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Quaittule-imièiue auuée.
2 Novembre lì>06.
JN. 44.
L’ÉCHO DES VALLÉES
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,60 — Italie . . Fr. 3,00
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Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonrn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration A MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhü. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Les Unions Chr. de J. G. dans leurs
rapports avec les Eglises — Epliémérides vaudoises — Méditation — Yaudois en Amérique — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Ouvrages
reçus — Revue politique.
AVIS IMPORTANT
Il y a encore un grand nombre d’abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement. En leur rappelant que l’abonnement se paye d’avance (voir l’en-tête du
journal), nous les prions de se mettre
en régie, au plus tôt, avec
V Administration.
Les Unions chrétiennes de J. G.
dans leurs rapports avec les Egiises
Extrait d'un travail lu à la Conférence de groupe
des Unions chrétiennes du Piémont.
Dans quelles relations les Unions
chrétiennes de J. G. doivent-elles être
avec les Eglises ! Doivent-elles suivre
chacune sa route de peur d’empiéter
sur le champ d’autrui ? Non certes.
Poursuivant le même but et en partie
par les mêmes moyens, les Eglises et
les Unions qui n’en sont qu’une partie,
doivent marcher ensemble, dans une
entente cordiale qui doit devenir une
vraie coopération. S’il en est ainsi, il
y aura naturellement des relations suivies entre l’Union et le pasteur. Laissez-moi poser une question de détail.
Le pasteur doit-il être le président
de l’Union ? Pour ne pas sortir de nos
paroisses, qui sont surtout représentées
ici, on peut à cet égard les diviser en
2 catégories : d’un côté celles où le
pasteur est tout, où rien ne se fait et
ne saurait se faire sans lui, de l’autre,
celles où on ne recourt au pasteur qu’en
jcas désespéré. Et que MM. les pasteurs
me permettent de dire qu’il en est
ainsi parce que, sauf exceptions, ils
appartiennent eux aussi à une de ces
catégories : ceux qui aiment à etre à
la tête de tout, qui verraient de mauvais œil qu’il y eût dans leur paroisse
quelque cqi^vre, quelque Société chrétienne n’aboutissant pas à eux et ne
reconnaissant pas leur autorité directe,
et ceux qui, heureux de'voir réussir les
initiatives privées, finissent peut-etre
par se désintéresser un peu trop de
ces différentes œuvres.
Je crois que, là où il n’y a pas d elément capable d’être mis à la tete
r^Mne Société, il est bon, il est même
nécessaire que | Je pastaur en accepte,
voire même en recherche la présidence.
Par cpriti-e, partout où cela pourra se
faire, il est bon que l’Union fasse son
chemin et ait son Bureau à elle, tout
d’abord parce que l’œuvre du pasteur
est déjà si complexe qu’il y a tout à
gagner à le décharger d’une partie de
cette tâche, puis parce qu’on enrôlera
ainsi dans l’armée active telle et telle
personne qui, sans cela, ne prendrait
pas part au travail de l’Eglise. Mais le
pasteur ne sera pas pour cela exclu
de la Société ; il en sera tout au moins
Membre Honoraire, visitera 1’ Union
aussi souvent que possible, et ces visites seront désirées et appréciées.
Que peuvent faire les Unions et les
unionistes pour et dans l’église ? D’abord donner l’exemple d’une conduite
honnête et morale, travaillant 6 jours
et faisant toute leur œuvre, et sanctifiant à Dieu le y.e jour. Et pour cela
qu’il n’acceptent aucune occupation qui
les oblige à travailler le 4'i'nanche.
Sauf exception, il n’est pas vrai que
les patrons les forcent à travailler. Le
tout est de déclarer dès l’entrée quYjn
ne travaille pas le dimanche et de tenir bon ; si même le maître essaye i
ou 2 fois de vous faire rompre votre
consigne, il finira par s’y faire et ne
renverra pas pour cela son meilleur
ouvrier, car les unionistes doivent être
partout les meilleurs ouvriers, réguliers,
appliqués, consciencieux mettant en jeu
toute l’intelligence que Dieu leur a donnée et s’efforçant encore de la développer.
Le jeune unioniste occupera sa place,
aussi régulièrement que possible, au
culte principal, aux communes assemblées comme l’appelle le N. T. Mais
cette assistance aux cultes est passive ;
elle n’est active que parce qu’elle sert
d’exemple aux autres.
L’Union devrait être une pépinière
d’excellents moniteurs pour les Ecoles
du dimanche. Hélas ! l’expérience que
nous en faisons chaque année à la Tour
prouverait plutôt le contraire. Le fait
n’en demeure pas moins que c’est dans
les Unions que les directeurs d’Ec. du
dimanche et les pasteurs, pour leurs
catéchismes du dimanche, devraient pouvoir puiser sans difficulté. Et par moniteurs, nous n’entendons pas seulement
des personnes capables de faire réciter
2 ou 3 versets aux enfants, mais des
jeunes gens ayant, par leur conduite et
leur sérieux, l’autorité de maintenir
l’ordre et le silence dans le groupe,
sachant expliquer la leçon après qu’il
l’auront eux-mêmes entendue du directeur ; et surtout des moniteurs réguliers, capables de renoncer à un autre
plaisir plutôt qu’au plaisir de se retrouver avec leurs chers élèves pour
leur distribuer le pain quotidien de la
Parole de Dieu, s’intéressant à eux
aussi hors de l’école, les visitant quand
ils sont malades, s’enquérant des causes de leur absence quand il ne les
voient pas à leur place, et encourageant leurs parents à les envoyer régulièrement.
C’est aussi sur les J. G. Chr. que le
pasteur doit pouvoir compter pour l’accompagner de nuit et dans les quartiers
éloignés ; à eux, aidés des instituteurs,
qu’il doit remettre l’organisation matérielle de telle réunion spéciale, des
fêtes d’enfants ; sur eux qu’il doit pouvoir compter pour soutenir le chant au
culte et pour augmenter le nombre des
chants connus. Et puis, comment énumérer ces' multiples occupations, qui
varient selon les temps et les lieux,
mais qui ne doivent pas échapper à
l’œil exercé du jeune homme chrétien.
J. J ALLA.
EPBtMËBlBESJfAOPOlSES
<- 2 Novembre 1627
Colporteurs Vaudois à la foire de Luserne
Il parait que la foire de Luserne
« de la fête des morts » est de très
ancienne date puisque Gilles en parle
déjà dans son Histoire, à la date de
l’an 1627.
Mais ce qui le préoccupe ce n’est
nullement de nous faire savoir quand
se tenaient les foires de la Vallée ; il
ne mentionne celle de Luserne que
pour nous raconter un incident qui y
advint en cette année 1627 — (voir
vol II page 325)
Il paraît donc qu’à cette foire quelques « merciers du Val Cluson » étalèrent leurs marchandises aux abords
de Luserne, sur la route qui des Airals
allait à cette localité. Or parmi ces
marchandises étalées, il y avait aussi
« quelques livres de la religion ». Etait-ce
des Bibles ou des traités ? Gilles ne
nous le dit pas. Mais ce qu’il nous dit
c’est que le prieur de Luserne, le fameux Marco Aurelio Rorengo, ayant
vu ces livres, n’eut rien de plus pressé
que de se mettre en quatre pour les
faire disparaître.
Mais les merciers résistant à ses menaces, il eut recours au magistrat du
lieu et le fit venir sur place flanqué de
quelques gendarmes, croyant par là en
imposer aux Vaudois, et pouvoir aisément s’emparer des livres et de ceux qui
les débitaient. Mais il vit qu’il avait à
faire à forte partie, car les colporteurs
défendirent résolument leur droit acquis
par un long u.sage.
Le prieur voulait alors passer à des
voies de fait, et dans son arrogance
se croyait sûr de la victoire, lorsqu’il
vit que plusieurs Vaudois venus à la
foire se déclarèrent protecteurs et défenseurs de leurs frères menacés ; aussi
dut-il s’en retourner tout penaud et
les mains vides.
La façon dont il raconte lui-même
cette triste équipée dans ses « Memorie
historîche », montre combien il était furieux de cet échec ; mais ce qui le
montre mieux encore c’est le rapport
faussé qu’il en fit à Turin et l’acharnement avec lequel il fit dès lors molester tous ceux qui s’étaient déclarés
défenseurs des droits des Vaudois.
Il ne réussit pourtant pas à faire
grand mal alors, car le duc Charles
Emmanuel I connaissait trop bien les
Vaudois ; mais il réussit mieux plus
tard dans ses fins ténébreuses, quand
le trône étant occupé par la bigote
duchesse Christine, il put obtenir d’elle
la condamnation à mort d’Antoine Léger, et puis en 1655 les Pâques Piémontaises. Le nom de Rorengo reste
dans notre histoire comme celui d’un
de nos plus iniques ennemis et de nos
pires persécuteurs ; mais ni lui, ni Pianezza, ni Bagnolo, ni Catinat ne purent
détruire l’église de Christ dans nos
Vallées, car Christ a dit : «Jè fonderai
mon église et les portes de l’enfer ne
prévaudront point contre elle».
Teofilo Gay.
AI j1) J> a 'JL' I OJV
Comme voua avez reçu le SeiJésus-Christ, marchez eu lui.
Col. II, 6.
Ce texte signifie que notre vie active
doit être d’accord avec ce que nous
avons appris et obtenu le jour de notre conversion. « Comme vous avez reçu
le Seigneur » est synonime de « comme
vous avez été enseignés », paroles du verset suivant. Par la prédication d’Epaphras ils avaient reçu Christ. Quand
nous entendons et recevons l’Evangile, par la parole d’un prédicateur fidèle, ce n’est pas seulement une doctrine touchant le Sauveur que nous
recevons, c’est le Sauveur lui-même.
Christ est le sommaire de tout enseignement chrétien. Il vient lui-même,
par sa spirituelle et réelle présence,
demeurer dans notre âme. Paul fait
solennellement mention du nom entier
du Sauveur, rappelant ainsi aux Colossiens qu’en recevant Jésus, ils ont vraiment reçu le Christ, le Messie, l’Oint de
Dieu, qui a reçu une possession sans
mesure du S. Esprit, pour accomplir
toutes les prophéties, et pour être le
libérateur du monde. Ils ont reçu Jésus,
riiomme, notre frère ; en sorte qu’ils ne
doivent pas prêter l'oreille aux nuageuses spéculations des faux docteurs,
qui parlent de mystérieuses hiérarchies
d’anges par lesquelles il faut passer
pour arriver à Dieu. Notre Evangile
n’est pas une théorie inventée par les
2
hommes, mais elle est avant tout Vhistoire. de la vie et de la mort d'un frère.
Pour connaître Dieu, il nous suffit de
posséder les actions et les paroles de
la vie et de la mort de l’homme Jésus,
qui par sa résurrection a été proclamé
Seigneur de l’univers. Le Seigneur est
à vous, retenez ferme ce que vous avez afin
que personne ne ravisse votre Couronne. —
Evidemment ce que S. Paul dit aux
Colossiens, il le dit au.ssi pour nous,
afin que nous sachions éviter tout enseignement qui nous éloignerait de J.
Christ et de son Evangile.
C’est à cet Evangile, à celui qui est
le Seigneur, que notre vie doit être conforme. ha. manière en est indiquée par
des images. Nous devons être enracinés
en Jésus, comme un arbre dont les racines profondes embrassent fortement
la terre, pour que les vents impétueux
ne puissent pas le terrasser, comme
une maison qui, fondée sur le roc, peut
résister aux flots soudains d’un torrent
dévastateur. Comme la plante a besoin
d’un terrain fertile pour se nourrir,
développer ses racines et sa tige, et
porter du fruit, ainsi le chrétien, qui
ne trouve dans le monde qu’un terrain
stérile, a besoin de Jésus-Christ pour
se rassasier de vérité, d’amour et de
sainteté, et porter quelques fruits à la
gloire de Dieu.. C’est aussi sur le roc,
qui est Christ, que repose l’édifice de
notre salut ; sur lequel nous sommes
fondés ou édifiés, expression qui nous
rappelle que l’édifice doit s’élever pendant toute la vie, comme les cathédrales du moyen-âge, auxquelles on
dut travailler pendant des siècles.
Etant affermis dans la foi d'après les
instructions qui nous ont été données. —
L’Apôtre a reconnu avec joie que les
Colossiens étaient affermis en leur foi,
mais cet affermissement devait croître
encore pour pouvoir résister aux séductions des fàux docteurs, dont l’enseignement tendait à les séparer de Christ
comme seul et parfait Sauveur. Quand
ils seront affermis ainsi dans la fol, ils
seront enracinés et édifiés en Christ.
En Christ, revêtus de Christ, de sa vérité révélée dans l’Evangile, de son
saint amour révélé dans sa vie et dans
sa mort, de son Esprit de courage et
d’énergie spirituelle, pour être des témoins fidèles de la vie impérissable qui
est en Christ.
Et abondez en actions de grâces, surtout
pour le grand don de J. Christ, en qui
vous êtes enracinés et édifiés ; ayez toujours davant les yeux Dieu qui était
en Christ réconciliant le monde avec
lui, se donnant à nous pour être notre
Père, et nous adoptant comme ses chers
enfants et que votre cœur embrassant
cet amour infini et éternel soit enflammé
d’amour et de reconnaissance pour cet
amour incarné, et immortel, qui nous
supporte dans notre faiblesse, nous relève de nos chutes, nous fortifie dans
nos combats, qui gardera notre âme, notre départ et notre arrivée, dès maintenant
et à jamais. Voilà la vraie source de
toute joyeuse obéissance, et de toute
humble soumission à toutes les dispensations de sa Providence, le motif pour
lequel S. Jean a pu dire ; que ses commandements ne sont pas pénibles.
D. T.
ÏMDOIS II IMÎBIQUE
«M. Bounous est parti le 17 septembre pour Colonia Iris. En sa qualité
de président de la Commission exécutive, il se propose de visiter tous les
groupes vaudois établis dans la Répu
blique Argentine. De Colonia Iris, il
passera par Catrilô, et ensuite il visitera
la congrégation de M. Beux, à B0Igrano. De là il compte aller jusqu’ à
San Gustave et retourner par l’EntreRios. L’absence de M. Bounous sera
de deux mois. Pour faciliter son voyage,
MM. Ugon, H. Pons, Jourdan, Gönnet,
et d’autres se sont chargés des cultes.
MM. J. P. Gilles et J. P. Geymenât
dirigeront également des cultes à Colonia Valdense,
« Les autres membres de la Commission exécutive, MM. B. A. Pons
et M. Dalmas visiteront les églises de
l’Uruguay. Ils ont destiné à ces visites
le dernier dimanche de septembre pour
Lavalle, le premier d’octobre pour Dolores, et le troisième pour Colonia-Valdense, si toutefois le temps est favorable. M. Pons espère que tous lui
feront un bon accueil et aideront le
Consistoire de Tarariras à payer la
dette qui pèse sur la bâtisse élevée
pour servir de lieu de culte et habitation du pasteur».
( Union Valdense).
Une Estancia (grande propriété) de
6500 hectares est mise en vente à Tarariras. Un certain nombre de colons
vaudois se sont empressés d’en demander des lots et bon nombre d’autres suivront sans doute leur exemple,
quoique le prix du terrain soit, paraîtil, plutôt élevé. Il est à souhaiter que
nos colons, qui vont chercher très loin
de nouvelles terres à cultiver, profitent
des occasions qui leur sont offertes d’en
acquérir là où ils sont déjà solidement
établis et organisés pour la célébration
régulière des cultes et l’instruction de
la jeunesse.
Les groupes de Lavalle et de Nueva
Iberia ont été visités par la fièvre typhoïde, dont plusieurs personnes^ ont
été gravement atteintes, et une a succombé.
Un temple avec école et presbytère
bâti par l’Eglise Méthodiste, a été inauguré le 8 septembre au Venado Tuerto
dans la province de Santa-Fé (Argentine) où il y a un groupe de plusieurs
familles vaudoises.
A Trinidad est décédé David Comba,
à l’âge avancé de g8 ans.
C Ä fl O I û li m
Société d’Utilité Publique.
Désirant sous peu publier le nouveau
Réglement de la Société et une nouvelle
Liste des Membres, le Bureau prie instamment, tous ceux qui ont oublié de
verser leurs contributions de bien vouloir le faire au plus tôt, soit auprès des
caissiers des Sections, soit auprès du
trésorier de la Société, M. l’ingénieur
Achille Malan, à St-Jean, soit auprès
du président, Emile Eynard, négociant
à Torre Pellice.
Pour ceux qui n’ont pas l’occasion de le
faire personnellement, le meilleur moyen
est d’expédier à une des adresses cidessus un vaglia-cartolina du montant
de la somme que l’on veut payer.
La Tour. Nous avons eu dimanche
la visite de M. le missionnaire Lageard,
qui a parlé à l’école du dimanche,
présidé le culte principal et tenu une
conférence le soir a Sainte-Marguerite.
Cette dernière aurait dû être accompagnée de projections, mais malheureusement, en suite d’un malentendu
regrettable, M. Lageard n’avait pas
apporté tout le nécessaire, et les au
diteurs, surtout les petits, ont eu la
déception, en entrant, de voir, à l’aspect
de la salle, que les projections annoncées manqueraient. M. Lageard nous a
dédommagés en nous donnant un intéressant tableau de l’état actuel du
peuple au milieu duquel il travaille, et
des réjouissants progrès qu’il a faits,
grâce à l’influence régénératrice de l’Evangile : cessation des guerres continuelles avec les tribus voisines, des
fréquentes razzias chez les peuplades
soumisses à la tribu dominante ; abolition de la traite des esclaves et, dernièrement, de l’esclavage domestique, et
beaucoup d’autres transformations non
moins importantes, toutes dues à la
prédication de l’Evangile et à l’œuvre
des missionnaires. La mission du Zambèze, a-t-il dit en terminant, a besoin
d’un grand renfort de missionnaires,
d’instituteurs et institutrices, d’artisans
et de médecins missionnaires — et il
supplie les personnes qui aux Vallées
se sentiraient appelées pour cette œuvre
de ne pas résister à la voix de Dieu.
M. Lageard a promis de revenir
dans quelques mois au milieu de nous ;
il aura alors l’appareil à projections
muni de tous les accessoires. Maintenant il va rejoindre sa famille à Goisern
en Autriche. Nous souhaitons que sa
santé, qui a déjà fait de grands progrès,
continue à s’affermir, et sa vue à se
fortifier.
— Jeudi dernier, par une journée
exceptionnellement belle, avait lieu la
Festa degli Alberi. Environ 200 enfants
de nos écoles élémentaires, conduits par
leurs instituteurs et accompagnés par
plusieurs amis, se trouvaient réunis,
vers 10 v\2 h., au Coulet de la Sea.
M.lle Italia Malan, présentée par M.
l’assesseur Eynard, prononça le discours de circonstance, dans lequel on
ne savait qu’admirer le plus, le fond
riche ou la forme soignée et poétique.
Après la plantation de quelques centaines de petits sapins et un repas champêtre, on se dirigea vers Castelus, pour
procéder à une seconde plantation pareille à la première et due, celle-ci, à
l’initiative de Vünione Âlpinistica de la
Tour. Son président, M. Lantermo, dans
un petit discours, remercia la Commune
d’avoir gracieusement cédé le terrain,
et M. Etienne Eynard — toujours prêt
à se dépenser pour le bien public —
de l’avoir choisi et clôturé.
La fête, rendue plus attrayante par
plusieurs chants bien exécutés par nos
orphelines a laissé chez tous ceux qui
ont eu l’avantage d’y prendre part un
agréable (souvenir. — On a regretté
r absence des élèves et professeurs
du Collège et de 1 ’ Ecole normale,
qu’ on était habitué à voir prendre
part à la fête. Mais le Conseil des
professeurs n’avait pas cru bon d’interrompre les cours qui venaient à peine
de commencer.
Un ami.
Saint-.Jean. Lundi 5 courant se rouvrira à la Maison Vaudoise de St. Jean
après les vacances d’été l’école de
couiure et broderie fondée par les
« Amies de la jeune fille » de la paroisse pour les jeunes Vaudoises. Cette
école dirigée par une habile maîtresses
sous la présidence et avec l’assistance
personnelle d’un comité de dames, a
déjà eu, en moins de deux ans, cinquante élèves, et se recommande spécialement à toutes les mères qui désirent faire instruire ou perfectionner
leurs filles dans les différents genres
de travaux de couture et de broderie.
Les leçons ont lieu tous les jours de
9 heures à midi et les Lundi, Mercredi,
Vendredi et Samedi de 2 à 4. La taxe
uniforme est de 3 francs par mois. On
s’inscrit à la salle même de l’Ecole
(Maison Vaudoise de St Jean) ou à la
cure, ou chez une dame du Comité.
— Une réunion des régents et des
maîtresses Vaudois de St Jean a été
tenue la semaine dernière par le pasteur
pour leur communiquer le programme
d’enseignement du français et de la
Bible que la Table vient de publier ;
et il en est résulté une entente toujours
plus complète et une décision toujours
plus ferme de tout faire pour donner
toujours mieux à ce double enseignement l’importance qu’il mérite dans
nos écoles.
1
St-Second. Une centaine d’agriculteurs de Prarustin et de St-Second
assistaient dimanche, à l’école Humbert
Premier, à la conférence du docteur
Giaveno, vétérinaire à la Tour, sur
l’élevage du bétail, et à la distribution
des prix offerts par la Société d’Utilité
publique pour la construction de fosses
à fumier.
M. Louis Gardiol, président de la
Section, commence par remercier la
Société et M. Giaveno pour l’intérêt
démontré à cette Section.
Le Président de la Société félicité la
section de ses progrès et du bon exemple qu’elle donne aux autres. Il souhaite qu’elle puisse, sous l’intelligeante
et active direction de son Bureau, réaliser au plus tôt les divers piojets qui
sont à l’étude et il est sûr que la Société dans son ensemble voudra bien
la seconder.
M. le docteur Giaveno développe
ensuite son sujet, insistant surtout sur
l’amélioration que l’on doit apporter'
à l’élevage du bétail.
Il démontre facilement que la race
piémontaise de colline est pour nous la
meilleure. Il ne faut qu’une bonne sélection. IL encourage vivement les agriculteurs à ne pas vendre, mais bien à
élever les meilleurs produits de leurs
étables. Par ce seul moyen il est convaincu qu’ en une dizaine d’années,
notre bétail serait le premier de tout
l’arrondissement, voire même de la Province. Il est chaleureusement applaudi.
M. Jean Gay, au nom du Jury, lit
une intéressante relation sur les trois
fosses à fumier visitées.
Enfin le Président de la Société en
les félicitant, distribue les trois prix,
décernés ; le ir, de 30 frs. à M. Michel
Godin, des Bernardi de S. Second ; le
2g, de 20 frs., à M. Antoine Pasquet,
de la Riccarda de Prarustin ; le 3^, de
10 frs. à M. Jean Vicino, des Brusis
de S. Second.
Plusieurs autres propriétaires des deux ,
Communes, qui auraient pu concourir,
n’ont pas su se décider à temps. Aussi
est-il désirable que le Bureau de la
Société renouvelle le concours pour
l’année prochaine.
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Pérouse Argentine. Futur Hôpital
civil. Les personnes qui s’intéressent à
cette bonne œuvre apprendront avec
plaisir qu’un de nos coreligionnaires de
la localité, M. Rodolphe Gütermann,
pour fêter sa nomination de chevalier
dans l’Ordre des Saints Maurice et
Lazare, a fait, entr’autres libéralités,
un don de 3200 frs pour la fondation
de cet hôpital. Ce don si généreux qui
vient s’ajouter à tout ce qu’a déjà fait
pour cette œuvre M. le chevalier Gütermann, avec le concours de Madame
3
Gütermann, ainsi qu’avec celui de la
Maison R. Gütermann et C.ie, est d’autant plus digne de remarque et de la
reconnaissance du public et du Comité
■ ' d’initiative. Qu’il nous soit permis de
le dire ici.
J. Weitzecker
Président du Comité d’initiative.
Rodoret. M. le pasteur Balmas ayant
ofifert ses services au Comité d’Evangélisation, M. Philippe Grill, de Sienne,
occupera, à titré provvisoire, le poste
de pasteur à Rodoret.
Nouvelles et faits divers
Les i6, 17 et 18 novembre aura lieu
a Florence une réunion d’étudiants
et de professeurs dans le but d’organiser le mouvement des étudiants
chrétiens et tracer le programmer d’action
du Comité qui le dirige. On ne prendra
pas, dit « Gioventù » de délibérations
tumultuaires sous l’empire tyrannique
du nombre, mais on discutera avec
simplicité et fraternellement les questions qui intéressent le plus l’œuvre
de l’Union des Etudiants. A cette occasion on aura la visite de M. le prof.
Karl Fries, de Christiania, président
' de la Fédération Mondiale des Etudiants Chrétiens. Le Comité invite cordialement tous les amis qui le peuvent
à assister au Congrès. En s’adressant
au secrétaire en temps utiles, on jouira
du rabais accordé par la direction des
chemins de fer.
— La seconde semaine de novembre
(du II au 17) sera, comme d’habitude
consacrée par les Unions chrétiennes
à des réunions spéciales de prière.
Il y aura le dimanche des prédications
spéciales et des prières en faveur du
Cpnjité Universel et des Comités nationaux, et les jours suivants on priera
successivement pour les œuvres des
Unions en Afrique — en Amérique —
en Avsie — en Australie — en Europe
et, le samedi, pour l’Alliance Universelle.
— L’église indépendante de Montpellier a perdu un de ses membres
les plus distingués en la personne de
M. Alfred Westphal-Castelnau, décédé
le 21 octobre. Chrétien vivant et actif,
il s’intéressait vivement à toutes les
œuvres de l’Eglise ; il eut une part
importante dans la fondation des Synodes officieux de l’Eglise reformee
et fut plusieurs fois nomme membre
de la Commission permanente. Il contribua aussi largement à la fondation
; de l’Eglise indépendante de Montpellier
L'Eglise Libre le caractérise en s’appropriant ce mot prononcé a l’occasion
de ses funérailles. « Il laisse le type accompli du vrai chrétien et du vrai gentleman.
— M. Cornély, dans le Siècle, compare l’attitude respective des catholiques et des protestants en face
de la loi de Séparation. Il fait remarquer que la constitution des Eglises
protestantes ressemblait à celle que recommande et impose cette loi, et il
ajoute que *îi’était celle des premières
communautés chrétiennes auxquelles les
apôtres envoyaient les épîtres conservées dans nos livres saints et qui étaient
des Associations cultuelles administrées
par les laïques. Plus tard, ajoute l’ecrivain, la papauté a étendu sur toute
la catholicité un régime dont on ne
trouve l’équivalent que dans l’autocratie moscovite. Le protestantisme a été
la forme naturefle de la protestation
contre cette autocratie. C’est pourquoi
les protestants furent si odieux à la
fois aux papes et aux rois de France.
C’est pourquoi encore la Réformation
est en matière religieuse l’équivalent
absolu de la Révolution de 1789 en
matière politique. On ne peut rendre,
dit le Protestant, un plus bel hommage
au protestantisme.
— Le passage d’une personne du catholicisme au protestantisme et réciproquement, donne lieu, en Allemagne,
à des formalités officielles qui permettent de dresser des statistiques décennales très intéressantes. C’est ainsi que
jusqu’en 1896 on pouvait encore constater qu’en Bavière, pays en majorité
catholique, l’Eglise romaine gagnait
chaque année quelques unités. Tous les
autres Etats allemands voyaient s’augmenter le nombre des conversions du
catholicisme au protestantisme. A présent la Bavière elle-même est entrée
dans le mouvement et offre un excédent en faveur du protestantisme. En
résumé, de 1894 à 1904 on a constaté
que dans l’ensemble de l’Allemagne
75.978 catholiques étaient devenus protestants, tandis que 10.054 protestants
s’étaient faits catholiques,
Russie. — Le correspondant du
Journal des Débats continue à donner
de précieux détails sur le projet de réforme dans l’église orthodoxe qui, d’après lui, traverse une crise intérieure.
Des évêques protestent contre l’assujettissement de l’Eglise à l’Etat ; quelques-uns demandent la transformation
ou la suppression partielle des carêmes,
qui sont trop sévères et démesurément
longs. L’interdiction frappe à la fois
les viandes, les vins, l’huile, les œufs
et même le lait. A la fin des quatre
grands carêmes il paraît que la mortalité augmente dans les campagnes.
Dans certaines provinces du nord la
moitié des enfants expire avant d’avoir
atteint l’âge de deux ans. D’autres demandent l’insertion dans le rituel d'un
formulaire de prières pour le salut de
l’âme des chrétiens appartenant à d’autres confessions. On admet comme authentiques des miracles accomplis par
des catholiques latins. On enseigne dans
les séminaires russes que Jeanne d’Arc
fut envoyée par Dieu pour sauver la
France. Beaucoup de prêtres demandent que les fidèles soient invités à
chanter en chœur. On demande aussi
le rétablissement du sermon, tombé en
désuétude. Tout le monde et surtout
le clergé se plaint de l’interminable longueur de nos cérémonies religieuses.
La langue ecclésiastique est le vieux
slavon. On demande son remplacement
par la langue moderne, le russe. Le
correspondant des Débats, en concluant,
pronostique que le Concile de Moscou,
qui suivra la Douma, marquera le réveil probable du Christianisme oriental.
(Protestant).
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25 et.; par mille, 20 et.
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N. 10, questions vitales, 3.0 série. 40
pages in 12. Prix: 0,30.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du A. d’octobre.
l.es tablettes d’ivoire — Plantes rampantes — Aux Pyramides — Méditation — Conseils aux photographes amateurs — L’homme énigme — S’il tarde
attends-le — Nos vipères — Ce qu’on
peut faire avec des glands — Le protégé de Martin l’ours — Histoire sans
paroles — Le triomphe des automobiles — Hygiène — Les trois croix
— Un peu de philosophie.
Minerva.
Sommario del N. 46.
Rivista delle Riviste : L’acqua potabile
— La donna nel Marocco — Un poeta
ungherese : Michele Vörösmarty — Immensi regioni da colonizzare — Lo
stato mondiale — L’assurdità delle
statue moderne — Il telegrafo senza
fili e Guglielmo Marconi — Gli animali nell’arte. •— Questioni del giorno —
Spigolature — Fra libri vecchi e nuovi —
Rassegna settimanale della Stampa.
Revu© Politique
C’est donc dans huit jours que M.
Majorana exposera à Catane le programme financier du Gouvernement, établi
dans ses grandes lignes à la dernière
réunion du Conseil des Ministres. Ainsi
que nous le faisions remarquer dans notre
dernière chronique, les premières questions ,,que le Gouvernement se propose
d’aborder sont celles qui ont trait aux
services publics : ch. de fer, postes, télégraphes, sûreté publique, armée, instruction, justice, agriculture, etc. On pourvoirait aux besoins les plus pressants de
ces différentes administrations ; et, plus
tard, si le budget le permet, on songerait
aux dégrèvements. Telles sont, au dire
des cercles bien informés, les décisions
prises, à la réunion sus-mentionnée.
Nous ne savons que trop ce que cela
signifie : il ne va plus être question de
dégrèvements pour bien longtemps. Mettons pourtant que les exigences des
ministres de la Guerre, de la Marine, de
l’Instruction et des Travaux Publics ne
soient satisfaites qu’en partie, et que les
1500 millions pour les ch. de fer, et les
quatre à cinq cents millions pour les
fortifications et le nouveau matériel d’artillerie soient répartis sur un certain
nombre d’exercices ; il est clair comme
le jour que toutes les ressources disponibles du budget y passeront. On dit
bien que le Ministère caresserait le projet
d’un emprunt qu’il destinerait aux besoins
particuliers des ch. de fer ; mais après
avoir voté la réduction du taux de la
rente, il n’est pas bien sûr que le Parlement sanctionnera de nouvelles charges
au budget de l’Etat. Mais attendons le
discours Majorana pour nous faire une
opinion définitive ; attendons les discours
de d’autres représentants à leurs électeurs, où la brûlante question financière
forme naturellement toujours la pièce
de résÌ8ta:ice, pour connaître la manière
de voir du Parlement. Le député de
Turin, M. Daneo, par exemple, vient de
se prononcer ouvertement pour les dégrèvements du sucre et du pétrole. Et
à propos, nous voudrions bien connaître
aussi l’opinion en la matière de nos représentants de Briquéras et de Pîgnerol.
Qu’ils sachent, en attendant, que leurs
électeurs soupirent avec les autres malheureux contribuables après l’allègement
du poids qui les écrase, et qu’ils les verraient volontiers se ranger à l’avis des
dégrévistes. Dico bene ?
On ne dirait pas que la Chambre se
préoccupe outre mesure de l’urgence de
tant de questions de la plus haute importance qui attendent une solution, tant
elle met peu d’empressement à se réunir.
Dans les autres pays les ParÎements
travaillent depuis des semaines ; chez
nous on commence à peine à mentionner
en hésitant la date de la rentrée, qui
serait, d’après les uns, fixée au 22 c.
d’après les autres au 29. Autant voudrait-il la renvoyer à la mi-janvier ! Que
prétendent-ils faire en une vingtaine de
séances avec toute la besogne qu’ils ont
sur les bras ? Les malins prétendent que
c’est encore là une ruse de ce madré de
Giolitti, pour ajourner autant que possible
la discussion du projet militaire et celui
du renouvellement du matériel des ch.
de fer.
La presse italienne se passionne en ce
moment autour d’un chantage que des
gens sans scrupule auraient tenté au dam
des aciéries de Terni. — Ou vous nous
donnez tant de centaines de milliers de
fr., ou nous ferons des révélations scandaleuses qui auront pour ^et de déprécier les « actions » des Terni. — La police
a su mettre la main sur quelques coupables de mince importance ; mais il
semblerait qu’il s’agit d’une manœuvres
de bourse auxquelles on prit part une
quantité de personnes à Gênes, Milan,
Turin, Florence et où qnelques journaux,
le « Corriere délia Sera » entre autres,
seraient compromis. Des choses que nous
comprenons mal, évidemment, mais qui
sont en out cas, peu propres.
Entre une course et l’autre à travers
l’Europe, en automobile, la Reine Marguerite a trouvé le temps d’assister mardi
dernier à l’inauguration de l’hospice Bonomelli à Domodossola. Il s’agit d’une
œuvre d’assistance et de protection des
émigrés italiens que l’évêque de Crémone,
a instituée dans le but de « défendre
les émigrés, de les conseiller et de tenir
éveillé en eux le sentiment de la patrie,
de la famille et de Dieu ». S’il n’y a
pas là un but caché, on ne peut qu’applaudir au patriotisme éclairé de monseigneur, en lui souhaitant de nombreux
imitateurs parmi les libéraux laïques.
— AS. Francisco de Californie, les
autorités municipales et politiques ont,
nous ne savons trop pour quels motifs,
défendu aux petits Japonais la fréquentations des écoles publiques. Or, d’après
la convention passée entre le Japon et
les Etats-Unis, par laquelle la réciprocité
de traitement est assurée aux citoyens
des deux états soit en Amérique, soit au
Japon, il y aurait violation de droit, ce
dont le gouvernement de Tokio, s’est
vivement plaint, en rappelant la République Nord-Amérique au respect des
traités. M. Roosevelt voudrait bien arranger les choses à l’amiable, mais il
paraît qu’il n’a pas le droit d’intervenir
dans les affaires privées (si c’est là une
affaire privée) des états constituant la
Confédération. La question reste donc à
résoudre ; mais en attendant les Japonais
menacent des représailles vis à vis des
citoyens américains établis au Japon, et
il ne serait pas étonnant que l’affaire,
apparemment de peu d’importance, n’eût
à avoir des conséquences fâcheuses. Il
ne sera pas de trop de toute la prudence,
de toute la sagesse de M. Roosevelt pour
que le différend soit réglé à la satisfaction réciproque des intéressés.
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A. Rivom, gérant.
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