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Soizante-dìxìème année
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2 Novembre 1934-Xni
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger.......................
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Le mmiéto: iientimea
Que toutes les choses vraieB, honnêteg, justeg, pures, aimable«;^''¿jgieB de louange^ occupent tob pensées (Kiilipp. IV, 8).
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reçaivent i’Bcho ides Vallées dès à présent.
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POUR Li TIE I
CW en nous.
24-29.
Gol. 1, 27. Lire v.
n. . LE PRINCIPE.
(Suite).
Le second moyen, autrement plus effi0^, à mon avis, de pofursuivr© l'idéal
« Christ en nous », c’est le contact avec
Christ Lwi-même.
Qrâce à ce contact, tout ce qu’il y a
de mieux en nous se réveüle. Un secret
désir d’émuler notre divin IMaître s'empare de nos âmes, suirto(ut quand nous
renteudons dire ; « Cblui qui croit en moi
fera aussi les oeuvres que je fais, et il en
fera dé plus grandes, parce que je m’en
vais au Père» (Jean XIV, 12).
A l’ouïe dé ces paroles nous nous demandons : Gela est-il possible ? A quelles
œuvres Christ peut-il bien faire .allusîoin ?
A révangélisation du monde ? OuS, sans
doute. Cellie-oi, des la première dispeirsion
des disciples, peu après la disparition visible de Jésus, prit un essor absolument
inconnu ; qui n’est cependant pas comparable à la proedaimation actuelle dé la Parole par la radib et autrœ moyens modernes de diffusioni de l’Evangile. Toutefois,
ajoutlons-nouB bientôt, ce serait singulièrement limiter la portée de cette magnifique paroi© idu Sauveur que de n'y voir
qu'une prophétie, si promieittant© soit-elle,
relative à l’évangéiisatilon des âmes. Dans
le langage de Christ, « les œuvres que je
fais », cela veut dire « toutes les œuvres
que je fais », sans excepter... k guérison,
et k guérison «en son nom et par son
pouvoir ».
C’est l'effet de notre contact avec Christ.
Il y a plus. Car, s’il n’y avait que oéki
si Christ n’étaSt pour noua qu’un modMe
ou qu'un inspirateur, comme le préttendeuit
beaucoup de phîloaophies religieuses anciennes et modernes, il n’aurait pas prononcé, entre autres, les paroles bien connues : « Coiume le sarment ne peut de
lui-même porter du fruit sfü ne demeure
attaché au qep, ainsi vous ne le pouvez
non plus si vous ne demeurez en moi. Je
suis, le cep, vous êtes les sarments : celui
qui demeure en moi et en qui je demeure
porte beaucoup de fruit » (Jean XV, 4, 5).
Par notre contact avec Christ quelque
chose de sa propre substance, quelque
vertu, quelque énergie se communique à
nous. J’afBrme même que a ce contact est
l’expression d'une foi vivante, ce sont de
véritables courants de vie qui nous attóignenit). Nous ©n avons k preuve, par exemple, dans le réoit évangélique de k femme
guérie d’une hémorragie, qui sembkît
être deveme incurable. Eli© n’eut pas
plus tôt touché fe bord du manteau de
■Christ que Christ, s’étant tourné, demanida : Qui m’a toucfí&? — Maître, répomdent les disciples, k foule te presse et
tu as l’imipreesion que quelqu’un en particulier t'a touché ? .— Quelqu’un ma touché, réplique Jésus, car j’ai connu qu'iine
force était sortie de moi (Luc VIII, 43-48).
S’ü y avait une personne, dans k foule,
qui ne doutait pas de cette force, c’est k
femme guérie.
Parmi les chrétiens de k première génération n’ayant pas le privilège de connaître pénsonnehement le Sauveur, l’apôtre Paul sera un de ceux qui, réalisant
toute l’efficace de la comm,imion avec
Christ, k prockmeriont le plus ouvertement et avec le plus d’insistance. N'est-c©
pas lui qui écrira les mémorables paroles :
« Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est
Christ qui Vit en moi ? » *(GaL II, 20).
Qui, mais c’est aussi lui qui déclarera en
k même occasion ; « Je vis dans k comr
munipn dû, Fds de Dieu qui m’a aimé et
qui s’est livré Lui-même pour moi ».
Le phénomènie, dû reste, est moins mystérieux qu’il n’apparaît au premier ahOrih
On peut l’expliquer scientifiquement. Les
rayons du soleil sont une substance, l’éleptricité est ime substance, k pensée aussi
est une substance, plus fine que les pnécéidentes, une substance que l’Esprit crée
et propage ; et le jour viendra, il est déjà
venu, où l’on pourra l’enregistrer comme
qn enregistre les vibrations de l’électricité.
Quoi d’étonnant, d^ lors, à ce que k pensée de Christ se soit, peu à peu, implantée
dans l’esprit de Paul? quoi d’étttnnant à
ce qu’elle ait adouci, façonné transfiguré
cette personnalité si forte, sans, toutefois, '
en effiacer les traits distinctifs et originels ?
Tout cek est vrai, mais tout cek, je k
répète, n© pourrait se produire chez
l’homnie s’il n’était fondamentalement divin. Pour que k formule « Qirist en nous »
se traduise ©n une réalité vivante, il fault
qu’en nous il y ait, dès notre naissancei,
par le simple fait que nous sommes des
créatures humaines, un Ghrist ktent, un
Christ possible.
« » «
Comme vous voyez, je suis évolutioniniste, plus qu’autre chose, en religion ; par
où je veux dire que j’y vois, comme dans
k nature, k ki de k oroissano© ; a'vee
ceitte différence, cette grande différence,
pourtant : dans la nature, ainsi que chez
les animaux, k croissance (phénomène purement physique). est inconsciente, tandfe
que chez nous, créatures spirituelles, ele
est consciente, elle est voulue, eUe est
cherchée.
C’est dire aussi que je n’attache pas
une importance excessive à ces réunions
d’évangélisation ou de réveil au cours des-,
quelles, à force d’i^ir sur les nerfe et de
les exciljer,- sans le faire exprès, je vqusç
le eroire, on pxoyo<ïuie chez les assistants
de soi-disant conversions Higtantanées et-,
toutes faites. Pas grande importance non
q
fihœ aux tenwignages, tout pétris d’exclur amsme, de oes nécHconvertis. Parce qu’on
o’est pas passé par le même moule qu’eux,
pas de vie ; parce qu’on ne témoigne pas
râJefor façon, on. ne oonnait pas encore Je
1 Sauveur ; parce qu’on n'interprète pas
I ^actement comme eux, leurs passages
I préférés de rEoriture, on est encore loin
tfe k ¥érité ! Sans nier qu’Ü puisse y avoir
des moments décisifs dans l’œuvre de notoé' salut, c’est ma conviction que nous
avons à nous convertir chaque jour à nouveau si, par conversion, l’on entend l’ade
de Tâme qui se tourne vers Dieu.
‘ ^Je suas évolutionniste non seulement
parce que je me rends toujours mieux
tSampte que les lois de k nature sont aussi
celles de l’esprit et vioeveirsa, mais parce
tpie, a je ne l’éilkis pas, si je devais ad'meitître qu’i. nous faut être créés à nouveau, qu’il nous faut naître à nouveau
tfune manière aibsolue, toute responsabifité chez moi cesserait. Car, enfin, puîs^je
? lîie créeir- moi-même ? puis-je m’obliger à
naître ? C’est k question de Nicodème à
. Jésus ; et ai Jésus, réitérant une décknar
, tion faite depuis peu, a répondu : « Si un
i, homme n© naît d'eau et d’esprit il ne peut
ienttw dians le Royaume de Dieu» (Jean
¿ ni, 5), il n’a certainement pas voulu faire
|lde Nicodème un être spiritiieheonant pasi^
- ou indoienit! “
■Par petite remarque je réponds aussi à
ceux qui sont facilement portés à demander : Pourquoi Dieu ne me change-t-fl pas ?
pourquoi ne fait-il pas de moi « une nouvelle créature ? ».
Mes frères; Dieu noue a créés une fois
et avec des fiaeultiés sans pandDles (dians le
monde où nous habitons), aVeo des ressources inépuisables. A nous de diévelopPier oes facultés ; à nous de mettre à profit ces ressources, par tous les moyens dont
nous disposons, mais surtout en nous pkçant, en nous plaçant encore et toujours
sous les rayons du soleil des âmes qui est
Jésus-Christ. Pierre Griguo.
(A suivre).
! PiBfM!
Bien que TEdit de Nantes, accordé par
Henri IV aux protestants de Flrance, ©n
1598, eût été déclaré par lui perpétuel et
irrévocable, le clergé ne le considéra jamais comme tel et s’efforça, avec ¡une persévérance digne d’une meilleure causer
d’en faire annuler ks dispositions les piua
favorables. C’est ainsi que, dans tout le
cours du XVII® siède, à son instigatioin les
rois proclamaient des décrets, qui violaient ouvertement k lettre et l’esprit de
l’Eldit Oelui-oh abrogé dans presque tous
ses articles, demeurait apparemment en
vigueur par un reste de respect pour k
mémoire du grapd roi qui l’avait signé.
Mais vers k, fift dq piècfo les décrets prohibitifs devinrent de plus en plus nombreux. et toujours plus iniques. Parmi k
centaine 4'airrêts qui furent promulgués
de 16S0 à 1685, nous rappdüerons, et non
pas tous, ceux qui conoement plqs diriec->
tement les temples, l’exercice du culte réformé et du ministère dés pasteurs.
Des peines sévères — amendes ruineur
ses, prison, exü, — étaient impitoyable
ment appliquée pour k moindre irufraction. Les dénonciateiiïrs étairait tenus secrets, -et recevaient k moMé du produit
des contraventions.
Un édit de juin 1680 interdit à tout
catholique de passer à l’église réformée.
Lœ minjsitres, qui les auraient reçus dans
leurs temples, seraient destitués pour toujours, et le culte réformé interdit dains
oetbe localité.
Plus d’un temple fut démoli parce que
de fmix témoins attestèrent y avoir vu
urne de oes personnes.
Le 3 jûih 1681, parut une défense faite
aux réfcHTOés de s’aæemibier on die chanter
les psaumes en publie, ou ailleurs qtte dans
le local destiné à i’esercice de lentr religion.
Comme de nombreux temples avaient
dû être fermés, on avait augmente le nombre des ministones dans iœ lieux voisins
pour pouvoir visiter les familles dont tes
temples avaient été abattus. Cda fut dé«
fendu par arrêt dû 24 novembre.
Le 13 juillet 1682, il était ordonné ans
ministlres die se retirer des lieux où rexer*
cice du culte avait été interdit.
Le 30 août, défense de s’assembler ailleurs que dans les temples et en présènoe
dæ ministres. Le but était d’empêcher les
cultes présidés par des anciens là où
le ministre ne pouvait se raadre assez
souvent.
D'après une déckration royale dû 26 juin
1684, s’il était fait des prières, itectures
et autres actes de cjulte ssUis k présence
d’un ministre, le cuite serait désormais
terdit dans cette localité, les présents au
culte seraient bannis de k région pour
neuf ans, outre une amende de trois mille
livres.
Le 26 décembre, défense de faire aucun
culte dans les heux où il y aura moins de
dix familles réformées.
D’après un édit de février 16^, les ministres qui auraient souffert k présence
à un culte de catholiques canvertis seraient
condamnés à faire amende honorable, à k
confiscation des biens et au bannissement
perpétuel hors du royaume ; l’exercice du
culte sera interdit pour tloujours dans cette
locsdité.
D’après la déclaration du roi du 25 juillet, tes réformés ne pourront se rendrei
pour fréquenter le culte, aux temples hors
de k région de leur demeure.
. Aû reste, trois mois plus tard, Louis XTV,
te roi dont k vie privée fut un ac-ajurkle
perpétuel, lui qui se croyait tout-puisaants
couronna sa lâche obéissance au clergé qui
l’entourait, en révoquant les quelques arti«
des de l’Edit de Nantes, qui reconnais^
saient ^core l’existence du culte réformé.
Cette mesure inique, qui poussa hors de
Pranœ des centaines de milliers des meilleurs citoyens, honnêtes et actifs, est considérée i>ar tes historiens, même catholiqpes, comme marquant le ctamnencement
de k décadence de k France, qui amena,
un siècle plus tard, la Révolution, et k
chute de k monarchie.
La tactique des ennemis de l’Evangîte
est encore k même,' teurs intentions n’ont
pas changé; tes lois et tes promesses les
plus sotenneltes, faites par ceux qui gouvernent, n’ont aucune valeur à teurs yeux
A nous d’insister sur k liberté de conscfence, qui nous fut acquise, tout en comptant surtout sur l’assistance de Dieu.
J. J.
2
L’Ekiho dee Vallées - Venditsdi 2 Novembre 1934-XIII
Jfos disséminés.
J'ai eu l’avantage d'étudier, de 19301931, la dissémination du Val Pélis, à Bibiana, Bricherasdo et Penil ; et nmintenant
qve je suis en retraite, avec le consentement de la Table Vaudoise, je m'’occupe
des disséminés du Val Chisone. La dissémination des Vaudois est un fait natutreL
Pendant des siècles, persécutés et limitési ^
les Vaudois devaient se tenir sur lies hauteurs et peupler les plus hautes Communes : mais avec l’Emancipâltion ils purent
émigrer au loin et s’ét^dre vere la plaine
du Piémont. C'est tout naturel, la vie
étant moins rude vers la plaiine que sur les
hautes montagnes, où Ton constate de nos
jours la dépopulation, ce dont le Gouvernement se préoccupe.
M. le pasteur Brunet, dans son beau
traite intitulé : L’instruction religieuse
des protestainits isolés de la campagne, édition de la « Cause », écrit ; .« Précisémieint
les disséminés loin des églises, éparpillés
dans un milieu catholique ou athée, ces
protestants doivent être considérés par le
pasteur comme représentant une valeur
spirituelle de tout premier ordre et souivent même, en raison du fait de leur dissémination, tout à fait incomparable».
Je classerai les disséminés en trois catégories. D’abord les inconscients. Il est des
protestants qui vont s’établir au milieu
des catholiques, loin des lieux de cuite,
loin des pasteurs et des évangélistes, sans
secours religieux, sans aucune préparation
préalable.
Ils ne regardent que l’intérêt matériel
direct. Ils s’apercevront bientôt, s’ils ont
à élever des enfants, que ce n'est pas la
même chose de vivre dans un pays catholique ou dains un pays évangélique. D y
alura la difficulté d’élever les enfants loin
de toute école du dimanche et idlu contact
avec des familles évangéliques. Plus tard,
se présente la question dn mariage!, et
alors les mariages mixtes se concluent;
ce qui n’est pas toujours favorable au
protestantisme.
Il y a une seconde catégorie de disséminés, c’est-à-dire ceux qui connaissent les
dangers de l'isolement ; mafa ils sont obligés, à cause de leur profession et de leur
métier, de se placer dans un milieu
catholique. Ceux-ci tâcheront de se tenir
en relation avec quelque pajsteur ou évangéliste pouir avoir de temps à autre un
culte. Si possible, ils s’uniront avec une
autre famille de disséminés pour avoir un
cuite en commun et se fortifier dans la'
foi. La foii a besoin d’être vivifiée au contact des persormes de foi. On est heureux
de se trouver deux ou trois... J’ai lu avec
plaisir le beau livre du pasteur Théophile
Roux, intitulé : Le livre des protestatnits
disséminés (édition «La Cause»); à la
page 49 Û écrit ; « AUez, mon frère, à ce
culte, alIez-y sa,ns prévention et sans prétention. Par le fait même que vous y serez, la petite réunion se trouvera plus
nombreuse, il y aura un esprit nouveau.
Vous y recevrez du bien et vous en ferez
sans le savoir. Allez-y, car j’en sais Un qui
s’y trouve, malgré la pauvreté dû lieu. Il
na pas honte d’appeler ses frères ceux
qui s y réunissent. Elt vous le connaissez
aussi, c est Celui qui a dit : Là où doux
ou trois sont assemblés en mon nom, je
suis au milieu d’eux» (Matth. XVIII, 20).
Ils étaient bien des disséminés, ces disciples de Jésus-Christ, dispersés dans les
contrées de la Judée, de la Samarie et jusqu’en Phénicie, à Chypre et à Ahtibche
(Actes XI, 19), qui y portèrent avec eux
1 Evangile. .. Jls furent courageanx et ils
fondèrent des églises en Judée, en Samarie ; nous trouvons des groupes de disciples à Damas, à Lydde, à Joppe et à
Antioche...
Il y a une triisième catégorie de disséminés, c’est-à-dire ceux qui, le sachant
et le voulant, s'étabhssient au milieu dies
catholiqiues pour les évangéliser. Chassés
die Rome, Priscille et Aquilas s’établirent
à Corinthe, où ils travaillèrent de leur métier de faiseurs de ■tentes. Paul les eut pour
compagnons d'oeuvre. Aquilas et Priscille
étaient de vrais artisans mtoiounaines.
Comme nous aurions besoin d'en avoir en
Italie !.„
Nous devons nous tenir en garde pour
ne pas céder l'héritage spirituel que nos
ancêtres nous Ont légué, l'héritage de foi,
d’héroïsme, de courage, l’héritage de la Bible, de l’instruction et de l’éducati<m évangéliques. Pour rien au monjde nous devons
céder cet hôritage-là.
J’exhorte les disséminés à se faire connètre. Pourquoi vouloir se cacher, pourquoi Craindre de dire que l’on est
protestant ?
Vous devez, chers amis, vous faire connaître à votre pasteur, ou à l’évangéliste,
ou au colporteur, qui pourront vous visiter et vous encourager. Jésus a dit ; Quiconque donc me contfœsera devant' les hommes, je le confesserai moi aussi devaUt mon
Père qui est dans les cieux. Quiconque me
reniera devant les .hommes, je le renierai
moi aussi devant mon Père qui est dans
les cie(ux (iMatth. X, 32-33). Car si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et
si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a
ressuscité des morts, tu seras saUvé (Romains X, 9).
Que votre maison, chers ,amis, soit un
foyer de lumière, et là on pourra se réunir. Que d’égUses ont été fondées, d’abord
par un culte suivi dans une famille ; et peu
à peu la vie spirituielle s’est fait sentir
tout autour.
Ne laissez pas éteindre le feu sacré qui
.est en vous, Ifeez votre Bible, lisez-la en
famille, et n’oubliez pas que nous sommes
le peuplé de la Bible : quelle ait donc la
première place chez vous.
Collaborez avec les hommes de Dieu qui
sont au miheu de vous à f avancement du
Règne de Dieu, par la distribution de traités ou de journaux évangéliques. Enfin
priez. Que vos maisons soient des maisons
de prière, et alors un souffle vivifiant se
fera sentir. G. Bert
évangéliste en retraite.
Instmction religiense, criminalité,
phénomènes psychologiques.
Le dernier dimanche de septembre notre école du dimanche (1) a pris part au^
culte des grands. C’était pour 'elle, quoîqu’eUe fût rouverte depuis plusiieurs dli--¿
manches, une réunion ide Rentrée et die^
Promotions.
Des prix, en leffet, ont été déoeimés aux
élèves les plus assidus au cours de 1933-34, *
et le Pasteur a parlé de l’importance', dê
la nécessité de Finstmction religieuse.
Il a dît, éntre autres choses : Informezvous auprès de ceux qui ne peuvent pas
être taxés d’esprit sectaire; interrogez
quelques-uns dé nos tribunaux et ils voue
diront, par la bouche de plus d'un juge,
que c’est parmi les jeunes n’ayant reeu
aucune instruction religieuse que la débauche et la criminalité font le plus de
ravages,.
Vous pensez que j’exagère ? Vous croyi%
que pour prouver ma thèse je charge les
teintes ? Ecoutez un de nos grands quotidiens, YEvening Maü, fusionné, i n’y a
pas longtemps, avec YEvening Posé: «Le
juge Riosalsky, de la Cour des Sessions Générales, a formulé un avertiœement d'une
teUe gravité que tous les parents dans notre ville feraient bien de le prendre sérieusement en considération. Parlant avec la
longue expérience qu'il possède dans les
Cours judiciaires, où les faibles et les égarés de tout genre comparaissent constamment, il a déclaré que la criminalité s’explique en tout premier lieu par le manque d'éducation religieuse des jeunes. Le
90 % de tous les fourvoyés — a-t-il dît____
sont des hommes qui ont été élevés .ga-ng
religion ».
Le doct. Jervis qui était des nôtres, et
au sujet duquel nous nous proposons dé
dire davantage en une prochaine orvaginin
a ajouté quelques remarques, d'autant pIuB
appréciées qu’elles venaient de luli, c'est-àdire d’un docteur versé en psychologie.
Voici, en résumé, ce qu’il a dit, en
s’adressant aux inSttruoteurs et aux parents ; L’enfant ne retient pas faldlement,
semble-t-il ; vous lui enseignez aujour
d’hiit une quantité de choses excéllentesi,
demaini il les aiura déjà oubliées, pensezvous. Il n'en est rien. Apparemment perdues, ces choses, en réalité, restent gravées dans son esprit et lui reviendront un
jour à la mémoire. N’avez-vous jias remarqué combien 1^ vieillards se souviennent
des événemeints de leur jeunesse et aiment
à en parler ? Quand on nous dit qu'au moment du dernier soupir tout le passé d’une
personne passe comme un éclair devant
son esprit, nous pouvons être certains que
^ c’est la vérité. Dans un contact assez fréquent avec des aliénés, je constate immanquablement que ce sont les souvenirs de
leur j'eiune âge qui les hantent...
Né soyez donc jamais tentés de vous demander : à quoi sert rinstructiom religieuse ? Rien ne se jjeird dans le monde
matériel, rien non plus ne se perd dans le
monde de l’esprit. Courage, persévérance,
txMifiance ! p. Q.
(1) Ire Egii ie Vaudoise de New-York.
PDnDnaanaaaannannpnnna
De la Réforme an nazisme.
Au moment de célébrer la fête de la
Réforme, il est bon de jeter un coup d’oeil
sur la situation de l’Eglise protestante allemandb, qui a été travaillée, au cours des
derniers mois, par une crise très grave.
Nous ne nous occupons pas de politique,
aussi n’en'tirerons-nous dans aucun détail
se rapportant au régime actuel : pour bien
comprendre ce que nous voulons communiquer aux lecteurs, il faut pourtant dire
que le nazisme, le parti au pouvoir en Allemagne, veut une église inféodée à l’Etat
— un Etat totalitaire qui a tout en son
pouvoir et dirige tout. — Ou est ainsi
arrivé à avoir un évêque d’empire - Muller - qui, dans lœ affaires ecclésiastiques,
est comme un lieutenant dé Hitler. Dans
un élan de patriotisme outré, on a banni
tout ce qui n’est pas strictement aJUemaiid :
on sait comment on a traité les Juifs, comment on a éliminé même les pasteurs d’origine juive, en vertu du paragraphe arien.
Une section avancée de... je voudrais
dire de l’Eglise, mais comment appliquer
ce terme à un groupe qui fait litière de
toute la tradition chrétienne ? Un certain
nombre d’Allemands donc, ne semblent
plus se trouver à leur aise dans l’air ambiant du christianisme, èt pensent ressusciter la vieille' religion nordique, supplantée par le christîan|isme. Il ne s'agit
que d’un groupe, probablement ,assez restreint, mais qui n’est pas moins significatif. L’église officielle, inféodée au Reich,
doit avoir adopté aussi un drôle dé chrjstianiisme, si nous devons en juger par la
formule de serment que dbivent prêter les
pasteurs, formule où ne figure plus le nom
de Jésus-Ohrist 1
Toutes ces tendances ont froissé les éléments les plus religieux ; une révolte a
surgi, d’abord dans les esprits et diaUs les
cœurs, puis elle a pris des formes plus
tangibles. La Bavière, le Wurtemberg, se
cabrèrent contre les ordonnances de l’évêque Muller, et depufe quelques jours le
mouvement de protestation, qui s’est
étendu à toute l'Allemagne, a abouti au
schisme.
La partie dissidente revendique pour
elle le nom d’église chrétienne et évam^lique et soutient que l’autre n’a plus le
droit de se l’appliquer.
Des synodes indépendants ont été créés
un pe|u partout ; une extrême tension règne et les églises se remplissent de fidèles
qui veulent écouter les messages de leurs
pasteurs pour être tenus au courant de la
situation.
En Allemagne les pasteurs sont payés
par l’Etat, et les citoyens appartenant à
une église sont taxés à cet effet. A ce
qu’il Paraît, un des premiers résultats du
schisme sera que les dissidents ne payeront plus le tribut ecclésiastique. Mais il
y aura d’autres complications, et il est diffixale, pour le moment, de les saisir et de
les énumérer. En tout cas, on peut dire
que depuis la Réforme; l'E^se protestante
àUemande n’a pas traversé des heures
plus inquiétantes. Tout' autre jugement, à
Fheure actuelle, serait hasardé, car la situation peut réserver des surprises.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 22 al 28 Ottobre 193A-ÎII
Nascite N® 5 — Decessi
i N® 1 ^
CHRONIQUE VAUDOISE
Jk.’VXS.
Nam rappelons que le premier dîmmche de novembre, la fête de la Réforme
sera célébrée dans toutes nos élises, et
qu’une collecte sera faite en faveur de la
Société Biblique Britammque et Etrangère,
la grandiose institution qui fournit la Bible à tout le mande.
» ÜMft
LA TOTRR. Après de longs mois de souffrances, M.me Lydie Ricca née Caisson,
de l’Armaria, s’ien est aillée vers Dieu, qui
durant sa dure épreuve l’avait toujours
soutenue et consolée. En la rappelant à
Lui, le Seigneur a mis un terme à ses douleurs, mais iquel vide dans le cœiur de son
mari, de sa fille, de ses proches ! Aussi
nous voulons rrfire à la chère famiUe affligée toute notre chrétienne symipathie et
demander à Dieu de mettre le hanme de
Sa consolation sur la blessure qui, au cœur
qui aime, cause toujours une séparation,
lors même que nous Sachions qu’elle n’est
que pour un temps.
— Afin qu’il soit possible à tout le monde
de participer aux divers actes oommémoraJtifs de la fête anniversaire dé la Victoire, le culte de dimanche prochain, 4 novembre, aura lieu à 9 heures au lieu qu’à
10 h, 30. Le service commémoratif de la
Victoire, avec l'assistance des Autorités,
aura lieu, dans notre temiple, à 10 heures.
Nous prions les fidèles d’en prendre bonne
note et d’assister nombreux soit à l’un soit
à l’autre service.
NEW-YORK. Jenny Ghigo, l’épouise bienaimée de Henri Ghigo, du Perrier, n’est
plus ide ce monde. Dieu l’a rappelée à Lui,
d’ulne manière soudaine, la nuit du 9 octobre, vingt-six heures après qu’eUe eut
donné naissance à un beau bébé-garçon.
Ele n’avait que 31 ans.
Joviale de caractère, très attachée à son
Eglise dioinit elle fréquentait assidûment
les cultes avec son mari ; membre actif du
Comité direéteur de notre Société des Dames, elle laisse au milieu de nous lun vide
réel ; qui n’est, toutefois, pas à comparer
à celui qu’éprouvent les siens...
Son image terrestre a été transportée à
Valdase, N. C., mais avant cela, le soir du
11, un service religieux a été célébré ici
avec la participation, on peut dire, dê
toute notre colonie : une trte nombreuse assistance, touchée j'usqu’aux larmes (Jenny
Ghigo était l’image de la santé) et, sans
doute, avide d’entendre des lèvres du Pas♦
teur la proclamiation de la glorieuse espérance du chrétien.
Que nôtre ami avec sa jeun© enfant,
Ada, que les famiUes Ghigo, du Perrier, et
RoStan-Ghigo, die Valdese, veuillent tjrouiver ici rexpression renouvelée de notre
vive sympathie fraternelle. P. G.
RODORET. Le 2 octobre la petite l/yliane Genre, die Ben!j.amin, d’à peine 4 ans,
nous laissait pour la Patrie célestei, emportée par une maladie qui la faisait souffrir depuis longtemps. Aux pairents éprouvés, qui pleurent le départ, nous renouvelons l’expression de notre profonde
sympathie chrétienne.
Nous remercions le pasteur O. Pleyronel,
du Perrier, qui a présidé ie service funèbre.
SAINT-GERMÀIN. Lœ différentes œuvres de notre paroisse vont reprendre leur
activité. L’Union des Dames et des Mères,
présidée pair M.me Ribet-Rostan, a déjà
cdramencé à travailler pour les pauvres,
enfants et vieillards, de la paroisse. Nous
aimerions voir s’accroître le nombre des
sœurs réunies tous les quinze jours squs
le regard du Seigneur, pour mieux apprête
dre à se connaître, s’aimer et à élever ensemble nos cantiques et nos prières.
— Amina Peyronel et Beux AJdo ont
présenté au baptême leur petit Valdo. Que
Dieu bénisse ce cher enfant et ses parents.
— Nous apprenons le décès de M. Brawne,
3
L’Echo des Vallées - Vendredi 2 Novembre 1934-Xni
diécédé prevue subitement au «Villino
Fede». M. Browne était venu chercheir
parmi nous le repos, après avoir travaillé
pendant des années à Milan, où il était
bien connu. Nos condoléances aux parents.
SAINT-JE AN. Vendredi dernier, 26 octobre, a eu lieu l’enseveMssement de Jean
Ricca, décédé à Rocciamaneout, à l’âge de
66 ans. Que Dieu soutienne et console la
famille en deuil.
TURIN. Le taüleuir Arthur Balma, ancien élève des ArtîgianeUi, a prfe part au
Concours national de la mode pour l’habiUement masculin^ gagnant le troisième
prix. Nous félicitons ce jeune tailleur —
fils de notre maître M. Henri Balnaa —
qui, par son travail, est en train de se
créer une bonne position, tout en hemorant
le nom Vaudois.
VILLAR. Notre fraternelle bimvenm à
M. le pasteur Théophile Howard Gay qui,
après 31 ans de fidèle ministère dans
l’Eglise de Bergame, ayant demandé sa
retraite, vient de s’établir pajrmi nous dans
sa maison paternelle au 'Deyimudi.
M. H. Gay est un descendapt des pasteurs Françoiis Gay, père et fils, qui oint
desservi notre paroisse pendant plus d’un
demi-siècle, laissant de leur ministère un
souvenir qui est encore en bénédiction.
— Baptême. Dïtnanche 28 octobre, dans j
le temple, nous avons présenté à Dieu, f
par le rite du baptême, la chère petite
Yvoome Bomssa de David Henri et Anne i
Suzanne Ghairbonnier, de MaôSsa. Que
Dieu bénisse l’enfant et les parents.
—• Départs. Encore deux de nos familles
ont été visitées par l’ainge de la mort.
Dimanche dernier, 28 octobre, nous
avons été appelés à accompagner à sa dernière demeure la dépouille mortelb de
M.me Lydie Ricca née Cmsson, de La Tour
lArmaria), belle-mère de. notre officier de
poste M. Etienne Caïrus. Souffrante et alitée depuis plusieurs mois, notre soeur s’est
endormie, sereine et confiante: dans son
Sauveur, le 26 octobre, à l’âge de 71 aais.
Le service funèbre, dans le temple, a été
présidé par les Pasteurs de La Tour et du
ViUar, à la pr&enoe d’une grande foule
de parente et d’amis accourus aussi des
paroisses voisines.
Deux jours après, il nous a fallu reprendre le chemin du cimetière pour y accompagner les restes mortels d’un ancien
membre de notre famille paroissiale :
M. David Giraiodin feu Jean, du Centre,
qui nous a quittés après quelques semaines de m'aladie, le 28 octobre, dans sa
70® année.
Aux familles qui pleurent leurs bieov
aimés, nous renouvelons l’expression de
notre sympathie émue en invoquant sur
«ux la force d'En-Haut.
Asile des ftillards de Saiit-Germaiii.
AVIS. J’estime opportun, voire même
nécessaire, de porter à la connaissance du
public vaudois que la Vén. Table Vaudoise
vient de me confier la direction de cet
Asile. Ce n’est pas sans beaucoup d’hésitation que j’ai accepté, craignant fort de
ne pas posséder les talents nécessairea
Toutefois, comptant sur le secours de
Dieu qui dafenera, encore ici, manifester
Sa force-dans la faiblesse humaine, je veux
bleu essayer de me consacrer avec amour
à cette belle oeuvre de charité chr^ieinne
Je fais appel à la bienveillance de tous
les Vaudois d’Italie et de l’étranger, afin
que, tous piis, nous puissions non seulement continuer mais développer l’œuvre
bénie de l'émineut philanthrope que Dieu
dotoa à notre Eglise dans la personne du
très regretté M. le pasteur C. A. Tron.
Toute la correspondance relative à l’Asile
(demandes d'admission, dons, etc.), devra
donc désormais être adressée comme suit :
M. le pasteur B. SOULIER
Saint-Germain Quson (Turin).
FERROVIE DELLO STATO.
I treni 3063 (in arrivo a Torre PleUice
ore 13.08) e 3066 (in partenza da Torre
PeUioe ore 16.58), la cui effettuazione è
attualmente limitata al periodo 15 Maggio-31 Ottobre, fra Knerolo e Torre
Penice, dovranno invece aver luogo
permanentemente.
Restano però soppressi nel p>eiriodo invernale i treni 3061 (in arrivo a Torre
Pélhee ore 6.30) e 3064 (in partenza da
Torre PeUice ore 10.10).
Il capo stazione : Lagosteìta.
Miss Annie Harrison.
EUe s’eSt endormie dans le Seigneur à
Edimbourg. Elle appartenait à une des
familles les plus anciennes et les phis distinguées de la capitale écossaise. Sun père
avait envoyé de fortes sommes à GaribaTdi
pour l’organisation de ses expéditions, au
nom de la ville d’Edimbourg dont il était
alors Lord PTovost. Miss Hajrrison conservait religieusement une lettre de rraneicîment écrite à son père xmbt Garibaldi, de
Palerme.
L’intérêt de Miss Harrison pour Fl^lise
Vaudoise était de vieilte date ; elle en connaissait presque tous les pasteuns ; j'ai été
le dernier d^’une longue série de collecteurs à avoir le privilège de jouir de son
hospitalité prindère dans sa villa de Whitehouse Tenace. L’Eglise Vaudoise et ses
collecteurs en Ecosse perdent an Miss Annie Hartrison une grande amie. Nous exprimons notre sympathie à sa famille et
en particulier à Miss Hewat, sa dame de
compagnie. Alb. Ricca.
« » «
Le Rédacteur de l’Echo, qui a connu
Miss Harrison lorsqu’il était éttudiant à
Edimbourg, et qui a ensuite été soh hôte
à maintes reprises, souscrit à ce témoignage et pen^ avec sympathie à ceux
qui pleurent la chère défunte.
Il y a une trentaine d’années, nous
avions le privilège de travailler sous la
direction de la chère M.me Schalek, à la
fonjdation de Foyers dans notre belle patrie. Cette nouvelle activité de l’U. C. D. G.
(Union Chrétienne des Jeunes Files) nous
laissait un peu incertaines sur son utilité pratique. Les années ont passé, et nous
voilà plus que persuadées et convaincues
du grand avantage que les Foyers ont apporté, là où on a pu en fonder. Tout diermèriement j’eus le bonheur de loger dans
une de ces délicieuses maisons hospitalièries, et je sens que je dois la signaler à
celles qui encore ne connaissent pas ces
institutions unionistes. L’accueil le plus
cordial, je dirais même, affectueux, vous
y est fait à votre arrivée. Vous ne vous y
étiez pas annoncée, n’imiporte — le petit
surcroît dé travail ne vous sera pas reproché — tout ce qui peut vous être nécessaire ou agréable, vous le trouverez : quartier de la -vile sympathique et élégant,
des arbres séculaires, des jardins entourent la maison ; les chambres y sont spacieuses et fournies de tout le confort moderne; mais ce qui, à mon avis, est le
plus appréciable, c’est le milieu ambiant.
La jeune directrice est l’âme, le pivot de
la mafeon : tout y est bien organisé,
tout mardie comme par enchantement,
harmonieusement.
Gest du Foyer de Florence que je parle ;
mais je sais qu’à Rome, Turin, Gênes, Milan, Naples, vous trouverez dans les Foyers
Unionistes l’accueil charmant, le réconfort
que j’ai trouvé à Florence, et pour lesquels je remercie encore de tout cœur la
chère ¡M.IIb GardioL T.
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Honoeie. Du 30 septembre au 10 octebie, a eu lieu, à Budapest, une imposante
ravue du calvinisme hongrois. Mie a <xmsisté en une «Semaine réformée », à lar
quelle patticipi^t toutes les grandes organisations de l’Eglise réformée hongrojaei.
La cérémonie d’ouTærture fut rehaussée*
par la pirésmce du chanoeheir Hortthy. On
a, en outre, organisé une grande exposition (fui montra ce que le calvinisme hongWMs a fait dans tous les domaines i>our
le développement du pays. (S.p.p.).
~ Un ides riches magnats réformés de
oe pays, le baron Sanos Kemeny, a étudié
la théologie et dessert gratuitement, comme
pasteur, une petite paroisse qui se réunit
dans son château.
Un autre magnat, le comte Sanos Teteü, d'une famille qui a déjà fourni à
l’Ifelise réformée hongroise plusieurs conducteurs spirituels, se prépare à alletr
comme missionnaire dans le moude païen.
(L’Elise Nationale).
«•*
Itaue. Un prêtre jésuite condamné.
Le 16 octobre le Tribunal pénal de Vîtérbo a condamné à quinze jour de prison,
et aux frais du procès, un prêtre jésuite
résidi^t à Rome, inculpé d’avoir brûlé
les livres du colporeur Maini et d’avoir
empêché son travail. Pour un autre délit
ü fut acquitté, faute de preuves,
i L’aula du IVibunal était bondée de prêtrœ, de moines et de nombreux témoins,
qui ^assistèrent à la longue audienice avec
un intérêt manifeste.
I^ Ministère public avait demandé dix
mois de prison. e. p.
Si nous signalons ce fait c’est unique
ment pour démontrer que nos Autorités
savent exercer la justice euvers et contre
tous, ce dont nous idevons les féliciter et
nous félMter. Réd.
■i
Cbapeanx ronds, chapeaux pointas!...
Deux bons chrétiens se rencontrent :
Fun portait un chapjeau rond, l’autre portait un chapeiaia pointu...
Le porteur du chapeau rond dit au second : « Mon pauvre ami, tu n’aS qu'un
chapieau pointu; tu ne pourras pas entrer au ciel ! Seuls les chrétiens qui ont
un chajpeau rond comme le mien pourront entrer au paradis».
Le porteur dlu chapelau pointu lui dit
à son tour : « Mon pauvre ami, c’est pré^
cisément lie contraire ! Tu as un chapeaii
rond ! C’est toi qui n’elntreras pas au cîell,
car seuls les ohrétàens qui ont un chapeau pointu comme le mien entreront au
paradis ».
Les deux péterins marchèrent vers le
ciel. Arrivés à la porte du séjour des biraiheureux, ils frappèrent ensemble et attendirent. Un bon ange vint leur ouvrir.
Tous deux essayèrent de franehir la porte
en même temps. L’ange, d’un gest^ les
en empêcha tous deux : « Frères, pardon,
vous désirez entrer tous deux au ciel. Un
geste s’impose tout d’abord. Quittez vos
cshapeaux! Sachez que lorsque l’on veut
paraître dievant le Seifeneur, c’est chapeau
bas; tête nue^ à genoux même que l'on
doit se présentieir».
Et nos deux pèlerins, toifâ deux tête
nue et sans chapeau, franchirent ensem^
ble les parvis célestes...
(Le Chrétien Evcmgélique).
Abonnements payés et Dons.
(Le don est entre parenthèses).
1935 : Rostan Edmcindo, Piuasca, 1934 C2,50)
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10-10-1934 al 10-10-35 - Michèle Long, Pineroto
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PrarostinO - Gaudin Marie, Id., 1934 - Borijighieri Carolina ved. Decker, Torino (2,50) Selli AdeUna, Roma (10) - Messina Clementina,
Id. - Anita Mdnar-Sélli, Praga - Serafino Italo,
Abbadia Alpina (2) - Tonm Albert, Alexandrie
d’Egypte (1) - Peyronèl Eugenio, Pramollo long Enrico, Id. - Albert Ramelet, Neuchâtel Durand Albertine, Nice (6) - Grûl Ajnedeo, Pinerolo (2) - Corsanl Enrico, Rio Marina - Rivoiro Emanuele, Torre PeUice (10) - PeUegrini
Fernando, Torino (¡10) - Rosahrusin Maiianpu,
Ooazze - Anna Pons, MarseiUe - dot Albert de
Ferdinand, Riclaretto - Baridon Jeanne, MarseUle (1) - Rivoira Fanny, Rorà - Dapples Elvira, Luico di Mugello - Pasquet Adèle, S. Francisco (1) - Malan Giovanni, Torino (1,25) Vieil Madeleine, Nloe - Martinengo Vti^lnla,
Torino (5) - CabeUa Eugenia, Id. (5) =
Prof. Paolo Baridon, Id, (2). (A suivre).
Les familles RIOOA, CAIRÜS et MONNE7T, remercient toutes les personnes qui
ont bien voulu leur témoigner leur sympathie à Voccasion de la maladie et du départ
de leur bienroimée épouse, maman, sœur et
grandtmère
LYMb RIGGA née œîSSON.
VillarPélis, 28 octobre 1934-XIL
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6,44 8,16 8,19 11,07 11,10 43,08 12,12 15,02 17,03 17,06 18,51 20,12 20.15
6,54 8,26 11,17 13;21 15,10 17,13 18,58 20,22
7,02 8,33 8,36 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
7,05 11,27 13,29 *5,21 17,23 19,08 1^,32
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7,15 8,45 11,40 15,35 17,31 19,1,6 20,40
6,50 7,35 (1) 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 (2) 19,35
6,53 7,38 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,58 7,01 7,43 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
7,46 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
7,07 7,53 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
7,47 8,- 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20 —
7,20 8,03 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
7,24 8,10 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
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