1
Année Dixiéme.
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
> \ D. 3
p“»W, ... ‘Il
AWiMii'Iii'iA? 8V I. i «
On s'»bonn8 ; .litii !i :
■Pnm PWiiÉnk't*' MM. ‘«>1
'plHSteiiM «i lil! IfüriiiraB <Je
Pour r/foJí^ríerírun Riireaii ri'AdiTti^NtTâtiou.: . il
W. 38.
Cln oïl pluaiBurs; numéros
rés, demaïifl®® avant fo iirajîe io.oent- chacun.
A nnonces : 25 centimes puf U (çne.
I^ee riitruis d'ai'gvixl se font pur
lettt*e réconxmaixdee ou pnt
mfifiidals sur le Bureau tie /’«•
rosa
;ioür la RÉDACTION a’aàf^îwlft
ainsi: A Iftliirecnon duTawnitï,
Pomaretto (Pinerolo) ItaOei;ff
i’our J-ADMINISTRATION Vires*
; ser ainsi: A i' Aidministration du
“reinoin, Pomaretto- iPineroloJ
itaUa. , ' : ■
.
21
üin
Sni7}(tn/ la i>érfiff it^gc la ûhat'ilé, ICi'H iVj .lb j
„IJIS VALLÉES VAUPOISES
¡J PpApiissant chaque Vendredi
MD'OIU.s. , ArTK« 1, Î’
i'-jf) !n«î';> ii '. , >i !
.T.i
,19 peu cl^
rilAbÎ0f — Sqciété d’HÍstóire, Vaudoise.
ji’importé'dé:., pétlé Jesés.''— Dernières paróle^'dd' iltìdlqùfeS' rtlssiòénaires' en- Afrique.
~ '011 'Aystètne de'<»llÎribiitions établi dans
nos .gafoifseftiir? jtettyg §iUitiquei _____
^ ÎTTlII.JIU. iv.i.'p ••txil , ;
, ■ I : ■iî© li.■
-■ji-, <.'!)é laairuuyt-'-i.
■ ijrTl.O lÙiHiüLjfltii! ’!
• il 'li'-iinlq __
,|Nou^ y,sons dans ^le journal de
y Unjq^ .yyangélique de Berlin
( Èvan,^i^sçh‘kirchliçher-anzeiger )
du 8,aoâtj dernier, le petit article
suiy^ijt qup noqs ^ne jugeons,^as
convenable de laisser sans réponse.
Goinme il Séjti^WjV^ dans la partie
du ]puin^aT';'rêsei^iéq ;aux éuangéMquBS à J’étro^ÿer, . il est évident
gue,,l,e.réjd,acteur principal, M. lé
j!|{^s'te,qjr,{|f|îié,, U’a d’autre responjS^T^’ilité q,q¡é ’d'avoir accueilli
les insinuations maîveillantes de
-O). ■ : 1'. or l'i.- I 1-, 1 .1 ¡ il- •
Quelgn^.jÇOfi’esponiiant. Voici 1 article;
« Comme nous l’apprend a^p
cominnnica-i;ion du Freier RmU^t
du 9 Juillet .dernier, le »rio^e
du Canton d,é?Jprisons a^^j^eçonnu
à l’unanimité,,jl^,s deux ministres
van,dois A. |C,o,niba ,,pasteur,' jà
Brusio (val Poschiayo) é^i Ed.gialla,
pasteur à Soglio (yal Brégàglia)
coRinie membres réguliers du'Syjnode., !
,» Quelque réjouissant que cela
puisse être pour les dep,^ ,tnin|stres vaudois, il n'en est,pas-rnoin,s
étonnant que , en présepp.^'^^^. la
grande pénurie de forces- spirituelles dans le champ de l’évangéli.sation en Italie, l'Eglise vaudoise
ait cédé à une Eglise nationale
Suisse, deux de ses ecclésiastjques
formés aux frais {mit üliti’plnjj'tiiis
chrétiens évangi^ihi^de,^ l'étranger^
pour Vœuvre en- ,jw.%rnQi.'. ?ïp
serait-ce pas Oppiati ve',yo.ur
répandre rEglis,e,| .y^udoise dans
ja partie italienne’rd-ç,la Suisse?
Mais alors pourquoi ' choisit-on
précisément les Grisons qui sont
déjà protestants?».
2
2^8 —
La sollicitude que l’auteur, quel
qu'il soit, des lignes qui précèdent, affecte d’éprouver à l’égard
de la grande œuvre de l’évangélisation en Italie, ne nous touche
pas; la vraie sollicitude, l'intérét
sincère pour l’avancement du règne
de Dieu ont d’autres procédés et
un tout autre langage. Que l’on
rappelle aux vaudois les secours
que les chrétiens du dehors, leur
accordent, entr’autres aussi pour
la préparation de leurs ministres,
quoique la manière ne soit ni très
polie , ni très généreuse, ce n’est
pas là ce qui peut les blesser: ils
le savent et n’ont garde de l’ou'fâier,; on fait bien toutefois de
foire souvenir de temps
, et quand on lé fait
araicàÎ^niént et fràternellement,
ils éri'sont reconnaissants. Mais
ils ne reconnaissènt à personne,
non pas même à leurs meilleurs
amis, — qui n’ont jamais eu une
prétention pareille, le droit de
diriger l’activité de leurs ouvriers,
de leur prescrire ou de leur
d^fè’àd're quoi que ce soit danb
c'è*‘ciiii^*tBuiche à l’exercice de leur
tnimstèré?^''"
Après cela, comme il est ordonné à tout chrétien de répondre
avec douceur et respect à ceux
qui leur demandent raison de Téspérance qui est en eux, les vaudois ne regardent pas comme
indigne d’eux de rendre" raison,
Biiême à ceux qui n’y ont aucun
'droit, des motifs qui les ont guidés
dans telle circonstance ou ïlaus
telle'entreprise particulière. C’est
Ainèi que, parlant en leur nom,
hous dirons au directeur, ou au
correspondant du jqurnal berlinois , comment ils ont été amenés
à occuper par deux dèietfr*«iinistres deux aes paroisses tê^ori^es
du Canton des Grisons. .
La difficulté très-grq^ê"‘^que
l’on rencontrait, depuis Wû^emps
déjà, à pourvoir les paroisses des
vallées italiennes de Poschiavo et
¡regagiia de pasleurs connaissant
sez là langue po|r s’ei|" servir
dans la prédical^on,'et idafts Tins-,
tmption de.é catéchumènes, a fait
très natufe^MnéhÎ'^'dlMrer que,de
ritalie' tfeme il pût être pourvu
aux besbihs’Üe ces comftiiînàutés.
Deux d’entr’elles étant devenues
.successivemént'iíac'áñVes ont adressé aux'deux ihi'ii1i’irës'''^li’âlSis‘ùn
appel que leur,,,^rç^^rè Sÿnode les
a autorisés á,;accj4lfoSr¡)'¿bmme,|il
reste encorèÿ.iiéaüifiiJe champ ide
l’évangélisatitm itrf!ientie'p>ri©pre'ment dit, une quarantaine de
minifitres *de Ja papj,%.e,n #,çtivité ,
les vaudois ne sauraient être acabaadonaé ou jde
iSifils dèuvre
capitale, pour le plaisir d’aller
porter leur activité là où i4s n’avaient rien à voir.*—•‘r^'oué bôrions
curieux d’entendré'^^’sur éW‘én¡ei
l’opinion affirmative*d’ùif^'ül des
amis de l’Église vâùdôise ét 4es
sbûtiens de son oè'uVré' d’évàrigélisation. ' , ' ■*
Quant à la sùpjibsitïpü' qüë'l’Église vaudoise essaie’ ’dé' se répandre dans la partie italiérihe
de là Suis.se elle ôst fBut/simple-'
ment absurde et r^n atíáoTüítiéñt
ü'autorlse à lui pr*r ùïïé paréirie
tendance, C’eSJ, coiÎîitie'M l’on accusait les Églises luthérienne^ét
cusé^ jd’avoir
laisser^en' soinffra/^
3
réformée d’Allemagne de vouloir
s'étendre en Italie, parcequ’elles
J, entre^il^nn'e.nt dé leurs, ministre^ I
Ce. l’Eglise vauddise se senjt
appelée’ à répandre, selon les
moyens -qui lui sont donnés et
partout où une porte lui est ouverte, -e’est la connaissance ;de
l’Evangile,i et cela à la gloire de
Dieu et, non pas à la sienne; et
si demain, de n’importe quel coinj
de la. terre, lui arrivait cet app
Pas^Ê v'eii'é nous et Tttuus vi(
secpurir .„elle n’héiiter^t^as un
seul, instant.,: à la ^qlé’‘cori4ition
^jîeÇle Seigneur plaçât à sa^spoSV;tic|.n un.^homine feîWH,>^éparé
poup cette oeuvre.
Au reste, si les deux ministres
vkudois’ sont allés dans les GripoHjS c’esl^p^r ce qu’on les a appeÙe là qt'ji^on ailleurs; ce qui
n'etnpêelië.pas^qu’un 3®.ministre
aé )soit d,éj.à à l’œuvre dans le
canton catholique du Tessin.
I Du »ystèmei (le cootribulions
' ^ b èublîr dans nos paroisses
■!’.:/ r i - T~
'Nous sommes heureux de donner,
dès, aujourd’hui,, aux lecteurs, une
portion du lapporl présenté au Synode, sur le sujet indiqué en tête
de cet article, par une Commission
composée de MM. J. P. Micol, j, D.
Armand-Hugon, II. Tron, II. Bosio,
Pierre Pascal et Elisée Coslabel. Nous
nous 'sommes permis; de l’intituler:
Progrès réalisés. Réd.
!■ •■ü'îjHi-ni • ■ ■ ■
,)« Le mandat que nous a confié le
Synode me consiste,,pas à développer
le devoir de donner. Gela a été fait
dans un: travail couronné qui depuis
deux ans a été imprimé et distribué
dans nos paroisses., Il ' faut seulement
ne pas le laisser tomber dqns l’oubli
et en recommander la lecture. Notre
lâche consiste maîntenanl qous
occuper des moyensi, de mettre en
pratique ce devoir trop longtemps
négligé au ,?ein de noti'e peuple.
I.
Progrès déjà réalisés.
Jusqu’aux tei'ribles massacres de
1655, les Vaudois ne reçurent jamais
rien du dehors. Us pourvoyaient à
l’entretien des ouvriei’s de Têglise
et aux besoins de leurs paiiteef^'
. Ap. rès le retour de rexil'^j.W.jaarticulièrement depuis la fin dù premier quart du siècle dernier, les
vaudois eurent de plus en plus poiif
règle de violer les réglements qui
impb,saierit des contributions et de
partager les subsides venant du dehors.
Au bout d’un siècle, ils finirent ptivlfé
plus avoir de eonlribuljops;,
sou de la comniunÎMim saràlnKt,
pour certains ilmiWiisj à'On imron
sans jambe ou è une pièce n’ayarit
plus de valeur.
Le mouvement de relèvement a
commencé, il y_ a cinquante' ans
environ. MM. Pierre Monaslier"ét
Jean Revel introduisirent, dans des
réunions particulières, une collecte
Èoiir les missions. Un peu plus tard
Jean Revel prit sur lui de se
mettre en relation avec les consistoires pour établir celle même cbp
lecte dans les paroisses. En
nous trouvons une somme d’envirtri
1000 francs pour les missions.
‘ i'.i,, i'.
Dans l’année 1857-58 les collectes
produisirent;
Pour le monument Gilly fr.
Pour les mi.^sions
Pour l'orphelinatde la part
d’une Société ....
'Pour l’évangéiisalion . .
En faveur des paroisses de
Pr.arustin et de St. Germaiaqui avaient.sopifert
ide la grêle. .....
250
463 90
200
30
2775, b5
Total fr. 3719. 55
■■T'TÏÏ
4
---300
En.1864, nous trouvons:
Pour les'hôpitaux . . . fr. 1073
Pour ^s ihissîons , . . » 497
Pour lé monument Beck
with . . . . D 155 55
Pour l’orphelinat ...» 5
Pour l’évangélisation . . » 274
Pour les pauvres, eviron » 800
Total fr. 2804 55
11 V a vingt ans, en ne comptant
que.'lQ.OOO communiants, chacun des
meiàèées de l’église donnait environ
fr. 0,p.
En 4874:
Les collectes s’élevaient à 6366 fr.
En dix ans nos con tributs avaient
dbublé. '■
Villar Pélis. . . . 1250 — Q 45
Bobi...............- 917 — 0 44
Mgssel . . . . . 524 — 0 43
'15823.: 11627 = moyenne 1 31
;67.
- ‘ 4(Îb —
- 1000 —
- 240 —
- 1315
Col. Vald.
Turin
Co.smop,
La Tour
Saint Jean
Pomarçt
Périof M.
St. ¡Germain
Viljfiséche
Roopret
Rorâ
Prai'ustin
Pral
Angrogne
Pramol
— 1000
- 775
- 556
- 770'
- 775
- 240
-- 363
- 980
- 460
- 980
- 752
33 06
31 72
8 55
2 83
2 61
^ 2 11
’ 1 07
1'
0 85
’0 73
0 72
0 68
0 65
0 61
0 53
En faisant un tableau approximatif
de l’étal actuel de nos collectes, nou,^
ayons, les résultats suivants: ■
.1
O
U
t$
ÛH
St. Jean
La Tour
Périer-M
Pbmaret
\Utfeè(ih6
St Gèrrn;
RödöiW'
a i»“
CO «a O M
0> 0) a Q 9 «Q
- S «r = « «s
«Il lia 5 ht
400 200
500 250
185 124'
270 180
MO 180
‘265f'l56
94 83
a ® w «>
S s e û.
' s "g. g.
200 3000 7 50
250 8400 ‘6 80
61'*650i’i 3 50
90 900'3 33
60 700 2 92
109 700 2 64
11 215 2 23
Pral 151
Prarustin 380
Angrogne 340
Rora 140
Massel 160
Pramol 220
Bobi 300
Villar 430
80 71
215' 165
110 230
50 90
80 80
64 156
120 180
200 235
300 2
730 ,1 92
641 ..1 88
2.50 '‘l 78
280i‘ 1 75
340'*1 54
450 1 50
610, 1 42
4075 2092 1983 87773
Si nous nous en tenons' aüx résullals de l’année passée, nous avons,
pour chaque membre de l'église^ 'les
^yennes suivantes:
tiU'in -.^T^jnemb. 800 fr.
C^onia JT^ 1 » ' 420"» 30’ ' ‘
Saint i '' 1120' »‘'"'S 86
La Tçhîi*- ' '-j'-' » f .'iMt îfcfii 3idè
î''■' 560"'» 4"^
■i’i''-’'‘S54''i’" 'f 03
» 240 i l 0 94
PomaŸ
Saint
Périer-Maiteille
Rorà
Rodoret
Villesèche i>,
Villar' ,
Bobi »
Angrogne . ‘i
Pral ■- i- "ï»
Prarustin »
Pramol >,
Massel »
,757. »,i,v0.93
„1250. ?.. 0 71
o;ŸO
948 » tl*07
r;46Ô'.’-»;Miô67
980 » 0 67
736 », 0 47
530'»"‘0'45
Les collectes de 1883, en dehors
de Turin et, Coloqia, ont produit
fr. 1i^6'^'4ttî* Vléphrii'^^ *bn6'e 1HIÎ648
membres/¡donnent une moyenne de
fr. 1,4C' - ^ttes 'de'lÉgFôhÎ' produit, pour les 15 pAroisses des vallées, fr. '15823' qui répartis leritre
11627 ntembres, donnent irae moyenne
de fr. 1,31'/"l li'i'i'ii-.' ' f
■ 'Ainsi, bijéh'qua mos progrès .aient
été lenls'i 'én wingrt ia'ns nos collectes!,
au sein des vàüéés dnl quintuplé. ■ >
’ . ....4j—
;l-t
Socié'té ' d’Histoiire Vaudoise
L’assemblée générale annuelle de
la Société d’ Hîsï’oîue 's’èst itcnuè » le
3 septembre eutii'ainl',''*à Ln Tour,
dans la "sa'lle ditendu. Synode, 'ün
publié'assez nttuïbreuk'assistait à h.>
séitncé qui s’esl'ciuverte^ à 8 heures'
dü"3t>ib> sôUg»la! présidence de'Miitè'
5
-SOI
profi liPon. Après la leçlWr&OiÛîuiii
Rapport 'soigtté sur ¡la _gèsU(àftîîf:^i
bureâuv M. le past.’ Appiaip¡b|íprirág
lès sentiments de reconnaiSsaWeei
envers Dieu, dont sont pénétrés les
membres; de la Société, pour te
rélablisserménl de la santé du président. = ' ■ '■
*ûrâce‘ ài "une légère modification
de fordre du jour^ neuf nouveaux
dembreis,' ont pu être admis dès le
commencement de la séance. Ce sont
M'M. Am. Bert past, à Gênes, B. Pons
(iplwence), P. H. Tron (La Tour),
BâiéïhU'Meyiiiéi' (S; Germain), A. Et.
MfelldO‘év.;>lE)'Tourn libraire, Ernest
ÎuŸ»ffl>;(iVirin),''Jdg./iioi^nd évang, à
Jiap.' fuïîn élÉ(Dgi <Mi!an).
L^'iBüreailiu«’'l'ectî§é aAsst 'la liste
d&slmdflifirflfr' publiig ,fu‘; '1882 et à
laguelie irianffuent le.S 'ïfDVns de deux
membres ifoiftaateurs: MMi David Pellegrin (Si Jeaw) el B. Ggrdiot'* past,
r Genformément au désir exprimé
dés> Pànnée èwnière ^ un > BaUelin a
éié ¿publié vm*3‘Îe mois de iuin de
PattMéeiiCtmrrint'ei II contient les maiîéîreB suivante«:
^’¿fe*'$()bfótó.^4-- ‘FO‘ndaítioij, régle-tbèni, hiemnreSV\'flIiántíés / Dullëtlh'i’
sékiibèsi.de‘‘i_^^^Ôciéié.'"
( \(jléoÿra^hî^ ytiyq,(jes:
y- i¡ Âri^uram ejíto ! pèrq,ii è i f %ngb iiò!
:íj¡^éíl^ I Lúcernéi
Galabré,! lélirè'de
•irÇm
Pafenie di Anna d’Or
i,'ipan$,'iiiG8!i(jï)i.,'— jpist^m’sjde, mon-;
siepi' .Jp; t^q^é/^WaWPUiîgjfrupliisess .a
M|M.'.'3^^',IYis^urs, dfig.|égiiges,,:-^vangA-;
liqugs./dg’psvle^.,Vallées'Vguijoises, à’
de JTIôpit'gl Vau^ois, le il
Sepi|émDf;e| 182,7.,îi;, ,
^iÿi^idgmpfi^e, 7-, Noiéjsuir.l’origine
des Hideux ¡¡premières , histoires des,
Y«ludoi6 :(Periii«:eti Gilles¡)»;i , ,•
\i^Lé^de$ et traditions 'Vaudoises.
Les i'MusseSiè La Tottr.
‘|¡B^illi6l'kêgke et AriÀive'n > ■' '• “.aw
I Surlia proposition du ! bar eau l’asi-i
semblée: s'esti pronbnoée en faiveimdei
l»(;non’périDfficHé; duc ¿îttlietmj If
paraîtra diàgue ¡fois iqu’auln^ pourra.!
Une discÙBsion i S’est ieii^agée sur
un poiBt : touché dans'leliapiport du
Président.! Pàutrit',!iqu8ic.la Société
adopte la deviéè dé> rEgliseiVaudoise
ou qu’elle en cherclle /une laàtre.^
L’on est bien d’avisique ie' éhandelier
avec lé lux lucel ne doit pas se irôqver
partout; ce seraitpnofaner, par l’abus,
ce qui doit être respecté. D’un autre
côté ,■ quelle institution vaudoise plds
digne de porter celte devise, que là
Société qui s’occupe i de Pbistoire deè
églises des Vallée.«? La majorité se
prononce pour l’adopliôh de la devise.
Autres propositions voléessi > i iM' i
L’année financière de la!'Sooiélé
finit aü 31 Décembre. 1 ' .¡k/ü'Ii
Sont inscrits au rôle des membres
fondateurs ceux qui font dater leur
admission de ISSâ en payantTailriéré
et ceux qui font à I.1 Société, un doit
de valeur équivalente. . i j
Lai Société, considère commei ses
membrisss à vie, sans autre.conlribU«
lion, ceux qui lui auront fait eO une
fois un don de cent cingucmte francs.
Ces dons sèrorit placés/à intérêt.
L’admission dés itioii.veaiix tnemibres
suivra limmédiateraenl Ifexàmefildé la
gestion-' dunbnl’eapri'slortaiityif - ,
L’assémblèe voyOptc avec ■joieiquo
six de sesimembrès oiil été admis,à
faire ¡partie de trèsl/savàots mstfliHfe
leur exprime sa .baùle: satiSfadtion
pour l’hooneuè quir, ieiir ai été ftiity
Cè sont MM. Doci. EüRostan;, rdélAbre
étranger de la Société Botanique
d’EdinbUrgh, et membre; effeclif de Ia
Società italiana di scienze naturali;
A. Muslon Doct, en lliéol. de l’Universilé de Strasbourg, croyons-nous;
Conti. Lanlaret Doct. théol. de l’Universiléìd’Edinbuj’gb;;, Prof. Revel
membre de V Istituto degli studi orientali de Florence; Chev. H. Soulier
DocL pbil. de l’Université de Leipzig;
P. Lortg ' me m I) re* ' d'e l’JgUtuto àtorico
A)m6amo.j;!ii , ,, ui. -;:'rh 1; ,■ ;[
! Le premier Dutìeltaien ftìisant coiBh
naître notreMjouneiSiOciétéij Iuì! a prOcuné(, d’emblée bielii des; .sympathies.
Gomme celp nrésuliio; de cpliisieurs
leltresi adressées là liaK.pBésidteneé^et
dont'connmuiiiffiatibii|ta: œté donnée à
Pasàemyédu!jMeoii(iqD»Gqi» cteliés ..de
6
. 302
MM. Môrel-Fatio et Ferd. de Schickler
résideals.de Sociétés d’histoire (de
a Suisse (.romande ¡et dU prolestan -l
tisme français); de MM- De ¡Rochas,
Frank, Puaux etc.
Noüsi ¡devons nous ; limiter à la
simple mention des, travaux ' lus ou
communiqués à la Société. M. Appia
a intéressé l’assemblée au moyen
d’extraits d’un travail sur la Vallée
de Pragela eti M. le prof Tron a lu
le.i récit dramatique d’une double
tentative I d’enlèvement dhin eofiint
vaudois, en i83d et 1842, -- D’une
lettre communiquée par M" j. P. Meille
Ü! semblerait résulter que la gloire
d’avoir fait transporter 300 blessés
français,j à travers le col La Croix,
lors de l’invasion austro-russe, reviendrait au commandant Marauda.
M. le prof. Comba communique une
poésie, apparemment inédite, sur
les massacres de 1655, et intitulée;
« Le cantique des vallées de Piémont
.sur les 1 actes funestes de leur massacre et de Jour paix». Un spécimen
du patois des Vaudois du Wurtemberg
est lu par M” J. B. Olivet. i
j; Différents dons ont été faits à la
Société parmi «lesquels inous menlioiîdons; Le compte-rendu sténographique du Synode constituant de
1855' (don dei Mf Di Pellegrin) et
« GU Aulografi di Casa Savoia raccolti da P. Vayra, 1248-18S&»i (don
de MM. Ghiantdre et Mascarelli de
Pignerol)4 « i
L’heure étant avancée, le bureau
sortanti a été confirmé par acclamation,bpour une: autre ¡année, u
-•il n Ji i .
•Pftmpftne oü... pnar Jésos
, K) '■ , . . ■:
,ii ■ ■-> i': '
fragment de- Sfurgeon,
dans le V Sword iind .Tr.owel »,, ; ;
Il y a des chrétiens, qui, pendant
n»e grande partie de leur vie, sont
à'ia recherche d’un champ de travail,
et qui I consacrent le reste de leurs
jours à en chercher un plus convenable, De [a sorte,: leurs douze heures
s’écoulent^ sahsrqulils-aient trouvé un
coin de'la vigne païur ^ enfoncer leur
pioche. Si la moitié des préoccupa
lions ¡aboutissant ainsi au néant, gvajeut
été, appliquées à quelque service im-«
médïH-, quelque chose aurait, é(ô fait.,
Si. ces tnessieurs avaient commencé
par se qualifier pour une position,
cette position leur serait venue, eu
son temps; et s’ils avaient coniliniié
à se perfectionner dans,la place,qu’ils
avaient acquise, et à faire, avec persévérance, le meilleur usage possible,
des opportunités qui leur étaient offertes, ils auraient accompli Mue ceuy.rOï
et se seraient élevés à. une ¡sphère
supérieure d’activité. Peu^ i.tnparlç.v
suivant nous, quel est'iÌe.point;:de
départ d’une utile, ThïDonoe? ¡4
un prédicaiftâi'^voyé spar Dieu Hno
chaire et unii ¡ç.al^quelconque, qft’spn
auditoire sd^l aj^abri du: yeptiel de
lai pluie, et 11'fera sop,iChemin.>rf*(.
Nous avons connu des ministres, ayant
commencé par de petites et pauvres
églises de campagne, ¡et dont la vie a
laissé des traces profondes et «bénies
dans l’bisLoire du christianismoj;
d’autres aussi qui n’pnl, comroéncé
par aucune église quelconque, et.qui
ont eu l’hon^ep.r de tout co,DStruii-0
depuis les fondements. Il sept nombreux ceux qui doivent là grandeur
de leur .vie aux terribles dlffìQ,uÌtós
qu’ils ont rencontrées. * Le bphl
berlin ,est resté cé)èbré;| ;tiiais il est
fort possible, que s’Il'avait .éié hòmmé
dans quelque église' de yiilô^. et avait
prêché à quelque coiigrégaiion dè rb
ches bourgeois de Strasbourg, on n’eût
jamais entendu parler de lui ; lahdis
qûe la stérilité, la solitude çt l’ignorance du Ban de la Roche M fournirent
l’occasion dé prouver aü 'monde - lé
pouvoir civihsa;teur 'et régénérateur
de l’Evangilè sur ce tl'oupeau de mon-i
'tagnards. Nous doutons qu’il éûf pü
y avoir un Oberfin , tel qu^U ''existe
dans rhistoiré, s’il m’y avau pas éu un
sauvage Ban dé la'Roche; Croyez-le;
jeunes ministres; les difficultés sont
les matières premières dont senformé
une glorieuse existence. Aveévla Bible
dans la maini:iayec l’amôur de Dieu
dans le cœur, avec le St. Esprit comme
votre' puissanceij soyez ¡assurés que
irien-ne, vous e?t itnpossiblSe;.,.iuc,-.<
7
-303
....Nôtre première affaire est de
dèvertir des vases adaptés aü service
du Maître. Gela par! là puissance
vivifiatile et sanblifiante du St. Esprit;*
H' ne nous resté qu’à nous attendre
au Seigneur, en lui disant: « Mdntre-i
moi'Ce'que tnf'veux que je fasse ».
Si aucune:* ceuvre n’est mise immédiaieitient dfevant ^notis, il nous faut
aüend'rë; non pas les yeux fermés
sans doute, mais non pas plus avec
cette"'sofl'icitude inquiète qui nous
pousse dans une ©livre dont il nous
landra sortir bierïtôl. NdUsïie sommes
psis appelés à enfoncer 1 dés portes
ouvertes;; rnàls'unè porle*étant ouverte,
nous devrions y enir^tout'*dè suite.
De courir ôvant^ d’iwqii^ envoyés,
cela peüt**tiDus reiournêi*
en!arrjê're_d’'nn pas pwrleni dt plus
triste*; maïs de veiller pour entendre
les pas de celui"qui marche sur le
somiKël'iies mûriers, prêts à nous le^er
et à'a^r, voilà quelle doit être l’âttiludfe ©ïm hôiiime sage et préoccupé
dé sà''sifretév Nobs devons nous at^
tendre à Ijieu' réellement èt sincèrement et non pas en paroles. Nous
devons aller où Dieu nbUs envoie et
non pas •ö’|li'':öela nous plait. De trier,
dè**cndisir| de prendre et'de laisser
de'*côlé, cela finit toujours par'urte
honteuse inerliév.. Tout ce qui loinbe
sous ta main, farsile de tout ton c©ur.
O'sèrviifeur' de Dieu, travaille pour
ton! Maître de quelque manière; suivant quènela se présente à toi! !;a
première œuvré n’est peut-être pas
la plus grande;' mais sans doute, elle
est la plus''Convenable pour commencer.' Travaille avec énergie et aveé'ce
zélé quirvieni dû c©itr, comptant sur
l’aide ’actuel 'du Sèigneür pour le
fardeau aCluel. Donne-loi à ce que
Dieu'te-'donne, et le Seigneur et son
peuple verront Ce que tu fais. Si c’est
a tort que tüi bdeupes une place inférieure^'Me; Maître de la‘fête ne tartderà pas à t’appeler plus hau t. L’église
de nos jôü'rs'a autant besoin qii'e
jamais d-hômmes allant fi'anchemènt
ef conragetiSement dé l’avànt. Quoi»qu’on en dise, ces hommes là ne seronl
pas laissés longtemps dans un coin
Ignoré. Le cygne ne s’attarde pas dans
le nid du canard. L%omme li’attendra
Eas longtemps son heure, quoique
ien des heures attendent leur homme.
Entre dans l’armée de ton Dieu comme
un simple soldat; c’est le seul* moyen
de devenir officier. Ni les achats^ ni
les protections ne servent à rien dans
la vraie bataille de la vie (1). Le seul
moyen de monter, devant le Seigneilr,
c’est de descendre. Celui qui descend
jusqu’à une abnégation complète est
monté'à rhonneur’véritable. Celui qui
ne se compte plus pour rien est dqà
le plus grand. Le service le plus humble, le support lê’ plusi'patient'j la
sympathie la plus' 'tendre, le sâcri^
fice le plus complet de soi-rhême,voilà
les qualités des « premiers trois »'(2)
que tous nous devons' cultiver, parce
que sans ellès une place parmi les
puissants ne serait pour nous qu’un
fatal honneur. ' ' ir»
Traduit de l’aefigtais, par IlrM.'
■il!. ' ''!'l!l . M , ■ ■- I
(1 Omis l'armée ¡inglaise lea.jjraites.ir.Çifip
eier s'nc.hèient et se vendeni:“” '' ' ''' ’
Allii«inn aux « premiers. tfàfât'itnviWIes
lièroa <lè David, . ■ j|¡j .ji. ,
,, Dernières parole^, ¡i
de quelques ' missionnaires '
' en Afrique.
Arrñénius, suédois, ne'travailla
que quelques mois parmi les Galla,
après s’être préparé à cette ¡noble
tâche pendant de longues annéesi Sês
dernières paroles furent: »Jésus,* aidemoil Jésus aide-^moi! Arnen ti ' Pinkerlon, américain; missionnaire au Zululand avait reçu Tordre
de fonder une ndnvelie station dans
le royaiim'e d’Ümzila. Aprés avoir conduit sa femme et ses enfants aux EtatsUnis, il retourna joyeusement au travail. 11 rencontra de nombreuses difficultés ; mais il finît par les surmonter, C’est à sa femme que furent
adressées ses dernières lignes; « L’avenir, lui disait-il, apportera avec lui
la lumièfej y ipaü|iil éÉîlif "|(fià dont
nous avôns besoin. Mes pensées se
tournent trisfement vers "et les
enfants Toui-rxt bim. JSous ailiyns droit
en avant ». D'téiques jours après, 'il
8
-304.
mourait tout seul dans une jungle
africaine.
Aí“iiG(íiíí. écQsstiis, missioBnaîre iSuii
les irives dUi Congo* .;frappé;JMi ausst
dans la force! de l’igsi disait .avant:
de mourir: « Seigneui% je. me 'suis
donné corpsjiârne et esprit à toi. J’ai
consacré toute ma vio et mon être à
ton service; et maintenant, si lu juges
à propos de me prendre moi-même
m lieu de l’œuvre que j’aurais faite
Î3Urtoi^ en quoi cela me regarde-t-il‘Í
a volonté soit faite».
Goiaz, français, missionnaire au Sénégal, mourait ainsi que sa jeune
épouseVlavant qu’une année, depuis
leur départ d’Europe, se fûtêcoulée:
r Ne soyez ¡pas découragés », disaitil à ceux q'ui entouraient son lit de
mort; a ne soyez pas découragés si
les premiètts lanoureui-s tombent dans
le champ. Leurs successeurs recQnnaîtronti à ces tombes le chemin qu’ils
doivent suivre, et ils marcheront outre
à grands pas ».
Prœtormst suisse, surintendant de
la Mission Bâloise, s’était rendu à la
Côte d’Or (àfrique Occidentale) pour
Í' visiter les missionnaires et les églises.
1 résista^ victorieusement à une premièïTfi#mqne -de fièvre, mais il fut
brisé par la seconde. Au médecin, qui
annonçait son départ comme imminënl, ilidisail : <s mi-il donc vrai que
je m’en vdisà la maisonaujourd’hui ? ».
Avec de pareils hommes, l’Afrique
et le monde entier peuvent être conquis; Bepidreillesroorissontde grandes
victoires. De'pareilles paroles nous
disent qu’il y a en nous un élément
immortel. Ces hommes là « ont vu et
salué de loin ,|ps choses promises; ils
reconnaissent qu’ils sont étrangers et
passagers sur la terre;, ils montrent
qu’ils cherchent une patrie, une patrie
meilleure, c’est-à-dire la céleste ».
Traduit du Jitígious beyond
par H. M.
lElevu« ipoitttque
— L’attention s’est portée
toute entière, çes,.temps-ci,; aux progrès du ehfílira.les ptwvinoes
d’Iialie. Celles de Bef gamo, de Bologne,
de Campobasso, de Caserta, de Cremona, de GuneO j de Florence y de
Massa, de Milan, de partna, de lieggioEmilias, de Rome., de Salernpi; de
'ruî:in ont figuré ou figurent dans, le
Buüeti\t sanitaireofliiciel avec quelques
cas. Mais les,deux villes qui, ont,été
le plus cruellement frappées sont
Spezia où )e nombre des cas s’esl
élevé encore dernièrement à plus de
quarante dans un jour, et surtout
Êfapies où les motts se sont comptés
par centaines et fegcas se sont élevés,
a certains jourSj ô.(près d’un millier.
On calculé: qu’ili y'ait eu jusqu’au 15
courant, 5751) cas eli320<) morts. Les
dernières sont heureusement
rassurantes; ,.^.,:sjbombfe des cas est
rapidement détendu à 400.iii,
Ce fléau a en lumière de belles
vertus, mais aussi de grandes misères
morales et matérielles. i, ¡r i
Le roi, accompagné des F#u'x,de
tout un peuple anxieux à soitu^meti
a voulu se rendre à.,Naple&:^à ifisilo
aux hôpitaux des ehêîériqm^ et aux
quartiers les plus infpcitsu¡les encouragements donnés auî^ autorjiés,i ,le
don de 3Ü0.000 franos fait en faveur
des pauvres et des orphelins, ¡ont
excité J’admi ration uniyerse|leet4onné
utiiinouvel élan à l’qSipi'it de s«#ifioB
et de solidariélé dontiil aidoupênun
si magnifique exemple, ¡liiim cl
¡Humbert I est mainietiaut dé retour
à Monza; le Prince A,médéeiq# l’acr
compagnait à Naples est .retournét à
Turin et Depretis à RomeLe popolino de Naples a recouru,
pour arrêter le fléau,¡ aux pratiques
superstitieuses : processions,,! images
miraculeuses etc,, tandis que d’un
autre côté l’ofi refusait les médecins,
les croyant des empoisonneurs, j
M*al»gne, — L’empereur de Russie
a visité Varsovie. Une entrevue à laquelle on allribue quelque importance
pour le maintien de la paix, an eu
lieu à Skierniewice entre les trois
empereurs de Russie, d’Allemagne et
d’Autriche. Le comte Kainpçky et,le
prince de Bismpi'k y accompagnent
leurs souverains..., . • r* :io jj]
Pi^erol, Împrltn.. Chiantorè et Maldarçii|.
EftNEST Robert, Gérant et Adminislratextr.