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Quarante-troisième année.
19 Jilin 1908.
N. 25.
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S’adresser pour la Rédaction à M. N.Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour rAdminlstratioii à M. J. CoissoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Ephémérides Vandoises — M. Augagneur et
la Ligue des droits de l’homme — Correspondance — Chronique — Nouvelles
et faits divers - Livres et Journaux —
Revue politique — Vaudois de Marseille.
ÈPHÉMÉRIDES VAUDOISES
16 Juin.
Henry Arnaud à Neuchâtel.
(Documents inédits).
Il y a dans l’histoire des exilés Vaudois en Suisse de 1687 à 1689, comme
dans la biographie d’Henry Arnaud,
un point qui jusqu’ici a été très imparfaitement connu, c’est celui qui
regarde les exilés Vaudois réfugiés à
Neuchâtel, parmi lesquels se trouvait
H. Arnaud. Des recherches que nous
venons de faire aux Archives d’Etat,
à l’Hôtel de Ville et à la Bibliothèque
des pasteurs de Neuchâtel nous permettent aujourd’hui de combler en
bonne partie cette lacune, et nous en
remercions vivement les gardiens de
ces vieux documents qui ont bien
voulu nous permettre de les consulter
et nous en faciliter l’accès.
Nous dirons aujourd’hui seulement
ce que nous avons trouvé au sujet du
séjour d’Henry Arnaud à Neuchâtel,
à propos de la date du 16 Juin qui
fut celle de son expulsion de cette
ville, en 1691.
Henry Arnaud échappé à la Débâcle des Vallées d’Avril 1686, avec sa
famille, se réfugia d’abord pour un
an à Genève et ce ne fut qu’en Avril
1687 (après avoir reçu dans cette ville
les différents convois des exilés Vaudois et les avoir acheminés vers les
diverses parties de la Suisse) qu’il
vint lui-même avec sa famille fixer
sa résidence à Neuchâtel.
Voici par ordre chronologique ce
que nous avons trouvé sur son séjour
dans cette ville.
1687 : 22 Avril. Verbaux du Conseil
général de Neuchâtel. « M. le maîstre
Bourgeois (président) ayant représenté
qu’il y avait au Singe (hôtel) M. Arnold (sic) ministre Vaudois, et sa famille, un capitaine, un chirurgien, et
d’autres Vaudois qui sont nouvellement arrivés, requérant qu’il plût à
MM” du Conseil de trouver le moyen
de les loger et entretenir suivant leur
prière. H a esté arresté qu’on retiendra le S" Arnold et sa famille et qu’on
les logera â la maison que tient M.
Lefèvre, où se tenait cy devant le S’’
Briguet, et qu’on trouvera le moyen
de les faire subsister, comme aussi on
logera dans la ville les dits capitaine
et chirurgien ; mais que pour les autres on priera Monseigneur le Gou
verneur de les faire loger sur le pais,
ou on les renvoyei’a ailleurs».
Le 4 Mai suivant le Conseil « accorde à M. Harenaud (sic) ministre
Vaudois, outre son logement, pour aider à sa subsistance et de sa famille,
quatre écus blancs par chaque mois
(environ 80 francs) et cela le temps
estimé de 6 mois».
Le lendemain 5 Mai la Vénérable
Classe des pasteurs « a mis sur l’estât
M. Arnaud à raison de 4 écus blancs
par mois. La ville lui en donne autant pour 6 mois ».
Le livre de caisse de la classe contient ensuite chaque mois la mention
de la pension payée tantôt à Arnaud
tantôt à sa femme.
Le 2 Novembre, les six mois étant
expirés, le conseil général décide de
continuer encore pour six mois la pension de 4 écus par mois à M. Harnaud
(sic) et aux capitaines Jean Robert et
Laurent Tron en vue de la rigidité
de la saison qui ne permet pas encore
de leur faire quitter la ville.
C’est que les Suisses travaillaient
activement à persuader les exilés Vaudois à émigrer dans le Brandebourg
où on était prêt à les recevoir; mais
Arnaud travaillait au contraire à les
retenir en Suisse.
1688: Janvier 31. Séance du Conseil d’Etat ou Seigneurie de la principauté de Neuchâtel. « Lecture a été
faite d’une lettre que MM. de Berne
ont écrite aux fins d’exhorter fortement le Sieur Arnaud ministre et
Pelin (Plenc) des Vallées du Piémont
de s’abstenir de séduire leurs compatriotes pour les empêcher d’aller en
Brandebourg. Sur quoy il a esté dit
qu’après que le dit Sieur Arnaud sera
revenu en ce païs, on communiquera
cette affaire aux Sieurs ministres de
cette ville pour le détourner de continuer ses pratiques ».
I Féviâer. Séance du Conseil général. Zurich se plaint à Berne que
Arnaud et Plenc « tâchent d’empêcher par de méchantes menées que
les Piémontais ne prennent leur route
en Brandebourg ». Le Conseil charge
les quatre ministraux d’appeler Arnaud pour lui notifier qu’on ne peut
lui donner le subside que jusqu’au premier Avril prochain ; après quoi lui
et les Vaudois devront aller ailleurs.
5 Février. Arnaud rentré en ville
le 3 est exhorté par les ministres â
cesser les « méchantes menées » susdites.
II n’en fait rien et repart de Neuchâtel pour continuer ses « menées »
puisque le 12 Février, Neuchâtel devant envoyer à la diète de Aarau du
16 des représentants des Vaudois «pour
leur insinuer les intentions des Suis
ses » envoie le cap. Laurent Tron et
le lieutenant Jean Catre «vu que Arnaud est absent ».
Le 4 Mars il est en ville de nouveau puisque la Seigneurie arrête «de
faire parler dès ce soir par les Sieurs
Girard et Perrot ministres de cette
ville, au Sieur Arnaud ministre des
Vallées pour le dissuader de détourner ses compatriotes d’aller à Brandebourg ».
Peine inutile; Arnaud continuait ses
« menées » patriotiques; et les choses
en vinrent à tel point que quand Arnaud retourna de la tentative manquée de la rentrée (23 Juin) le 13 Juillet de cette même année 1688 le Oonseil
général décida : « On fera faire commandement au Sieur ministre Arnaud
et cap. Robert avec leurs femmes et
enfans de vuider promptement la ville
et s’en aller d’ici, et en cas qu’ils y
renteent, il sera avisé plus outre».
Cette fois Arnaud dut quitter la
ville pour de bon, car il n’est plus fait
mention de lui à Neuchâtel à partir
de ce moment, mais sa femme et ses
enfants durent y revenir et c’est à
Neuchâtel qu’il vint les reprendre
après la Glorieuse Rentrée, puisque
le 13 Octobre 1690 le Conseil général
« accorde à M. Arnaud, ministre Vaudois, en charité, tant pour luy que
pour l’entretien de sa famille la somme
de cinquante écus petits ».
C’est probablement à cette date qu’il
ramena sa famille dans les Vallées
reconquises. L’année suivante nous le
revoyons à Neuchâtel avec son beau
frère travaillant à y enrôler des soldats pour le régiment des Réformés
qui, à la solde du roi d’Angleterre,
sert Victor Amédée II contre la France.
Le it) Juin 1691, en effet, la Seigneurie ayant reçu les plaintes du
Sieur Amelot ambassadeur de Louis
XIV en Suisse, à ce propos, « charge
les quatre ministraux de faire retirer
Arnaud hors de cet état, puis qu’il
n’y a rien à faire ».
*
* *
Chaque nouvelle découverte que
nous faisons dans notre histoire accroît notre dette de reconnaissance
envers Dieu qui fit toujours trouver
à nos pères des amis dévoués et envers ces amis d’Angleterre, Hollande,
Allemagne et Suisse dont nous ne savons pas encore tous les bienfaits.
Nous aAmns vu aujourd’hui ce qu’a
fait Neuchâtel pour notre Henry Arnaud (le bénéficiant malgré la politique qui obligeait cet état à ne pas
paraître complice de ses plans de rentrée). Nous verrons D. V. à une autre
date ce que Neuchâtel a fait pour d’autres de nos exilés. Que Dieu bénisse
nos bienfaiteurs ! Teofilo Gay.
M.Âuoainwetlaüguetles limits deriiGiiiiiie
Le congrès de la Ligue des droits
de l’homme et du citoyen s’est réuni
à Lyon les 6, 7 et 8 juin.
Cette grande association, née de l’affaire Dreyfus, constitue un des plus
puissants groupements organisés qui
existent actuellement en France: le
nombre de ses adhérents dépasse, à
l’heure présente, le chiffre de 80.000.
Une question capitale, celle de la liberté de conscience et de culte à Madagascar, se trouvait posée devant le
congrès, et il s’agissait de savoir si
la Ligue, constituée pour défendre les
principes énoncés par la Déclaration
des droits de l’homme, entraînée par
des passions d’antichristianisine sectaire, trahirait son programme pour
devenir un simple organisme électoral
et une dépendance du Grand-Orient.
Je n’ai pas besoin de rappeler les actes
d’intolérance et de vraie persécution
religieuse qui ont marqué l’administration de M. Augagneur. Le comité
central de la Lig*ue, à la demande de
MM. Raoul Allier, Bianquis et Viollet,
était très courageusement intervenu
auprès du ministre des colonies pour
protester contre les violations flagrantes et constantes dont la liberté de
conscienca était l’objet de la part du
gouverneur général de Madagascar.
Cette action ferme et courageuse
souleva parmi certaines sections de
la Ligue des protestations violentes:
le comité central n’en persista pas
moins dans ce qu’il considérait comme
son devoir, en dépit de l’agitation provoquée par les amis de M. Augagneur
et les condamnations prononcées paila franc-maçonnerie.
H serait difficile de rendre la violence du débat. On se serait cru revenu aux plus beaux jours de Eaflfaire
Dreyfus — et de fait c’était une question d’une aussi grande importance
qui était discutée. Les avocats de M.
Augagneur ont repris toutes les accusations stupides qui ont traîné depuis des années dans les feuilles nationalistes sur la trahison des protestants français, suppôts de l’Angleterre ;
ils ont fait la plus complète et, il faut
l’avouer, la plus maladroite apologie,
de l’autocratisme antireligieux.
M. Pierre Quilard, le vaillant directeur de Pro Armenia, dans un exposé d’une clarté remarquable, a montré tout ce qu’il y avait d’intolérable
dans la politique de M. Augagneur.
Puis M. F. de Pressensé, dans un des
meilleurs discours qu’il ait jamais prononcés, a fait une admirable apologie
de la liberté de conscience, déclarant
que si la Ligue des droits de l’homme
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mentait à son programme sur cette
-question primordiale, elle se suicidait
et qu’elle ne constituerait plus qu’un
groupement sans principe et sans force.
C’était le vieux lutteur de l’affaire
Dreyfus que la Ligue retrouvait à sa
tête; c’était un soulagement de voir
à nouveau le vieux libéralisme réapparaître et trouver des accents dignes
de lui.
Malgré une tentative d’obstruction,
un ordre du jour condamnant formellement les agissements du gouverneur
de Madagascar et demandant la liberté
du culte absolue et pour tous a été
voté à une majorité des deux tiers.
La décision prise par le congrès
doit être applaudie par tous les libéraux que la politique de M. Augagneur
a révoltés. Et le vote des délégués de
la Ligue réunis à Lyon ne manquera
pas de produire un effet dans l’opinion publique trop indifférente, malheureusement, dans les questions de
liberté de conscience: ce vote ira jusqu’à Madagascar montrer à tous ceux
qui ont souffert de l’arbitraire de M.
Augagneur qu’il y a encore des gens,
en France, pour prendre leur défense.
(Du Journal de Genève).
CORRESPONDANCE
Naples, le 16 Juin 1908.
Cher Monsieur le Directiur,
Permettez-moi de vous remercier
pour votre bienveillant article II faut
distinguer. Naturellement, vous vous
attendez à une réponse, mais les distances entre Messine, Naples et Torre
Pellice sont telles que nous devons
forcément remettre ce plaisir à la semaine prochaine.
Nous aimerions que l’exemple de
l’Echo fût suivi par d’autres journaux
évangéliques. L’intérêt est une preuve
d’affection... même lorsque les idées
sont divergentes. —*Du reste
Bu choc des opinions jaillit la
vérité.
Pour la Rédaction de VAvanguardia
J. H. Meille.
CHRONIQUE
Le départ de M. Léger pour l’Amérique du Sud est fixé au 25 courant.
Comme le fit M. H. Tron il y a neuf
ans, M. Léger visitera, autant que possible, non seulement les églises constituées mais tous les groupes vaudois
répandus dans l’Argentine et dans
l’Uruguay. Nous formons les meilleurs
vœux pour que Dieu bénisse son
voyage et sa mission.
La Tour. Samedi dernier, le diacre Stallé, de la Ravadera, avait le
plaisir bien rare de fêter deux évènements de famille : le baptême de ses
deux petites jumelles Catherine et
Madeleine, et le mariage de son fils
aîné Etienne, avec la jeune Lydie
Eynard. — Félicitations et bons vœux
à tous !
E. Trossarelli et Rosine Goss, surtout)
et au brio de la jeunesse qui y prit
part, eut un succès complet. Un auditoire choisi et nombreux applaudit
pendant deux heures, le chœué, la comédie, le monologue et l’opérette qui
formaient le programme de la soirée.
Le produit de la soirée sera porté
par M. Léger aux Vaudois de l’Amérique du sud comme la contribution
de St-Jean au fonds du jubilé de Colonia Valdense.
Saint'Jean.
Samedi dernier à 11 h. au temple
a eu lieu la bénédiction du mariage
de M. Jean Pierre Robert avec M.lle
Augustine Bonnet. Nos vœux et nos
prières accompagnent les époux au
Sud Amérique où ils vont bientôt se
rendre.
Samedi soir à la Maison Vaudoise
eut lieu la soirée annoncée qui, grâce
au dévouement des dames initiatrices
(Madame Lina Peyrot, Mesdemoiselles
—, Une grande épreuve vient de
frapper notre Paroisse. Lundi matin
Dieu rappelait à Lui, après une pénible maladie, Mathilde Benech, à
l’âge de 33 ans.
Son nom est bien connu, surtout
des Unionistes des Vallées, qui ont
été à même d’apprécier son activité
humble mais vaillante. Ses funérailles ont eu lieu hier, mardi, à cinq
heures du soir. Malgré le mauvais
temps qui retint chez elles bien des
personnes, une vraie foule s’assembla
à la maison mortuaire, au Saret. M.
Gay y fit une prière, puis on se rendit
au Temple qui se remplit presque
complètement. Après la lecture de
quelques passages, le pasteur M. Gay
choisit pour point de départ de son
discours émouvant et efficace les paroles de Marthe à Marie (Jean XI, 28):
« Le Maître est ici, et II t’appelle. »
L’orateur, laissant de côté la maison
de Béthanie, nous parla de trois appels que Jésus adresse : l’un à la
conversion, le second au travail, et
le troisième qui se fait entendre au
soir de la vie, c’est pour ceux qui
ont répondu aux deux premiers, l’appel à aller auprès de Lui et auprès
du Père, au sein de la félicité éfer"
nelle. Mathilde Benech a répondu avec
joie à ces trois appels; que chacun
de nous y réponde aussi ! La jeunesse
de la paroisse chanta le cantique :
« Au ciel est la maison du Père », et
ensuite M. le prof. Falchi prit la parole au nom des Unions Ch. pour rappeler l’activité qu’exerçait la défunte
non seulement pour l’Union dont elle
était la présidente, mais pour toutes
les Unions dans leur ensemble : elle
fut pour elles une vraie bénédiction.
Bien à propos il adressa la demande :
« Qui prendra sa place? » Dieu veuille
susciter beaucoup de réponses. Le service au temple se termina par quelques exhortations et par une prière
■du vénéré prof. Rivoir. Le cortège
se reforma à la suite du char mortuaire garni de plusieurs belles couronnes offertes par les Unions de la
Paroisse, par la Société du Printemps,
par les Maîtres et Maîtresses de la
Commune qui voulurent par leur présence témoigner leur attachement à
leur chère collègue, etc. Bon nombre
de personnes arivèrent jusqu’au cimetière, où la cérémonie se termina
par la lecture de quelques passages
et par la prière. Nous renouvelons ici
l’expression de notre 'sympathie à la
famille en deuil.
J. Bebtinat.
Le corps enseignaut des écoles de
St-Jean a été bien éprouvé dans ces
douze derniers mois, car voici le
troisième de ses membres que la mort
nous a enlevé dans ce court espace
de temps. Dieu veuille Lui-même remplacer sur la terre ceux qu’il appelle
au ciel, et verser ses précieuses consolations sur la mère, la tante, le
frère, les sœurs et tous les parents
que ce deuil a jetés dans l’affliction.
Union Chrétienne.
Elle n’est plus, celle qui Dimanche
après Dimanche depuis 5 ans nous
accueillait avec son joyeux sourire.
Notre chère Présidente Hélène Mathilde Benech a été rappelée le 15,
à 33 ans, après une maladie do plusieurs mois.
Ce n’était qu’une modeste jeune
fille mais dans sa sphère elle a fait
ce qui était en son pouvoir. Maîtresse
d’école pendant une douzaine d’années, elle aimait ses enfants et désirait leur progrès. Présidente d’Union
elle s’était vraiment donnée à sa tâche, avec grande sollicitude, elle s’occupait de chaque membre visitant les
malades, les isolées, encourageant,
exhortant; avec son aimable sourire
que de bien elle a fait. Comme membre d’Eglise elle visitait vieux, jeunes,
malades, ou dans le deuil ; tous attiraient sa sympathie chrétienne, elle
prêtait son concours à toute bonne
œuvre. La jeunesse surtout attirait
son attention; depuis qu’elle avait compris le vrai but de la vie, que de fois
elle a pleuré en pensant à tant de
jeunes existences qui pourraient être
si utiles, consacrées au service de
Dieu, et qui se perdent. Comme elle
en souffrait !
Unionistes des deux sexes: jeunes
gens et jeunes filles de St-Jean, sachez qu’elle a désiré et prié pour votre bonheur ici-bas et là-haut.
Parents et mère adoptive si douloureusement éprouvés par le départ
de votre fille chérie, sachez que nous
sommes un grand nombre qui pleurons avec vous, et qui demandons à
Dieu de bander lui-même la plaie
qu’il a faite dans votre cœur, et qu’il
daigne bénir pour plusieurs ce départ,
que beaucoup se décident franchement pour Dieu, un jour alors nous
retrouverons notre bien-aimée Mathilde. Pour V Union.
l*oiuare(. Ecole Latine. MM. les
pasteurs des paroisses intéressées sont
priés d’annoncer que D. V. les examens d’admission à l’Ecole Latine
commenceront le 26 courant, dès 7
heures du matin et que, à 11 heures,
m. j., auront lieu les promotions auxquelles tous les amis de l’Ecole sont
cordialement invités.
La Direction.
Nouvelles et faits divers
— Severo Groff, vaillant patriote,
devenu membre de l’église vaudoise,
a quitté ce monde, le 11 courant, à
l’âge de 85 ans.
Né à Milan, le 4 Avril 1823, de parents catholiques, il fut élevé par sa
mère, ainsi que ses quatre frères plus
âgés que lui, dans la crainte de Dieu
et l’amour de la patrie.
Jeune homme, plein d’enthousiasme
pour l’indépendance de l’Italie, il fit
partie de la « Giovine Italia», et plus
tard, il entra comme volontaire dans
l’armée de Garibaldi, allant toujours
de l’avant avec le motto : Délivrer la
patrie et faire ce qui est juste.
Il eut la joie de voir l’Italie indépendante et libre, et quant à faire ce
qui est juste, ce fut sa tâche de tous
les jours, préférant perdre, s’il le fallait, son emploi, plutôt qu’être infidèle à la justice et à la vérité.
Après s’être retiré du service actif
du gouvernement, il se transporta avec
sa chère compagne à Turin et ensuite
à la Tour, en 1884.
Il fut alors amené, par la grâce de
Dieu, à la repentance et à la foi. Vers
le soir, il y eut de la lumière. Il entra dans un nouveau combat et pour
une patrie meilleure. Il s’envola sous
la bannière de Jésus-Christ, et s’occupa d’œuvres de bienfaisance etd’é-.
vangélisation. Il fut ami de notre vénéré prof. B. Tron.
A Zurich, où il se rendit en 1888,
pendant une dizaine d’années, il fit
part à ses compatriotes italiens de la
connaissance qu’il avait acquise de
l’Evangile, de la grâce qu’il avait reçue, chantant avec eux les louanges
du Seigneur avec une ardeur juvénile.
Aussi, ils lui étaient attachés, venant
chercher auprès de lui conseils et consolations. Parvenu à l’âge de 75 ans,
se sentant faiblir, il se retira à Muralto-Locarno, dans la solitude et le
repos, n’oubliant cependant pas ses
compatriotes, comme le dit très bien,
au bord de sa tombe, avec une touchante sympathie, M. Roncorone, président d’une des trois sociétés italiennes représentées aux funérailles de
notre ami, qui, dans ces dernières semaines manifesta des sentiments de
foi, de paix, d’espérance vivante en
Jésus-Christ, notre Seigneur.
MM. Calvino et Hugon invités à ses
funérailles, purent exprimer leur sympathie à Madame Croff, et aux personnes qui l’ont assistée dans ces moments difficiles, et faire entendre la
parole de Dieu à une nombreuse assemblée, dans le temple de Muralto.
— La Conférence du District
Rome - Italie Méridionale s’ ouvrira, D. V., le 30 juin à Corato.
— La Société de Secours mutuels
et de Prévoyance des Pasteurs de
France, fondée il y a dix ans, compte
543 membres actifs, 29 de moins que
l’an dernier. Il a été distribué 3840
francs de secours. Le prêt d’honneur
a réuni un fond spécial de 12.187 fr.,
— Le Synode national des Eglises réformées évangéliques est convoqué à Mazamet pour le mardi 23
juin.
— Le gouvernement français, en exécution de la loi sur l’interdiction de
l’enseignement congréganiste, a
ordonné la fermeture de 49 établissements et de 44 écoles annexées à des
établissements mixte et 88 écoles de
filles.
— L’Asile évangélique d’Aix-lesBains a reçu, au cours du dernier
exercice, 206 malades. Ce sont surtout
les rhumatismes qui sont soignés à Aix.
— Le Congrès de l’Association
protestante pour l’Etude pratique des questions sociales doit
se réunir à Paris les 18, 19 et 20 courant. Parmi les sujets qui y seront
traités nous remarquons : Lutte contre
les causes de la démoralisation de la
jeunesse. — Devoir de races civilisées
envers les indigènes — Le Christianisme social — La Coopération au
point de vue chrétien, etc.
— M. le pasteur Pasquet a ouvert
à La Vattay (Ain), à 1300 mètres
d’altitude, une maison pour enfants et
jeunes gens dont la santé à besoin
d’être fortifiée. La pension est d’un
prix on ne peut plus modéré, 1 franc
par jour.
— M. le pasteur Ch. Biéler, agent
général de la Société des Ecoles du
Dimanche, vient d’être appelé comme
professeur — spécialement chargé des
étudiants de langue française — à la
Faculté de théologie presbytérienne
de Montréal (Canada), affiliée à l’Université Mac-Gill.
— La Société biblique de France
a tenu son Assemblée générale annuelle à Mazamet, le 31 mai. En 1907,
elle a distribué 28.000 exemplaires des
livres saints.
— La nouvelle Œuvre des prêtres a été inaugurée le 24 mai. Comme
l’ancienne Œuvre, la nouvelle a à sa
tête un Comité composé des représentants des diverses Eglises protestantes de France et présidé par M. le
pasteur Wilfred Monod. Mais ce Comité, tout en exerçant un patronage
moral et une surveillance financière,
abandonne la direction de l’Œuvre à
un deuxième Comité composé exclusivement d’anciens prêtres et dont M.
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Revoyre est l’agent général. Une maison hospitalière sera ouverte le 1®
juillet.
— Il résulte des statistiques officielles des universités allemandes
que le nombre des étudiants en théologie protestante a diminué de moitié
depuis 1888, c’est-à-dire en 20 ans,
tandis que les élèves des facultés catholiques ont augmenté du 30 OjO, sans
compter qu’un grand nombre de prêtres ne passent pas par runiversité
mais sont intruits dans des séminaires
épiscopaux.
— On annonce que la Mer Morte
va avoir sa Compagnie de navigation
à vapeur et qu’on a l’intention d’utiliser le fort courant du Jourdain
comme force motrice pour l’éclairage
électrique de Jérusalem.
— C’est un fait connu depuis longtemps que la Barbade est la seule des
petites Antilles qui soit absolument
indemne de la malaria et de la présence du moustique anophèle. La
raison en serait que les marais de
cette Ile pullulent de poissons minuscules, connus dans le pays sous le
nom de millions, à cause de leur
nombre, et dont la nourriture favorite
est la larve du moustique. Ce poisson
a été identifié comme étant le girar'dinus pocciloïdes. On en a expédié à
la Jamaïque, à Ceylan, dans la Guyane
anglaise, aux jardins zoologiques d’Angleterre.
D’autre part, le consul de Suède à
Francfort a découvert un petit poisson, le blue-eyed, qui se nourrit pareillement de la larve des moustiques, et, sur la demande du gouvernement italien, un envoi de ces poissons a été expédié en Campanie, où
l’on travaille depuis des années à combattre la malaria.
— Concours pour l’enseignement du Pacifisme. Le Bureau
international de la Paix a ouvert un
concours à un prix de 1500 fr. pour
la rédaction d’un Précis pour servir
aux éducateurs des écoles de tous degrés à exposer les principes et les
applications du Pacifisme.
— Beaucoup ignorent les qualités
du citron. En voici quelques unes
d’après le Petit Glaneur. Un bout de
citron appliqué sur une dent, creuse,
calme la douleur. Le reniflement de
jus de citron arrête le rhume de cerveau. L’introduction d’un tampon de
ouate imbibé de jus de citron arrête
les hémorrhagies nasales. Les rhumatisants absorbent jusqu’à 20 citrons
par jour, le suc dissolvant l’excès de
citron. Le citron s’emploie avec succès contre les cors aux pieds. Un jus
de citron ajouté à une bonne tasse
de café soulage les maux de tête.
— Par un acte du Congrès américain, l’importation de l’opium aux
Philippines a cessé le P' mars 1908
Déjà 20.000 indigènes ont cessé de
fumer ce narcotique démoralisant.
LIVRES ET JOURNAUX
Charles Wagner. Par la Loi vers la
Liberté. 2” Edition. Paris, Fischbacher. Volume in-12 de 144 pages. Prix
2 francs.
NB. - La première édition de cet ouvrage
a été épuisée dès sa mise en vente.
Le Problème du Livre de Job
et la Personnalité de l’Auteur.
Etude de psychologie religieuse par
Dante Cocorda. Genève, 1908 (Thèse).
96 pages in 8”.
W. E. B. Il Signore viene. 160"
migliaio comprese le edizioni in tedesco, francese, svedese, chinese, giapponese, tamil, telegu, bengali, industani, mayalam, italiana, spagnuola.
Firenze, Claudiana, 1908. Pr. 1 lira.
(175 pagg. in 16°).
L. M. Calassi. La Conversione
di Giovanni Wesley con illustrazioni. 5" migliaio. Firenze, Claudiana,
1908. Pagg. 16. Pr. cent. 10.
Recueil de vieilles Ghansons
et Gomplaintes vaudoises, tirées
de vieux raanuscrits trouvés à Rora
et datant de 150 ans paspés. Copiées
et éditées par Gabrielle Tourn. Imp.
Alpine, Torre Pellice, 1908. (38 pages in 8°).
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 12.
L'apostolato della Scienza. Discorso inaugurale letto airisututo di Studi Superiori in
Firenzi da Paolo Mantegazza — Il mio lavoro
in Italia, conferenza tenuta PII dicembre
1907 da Lucy C. Bartlett — I problemi di alchimia nel XX secolo. Da due conferenze del
prof. Q. Seslini del R. Istituto Tecnico di Cuneo.
Pagine Libere. Rivista di politica,
scienza ed arte. Lugano (Svizzera).
Dii'ettori: A. Labriola, A. 0. Olivetti,
F Chiesa.
Sommario del N. 8
A. Labriola, Gli eccidi proletari e la decomposizione del Partito Socialista Italiano — E.
Berth, Mercanti iiiteileUiiali e politicanti (fine)
— G. A. Piovano, Dell'incisione moderna —
G. Marangoni, Pagine d'arie - Noto bibliograllcbe — A. Norzi, Cronaca scientifica - Politica della Quindicina - Dalle Riviste.
Minerva.
Sommario del Numero 21.
Rivista delle Riviste : La protezione morale
e legale dell’infanzia — Un popolo che muore
— L’utilità delle lacrime — Il Cattolicisrao nei
paesi protestanti al XIX secolo — La conquista di un deserto — L’educazione della donna
— L'Europa e il Vaticano — I rapporti fra
l’Inghilterra e la Germania — Mendel e la sua
teoria sull'eredità — Cultura popolare nei
paesi scandinavi — Questioni del giorno —
Spigolature — Recensioni — Notizie Bibliografiche — Rassegna settimanale della
stampa.
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Maggio 1908.
G. Ruzzi. La sostanza della fede alleata con
la scienza (Catechismo di Oliver Lodge). —
Amilda Pons. Sull'insegnamento della Morale
nella scuola secondaria. — G. Rostagno. Brevi
considerazioni sul fallimento della Riforma in
Italia. — U. Janni. A proposito del problema
dell’Evangelizzazione. — E. Senarega. I principii etici della Bliagavad-gità. — G. Ruzzi,
E. Comba, B. Revel, E, Bosio. Pagine omiletiche. — V Janni. Cronaca del movimento
religioso. Dalle Riviste e dai Giornali.
Reviie Politique
Après une discussion de plusieurs
jours, la Chambre a voté par 183 v.
contre 69 la loi sur les concessions et
les nouvelles constructions de ch. de
fer. Voilà un projet dont la mise à
exécution va nous coûter quelques
centaines de millions, mais qui concourra dans une large mesure au progrès de notre commerce et améliorera
en maints endroits nos voies de communication. Telle qu’elle a été adoptée,
la loi ne répond sans doute pas à toutes les exigences, ni même à tous les
besoins. Il aurait fallu, pour contenter tout le monde, y compris l’état
major, un peu plus d’un milliard, au
dire de M. Bertolini ; et comme il ne
nous était pas possible de dépenser
plus du quart de cette somme énorme,
il a fallu courir au plus pressé. Ainsi
qu’il était à prévoir, le Piémont n’a
rien obtenu, si ce n’est un engagement plus ou moins platonique de la
part du ministre des T. Publics, d’étudier quelles seraient les améliorations à introduire sur les lignes qui
relient Turin à la Ligurie. Vous voyez
qu’on ne nous a pas gâtés.
Un projet de loi qui va également
soulever des discussions fort animées,
et que la Chambre a commencé à
examiner, est celui qui concerne Yétat
juridique des employés. L’Extrême
Gauche voit dans la nouvelle loi des
dispositions qu’elle juge nuisibles à la
liberté des employés et qu’elle se prépare par conséquent à combattre par
tous les moyens, fût-ce même en ayant
recours à l’obstruction. Le Gouvernement songe à se prémunir contre «les
grèves des employés » et contre leurs
« manifestations collectives ayant pour
but de faire pression sur leurs supéi-ieurs»; dans un cas comme dans l’autre, les coupables seront sévèrement
punis, d’après tels articles du nouveau
projet. Nous ne voyons là, vous et moi,
qu’une précaution des mieux justifiées ;
mais, MM. les socialistes n’admettent
pas qu’on limite sous aucun prétexte
la liberté des employés, voire même
la liberté de mal faire. Le Gouvernement est cependant résolu à faire
adopter coûte que coûte son projet,
quitte à en appliquer plus tard les
dispositions les plus sévères avec beaucoup de ménagements, ou à ne pas
les appliquer du tout, ainsi que cela
se voit pour tant d’autres lois... en
Italie.
— Nous avions un moment espéré
de voir prendre fin la malheureuse
grève agraire de Parme, qui dure
depuis deux mois environ, mais jusqu’ici les deux parties adverses n’ont
pas encore réussi à s’entendre. Les
gi'évistes continuent à empêcher, par
la violence, l’introductiop des travailleurs libres qui ne manqueraient pas,
sans cela, d’accourir de différents côtés. On se demande avec anxiété par
quels moyens les propriétaires vont
pouvoir rentrer leurs moissons prêtes
à être fauchées. Il reste cependant un
dernier espoir, et c’est que M. Luzzatti,
invité à se rendre sur les lieux pour
faire œuvre de pacification, réussisse
à aplanir les difficultés jugées, à tort
sans doute, insurmontables. Le mal
est que l’illustre économiste est affligé d’une indisposition qui va retarder son départ de quelques jours.
— M. Di Rudini, père, est gravement atteint dans sa santé et il ne
reste que bien peu d’espoir de le voir
se remettre des différentes maladies
— néphrite, entérite, péritonite — qui
le minent lentement.
— Depuis quelques années les électeurs municipaux de nos grandes
villes se sont groupés en deux partis
bien distincts: d’un côté les socialistes; de l’autre les soi-disant libéraux,
les conservateurs et les cléricaux.
Cela s’est vu à Milan, à Turin, à Gênes, à Naples et ailleurs. Et bien,
malgré le bloc anti-socialiste, les
cléricaux-conservateurs- libéraux ont
été battus à Turin aux élections de
dimanche dernier, tandis qu’ils ont
triomphé sur toute la ligne à Milan.
*
* *
— Guillaume II n’aime pas que
les puissances se fassent des politesses réciproques, ni que les autres souverains se prodiguent, comme lui, en
visites aux cours étrangères. Il voit
là — car il est fort impressionnable
— une sorte de conspiration tacite au
dam de l’Allemagne qu’il craint de
voir tomber dans l’isolement. Ainsi
l’entrevue de Rpv al l’a joliment dépité
et il ne s’est pas gêné pour le faire
comprendre aux bons entendeurs, s’il
est vrai qu’il ait prononcé à Dôberitz,
dans un cercle d’officiers où se trouvaient quelques attachés étrangers,
ces paroles fort graves: «L’on dirait
qu’on veut nous provoquer; mais nous
saurons nous défendre. L’Allemagne
ne s’est jamais si bien battue que lors
qu’elle a été attaquée de tous côtés.
Nous sommes prêts*. Souhaitons qu’il
n’y ait là qu’une saute de mauvaise
humeur ou qu’un canard de journal.
— La police de Lisbonne vient de
faire une rafle d’anarchistes portugais, espagnols, français et italiens
qui s’étaient donné rendez-vous en
Portugal dans le but d’organiseï', à ce
qu’il paraît, des complots destinés à
supprimer tous les chefs d’état, sauf
le roi d’Angleterre, ce dernier pays
étant le seul où il n’y ait pas de lois
pour réprimer l’anarchie. j. c.
VAUDOIS DE MARSEILLE
Etat civil du 26 mars au 25 avril.
Mariages: Esprit Sauvaire et Marguerite Garnier, Antoine Tron et Marguerite Greuler, César Jahier et Adèle
Clôt, Henri Bertoch et Marie Barus,
Paul Audran et Marie Long, Jean
Tron et Joséphine Ranibaldi, Barthélemi Rostan et Maine Thérèse César.
— Décès : Marins Clôt, 27 mois ; François Morin, 8 mois; Marcel Costabel,
28 mois ; Hippolyte Marion, époux
Reynaud, 47 ans ; Jean Geymonat, 36
ans; Catherine Micol, épouse Mouriès,
26 ans ; Marie Long, veuve Sacconoir,
55 ans; Jean Grigi, 49 ans; Joséphine
veuve Roux, 69 ans; Catherine Léger,
épouse Villelm, 56 ans.
Errata-corrige. — Dans le N" fie la semaine passée, liste des fiépntés fie la Conférence au Synode, au lieu fie Jacques Ribet,
lire Jacques Berlet.
.4!’. payés cl non (|iiilinncéi«.
1908: E Jahier, Aoste; Amandine Poêt, Traverse. — 1907-08: Doct. Malan, Philadelphie.
Opera Balnearia G.P.MEILLE
I giorni di partenza e di arrivo pelle squadre di ragazzi e ragazze ammessi alla cura marina di Finalpia,
sono fissati come segue:
U squadra (ragazzi di tutte le Parrocchie). Partenza da Torino : Mercoledì 1° Luglio alle 10,40. — Ritorno a
Torino: Mercoledì 22Luglio alle 14,20.
2® squadra (ragazze di tutte le Parrocchie ad eccezione di Torre Pellice,
Orfanotrofio compreso, Angrogna e
San Germano). Partenza da Torino :
Venerdì 24 Luglio alle 10,40. — Ritorno a Torino : Venerdì 14 Agosto
alle 14,20.
3°^ squadra (ragazze di Torre Pellice,
Orfanatrofìo compreso, Angrogna e
San Germano). Partenza da Torino :
Lunedi 17 Agosto alle 10,40. — Ritorno a Torino : Lunedi 7 Settembre
alle 14,20. ______
II Direttore della D squadra e le
Direttrici della 2°^ e 3“ scenderanno a
Torino da Torre Pellice nei giorni su
indicati per la partenza, col treno accelerato in partenza da Torre Pellice
alle 7.47, da S. Giovanni alle 7,53, da
Pinerolo alle 8,40 e raccoglieranno
alle dette stazioni i componenti le tre
squadre.
I fanciulli dovranno esser muniti
del loro corredo e di lire dieci da consegnarsi al Direttore o alla Direttrice.
Il Presidente
Ernesto Giampiccoli.
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En sacrifiant tout à son devoir, on
est sûr d’arriver au bonheur. X.
A. Rivoir, gérant.
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Chimica. Dalla medesima risulta che tutti i componenti riscontrati in questi campioni, rientrano nella categoria dei prodotti
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R. D. 24 Marzo 1825, N. 101.
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dal livello del mare
1 coniugi SAEVAlÌAWl avvertono la Spettabile Clientela che il loro Alberto BSi>.loraulc del Risorginienlo trovasi già pronto
per ricevere i Sigg. Villeggianti. Gli stessi
coniugi ritengono superfluo di tratteggiare le
magnificenze della posizione topografica di
Rorà (Val Luserna), poiché coloro che la visitarono ne sono rimasti entusiasmati, cosi
pure della bontà deH’aria, giacché di essa ne
parlarono e non cesseranno di pailarne quei
Villeggianti che malaticci ebbero a vagare in
diversi luoghi e che solo a Rorà poterono
ricuperare la primitiva loro salute.
Intanto i proprietari suddetti, vedendosi ogni
anno onorati da numerosa e altrettantb rispettabile clientela, si propongono di impegnare tutta la loro attività per la loro casa,
onde nulla manchi agli albergati, e di mantenersi modicissimi nei prezzi.
Avvertono altresì che essi sono sempre
pronti ad ogni preavviso di recarsi alla Stazione dì Luserna S. Giovanni, con vettura di
loro proprietà.
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