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Cinquante-quatrième année.
8 Février 1918
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Pour 6 moia
VaUées Vaudoises ...... Fr. 4,— 2,—
Italie ............................ » 4.50 2,25
Etranger .......................... » 7,— 3.30
Allemagne, Autnehe-Hongne, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: D’épreuve — Signe des temps
Filippo Ghigo — Da page du soldat —
Chronique vaudoise — Nouvelles politique.
L’ÉPREUVE.
Gen. XXII, i.
Dieu, quoique connaissant ce que nous
sommes, ce que nous pouvons faire, tient
à nous éprouver, afin que nous puissions
nous rendre compte de nos forces et de
notre manière d’agir.
Il y a quatre espèces d’épreuves par
lesquelles nous sommes appelés à passer.
Les épreuves que nous nous créons nousmêmes et desquelles Dieu n’est pas responsable. C’est ainsi que si nous avons
fait un mauvais choix dans celle qui doit
être notre compagne pendant cette vie
terrestre, nous n’avons qu’à nous blâmer, car nous n’avons pas su ou voulu
consulter Dieu et nous subissons les conséquences d’une décision précipitée.
C’est ainsi que, si nous sommes faibles
dans notre famille, ne sachant pas exercer la discipline, nous nous préparons
une triste fin, comme ça été le cas pour
un Héli; c’est ainsi encore que si nous
plaçons mal notre argent, nous nous exposons à tout perdre; c’est ainsi, enfin,
que si nous avons bu à la coupe, du péché
dans notre jeunesse, il ne faut pas s’étonner si on trouve une vieillesse malheureuse. ■—■ Non, Dieu n’a rien à faire dans
ces épreuves.
Il y a les épreuves qui nous sont procurées par nos semblables ou notre prochain.
Nous connaissons le sommaire de la loi
et nous voudrions fraterniser, faire aux
autres ce que nous attendons pour nousmêmes, et inconsciemment souvent nous
allons au-devant de grandes détresses;
ce sont des amis qui vous trahissent, qui
médisent ou calomnient; ce sont des
ambitions qui se servent de vous pour
triompher; ce sont souvent des spoliations obtenues par la ruse. Les détresses
du jour, les misères affreuses qui s’étalent à nos yeux, les angoisses, les larmes,
les deuils, ce sont autant d’épreuves que
nous ne devons pas à Dieu, mais à l’ambition de quelques castes qui ont soif de
domination.
Les épreuves accidentelles que nous
rencontrons dans notre pèlerinage terrestre sont aussi en dehors de Dieu. Un accident de chemin de fer est souvent le
résultat de la négligence d’un chef de
gare, d’un surveillant; une maison qui
s’écroule est la conséquence d’un laisser
aller impardonnable. Une collision sur
nier est souvent due à un faux calcul de
distance. Que Dieu permette ces désastres, il n’y a pas de doute, mais que ce
soit son plan nous le contestons.
Il y a les épreuves voulues par Dieu,
envoyées directement par Lui. C’est le cas
du patriarche Abraham, lorsqu’il est
invité à prendre son fils, son unique, celui
qu’il aime, pour aller l’offrir en sacrifice
sur la colline de Morija. Ce que Dieu demande à son serviteur, paraît dur et
cruel, ainsi pensent certains théologiens
modernes qui voudraient nous transporter
dans le règne nébuleux des visions, mais
nous préférons nous en tenir à ce qu’il y
a de clair, d’explicite. Abraham, le plus
directement intéressé, ne présente aucune
objection; il n’imite pas l’exemple d’un
Moïse ou d’un Jonas, non, mais il se
lève, obéit à l’instant et se dirige vers
le lieu indiqué. Pouvons-nous douter un
instant de ses souffrances de père? Son
cœur ne battait-il pas bien fort quand
l’enfant lui pose la question: où est
l’agneau pour l’holocauste? — Dieu y
pourvoira; telle fut la réponse, et cet
homme de Dieu soutenu par sa foi, va
jusqu’au bout; jusqu’au moment où Dieu
l’arrête. Il sait que Dieu est lié par ses
promesses, qu’en sa postérité toutes les
nations de la terre doivent être bénies;
il sait que si son fils doit mourir Dieu est
capable de le ressusciter, il sait qu’il peut
compter sur Dieu. Aussi, à juste titre.
Abraham est appelé le père des croyants
et nous ne nous étonnons pas de trouver
le pauvre Lazare dans son sein, c’est-àdire le représentant fidèle dans le ciel
des croyants. —■ Il a été grandement récompensé et cette épreuve a été son
triomphe; Dieu dans son amour, par
cette épreuve, a voulu lui montrer ce
dont il était capable par sa foi.
Dieu nous éprouve par amour, voilà
ce que nous oublions trop souvent : Dieu
nous éprouve pour nous rendre plus forts.
S’il réclame notre santé, notre fortune,
notre père, notre mère, un enfant bienaimé sur lequel nous avions concentré
toute notre affection, une partie de notre
avenir, n’hésitons pas à accepter le sacrifice réclamé, mais sans murmurer,
sans crier à l’injustice, sans désespérer
comme nous le faisons encore trop souvent. Tout ce que nous avons est à Dieu;
nous-mêmes nous lui appartenons et, rachetés par Christ, nous devenons sa propriété doublement. Soyons prêts au sacrifice; acceptons les épreuves, nous ne
tarderons pas à bénir Dieu de ce qu’il
nous a faits passer par la fournaise ardente pour nous purifier et nous assurer
la victoire finale. C. A. Tron.
SIGNE DES TEMPS. .
Tout le monde est absorbé par l’horrible guerre qui continue à sévir comme
une épidémie, en moissonnant ses nombreuses victimes. Une quantité de choses
passent ainsi inaperçues ou sont reléguées à l’arrière-plan. La prise de Jérusalem a bien électrisé un peu les esprits,
mais ça été passager et nous le comprenons facilement, car quand le feu est à
la maison, qu’elle brûle et qu’elle menace
de s’effondrer à toujours, il est naturel
que l’attention soit tournée de ce côté,
mais, en attendant, l’ennemi dans l’ombre conspire, j’entends l’ennemi de l’Italie, l’ennemi séculaire des peuples libres
et indépendants. Qui, dans cette guerre
a l’œil ouvert, c’est la papauté, laquelle
espère de récolter dans cette vallée de
larmes, en faisant son possible pour reprendre sa puissance perdue en 1870,
épiant tous les mouvements pour se faufiler dans les congrès des nations, espérant que sous le manteau religieux, elle
pourra exercer une influence morale qui
tournera toute à son profit.
Déjà en 1900 le Vatican avait tenté
le coup d’avoir sa place à La Haye, et
ce qu’il n’a pu obtenir alors, il espère
l’obtenir aujourd’hui. Déjà les puissances telles que l’Angleterre, la Turquie et
le^ Japon ont accrédité leur représentant
au Vatican; bientôt ce sera le tour de
l’Amérique, et alors? alors, nous assisterons à une véritable comédie, c’est-à-dire
à un mensonge effronté qui voudrait
laisser croire que le Roi d’Italie est le
roi officiel, mais qu’en réalité celui qui
s’assied au Vatican est le maître de la
situation.
Ne parlons pas du manque d’égards
envers l’Italie; cela indique simplement
qu’on voudrait se servir de l’Eglise pour
diriger la politique, ce qu’il y a de plus
abominable, de plus contraire à l’Evangile. Les nations, avec une telle politique,
travaillent à se forger de nouvelles chaînes et à ruiner la cause de la vérité et de
la liberté.
Le Vatican n’ a pas ses sympathies
pour l’Allemagne, mais il craint la puissance des catholiques allemands très intrigants et indépendants, capables d’un
coup de modernisme; toutes les sympathies de Rome vont à l’Autriche, la fidèle
puissance, soutien de la papauté. Cette
Austrophilie est inquiétante pour tout
patriote Italien qui doit tenir les yeux
ouverts et veiller à ce que nous n’ayons;
pas une autre défaite qui a apporté avec
elle de si tristes conséquences.
La ligue présidée par le comte Délia
' Torre ne promet rien de bon pour l’Italie
et nous ferons bien de ne pas compter
sur elle. La ligue catholique qui a surgi
aux Etats-Unis, présidée par le cardinal
Gibbons, voulant que l’Etat paye les
écoles confessionnelles, demandant ài
l’Etat ce qui est du ressort uniquement
de l’Eglise est un signe des temps, de
l’ancien esprit de Rome qui voudrait dominer sur tout avec l’argent d’autrui.
Espérons que cette puissante confédération saura éviter certain flirt très
dangereux.
Nous combattons pour la liberté; or
de ce côté là nous n’avons rien à attendre du Vatican; qu’on se le dise et qu’on,
le répète bien fort. Spectator.
FILIPPO GHIGO.
Nacque a Frali, la più alta parrocchia
delle Valli Valdesi, da genitori probi,
assidui frequentatori dei culti della loro
Chiesa, i quali, non appena ebbe finite
le scuole del proprio villaggio, lo mandarono al Ginnasio inferiore di Pomaretto. Compiuto il triennio in quell’istituto, egli proseguì i suoi studi a Torre
Pollice, dove, a quel tempo, esisteva ancora la così detta « Préparatoire » o classe
di preparazione alla Scuola teologica di
Firenze.
Filippo Ghigo che da vario tempo
avea deciso di abbracciare la carriera di
pastore, s’iscrisse a quella classe, e nell’autunno seguente era a Firenze avendo
a condiscepoli Antonio Rostan, Enrico
Beux, Giuseppe Banchetti, Alberto Billour, Paolo Davit, Bartolomeo Soulier ed
altri, tutti attualmente al servizio della
Chiesa Valdese.
Tre anni appresso sedeva sulle panche
deirUniversità di Berlino per un « post
graduate course » come si chiamerebbe in
inglese, ma più specialmente per impratichirsi nel tedesco. Perchè, ogni studente
valdese che esce dalla Scuola di Teologia
di Firenze ha il privilegio — prima di
entrare al servizio diretto della sua Chiesa
— di spendere un anno o due, secondo il
caso, in una Facoltà teologica estera,
potendo fruire — grazie alla generosità
di amici della Chiesa Valdese — di una
borsa di studio sia in Edimburgo, come
in Berlino, in Ginevra, in altre città ancora.
È il Consiglio di Teologia che assegna
:i posti. A Filippo Ghigo toccò quello di
Berlino. Egli vi stette i due anni prescritti ma senza acquistarsi, ch’io mi
sappia, la fama di eterodosso o di razionalista. Per cui, all’esame di fede sostenuto, se non erro, dopo un breve periodo
di lavoro evangelistico, ei non incontrò
opposizione, e nel sinodo del settembre
1896 poteva essere regolarmente consacrato al ministerio della Parola.
Partì subito dopo per l’America del
Sud e più precisamente per le disperse
colonie dell’Argentina settentrionale, ma
per rimanervi alcuni anni solamente.
Il suo secondo campo di lavoro fu
Valdese, N. C., dove, ben presto venne
:a raggiungerlo, dall’Inghilterra, per diventargli compagna geniale e devota la
sig.na Giulietta Rosso ch’egli conosceva
e per la quale nutriva simpatia sin da
quando ei frequentava il « Collegio » ed
essa il « Pensionnat » o Scuola Superiore
Femminile di Torre Pellice.
Il suo terzo campo di attività fu Scranion, N. Y., il quarto Newart, N. J., qui
non più quale pastore ma qual professore nel DipaVtimento italiano del Bloomfield Seminary.
2
à
Nel giugno 1916, la Chiesa di Valdese,
essendo — con la partenza del pastore
Emilio Tron — rimasta senza conduttore, rieleggeva aH’unanimità Filippo
Ghigo, dimostrando in tal modo quanto
avesse apprezzato il di lui precedente
ministerio.
Il nostro fratello che si sentiva stanco,
fisicamente, d’insegnare; che, già affetto
dal male che doveaStrarlo alla tomba,
diceva a sè stesso che l’aria saluberrima
di Valdese l’avrebbe, con l’aiuto di Dio,
rimesso in forze, non esitò un istante a
rispondere all’appello. Con che ardore
egli riprendesse il compito di pastore in
mezzo a quella popolazione a lui cara,
me l’immagino facilmente. La vendita
data pochi mesi dopo a beneficio del Comitato di Torino e dell’Orfanitrofio di
Torre Pollice, e che fu coronato d’un
vero successo, è un dei segni dell’attività
sua silenziosa.
Se non che, un’altra chianata assai
più importante, doveva ben tosto farglisi sentire: la chiamata suprema. Filippo Ghigo era pronto: il 16 Dicembre,
giorno di Domenica, egli lasciava questa
terra per « la casa del Padre ».
Non abbiamo particolari sui suoi funerali. Solo sappiamo che furono presieduti dal Rev. Gregory della First Presbyterian Church di Morganton e che riuscirono imponenti, l’intera colonia essendo accorsa a dare un ultimo tributo
di stima e d’affetto al suo amato pastore.
LA PAGE DU SOLDAT.
*
* 4:
Filippo Ghigo avea appena 49 anni,
ma era ricco di esperienza cristiana. Vi
sono alcune caratteristiche sue che mi
piace rilevare alla gloria del Maestro
ch’egli fedelmente servì.
Era un uomo prudente, che riceveva le
sue ispirazioni da Dio e che poteva quindi
veder chiaro nelle cose e, occorrendo,
dar savi consigli.
Era la modestia in persona. Non l’ho
mai sentito parlare di sè nel senso di
attribuirsi qualche merito. D’altra parte
Tho sentito spesse volte apprezzare la
capacità, gli sforzi, l’attività dei colleghi
a qualunque denominazione appartenessero.
Essendo modesto era anche sincero.
Non c’era pericolo ch’egli fingesse dei
sentimenti che non aveva, o semplicemente ch’egli si barcamenasse : la parola
diplomazia, intesa in un certo'senso, non
aveva acquistato diritto di cittadinanza
nel suo vocabolario; nè ch’egli esagerasse
dicendo, per esempio, a proposito di
uditori suoi, 100 invece di 70; tanto
meno ch’egli scrivesse per conto proprio
dei soffietti per mandarli, firmati da qualche amico, al giornale della sua Chiesa !
Filippo Ghigo era un’anima troppo candida per usar simili procedimenti I
Quanto ai suoi rapporti con la Congregazione Valdese di New-York della
quale fu membro e membro contribuente,
egli ha sempre dimostrato, negli anni
ch’ei passò nelle vicine città di Newark
e Bloomfield, d’essere animato da un eccellente spirito di cooperazione. Non è lui
che si sarebbe permesso di criticare, in
privato, presso tale o tal altro membro
della Chiesa, il modo di prendervisi del
di lei conduttore 1 Egli ha seminato della
buona semenza non soltanto dal pulpito
surrogando ogni tanto il pastore, ma
fuori, nelle famiglie, sempre quando ne
avea l’opportunità.
Filippo Ghigo era un gentleman; più
di ciò, un cristiano, un cristiano umile
e convinto che sentiva al disopra di sè
lo sguardo di Dio e che, avendo riposta
ogni sua speranza nel Cristo Salvatore,
potè addormentarsi nella pace dei redenti di Lui.
Egli è salito ad altre sfere, ma l’esempio suo rimane. P. Griglio.
Nous recevons du Comité de Turin:
Il soldato Giacomino Emilio saluta
tutti i suoi conoscenti, il pastore sig. Marauda ch’egli ancora non conosce e il capitano Giovanni Bonnet. — Il soldato
Vertu Edoardo, degente a Castelfranco
Veneto, sta meglio e saluta la famiglia, i
compagni ed il pastore sig. Jahier. — Il
soldato Malan Giovanni, ospedale da
campo 236, mandajaffettuosi saluti alVEcho, a parenti e a conoscenti.
*
♦ *
Michel Beux donne de bonnes nouvelles, salue et remercie; Emile Reynaud envoie ses salutations aux amis qui sont
au front; Charbonnier Ernest, après 40
jours passés dans les tranchées, est maintenant à l’arrière et assez bien: il salue
et remercie; Jouve Jean salue et remercie: nous insérons; C. Giacomo envoie de
Ghemme une belle carte, mais nous ignorons son nom; Griglio Giovanni, de Rocheplate, envoie ses salutations aux parents et amis, il remercie le Comité de
Turin et pour le journal; Rostan Edoardo
salue: nous insérons; Poëi Giovanni salue et remercie; Rivoira Pietro salue et
réclame le journal; Godino Giovanni, de
Prarustin, a changé d’adresse et salue;
Bertalot Giovanni salue et remercie : tout
est gratis; le caporal Reua: Giacomo envoie ses cordiales salutations aux parents, amis et à son pasteur M.r Grill;
Albert Bounous remercie vivement; Delpiano Alfredo remercie et salue; Forneron Lorenzo, de Prarustin, nous envoie
une excellente lettre pleine de remerciements et pour le journal, et pour le Comité de Prarustin et pour le pasteur
Jalla, envoyant ses salutations et bons
vœux: nous remercions ce jeune soldat si reconnaissant et enthousiaste
et nous mettons à la colonne Echo du
soldat les timbres envoyés; Bouchard Albert nous envoie une bonne et longue
lettre, exprimant ses regrets pour le départ de Albert Revel et de B. Long: il
espère venir en permission.
— Zone de guerre, A. M., 20-1-918.
Très honoré Monsieur,
Vous trouverez, et non sans raison,
que je ne suis pas un correspondant très
régulier et assidu, mais vous le comprendrez en pensant que mes bien-aimés sont
éparpillés aux quatre coins du monde
et qu’il faut avoir du temps pour écrire
en autant de directions !
Et le temps pour écrire on ne l’a pas
toujours et quand on en aurait besoin I
Ces quelques lignes sont donc chargées
de vous démontrer que je pense à vous
et que j’y pense bien plus souvent de ce
que ma pauvre correspondance ne vous
fait supposer.
Je vous remercie infiniment pour l’Echo
qui, après s’être perdu pendant quelques
semaines, m’arrive nouvellement avec
régularité depuis un mois à peu près.
Je le lis avidement ce cher journal qui
porte avec lui un peu de nos chères Vallées et a le don de me reconduire par la
pensée à La Tour que tant de bons souvenirs me font chérir. On est pourtant
bien incontentable ! Un numéro n’est
pas encore arrivé, qu’on voudrait déjà
avoir le suivant !
J’attends avec patience ma licenza;
je dis avec patience, car il faudra forcément en avoir encore pour longtemps;
du reste mon tour viendra, je pense, et
cela est le plus important.
Je suis certain que vous vous apercevez que la Jeunesse a diminué à La Tour
aussi; en fait de garçons il y en aura certainement fort peu à vos réunions du
dimanche après-midi 1
Du reste ces moments-ci passeront eux
aussi et. Dieu le voulant, on reprendra
la bonne vie tranquille des années passées.
Vous aurez certainement de fréquentes
occasions de voir mes chers parents,
aussi il est parfaitement inutile que je
vous donné de leurs nouvelles 1
Agréez, très honoré Monsieur, avec
Madame Tron, mes meilleurs vœux pour
le 918 et l’expression de mon dévouement. Carlo Ribet.
PASCHETTO HORI PAOLO
di Prarostino - Caporale 3° Alpini, Mitragliere Battaglione Val Cenischia, deceduto
il 10 Ottobre 1917, in un ospedaletto da
campo, in seguito a gravi ferite.
CHRONIQUE V&UDOISE
CHICAGO. M. B. Tron, pasteur de la
l.re Eglise Presbytérienne Italienne de
Chicago, vient d’être nommé aumônier
des troupes américaines qui doivent se
rendre en Europe. Welcome.
COLONIA VALDENSE. M.lle Emma
Jourdan, fille de M.r Louis Jourdan,
vient de prendre son titre de pharmacien,
ce dont nous la félicitons. — Voilà une
chose que nous n’avons pas encore aux
Vallées !
FLORENCE. Le 26 du mois dernier
M.r le doct. Luzzi a béni le mariage du
capitaine Paul Bosio, fils du doct. Henri
Bosio, avec M.lle Mosca, de Florence. —
Nous adressons aux époux nos meilleurs
vœux.
LA TOUR. Encore deux décès: M.me
M. Subilia née Bertalot, décédée presque
subitement en ville, laissant après elle
son mari et deux enfants. Notre sœur
avait passé bien des années à l’étranger:
en Hollande, Allemagne et St-Gall. A
ses obsèques prit part une nombreuse
foule. ■— A la famille affligée nous adressons nos sincères condoléances.
— Edouard Durand de Barthélemy,
de Rorà, décédé à l’hôpital à l’âge de
34 ans. Ce frère qui avait été au front et
qui se préparait à y retourner a eu un
grave accident de traîneau qui l’a conduit au tombeau presque immédiatement. Ses dernières heures ont été de
grandes souffrances. Les obsèques ont
été présidées par M. Revel, pasteur de
Rorà, et par M.r Bertinatti.
— Dimanche dernier: excellente réunion de la Jeunesse.
— Dimanche soir, M.r le prof. J. P.
Vinay traita ce sujet: Réponse aux attaques des ennemis des Réformateurs. Le
conférencier donna une brillante réponse
très documentée, très bien préparée et
écoutée avec un vif plaisir par un nombreux auditoire. —- Nous remercions M.r
Vinay d’avoir bien voulu répondre à notre invitation.
— Nous sommes heureux d’annoncer
qne Albert Fontana des Chabriols et Auguste Rostan de Segnoret, déclarés dispersi, sont prisonniers.
PIGNEROL. La semaine dernière
Dieu a rappelé à Lui Jean Jacques Long,
ex-ancien d’un quartier de Pramol. Notre
frère venait de temps à autre pour de
petits séjours dans une maison qu’il possédait sur le territoire de notre paroisse;
souffrant depuis quelques mois, c’est là
qu’il a dû répondre à l’appel du Maître.
Le concours très abondant de pramollins
venus à ses obsèques malgré le temps
horrible, a été un témoignage éloquent
de l’estime et de l’affection qu’avaient
pour lui ceux qui le connaissaient; à
cette démonstration vint s’ajouter un
message de vive sympathie envoyé en
son propre nom et au nom du Consistoire, par le pasteur de Pramol, M.r Ph.
Grill, qu’une indisposition avait malheureusement retenu chez lui.
Un seul des trois fils du défunt, tous
militaires, a pu être présent, et encore
a-t-il eu la douleur de n’arriver qu’au
dernier moment et de rencontrer en
route le triste cortège. —Nous nous associons de tout cœur auYegret de ne plus
voir notre frère parmi nous, en redisant
notre affectueuse sympathie à la famille
éprouvée par ce deuil.
PRAMOL, 30-1-1918.
Cher Monsieur le Directeur,
La famille de feu notre frère Jean Jacques Long, ex-ancien du quartier des
Beux, profondément touchée des témoignages de sympathie qu’elle a reçus a
l’occasion du départ de son bien-aimé
pour une meilleure patrie, me charge de
remercier, par le moyen de VEcho, toutes
les nombreuses personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont bien voulu s’intéresser à lui pendant sa douloureuse
maladie, et celles qui, malgré le mauvais
temps, de 9 communes différentes, se
sont rendues à l’Abbaye pour prendre
part à ses obsèques. ph.
PRARUSTIN. La mère du soldat Enrico Cardon a reçu la lettre suivante de
la part du tenente Amedeo Floris:
« 3° reggimento Alpini... — Signora,
con animo forte, di degna madre dell’eroe
ed invidiabile figlio suo, legga quanto io
le narro al riguardo. Era mio affezionato
attendente il Suo caro Enrico, dotato di
ogni buona e rara qualità, da tutti i suoi
compagni era amato, così pure apprezzato da tutti i superiori, da me in particolar modo. Ma, purtroppo, il giorno
14... alle ore 11 precise, un colpo di granata colpì a un passo di distanza il buco
dove stavo riparato io, Enrico e qualche
soldato del mio plotone. L’esplosione ci
seppellì totalmente. Io, fra i fortunati,
venni appena in tempo liberato, ma
l’amato nostro Enrico, per quanto s’abbia
fatto, non fu possibile levarlo, e rimase
in tal modo, travolto sotto un enorme
mucchio di materiale. Giurai coi soldati
del mio plotone di vendicarci in ogni
occasione. Il caro Enrico l’assicuro che
non soffrì affatto, ed io con tutti coloro
che lo conoscevano partecipiamo, e condividiamo con Lei il più profondo dolore,
rimanendo nell’amarezza di una perdita
così cara ».
— Nos deuils: Notre vieux et fidèle
Jacques Constantin du Coularey nous a
laissés pour monter auprès du Seigneur.
Une vraie foule de parents et d’amis ont
voulu rendre leur témoignage d’estime
et de sympathie à l’occasion de l’ensevelissement. — Peu de jours avant nous
avions perdu la vieille sœur infirme veuve
Susanne Gardiol, de Favé. — Aux familles affligées nos sincères condoléances.
— Visite d’Eglise: Dimanche 27 janvier le pasteur Luigi Marauda, secrétaire
de la Commission Exécutive, a procédé à
la visite de notre paroisse: le prof. Ed.
Longo a du s’excuser au dernier moment
pour raisons de santé. M.r Marauda s’est
vaillamment chargé tout seul des deux
réunions au Roc et aux Rostans de Rocheplatte, et de la prédication au temple, précédée par l’Ecole du .dimanche.
Soit aux réunions, soit au culte le nombre des paroissiens présents a été vraiment remarquable. Une pensée de sympathie a été adressée au chapelain pas
M
« 4
3
è
I
teur Héli Bertalot, avec les vœux d’une
prompte guérison.
La visite d’Eglise proprement dite a
consisté, en outre, dans l’examen des livres, et dans la discussion des sujets proposés par le Consistoire : Pour a les contributions « on démontra pourquoi il
faudrait abolir pour la dignité même de
l’Eglise, les tournées de collecte, comme
elles sont pratiquées actuellement, et on
eut l’occasion de donner des renseignements sur la nécéssité pour la Table de
recevoir chaque année une somme sufiisantp de la part de chaque paroisse pour
pouvoir continuer son activité aux Vallées et dans le champ d’évangélisation.
Pour « les devoirs du chrétien en temps
de guerre « on exprima la légitime attente
que les fidèles manifestent toujours plus
leur fidélité à Dieu, à l’Eglise et au de^
voir de fraternité, en perdant toute apparence d’indifférence et de doute; l’épreuve
présente doit faire connaître qui appartient au Seigneur, et qui travaille pour
son Royaume. Le Pasteur de la Paroisse
manifesta sa gratitude au Collègue présent pour avoir apporté un véritable aide
par son témoignage, et par ses conseils.
—■ Nomination d’ancien ; l’ancien Henri
Pasquet, du quartier des Gay, ayant présenté sa démission pour graves raisons
de famille, le Consistoire à son grand regret a dû se séparer d’un collaborateur
Vî fidèle et dévoué. La nomination de l’an
cien des Gay est fixée pour dimanche 3
février après ie culte.
SAINT-JEAN. De nombreux départs
ont causé bien des vides ces derniers
temps. Dans trois jours seulement, 29,
30 et 31 janvier, le Pasteur dut prendre
cinq fois la route du cimetière.
Le dernier décès fut celui de M.lle Catherine Bellion, enlevée à l’affection de
sa famille et de ses deux anciennes élèves
(M.mes Arthur-Peyrot-Long et Barthélemy Revel-Long), à l’âge de 75 ans.
M.lle Bellion, qui à son début avait
été pendant plusieurs années maîtresse
d’école très appréciée à Villar Pellice,
était ensuite entrée au service de la famille Long des Marauda, en qualité d’institutrice. Elle trouve là un second home,
et pendant 50 ans, entourée de beaucoup
d’estime et d’affection, elle y remplit sa
modeste tâche avec fidélité et dévouement. ; .,,p,
« Sois fidèle jusqu’à la mort et je te
donnerai la couronne de vie », tel fut le
texte choisi pour la lettre de faire-part
qui exprimait bien le caractère chrétien
de la défunte et qui fut présenté par le
Pasteur de la paroisse aux nombreux
amis accourus samedi après-midi aux
Marauda pour lui rendre les derniers
honneurs.
— Samedi soir, à 8 h. %, eut lieu, à
la Salle Albarin une soirée musicale et
littéraire donnée par un groupe de jeunesse au profit des réfugiés de la Vénitie.
La salle était comble.
Sans entrer dans des détails nous désirons cependant noter que le programme
de la soirée, varié et riche et de très bon
goût, fut admirablement bien exécuté.
Les chants des plus grands comme des
plus petits (il y avait un beau chœur
d’enfants), les pièces de musique instrumentale et de prose littéraire, charmèrent pendant presque trois heures les auditeurs qui ne ménagèrent pas aux acteurs leurs applaudissements.
Après cela qui pourra encore affirmer
que dans notre coin de pays, tout près
des montagnes, les Muses n’ont pas de
- bons disciples?
Une seconde représentation eut lieu
dans 1 après-midi de dimanche au bénéfice de ceux qui ne trouvèrent pas de
place à la première ou que leurs occupations empêchèrent de venir.
On réalisa une encaisse de plusieurs
centaines de francs.
Nous exprimons notre vive reconnaissance aux organisateurs et aux acteurs
qui certainement ont du se donner beaucoup de peine.
TURIN. La mort moissonne aussi à
Turin parmi les protestants, aussi bien
qu’ailleurs. Cette semaine c’est le cas du
départ de M.r Albert Caffarel, neveu de
feu M.r le doct. Brochet, enlevé à l’affection des siens, d’une manière bien soudaine. — Un de ses fils se trouve au front
en qualité d’officier. — Ses obsèques ont
eu lieu samedi dernier.
Nous adressons à M.me Pauline Cafîarel née Combe, sa compagne, ainsi qu’à
ses enfants, nos sincères condoléances.
iVoiiveücs poliüqwes.
Nos courageuses troupes ont remporté
un magnifique succès sur les hauteurs à
l’est de la conque d’Asiago. Notre infanterie a attaqué avec impétuosité les positions adverses et les a brisées sur plusieurs points malgré la résistance tenace
de l’ennemi, repoussant ensuite ses vioients retours offensifs.
Plusieurs positions fortifiées à l’ouest
de val de Frenzela et dans la région du
Sasso Rosso ont été enlevées à l’ennemi.
Le col del Rosso, le col d’Eccher, le
mont Val Bella sont maintenant entre
nos mains. L’adversaire a subi de fortes
pertes: deux divisions presque entièrement anéanties. Le remarquable butin
de guerre comprend 100 officiers, 2500
hommes de troupes prisonniers, 6®canons,
environ 100 mitrailleuses et plusieurs
milliers de fusils. Pendant les deux premiers jours de combat 17 avions ennemis
ont été abattus.
Après de nombreuses et vaines tentatives pour nous enlever les gains obtenus
dans la région de Sasso Rosso, les Autrichiens ont commencé une action plus
intense pour nous rejeter du mont Val
Bella où nos détachements avaient atteint avec élan le sommet de la vallée de
Melago. Grâce à un feu de barrage foudroyant et rapide, les assaillants ont été
obligés de se replier sur leurs positions.
L’activité aérienne a été considérable:
favorisés par le beau temps les aviateurs
britanniques et italiens ont exécuté des
vols de croisière sur des objectifs militaires ennemis et abattus de nombreux
appareils. Des avions ennemis ont attaqué Trévise, Padoue, Venise et Mestre.
L’hôpital civil de Trévise a été atteint.
On compte en tout huit morts et dix
blessés.
— Un raid d’avions ennemis a eu lieu
sur Paris pendant la huit du 31 janvier.
Les bombes ont fait de nombreuses victimes dans la population civile, 45 morts
et 207 blessés, parmi lesquels on compte
surtout des femmes et des enfants. La
population est restée très calme. Les
escadrilles de bombardement françaises
ont lancé des bombes et des projectiles
de gros calibre sur les aérodromes de départ des avions venus sur Paris. Le jour
avant un nouveau raid aérien sur les
côtes orientales de l’Angleterre et sur
Londres avait tué 47 personnes et blessé
169.
— La conférence intéralliée s’est réunie à Versailles la semaine dernière sous
la présidence de M.r Clémenceau. L’Italie était représentée par les ministres
MM. Orlando et Sonnino, et les généraux
Cadorna et Alfieri. D’après une note officielle communiquée à la presse, les décisions prises consacrent la complète
communauté de vues des puissances al
liées et sont de nature à exercer une
grande influence sur la conduite ultérieure de la guerre.
Les déclarations du chancelier allemand et du ministre des affaires étrangères d’Autriche ont prouvé que les
empires centraux n’ont pas renoncé à
leurs plans de conquête.
La conférence des alliés a pris toutes
les mesures pour assurer la continuation
énergique de la guerre, par une collaboration plus efficace et étroite. Les attributions du conseil de guerre interallié
ont été étendues et les .principes d’unité
d’action politique et militaire développés sous une forme concrète et pratique.
C’est dans un sentiment de force tranquille et consciente que le communiqué
termine en saluant l’héroïsme des soldats de nos démocraties et la noble résistance des populations civiles, les deux
grands facteurs de la victoire finale.
— Une grande grève a éclaté dans
toute l’Allemagne. Près d’un million de
grévistes ont pris part aux manifestations
à Berlin, Hamburg et dans plusieurs
grandes fabriques d’armes et de munitions. Les grévistes arborent un programme politique, ils entrent en conflit
avec les pangermanistes et le gouvernement impérialiste. Mais les autorités ont
commencé une répression impitoyable:
la loi martiale règne dans tous les centres
d’agitation. E. L.
PUTITE POSTE.
M. Beux, Oakley; reçu lettre.
M. A. Comba, Gênes; reçu pour Asile.
M, Petrai, S. Pier d’Arena: réexpédié reçu.
M. B. Revel, Gênes: attend toujours pour
la Marchetti.
Pour l’a Echo » des Soldats.
G. D. Billour, Vallecrosia T,.
Mme Poët-Geymet, La Tour »
Mme Julie Charbonnier » »
Jacq. Jahier, Pignerol »
Susanne Borione, Turin »
Eveline Geymonat, Bobi •
M. et Mme Massel t »
M. Henri Genre-Bert i
Soldat Luigi Long (Borsea) »
Ph. Grill, past., Pramol »
Eglise Vaudoise de New-York »
Jean Grill » ,
Jean Grill, p. le soldat Luigi Stef.
Rostan, 5° Gènio %
Mlle Susanne Charbonnier, Villar »
J. D. Prache (Ciarmis) > >
Mme P. Rinesi (J ouves), Angrogne >
V.ve M. Jourdan (Rocciamaneod) »
Mme Rostan, Genève »
Ab. payés et non Quittancés.
E. Charbonnier (Envers), Villar solde
Maghit Cath. v.ve (Vigna)
Beux Ferdinand (Saret)
Gönnet Madeleine (Foruel) ■
Mme Davit-Michelin (Peui)
J ean J anavel (Ciarmis)
Eveline Geymet »
Anna Pascal, v.ve (Cucuruc)
Marie Caïrus » »
Joséphine Dalmas (Combe)
Prache J. P., anc. »
Mad. Caïrus, veuve »
Mad. Geymonat (Bessé)
Chanforan J., diac. (Palet)
Planchón J., conc. (Ruà)
Jeanne Bertalot (Garins)
J. Vigne, ex.-anc. »
P. Baridonf. J (Ciavoun de
Vila)
Vigne Et., secrét. (Gatins)
Berton J., diac. (Sablón)
Marg. Salomon (Prafré)
Tini. Ayassot, anc. (Ciarmis)
S. Geymonat-Albarea »
Janavel Marie »
Dalmas Marianne (Teynaud)
Bouïsse Paul »
Dalmas Jacq., cons. »
Mme Berton-Dalmas »
Allio Et., ex-anc. »
Albarea D., anc. (Boudeina)
Elise Puy (Bessé)
Madeleine Allio (Ruà)
Anna Grand (Piantà)
Michelin-Salomon Paul, anc.
(Garniers)
Gönnet J., diacre (Ruà)
El. Puy f. El-, diac. (Subíase)
Talmon Marianne (Saret)
Frères Dalmas (Ville)
Allio J. D., ancien (Saret) »
iVlichelin-Salomon Anne v.ve
Favat (Buffa) »
M. Michelin-Salomon (Buffa) »
1.50
5.—
IO,—
3,—•
0. 45
2.50
3.—
3,—
1, —
2.50
24.50
8,—
4.50
1. —
2, —
2,—
1, —
2, —
1918
Courdin Marie (Maossa) Villar solde 1918
Mme J ahier, veuve (Combe) »
Nicolet Rosine (Maossa) ■>
P. Bonnet, instit. (Saret) »
D. Giraudin, diac. (Subiasc) »
Marie Courdin (Bessé) »
Sus. Charbonnier (Teynaud) »
Fontana David (Combe) »
Grand Daniel (Vüle) »
M. Long-Gonnet (Ville) »
Mondon Anna » »
M. Gonnet-Talmon (Saret) >
C. Pontana-Caïrus (Ciarmis) »
Mondon D.d et Et. (Brianza) »
Jeanne Gönnet (Cougnet) »
Marguerite Garmer (Bessé) »
Susette Lautaret (Envers) »
Rivoire J. Pierre (Peirela) Bobi
Rostagnol J. Daniel (Eissart) »
Mme Rostan, Genève
Peyronel François, pa^t., Massel
Grill J. Et. f. Ph. (Pommiers), Praly
Grill Susanne (Adroits) »
Peyrot J., ex-anc. (Orgères; »
Grill François (Ville) »
Frank Peyrot, Chicago »
Richard Jean (Ville! »
Pauline Bertalot, Florence
Louise Mûris, Paris
Alex. Parise, Monte Grande (Arg.)
Marg. Poët V.ve Rostan, Pomaret
Emma Hugon,'Cleveland
Ida Bert, Gênes solde 1917
B. Coucourde, Envers Pinache solde 1918
P. Long (Fayole) »
Chev. Peyronel, Pomaret
Pierre Grill f. J. P. »
Alex. Genre, Bovile
Pierre Tron, Valdese
François Tron »
Daniel Tron, Connelly Spring
A. Martinat » »
César Peyronel, New-York
(pas payé 1917)
Arnold Malan, Nice (5 fr. p. 1918, manque 2 fr.).
Mme J. Peyronel, Cannes solde 1918
» H. Bounous »
J. P. Goss, archit., Genève
J. P. Buffa, S. Antonnio
Jos^hine Costabel, Marseille
FréiL Ribet, Envers Pinache
D. Frache, Turin
Elise Jahier, Pérouse
F. Rostan lÉommiers), Praly
G. D. Buffa, past., Naples
Doct. H. Pons, Paierme
J. Barrai (Served), Rodoret
(4 suivre).
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
La famille BELLION, M. et Mme
REVEL, Mme ARTHUR PEYROT et
ses enfants expriment toute leur reconnaissance aux personnes qui les ont entourés de sympathie dans le grand deuil
qui vient de les frapper et qui ont accompagné à sa dernière demeure terrestre leur
bien-aimée parente, institutrice et amie
CATHERINE BELLION.
Les Marauda, ce 2 Février 1918.
Maria Morglia col marito Bartolomeo Gay
e figlia Odìn-Gay;
Vincenzo Morglia;
Camillo Morglia colla moglie Marina Alberto;
Ernestina Morglia col marito Costa-Bioletti cav. Francesco, colonnello a riposo,
e figlia Emilia;
G. Augusto Morglia colla moglie Orizia
Genta e figli: Linetta, Leontina, Luigi, Ines,
Raoul e Armida;
Alberto Morglia, ingegnere, colla moglie
Amélie Marchand e figli : Margherita, Isabella, Pietro, Simonia e Luigi;
la famiglia Porcio-Bertola ed i numerosi congiunti ;
partecipano, coll’ animo angosciato, la
dipartita per la Patria Celeste della loro
buona e cara sorella, cognata, zia e cugina
■mina
spirata serenamente, dopo grave malattia,
in età di 47 anni.
Luserna S. Giovanni, 7 Febbraio 1918.
Io (dice Gesù) sono la risurrezione e la vita.
S. Giov. XI, as.
La cara salma partirà dalla sua casa
di abitazione, alle Croccie, alle oreHSJdi
Venerdì 8 Febbraio corrente.
4
CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7
Capitale depositato L. 320.557.961 su 286.402 libretti - Fondi patrimoniali L. 27.935,812.
SEDI SUCCURSALI FUORI DI TORINO: Acqui - Agliè - Almese - Alpignano
- Aosta - Avigliana - Bainola - Barge - BeneVagienna - Bricherasio - Busca - Bussoleno
- Caluso - Canelli - Carignano - Carmagnola - Casale Monferrato - Caselle Torinese Castellamonte - Castelnuovo d’Asti - Cavallermaggiore - Cavour - Chàtillon - Cherasco Chieri - Chivasso - Cigliano - Ciriè - Coasze - Cocconato - Corio - Crescentino - Cumiana Cuorgnè- Dogliani - Dronero - Gassino - Gattinara - Ghemme - Giaveno - Ivrea - La Morra
- Lanzo Torinese - Leynì - Livorno Piemonte - Locana - Mede - Mirabello Monferrato Mombercelli - Moncalieri - Montechiaro d’Asti • Montiglio - Morano Po - Moretta Morgex - Narzole - Nizza Monferrato - Orbassano - Oulx - Ovada - Paesana - Perosa
Argentina - Piossasco- Poirino - Pont Canavese • Pont Saint-Martin - Racconigi - Revello
- Rivarolo Canavese - Rivoli - Romagnano Sesia - Saluggia - S. Giorgio Canavese S. Secondo di Pinerolo - Santhià - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambino Susa - TORRE PELLICE - Trino - Valperga - Venaria Reale - Venasca - Verrès Ver suolo-Vignale - Vigone-Villafranca Piemonte - Villanova d’Asti - Vinovo-Volpiano^
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12,
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
1. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
Senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
3
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di li. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 netto da imposta.
4. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5, Deposito di titoli in amministrazione ; La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
norninativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’insorto sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TI’IOLARI di libretti di PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L, 3000.
i». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
y. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
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