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Soixantième année.
9 Mai 1924
N» 19
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LECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an Pour 6 moia
Vallées Vaudoises.......................................L. 8,— 5,—
Italie’(en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger.............................................» 20,— H,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique ................................ 1 doll. % doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les antaonces s’adresser au [Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencemtnt
de l’année.
w Le Noméro: SO centimes <wv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
La
(Extrait d’une méditaticm d’Adolphe Monod - février 1856).
« ...Voyez les prières de Jésus, le chef et
fe consommateur de la foi, qui, tout Jésus qu’il était, tout Fils de Dieu qu’il était,
prie, passe des nuits entières en prière, et
Dé' fait rien que par la prière. Par la
prière, il nomme le corps apostolique ; par
la prière, il soutient ses apôtres ; par la
prière, ü triomphe du Dânon dans le désert, en Gethsémané et en Golgotha ; par
la prière, il accomplit l’œuvre entière de
notre rédemption, ayant été rendu capable de souffrir des douleurs inouïes, dont
nos souffrances les plus atroces sont à
peine capables de nous faire entrevoir
quelque pâle image. :Et à la suite de Jésus,
voyez recommencer la série des hommes
qui prient. Un jPaul, quel colosse de prière!
La prière est l’âme et le ressort de toute
son œuvre. Paul est Paul avant tout par
la prière. Voyez les prières d’un saint
Augustin, les prières d’un Calvin, d’un Luther qui, dans les temps où il comparaissait devant la diète de Worms, passait
trois heures prises sur les meilleures de la
journée à crier à Dieu à haute voix, ne
sàcEânF^as que son fidèle ^mî Dietrich
prêtait une oreille indiscrète et recueillait
pour le bien de l’Eglise ces prières de feu.
Voyez les prières d’un Pascal, qui, visité
dans un âge si jeune encore par des "douIqurs si contetantes et si cruelles, est rendu
capable de les surmonter avec une fermeté et une piété dont nous rejtroiuvons la marque empreinite et profonde
dans ces prières si belles et si fortes qui
H nous ont été conservées de lui. Voyez les
prières de tous les saints dans tous les
temps : c’est leur foi, c’est leur vie, c’est
leur ressort, c’est leur œuvre.
O mes amis ! je ne sais si vous serez
aussi profondément humiliés que je le suis
Par ces souvenirs. Qpant à,moi, je ne puis
exprimer jusqu’à quel point je suis humilié en me rappelant ce qu’ont été mes prières. auprès de ce qu’elles auraient dû être,
de ce qu’eUes auraient pu être. Certainément nous serions dans notre humble
sphère d’action, ce que ces hommes ont été
dans l’histoire de l’Ecriture et l’Eglise, si
nous savions prier coonme ils ont su prier,
et si au lieu de dire : C’était uni privilège
spécial' que Dieu leur accordait, nous savions
dire ; « Seigneur, enseigne-moi à prier ! ».
. Ah ! si je revenais à la vie, je, voudrais avec
I 1© secours de Dieu et en me défiant de moimême, donner à la prière beaucoup plus
de temps que je n’ai fait, et me reposer
sur eUe beaucoup plus que sur le travail,
qu’il est cependant de notre devoir de ne
jamais négliger, mais qui n’a de force
qu’appuyé et animé par la prière. Je voudrais Surtout répandre dans mes prières
®*tte onction et cette ferveur du Saint®sprit qui ne s’apprend pas en un jour,
®iais qui est le fruit d’un long et souvent
d’un douloureux apprentissage. O mes amis,
i ^ous qui êtesi pleins de vie, vous dont la
,®m-rière ne semble pas encore toucher à
®on terme, — quoique nous n’en sachions
^ rien et quei je puisse vivre plus longtemps
,qiue vous, — saisissez l’occasion et la rache/ j ; entrez dans de nouvelles habitudes de
J ^ Prière, portez dans la prière, avec cet es
prit de ferveur, un esprit d’ordre et de
méthode qui en augmentera la puissance,
comme elle augmente la puissance de toutes les choses humaines, et seconde la puissance divine elle-même ; cet ordre et cette
méthode dont JésuSnChrist nous a donné
l’exemple dans la prière modèle, l’Oraison
dominicale. Enfin, priez Dieu de vous conduire, et sortez d’ici pleins de cette prière:
« Seigneur, enseignenmoi à prier ! ». Je
m’y appliquerai avec vous, quelque court
que le temps puisse être : Dieu ne regarde
pas à la brièveté du temps, mais à la droiture du cœur. Tous ensemble, d’un, même
esprit et d’un même cœur, humiliés de la
lâcheté de nos prièr^es, formons la sainte
résolution de connaître enfin, par expérience queües en sont les vraies promesses,
afin que nous en recueillions le bienheureux héritage dans ce monde invisible avec
lequel la prière seule nous met en rapport
par la Parole de Dieu ; dans ce monde invisible, plus près des uns., plus loin des autres qu’ils ne le, pensent ou ne le so^aitent,
et qui, quoi, qu’il en soit, dans dix ans,
dans vingt aVip, dans cinquante ans, dans
cent ans, ce serait énorme, — c’est-à-dire
dans un clin d’œil, — va s’ouvrir pour tous
ceux de nous qui ont mis toute leur espérance en Jésus-Christ crucifié et ressuscité
d’entre les morts. C’est mon ardente prière
pour vous, et si le Seigneur me rappelle à
lui, c’est l’héritage que je voudrais laisser
à chacun de^ vous, e,n commençant par ma
famiUe bien-aimée ! Amen ».
La Copec dont les journaux religieux du
monde entier ont parlé ou vont parler, n’a
rien à faire avec la monnaie russe qui valait avant la guerre environ quatre centimes. C’est un nom formé des premières
lettres des mots anglais que nous traduisons par Conférence sur la politique et
Véœno'mie chrétienne. Copec est donc un
congrès.
La chrétienté pouvait-elle prendre ses
aises sur les ruines de la guerre et assister impassible aux terribles batailles de
la paix ? Pouvait-elle garder dans le silence de sa suffisance sa conviction — partagée d’ailleurs entièrement par un nombre réjouissant d’hommes d’Etat — que
l’insitabilité et le malaise du monde actuel
ne prendront fin qu’avec l’application des
principes du Christianisme ? Et pouvaitelle, sans culpabilité, se soustraire à la délicate tâche d’établir et montrer comment
ceS principes peuvent et doivent être appliqués dans l’ordre politique, industriel et
social d’un monde comme l’actuel ?
Evidemment, non.
La voix de la chrétienté s’était déjà fait
entendre aux Etats-Unis et avait provoqué
la Conférence pour le, désarmement. EUe
avait résonné aussi bien éloquemment au
congrès de Copenhague et dans plusieurs
grandes vijles européennes par l’initiative
de 1’« AUiance Universelle pour l’amitié inr
ternationale'par les églises ». Mais ces manifestatibns, quoique importantes, n’avaient encore trait qu’à quelques-unes des
perturbations de la tumultueuse activité
de l’après-guerre. Il fallait donc que des
représentants autorisés des grandes orga
nisations chrétiennes du monde entier se
réimisænt pour déclarer, sans ambages, cé
que' le Christianisnie contemporain condamne et ce qu’il propose pour la solution
des plus grands problèmes de la rer
construction.
Et voilà Copec.
C’est à Birmingham (Angleterre), que
ses 1.500 délégués se sont réunis;. Leur
nombre dit déjà quelque chose, mais leur
provenance est plus significative encore.
La Grande-Bretagne y avait certainement
des représentai^s de toutes ses églises et
de toutes ses (Sivres. Les Etats-Unis venaient probablement en deuxième ligne.
La Suède y avait, entre autres, l’archevêque protestant d’Upsala. La Grèce y figurait avec le métropolitain de Tyatire. L’Allemagne y avait aussi sa délégation qu’on
accueiUit àvc des applaudissements qui ne
furent égalés que par l’ovation suscitée
par la lecture du message « véritablement
chrétien!» de M. Eamsay Mac Donald. Des
Tchécoslovaques, des Japonais, des Chinois
et plusieurs nègres) s’y firent remarquer
aussi. Et tout le’ respect voulu fut accordé
à un prêtre catholique-romain qui prit une
part très active aux premières séances,
puis jugea bon de prendre son congé de cp
concile œucuménique d’un nouveau genre.
Ce fut au doct. Temple, évêque anglican de Manchester et âme du mouvement,
^qu’échut l’honneur de la présidence. Et son
alter ego, le vice-président, fut l’un des
champions du nnneonformisme., M. le doct.
Garvie, doyen de la faculté théologique
congrégationnelle de Londres, lequel honore notre église de son amitié.
. Le Congrès n’a duré qu’une semaine, du
J#'
6 au 12 avril. Mais sa préparation durait
depuis plus d’une année sous forme d’enquêtes minutieuses parmi les chrétiens.
Les douze rapports qui y furent présentés
et discutés n’avaient donc pas seulement
été préparés par des hommes de marque,
mais) basés, du moins dans leurs prémisses,
, sur des données aussi récentes qu’exactes.
C’est ainsi que furent abordées et traitées
des questions palpitantes .d’actualité. Et
ce fut dans une atmosphère où le tact ét
la franchise s’accordaient parfaitement,
qu’on s’occupa des réalités spirituelles dans
toute leur pureté,, ainsi que des plaies plus
gangréneuses et purulentes de la société.
Qu’est-ce à^dire sinon qu’un; double amour
f celui du Maître et celui de l’humanité
souffrante - régnait dans l’assemblé ?
Qu’y conclut-on ?
On y conclut toujours et non pas tout
simplement avec du lyrisme d’éloquentes
paroles, mais av^c de sages résolutions! passes par votation. En voici quelques-unes
qui nous paraissent aussi intéressantes que
iruportantesi.
Au sujet du foyer domesUque les rapporteurs affirmèrent - et qui ne les aurait
pas approuvés ? - que pour faire un monde
agréable aux enfants il faudrait le rendre tel également pour tous nos semblables.
La moraie dmble, qui permettrait aux
hommes des infractions interdites aux femmes, fut stigmatisée catégoriquement et
on a lieu de croire que si les, propositions
qui furent approuvées pouvaient s’imposer
à la société, il se ferait d’un trait uni grand
pas en avant sur le chemin de la pureté.
Les malheureuses exagérations de la
théorie de la dépravation innée, dont les
criminels ont si largement bénéficié à notre époque, fhrent dénoncées comme erronées et le régime pénitentiaire actuel
considéré comme un vrai cercle vicieux.
Un système correctionnel à base de rééducation des délinquants fut ébauché et proposé pour sa substitution!. La peine de mort
y reçut aussi son coup de grâce.
La notion de l’Etat souverain qui, s’arrogeant d’une autorité suprême, prétend ne
devoir s’incliner devant aucun tribunal en
dehors et au-dessus de lui-même, fût jetée
par dessus bord avec tout son bagage machiavélique. Les seuls droits qui furent
proclamés irrévocables pour chaque nation
(et dans son territoire) sont ceux qu’elle
veut bien partager avec les autres nations
du monde.
Du nationalisme on fut d’avis -qu’il ne
faut garder que ce qui est vital et sain,
mais dans l’atmosphère d’un intemationalisrtüe de justice et de fraternité.
On y déclara naturellement aussi la
guerrc'A la guerre. «Je, ne puis - déclara
un membre du gouvernement britannique
actuel - réconcilier la guerre avec la vérité
et les principes du christianisme ». La voix
de l’arbitrage doit être suivie.
Dans YindvMrie et dans le commerce affirma-t-on - le système de coopération
doit triompher et toutes les institutions industrielles et sociales doivent s’harmoniser
avec les lois d’ordre spirituel et favoriser
le développement de la peirsonalité humaine,.
La conférence se demandé aussi jusque
à quel point et pour quelles catégories de
gens le droit de propriété est justifiable.
Elle s’était réservée pour la fin de la
besogne de définir les fonctions de l’Etat et
de l’Eglise. Il va de soi qu’on aboutit à de
très élégantes définitions, dont nous ferons
toutefois grâce au lecteur bie,nveillant.
N’ous n’allons pourtant pas le priver d’une
remarque que fit Lord Percy en introduisant le sujet. U constata avec douleur que
l’idolâtrie de l’Etat afflige un peu tout le
monde et qu’un peu partout l’Eglise a été
si bien poussée de côté qu’un siècle de prétendus progrès nous a amenés à la plus
grande catastrophe de l’histoire.
Les résolutions de Codée rétabliront-elles l’équifibre troublé des nations et panseront-eUes les blessures si profondes de ’
l’humanité souffrante?
Nous n’entretenpns pas d’aussi formidables illusions. Mais nous sommes également éloigné die ce pessimisïne desséchant
et coupable qui justifie l’inaction, même
au sein de la tourmente. Copec a acèompli
une œuvre nécessaire et admirable de
mise au point, qui aura un salutaire, retentissement et eUe a tracé un grand programme social pour les disciples du
Seigneur. ,
N’aUez-vous pas, vous-mêmes, travailler
vaillamment à sa mise à exécution ?
Emile H. Tron.
^ PENSÉES.
Celui qui veut être heureux dans sa
vieillesse doit commencer par être utile
dans sa jeimesse.
* * ¡i:
Voulez-vous savoir comipent il faut donner ? Mettez-vous à la place de celui qui
reçoit.
2
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<r ■ -Í
Marche à reeulons.
Parmi les activités de différ^te nature
du Gouvernement fasciste, il en est une
qui eut l’approbation constante et inconditionnée des honnêtes gens - la r^ôtre donc,
pour ce qu’eUe peut compter - sans distinction de crédo politique ou religieux,: celle
qui a t^ait au souci d’assainir, de protéger
la moralité publique, pour faire de l’Italie
une nation toujours plus digne du respect
et de 5, considération des autres peuples.
Nous avons applaudi aux mesures de rigueur contre la pornographie, et nous nous
étions particulièrement réjouis de la
« motion » que le Conseil des Ministres
votait, le 25 janvier 1923, en guise de réponse à ceux qui 'invoquaient ime règlementation des maisons de jeu, et que nous
allons transcrire pour votre édification. :
« Le Conseil des Ministres, préocmpé de
la santé morale de la nation (c’es/t nous
qui soulignons), décide de ne pas réglementer les jeux de hasard, pour des raisons de
dignité nationale et parce qu’il croit que,
la prospérité et l’intérêt des villes italienr
nes ne doit pas dépendre de la « cultivation du parasitisme et du vice».
Voilà le langage inspiré du ministère
Mussolini... (te la première heure. On savait <ïue les maisonp de jeu, plus ou moins
clandestines, continuaient à fonctionner
malgré l’autorisation accordée au Ministre
de l’Intérieur «d’adopter les mesures les
plus sévères pour réprimer et frapper les
jeiix de hasard partout où ils seront découverts^». On avait lieu de croire que le
mal n’était pas totalement extirpé, mais
nous nous disions que le Gouvernement
avait au moins le mérite de s’être refusé
à pactiser avec les tenanciers de trijjots,
et à placer Sous l’égide des lois la plus immorale des «industries».
Or, à quinze mois de distance, le même
Gouvernement fasciste qui avait tonné contre la «cultivation du parasitisme et du
vice», revient honteusement sur sa décision, en ayant l’air de regretter « son premier mouvement qui était le bon », sous le
futile prétexte que la «prohibition absolue de l’année dernière a été éludée par la
pullulation de maisons de jeu clandestines
soustraites à ^tout contrôle et contre lesquelles l’action répressive est demeurée
stérile ». C’est pourquoi, sur la proposition
du Ministre de l’Initérieur, dans sa séance
du 25 avril, « le Conseil approuve à l’unaniimité le schéma du décret pour la règlementation des maisons de jeu », c’est-à-dire
qu’il désavoue totalement sa décision de
Tannée dernière, et qiue, dorénavant,
moyennant certaines formalités préliminaires, les maisons de jeu seront autorisées à fonctionner publicpiement et légalement.
Il est profondément regrettable que la
presse indépendante et honnête ne se soit
pas plus énergiquement insurgée contre
oet aveu de prétendue impuissance de la
part d’un Gouvernement (pli a toujours
su s’imposer et faire respecter les lois, lorsqu’il l’a voulu ; indignée contre le pouvoir
qui, moyennant une taxe, légitime officiellement, (»uvre de ses ailes protectrices,
en lui donnant im cachet d’honorabilité,
la plus louche, cpioique la plus fructueuse
des spéculations. — Mais l’autorisation
d’ouvrir une maison de jqu, dites-vous, va
être subordonnée à toutes sortesi de précautions et au payement de la forte taxe
d’un million. — Faites-moi rire ! Comme
si ces industriels qui ramassent l’argent,
non pas à la pelle, mais avec le râteau du
croupier s’embarrasslaient d’xm misérable
petit million ! On prétend que la passion
du jeu est irrésistible, qu’eUe ne connaît
pas d’obstacles et que les joueurs de profession (ïui n’arrivaient pas à l’àssou'vir
chez nous à cause de la prohibition, n’avaient qu’à se rendre à Nice ou à Montecarlo. D’accord, mais il n’est pas moins
évident que l’autorisation officielle des
maisons de jeu va angimenter le nombre
des joueurs, qui n’auront plus à se déplà
cer, avec ces lieux de, tentation et de perdition si facilement accessibles.
, Nous nous étions réjouis trop tôt, lors
que nous avions cr» pouvoir affirmer que
le Gouvernement fasiciste était particulièrement soucieux de la « santé morale de
la nation » ; voilà pourquoi nous sommes
d’autant plus peinés et humiliés en tant
(ju’Italiens, qn constatant cette marche à
reculons. j. c.
{Au prochain numéro, un deuxième article d’un de nos Correspondants sur le même suo'ei).
UN PROCÈS CÉLÈBRE
dans les annales de ma paroisse.
{Suite eê fin).
Il faut plaider.. Plaider, cela signifie descendre au chef-lieu de l’arrondissement,
qui se trouve à 29 kilomètres de distance,
faire le pied de grue à la .porte des tribunaux, embaucher dejSi avocats et surtout,
comme de juste, les payer ; gribouiller des
montagnes de paperasses, et que sais-je
encore.
Le procès fut long et coûteux et termina par donner raison à ceux qui l’avaient, ce (ïui n’est pas t^jours le cas.
Le lecteur nous dira : Pourquoi rappeler
un fait assez banal, qui s’est passé il y a
bien des anplées et qui n’esit pas connu de
la génération nouvelle ?
D’abord nous voulons prouver par des
faits bien certifiés que, malgré nos travers
et ncâ nombreuses fautes), la population
Vaudoise de nos jours n’est pas inférieure
aux Vaudois de la « vieille roche » que nous
entendons prôner assez souvent ; ensuite
nous voulons dire un mot contre la manie
des procès.
Que le lecteur veuille nous suivre, il ne
sera pas long.
Etablissons un contraste entre 1864 et
1023 en nous appuyant sur des données
puisées à bonne source. Nous sommes toujours dans la paroisse de Prali qui a pour
nous ,uii intérêt tout particulier.
En 1864, les réunions de prière; n’avaient lieu que rarement ; maintenant en
hiver il y en a dix par mois. Alors point
d’école du dimanche ; aujourd’hui une
école avec 66 élèves. Alors 6 ou 7 abonnés
à la Bibliothèque ; aujourd’hui 54, dont 8
m
« villeggianti ». Alors 30 personnies au culte
principal ; à la même époque de l’année,
nous avions le privilège d’adresser la parole à plus de aOO personnes.
Et notez cpi’en 1864 la population de
Prali était d’au moins 900 âmes; aujourd’hui elle est de 428. Alors nous étions plus
d’une centaine dans le hameau des Orgères : aujourd’hui 36. Alors un procès célèbre : aujourd’hui tout le monde vit en
paix, à l’ombre de son mélèze et de son
sapin. Je ne dis pas à l’ombre dq son figuier, parce que le figuier craint la bise
de la Longia et les derniers vignobles de
la Vallée' sont ceux de Riccapansa, si connus pour la délicatesse de leur produit !
On me dit que depuis 10 ans, le juge de
paix qui est mon voisin à la campagne,, n’a
rien à faire. Il y a bien de temps en temps
une ix)ule qui va picorer dans le champ
du voisin ou pondre un œuf où eUe ne devrait pas, ou bien une brebis qui broute
l’herbe de la « largeur de Isa langue » dans
un pré défendu ; mais cela ne porte pas à
conséquence. B n’y pas de querelle, pas
de procès, c’est l’important.
Nos mœurs s’adoucissent. En voulezvous la preuve ? Lors de l’inauguration du
monument à FAipinp, à Torre Pellice, le
modérateur de l’Eglise Vaudoise, IM. Léger, et Son Eminence l’évêque de Pignerol, Bartolomasi, étaient assis l’un près de
l’autre en présence du Roi d’Italie, descendant en droite ligne de$ ducs de Savoie, qui
n’ont pas été tendres pour notre population.
Le second motif qui m’a poussé à mettre
la main à la plume, c’est pour inviter nos
frères à éviter les chicanes et lesi procès
de toute espèce. Mes amis ! vous avez des
tas de gros sousi qui vous embarrassent,
des liasses de bütets dont vous ne savez
que faire. Ne les dépensez pas en litiges.
Les avocats ont du boh et sont... quelques
fois nécessaires. Je n’ai garde d’en dire du
mal. Pensez donc ! L’« advocatus » dans le
sens de la langue latine, celui que l’on appelle prèaf de soi quand on est dans la difficulté. Un des titres de notre Seigneur
n’est-il .pas. celui d’« Avocat auprès du
Père » ?
Mais les avocats, il faut les déranger le
moins possible. Laissez-les à leurs affaires,
'^aissez-les à l’étude ...des Pandettes Ide
Justinien. F. Rostan.
Echos des Etats-Unis.
En reprenant notre conversation a"vec
les lecteurs de l’Echo, ce n’est pas le cas
de revenir à la charge touchant certains
sentiments d’indifférence que nous avons
attribués aux Vaudois des Vallées à l’enr
droit des Vaudois d’Amérique. Cela ne serait pas très récréatif pour nos lecteurs.
Nous n’allons donc pas insister plus avant
sur nos petites doléances et nous nous' bornons à noùs réjouir de ce que no.us nous
sommes heureusement trompés.
La jeunesse de New-York. Nous envahissons ici, un peu, le champ de M. B.
Tron, pasteur de l’Eglise Vaudoise de NewYork ; mais nous avons sa permission pour
le faire.
En parlant de la jeunesse Vaudoise de
New-York, ' on peut la diviser en deux
classes : celle qui est née ici' ou qui nous
est veinue d’Italie en très bas âge, et celle
qui a émigré après avoir passé son enfance
aux Vallées.
La première classe a naturellement la.
tendance à se faire en quelque sorte
« américaine » : les langues qui siont très
déliées quand il d’agit de l’anglais, s’épaississent toujours plus quand il est questiim
du français ou de l’italien. Les manières
aussi et certains goûts de la vie tiennent
du milieu américain.
Mais il ne faut pas oublier que les parents, tenaces dans leurs traditions et jaloux de leurs enfants, ne se relâchent pas
facilement dans leurs efforts pour faire
revivre leur passé dans leur .progéniture.
Ce qui fait que la je-unesse, en croissant,
est forcée de se partager entre le rnilieu
américain envahissant et fertile et le foyer
domestique. C’est unie lutte inégale, dans
laquelle l’Amérique est destinée, tôt ou
tard, à avoir le dessus.
Mais il y a uñe autre jeunesse qui ne
pourra jamais être conquiste par l’influence américaine, vu qu’elle est profondément imprégnée de l’atmosphère de nos
montagnes. Le milieu est changé, mais il
n’a guère de prise sur elle. On ne dit pas
que les jeunes gens et les jeunes filles ne
sachent pas s’adapter aux nouvelles circonstances de travail et de vie et s’accommoder de ce qu’ils trouvent : ils sont passablement accommodants. Mais ce n’est
qu’une adaptation extérieure, artificielle,
dictée par l’intérêt. Sitôt qu’ils ont fini de
subir la contrainte du métier et que leurs
nerfs peuvent se détendre, te naturel de
leur caractère vaudois revient au galop.
Le mal est que l’importation de cette
vie de jeunesse vaudoise a été trop exactement complète. On n’a pas oublié par
exemple de laisser, au-delà de l’Océan, le
bal, la joyeuse indifférence pour la religion
et une certaine attitude hautaine envers
l’église. Voilà des denrées dont on pourrait bien sie passer et qui ne rapportent
pas beaucoup en fait de bonheur et de
prospérité. Et .pourtant il y a des jeimes
gens qui ne veulent pas s’en laisser déposséder.
Mais cela ne veut pas dire (jue toute jîotre jeimesse soit atteinte d’ime manière
très grave. Si l’on fouille jusç[u’au fond
deâ cœurs on trouvera presque toujours ce
grain vaudois dont il est possible de faire
jaillir une étincelle de véritable vie. Mais
il faudrait pouvoir les cultiver davantage.
ce qui n’est guère possible à cause surtout
des heures de liberté qui ne cadrent pas’^
souvent avec les heures de culte. »
La Valdese. C’est une société de secours J
mutuel qui a déjà plusieurs années de vie, ;
à INew-York;, et qui ne fait pas mine de*^
• ■'Sî
vouloir s’arrêter à mi-chemin. L’association compte presque cent membres et af
déjà fait du bien dans quelques cas de, ma
ladie ou de mort qui se sont présentés.
■"‘Î?
« La Valdese » qui a des idées bien arrêtées en fait de liberté et de largeur
d’iesprit, ne tient pas à avoir ,un caractère trop étroit et, par conséquent, admet dans son sein aussi les catholiques.J
Protestants et catholiques font, paraît-il,
bon ménage ensemble.
Pour ne pas déranger l’accord des idées
et la conformité des vues, la religion, com- ;
me confession particulière, a été bannie et
les pasteurs qui sont invités à être membres honoraires sont priés de ne pas faire î
rouler leurs conversations ou leurs discours,
sur des sujets ecclésiastiques.
Le président est M. David Bert, de La
Tour ; le vice-président : M. Benjamin
Pons, du Bessé ; le secrétaire : M. Henry
Lageard, du Pomaret.
On peut préjuger que l’organisation continuera à avoir' du suixîès.
Giovaninino Tron.
Société des Missions Ëïangéliqnes.
Le Comité des Missions, réimi le 14
avril en séance plénière, à l’occasion de^
la clôture des comptes de l’exercice 1923-i
24, a constaté, avec une joie et une reconnaissance profondes, le magnifique élan
avec lequel les amis anciens et nouveaux de " ‘
la Société lui ont donné, en l’espace d’une
année, un total de 2.250.000 francs, dont
455.000 frs. pour éteindre le déficit de l’an-"^
née précédente, et 1.795.0Q0 frs. pour les-*
dépenses de l’exercice qui a^Ç,|is' fin au 31^
mars, tandis que dans l’année précédente^
qui était pourtant celle de .notre jubilé
wJ
centenaire, nous avions à peine atteint un-i^
total de 2.000.000.
Sans doute, le Comité a dû -enregistrer à
nouveau un déficit de 463.000 frs., sensi-^,^^
blement égal à celui de l’an dernier, inais^
si l’on tient compte du fait que les dépen- J
ses pour ce dernier exercice ont été snpé-^
rieures de plus de 250.000 frs. à celles des
l’exercice précédent, il ne peut qu’être prO"f
fondément reconnaissant du nouveau [«is j
en av;ant accompli dans la marche sans,cœse ascendante des dons en faveur des
Missions.
Les conttibutions de France, en particu^f
lier, pour l’exercice seul, ont passé de
1.108.000 frs. à 1.215jDOO frs. et, en tenant*'
com,pte des dons pour le déficit, de
1.496JOOO frs. à 1.604.000 frs. i ‘
Nous savons) que, sur le résultat prévu
de plusieurs gros efforts actuellement ei
préparation, une part pourra être rése;
vée à l’allègement de ce déficit, et nous,^
avons aussi la pleine confiance que tous ceux ^
des amis de notre Société qui 1c pourront',*',
feront sans tarder l’effort supplémentaire-^
qu’exige la situation...
„Jj’assemblée générale annuelle de la SO"
ciété des Missions aura lieu le jeudi 8 mat
à 20 h. 30, dans le temple de Passy
rue Cortambert,
E. Allégret, D. Couv&ÏK -3
UN AVEU PRÉCIEUX. 1
Le célèbre philosophe allemand B. Kant,
^ 'dont on a célébré dernièrement le deiixi^
me centenaire, a dit quelque part : « ToiUS
les livres que j’ai lus ne m’ont pas apporté
la consolation que je trouve dans (^tte^,
se(ule parole de la Bible : « Quand je P^'
serais par la vallée de l’ombre de la moyt,,
je ne craindrais aucun mal, car tu es
moi ».
Vedere in
4* pagina il
della Libreria «LA LUCE».
3
CHRONIQUE VAUDOISE
---------------
Soascription
poar les Écoles de Quartier.
Listes (précédentes
h. 5.245 —
M. J .J. Jourdan, régent émérite » 15,—
M. Ad.. ComJba, pasteur » 20,—
M. N. Tourn, prof. » 25,—■
M.Ue Elisa Gaudin, de Prarus' tin, New-York '» 44,—
: Total L. 5.349,—
:i! * H! ——.
LA TOUR. FETES DE CHANT. Nous
en avons eu deux, à trois jours d’intervaUe,
deux belles fêtes qui vont nous laisser le
plus agréable souvenir.
La «fête de chant des écoles du dimanche du Val Pélis » eut lieu jeudi l.er courant, à 10 h. 1|2, dans le temple neuf. Malgré le veuit violent qui soufflait depuis
.trois ou quatre jours., nos petits chanteurs
ne se sont laissés nuU'ement décourager :
. ils sont accourus par centaines des paroisses du iViUar, d’Angrogne, de Saint-Jean
et de La Tour et nous ont donné, une
.heure durant, des preuves certaines de
leur application à bien chanter sous la direction de leurs maîtres chantres respectifs : MM. B. Revel, A. Coïsson, E. Long,
A. Rivoir et M.me Ida JaUa. Le programme comprenait deux hymnes pour chaque
école, plus quatre hymnes exécutés avec
un accord parfait par toutes les écoles
réunies, sous la baguette de M. Revel.
Avant, dans les intervalles et à la fin,
nos minuscules chanteurs furent gratifiés
courtes allocutions de circonstance,
aussi sauvoure^uaesl que pratiques - et qu’ils
I ont écoutées avec recueillement - de MM.
E. Revel, Emile Tron et B. Revel.
Le vent s’étant quelque peu calmé, nos
enfants purent se rendre au « Campo
Sportive », pour leur dînette sur l’herbe
suivie dci joyeux ébats; de jeux, sous la
surveiUancq de leurs Directeurs et Monil^il^.
La. Fête dé Chant des Chorales du Val
PHÂs, de dimanche 4 courant, fut un événement ou peu s’en faut que notre public,
toujours intelligent et toujours à l’affût
de jouissances et d’émotiona artistiques,
avait pressenti.. Le temple était rempli, les
galeries bondées comme ...à unie ouverture
de Synode ou à un sermon de Pâques. Et
personne ne regretta d’être venu eit moins
encore les petits vingt sous de son billet
d’entrée.
Ont pris .part à la «fête» les Chorales
de Saint-Jean, Pignerol-St-Secand, Angrogne, Im Tour et Turin, sous la direction
respective de MM. A. Coïsson, Berton, E.
Revel, M.me Balma-Van Aalst et le « maestro» Del Marchi. Le prqgramrne comprend deux chœurs pour chaque Chorale,
intercalés par quatre chœurs ou cantiques
chantés par les cinq Chorales réunies, plus
un superbe morceau poxir orgue, artistement joué par notre organiste M. le prof.
A. Tron ; chœurs et cantiques judicieusement choisis, bien exécutés), .quelques-uns
supérieurement exécutés, tel que le Tenehræ factæ sunt, de Palestrina, dont l’auditoire ravi, captivé, exalté demande le bis
à 1’« exécutrice », la magnifique Chorale de
Turin.
Ne nous demandez pas, maintenant, de
nous prononcer au sujet des mérites p^ticuliera de chacune des cinq Chorales. Elles se sont toutes appliquées' à faire de
leur mieux et à mettre en valeur les resources, toutes les ressources dont» elles
pouvaient disposer. Il ni’y a donc pas de
hiérite absolu, à notre modeste avis ; là,
comme partout ailleurs, le mérite est relatif ; »et lorsque nous donnons tout ce
9u on peut raisonnablement ■ exiger de
flous, nous avons fait notre devoir. Et que
toutes les Chorales aient fait leur devoir,
Qu’eUes aient même fait mieux qu’on n’auï’ait osé l’espérer, c’est ce qu’aucun des‘
cents auditeurs qui ont applaudi les
14 numéros à tour de bras, ne voudra
odutester.
La fête de dimanche marque un nouveau
progrès du chant sur les précédehtesl. Nos
Chorales nous ont procuré une, réelle jouissance spiritueUé et artistique dont nous
tenons à les remercier chaudement, afcsi
que leure dévoués Directeurs.
Nous avons été profondément édifiés,
nous avons joui de tous les morceaux,
mais tout particulièrement des hymnes et
chœursl enlevés avec puissance, avec un
accord parfait par l’imposante .masse des
chanteurs des Chorales réunies. Le. Loin
d(u Sauveur, pourquoi, mon frère a électrisé’ l’auditoire et mouillé bien des
paupières.
LUSERNE SAINT-JEAN. Asile des Vieillards. Ikms reçus en souvenir de M. BarthHemy Prochet : Sa veuve et ses enfants,
L. 5|0 - Virginie Pasquet, 10.
En souvenir de M. Gustave Turin : Ing.
Barthélemy Goss, L. 25. E. B.
— Le chroniqueur ne voudrait pas laisser passer sous silence l’activité du Comité
de couture. Mais qu’une plume d’homme;
se mette à broder sur des travaux à l’aiguüle, c’est pour le ;moins aventureux. Ce
n’est même pas prudent de recourir aux
franges; comme cela Se fait eu parlant
d’un peu tout ce que vous voudrez ; parce
que chemises, tabliers et layettes... vont
sans franges... Du moins il me semble,...,
surtout quand il sfagit d’objets confectionnés, comme dans notre cas, pour bienfaisance. Recourir aux chiffres serait nous
rabattre sur des données précises, bien
éloquentes, certes. Mais quand nous aurions dit que (d’après les registresi de
M. me Anita Turin, son infatigable secrétaire depuis longtemps)., le Comité a distribué, pendant ces sept dernières années,
931 objets aux nécessiteux de la Paroisse,
nous n’aurions pas donpé une idée de la
dépense faite par les dames du Comité ni
surtout de la peine, qu’eUes se sont donnée
pour préparer ces articles. Tant vaut donc,
qu’en les remerciant très vivement, nous
en restions là.
— Nos Sociétés ralentissent ou interrompent leur marche maintenant. Par conr
tre, celle du «Printemps» la reprend,
Elle en est, en ce moment, à sa floraison
et ses fruits, savoureux sans doute, paraîtront au mois d’août. L’année dernière
L. 2.000 furent envoyée à notre Caisse
d’Evangélisation, et une somme égale à
celle des Missions de Paris. Et si les amis
du « Printemps » ne négligent pas d’envoyer quelques dons pour le Bazar prœ
chain, ces sommes pourront être aisément
dépassées.
Correction : Dans le dpmier numéro,
lire : 165 hres au lieu de 125, comme contribution de la Zambézia.
— Mariage ; Besson Emesto, des Goss,
avec Pons Pauline, de Materia. Fébcitations et bons vœux. E, T.
RORA’. Une charmante petite fête a été
offerte, dimanche 27 avril, par les deux
Unions réunies, aux catéchumènes admis
dans l’église. Les récitations, les jeux, les
chants n’ont pa^ été aussi nombreux que
d’habitude ; par contre, nos Unionistes ont
abondé dans les « gâteries » exquises qu’ils
préparèrent aux nouvelles recrues. Et ce
moyen d’attraotdoni n’est pas moins persuasif que les autres.!
— Le secrétaire national des A. C. D. G.
d’Italie, M. C. Gay, nous a bien réjouis
par sa visite officielle de mardi 29 avril.
Nous le rémercions encore vivement de son
message instructif et encourageant. Et
puisque notre Union de Jeunes FiUes ne
voudra pas non plus qu’on l’oublie, nous
l’invitons dès maintenant à préparer un
accueil tout aussi chaleureux à M.Ue Quattroochi, qui viendra la visiter, D. v.„ dimanche 11 mai.
— Actes liturgiques, décembre 1923-imai
1924. Baptêmes: Toum-Boncœur Ida d’Auguste (VUle), Rivoir Barthélemy d’Emile
(Fusinesi), Rivoira OdiUa de Jean (Peyret),.Rivoir Fanny de César (Id.).
Mariages : Cadet Mourglia avec Marguerite Rivoir (23 février), ; Durand Edouard
avec Toum Emilie (3 mai).
Décès : Mourglia Raffade, ans - Joséphine Rivoir, 40 ans - Durand Albert,
32 arts - Mourglia CamiUe, 85 ans - Madeleine Toum, 63 ans - Mord Joseph, 83 ans.
A. F.
ZAMBEZE. M. le nnssionnaire et M.me
Adolphe Jalla ont quitté leur station, de
Léalouy le 29 imars dernier, pour a’embarau Cap de Bonnie Espérance le 25
avrü, sur YArmadale. Que Dieu bénisse
leur voyage et les garde sur les grandes
eaux!
. Ils sont attendus aux VaUées dans le
courant de- juin.
CHRONIQUE POLITIQUE.
ITALIE. La journée du l.er mai s’est
passée dans le cakne et sans aucune cessation de travail dans presque toute l’Italie. Seulement dans quelques grandes usirtes ,un petit nombre d’ouvriers ne se sont
pas présentés le matin. A l’étranger ce
jour est généralement considéré comme
férié. Le travail a cessé, les groupements
ouvriers ont organisé des meetings et des
cortèges. Il n’y a pas eu de désordres, sauf
en Allemagne où les communistes ont eu
quielquesi bagarres avec la police.
L’inauguration de la septième assemblée générale de l’Institut international, à
Rome, a eu lieu vendredi matin à la présence du Roi, du Président du Conseil et
de tous los Ministres. M. Mussolini a prononcé le discours d’ouverture et souhaité
la bienvenue aux représentants des 70
Etats, membres de l’Indtitut, réunis à Rome pour étudier les moyens d’améliorer la
situation agricole du monde entier.
—^ Le Conseil des Ministres a décidé de
créer un ministère des transports, duquel
dépendront leg services conifiés jusqu’ici au
mimstère des postes et télégraphe, au
commissariat de 'la nxarine marchande, et
à l’administration des chemins de fer., Par
conséquent le ministère des postes et télégraphes est supprimé, et le ministre actuel,
M. Cian,o, prend le portefeuille des transports. Le haut commissaire général extraordinaire des chemina de fer cease de fonctionner et M. Torre, qui a occupé ce poste
avec des résultats splendides pendant 16
mois, l’a quitté en prenant affectueusement congé de ses employés.
— Au couT:s de la séance' du Conaeil des
Ministres M. Mussolini a fait un, exposé
détaillé des problèmes de la pohtique
étrangère. Il a insisté surtout spr les prochames Conférences de Milan avec les Ministres bdgies qui sont actuellement en
Angleterre, et avec M. Bénès, ministre des
affaires étrangères de la Tchécoslovachie.
Ces conversations auront certainement une
importance pour le développement de notre politique étrangère. Les conversations
avec l’Angleterre, au sujet du Giubaland,
ont conduit à des résultats favorables. La
question n’est plus liée à celle du Dodécanèse et, grâce à l’esprit de cordialité
avec lequel M. Mac Donald a conduit les
conversations, on peut prévoir une conclusion très prochaine. Les relations avec
la Turquie sont Ide nouveau devenues
cordiales.,
— M. Mussolini fait actuellement un
voyage en Sicile pour se rendre compte
personnellement des conditions et des besoins de l’île. A Palerme, où il a débarqué
lundi matin, il a reçu un accueil triomphal.
Il a déposé une couronne de feuilles de
laurier sur le tombeau de Crispi.
— Le général Bongiovanni, tombé malade à la suite d’une chute d’avion au sud
de Bengali, a dû donner sa démission. Le
Conseil des Ministres a nommé gouverneur
de la Cyrénaïque, à sa placé, le général
Ernestp MombeUi, commandant de la Division militaire de Rome.
GRAND&BRETAGNE. M. Snowdep,
chancelier de l’Echiquier, a fait à la Chambre des Communesi son exposé financier,
remportant un très vif succès. La situation économique de l’Angleterre eSt très
satisfaisante puisque la dette publique a
diminué de 650 millions de livres, et l’anr
née financière qui s’e^ terminée au l.er
avril a marqué un excédent de recettes
de 48 millions. L’année qui commence
s’annonce aussi favorable et par conséquent im certain nombre d’impôts indirects seront diminués. Les droits d’entrée
sur plusieurs produits alimentaires seront
réduits, ce qui ne manquera pas de fortifier la ■ popularité du Gouvernement travailliste auprès des masses. L’impôt direct
sur le revenu, qui est très lourd, est maintenu intégralement.
ALLEMAGNE. Les résultats connus des
élections politiques de dimanche donnent
comme assurée la victoire des partisi extrêmes de droite et de gauche. Le nombre
des communistes est quatre fois plus
grand, les nationalistes ont pr^que doublé, tandis que les socialistes sont réduits
de moitié. Les résultats définitifs ne modifieront pas sensiblement cette proportion
qui rend encore plus difficile la portion
du Gouvernement. Le fractionnement des
partis a encore augmenté à cause du système proportionnel.
— La Commission des réparations a procédé à la nomination de ceux des finanr
♦
ciers et économistes qu’eUe était appelée
à désigner pour les Comités d’organisation
des chemins de fer allemands, de la banque et des obligations industrielles. Les
membres allemands ont aussi été nommés!,
et ces Comités se compléteront eux-mêmes
et entreront bientôt en fonctions.
RUSSIE. La ' section commerciale de
l’ambassade russie à Berlin a été perqmsitionnée par lUne centaine d’agents de la
police allemande, Ce fait a produit une
grave tension dans les rapports diplomatiques entre la Russie et l’AUemagrte, d’autant plus que des fonctionnaires russes ont
été mis en arrestation. L’ambassadeur
russe a décidé de quitter la ^pitale allemande. L.
Comunicato.
LE RIFORME NEL SERVIZIO DEI YKGLIA. ■— Per effetto del decreto-legge
N. 2376 del 10 Settembre 1923,<^dal l° Maggio corrente ha effetto la riforma sul servizio dei vaglia postali. Da tale data chi
deve spedire un vaglia postale deve acquistare preventivamente uno speciale modulo, in vendita, per ora, soltanto negli
uffici postali al prezzo di centesimi Ip e
che riempie da sè indicando anche, l’importo. Se non sa scritturarlo può chiedere
l’assisitenza dell’ufficio pestale a cui si presenta per versare il danaro che spedisce.
Chi è correntista postale; se, non vuole
rivolgersi aU’ufficio centrale, può prestentare i vaglia quitanzati a qualimque succursale, purché il loro importo sia inscritto
sul proprio conto corrente. I documenti
validi per la riscossione dei vaglia di qualsiasi importo sono i libretti e tessere postali di riconoscimento.
S» I libretti di libera circolazione sulle ferrovie, rilasiciati agl’impie;gati civih, militari e privati e le tessere per la milizia
volontaria per la sicurezza nazionale servono per la riscossione dei vaglia d’importo
non superiore a L. 200.
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INDIRIZZI
iillt primipali [illese ed Opere Valdesi In Italia
VALI I VALnpSI
ANGROGNA - Pastore : Eugenio ReveL
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastoi;e : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Giiido (Domba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTTNO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
B. Revel^
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa r Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carjo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista.: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastóre : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig.J). Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - .Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica. . * j
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V, Sommani, ivi.
Chiesa.: Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
OENOVA - Cliiesa : Via Assarotti, - Pastore ;
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
-Ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Baxxhio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni jn Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttUiO' Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S- Filippo, 76, èenevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci. '
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista : G. B. AzzareRi.
PIANI DI VALLECROSIA. - Pastore : P. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastoi’e :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica. '
SIENA - Chiesa.: Viale (^urtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
. ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesac Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vìcolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro (*ssa,
42, Roma (26) - Profes.sori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni: prof. Ern. Comba, presidente;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi. *
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : JProf. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIAT^A - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILEf - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
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