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PARAISSANT CHAQl|fe VENDREDI
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Vallées Vaudoises
Par an >*'
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Italie (en dehors des Vallées) et Colonies.
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N® 29 - Torre Pellice.
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Le''NtIméro^ SO ceotimes vc
Que tontes les choses vraies, honnêtes, ¡nstes, pores, aimables.»^ dl^es de louante, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
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«QieinaiæitiiiiiiiNei...»
(Apoc. XXII, 11).
(Résumé du sermon d’ouverture du Synode).
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Qui sont-ils ees « saints » ? Et en quoi
consiste leur sanctification ?
^ Ce ne sont pas Iles parfaits ; les parfaits
ne sont point de ce monde. Mais de même
qu’à l’origine o,n nommait « saint » tout ce
qui était consacré à l’Eternel, ainsi, dans
le langage du Nouveau Testament, les
saints sont tous les chrétiens qui se consacrent à Dieu et dont l’idéal de la vie est,
>'par conséquent, de se rapprocher chaque
jour davantage de Celui qui les appelle ;
entourés d’un monde plongé dans la corruption, d’autant plus se sentent-ils poussés
vers le Tout-Puissant qui, Seul, peut leur
donner la force nécessaire pour s’éloigner
toujours davantage du mal et pour se tourner toujours plus complètement vers le
Bien. Et dans cette purification graduelle,
dans ce contact progressif de leur âme
avec le Saint des saints, ils trouvent la
vie éternelle, ils deviennent de nouvelles
créatures possédant un idéal suprême, supérieur à tout autre idéal parce qu’il les
résume tous,, un but qui inspire toute leur
„ activité,, qui coordonne toutes leurs énerénergies, qui pénètre leur être tout entier : « devenir parfaits comme leur Père
Céleste est parfait ». — Connaissez-vous le
bonheur infini découlant de cette passion
sainte qui transfigure les événements et
donne sa raison d’être à notre existence
éphémère ? Par elle, tandis que nos énergies spirituelles, éveillées, s’orientent vers
Dieu,, elles a,ttirent d’autre part, par leur
rayonnement irr&istible, les âmes de
bonne volonté qui se groupent alors, s’harmonisent et, montant à Dieu, lui permettent d’exercer sa toute-puissance... Ah ! je
comprends que, surtout aux époques troublées de l’histoire, il s’opère, ce triage né
cessaire dont parle l’Evangile, entre 1’« injuste » qui, se complaisant dans le mal de
vient encore plus injuste et le « saint » qui,
aspirant à Dieu, se sanctifie encore.
Chrétiens, appelés par Dieu à être saints,
de quelle manière avancerons-nous sur notre chemifi, sur le chemin de la sainteté ?
Avez-vous jamais sérieusement songé à
ce que cela veut dire « aimer Dieu et son
■ prochain » ? Examinez cet amour chrétien
©h rapport avec les caractères saillants de
notre époque ; vous y trouverez l’agent le
plus efficace pour votre sanctification dans
l’heure actuelle.
1. Le monde est plus que jamais arrogant et orgueilleux ; un égoïsme insolent,
^<ïui semble être sa bannière, place continuellement l’homme sur les autels... —
Quant à nous, nous regarderons au Maître
« doux et humble de cœur » , en nous souvenant qu aiitoer notre prochain, cela veut
diiie avant tout « considérer les autres par
humilité comme supérieurs à nous-mêmes ».
Vaudois, élevés à Técdle'de l’Evangile,
oublierions-nous que cette humilité — 00idUaire de l’amour fraternel — est la vertu
V particulière qui distingue le christianisme
^.authentique ? Permettrons-nous que, chez
^ nous aussi, on regarde plus à la forme qu’à
substance, que l’on exalte moins la va
leur morale et uniquement ce qui frappe
les yeux ? Le premier degré de la marclre
ascensionnelle _^qui aboutit à Dieu n’est-ce
pas l’humilité ? — Oui, nous suivrons dans
cette marche Ceui qui, s’étant abaissé luimême, nous a laiœé un exemple.'.., qui n’élevait point la voix... ; et, sans bruit, nous
continuerons, par amour pour les âmes, à
semer sur nos pas ce qui en constitue la
valeur réelle : les bienfaits, non la gloire ;
les faits, non les ambitions mondaines ; et
en progressant nous-mêmes nous entraînerons nos frères sur la voie du ciel, dont d
nous est dit que « l’Eternel l’enseigne aux
humbles ».
2. Eh j’ajofute : amour sincère.
Tandis que la fausseté sape les bases de
notre civilisation et que toutes nos relations sont empoisonnées par l’hypocrisie,
l’Evangile indique aux saints qui se sanctifient upe condition essentielle : la vérité !
la sincérité ! — Personne ne saurait en
douter. — Mais si nous ne pouvons concevoir un amour fraternel animé de l’esprit
du Père du mensonge, comment devonsnous qualifier une certaine diplomatie qui
menace parfois de s’infiltrer dans l’édifice
sacré de l’Eglise du Christ ?... Oh ! Protestants, souvenons-nous ; par cet esprit, l’église primitive est devenue l’apostasie romaine ; c’est en nous sanctifiant que nous
en triompherons. Sera-ce un amour... « diplomatique » qui nous sanctifiera ? — O
Dieu de vérité, garde-nous de défendre ta
cause en reniant ton esprit !
3. Insolent et menteur, l’homme évolue
encore aujourd’hui dans un esprit d’indépendance de mauvais aloi contre tout ce
que la conscience nomme «devoir». — Or,
pour le chrétien, le devoir, toujours délicat et difficile, devient parfois écrasant...
Enduits de goudron, les premiers chrétiens,
plutôt que de renier leur Maître, se laissaient transformer en torches allumées
dans les jardins de Néron; torturés, emprisonnés, exilés ou brûlés pour demeurer
fidèles, nos pères ont résisté... Si notre sentier devait s’assombrir et si notre fidélité
— facile aujourd’hui — devait réclamer
demain une obéissance faite de sacrifice,
notre amour pour Dieu serait-il le plus
fort ? — Vaudois, je veux le croire : nous
serions dignes de nos pères ! Et s’il est vrai
que c’est en rougissant que nous cherchons
aujourd’hui les manifestations d’un amour
qui nous a poussés jusqu’ici à « renoncer »
...à quoi?! -'^-je sais qu’à l’avenir nous
puiserons toujours davantage notre force
auprès de Celui qui ne nous demande pas
le succès mais la fidélité. De nouveaux devoirs nous attendent en ces temps nouveaux, l’église aussi devra en réclamer de
nous : nous saurons les accomplir ! Et dans
l’obéissance filiale, dans l’amour pour Celui qui nous a aimés le premier, nous trouverons le secret d’une plus entière sanctification.
4. Vous me direz peut-être que nos prévisions sont bien sombres. Certes, ayons
garde d’exagérer. Ne pensez-vous pas, toutefois., que l’heure actuelle est assez sérieuse pour nous faire réfléchir et qu’en
face de l'avenir notre amour envers Dieu
doit être, avant tout et plus que jamais,
de la confiance ? — N’allez pas croire que
le cléricalisme relevant ia tête, que la
Sainte Bible brûlée, que d’autres monstruosités et d’autres anachronismes encore
pi^sibles dans notre belle patrie m’impressitenent outre mesure ; mais ne croyez
p^, d’autre part, que — insensés — nous
puissions demeurer indifférents en présence de tels «signes des temps». Sachons
pi^tôt les discerner, dans le but précis que
mon, texte nous indique : en laissant que
l’injuste continue sa route, continuons,
nous, à nous sanctifier par la confiance en
Celui qui est fidèle, qui nous dit dte ne
point craindre, «petit troupeau», qui est
avec nous pour tout faire concourir au
bien de ceux qui l’aiment ; et simplement,
comme ses enfants, disons-lui ; « Nous
voici, ô Père, prêts à marcher avec Toi là
où Tu nous conduiras ! ». — Avec Lui, que
craindrons-nous jamais ? Il agira ; et nous
« serons bénédiction ».
» » *
Nous sanctifier ainsi, n’est-ce pas hâter
l’avènement de son Règne sur la terre ?
C’est aussi, pour nous, le seul moyen de
marcher sûrement à travers les épreuves,
vers la félicité étemelle...
L. Marauda.
LE SVNODE.
(Suite).
QUATRIÈME SÉANCE
i (mercredi matin).
A propos de la commémoration des défunts et de l’admission des catholiques à
la Sainte-Cène — le sujet qui terminait
notre dernière chronique — nous avions,
int'olontairement, oublié de constater que
M. Del Pesco défend, à deux reprises, avec
force et conviction, son point de vue qu’il
eslime conforme non seulement à l’esprit
mais à la lettre même de l’Evangile.
Ill me DIBTRICT.V '
Le chef de disctrict, M. /. Bonnet, lit le
rapport (tiré au sort) de la petite église
de Forano Sabina.
Au paragraphe «.Rome», M. C. A. Tron
met en relief les progrès de cette florissante congrégation, la ferveur de ses conducteurs et de ses membres, et se réjouit
de ce que le Modérateur ait présidé quelques services en langue française, en souhaitant que l’église de Rome insititue un
culte régulier en français, une fois par
mois.
M. Arthur 'Muston recommande chaudement à l’Administration la congrégation
de Bari, où.nous avons d’excellents éléments. Le chef de district M. Bonnet lui
•répond qu’on n’a même pas songé à abandonner ce centre stratégique de premier
ordre, où le pasteur de Corato tient, chaque dimanche, un culte régulier.
Le délégué de « Catane » ayant voulu
démontrer la nécessité d’un nouveau local
de culte, plus central, le iModérateur en
conteste l’urgijnce et déclare qu’on ne mettra la main à de nouvelles constructions
que lorsqu’ elles seront jugées absolument
indispensables.
IV.me DISTRICT, ~
Le chef de district, M. R. Malan, lit le
rappoi’t (tiré au sort) de l’église de Grotte,
au sujet de laquelle M. Bandvetti fait des
vœux pour que cette congrégation, jadis
si prospère et aujourd’hui en décadence, se
reprenne et regagne ses positions.
Au paragraphe « Palermo », M. Mutton
exhorte la Table à entreprendre, sans délai, la construction de l’église de Palerme
où, n’ayant pas de locaux en propre, il
nous faut dépenser chaque année des sommes considérables en loyers, sans compter
le danger d’être mis à la rue, d’un jour à
l’autre. Le Modérateur déclare que les
plans de la bâtisse de Palerme sont prêts
et qu’on va mettre la main à l’œuvre si
tôt que les conditions financières le permettront.
M. B. Soulier rend hommage à la féconde
activifjé des U. G. de Jeunes Gens de la
Sicile, au profit de l’Eglise.
Les Eglises du V.me District ayant déjà
été l’objet d’un entretien du Synode dans
une séance précédente, l’assemblée ne s’y
arrête plus que pour voter, à une très
grande majorité, l’ordre du jour proposé,
par la Conférence et adopté par la Table,
par lequel on établit de répartir désormais
les sommes collectées dans les Eglises du
V.me District pour l’Eméritation., entre la
« Caisse Emérites » tenue par la Table et
les Emérites et Veuves de Pasteurs du District même, en parties égales.
Le docteur Robert Prochet et le Modérateur attirent l’attention du Synode sur
la Miæion Suédoise en Erythrée, où travaillent trois de nos ouvriers et qui, mal-,
gré les entraves qu’on lui met, malgré les
tracasseries dont elle est en butte de la
part des autorités qui auraient le devoir
de la seconder, accomplit une œuvre bénie
et fort appréciée par ceux-là mêmes qui la combattent à la sourdine. Toute notre
sympathie, tous nos encouragements vont
donc à la ‘Mission Suédoise, en Erythrée.
CINQUIÈME SÉANCE
(mercredi après-midi).
COLLEGE.
M. H. Tron junior estime que le Collège
ne rqpood pas au but pour lequel il a été
fondé ; qu’il ne diffère guère des institutions similaires de l’Eltat ; qu’à côté de
leur activité purement professionnelle, les
professeurs devraient en exercer une autre, d’autres (lesquelles ? ) au profit de l’Eglise et de ses œuvres ; qu’ils manquent
de spiritualité... et que sais-je encore. Il
compare les avantages et les inconvénients
du pareggiamento, à la suite des nouvelles
lois sur l’instruction., et se demande s’il ne
vaudrait pas mieux y renoncer tout sim-_
plement. M. D. JahAer, «présidé» du Collège, démontre surabondamment que l’abandon du « pareggiamento », dont il énumère les grands avantages, même avec la
nouvelle législation scolaire, serait la ruine
et peut-être la mort du Collège. « N’oublions pas, ajoute-t-il, qu’à la veille du
« pareggiamento » le nombre des élèves des
huit classes du Collège était descendu, à
39 (!) et que nous en avons aujourd’hui
plus de trois fois autant ; que l’Ecole Normale « pareggiata » a prospéré, tandis que
2
notre essai d’Ecole Normale privée a totalement échoué ». Le Mocljérateur accuse'
M. Tron d’avoir été peu courtois e| injuste
envers les professeurs qui ne pmvent pas
fairé les pasteurs. A côté de la vie religieuse, il y a la vie sociale et intellectuelle:
or, tous les professeurs s’occupent de choses d’utilité publique, d’ordre intellectuel
et moral et même religieux (Unions Chrétiennes, journalisme, bibliothèques, institutions de bienfaisance, écoles du diman-,
chp, œuvres scolaires, etc.). Quant au « pareggiamento», avant d’en décréter la suppresion de gaîté de cœur, attendons de
voir les résultats pratiques de. la nouvelle
'^loi. MM. Pado Boâio et Arnaldo Comba,
tout en faisant des réserves sur la forme
des remarques de M. H. Tron, les approuvent quant à la substance. M. J. Jalla fait
remarquer que sur 12 étudiants de la Faculté de Théologie, 7 sont sortis du Collège ; « combien ajoute-t-il, les églises de
la Mission nous en ont-elles fourni dans le
même espace de temps!». 'M. J. Cohso^i
observe à son tour, que le nombre restreint
d’étudiants vaudois de sexe masculin, du
Lycée, ne saurait fournir, avec toute la
bonne, volonté des professeurs du Collège,
un contingent beaucoup plus élevé pour
l’Ecole de Théologie. 11 affirme en outre
que le personnel enseignant doit, par dessus tout, s’appliquer à son devoir immédiaT et principal, qui est d’enseigner avec
tout Te profit-possible et une régularité
exemplaire, en donnant par là aux élèves
un exemple de oor^cience -et de fidélité au
devoir. Tout le reste''tioit passer en seconde ligne.
ECOLE NORMALE.
M. Jomé Tron déplore qu’il nous faille,
de par la loi, renoncer au « pareggiamento » de l’Ecole Normale, mais croit que
nous ne devons pas, pour cela, renoncer
à une école supérieure pour jeunes filles
— sans une forme et avec une organisation à établir — afin de répondre aux besoins de notre peuple. Le Modérateur lui
répond que la Table attend les évènements
et qu’elle n’a/pris, à l’endroit de l’Ecole
Normale, aucune décision, jusqu’ici, sauf
celle de garder les 2,me et 3.me années,
comme la loi nous y autorise. Le grave
problème attend donc encore sa solution.
M. Attilio Jalla approuve le rapporteur là
où il dit que nous devons coûte que coûte
conserver l’Ecole Normale qui nous a
fourni, durant ses dix années d’existence,
36 maîtresses pour nos écoles des Vallées
et qui devrait nous en donner encore environ 80 pour refoumir toutes les places
et avoir un personnel enseignant entièrement vaudois. M. D. Jahier exhorte le Synode à regarder bien en face la situation
réelle actuelle et à en tirer le meilleur
parti, ainsi que le font d’autres institutions privées, mais sans nous presser et
avec toute la sagesse, toute la prudence
nécessaires.
Voilà, en résumé, tout ce qui résulte de
la discussion sur l’Ecole Normale. Il n’est
donc pas exact d’affirmer, comme on l’a
fait dans un autre journal, que la « nécessité absolue de garder l’Ecole Normale»
ait été la conclusion Ic^que de l’entretien.
Il n’y a pas eu de conclusion, parce qu’il
ne pouvait pas y en avoir, et nous devons
forcément nous «n remettre à la sagesse
de l’Administration.
PS. Dans notre chronique des séances
du mardi, nous avons omis de mentionner
la séance du soir où il s’agissait d’établir
les conditions pour que les Eglises autonomes des Vallées conservent le droit d’élire leurs pasteurs. Le rapporteur de la
Oommissicm, docteur Proch^t, lit lès articles ajoutjés au « Réglement concernant les
Eglises autonomes», que le Synode approuve et dont voici les principaux : Art.
11 : «Les anciennes églises des Vallées...
gardent la faculté de nommer leur pasteur,
à condition de verser à la Table la contribution annuelle qui leur est imposée et de
faire les frais de transfert du pasteur
nommé». L’int. 1| reconnaît le droite
I’au|;Qnpmie à toutes les églises de la Missjqn ayant un minimum de 150 membres
et qui s’engagent à fournir en entier le traitement du paateur et à faire également
ses frais de transfert.
SIXIÈME SÉANCE (jeudi matin).
Pour gagner du temps, on supprime la
lecture des procès-verbaux des séances du
mercredi et l’on passe à l’élection des deux
Trustée des Bourses Campbell. Sont élus
au scrutin secret MM. rev. Cowan et C. A.
Trop.
Le paragraphe « tableaux statistiques »
retient longuement l’attention du Synode.
M. B. Revel se réjouit des efforts de quantité d’églises qui ont triplé et même quadruplé leurs contributions ; mais il trouve
qu’on a fait trop peu pour la « Caisse de
retraite». «Songez, dit-il, que l’Administration doit servir 78 pensions de retraite
d’ouvriers, de veuves ou d’orphelins d’ouvriers ». M. A. Muston parle dans le même
sens en constatant quelles paroisses des
Vallées fournissent des sommes insuffisantes pour la Caisse d’éméritation qu’il recommande chaudement aux pasteurs, mais
surtout aux députés laïques. M. AmaJdo
Comba voudrait qu’on prélevât le 10 OjO
sur les contributions pour la «Caisse de
retraite». M. A. Giampiccoli reconnaît à
sgn tour les besoins urgents de ladite caisse,
qui ont été momentanément méconnus èn
présence du grand effort fait par toutes
nos églises pour alimenter la Caisse Centrale. Le Modérateur et le Président
Synode s’associent aux orateurs précédents
et affirment avec force et conviction la nécessité que les églises s’imposent des sacrifices pour garantir à leurs vieux ouvriers
une pension de retra,ite suffisante. Le docteur RoccM ajoute que la solution du problème, pour des raisons que tout le monde
comprend, concerne tout particulièrement
les laïques, et M. Introna, qui nous préside,
-résume la discussion d’où ressort què la
question des pensions de retraite est des
plus ■ urgentes, qu’il ne faut plus la renvoyer,’ que les laïques — auxquels il
adresse im chaleureux appel — ont le devoir de la résoudre dans l’intérêt de l’Eglise. Il convoque, à cet effet, les délégués
laïques pour une réunion préparatoire où
l’on va chercher les moyens pratiques d’aboutir à une solution satisfaisante.
Il est 10 heures et le Synode se transporte au temple pour la séance spéciale
réservée aux dél^ués dés Eglises sœurs.
Nous comptons en dire quelques mots dans
notre prochain numéro.
SEPTIÈME SÉANCE
(jendi après-midi).
Les délégués laïques, convoqués immédiatement avant la séance régulière pour
aviser aux moyens de venir au secours de
la Caisse de retraite nomment, séance tenante, un Comité d’organisation en la personne des comm. Introna et Prochet, qpi
s’adjoindront trois autres membres résidant à Rome, plus les trois membres laïques de 1^ Table. Ce Copii^ central sera
représenté dans chaque Eglise ou Paroisse
par un délégué, également laïque, qui a^ira
de concert avec le Comité central.
A l’ouverture de la séance, M. D. Bosio
lit les conclusions de la Commission Examinatrice, qui sont approuvées par *acctamation'.
M. B. Celli lit son contre-rapport sur
l’Ecole de Théologie, un travail clair, substantiel, complet et pratique dans ses
conclusions.
D nous faut forcément abréger le rfeumé de la discussion qui s’ensuivit, où MM.
AttîHo Jatta, A. 'Muston (à de^ reprises),
les prof. Comba et Rostagpo, le doct. Brochet, le Modérateur, etc., pren,nent successivement la parole pour demander ou donner des explications ou des conseils. Deux
étudiants ayant été, vers la fin de l’année.
l’objet de mesures disciplinaires très sévères, on s’arrête tout particulièrement sur
la question de la discipline parmi les étudiants, sur le fonctionnement actuel du
«Convitto» qu’on se propose de modifier.
On exprime des regrets unanimes pour la
retraite du prof. Luzzi avant la limite d’âge
et toute la reconnaissance de l’Eglise pour
les services éminents qu’il lui a rendus. A
souligner, parmi les conclusions de la Commission d’examen, le vote de remercîments
chaleureux à Mrs._Kennedy, qui a doté notre Faculté d’une maison digne d’elle.
Sur la proposition du « Corps des Pasteurs », le Synode décide que le professeur
Comba soit transféré à la chaire de théologie systématique et npmme par 100 voix
sur 117 votants, à la chaire de théologie
exé^tique, l’unique concurrent, le professeur Teodoro Longo de Gênes, auquel le
Président adresse les félicitatipns et les
bons vœux du Synode en invoquant sur le
nouveau professeur les bénédictions de
Dieu.
Le prof. Longo lui répond en tremblant
d’émotion pour l’honneur qui lui échoit,
pour les responsabilités et les obligations
qu’il va contracter. Il déclare que son plus
ardent désir est de se consacrer tout entier, avec une foi inébranlable, à ses nouveaux devoirs, sous le regard de Dieu ; que
son enseignement sera fondé sur la science,
mais tout particulièrement sur la Bible
inspirée, qu’il s’appliquera non seulement
à expliquer et commenter, mais à faire
aimer.
Et l’on passe à l’examen de la Gestion
de la Commission des Institutions Hospitalières. Le contre-rapport de la Commission d’examen, lu par le pasteur Peyronel
qui en est le rédacteur, soigné dans la forme, aussi complet qu’on pouvait le souhaiter, abonde en remarques, appréciations et
conseils pratiques, constate la bonne marche de nos différents établissements et signale à la reconnaissance de l’Eglise le président prof. Ribet qui doit résigner ses
fonctions pour cause de santé. Au cours de
la courte discussion qui s’ensuit, à laquelle
ont pris part MM. J. Ribet, B. Soulier, C.
A. Tron, L. Bounom et V. Pyerazzi, on met
en relief, à côté des besoins croissants, la
générosité croissante des Vaudois en faveur de leurs œuvres de bienfaisance ;
l’heureuse initiative de l’avocat Gay —
membre dé la Commission — qui a pris à
sa charge les réparations de l’Hôpital du
Pomaret se montant à 50.000 lires, ainsi
que celle de sœur Alice du Refuge qui a
recueilli personnellement les fonds nécessaires pour la construction d’un hangar ;
le fonctionnement un peu défectueux d’une
de nos œuvres ; le dévouement du personnel ainsi que ses devoirs ; et enfin l’activité inlassable et dévouée de M. Ribet durant les longues années de sa présidence
et pour laquelle le Synode vote, par acclamations, un ordre du jour où il lui exprime toute sa vive reconnaissance.
A 8 h. 112 du soir, le Synode tient une
troisième séance pour s’occuper de la vie
spiritudle et des meilleurs moyens de la
ranimer. Lç sujet, ou mieux les sujets sont
introduits par MM. A. Muston et U. Janni
qui en étaient tout particulièrement chargés et non moins d’une quinzaine d’orateurs prennent part à la discussion. Voici,
parmi tant d’autres, les moyens qu’on propose : Préparation d’un manuel pour le
culte de famille ; appel à la collaboration
des laïques, surtout aux membres des U.
Chrétiennes, ayant le don de la parole ; semaines de missions ou de réveil ; conférences d’évangélisation à l’occasion des Conférences de District: institution de «conventwns » telles qu’on les a à l’étranger ;
surveiUanoe plus directe sur l’instruction
rdigieuse de nos enfants ; inj^itution d’écoles privées évangéliques; amélioration d®
notre presse évangélique ; union et coUaboration plus marquée avec les autres églises évang^iques d’Italie, etc.
HUITIÈME SÉANCE
(vendrai matin).
M. édbert Prochet recommande les « Ar-|
tigianeUi » aux Paroisses des Vallées et sol-Jj
licite des dons en nature toujours plus'|
abondants. L’institution est en progrès.
M. Petrai lit son execeUent rapport sur»!
les « Anciens-Evangélistes » et sur l’oppor-j
tunité de les admettre comme membres du3
Synode, à l’égal des Pasteurs. On examinefi
on discute le pour et le contre, les avan-s
tages et les inconvéniente, on invoque d^|
nouvelles lumières et l’on finit par deman:^
der à la Commission de nous revenir l’aiw
née prochaine avec des propositions con^
crêtes que le Synode adoptera ou rejetterai^
afin de trancher une bonne fois une ques<|
tion qui menace dé s’éterniser.
'M. ügo Janni expose le petit rapport de|
la Commission permanente de l’« Innario »J
d’où il résulte qu’elle a fait jusqu’ici unej
bonne besogne et qu’elle se propose, en dix|
ans, d’enrichir notre recueil de cent nou-|
veaux hymnes, tous d’auteurs italiens.
Nous ne croyons pas devoir nous arrê-|
ter aux propositions et recommandatm
votées par le Synode, aucune d’elles!
n’ayant, à notre modeste avis, une partj-;|
culière importance.
A 11 heures a lieu un culte solennel de|
consécration du nouveau professeur deî
théologie, M. Th. Longo — qui avait préa®
lablement signé notre confession de foi —vj
présidé par le prof. Rostagno, lequel, as«
sisté de M. Josué Tron, distribue ensuit
la Sainte-Cène aux membres du Synode.
NEUVIÈME SÉANCE
(vendredi après-midi).
Et noius voilà à la dernière laborieusffl
séance des élections dont voici les résultatsj
Table : MM. B. Léger', modérateur ; FJ
A. Costabel, vice-modérateur; Louis Maë
rauda, Rinaldo Malan, Jean Bonnet, D. Bo-|
sio - doct. Rccchi, J. Maggiore, V. PemzzU
conseillers. (Le vice-m<xiérateur prof. Em.i
Comba avait déclaré précédemment de
plus accepter une réélection).
Conseil de Théologie ; MM. doct. Pro
et A. Simeoni.
Commission des Hôpitaux : MM. Amato^
JaUa et prof. A. Sibille.
Suivent la lecture et la votation des
actes du Synode, les remercîments du Md
dérateur au Bureau pour la façon distir
guée dont il s’est fwquitté de son matu
et le discours de clôture du Président. Ur
fervente prière et le chant du Te iJeui
clôturent dignement la Session Synodal!
» * ^
NB. Il nous faut rectifier uns erreur h
volontaire qui s’est glissée dans notre
nière chronique, à propos de l’Amérique^,
Vévangéliste Arnoulet fut appelé à dessef-^
vir la parmsse de Belgrano et mn celle d^J
Tarariras ; et c’est à Tarariras, ainsi 9«'%
S. Salvador, qu’on attend avec anxiété mâ
conducteur.
Les plises et la Paiï.
Ce fut là un des nombreux sujets ti
tés au Congrès de Zurich de l’Alliance Pre
hytérienne Universéde. La discussion aboUn
tit à la votation de l’ordre du jour suivai' ’
qu’Ü vaut la peine de transcrire :
« Le Ckxngrès'“ de l’Alliance Univers^
des Eglises réformées, réuni à Zurich
20 au 27 juillet 1923, et comprenant
représentants de trente-huit Unions d’|
glises et de vingt-trois nationali^,
«Vivement ému de l’état si troublé
l’Europe, de la haine et de la défiance qi
y régnent si généralement,
« Déplore l’énormité des dépenses en ^
mements et en préparâtes de guerre et,
fait que des eff^tifs si conridérables
encore maintenus iteus les armes.
«Le Congrès est persuadé que
l’application à la vie des peuples des
cipes du chrisrtianisme établira une
durable.
« H reconnaît que ses oNigations à ^
gard de son Seigneur et Maître font,»»
‘vJ
3
' ■'i'ä
l’Eglise du Christ un devoir de susciter un
esprit de fraternité et de bonne volonté
entre les nations.
« Le Congrès supplie toutes les Eglises
réformées et leurs membres de donner leur
appui individuel et collectif aux divers efforts qui sont faits pour résoudre par la
conciliation et l’arbitrage les conflits qui
surgissent dans les relations internationales.
« Le Congrès affirme à nouveau sa confiance dans la Société des Nations fortifiée
■<et agrandie de manière à comprendre tous
les peuples. Une telle institution, d’inspiration éminemment chrétienne, offrant
pour l’avenir la plus sûre garantie de la
paix et un moyen de prévenir les torts et
griefs qui engendrent la guerre, il recommande à ses ressortissants de faire tous
leurs efforts pour éveiller rintéi-êt et l’enthousiasme en sa faveur.
« ir sollicite aussi les Eglises réformées
de se rattacher à l’Alliance Universelle
pour l’amitié entre les peuples par les
Eglises, dont l’activité et l’influence vont
croissant.
« Enfin, le Congrès leur recommande
d’implorer le Dieu et Père de tous les hommes, afin qu’il dirige par son Esprit les
peuples du monde ainsi que leurs conducteurs, et qu’il inspire ceux dont l’influence
s’exerce par la parole ou par la plume, en
sorte qu’ils travaillent d’un commun accord à la grande cause de la paix ».
CHRONIQUE VAUDOiSE.
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L " ^ --Î
•'
LA TOUR. M. le prof. Rostagno a présidé, ces deux derniers dimanches, notre
culte principal, en nous donnant deux excellentes prédications qui ont fait beaucoup de bien. Nous raccompagnons par nos
pensées affectueuses dans son champ de
travail habituel, pour lequel il va partir
dans le courant de la semaine.
— Mariages : Nous avons eu la joie, samedi l.er courant, d’accompagner au temple pour y invoquer la bénédiction du Seigneur sur leur mariage, les chers éxK>ux
Mtifinm Eynard, employé à Turin, et CctroNne Charbonnier, fille de notre diacre
des Geymetà. Nous leur souhaitons une
longue vie heureuse sous le regard et avec
la bénédiction de Dieu.
Un deuxième mariage a été béni mercredi 12 courant, par iM. Albert Prochet de Turin ; celui de M. RodoliM
Rollier et de M.He Eisa. Decker, qu’un long
cortège de parents et d’amis ont accompagnés à l’église. Le nombreux puWic qui assistait à la cérémonie a goûté d’excellente
musique et accompagne, avec nous, de ses
vœux les plus sincères les heureux époux.
— D’après une bonne vieille habitude,
la Société Missionnaire Pra del Torm a
tenu une séance extraordinaire de mission
à l’occasion dti Synode, séance qui eut lieu
vendredi soir, 8 courant, dans la salle du
Synode et qui fit accourir,, comme toujours,
un très nombreux public.
Faute d'espace, nous allons nous borner
à dire qu elle fut présidée par le pasteur
Del Pesco, que MM. Ricca, président de la
Société, Emile Ganz, évangéliste à l’Asrnarà, R&mtto Longe et Arnçt/4o Pms de
Nice entretiennent successivement l’assemblée de la gr^de œuvre des Missions ; et
enfin que la collecte faite à l’issue de la
réunion a donné la jolie somme de L. 325.
— Un thé à « Villa Fioriia ». « Villa Fiorita », pour qui ne le saurait pas. est l’ancienne belle villa Cianriound, aménagée de
façon à lqgç:r convenablement, luxueusement la nouvelle Clinique Paltrinieri désorn^ais ^n plein fonctionnement et largement ouverte malades et aux cpnvalese«its. Nous en avons parlé il y a quelques semaines. Or. samedi dernier, M. et
M.me Paltrinieri ont eu la riçhe idée d’inviter une cinquarjtaine d’i^^- de toute
provenance dames et messieurs — à un
thé somptueu^ment garni, un vrai thé de
Cianriound, auquel tout le monde fit hon.
ncur. Ensuite, guidés par les maîtres du lo
gis, on fit le tour du propriétaire, c’est-àdire qu’on visita la bâtisse, du haut en bas,
les salles de médication et d’opérations, les
chambref des malades, les vérandas, etc.,
en un mot toute la superbe installation
qui se recommande iwur son outillage moderne, son confort et sa méticuleuse
propreté.
Avant de prendre congé de nos. très aimables hôtes, M. François Rostan les remercia au nom de nous tous pour leur hospitalité si généreuse et fit les meilleurs
vœux pour la prospérité de la « maison ».
— Concert de violoncelle de M. 'Marco
Peyrot. Il eut lieu dimanche dernier, dans
le temple, devant un public chqisi, avide
de bonne musique et religieusement recueilli. L’artiste si favorablement connu
n’a pas déçu l’attente de ses fidèles admirateurs : il a développé son programme en
interprétant avec une grande sûreté de
technique et un art exquis des sonates de
Ecclès, Gluck, Gaillard, Couperin et' Bach.
On a tout particulièrement goûté la sonate
en sol majeur d’Ecclès et l’Aria de Gluck,
joués avec une grande finesse de sentiment.
Des sonates choisies pour orgue, de Schumann, Bach et César Franck, supérieurement jouées par M.lle M. Meiïle et le prof.
A. Tron alternèrent avec les sonates de
violoncelle et contribuèrent au plein succès du concert.
U nous revient, indirectement, que l’organisateur du « Concert de Musique Sacrée» de dimanche dernier, est le professeur Adolphe Tron, notre organiste si apprécié. A chacun le sien.
PERRÎER-MANEILLE. Actes liturgi_ques juin-juillet-août. Enterrements: Poët
François, de la Roche (Faët), le 10 juin;
Pons Jçanne, du Laurens (Mancille), le 2
juillet; Poët Hélène, du Cloutés (Faët),
le 19 juillet ; Micol Jean, du Giourdaneng
(Saint-Martn), le 6 août.
Baptêmes : Tron Ida Fernande (Clôt du
Tors) , le 15 juillet ; Peyronel Hélène Perrier), le 5 août ; Pons Alma Jeanne (Val-,
lom), le 14 août; Micol Lina Hilda (Perrier), le 19 août.
POMARET. La visite de M. le pasiléur
Charles-Albert Tron, à l’occasion d’une fête
de famille à la cure le premier dimanche >
de septembre, a été très appréciée par la t
paroisse qui a voulu se réjouir avec M. C.
A. Tron pour le fidèle témoignage qu’il continue à donner à l’Eglise après sa retraité.
La chaire a été occupée, dimanche, 16
septembre, par M. le pasteur R. Malan.
— Décès : Alina Pons, petite fille de 5
ans de Philippe et Marie Pons née Ghigo,
est décédée après une courte maladie, le
30 août. — M. Georges Constantin est décédé à rHôpital le 2 septembre.
L’expression de notre sympathie aux familles éprouvées.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Le Conseil des Ministres a assigné la
somme de 500 millions pour la reconstruction définitive des viflês de Messina et Reggio et a voté une contribution de 160 millions pour l’agrandissement et l’amélioration du port de Gênes, destiné à devenir
lé centre du commerce italien,
¡A ïyrée, le Roi a consigné solennellement la médaille d’or au drapeau du quatrième régiment des Alpins ; elle avait
piérîtçe sur les clfamps de batai% par jç
glorieux bataillon d’Aoste.
la Fiaf a remporté à Monza, dans
|a course mondiale d’automobiles, le Gran4
|»rix d’Europe, affirmant une fois de plus
}a sui^iior(té dç sçs machines et, la prifnauté de l’Italie dans cette industrie.
— Le conflit itaJo-gréc a continué d’oo;
cu^er les chancelleries é| la pressç ppro*{
péennes, donnant lieu à une ÎUte diplo;
niatique é|Ui n’a pas été sqns intérêt.
D’abord le Conseil de la Ligue des Nai^ions, siég^t à Genève, et dont l’aotion a
été jusatt’ici à peq nulle, mapiffsla
l’intention de s’ériger en juge du différend.
Mais M. Mussolini lui dénia le droit d’entrer dans cette question, menaçant, en cas
contraire, de faire sortir l’Italie de la Société. En présence de cette attitude décidée, ne voulant pas brusquer la situation,
la Ligue .a fini par se contenter de quelques vagues affirmations de principe, et a
renvoyé toute décision.
A Paris, la Conférence des Ambassadeurs alliés, dont dépend la Mission qui
était présidée par le général Tellini, après
une longue discussion, n’a pas hésité à se
ranger du côté de l’Italie et vient d’envoyer à la Grèce une note dont voici les
points principaux : Excuses présentées par
les autorités militaires aux représentants
des trois puissances alliées à Athènes. Service funèbre en l’honneur des victimes et
honneurs militaires à leurs corps. Une
Commission spéciale, interalliée, présidée
par un délégué japonais, contrôlera, en
Epire, les opérations d’instruction et d’enquête qui devront être effetuées avant le
27 septenibre. En outre le Gouvernement
grec doit déposer, à la banque nationale
suisse, la somme de 50 millions de lires qui
sera remise, le tout ou en partie, au Gouvernement italien, sur la décision de la Cour
'internationale de la Haye. Ces conditions,
* qu’Athènes s’est engagée à accepter d’une
manière intégrale, donnent satisfaction à
presque toutes les réclamations présentées
par l’Italie. Aussi M. Mussolini s’est-il empressé de les approuver, à la satisfaction
générale.
La bataille diplomaitique s’est donc terminée par un triomphe de ritalie qui a
réussi à affirmer son droit et par un échec
de l’Angleterre qui s’était faite le paladin
de la Ligue pour favoriser la Grèce.
— Les nouvelles du cataclysme japonais
se sont un peu atténuées à la suite des dernières informations, plus précises et véridiques. Mais le désastre n’en est pas moins
effroyable : il y aurait 60.000 morts Tokio e,t 110.000 à Jokohama, sans compter
les disséminés dans les provinces. L’œuvre
destructrice du tremblement de terre a été
complétée par les incendies qui ont trouvé
un aliment facile dans les maisons de bois
et de papier. Des quartiers entiers ont été
complètement détruits et la population erre
de lieu en lieu affamée et sans gîté'.
Les secours affluent de toutes les parties
du monde et l’Htalie a voulu donner à la
nation amie une preuve spéciale de sympathie en suspendant, en signe de deuil,
pendant une journée, tous les spectacles
publics. A. S.
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Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Proli • Pastore Guido Comba.
Pramollo • Pastore: Davide Pons.
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Rodorctto • Pastore: Alberto Fuhrmann.
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Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
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Catania - Chièsa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasnlo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
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Giovanni Grilli • 8, Via S. Martino.
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TRE MESI IN CAMPAGNA {8. Bongo), Racconto
FANCIULLEZZA (F. Bufa), Racconto................
3,— [Estero L. 5,—]
1,— [Estero » 2,—]
1,— [Estero 1 2,—]
0,60 [Estero « 1,—]
0,60 [Estero » 1,—]
3,— [Estero » 4,—]
2.50 [Estero « 3,—]
1.50 [Estero • 2,--]
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» IO,— [Estero » 13,—
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Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
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Snsa • Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai. '
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
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Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
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Trieste - Chiesa; Via S.M.Maggiore - Pastore;
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Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo):
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Cossa, 42: Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern.
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