1
‘ ...'■• ■-'- ' ''.ÿ.ÿ.^^■,':'■■■ ■
îS^^ît:
phBte’abohnïmîst j»jà|e îs- jf
Itali» . '. . . :.:-4y L. $ [|
Tour les payA de l'iTnlon d«*
|M>StR . , , , »,'*'<1
AhièHque du fiud ■ . >» O
On s'abona»:
Au hiîi'ean d’AdvTiiuist.i'atlou•
ChiiK ■^ni. lea l’Afitenre;
niiosî M. Êro^Kt Robert f f’igUüi'oU
et à la Tjibrairîo Oliiautoni et
5ia«GArelii f'Pigncrol ).
l/ahonuenietit ^lart du 1- xiau/ief’
et so paie rVaTaaoo.
- '
Kuméros séparéa do
, le tirage çoa
i,-ridî6»
bi8 oltaowa.
¡•»Vi*. «•• • ■•.'•JÎiMA'
An.nmce»! 20 contlnaes mr liguo
pour u»ô aoulo fôlsÆlô etmtim^8 de *2 à ft to.ia et 10 ûou •
Eime* pour d foi» et «rU d|Wsîïs.
R’aiiressev pour
ridnifjijstration
tour H. Bo«ÎO -«• Saint fUrmafnChison cPîneroio} Italie*
Tout changement adresse
payé Üj25 «rtntiniba- ; ;
KÎ(iactloitî-(ci
iiOn à H. lo Pa»-..
Tu
L E. T
*'^A
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
H>e ■iii7‘iK tcnuiin,i. iVcnSi» li 3
Honim.o.î t'e.
Avis. tes anciens à lertne. — I/an
(]ui naît. - N’élail la grâce..— Quatre
résolutions d’un vaudois pour 1889. — lîibliogniphio. — Nouvelles religieuses. —
Divers. - Chronique vaudoise. —■ Revue,
politique. ■ Auuonces.*' f
V'
.A. VI s ♦
Snivant lu, vévité nne la charité. Edh; iv, 15.
Moyennant.SO ceMimes, la PQsto transmet l’adr^se de faboRoé
et le montant de l’abonnemeni
à radministi’fftion du jSurijal.
Les anciens b terme
NOTES HISTORIQUES
r
■n'
Nous considérerons comme
réabonnés pour 18^ ceu.x qui
ne nous auront pas‘renvoyé le
présent numéro du Témoin, ou
autrement prévenu qu’ils ne désirent pas continuer leur abo{inem'ént. i
Les mandats sur la poste venant de l’étranger doivent être
faits payables au bureau de Pignerol. Ceux de l’intérieur sont
payables par. celui de 5'. Gfi'r^
mano-Chisone. ni j
f:
*'?rj ' ^ i"* ^
La questiun de-ianominatiou^des ^
anciens, pour un temp| fixé, a
exaniig^e déjà par d,eujç d^'nos .
correspondants en octobrV'ét|i;.ori|
embre derniers. Tous les. dépx^t'/'S
t conclu en sens favorabl^.’Nous
ouvririons cependant volontiers
les colonnes du Témoin k, ceux qui
verraient le choses d une autre
manière et qui en exposeraient les ,, ¡¡m
raisons. ' , ■ 'tÇ
Pour aujourd’hui, nous invitoiîs’
les lecteurs.#à' unè promenade;his«- ^
brique qui jaura pouri objet
rechercher quelle a été, depùîa la "dj
'Ren'tréeVda pra.tique dé ndi devali-..^iç^
^ ciehs en'hë' qui concerné ïa
’hStidh déë• anciens. ’b'
2
%,
<w
. :•
“!S-.r :
Nous n’irons pas’loin sans nous
apercevoir que la question soulevée'
aujourd’hui, n’est pas'#nouvelle
dans f lÿstoire de notre église. En
effet, le premier article de»Synode
s’y Rapportant remonte à l’an 'l'W,
ilet il est de la teneur suivante :
«Ayant étéreT^résenté à l’assemblée
^ flu’il sersiit nécessaire de chapger
quelques anciens de temps enJldégoût pour#es pasteurs, dans les
k la remplir» (Art. i)}. Maiî les
règlements ne changent pas le cœur
et ne feront jamais disparaîtretous
les inconvénients, quoiqu’on dise
le Synode de 1768 qui fut remarquable à tant d’égards. Son art.
13 mérite d’être cité: «Comme il
ne paraît que trop que l’élection
des anciens est une source de divisions entre les particuliers et de
temps,cause de quelques irré
♦ gularités qu'il peuvent commettre,
elle déclare que cela pourra ,se
faire, après que le Consistoire aura
délibéré et bien informé là dessus,
Il sera donc bon et utile de n'établir à l'ave^r .des anciens qu'à
tetnps; après quoi, si on le trouve
bon, ils seront confirmés ou changés; déplus, il faudra de temps
en femps, it s(|rtout aux communions, faire les censures du Consistoire». (aH. 9, Syn.*1703).
La n|mination à terme n’était
pas ordonnée, mais elle était déclarée «bonne et utile». Put-elle
pratiquée générâleraeut dans les
églises et pendant combien de
temps ? C’est ce que nous %norons.
. Dans la Seconde moitié du siècle
dernipr ou était déjà revenu
nomination à vie, qui n'avait peutêtre été abandonnée que dans quel■ ques églises.
''' Les Synodes ont dû, par contre,
retenir assez souvent sur le mode
.»d’élection des anciei^s. En 1736 on
établit que « dans l'élection d#s
• anciens, les quartiers proposeront
quelques personnes dignes de cette
sainte charge et le Consistoire élira
celle qu'il jugera le plus propre
lieux où ilyjyjlusieurs prétendants
à cette charge, singulièrement
cause de la variété qui règne dans
la manière de le.s élire, — l’ancienne
méthode propre à, remédier à ces
inconvénients, sera désormais inviolablement suivie partout; c’està-dire :
1. Que chaque chef de famille
nommera, le jour de l'examen, à
haute voix e^en présence de tous,
les trois .«injets qu’il croira les plus
habiles à remplir cot emploi;
2. Que le pasteur qui recueillera ^
les suffrages qomptera de même,
e.n présence de tous, ceux que
chacun a eus, et déclarera immédiatemenl!*_que!s sont les trois qui
en ont eu de plus;
3. Que le dimanche suivant il
proposera au Consistoire ces trois
personnes en exprimant le nombre
des suffrages que chacune d’elle
a eu, et que celle des trois qui
sera élue par le Consistoire sera
installée sans difBculté».
Ce réglement fut maintenu, et
lorsque les particuliers d’un hameau de St. Jean s’y rebellent, ou
lorsque ceux d’un quartier de Prarustin vont jusqu’à en appeler au
préfet pour faire casser une élection régulière, le Synode les rap
■ .é-.
J X'. ikX ,
3
fp
pellft à l'ordre et les blâme comme
des esprits inquiets. En,1780, le
Synode statue que les chefs de famille d-u quartier seront convoqués
dans le temple, lorsqu’il s’agira
d’élire leur ancien.
La discipline,de 4833 ne fit que
reproduire et amplifier leg dispositions synodales antérieures. Le
candidat élu par le Consistoire, sur
les trois désignés par le qu.artier,!^»
doit être annoncé pendant deux
dimanches consécutifs à l’assemblée, afin que s’il y a opposition
motivée, elle ait le temps de se
produire.
En 18.55 la constitution établit
la nomination des anciens par l’assemblée électorale de la Paroisse.
¥
Et la question des anciens à terme n’a-1-ello pins reparu depuis
1703? Bien^des actes y touchent indirectement lorsqu’ils pourvoient
au remplacement des ancien*' devenus déicrépits, infirmes,¡perclus
ou nécessiteux ; mais on ne la voit
revenir q^ti'au .Synode de 1851 dont
r^rt. â5 arrête « que la question
de rendre amovibles les anciens,!
maintenant à vie, soit renvoyée
au prochain .Synode, avec recommandation à la Table de consulter
les paroisses pour s’assurer si leur
intention véritable est qu'ils soient,
k vie ou à terme ».
La constitution de 1855 accepta
les a.nciens k vie et les diacres à
terme; tandis* que des Synodes
plus récent-s ont^a.dopté au.ssi, du
moins pour les églises de la Mission, le principe de l’anciennat à
terme. h. b.
«K
L’AN QUI NAIT
©
Milan, 3f^cembre 18*^8.
Que vai.s-je donc vous dire à la fin de l’année?
C’esi très original, tout le monde le sait; ' ^
Nous allons assister au soir d’une jmnjnée,
Car le temps qui s’enfuit, autrefois s’enfuyait.
Je dis que l’an qui naît est un sombre mystère
El que j’ai sur le dos quelques soucis de plus,
Je dis que je voudrais retourner en arrière
Ou voler en avant pour sonder l’inconnu.
C’est très original! Oui, tout change sans cesse;
Nous rions Vendredi, Dimanche nous pleurons,
Lorsq’un bien nous attend, un autre nous délaisse,
Les maux, et les soucis encor nous attendront.
■ *
C’est que nous ressemblons iux feuilles que l’automne
Fait tomber du grand chêne et fouler sous îes pas,
C’est que nous n’avons rien sans que Dieu nous le donne.
Et que croyant avoir, hélasI nous n’avons pas.
‘ê
4
y'4
C" •* l'*VV-;
1 -,
C’esi que . . . . mais c’esl assezî Serail-ce là la vie?
Ce que noii5 devons faire en marchant ici bas?
N’est-^il pas une roule à nos cœurs plus chérie
Où nous puissions, <111 moins, marcher à notre pas?
Elle existe; le temps pour nous ti’esl qu’une image
De nos mauvais désirs, de leur fragilité;
Il est ce grand vaisseau qui vogue vers la plage
Où le port a le beau nom d’immortalité.
Amis, les ans, les jours et les nuits et les heures
Ne sont rien pour une âme où brille un saint espoii’,
El qui vit ici bas, contemplant ces demeures
Que Jésus préparai pour nous y recevoir.
Ouil pour un humble cœur qui s’abaisse et s’incline
Sous la main de son Dieu, comme un faible roseau,
Le temps qui fuit n’est plus qu’une faveur divine;
Le Chrétien est heureux même au bord du tombeau.
Pour le pauvre pécheur qui reconnaît sa faute
Et qui crie à son Dieu son profond repentir,
Le temps passé n’est plus un poignant souvenir.
Car Jésus, c’est l’Agneau de Dieu, qui l’ôte
Ce péché, que le temps ne peut anéantir.
P. L.
N’était la grâce. . . |
L’Angleterre veille en quelque sorte |
au chevet de l’un de ses plus g'rand's |
citoyens: John Brigiit, univei'Sôllerrient !
estimé poiir*sa sagesse et pottr l’élévation de son caractéi'e, John BriglU
e.st un fervent chrétien. On raconle
de lui que voyant un jour pasSéruh,*
criminel que l'on conduisait à Péchafand, il s’écria: « N’était la grâce de
'Dieu, c’est là qu’irait aussi John
Bright».
- . Qu as-tu que tu ne l’aies reçu, et ii
lu l'as reçu pourquoi l’en gloriftes~tu
comme si tu ne l’avais pas reçu?
Qiiiitrc réstolHiioeis ti’p viiadois ^
[HÎiir 1889
1. — L’année 1889 est l’année du deuxième Centenaire de la Rentr ée de met
ancêtres dans ces Vallées où j’abitc
aujourd’hui en paix et en liberté. Je
veux repasser attentivement, avec ma
famille, l’histoire de leur.s soulfrances,
de leur exil, de leur renli èe et des luttes qu’ils ont eu à soutenir jusqu’àleur
rélablissement dans leurs héritages.
2. — Jè veux eullivel’ en mon cœur,
chez les miens, et chez les membres
de mon église, des sentiments de reêonnaissanCe envei\s Dieu et de dévô'ùement à son service,
■S-. —‘ Je veux travailler à rétablir
l’union entre les familles ou les individus de ma connaissance qui sont
en désaccord, et essayer <le ramener
dans le droit chemin ne fût-ce qu’une
pei'Sonne qui s’en écarte.
4. — Je veux que pas un jour ne
passe sans que ma prière monte à Dieu
pour lui demander U né grande effusion
de son Esprit de vie sur toute la famille vaudoise, afin que cette année
de grands souvenirs .soit aussi une année de gl andes bénédictions spirituelles
5
• iÿs
«/><vwvvvvwwwvwiiwv*ft
vwwwww4<VM«irwvMViiVwVi '
pour ceux qui ont cfu déjà «u Seigneur Jésus, comme pour ceux qui
sont demeurés jusqu’ici indifférents
ou profanes.
Que le Seigneur me soit en aide!
Bibliographie
SERMONS par J, P. Meille, pasteur
de l’Eglise Vaudoise à Turin, précédé
d’une notice biographique. Lausanne
6. Bridel, 4888.
Nous avons eu déjà l’occasion d’exprimer la satisfaction que nous avons
éprouvée à l’ouie de la résolulion prise
par le Consistoire de Turin, lorsqu’il
s’agissait d’honorer la mémoire du re
gretté pasteur J. P. Meille. Publier
un volume de ses sermons, accompagné
d’une notice biographique, a été une
idée excellente. Tous ceux qui, à cetie
heure, ont eu le volume entre les
mains seront de cet avis. En l’ouvrant,
on est tout d’abord frappé de la ressemblance parfaite du portrait qui
orne la 2®page. La notice biographique
écrite par* Mr. le pasL W. Meille est
pleine d’intérêt et passe rapidement
en revue l'enfance et les éludes de
J- P. Mpille, les étapes successives de
son activité comme professeur, comme évangéliste et comme pasleur, sans
oublier son activité littéraire. La dernière épreuve, où le désir de déloger
pour la patrie céleste revient à chaque
mslant, est racontée avec des détails
qui ne manqueront pas de rappeler la
parole inspirée: «Souvenez-vous de
vos conducteurs qui vous ont annoncé
la Parole de Dieu, et imitez leur foi,
considérant quelle a été l’issue de leur
vie».
Les sermons ont été choisis de iTianière à présenter une assez grande
variété.^ Qu’on en juge par les litres;
La prière pour le pasteur fpitononcé le
jour de son installation comme pasteur) Un Avocat, Que cherc/iez-votisP
( prononcé lors de la visite de Frédéric
Guillaume, devenul’empereurFrédéric
111, à Turin en 1868); Végoïsme, La
Reconnammee, La RéeonciliaHon, Gar
der son cœur, trois discours sur: Nos
diens à gui sont-ils ? L’influence de la w
femme. Mon ami. pour quel sujet estu ici? { pour une réception de caléjChumènes ) enfin de.s sermons de Noël,
Vendredi Saint, Pâques et Pentecôte.
Les qualités de Mr. Meille comme
prédicateur sont trop connues parmi
nous pour que notis ayons besoin de
les énumérer et de recommander ce
volume de bonne littérature vaudoise.
îDbere
Télégraphes. — Les dépêchons télégraphiques expédiées en 1886-87 par
les differents bureaux de l’arrondissemeni de Pignerol, se répartissent
comme suit; Bobi 392, Briquéras1004,
Ciivour 1339, Fénesueiie 1696, None
387, Pérouse 2854, Pei'rier 149, Pignerol 24466, Prai 360? S. Germain
128, S. Second 133, La Toui' 2636.
— Quelques-uns de ces bureaux n’ont
été établis que durant l’année.,*
La province de Turin a expédié à
l’intérieur: 215992 dépêches; et à l’étranger, 37993. ^
La province d’Itglie qui en a expédié
le plus est celle de Milan qui a, pour
l’intérieur, 395170 dépêches et pour
rétranger 104739.
Emplojjés. — Le nombre des employés ©tvils et militaires (en dehors
de l’armée et de la marine) s’élève^
en Italie, à 85000. ils coûtent à l’Etat
177 millions de francs.
ilouDelieo iKeltjgîéuaee
La Prisonnière de Chili,on. — C’est
ainsi qu’est appelée une ceitainefmiss
Stirling, enrôlée en sa qualité d’offleière de l’armée du salut boolhiste.
Accusée d’avoir attiré un«ertain uombred’enfants à des réunions saluiisies
à l’itisu de leurs parents, un tribunal
du Canton de Vaud eut la maladresso
deH-faire revivre une loi absurde en
6
6
verlu de laquelle la jeune miss a été
♦condamnée à lOOjours de prison dans
le célèbre château de Chillon. Quelle
bonne aubaine pour le boolhisrae! La
prisonnière est logée au château dans
une chambre qui jouit d’une vue splendide; on lui a procuré tout le confort possible et elle reçoit autant qu’il
lui plaît le? visites de sa famille. Les
salutisies vont en pèlerinage â Chillon
depuis les cadets jusqu’à la maréchale;
ceux qui ne peuvent voir leur camarade dans son cachot lui donnent dès
sérénades sur le lac,ou échangent avec
elle des entretiens par des porte-voix
ou par des billets qu’elle envoie au
bout d’une ficelle. La Hevue de Lausanne assure que la maréchale et son
époux, le colonel Clibborn,, ont demandé à visiter leur officier à Chillon
et se sont appuyés pour cela sur une
disposition du réglement qui autorise
les prisonniers «à recevoir la visite des
rainistres,de le^r religion». Comme on
leur objectait que la détenue pouvait
user du mini.slère du chapelain protestant des prisons: «Nous ne sommes
pas prSteslants» auraient-ils répondu.
Si cette réponse est vraie, elle en a
tout l’air, il ne faut pas l’oublier.
«L’Union des femmes de France»
poursuit 4jne œuvre aussi intelligente
que bonne et. nécessaire. Elle forme
une partie de ses membres au métier
d’infirmjères.Des cours sont organisés
pour apprendre aux femmes et aux
jeunes filles les éléments d’anatomie
et de médecine nécessaires pour soigner un malade ou un blessé. Les
élévôs fTy exercent à pratiquer des
» simulacre# de pansements sur des
sujets en bonne santé, à bander un
pied ou un bras. Des examens assez
difficiles permettent d’obtenir un premier diplôme, grâce auquel elles sont
admises^ un stage de "3 mois dans
les hôpitaux. Pendant ces 3 mois elles
assistent à la visite du médecin et à
ses opérations^ elles l’aident et elles
prennent part aux soins donnés aux
malades. Quelques-unes ont déjà été
adoptées pour aides principaux par
des chirurgiens distingués. D’autres
vont passer tout l’hiver enfermées
dans des salies d’hôpitaux afin de
gagner le diplôme .supérieur d’infirmières et d’être en état, le cas échéant, de se rendre utiles.
Il n’est pas necessaire de suppo.ser
/le cas d’une guerre, pour que leurs
talents trouvent un emploi. Quiconque
habite la campagne sait quels services
peut rendre dan.s un village écarté
une personne capable de donner les
premiers soins en attendant l’arrivée
du médecin.
dir£mti|U£ ©iiuboiee
ViLLAB. — Le quartier du Ciarmis,
suivant en cela le bon exemple donné
par d’autres, vient de décider, dans
une réunion des chefs de famille présidée par le pasteur, l’abolition du jeu
du gay accompagné ordinairement de
bal public. Les chefs de famille ont
sagementdécidéde consacrer la somme
que l’on de.slinait à ce jeu, â former
le commencement d’un petit fonds dont
les intérêts serviront aux réparations
et autres besoins de l’école du lieu.
Venise. — La députation provinciale
a, dan.s ses dernières séances, aiilorisé
la Table à accepter le legs du docteur
Bottacin de Venise en faveur de l’église
vaudoise de cette ville.
La Tour. — Mr. Adolphe Jalla nous
écrit: «C’est le H courant que je
compte partir pour passer par la Suisse
chez mes frères Edouard et Théophile
et arriver à Paris le 17 courant pour
assister à la consécration de deux de
mes amis qui vonlparlir pour leCongo.
Toutes les difficultés se sont évanouies
l’une aprèst l’autre, par la grâce de
Dieu, ce qui me permet de partir, le
cœur un peu triste, il est vrai, à cause
des séparations, mais, malgré cela,
avec confiance en celui qui a tout si
bien conduit jusqu’ici et qui est loutpuissanl pour se glorifier môme dans
7
ma faiblesse. Veuillez cotuinuer à prier
pour moi »... Nous communiquons ces
lignes aux lecteurs, avec la ferme confiance qu’ils joindront leurs prières
aux nôtres pour demander à Dieu qu’il
accompagne le troigième missionnaire
vaudois qui se prépare à quitter les
Vallées pour annoncer Christ en Afrique. a
Ectntc politique
ttaiie. ~~ L’hon, Magliani ayant
refusé de retirer ses démissions, occasionnées selon le journal officiel par
iifon état de santé, et plus vraisemblablement, par le peu de confiance
dont il jouissait depuis quelque temps
au sein de la Chambre, fÿélé remplacé par Grimaldi, ci-devant ministre
de l’agriculture et du commerce. Le
nouveau ministre des Finances, dont
le joiH'nalisme admire le courage, a
partagé, (en vertu d’une loi datant
de dSTS) sa lourde charge avec Thon.
Perazzi, comme ministre du Trésor,
Membre de l’ancienne droite, ami et
admirateur du regretté Sella, homme
très compétent en fait de finances, et
trè.s énergique. Thon, représentant
de Novara sera, sans doute, un bon
élément pour le Ministère.
A son'^tour, Grimaldi a été remplacé
par l’hon. Miceli, déjà mini.slre d’AgriculUire et Commerce une première
fois, député de Gosenza, un des grands
patriotes de l’ilalie méridionale, et un
des survivants des mille, constant
champion de la gauche.
Comme on le voit, le transformisme
inauguré par Depretis continue son
train. Ce n’est pas du goût de tout
le monde, mais, pour le quart d’heure,
c’e.st peut-être ce qu’il y a de plus
pratique.
Le Ministère semble d’accord pour
renoncer à toute augmentation du
prix 'du sel, et pour faire de grandes
économies dans toutes les branches
de l’admini.stralion publique où la
chose sera possible.
............... .. ...............
Les journaux commenlenl à l’envi
les paroles adressées par S. M. le roi i
Humbert aux représentants des deux
Chambres réunis au Quirinal dans le
^bul de présenter au souverain leurs
vœux de nouvel-an tfai confiance que
cette année, encore, la paix esi assurée».
L’empereur d’^lriche et le chef
du Gouvernemeut de lEuHongrie ayant
fait des déclarations analogues, il est
à espérer que le 1889 sera, en effet,
une année pacifique. Dieu le veuille!
Le ministre de l’Instruction publiqu«,
Boselli, *vi(int de recevoir de la paî t
du roi le grand cordon de la « Couronne d’Italie».
Le duc d’Aôsle, appelé à remplacer
le regretté prince Eugène de Garignan, ^ ^
comme Président du Consorzio Nazionale, a adressé à ses dépendants une
circulaire conçue dans un esprit hautement patriotique, ^
Les funérailles de Mtncin** ont été
célébrées à Naples avec grande pompe.
Le roi était représenté par deux aides
de camp et le Gouvernement par le
Min. Zanardelli. Les funérailles ont été
purement civiles; l’archevêque de Na- .
pies ayant refusé d’admettre le cadavre^
dans l’Eglise de S. Francesco di ^aola,
il a dû être transporté dans la grande
salle de Tarsia.
'A
Une terrible eataslrophe a mis en
émoi la ville de Messine, et porté le
deuil dans la garnison. Une bombe que»
l’on était en trait»de chargir ayant ,
éclaté et occasionné ainsi l’explosfon
de quelques cai.sses de poudre, 24 sol
dais, dont 22 sur le coup, ont été fondroyés, outre le cap., De Malizoai et
sa dame. .
1
Le Conseil Provincial'de Naples en
suite dem^uvaiseadministralion, pour
ne pas dire davantage, a été dissous,
Pranetf, — Une grande *luHle politique se prépare à Paris pour le 27
courant, jour fixé pour l'élection du
membre de la Chambr% appelé à remplacer l’hon. Hude. Tfès probablement,
!e gen. Boulanger se portera candidat,
et s’il n’y a pas d’autre moyen d’empêcher sa nomination, il ne serait pas
8
t
0
impossible que Floquet, lui-mêrÎie,
ne se démette de son office de Président du Ministère po\ir lutter contre
ce terrible ^chef du Boulangisme. Le
triomphe du ^^énéral pourrait avoij
de graves conséquences pour la France
ftiàlière. Jusqu’au 27, les divers partis
de la Chambre sq|i d’accord pour ne
pas causer d’^nnuiè au Gouvernement.
> De grandes inondations ont causé
deconsidérables dégâts dans différents
départements.
• — D’après um cpri'espon
dance attribuée au duc de^^umberland,
beau-frère de la czarine, celle-ci ne se
serait jamais remise de laforte émotion
éprouvée lors de l'accident et du désastre de Burky et serait continuellement agitée par des convulsions qui
provoquent à leur tour de longues insomnies.
Après de longs pourparlers, un
accord sçrait*intervenii entre la Russie
et le Vatican. Léon Xlll aurait consenti
à ce que l’on fasse usage de la langue
russ^ dans la partie non liturgique
du culte catholique.
SmrMe. — La nouvelle constitution
élaborée par le roi Milan a été adoptée
par la Skupcina avec votes contre
73. Le bruit court cependant que le
souvefajii, dont le position est passablement compromis* depuis son di
vorce, pourrait bien, un de ces jours,
abdiqn^er en faveur du prince héritier.
< Le parti radictfl maintenant au pouvoir est favorable il la Rus.sie plutôt
qu’è l’Autriche.
— Les étrangers (Italiens
surtout), employés dans les administrations puBliques de Tunis avaient
ôté avisés qu’ils étaieot'considérés
comme licenciés, à moins d’opter pour
la nationalité française.Heureusement,
le Min. 'Goblet est intervenu pour empêcher l’exécution de celte mesure
draconnienne et môme pour la démentir. » ^
Les journaux anglais annoncent que
le féroce roi de Y Uganda, le meurtrier
de l’évêque protestant Hanninglon,
aurait été détrôné par son frère, à la
suite d’une révolution.
Deux cents condamnés sont partis
du Caire (Egypte) pour Suakim, envoyés par le Gouvernement Anglais
afin de constriiii'e les nouveaux forts
nécessaires à la défense de la ville.
A nnonoes
LA SOCiÊTÉ DE MISSIONS » PRA
DU TOUR » célébrera D. V. son 7'”®
anniversaire le vendredi 4 janvier à
7 h. du soir. Tous les membres honoraires qui le peuvent sont instamment priés d'y prendre part. La séance
aura lieu dans une des salles du
lége de La Tour,
Jean Rostan Président.
î'v*
moi ET mà MÂlSOItS
, GüinE POUR LE CULTE DE FAMILLE
OFFERT
PAR LES PASTEURS DES VALLÉF.S VAUDOIEES
A LEURS EGLISES
Deuxième Livi’aisoii de 48 pages
avec Calendrier et foires pour 1889.
Prix fr. 0,a0.
S’adresser à la Typographie Aipina,
Torre-Pellice.
CHOIX DE CANTIQUES
POUR LES ECOLES DU DIMANCHE
OFFERT
AUX PAROISSES DE L’ÉGLISE VAUDOISE
La troisième édition de ce recueil
vient de paraître et se trouve en dépôt
dans les Bureaux de la Table.
Elle contient doute cantiques de plus
que la seconde. f'
Prix: frs, 0,5® ^exemplaire. - Un
escompte raisonnable est accordé aux
libraires, colporteurs etc.
Les paiemenis se font argent comptant '
Ernest Robert , tiéranl.
Pignerol, trap. ChiamorerMascarelii,