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Soixante-neuvième année - Anno XI®
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1933
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N® 19
L ETOÆS VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDí
PBIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an:
L. IQ,» 24,» 22,
Poar 6 moia
6
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’fc^o(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
pour
Ru
S’adresser; pour la Rédaction, à M. le Prof. Loüis Micoi. - Torre Pellice ~
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigram, N® 2 - Torre Pellice,
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
-O- Le imméro: centimes -o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
COMMISSION DE DISTRICT.
La XXVIIP Conférence du District des
Vallées se réunira, D. V., à Bo'bi, jemidi 8
piin; elle s'cmvrira à 9 h. 1/2 précises,
'par im culte présidé par M. Renzo Rivoira, pasteur à Saint-Jean.
L’ordre des travail est indiqué 'par l’article 54 des Règlements.
MM. les Pasteurs sont priés d’adresser
— huit jours au moins avant ]m. Conférence — les Rapports des Consistoires
(écrits en français) au Président de la
Commission ; et les résumés de ces Rapr
ports (rédigés en italien en vue de l’im'¡wession) au Secrétaire de la Commission.
Liai Commission de District :
L. M\rauda, président
Prof. G. CoSTiABEL, vice-président
Roberto Jahier, secrétaire.
anDnnnnaannpaannDaaann
De la fenêtre...
Il est uim fait dûment constaté que la
fenêtre est un exifeoUent oTbservaitoire, d’où
i’on peut saisir scènes et saô^nètœ, qui
inspiirent la méditation des phÜQsophes ;
preuve en soit le nombre infini des visages
"¿•qui Jorguep.t, à trAtera te vitres, tout ce
qui se iptass© daims le chemin, car l’esprit
d’observation est grand, dans le monide !
Du reste, Aristote n'a-t-il pias dit, quelque
part, que la curiosité est le coramencerment
de la science ?
Donc, ¡de la fenêtre, en regardant dans
la rue, nous devenons, peut-être sans nous
en douter, des psychologues qui s’en vont
découvrir des vérités bien simples, mais
peut-être étranges, par le fait même qu’eltte sont communes !
* * »
La route que j’observe est longue, cou^ erte de poussière, sans courbes ni sinuosités ; j’éprouve comme un certain maikise à la contempler : elle s’aJlonge, monotone, et semble a,houtir, à rextrémité,
à unie imjpasse, à un miur. Je sais bien, par
expérience, qu’il n’ejn' est rien, que c'est
une illusion d’optique, et que la route conduit à unei fabrique ; n’importe, cette idée
^une route désagréable, uniforme, sans
issue apparente, me déplaît.
Quatre fois par jour cette route change
d’aspect : eUe s'anime, se remplit de
monde, de cris, ide bavardage ; jeunœ et
viéux, hommes et femmes, vont au travail,
à rusiine, et en iwrtent ; ils ont une quantité de nouvelles à donner ou à recevoir ;
des piropos de tout genre s’entremêlent,
graves et futiles, tristes et joyeux ; bref,
k route se remplit die vie.
Deux fois par jour, lie spectacle est plus
intéressant : c’est l’heure de l’entrœ aju
traviail. La perspective n'est pas, à vrai
dire, des plus réjouissantes, pour les our
vriers et employés que je vois passer souB
ma fenêtre : aai bout de la route, une
porte va s'ouvrir ; ils y entreront et, pendant qjuatre ou hiuit heures, resteront reintfermés, travaülajnt sans relâche, respirant
un air lourd, écoutant à demi! des propos
pas toujours bienfaisants!
Et pourtant, mes gens ne sont pas tristes ! Je te vois sourire, faire de grands
gestes ; j entends quelques éclats de rires
et, même, quelqiues chansons s’élèvent... ;
cependant, tous les jours le même chemin,
k même travail!...
X
Et voaci que cette vie qui arume la route,
cette joie q)ue transforme les mines poudreuses, révèlent, au curieux de la fenêtre, Vespéra'Twe inlassable que peut nourrir un cœur.
Travailler pour aider à ses parents, travailler pour se créer une famille, travailler
pour donner un peu de bien-être à ceux
qu’on aime.
Oui, je commence à comprendre : chaque jour, dans chaque cœur, dans le plus
paisible comme (dans le plus inquiet, il y
a quelque chose qui change : uUe espérance
qui meurt et une autre qui naît ; une violette qui commence à sourire, une rose
qui s’épanouit; et chaque jour le travail
que l’on accomiplit, change, parce que l’esprit que l'on y porte a changé !
La route qui, hier, se déroulait, grisâtre, hostalte presque, sans issue, aujourd'hui laisse entrevoir, sur le talus, quelques brins d'herbe ; Tissue se dessine,
d'ulne façon incertaine peukêtre, mais
réelle ; l’espéraniqe, qui n’est pas TiUusion,
nous la fait presentir...
^
Non, l’espérance qui guide l'homme et
l’inspire, ne doit pas être l’illusion, car,
j’en suis certain, l’issue existe ; il faut simplemient savoir la trouver !; Toutefois, il
me faut l'avouier, tropi de regauds me disent que l’issue que j’ai, un instant, entrevue, n’est pas la fin que Ton désirait
pour sa route.
Travailler pour sa famille, pour son avenir, dans l’espérance du succès, die la for^
tune, du bien-être, non, ce n’est pas encore la véritable issue ; et même il n’y a
pas de route plus longue, de marche plus
masacrante que cet interminable aller et
venir, ppur y atteindre.
La travail quotidien qui n’aurait que
ce but est uin travail sans espérance.
Pourquoi profaner ce nom sublime que
1 Apôtre umt à la /oi et à Y amour pour
résumer toute la vie du chrétien?
La route qu’il te faut parcourir, 1© travail qu’il te faut accomplir, se transformeront en sources de joie, si ton esptrit
sera vivifié par la diviné espérance, qui
est une certitude et non pas une chimère
qui s’envolera, tôt ou tarjd !
L’espérance c’est la certitude que, si
nous aurons été fidèles dans les 'petites
choses, dalns la modeste sphère de notre
activité, gnanide sera notre récompense
dans les cieux.
»
Pidaies à nos maîtres, fidèles à notre
Maître:!
Nos maîtres nous oublieront, probable^
ment ; serions-nous tristes ? Notre Maître
n'oubliera pas!
Pourquoi ce visage morne, mon frère ?
Es-tiU fatigué ? La' mute est-elle longue ?
Mais tu connais l’Issue, tu possèdes l'e^éTiance ; dotnc, 'marche et travaille et souris,
car le seriHce du chrétien est un Joyeux
sermce ; point de place ppur les moroses !
Ne chantons-nous pas :
C’est mon joyetuc service
D’offrir à .Tésus-Chrîst,
En vi'vmt sacrifice
Mon corps et mm espnit ?
g. 0.
II iflui! n sile.
Ne forcez pas votre comdenpe à 'ne pas
vozr ce qu’elle 'voit, ni à approuver ce
qu’elle dent condamner.
AtHANASE (jOQTTRBWT
. Si les journaux français nous renseignent'"sufHsamment, le quatrième centenaire de Montaigne n’a pas fait grand
broit; on voit que les esprits ont d'autres
’ PfPéoccupations qui te tiennent éloignés
des questions purement littéraires et
philosophiquies.
Notre journal ne cause ni littérature ni
'^philosophie; mais, une fok en passant,
nous voulons dire un mot de ce penseur
«xceptionnel qui honore le seizième siècle.
Je'dis honoré, mafe le lecteur pourra me
faire de gr,aves objections quand il ap,^pneindra qu’dn> est en ipirésence d’un scep■■tique. Emerson, en effet, dans sa galerie
.-.d’hommes Ilustres (Représentative men)
-i^lut Montaigne, et intitule le chapt%re Montaigne, or the Sceptic. Nous
^^^^Wirons tout à l'heure dans quel sens il
,/kut prendre ce terme et quellie portée
.défaut lui doininer.
-Parler de Montaigne, c’est parler de ses
%Essais, son chef-d’œuvre, et ce livre c’est
^ph'auteur, car, comme I le fait lui-memè
;^^narquer, il est « consubstantiel à son
,^teur».
M Ce n’est pas te l’endroit de retracer sa
,*vie privée et publique : nous dirons simplement qu'il aajquilt le 28 février 1533,
au château de Montaigne-en-Périgord, et
qu’à deux reprises il fut malire de Bordeaux. A part cette activité publique qui
lui fut imposée par la volointé populaire,
il ne se lança point dans la vile des affaires et de k politique, mais préféra la solitude ide la tour de Périgeux où I se renferma pour étudier et surtout pour penser à loisir.
C’est comme penseur que Montaigne
nous intéiresse et ctet à ce titre qu’l est
passé à k postérité : fl est vrai qpe sa renommée n’est pas assise sur un piédestal
qui ne branle pas, car d'après te écoles
et les tendances, fl est tantôt élevé jusqu’aux nues et tantôt maudit et bafoué, Pascal ne le voit pas du même
œil que Voltaire, car ces dieux écrivaitas
représentent dieux siècles différents, deux
tendances opposées. Il faut reconnaitrei
du reste, qu’il n’est pas ¡facile de juger équitablement te représentants de
k pensée humaine, et ce n’est pas nous
qui aurons k iprétentioin de tranehier toute
question à l’égard de Montaigne. Il est
avéré cependiant qu’fl intéresse, qu’il saisit par l’indépendance, par l’originalité de
sa pensée, par son étrange personnalité.
C’est avant tout uU homme qui aime k
vie, qui ne perd pas de temps à se demander comment fl faudrait s’y prendre pour
modifier ce qui ne peut être changé; il
s’accommode aux circonstances et tâche
d’en tirer Ite meilleur parti poBsijbk;
C’est un épicurien, mais un épicurien
dans lequel k vulgarité est inconnue ; ce
n’est pas toujours un modèle, mais fl le
sait et ne le cache pas ; d'autre part, ül
ne démontre jamais de sentir ce que nous
appelons le remords. Son livre est comme
son portrait, et l’on peut dire à son honneur qu’il ne s’est pas surfait ; fl se peint
au'tant que possible comme il se voit et
comme il se sent, car ;un des principes de
sa morale est fondé sur k répugnance
pour le mensonge et l’hypocrisie : il doit
donc en donner Texiemple dans Tétude qu'il
i^fait de Ixu-même. Sa peinture nous intéresse au plus haut degré par le fait qu’il
peint l’homme en se peignant lui-même,
et s fl œt arrivé à faire œuvre qui dure,
c est parce qu’fl a photographié l’essence
de notre humanité et nous l’a transmise
sous une forme littéraire. (Sdr cette définition-, n’appuyons pas, car il n’a jamaiseu de prétentions littéraires ; il n’a pas
voulu se donner de maj en soignant la forme, en sorte que nous avons, dans les Essais, d aim'ébles causeries, mais sans pkn
arrêté et sans recherche de style).
Son caractère moral est rehaussé par
Taamtié avec Etienne de k Boétie ; amitié
qui d'ura même après k mort de celui-cî.
Dlu homme capalble d’aimer ainsi, ne pouvait ipas être foncièrement vulgaire.
Mais nous voiflons motiver le titre de
notre article. Montaigne a droit à k reconnaissance de Thumanité ; on ne peiuit
pas tout prétendre d’un seul homme; fl!
a ses points faiblIeB, sa pensée n’est pas
exèmpfbe de teunes, sa morale (u’est pas
^Ujours élevée, sa religion est incertaine,
imléflnis^ble, eUe se confond avec un
déisme imprécis et vague. Mafe toutes réserves faites, si nous le regarderons avec
îm^artialité, fl faudra bien reconnmtre
qu fl a joué un rôle de préeurseiur, et ce
n'est pas peiu de chose.
Il n'est pas seulement un écrivain da
premier ordre, mais un! penseur en avance
sur son siècle à bien des égards.
En matière d éducation fl enseigne que
l’important n’est pas de bourrer l’esprit
des enfants, mafe bien plutôt de former
kur jugement, de façon à les préparer
à k vie. « Mieux vaut une tête bien faite
qu’une tête bien pleine ».
II s’insurge contre tout fanatisme et
toute violence, réagissant contre k
croyance aux sorciers et aux possédés, protestant contre les tortures infligées aux
accusés pour leur arracher l’aveu de leur
crime ou leur faire dénoncer dies complices, stigmatisant les atrocités des Espagnols sur les tribus barbares du Mexique
ou du Pérou.
« L'on voit que notre auteur est grand,
bien souvent, par le coeur autant que par
TinteUigence. Il est un précurseur de l'esprit moderne. La Providence s’est servie
de lui, comme de tous les grands géni^,
pour faire'briller un peu de lumière sur
la route que suit péniblement notre pauvre humanité» (Christia'nisme au XX»
siècle).
On pourrait multiplier encore te traits
sympathiques. En voici un autre. H y a en
lui ,un souffle de cosmopolitisme, et il peut
exclamer ; « J’estime tous les hommes mes
compatriotes et embrasse un Polonais comme un Français». UIu des premiers il a
compris et affirmé l’égalité des hommes :
rois ou paysans, ne diffèrent qu’en « leurs
chausses » 1
Mais k nature de notre journal veut
que nous l’étudiions surtout au point de
vue religieux : c’est le côté le plus déconcertant de notre auteur.
Que sçais-je ? peut être considéré comme son motto, et |l l'applique à tout; à
k science, à k philosophie, à k religion.
Les écrivains du XVIII« siècle se sont
réckmés de lui et fl ne faut pas s'en éto(nner ; mais k position est tout à fait différente et le doute de Montaigne était
d'une tout autre nature que celui de Voltaire. D’abord Mcsxtaigiie ne se moque
pas de k religion ; rien en lui qui frise
Vécrasez l’infâme.
2
mi
:%■;. m'Sr
-.-h-Vt
■ v;v-.
' II y a ensuite de l'huinilité dans toute
son attitude: les mystères'religieux sont
tellement auHdiessus de la portée de l’esprit humain, qu'il est impossible (de les
comprendre. Son ^scepticisme est là i il
consiste dans Taveu de son ignorance.
Le XVIII® siècle ne fera .que remplacer
le dogme religieux par le dogme seiemtifiquie, et deviéindra, à son tour et à sa manière, intolérant.
C’est cette incertitude même qui est devenue la source de son sentiment contre
tout fanatiane ; que s(aiis-je ? que savent
les autres ? S’il en est ainsi, pourquoi se
Ijersécuter et s’entre-tuer ?
Les idées religieuses de Montaigne se
trouvent surtout dajis la partie des Essais
connue sous le titre d’« Apologie de Raymond de Sebonde». Nous n'avons pafe le
temps de les examiner à fond; qu'il suffise de dire que son Dieu n’est pas le Dieu
de l’Evangile, qu’il n'a aiucun sentiment
du péché et que le fait de la réidemptian
ne l’inquiète ¡pas, qu^il ne mentionne guère
rimmortaiité ide l’âme.
Quels furent ses rapports avec le protestantisme ? H vit kl France troublée par
les guerres de religion et il conçut de
l'aversion envers k réforme, tout en disant que, vu qu’ele exista;it, elle devait
avoir une place alu soleil. S’il n’a pas donné
dans k réforme ce n’est ipas par principe,
mais pair amour de k tranquillité.
Nous pouvons nous ep tenir à sa parole : « Quelque lapiparence qu'il y ait en
k nouvelleté, je ne change pas aisément,
de ipeur que j’ai de perdre au change ; et
puisq[ue je ne suis pas capable de choisir,
je prends le choix d’autrui, et me tiens
en 1 assiette où Djieiu m’a mk... ».
Il suffirait de cette remarque i)our nous
faire comprenidre qu’il n’était pas homme
dactioin^ qu’il n’avait pas l’âme héroïque,
et qu’en lui k paix et la tranquillité primaient tout le reste.
n professera donc de vouloir mourir catholique comme il était né ; mais au fond,
et maigre les mérites que nous avons relevés, il n’etait pas chrétien. « Surtout il
n était pas chrétien, et k décence de son
adhésion à k religion établie dissimule
mal eini lui k négation de l’essence même
idu ehristiahisme... » (Lanson).
Montaigne n’est donc pas tout ce que
nous voudrions, et à un point de vue strictement chrétien, il nous paraît parfois
choquant ; mais toutes rœerves faites, il
a de réek mérites qui le font rester
debout, lorsque tant d’autres auteurs,
plus prisés que lui en leur siècle, sont oubliés (du grand public. Nous pouvons accepter k définition de La Bruyère, « uii
auteur qui pense beaucoup», et celle de
Emerson : « Montaigne est le plus franc et
le plus honnête de tous les écrivains».
C’est à cause de cette franchise qu'on
lui pardonne volontiers même ses égairements. L. M.
FETES DE CHANT
La Fête de Chant au Val Pélis,
La Fête de Chant ■pour les Sociétés Chorales du Val Pélis Oiusra lieu dans le Temple
de Saint-Jean, le dimanche 14 mai, à 3
heures de l’après-midi.
Les Sociétés Chorales sont priées de
se trouver au Temple de Saint-Jean dès
2 h. 30, pour un essai prüiminaire.
Le public et la jeunesse de nos Paroisses sont cordialement invités à prendre
part à cette Fête de Chant.
Ecoles dimanche du Val Pélis.
Jeudi dernier eut Heu k Fête de Chant
des écoles du dimanche du VaJ Pélis. Rus
de 500 enfants se réunirent dans le temple
de La Tour ; c’était un beau coup d’œil que
de voir tout ce monde dies petits, et que
do belles espérances il suscite dans le cœur
' des grands ! Deux allocutions de MM. les
pasteurs Nisbet et Jaihier, quelques mots
de rennerciemeut du Président de k Commission du Chant adressés à tous ceux qui
se sont occupés du chiant dans nos écoles
du dimanche, des chants d’ensemble et des
cantiques exécutés par les écoles .séparément : voilà le programme qiui ne varie
pas d’année du année, mai® qui est toujours intéressaftït et goûté par le public
qui pourrait être, nous semble-t-il, plus
nombreux.
M. le pasteur Btommaert put assister
à une partie de k fête. Il eut k bonté
d’aidresser un message de salutations et
d'atffectueuses exhortations aux enfants.
Gelux-ci reçurent une brioche offerte par
l’EgHse de La Tour.
L’après-midi fut consacré aux jeux, naturellement, et à une visite au Musée.
Ce fut de toute manière une belle journée.
* « *
Ecoles du dimanche du Val Pérouse.
*» «
ii
ii
Trois écoles seulement ont pris part
cette année à k ,« Fête de Chant » de
Saint-Germain.; celles de Saint-Germain,
de Pratustin et de PigUerol-Saint-Second.
La journée — jeudi, 4 courant — était
radieuse ; alUissS notre beau ci|el a-t-il encore contribué à l’entrain des ¡petits et des
grands.
Les cantiques d’ensemble, dirigés par
les instituteuirs MM. Henri Jahier et Héli
Peyronel, entrecoupés d’allocutions appropriées (de MM. les pasteurs H. Tron,
Guido Rivoir et L. Marauda — qui présidait au nom: de k Commission du Chant
Sacré) témoignèrent une fois de plus de
la puissance d'édification de nos hymnes ;
et, une fois encore, firent apprécier à nos
écoles, ainsi qu’au public, assez nombreux,
la bonté de cette institution de notre
Eglise. Les enfants ide chaque paroisse exécutèrent, comme d’habitude, deux cantiques choisis dans nos recueÜB : Saint-Gerraalin, N. 76 italien et 143 français ; Prarustin, N. 303 italien et 274 français ; Pignerol-Saint-Second, N, 120 et 250 itaUens.
Vous devinez k gaîté de tout ce petit
noonde à la sortie et au pique-nique, dans
les prfe du « Rusülard » ; vous devinez également raccueii fraternel (devenu, celui-là
ausisi, uinie « instîtutioni ») réservé, à 4 hv,
alux Monitrices et Moniteurs par leurs collègues de Saint-Germain ; à ceux-ci, à
M. et M.me Tron, à M. Jahier, instituteur,
toujours notre affectueuse reconnatesance !
Chorales du Val Péroase
(dimanche 7 mai).
C’était la première fois que nous nous
réunissions pour la Fête des Chorales à
Prarustin ; et, malgré le ciel maussade, k
journée a été ¡délicieuse à tous égards :
chanteurs au complet, temple boUdé d’auditeurs, cantiques et chœurs variés, réception princière à k cure, éclianges fraternels de cordialité..., voilà le bilan de la
journée.
Quant ,au programme, on a chanté, beaucoup chanté, assez bien dianté ; nous
n’avons pas été les seuls à constater qu’un,
réel progrès s’accentue, d’atmée en année,
pour ce qui concerne le chant de nos hymnes d’église : que ce soit là k meilleure
récompense pour vous tous qui prenez
part active et fidèle à nos Chorales, pour
vous qui les dirigez avec amour ; et pour
notre président, M. le prof. Adolphe Tron.
Sous la direction: énergique de sa ba^
guette, les Chorales réunies de Prarustin,
Saint-Germain, Pomaret, Pignerol-SaintSecOnd — plus ide 150 voix en tout —
enlèvent puissamment les cinq cantiques
français et les deux italiens indiqués par
ki Commission ; Pomaret chante à part un
Hymne de irietoire (Schlatterer) ; SaintGermain, Confiance et le N. 269 de T« Innark) » ; Prarustin, le N. 72 de 1’« Innario» et le N. 56 du «Psaumes et Cantiques » ; Pignerol-Saint-Second, un Chant
de gloire, de Ecklin, et le Psaume 121, de
V. Sommani. Peinidant que les chanteurs se
reposent, M. Marauda adresse quelqiues
paroles à l’assistance et présente M le
pasteur R. Blommaert, membre du « Comité Wallon » ide Hollande, qui nous parle
avec beaucoup de chaleur et d’affection,
trouvant le chemin des cœurs, nous idéalisant ¡peut-être trop..., nous faisant en
tous cas beaucoup de bien. — Encore quelques mots du prof. Tron et k bénédiction
prononcée par M. le pasteur Gui^ Comba ;
puis les Chorales se rendent au ¡pr^ytère où, par un miracle du Pasteur'et de
sa Dame et d'un groupe de jeunes filles
(oh:! le ravissant groupe, toutes en coiffe
vaudoise, ce® « soprani » et « contralti » de
Prarustin !), tout le monde trouve pkce
autour d’un thé richement garni et aimablemient servi. Et là, on chante encore,
jusqu'au moment de la séparation.
Dispersés maintenant — pour un temps
" chacun de son côté, nous nous unissons
pour dire encore « merci », cordialement,
à M.me et à M. le pasteur Guido Rivoir,
ainsi qu’à leurs collaboratrices et à toute
l’Eglise de Prarustin.
A. C. G.
LE « CONÏEGNO » DE L’ASCENSIOD.
Le Convegno ¡de l’Ascenision, que les
Unions Chrétiennes organisent depuis de
longues années, ,aura lieu le 25 mai courant, au Coiidet de Eahbi, à une demiheure de La Tour, sur la crête boisée qui
sépare le Val Pélis du vallon de la Luserne.
Le programme est le suivant : Culte à
10 heures, présidé par le pasteur M, Jules
Tron, président du Groupe, avec, la collaboratioln de quelques orateurs (Recueil italien, hymnes N. 3, 180, 186, 191). - Convegno Unioniste à 14 heures : on y exposera les sujets qui seront d.iseutés au Congrès National ¡des U. C. de J. G.
Les Unions sont invitées à chanter des
chants popukires de montagne, spécialement prêpairés.
Toutes les Unions, tous les jeunes sont
invités à prendre part à cette belle réunion de jeunesse.
Pour le dîner en plein air un banc de
comestibles (ipa,in, fromage, etc.) et de
boissons non alcooHquies (thé, café, etc.),
sera sur place à la disposition des
intervenus.
CHRONIQUE VAUDOISE
Visite aux Vallées de M. le pasteur
R. Blommaert, membre du « Comité Wallon ».
Il n’est pas nécessaire de rappeler aux
lecteurs de YEcho ce qu’est pour notre
Eglise le « Comité Wallon » : qu’il suffise
de dire qu’ils Taippellent, eux, le « Comité
Vaudois». Et beaucoup de lecteurs de
l’Echo gardent le meilleur souvenir des
vibites faites jadis à nos Vallées par quelques membres de ce Comité.
L’un d’eux — M. le pasteur R. Blommaert, ide Middelburg — vient de passer
une semaine parmi nous ; huit jours, trop
rapides et, surtout, trop ,« mouillés » !
N’importe : malgré la pluie, notre hôte
n’a pas chômé et a courageusement visité
la plus gimide partie de nos Vallées, se
révélant, entre autres, bon alpiniste, par
exemple, de Prali à Rodoret à travers Galmount, et ailleurs encore; orateur symp .thique au culte de La Tour, à nos Fêtes. de Chant, à la Jeunesse ; s’intéressant
à plusieurs de nos différentes écoles qu’il
a pu visiter ; collègue et frère avec les
compaignoins d’œuvre qui ont eu le privilège de faire sa connaissance personnelle.
M. Blommaert nous disait qu’il s’est fait
du bien chez nous : nous pouvons Tassürer
que sa visite et sa compagnie nous en
ont fait idavantage et restent pour nous
en bénédiction. L’Eglise Valudoise l’en remercie, ©n le suivant avec les meilleurs
vœux dans son ministère et à son foyer.
«1 Ül ^
ANQROGNE. Lundi, 8 courant, a été
ensevelie dans le cimetière de Saint-Laurent l’enfant Berlin Emma de Jean. Notre
sympathie à la famiUe éprouvée.
— Le nouveau système de contributions
journalières a déjà été adopté par plus
de 50 ¡personnes. Nous serons recopnaâssant à tous ceux qui vouidront faire parvenir, le plus tôt possible, au Pasteur, leur
carte d’adhésion. Robert Nesbet.
CATANE. Le san^i 29 avril, devant
un nombreux liublic qui remplissaiit notre
tempile, eut Heu le mariage civil et religieux de M.lle Eisa Revd, fille du pasteur
Eugène Revel, avec M. DomeWco Abate.
Ce fut le ¡pasteur Revel lui-même qui
présida la simple, mais touchante cérémonie, et qui, après la bénédiction nuptiale,
aidressa aux jeunes époux une allocution
sur ces (paroles de TEivangile : « Jésus fut
aussi convié aux noces ».
Avant de se séparer, l'assemblée chanta
le cantique : E’ la casa mi Paradiso, quando
o’è û Signor...
Nous savons que la cérémonie, par sa
simplicité tout à fait évangéUque, a produit une très bonne impression sur plusieurs personnes qui ne connaissaient pas
encore notre Eglise.
Plus tard, un thé familier réunissait
un grand nombre d’amis, qui tinrent à entourer dei leur affection les nouveaux
époux et leurs fam.illles.
M. Bert, au nom de l’Eglise, adressa aiix
époux utoi petit discours de circonstance et
leur renouvela les souhaits les plus sincères pour une vie tueureuse et bénie.
COLONIA IRIS (Rép. Argentine). QueF
ques nouvelles extraites du rapport d’église
que le pasteur M. Silvio Long a eu l’obligeance die nous envoyer ¡et dont nous te
remercions.
Ce qui nous frappe dès le pa-emier coup
d’œîl c’est le grand nombre d'enfants ; te
problème dei la dénatalité, qui pjréoccupe
beaucoup de nations européennes, ne se
fait pas sentir parmi nos colons de l’Amérique du Sud. Les chiffres sont éloquents
(de par eux-mêmes : en effet, pendant Tannée, 282 enfants, distribués dans 8 écoles
du dimanche, ont été instruits diafis la vérité évangélftjue. S’ils ne perdront pas le
contact avec l’église dès qu'ils seront adul^
tes, on peut compter sur de nombreuses!
recrues.
Les classes de catéchisme ont eu 59 élè-;
ves ; cinq d’entre eux s’étant présentésj
pour les examens, sans une préparation
suffisiante, le Comsistoii-e tes a invités
compléter leur instruction religiéuse et|
à se soumettre à un .autre examen après]
quelque temips. Nous voulons souligner la]
remarque du Consistoire à cet égard ::
« Tout en tenant compte des différente!
capacités des élèves, on ¡demande de considérer les examens de fin d’année commel
quelque chose de très sérieux et non pj
comme une simple fornmHté». Voilà qui
est bien et qui' devi-ait servir de leçon
aussi chez nous, où beaucoup trop de pa-|
rents se sentiraiént offensés si on renvoyait leurs enfants, parce qu’ils ne son1
pas suffisamment préparés.
La jeunesse se réunit .régulièrement
les sôainces sont consacrées à Tétude bibli-l
que et à des exercices de chant ; de' tempi
à autre on a des soirées récréaftives. Oi
a vu 130-150 personnes réunies clxaqi
quinze jours.
Par contre tes cultes du dimanche n<
sont pas toujours bien fréqueUtés : c’oi
là-bas, comme partout, les mêmes préteX|
tes et les mêmes excuses...
La situation financière a subi te Qontr<
coup ides circonstances générales et locab
maiis ce n’est ¡pas ce qui fait carguer 1(
voiles, et le rapport conclut : « Nous son
mes optimistes ». Le chrétien ne peut qi
l’être.
Cher collègue d’iris, en avant avec fc
et ¡courage, et ¡donnez-nous souvent d«
nouvelles de la Pampa.
LA TOUR. Nous avons eu le privilèi
d’avoir la visite du pasteur M. R. Bloi
maert, délégué du Comité Wallon, qui
consacré à La Tour Tapr^-mlidi de jeu<
dernier ; quelques heures donc, mais tri
remplies. Eh ¡plus des établissements
la Table ; Conmtto, College, Maison Val
dois©, nous avons pu lui faite voir
temple des Copiers, tout récemment r<
tauré, et pour tes réparations duquel
Comité Wallon nous avait envoyé un si
Side ; M. Blommaert a visité une école si
sidiée, où il ¡a ,pu s© rendre compte de Tel
seignement du français et de k Bible
est donné .dans nos établissements scol
res ; il a vu aussi notre Asile Froëbelà
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où les petits éiêveis tínt donné un saggio
cjuelqjue peu improvisé mais quand même
intéressant et réussi.
Le soir, c’était la jeunesse — qui remplissait l’Aula Magna — qui voulait saluer
notre hôte et qui écoute avec intérêt les
nouvelles des Unions Chrétiennes de Hollande et les exhortations à vivre une vie
chrétienne. Après quoi les jeunes fiHes de
rUnion nous donnèrent un beau programme de chants et récitations qui rendirent
la soirée fort .agréable à tout le monde.
Dimanche miatin, c'était lai paroisse qui
avait été invitée à écouter le message de
notre visiteur, qui voulut bien accepter
notre invitation à présider le culte. A la
fin du servioe, M. Mommaert dit combien
il avait été satisfait de tout ce qu’il avait
vu et entendu au cours de son court séjour dans nos Vallées et le bon souvenir
qu’il en emportait et qu’il gardera. De
notre côté nous voulons lui redire que nous
ne l’oublierons pas, ni ses chaude paroles
de sympathie et ses eixhortatians à la fi*
délité à Dieu.
MASSEL. Samedi dernier a été célébré
le mariage de Esther Gaydou de Jean, du
Chabers, avec Charles Tran, des Guigou
de Pral.
Pour la circonstance les jeunes filles
avaient orné le temple ide fleurs et de
verdure.
Nos bons vœux suivent ce jeune couple.
PERRIER-MANEILLE. Le 2 avril, le
pasteur a uni en mariage Breuza Auguste,
de Prali, avec Poët Mhertine, dé la Roche.
Que Dieu dirifee ce nouveau foyer.
^ Jeudi, 4 mai, nous avons eu l’enterrement de Ferrerò Edmond, du Poumtarat. Il n’avaat 'pas encore cinq ans, et Dieu
qui l’avait donné l’a repris. Sur la mène,
qui a vu partir dans dieux ans son mari
et quatre enfants, nous invoquons les consolaltions divines. t
— Dimanche, 30 avril, les deux cultes,
de Maneille et id!u Perrier, ont été présidés par le pasteur de Pramol, E. Eostan.
" Ceux qui ont eu le plaisir de l’entendre,
le nemercient sincèrement pour son chaleureux message.
— Jeudi, 4 mai, les écoles du dimanche
de l’Eglise des Clos et de Perrier-'ManeiUe
se sont réunies pour un agréable ap.rèsmidi passé en chants, jeux, cris, etc...
SAINT-JEAN. Dimanche, 7 courant, une
trentaine de « Mères » de l’Union de SiaintJean, accompagnées de leur Présidente et
de leur chère anciemne présidente M.me
Emile Tron, ont fait leur promenade annuelle. Six autos bien complets, partaient
des Blonats et, remontent le Val SaintMartin, si sauvage mais si pittoresque, les
conduisaient à Pral. Là, le pasteur M. Jean
Tron est venu les saluer, et les maîtresses,
M.lleis Dalmas, Rivoir et Malanot, les ont
reçues avec la plus chaude cordialité, et
les ont conduites se reposer dans une salle
bien chauffée. Toutes ensemble^, elles ont
ensuite .assisté au culte, dans ce temple
de Pral, si riche en souvenirs glorieiux.
La Pasteur lejur .a adressé un message spécial de bienvenue dans la paroisse, qui les
a profondément touchées, et dont eUes le
remerciemt.
Une petite pluie fine a raccourci les promenades de l’après-midi, vers les hameaux
plus étoignés, mais n’a ;pas troublé la sérénité et la joie de nos « Mamans ».
A 3 heures, une quarantaine de « Mères » de Pral, et les maitresseis, les attendaient avec un excellent thé bien garni.
Tout de suite la plus affectueuse cordialité a régné entre elles. Toutes « IMamaUs »,
toutes Vaudoiises, elles formaient une seule
famiUe. Quelques allocutions, le chant de
deux cantiques, et l’heure du départ est
arrivée, trop tôt pour chacun.
Chères « Mamans » de Pral, les « Mamans » de Saint-Jean se rappelleront toujours, avec émotion et reconnaissance, de
votre accueil si affectueux, et vous envoient encore, à toutes, avec leurs meiL
leures salutations, leurs sincères nemerciements. Aostita Turen-Jalla,
— Samedi 6 courant, aprèsi-midi, a été
célébré, dans notre temple tout orné dé
fleurs, le mariage de M.lle Elda Prochet,
maîtresse aux Gonins, avec M. Aida Gay,
de La Tour.
Aux heureux époux, nos meilleurs vœux
de joie et de bonheur.
— Lundi matin, 8 courant, est décédé
aux StaUé, après une courte maladie, Jean
pierre Staüé, âgé de 86 ans.
Que Dieu console les affligé.
♦t* *î* *t**î**!**t* *î* *1* *1* *1* *1* *I**!**I**t**t*
FEDERATION DES VAUDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscriptions
pour nos Institutions Ho^italières, 1932-33
1« Liste :
UNION VAUDO'ISE DE PHILADELPHIE.
M. Etienne Bertin,'président.
M.me Siusette Olaudel, vice-prês.-trêsoTière.
iM.rae Irène Geymet, $ 2 - M. me G. Scavtairda, 1 - Paul Bournez, 1 - M. et M.me
Aimé Bein, 2 - M- et M.me E. Huth, 2 M. et M.me Et. Beirtin, 3 - Mme Cécile
Davit, 3 - Caroline Janavel, 5 - M. et M.me
B. Marauda, 5 - M.me S. A. Claudel, 5 M.me G. A. GaseUa, 3 - M.me J, A. Robert,
2 - M. et M.me E. Forneron, 2 - M. et M.me
A. Baud, 2,25 - M. et M.me J. Faure, 1,25.
- Profit brochures vaudoises vendues, 0,80.
- Total $ 40,30.
C’est M.me Susette Claudel née Allio,
la dévouée trésorière dtu Groupe, qui nous
a fait parvenir cette somme. E31e! l’a accompagnée des remarques suivantes :
« ...C’œt encore pour le 11“ Lit VanMois
des Etats-Ums, a.u Refuge. Veuillez m’excuser si je ne vous ai pas écrit aussitôt
après notre célébration du « 17 ». J'aî
voulu laisser passer plusieurs semaines
dans l’espoir que quelques autresi de nos
anciens souscripteurs donneraient signe
de vie. En vain. Leur silence est certainement dû à leur situation économiquei
Je ine vous dis rien de nouveau en vous
communiquant que la iplupart de nos mem?hres ont très peu de travail et qu’ill en
est aussi qui n’en ont pas diu tout.
« Avec l’aide de Dieu nous ferons mieux
l’année prochaine.
« Notre soireé s’est passée très loin de
Philadelphie, cette .année — à Haddonfield, N. J., chez M. et (M.me Edward HuthJanavel. Nous étions 20 grandes personnes et 4 enfants. La partile religieuse a
dû forcément se contenir dans la prière,
dans la lecture de la Parole Sainte (2® chapitre de l’épître aux Philippiens) et dans
le chant de plusieurs cantiques. A mon
avis, c’est le caractère religieux que nous
devrions accentuer dans notre fête vaudoise par exceUetnce, car si notre nom est
honoré, c’est grâce à la piété de' nos ancêtres et aux luttes qu’ils ont soutenues
pour la libre diffusion de l'Evangile...
« Mes souhaits les meüleurs pour vous,
pour vos collaborateurs et la belle œuvre
que vous accomplissez au sein de notre
Colonie de New-York, M. Griglio. Je suis
avec vous tous de cœur ».
Nos bons amis de Philadelphie peuvent
être .assurés que nous apprécions hautement et leurs dons, répondant à des besoins plus urgents que jamais, et l’esprit
de solidarité vaudoise dont ils sont l'expressîon. P. G.
CHIAVE BIBLICA
(Compilata sulla versione riveduta).
Nous avons pu, cies derniers jours,
examiner un peu mieux cet ouvrage, et
nous voulons le rappeler aux lecteurs en
leur donnant quelques informations sup^
plémentaires.
Il faut reconnaître que c’est un travail
soigné qui satisfera tous ceux qui ne de*mandent pas l’impossible ; pour ce qui regarde la matière, les groupements de mots
nous paraissent heureux et clairs.
L’iroprilmerie a fait de son mieux ; les
titres sont très apparents et le texte, quoique à ¡petites lettres, est facilement lisible.
Le volume, de 800 ipiages environ, n'est
pas cher non plus : j;usqu’au 30 j.uin, il
ne ccfûte que L. 32 (L. 40 rdié) pour ITtalie ; L. 40 (L. 50 reHé) pour l’étranger.
Payement anticipé.
Après le 30 juin, le prix sera de L. 40
(1/L50 relié).
Nous nous permettons de recommander
d’une manière spéciale le volume réhé’;
il sfa^it en effet d’une reliure très commode et vous pouvez ouvrir le livre n’im
■Æ*
^rte où, commencement, rnilieu ou fin,
sans qu’il se referme, jnconvénienit que
nous a'vons souvent constaté dans des reiHines ordinairesL
Fails el Nouvelles.
Etats-Ubstis. Suivant l’usage moderne
d’élaborer, à côté ides (dix coramanden»nts divins, d’autres lois de santé, de
politesi, de circulation, de mariage, etc.,
rUnîon ides Eglises américaines à institué, dernièrement, dix commandements
ÎRQur la politique, l’économie nationale' et
les relations entre les peuples. C’çst du
chrîstianiisme social popiulaire. Le premier de ces dix commandements est le
suivant : « Je suis ton Père, ton Dieu,
mais tu dois savoir que je suis le Dieu
de tiotuite la terre. Je n’ai pas d’enfants
favoris ou préférés. Les nègres, les hindous, les chinois, les japonais, les russes,
les mexicains, tous sont également mes
enfants que j’aime».
(Semaine Bdigieuse).
« H: «
Axgles'ibrre. Une statue équestre de
John Wesley — dn sait q|ue l’illustre évangéliste chevaucha d’un bout à l’autre de
l’Angleterre pendant cinquante ans •— a
été inaugurée, le 9 février, à Bristol, en
face de la plus ancienne église, méthodiste
du monde entier, et à l’endroit même où
il a prêché son premier sermon en plein
air, le 2 avril 1739. Ce fut à cette occasion
que l’évêque ¡de Bristol fit comparaître le
délinquant et le somma de retourner dans
SB| paroisse, ce qqi lui valut cette fière
réponse : « Le monde est ma paroisse ».
(Jemmal Religieux de la Suisse Romande).
* * *
■Anecdote ■— A propos de la collecte.
Bàfvardlant demièreraent avec un Anglais
du coût de la vie dans son île, nous remarquions le manque, de monnaie de petite valeur, et regrettions en particulier
lâ* rareté de la pièce de 3 pence que l'on
pourrait donner comme petit pourboire,
alors que celle ¡de 6 pence est considérée
comime la ppiluS [petite utilisable pour ce
but ; et l’Anglais de nous répondre : « Oh !
la pièce de 3 pence ne sert que pour la
collecte d’église... ».
Stribtement latuthentique.
(Le Christianisme au XX“ siècle).
* * *
Ecosse. Le représentent id,u Roi d’Angleterre (Lord High Commissionner) au
Synode de l’Eglise d’Ecosse qui a lie|a ce
mois, M. John Buchan, est fils d’un des
pasteurs qui se séparèrent de l’Eglise Etablie au moment de l’historique schisme
d.e 1843.
Le British Weekly commente le fait et
remarque qu’il s’agit d’im événement très
significatif. Nous ne pouvons qu’y souscrire en pensant que M. et M.m© Buchan
seront pendant quelques jours les hôtes
du vieux palais royal de Holyrood au pied
d’Arthur Seat !
COIN DES ENFANTS
L’araignée.
Il y a l’araignée^chassew' qui étend sa
toiles, comme le chasseur son filet, et attend patiemment sa Piroie (un insecte, le
plus souvent 'une mouche) pour l’entortiUer dans ses fils et la sucer ensuite à
son aise.
Il y a Varaignée'-maçon qui creuse un
trou, pias plus gros qu’un dé, dont elle a
bien soin de tapisser les parois idè fllP minuscules et soyeux. Le trou ou la chambrette, si vous préférez, a généralement
une porte et, paraît-il, même un verrou
que l’araignée, fort prudente, tirerait pour
empjêcher la visite des insectes voleurs !
Il y a Viuraignée-piêchewr qui vi|t le long
des ruisseaux. Elle se fabrique une espèce
d’imperméable ou de cloche dé plongeur,
descend lau fond de l'eau, et, quand eUe
est fatiguée de ce séjour... humide, remonte à la surface et jouit d’un nouveau
spectacle...
Or voici ce que j’observai un jour. Dans
le jardin où je me promenads il y avait
un bassin d’eau ; pas loin de là, qne grosse
araignée qui monta sur la pointei du bâ
ton que je luj tendis. Je dressai le bâton,
Ijor Tautre extrémité, au milieu du biassim de sorte que l’araignée vint à se trouver isolé© de la terre ferme. —«4ûons
■voir coromeut elle va se tirer d'aflSaire»,
— pensai-je, un peu cruel, n'est-ce pas ?
L’araignée descendit le long du bâton
jiuisqu’à,l’eau> (ce n'était pas une anaignéepêcbeùï')., remonta, redescendit, tourna
tout laubouir du bâton et en eisaanina soignelusemient la surface : rien à faire, pas
moyen de... s’évader de l’étrange prison.
Efile reanointe encore jusqu’à l’extrémité du
bâton et s’y arrêta.
Après un bon moment de repos, la voilà
affairée à fabriquer, avec la mystéri^jse
machine qu’elle porte toujours en el)|e-même, im long fil, suffisant à atteindre le
bord du; bassin. Elle en fixe un bout à l’extrémité du bâton. La brise balance le fil,
le pousse jusqu’au bord du bassin. L’araignée se glisse le loing de ce fil, eUe est
sauve !
* >ü *
Chers enfants, après avoir admiré l’œuvre de Dieu, si grande même dans une
araignée, apprenons la leçon d’ingéniosité
que cet insecte nous .donne. Il faut s’habituer de bonne heure à l'observiation, fl
faut savoir tirer parti de toutes les circonsteinces, dominer toutes les sdtiulaitions.
Dieu nous a donné beaucoup de ressources. Maïs rarement nous savons en profiter.
Axa R
IN MEMORIAM
M. Théophile D. Malan, à la mémoire
du pasteur Jean Jacques Rodolphe Tron,
L. 200 pour la Caisse Eméritation et
L. 200 pour la 'paroisse de La Tour.
Nous arrivons très vite à nom faire wn
droit des concessims de 'fc bo0é, et à
croire qii’on nom enlève ce quion nom
refuse. C’est dam cet esprit que nom exploitons la Providence.
— Souvent une erreur a d'anutant plus
de conséqtmnce et de danger qu’elle est
plus voisine de la vérité. Vuset.
Le temps vie^rt oit ü ne nom ressCem
que ce que nous aurons donné.
A. De Gaspaeen.
Amministrazione delle Poste e Teleorati.
II pubblico è pregato di portare all’Ufficio Postale, nel corrente mese di Maggio,
i propri libretti di risparmio, per la revisione degli interessi.
ERNESTO REVEL
è mancato ai vivi in S. Francisco (California), U 17 Aprile 1933.
Ne danno il triste annunzio : .i fratelli
Ottaìvio e Ugo, e la sorella Luka con U marito ing. OuvETTi e nipoti.
« Beati i puri di cuore, perocebà
vedranno Iddio». S, Matteo V, 8.
M.me Henri Sibille, les enfants Hélène et Emmanuel, vom font saimr
qu’ü a pÎM à Dieu de rappeler à Lui, à
l’âge de 74 am, leur bien-aimé époux et
père
HENRI 51PILLE
Officier de l’Armée du Salut.
Torre Peilice, 9 mai 1933.
Le service funèbre amra lieu Jeudi 11
courant, à 4 heures de l’après-midi - à la
maison du Défunt - Corso Emme, 26.
Sociitl Biblique Britannique et [tranqUre.
Mars et Avril.
Nous avons reçu, ces deux derniers mois,
127 dons, des collectes et des offrandes
pour iuri total; de L. 60.366,40. Depuis janvier jusqu’à aujourd’hui, nous avons reçu
L. 70.777,45, en comptant aussi un titre
-•1^
4
« CScmsoliidlato » 5 % de. ciaq|uante-mile
lires.
"fa
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Le 3 mai, le Comité Central s'eet réuni
à LdndreB pour swo. assemblée annuelle,
publique. Nous ne connaissons pas encore
les'‘ cbiffires officiels, du bilan, mais noua
.:.savK)ins que le déficit monte à tout pirès
■d\m''milion’et demi de lires. C’est pour
cela que le Comité comjpte toujours plus
^ sur la fidélité des vieux amis de l’Œiivre
et qu il espere que dans tous lies pays où
la Société travaille surgiront de nouveaux
smis. La Société Biblique voudrait pouvoir surmonter les difficultés du moment
sans devoir trop rqdjuîre ni le champ de
travail, ni le. lutobre des colporteurs, et
eOle ne voudrait ¡pas non plus aJuigmienter
les prix des livres destinés au grand publite.
e. p.
iDstitntions Hospitalières Vaudoises.
Dons reçus pendant le mois d’Avril 1933.
REFUGE.
M.mes et MM.; EUse Lantaret, en souvenir
de sa olière mère, L, 20 - David Gaydou, La
Tour,, 10 - Thérèse Genicoud, Saint-Germain,
20 - Robert Revei, Saint-Jean, 500 - Eglises
de Milan, collecte du Vendredi Saint, 60 - Mères dfe famille, Bobl, 25 - M.me Baldocchi-Talamazzl, Naples, 15 - Marguerite Forneron,
Prarustin, 5 -i Marguerite Brosia, Id., 3 - Méry
Godin, Id, 2 - Mairie Decker, Saint-Jean,
10.
HOPITAUX.
M.mes et MM.; Prof. Henri Rivoire, Brescia,
£eurs en souvenir de Mone Joséphine Rivoirerunello, L. îOO - David Gaydou, La Tout, 10 Rachel AmbaneUi-Benech, en souvenir de M me
C&Ue Fraehe, 10 - Rotert Reve], Saint-Jean,
500 - Eglises de Milan, coUeeto du Vendtedi
Saint, 60 - Geymonat Paul, VUlar, 10.
ORPHELINAT.
M.mes et MM\* G P To tw.,«
jwjw.. i^a lour,. en recon
naissance, un titre de «Consolidato» de 300
lires changé en L. 252,75 - Prof. Henri Rivoire, fleura en souvenir de Joséphine
avoire-EruneUo, 100 - Negrin Marguerite. La
Tour, 10 - D. Gaydou, Id., 50 - N. N, Id, fleura
en souvenir de M.me G. Arias, 10 - Smura
-Atias, Id, fleure en souvenir de leur mère. 50
- M^e Aime-Oougn, Id, fleura en souvenir
G. Arias, 15 M.me Dreher, Mainate,
JUüO lires en «Consolidato» 5 0/0, = 1706 Revel, Saint-Jean. 500 - Eglises de
Milan, collecte du Vendredi Saint, 60 - M. et
M.me Attillo Arias, pasteur, Païenne^ en æuvenlr de leur mère, 100 - Eglise de Paierme,
dlma,nche de la Mère, 100.
Abonnements payés et Dons.
(Le «don» est entre parenthèses).
1933 ; Rossi G. B, VaUebona per Ventimiglia
- Prof. Guido Revel, Pinerolo - Blajic-Berünat,
Genève (6) - G. Mumenthaler-Richaixi, Catania
(2) - Gustavo Comba, Tunisi - Jean Pons, Rodoretto - Papin-Benech, Paris (10) - Punizi G.
B, Milano, et 1932 - Peyronel Maria vedova
Rcetan, Trossleri, Penero - Vinay Léonard,
Riclaretto (2) - Peytrojnel Elisa, Id. - Viglielmo
Jules, Id. (1) - MicheÜn Frédéric, Id. (2) Peyret Emile, Bovile - Giampiccoli Adolfo, Milano (5) - leuls Jourdan, Colonia Vaidense Eliseo Bonjour, La Paz - Carmine Etienne, Temuco - Eostain Madeleine, Gréoux-les-Bains,
Basses-.Alpes, et 1934 - Tron J. Pierre de PhiUppe, Rodoretto - Rodet A, Pinerolo (2) Grand Marie Odin, Villar Péllice (¡2) - dot
Barthélemy, Riclaretto, et 1932. (A suivre).
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amare .con dose piccolissima di ferro, è da quasi mezzo secolo il
preferito, per la sua pronta e realb efficacia, In tutte le forme di
esaurimento, da qualunque causa prodotti. Inappetenza, cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, eco.
Ottimo per le persone anziane, ohe se non ringiovanisce, procura
loro un senso di benessere ohe rende meno pesante gli inconvenienti tutti, dell’età matura.
Trovasi io tutto le farmacie a 1.13. al flacone (prezzo ribassato).
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fiducia fondata nel 1890
2, Viale Mazzini - TORRE PELLICE - Viale Mazzini, 2
Tappezzeria in stoffa e cuoio - Materassi - Pagliaricci a rete ed imbotferro delle migliori Case Nazionali.
“^r**®*" "*°Ì*** ’ ” Tappeti - Tendaggi - Tele cerate - Lino
leum - Cocco - Lana - Crine - Capok.
NUOVI RIBASSI - CONSEGNA A DOMICILIO
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