1
Compte-courant avec la Poste
SKix d'aronnkmknt par an
Italie , . - • P^''- ?
Elrans^oi- . •
A.Ui3mu§ino,
Biiljiiquc, UrBsl}, DitmBiHixrl:,
•"'iiypto , llolliniiie , Suèclf^^
^ni3s<'. i>!tr tai/oMi/f’î'HL’ni
pOyiffZ sclfin Y Accord dff ^
Vienne- '*
On s'abonne :
bureau d'Aiiminislratton;
MM. les PafiteiM's; Rt à
Vinip. Alpina h ïorro Pcllice.
L’iibonrioiïienl part du 1.
et R« paye d’avance.
Année
Numéros séparés demandé» avau t
la tirage, 10 centimes c.hacun.
dnnUHC«*; «0 centimes par ligue
ntiur une seule fois — le oentimes de 2 à 6 fois et 10 centiriies pour G fois et au dessus
S'adresser pour la UédacUoD et
pour r Adininlslratlon a M.
Jean Jalla, ^vof-,Torre Feiime.
Tout changement d’adresse coCile
15 centimes, sauf ceux (lu coininnnoement do l’annee.
DKS VALLÉES VAIJDOISES
Paraissant chaque Jeudi
''lu* nioseroiteinuins Act..!,B.
■ • I Rnh IV 1E>. Que ton règne vienne. SlaUli,
Suivant ia vérité avec la chante. , ^ . ..
fii *» an HI il î !■ *' •
Kuuvullos .lu Zambü/o - KvmigôUsatioa
_ Kra-ilitúdtóOGie) - ttlu'omn"«
,|,.,ise — Chute moi'Uille - [tilopiiKitioiis
_ Hihiiournphio - Divoi'^ ~
olu'h.ioiuics - - Oouvro do ^
me,. - Rovuo politique - Nouvuios
Hcl — Avis.
NUUVtLLt Oli ZAÎIÎiBËZE
rubipye 1 ^Lii iBin
iUfiit cher ilionsieHr Pans,
il y a mm suulcment <l«s n'f)is,
mitis'dns ¡tmiées ipui i’aurais <lu
vous écni'Q. Si .)o h«
u’iiisl tout d’ithord pafce'iue Je n aurais Ifop fiii tine vous tliro tliut
votro (ilie Madame Adolplie iallit,
la mailliiui'e eon'esiuHulaiilo du Zambèze, ne vous ait raconté eu son
teiuiis, c’est eosuiUi parccque mes
conditions do santé ont cto si^ mauvaises (juc je suis loin d’avoir
pu écrire à tous ceux à tpii^ J anî'ais lin. J’espère (pie vous n aurez
pas considéré mon silence comme
Une rnarijne de diminul.ion de mon
aU'oction lit de ma recoiinai.s.sance
pour vous.
Anjourd’liui, désirarit_ vous (expédier im rapport que i’ai rédigé ces
jüurs-ci à bâtons rompus au milieu
d’une Coule irennemis qui sernlilaient
renaitre lonjours, j’en prolile imnr
vous adresser deux mots a vous
personnollement, d’aiilant plus qim,
n’étant pas au Zanil.tè/.<.i, j’aurai peutêtre qnelipiecliose à vous dire que
vous lie poiirre/. pas savoir par
d’antres, .le inenriomie, dans mon
rapiiorplomoUido mon dcidacemmil;
¡0 vais lâcher de vous donner quelques détails là dessus, en laissant
de côté les arrangements avec e
roi (pie d’autres vous ont sans doute
racontés lioaucoui» mieux que je ne
pourrais Ici faire.
Quand nous avons fait (tes arrangements, nous avons été assiîz siiu¡iles iionr croire que le roi était un
homme sur leipiel on peut complei.
Cela a pu être dans le temps, mais
rnainlenanl (lu’il ne vit que pom
s’onricliir tons les moyens sont bons
pour lui en vue d’alteindre ce but,
même les tergiversations avec ses
missionnaires, les bienlailcurs de
son pays. Ah le pauvre roi ! je ne
voudrais pas être pessimiste, cl pentôlre Adolphe, qui le connait mmux
que moi, et qui vit [»rès de lui,
géra autrement que moi, mais
pour ma part je crains bien qui
(le roi) n’ait choisi (iciiuitivcmeiit
Mammon ! Mais revenons a nos demarches.
2
178
Aviuil moti (ló|iar(,, il élail (ìiilemlii
qiie ÎUS hœiil's voya^’-oraieiil aussi
V11 tM I u e 11 o.ss ¡ h I e ,i 11 s 11 II ’à ICa zo I m ,LTo 111 a
Oli jtì me l'oiidrais moi-même en
«itiüi, et iju’ils voyaifei'aienl. ilepais
la avec niai. ]\Iais le roi ne so f^éno
pas il’avoir doux paroles cl, à imire
insu, il ordouiia à ses gens de l’i'xpédition des liœuf's(rioni le chei' élail
Nguana Ngotnlie le renégatli'isleinpiil
iameux dans les annales de la inissimi, rpii occüfie rnainlenanl une
¡losilion élevée auprès de l.eoanika
cl (jui e.sl I un de nos [lires ennemis)
d allei [tarcoiirir le Jiololela pour
lui olierclier des [leaiix de ligres
ipi’ils devaienl a¡iporler avec eux
cl lui vendre a Ikalapye, de sorle
<pi ils arrivéronl à Kazoïingunla deux
setnaines ajirès moi, landis.pie nous
aurions dû arriver à peu près en
même temps. Après ça il Ialini
allendre encore deux semaines la
tiourrilnre de ces gens, rpie des !«■
leliers, peu soucieux de leur devoir
bien rpi ex[)édiés par le roi, avaient
cütdié à des porteurs le long de la
roule, cl cela peni' voyager plus
aLsêmenl a Iravers les rapides. A
¡leiiie arrivé a Ka/oungoiila, ayant
:i[ipi‘is que les bœufs ii’élaicnl guère
qu’à mi-clieniiii ,jo pensai à ubliser
ce telurd forcé en laisanl une tournée
aux chutes Vicloria, car pour nous
du Borolse. les occasions se présentent rarcmenl de voir cette merveille de la nature, .fe partis donc
a [lied avec 4 indigènes et il me
fallut une semaine entière pour
laii'e le voyage, y compris le Dimanche (jue nous nous arrèlâmes
aux chutes mêmes, 1,6 voyage en
soi n’eut rien de bien spécial, si ce
n’est qu’en allant, une nuit (pie nous
passâmes au milieu de la forêt, nous
eûmes le lion à une pelilo distance,
et il se chargea de nous tenir oiÎ
eveil [lar ses rugissements, l'onrma
part, |e voies assure que la meilleure
compagnie était mon fusil. Quant
aux cliutes elles mêmes, j’iùi ai
¡oui au 'Icià de tout ce queje pou- i
vais imaginer, car je les ai vues, je i
crois, a la moilleuro saison, la crue
élant ¡iresqiie à son comhle.
rosie, je n essaye pas de vous (ni parlei'
en déliiil, d’aiilres vous en oui déjii
pai'le mieux (pie je ne pourrais
faire, et |.uis, dovanl un speclad«
aussi grandio.se, les [laroies me miuiquen t poui' eu [laijei'cou venahlenieidi
je lie puis (¡ii’admirer. Au relout
mes garçons uni Irouvé une anlilop®
qii! avait été altra[ipée ¡lar un U'
norme hoa [ ils ont tuif rune cl
I antre ¡misontsiiccessi veinent maiig®
i I line et puis l’autre. ÎViur moi j’U"
yme que, pour m’atlaqiier à un hoUi
j’aurais hosoiii d’iMre fortemenl lom'metilé par la faim, mais les iiidi'
gènes en mangeant ce monstre oïd
I air de (aire ce (|ue nous appeilerioir’’
aux Vallées une « ribotta ».
Arrive a Kazoïmgonla le 2 l<’évricr)
ce n’est (¡ne le 1) Mars (pie je pib
en repartir, puis tout le loiig 'I"
désert ¡’eus de grandes diflicnilés aveu
mes jiüi'teurs, je fus souvenl nui'
fade, et pour comhio de malheui'
a quebjiies 150 km. d’ici mou chevid
Ijrisa ,sou attache et (irlt la cle d‘b
champs sans ijii’il fût possihlo
!c r'ijtlra|)per. Ileiireirsement (put
diqiuis là je pus voyager non sarb
des frais considéraliles, sui' le vib
gon (|ui avail élé chercher les nuuy
chandises et (pie M.me Goy avait laissé
on route. Mais avec tous ces iiicoU'
vciiients je n’arrivai ici i|ue le l2
Avril, taiidisiiuo d’après mon dé|iai'f'
de [taznngnia j’aurais pu arriver t'
la, (in (|(î Murs el d’a[irès mon dC'
pari (lu liorotse, à Irt (in de Févriei''
Ici je me suis aussiliàt mis à rœiiviv'
[HHir préparer le relour, en attii*i'
liant 1 arrivée de nos amis (¡ni iiu
liii'ont ici que le soir du 24 Avrik
Dalupye a, comme vous l’avei?
sans doute appris deqiuis longtemps,
le idiemiii de 1er de|inis le 25 Fc'
vrier dernier; seulement, cornirio
celle ville se Irouve dans un ani'
philheàtre de collines et (pie R'
but fin chemin de fer est lîonluwayo,
in ligne [lassi,,! à 25 km. d’ici de sort«
que dire la gare de }>alapye c’est
3
179
cotiune si on disait (jue la gafe de
'^ignerol est eelle du l’errier. Mais
elieinin de fer doit iin iver à Huu
'■'Wayo (!ès le mois d’oidobro prò‘■''aìn, ile sorte ipie sous |>eu toutes
e.otn UHI ri ieatioiIs |HisLali's ou auti'os uvee le monde civilise se leroiit
l'àr là. Ce sera une bonne chose
lii'oti piiisso laisser <!e odio cet iii
'■^riniiuihlo Kalahari; car il est <]ues'•'on riue lu H. S. A. (h lasse tracer
'''le route à va^oii de lît.iulawayo aux
'■liiites^ c’est à dire aux portes mêmes
‘^'1 pays (pio nous évanpélisons, car
''fus espérons avoir bienlfàt une
''1‘tl.ioii tout [u'ès des rdiuies. Je viens
recevoir utie lettie du Directeur
l'ostes à (la[ie Town nous lai
tuspcrof i|uc l)ich(oii iiiiiis lUitK^l.ro poskî pui' l.îoulîvwsyOj îivcc
ôiioiioïnie \K)uy 1^^^ messagers
250 km. environ, et avec une
’'¿gulai'ité hcaiiconp plus grande que
'^'ainlenaîd.
Dans la même leltre le Directeui
'les Postes du Cap m’inl'onne que
prix d’aSIranchissemenl [)Our les
ifttres venant de France est de 50
''taiUrnes, et pour celles venant d IIflie de 40 centimes. Je vous serais
'"connaissant si vous vouliez imbliei
t'a dans l'/ic/m, afin ipio m_ms n’ayons
pas des ieOros taxées à tons les
Courriers, . ........................
P. Davit.
Glaïuires suf l'Evangélisalion
(Suile et fin v. N. précM.)
Un col|iorlenr écrit les intéressants
détails (]ui suivent et (jue nous
donnons à nos lecteurs en supi>ri"aant les noms propres [lour ne pas
donner l’alerte aux adversaires.
Cecülpoileur arrive à...ou il devait
"Ononcer et préparer une réunion
'Pm le pasteur N. N. devait tenir
d' soir. A midi il est pi'ié de tenir
^ 2 h. une réunion au profit de
quelcpies femmes <pii désiraient avoir
des éclaircissements sur l’Evangile.
,A deux beiires le colporteur se
trouva en présence d’une 50.ne de
hiinmes ipii lui lireut ipianUté de
queslioiKs sur des siqels religieux
et qui lui achetèrent nomhi'e de
Dihlt'S et de [lorlions des S.tes E(U'ilures au sorlir de la réunion.^
[,e soir dans une salle de riiôtel
le pasleur qui venait, d’arriver eut.
un auditoire de 40 à 50 personnes.
I.ejour suivant im luOiilant (le
celte même localité, aprè.s s’être
assuré le concours du pasleur pour
d’aulrcs conféi'encr's, s’eu alla sans
rien dire, loua une grande salle, la
ü( hadigeonner à ses frais et lollrit
pour des réunions. Eu atlendant que
le hadigeonnage fût sec on eut,
dans une autre salle, une réunion
pour femmes, au nombre d’unetjO ne.
L’une d’entr’elles, (|ui parait avoir
l’eçu le mot d’ordre d un adveisalie,
ne cessait d’interrompre, de déranger
et de prendre le temps par (les
contestations, l.a maîtresse de maison
montra alors d être une lemme
vaillante, elle se leva et dit:
— Qui veut rester ici doit se
taire et écouter, ou bien sortir, je
suis la maitresse de la maison.
La bigote s’en alla iimontinenl,
et plusieurs femmes ajoutèrent;
— C’est pour écouler ces Messieurs (jiie nous sommes venues ici.
A la fm de la réunion le colporteur veinJit un grand nombre d (exemplaires de l’Evangile
Après celle réunion iVf N. N. en
tint une autre où l’Evangile lut
d’abord accueilli avec dérision, puis
touchés ¡lar la [irière simple et
fervente les auditeurs écoutèrent
avec atlenlion et recueillement. Le
col[)orleur [Paça même un pins
grand nomlire de livres saints (jue
dans les réunions précédentes.
La réunion du -soii' était composée
de 70 à 80 personnes qui purent
pénétrei’ dans la salle, sans com]iter
celles qui se {iressaicnt dans l’escalier et celles (pii s’en étaient allées
faute de place même dans l’escalier.
4
- 180
M*' N. N. dut répéter sa conférence
pour les personnes ([ni n’avaient
pas pu pénéti'er dans la salle la
première fois.
Les liabitants de X en grand
mnnlire ont [iromis de li'onver un
pdns vaste local [)our de procliaines
rennions dès ([ne iVL N. N. |)oui'ra
revenir.
Un dentiste qui ne savait rien
de ce qui se passait à X, où ü
arriva à 5 h. du soir, fut arrêté
l’autre jour par (juefjues Messieurs
qui lui deinandéi'etd, s’il y aurait
conférence ce soir là. ün l’avait pris
pour notre évangélisti;.
Nous demandons les prières d o
nos lecteurs en faveur do l’œuvre
qui a commencé à X.
E. lî.
F R A GILI F É
(Poi'fiic)
Le riKDiile ])a.s.se, (>l, sa (ioiivoiUso ; mais
cciiii f|üi (ait la voloiite de Dieu i|(uiitîUi’e
él-Oi'iielleli]('iit.
M llîAN II: 17,J
hiilre ion.ic.s /c,v ¡Ic'u.rs, comme 'une jcnnc îvvAa/,
La rose peut ¡>rHler •
Mms du tendre séplijr la pim lâpcre haleine
Suffit, pour lu>ff(ndller.
IjC fjimtd papillon, ce beau pelii rnsérie,
Si lé()er, si briliant.
Hier encor, revelu d'une enveloppe abjecte.
Il était déf/oûîa'nt,
(yC matin, déchirant la brune chrysidid.e,
Il a. pris son essor ;
U voltipe. au/jourd'lmi, ]>rés du. ruisseau limpide;
üe.rnjihi, il sera. 'mort.
L arc-en-ciel, un instant, couronne les nuaijes ;
Ihiis on le 'voit pâlir :
Ainsi Vhomme apparaît au milieu des orar/es ;
TLnsuite il doit mourir.
Im beauté dure un jour, la plaire n'esl qii un rêve,
La joie une 'vapeur ;
Fa rhomme, dans ces biens qu nn léper souffle enlève,
Croit trouver le bonheur.
5
— 181 —
Non, non, ce ne sonl pas les faux biens de la terre
tjui nous rendent heurevæ',
DéLaehons nos regards de ce nionde éidiémère,
Ht ïiiarchojis vers les deux.
IjCs plaisirs sont tronipeiers, liéenatans fndnt leurs clair mes;
Suirons, suirons Jésus ;
ht bie/'itôt, dans le r.i.rl. Il séchera nos larincs.
La 'mort ne sera 'plus.
JEAN JACQUES h’IEETTI.
CriROiNIOÜE VAUDÜISE
La tour. — Comme cela aval!,
ftlé amioiicé, M. le prof. ü. Meillo
5 In, .leiuli, sa Iradnclion de 2 chapitres de l’ouvrage désormais céltVbre
d’Iaii Mac Lareii. Le public, qui
•l’esl, pas facile à réunir à celle
saison, avait encore été en paiiie
'■elenu par une averse. Mais cette
L'cture a été pour le.s présents une
''raie jouissance intellocfnelle et morale. Les descriptions si vives et si
''raies, lendues par le traducleiu'
avec une fraîcheui' digne de l’oi'itfinal, a ému les assislants, auxquels
la boji docteur, dont il était (]uestion,
ra|)pe]ait, par plu.sieui’s cAlés de son
r'aractère, cidui dont le souvenir
''ivra encore longlem[)s ¡tarini nous.
— Dimanche G c, a été soicu"ellement inaugurée rin.scii[)tion pla''ée sur la mai.son d’où le docteur
^ola a ¡trodigué ses bietd'ails sin
l*'s liabitants de tonie la vallée.
C h U i e m o i* i 11 c
Mario lìonecli (ille de Jean .Malan
‘bi l'radutoui- gardait son bétail sur
L*s hauleui'S du Giacet (Angrogne)
vendi’edi 4 courant, lorsipie, Ton ne
'^l'it commenl, elle mula de.s rochers
*^t mourut dans un chalet où la
transjtoricrent ceux qui lui donnèrent
les [iremier's et les derniers soins.
Jeune encore (GG ans) elle (>st enlevée subitement à l’affection de sa
famille et elle lais.se dan.s le deuil
son père, sa mère, se.s sœurs, son
mari et leurs deux garçons de 0 et
de 5 uns.
« lleui'eux ces .servileurs que le
Maître à son arrivée trouvera veillant (Luc. Xll, 39).
«Tenez-vous prêts, car.le P’ils de
l’homme viendra à riienrc que vous
ne penserez pas (laïc. XII, 40). »
Nos syrn|)athic.s et nos ¡trièi'es
pour ceux i.pii jtleurent,
E. 11,
INFORMATIONS.
— La Junte ¡trovincialc a condamné la liourse des pauvres vniidois du Villar à payer IV. 442.5G
pour irai,s d’hospice des ¡tauvres
caiholitpies Gaffé, Onsello e! Ba.sano.
Que penserait Gavour de cette intrusion de rauLorilé civile dans les
intérêts religieux?
'— Le ministre des (ravaux jmhlics a dit aux députés, hon. Soulier, Facta et Marsengo, qu’il appi'ouvail et autorisait ¡'établissement
de la ligne léléiihoniiiue Turin-Pignerol etc.
— La section de Pignerol du
Glub Alpin a (ixé, pour les 19 et
20 Juin, une excursion au Fiiûlent
6
— 18g
(2720 m.) en passant, tant à l’aller
qu'au retour, à Liiserne, Rora et la
Ralà. l-a comilive partira de l*igiierol eu voiture, le 19 à 13 heures.
— Un bureau de sel et tabacs,
à la Tour, a été provisoii'ernont délibéré, le 7 Mai, pour 620 Crânes.
Un nouveau eoncurrent ayant offert ensuite 651 francs, l’enchère
définitive se fera le 19 c. fi Turin
à partir de ce dernier prix.
— Le 12 e. à Florence, au Commissariat militaire, enchère pour
fourniture de 16.000 sae.s pour blé
et farine, à fr. 1,90 l’un.
BIBLIOGRAPHIE
Nous recevons presqu’en même
temps trois excellents ouvrages;
Christ et l’espérance chrétienne.
Sermons, joar H. Appia pasteur,
Turin, Roux Frassati et C.e 1897.
Sur la demande de quelques-uns
des paroissietts qu’il allait quitter,
M. Appia vient de publier en un
volume 7 sermons qu’il a prêchés
rtiiver dernier à Turin sur l’espérance chrétienne, plus un sur l’ai'bitrage et la paix. 11 les a lait précéder de deux autres sur: Venir à
Christ et le Joug de Christ. **
Une profonde expérience chrétienne, de nombreuses applications
pratiques, l’anecdote ftéquente et
toujours à propos, une tangue choisie,
une édition élégante, voilà des <|ualités bien diverses qui toutes concourent à faii'e de ce petit volume
une lecture agréable en même temps
<]ue féconde en bons fruits de zèle
et d’activité chrétienne. Puisse ce '
legs de M. Appia aux églises italiennes
de langue française continuer en
quebjue mesure l’œuvre que son
ministère avait si bien commencé
à Turin, et qu’il poursuit maintenant
à Genève.
Alix malades et aux affligés, Paris, Fischbacher 1897, Ces 315 page.s
forment la l'ééditiou ilu recueil de
méditations d’une page, et de prières,
de Madame Adèle Mirabaud. Cet
ouvrage est précieux, non seulement
pour les rn.'dades et les afiligé.s,
mais aussi pour ceux (|ui sont appelés à les soigner ou à les con.soler
(et quelle personne n’est pas dans
ce cas?). Il se vend trob fratics,
La femme et sa vocation. Etude
morale par F. A, B. Extrait de la
Revue clirétienne. Paris, Fischbacher
1897. 1 franc. Cotte étude de Madame Jean de Visme,née Boiasonnas,
et les exemples tiistori(|ues dont
elle fait resaoidir l’importance, mériteraient d’être médités soit parceux
qui dirigent de no.s jours le mouvement féministe et qui veulent
soilir lu femme rie la S[ihéi'e qui
lui est naturelle, comme si elle demeurait inférieure à l’homme tant
qu’elle ne .sera pas arrivée à l’imiter
en tout, soit pai- ceux qui effacent
son rôle, qui éloulient toute initiative
de sa part. Mainte femme, l’auteur
le prouve à qui ne le saurait pas,
a accompli de grandes choses sans
perdre ce caractère ffui fait le modèle des mères et des épouses, et
mainte autre, de tout temps et dans
chaque paj.s, accomplit en silence
et modestement une œuvi'e qui porte
des fruits de génération en génération, et jusque dans ta vie éternelle.
La librairie Fiscbliacber publie
eu outre une série de Idographies
bu Portraits de femmes, à 1 franc.
9 de ces volumes ont déjà païu.
Modificuzioni aile leggi d’imposle
sui redditi di ricchezza mobile. Memoriale délia Caméra di Commercio
di Toi’ino. Maggio 1897.
Le poète protestant. Livraison de
Juin 1897. Abonnement annuel 0,60,
étranger 1 fr. S’adresser à M. le
pasteur G A. Négrier, CasLelnau-deBrassac, Tarn.
7
i
183
DIVERS.
Dimiuic.lie, 6 c., la Sociélé des
Asilt's iiodunies de Turiti, iirésidée
l'ar M, le chev. Paul Melilo, a leiiu,
dans rancienne Salle du Parlemonl,
une commémoralion du regrellé l).
Berli, clotd elle a publié, à celle occa.sioii, un exellenl ¡lorlrail.
UNIONS CHRETIENNES
Le groupe piémonlais des Unions
de jeunes gens liendra sa conférence
le 17 c. à S. Jean, avec le programme suivant:
8 Bü lléunion de prières et culte
d'ouverlure — 9.30. Lecture des
l’elalions, et propositions diverses, en
particulier sur les catéchumènes, les
soldais etc. — Relation de M, le
pasleur A, Jaliier: Pourquoi les UniouH ne sont pas plus prospères
uux Vallées, et surtout pourquoi
elles ne comptent presque pas de
jeunes tjens, — Election du clief de
gi'ouite.,— 12.30. Dîner en commun,
à 1,75 par tète. (Envoyer les adhésions ¿1 MJ J. D. Reymondet-Gougn,
S. Jean) — 15 h. Relations .sur le
vrai jeune homme, a! dans la famille, par M. le pasteur Hugon. b!
dans l’église et la .société, par M. A.
Rulmas. — Les mauvaises compagnies, par M. le prof. U Meille;les
mauvaises lectures, par M. le [>aslenr J. Ribet, — 17 h. Glôlure de
la Conférence.
Oeuvre des Bains de mer.
a, m. dans l’école de filles de S.
Germain pour les paroisses depuis
Prarusiin à Villesèclup afiii d’y èlre
examinés par uu ilocteur choisi à
cet elfet.
Revue Politique
L’avocat Louis Tegas, cpii a élé
pendant tant d’années notre représentant au Pailemenf, est mort à
Turin le 29 mai. Nous voudrions
faire mieux que de lui consacrer
quelques mois dans une courte revue
politique, et nous serions heureux
si quelqu’un de ceux qui l’ont connu
de près voulait bien parler, dans
un article spécial, de cel homme
remarquable, qui a consacré toute
sa vie au sei'vice de son [lays. Sou
corps a été Iransporlé à Pignerol,
et sans doute beaucoup de Vaudois
auraieid assisté aux funérailles s’ils
avaietil pu en être avertis ;i temps.
M. 'Legas a légué une renie de 1090
francs au refuge de meiniicilé de
Pignerol.
À partir d’aujourd’hui, la liste des
huscriptions est close. Ceux (|ui, après avoir présenté les documeuls
exigés, n'onl pas reçu d’avis conh'aire, devront se tiouver Jeuili 34
courant, à huit heures du matin,
dans u.ne -Salle de i’ Orphelinat,
pour les pai'ois.ses de La Tour, S.t
■feaii et Angrogrie et à onze heures
La Chambre a voté avec une
forte majoi'ilé le projet du ministre
l’elloux i>onr la réorganisalion de
l’arrnée. Elle discute niaiiitenant les
budgets.
L’armislioe a élé conclu entre la
Turquie et la Grèce. Les négociations de paix ont élé entamées par
les ambassadeurs des puissances;
mais elles procèdent avec une extrême lenteur. Le gouvernemenl
turc voudrait l’annexion de la Thessalie, et dans ce but il continue à
y envoyer des renforts de troupes.
Mais les [uiissances s’y opposeront
et |iermelIront tout au plus une
reclificatiou de frontières pour des
raisons slralégiques.
Acciarilo, l’auteur de l’attentat
au Roi a élé condamné à Verga.s/,(i/o, c’est à dire aux travaux forcés
à vie, avec sept ans d’isolement
absolu dans une cellule.
I
8
184
1
Nouvelles Religieuses .
Alleinagnc.
Un irnivoftanl Iravail, dû à la
plume du savant |>roresseni' Harnack,
vientil’ètre publié sur «la chronologie
de l’ancienne littérature chrétienne,
jiis(|u’à répoijue d’Eusèhe ». l/aiiteur
conclut à raiitltenücilé des livres du
Nouveau-Testament, dans leurs traits j
généraux et dans la plu[)art des j
points ;)articuliers, et n’en excejrte !
i;ue la seconde épiti’e de Pierre. Il |
réduit au minimum le nombre des
passages interpolés, et ne leur reconnaît qu’une valeur insigniliaute. !
Mexique. — M. E.-U. Camacho,
prêtre e.spagnol. rpii a pendant rpiel ■
rpte tem|)s, dit-on, habité l’Algerie
et exercé son ministère anprés des
espagnols établis à Ain-Tekbalet,
province d'Oran, est rlevemi de[)uis
évêque de Tamaulipas, au Mexique.
Il vient d’abjurer le catholicisme
La dale de la réunion des 4 Evan
giles remonterait jusque vers l’att- |
née 120, peu a[)rès la mort de Trajan
(117). Marc aurait été composé etd.re !
65 et 70, Mallbien entre 70 et 75, ■
lajc, puis les Ac.les, eiiire 78 et 93,
et etiiin le 4® Evangile ne [rourrait
avoir sa dale ipj’entre les années
80 et 110. Homme on le voit par |
CCS (|ueh.pies (ioncbisions, le |>rolesseur Harnack est loin de l’école
de Tubingue, à laquelle, d’ailieur.«,
il rend hommage pour les services
(pi’ellt! a rendus eu ce qui coiicerius
les oi'igines du chi'istianisme.
(La yie Nouvelle.)
— On se propose de célébrer solennelternenl, en 1900, le cini| centième anniversaire de la naissance
de Gülenherg. A Leipsig, qui est le
centre du commerce de la lihraii'ie
en Allemagne, les fêtes pai'aissent
devoir présenter surtout un caractère universitaire. A Mayence, où
l’inventeur de l’imprimerie est né,
il est quesi.ion de créer un Musée
lie G-iilenherg. Une Société s’est,
fondée dans' ce but.
aux dogmes dmiuel il ne ci'oit plus,
et il a ex[iosé .ses motifs dans une
lettre i|ue les journaux du Mexique
ont [)ui)liée et qui a produit une
vive impression.
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