1
Anneé XI®.
riux D'ABOlíNEMENT PAR AN
Ualio . . * , ' . L. 3
Tons lo.s ijays de I'Cnton do
posto . . . . » B
Anióviquo du Si\d . . . » 0
On R'aboniíe:
All Imroaii d’Admhu.stration;
Choz MM. l(ís PastOTiv.s.
Clu'.z M. Evnos:: Robert (Pi}ínorol) ot
.a la Libvairjo Óhiantoro
:Mascan'lli { Piífuerol ),
L'aboiiniíuiftiit part dn Ir Janvier
ot so paio (^■nv!nu:e.
N. ó±
Niimórns sépai'cs dmiiandes avant
lo tirage. 10 oonliinos ohacnn.
Annourf-s: 50 eontimos parjigno
pour uno sotile í'ols, —-1*> oojitimos do à 3 l‘ois et 10 contimos pour d lois o.t iUi dosÄUs.
S'adrossor pnur la Rétlrtcliovi
I l'Aiïnihiislirjitîfin à M. lo Pas^
tour H. Horío —f^^r,n'U*iOiasoñ íPínorolo) Itali«.
Tont GÌiangointìut d'aitrosso est
payé coiitìmos.
<=D
LE rÉMDIN
:;¿íi . _ __
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
íííS ÿiirûa Acras 1. 8.
Üiu'miit ht iiteiU wtè la riinrite'. Ei'H. iv, 15.
'i 'i!
AVIS
Sauf ali*;, contraire de leur
oarl, nous considérerons comme
r^' b'' î
a^nnes tie 188» qui auront réglé leur compte avec l’Administration précédente.
Xous prions ceux qui n’auraient pas l’intention de continuer leui* abonnement, de
nous en prévenir, par simple
carte postale, le plus tôt possible.
h'imc aux abonnés de 1886
Les abonnés de 1888 peuvent
avoir, franco à domicile, les 4
volmnes dé l’ISRAËL DES ALPES
dn Doct. Alexis Miiston, au prix
réduit de fr. ï, 50 (au lieu de
fr. la) payables à VÂdminhlration du Témoin > St. Germain-Cluson
(Pincrolo).
•«.!.oin 11Iil 1 •
25 Dfeyemhrp. L’Israël des Alpes du Doct.
A. On eoîTre pI iim> prédis.—
NouvPllPs Ofi l.éribé. — U .V a lipiu ccnis
_ pfouvelles religieuses. — Chroniijue
mmloise. — tteoae pnliliqae.
ÎSS I>éoern.lbre
«L’ISRAËL DES ALPES »
du Doct. A. Muston . .'
La iin de l’année approche à
grands pas ; ce numéro est le
dernier de '1883 et, avec le commencement de 1886, « 1 Israël des
Alpes » sera envoyé à ceux qui
auront su profiter de l’occasion
favorable pour 1' avoir au prix
réduit de frs. 7,50. Leur nombre
va s’augmentant de jour en jour.
Tel abonné qui ne l’avait pas
encore dans sa bibliothèque, s est
dit: C’est le moment de l’y placer;
tel autre qui l'a déjà, s’est écrié:
Voilà un utile cadeau de nouvel
an à faire à l’un de mes enfants
2
____4Î0^
ou à un ami. Tel pasteur a songé*
à la bibliothèque de sa paroisse,
et, considérant qu’il peut avoir 4
volumes, ayant ensemble 2030 pages, pour moins de $ francs l’un,
s’estbiengardéde laisseréchapper
l’occasion.
Nous avons le sentiment de
faire une oeuvre utile en engagéant nos abonnés qui^e peuvent,
à ne pas tarder de nc|is adresser
leur demande. L’édition une fois
épuisée, il n’est pas probable qu’un
libraire se charge de sitôt des
frais considérables d’une nouvelle,
et, dans quelques années, l’ouvrage
ne se trouvant plus en librairie,
sera recherché. Pour nous, il est
doublement précieux puisqu’il contient l’histoire complète des Vaudois et de leurs colonies. Lelecteur
trouvera en effet, dans la
Première Partie: L’histoire des Vàudois
depuis leur origine jusqu’à l’époque où ils
furent circonscrits dans les limites des seules
Vallées du Piémont.
Dans la II' Partie: L’histoire des Vaudois depuis l’époque précédente jusqu’à
l’exil de 1687;
Dans la Partie: L’histoire des Vaudois
depuis la rentrée dans leur patrie jusqu’à
leur émancipation en 1848 — et l’histoire
spéciale des Vaudois du Pragela. En outre
le 4' vol. se termine par une bibliographie
très étendue.
Si, à la richesse du"!, contenu ,
vous ajoutez la forme intéressante,
parfois même poétique, dont les
faits sont revêtus parl’auteur, vous
comprendrez que nous recommandions cet ouvrage comme k
la fois très utile et attachant.
— Conclusion: Chi ha tempo non
aspetti tempo.
n. B.
Un colTre el imc crèche
Quelle est la mère qui voudrait
prendre son cher petit enfant de trois
mois, le mettre dans un coffre, fût-il
préparé avec le plus grand soin, et
le poser parmi des roseaux, sur le
bord d’un grand fleuve, où abondent
les voraces-crocodiles*?C’est cependant
ce que fit Jockebed à l’égard du petit
Moïse. ^
Quelle est la nière,?ssiie de famille
royale, qui voudrait coiïcher son premier-né, l’hérilier d’un trône glorieux,
dans une crèche? C’est cependant ce
que fit Marie. «Elle mit au monde
son fils premier^tné, et elle l’emmaillotta et le coucha dans une crèche s.
Un coffre au bord d’un fleuve, une
crèche qui ne vous appartient pas,
ce ne sont pas là des berceaux que
recherchent lés rjnères pour y coucher
Tëflrs'^ènîanf.sTÏ)è '^t, ‘nflocTiiBéd ,
ni Marie, n’onl voulu cela; elles y
ont été amenées par des circonstances auxquelles elles ne pouvaient
rien. Si elles avaient été habituées à
se plaindre plutôt qu’à se confier en
l’Eternel, l’une aurait dit: Pourquoi
faut-il que je vive sous un Pharaon
si cruel? Pourquoi faut-il que j’expose
mon enfant? 0 quel triste sort est le
mien! L’autre aurait dit: Pourquoi
fallait-il que César Auguste fît ce
décret, tout juste en ce moment? Si
j’avais accouché à Nazareth, je n’étais
pas richement logée, mais j’étais au
moins chez moi! —Probablement, ni
l’une ni l’autre n’ont tenu de tels
discours, elles ayaient foi en Dieu,
(Héb. XI, 23), et elles ne se trompaient pas. Dieu qui ' prend soin des
oiseaux du ciel, veille sur ces petits
qui seront un jour ses plus grands
servifeurs.
3
an.
Dans ces étranges berceaux, il y
avait deux enfants extraordinaires,
sur lesquels Dieu avait mis son sceau.
Moïse était né dans les conditions
ordinaires de la vie, mais, à sa naissance, son père et sa mère distinguèrent sur son visage quelque chose
de beau, de bon, d’excellent qui ne
pouvait venir que de Dieu et qui devait appartenir à Dieu. «Moïse était
beau aux yeux de Dieu». «Par la
foi. Moïse étant né, fut caché trois
mois par ses parents, parce qu'ils virent que l’enfant était beau; et ils ne
craignirent pas l’édit du roi».
Jésus fut conçu du Saint-Esprit,
dans le sein de la vierge Marie. Elle
ne pouvait voir dans son fils, un enfant ordinaire; fondée sur la parole
de Dieu et sur les faits, elle devait
dire : Mon preraier-ÿé est saint, il est
le Fils du Très-Haut. Il est là couché
dans une crèche, étranger dans la
ville „dp ses, pères, pauvre et faible,
dans la ville du glorieux David, mais
Dieu veille sur «son Fils». .
C’est bien de ces deux enfants, et
surtout du second, que Dieu a dit:
Ils sont à moi, «ne louchez pas à
mes oints ».
Le petit enfant de Jockebed devait
être jeté dans le Nil. Ses parents le
tiennent daché le plus longtemps possible, et lorsqu’il faut l’exposer, ils
usent de toutes les précautions que
leur suggère la foi au Dieu puissant.
L’enfant est mis dans un coffre, le
coffre est enduit de bitume et placé
dans l’endroit où la fille de Pharaon
va se baigner, La sœur de l’enfant
veille sur lui, à une certaine distance.
Leur foi ingénieuse est récompensée.
L’enfant est rendu à sa mère!Quelle
famille heureuse! Comme Amram cl
Jockebed ont dû bénir Dieu qui leur
avait gardé leur enfant ! Et comme
ils ont dû redoubler de soins envers
lui pour lui communiquer la connaissance du Dieu qui l’avait sauvé des
eaux!
L’enfant Jésus est entouré de l’affection de Joseph et de Marie; les
anges, les bergers, Siméon, Anne et
combien d’autres, sont dans la joie
parce que le Christ est né. Les mages
se prosternent devant lui, et lui offrent leurs trésors. Mais un roi cruel,
Ilérode, cherche à le faire mourir.
— Deux avertissements en songe, l’un
aux mages, l’autre à Joseph, suffisent
pour mettre en sûreté l’enfant Jésus...
Le petit enfant du coffre deviefil
l’homme que Dieu ira chercher quatrevingts ans plus lard, dans le désert,
pour en faire le Libérateur du peuple
d’Israël, et le grand prophète qui a
connu l’Elernel face à face.
Le petit enfant de la crèche, est le
Fils qui est dans le sein du Père et
qui nous a révélé le Père; celui auquel Moïse et les prophètes rendent
témoignage, le Sauveur du monde,
devant qui toutes les créatures doivent
fléchir le genou.
Ne méprisons aucun petit commencement, ne désespérons pas au milieu
des plus grandes difficultés, apprenons la confiance en l’Elernel. « Remets la voie sur l’Elernel, et l’assure
en lui, et lui, il agira», Ps. 37, 5.
iO, 5-6. J. D. Il
Nouvelles de Léribé
On nous écrit:
Monsieur le Dircclcur,
Les lecteurs du Témoin ne seront
probablement pas fâchés d’avoir des
4
■ m__________________________
nouvelles toutes récentes de nos chers
missionnaires Weilzecker, et nousmêmes sommes heuieux de faire
part des richesses d’outre mer que
la poste vient de nous apporter.
Les lettres de nos amis sont empreintes d’un caractère plus gai, plus
plus confiant en l’avenir.
Les premières, écrites par M'”®
Weitzecker pendant une absence de
son mari quidnrasixsemainesenviron,
sont remplies de détails sur la vie de
la femme missionnaire en pareil cas.
Ainsi, elle nous raconte qu’elle profite de sa solitude momentanée pour
nettoyer à fond ses appartements.
“Comme les parquets sont simplement
en terre, ils s’usent assez vite et do
temps en temps, il faut procéder à
une réparation radicale qui est. du
ressort des femmes noii'es essentiellement.
Cette opération consiste à délayer
de la bouse de vache avec de la terre
et de l’eau, et d’en enduire avec les
mains les parquets et même les parois.
Cela finit presque par avoir un aspect
agréable. Que nos sœurs des Vallées,
qui connaissent la chère et aimable
ÿ[me -\Y. élevée parmi nous, simplement il est vrai, mais habituée
quand même aux conforts d’une -modeste aisance, se la représentent nu
milieu de ses aides noires, dirigeant
des arrangements do maison si peu
poétiques, et obligée de ménager scs
ouvrières, car aucune ne voudrait
être appelée servante quoiqu’on les
paie généreusement.
Nos missionnaires sont appelés à
mille renoncements desquels nous
n’avons pas une idée bien précise.
Ainsi ils n’ont pour tout combustible
que de ces mêmes excréments de
vache séchés au soleil; ils font cuire
leur pain par ce moyen. Quand leurs
provisions sont épuisées, ils ne peuvent s’en procurer que difficilement
ou de qualité très inférieure, pour
ne pas dire mauvaise. Le thé qu’ils
ont dû acheter, varie entre les goûts
de feuilles de noyer et autres qu’ils
n’ont encore pu définir exactement.
Pour avoir un peu de vin, dont Mr.
W. avait un urgent besoin à cause
de sa santé, ils ont dû le faire venir
du Gap tà grands frais. Heureusement •
ce tonique a confi’ibué tà le soulager
de violents maux d’entrailles dont
il a beaucoup souffert.
4
★ ★
Les dernières lettres qui ont suivi
de près celles que je viens de mentionner, sont particulièrement remplies des expressions de leur gratitude
pour une caisse que nous leur avons
envoyée au mois de mars, et qu’ils
n’ont reçue qu’à la fin d’octobre. Cétte
caisse contenait un certain nombre
de tabliers, et petites jupes pour les
négrillons deLéribé, et quelques provisions de bouche pour nos ‘amis.
Mme venait de faire deux heureux
de deux des fils de leur chef (ou roi)
.lonathan, en leur donnant à chacun
un tablier d’indienne.
Ces petits hommes n’avaient, pour
tout vêtement, qu’un manteau de peau
et des colliers autour du cou et autour
des reins. Mais ces princes,, devront
réserver leur tablier pour le Dimanche
seulement afin de ne pas le déchirer
trop vite, car là-bas, comme ici,
les enfants se traînent. Les provisions
destinées aux Weitzecker, consistaient
en cacao, pâtes fines, chocolat, liebig,,
savon, sel italien que l’on réservera
pour les grandes occasions, dit M"®
W. Si je fais cette énumération, ce
n’est'que pour donner une idée à
5
Ji 3.
ceux de nos compalrioles qui seraient
disposés à r-enonVefer,-’'de temps en
temps, le bonheur qu’ont éprouvé,
nos missionnaires Va'udoiis!, car, ne
l’oublions pas, ce sôhfnos. mis-éion
naires....... ,
Un délai! encore: ï,lN,<Jti'e caisse,^
reipplie par ides amis ,de la Tour ; et
de S. Jeaflj; a; été. eipbaliée d^ins ;çe
dernier endroit, et n’a été ouverte
qu’à Lérihé,. quoiqu’elle A'it ;expédiée
par l’entremise de la maison des
missions, de Paris. Cette circonstance
procura à douces émotions;
elle y retrouva comme un pad'am de
la patrie absente. 11 leur est impossible d’exprimer toute la joie que
nous leur avons procurée par ce témoignage d’affection, qui^leur a fourni
lés'moyens de faire beaucoup d’heureux parmi leurs enfants d’adoption.
Àlonsieur-, W., ,de retour ,de, son
voyage à Béthesda,, où,il s’était rendu
pour une conférence, etpour assister
à la consécration de Mr. Chrislôl,
ajoute quelques détails aux lettres de
.sa femme, .,,, i,
11 part.e,ess.e,nliellemc,nt de politique,
et raconte, qn’ijSi.sout,au, milieu,^ de
peuplades en guerre.,,En allant visiter
un malade,.? il entendit une fusillade.
C’étaient deux chefs aux prises l’un
avec raulre, qui laissèrent plusieurs
des leurs sur le clîamp, de bataille.
Celui des. deux qui av,ai,t. provoque
le combat, s’y était préparé loul-à-,fuit
païennemeni, par des danses, d’abord,
et en tuant un taureau,, iin élalpn
et un chien. Ces trois viandes rçuniçs,
furent cuites dans des ustensiles coni
tenant de l’eau, que chaque guerrier
avait été chercher à la rivière en
l’apportant dans sa propre bouche.
Chacun devait manger de ce potage
, . ',îji! il; i-mi
peu engageant. Pour plus de pre.cautions, le .chef. et. ses .nommes
s’elaienl.fau inoculer avecune|Certaii)e
poudre contenant de la chair riiimaiile
carbonisée él pulvérisée, ce qui dé
íes rendre invincibfes. Ils furent baiiiis
III T , . ■U''!,! i ,'/j j.'OT .'j'iui'î
cependant, malgré leurs, sortilèges,
par l’autre, chef,qui s’était .préparé
‘r, 'T .UHi^ . i‘^.Mivi;,
a ,1a bataille .en faisant prier,
son carhjp, révangéliste de son village.
Les vaincus ne .se retirerenl qu’après
des actés de pillage et de barhan'e
où ils massacrèrent cinq''pauvres petits
bergers sans défense et s’emparèrent
de leurs troupeaux. Telles sont, en
abrégé, les dernières nouvelles’ de
nos amis Wéilzeckeri ’ Piiisseht ' cesg
lignes qtie je n’ose prolonger, quoique
nous ayons encore plusieùrs' ’dètàHs
inléressanlS' entre les mains, nbus
engager, ainsi'^ue nos chébé 'cónrifiátrioles, à les'ppetei* .plus souvent'au
pied dû ti’ône de grâce par nos prières,
afin que les forces leur soient reddntiées
avec toujours plus d’abondance pour
contipjiec leur œu.vr.e .Sb ..tu-ilieu de
f. .f ■ i îi /:■ î V I J. ti./
ces pauvres peuplades' païennes.
....Yaudoise.
;i! ¡i>. , : c; ; : l’ilp '.VWü
Il y a deux cents ans
____ ■! . • ' iiiiurù
Lê 7'‘di!cem!>re'H685 —■'Louis'XÏV,
écrivant à 'son ' ambassadeur à Tiirin,
se montre mécontent de ce que loùles
ses instances pi’écédéhtcS' ni’ó’nt' pas
décidé le Duc à profiter de séé'offres
pour extirper Pliérèsie. ’ Purs, changeant les conseils'® en hienàcésj’'iil
charge d’Ai'cy de'’‘ftiiré enféfidrë!.’à
Victor Amêdée qu'il né' sbuffrira' pas
la désertion 'ihévitablé''d0 'àcS' Sûjéts
dans lés Vallèés,' et*''qii’ll'potirràit
bien arriver que la négligenèe du
Prince et l’insolence de «ces hérétiques 9 lui donnât de si justes sujets de
6
M
mécontentement qu’il ne pourrait pUis^
avoir pour lui les mêmes sentiments
d’amitié qu’il lui a témoigrte jusqu’à
présent. « Je m’assure, ajoute-t-il,
^ qu’il fera’line' plus heureuse réilec' tien et qu’il ne différera plus à employer tout ce qui dépend de lui
pour procurer à ses états tout ce plus
gi'ànd bien dont ils puissent jouir
qui est l’unité de la Religion, et à
moi la satisfaction de voir la religion
catholique bien affermie dans mes
frontières du Dauphiné... »
Le i4, Décembre. — Louis XIV fait
savoir *au Duc que le pape accorderait la principauté de Masseran
lorsqu’il aurait « trayaillé efficacement
à la conversion de ses sujets » Il
^e napntre satisfait de l’intention que
léj, duc a. manifestée d’obliger ses
sujet vaudois à se convertir et «serait,
biçii aise qu’il déterminât le ^temps
dans iequei il prétend agir » vu
qu’il ¡n’y a pas.de temps à perdre.
Conseil ani jeunes filles
'’if!'; - _____
Soyez bien sûres que de la même
manière qu’un homme traite sa mère
et ses. sœurs, il traitera aussi sa
femme six mois après le mariage. La
chose peut vous paraître invraisemblable si vous ne regardez qu’à la
tendresse avec laquelle on vous courtise. Mais avant de donner votre cœur,
écoutez un peu le bon sens, car il y
va de votre bonheur. Vos sentiments
peuvent vous trompei*; mais lorsqu’une jeune fille peut se convaincre
que son ami est respecté et estimé de
ses compagnons et qu’il est chéri dans
sa famille, elle peut être à peu près
sûre qu’elle fait en lui un bon choix.
91ECROLOG1E
h il'.
Ii,,in ,1'
Nous apprenons, au dernier moment, que l’un des ouvriers les plus
actifs de notre Evangélisation,
Jean Garnier
instituteur-évangéliste à Cannes, vient
de succomber à une maladie dont il
souffrait depuis longtemps, mais qui
paraissait avoir quelque peu cédé aux
soins médicaux, ces dernières semaines. Il laisse une veuve et trois
enfants auxquels nous envoyons l’expression de notre profonde sympathie
chrétienne.
itouueUc0 rcUjgtniaee
Observation du dimanche — « Le
général Schmitz, qm commande à
Toulouse le 9® corps d’armée de la
République française, vient de décider
que la journée du dimanche resterait
désormais libre pour les soldats comme
pour les officiers. Les revues qui
avaient lieu dans la matinée du dimanche seront dorénavant passées
dans-la journée du samedi. »
Ce qu’un général français sait donner à ses soldats, savoir la libre
disposition de leurs dimanches, l’attendrons nous en vain en Italie?
Comme nous serions heureux de
voir nos municipalités vaiidoises prendre une noble initiative en supprimant, pour autant que cela dépend
d’elles, les marchés et les élections
qui ont lieu le jour du Seigneur. Que
les amis du dimanche se liguent pour
obtenir que le jour du repos soit
honoré et sanctifié au milieu de nous.
— Est-ce trop demander?
7
î*.
Missions de Bâle — Sur la demande
unanime des sociéléS de missions de
l’Allemagne, qui'n’ont point encore
une grande expérience de .l’Afrique
occidentale, la Société^ 'dés ‘MissionS|
de Bâle a consenti' â ‘ envoyer deux"
de sei ouvriers étudier sur les lieux
la çuestion de la création, par les
p)Otestants allemands, d’une nouvelle
aËuvre évangélique dans la polopie
de Cameroun. Le choix du Comité
est tombé sur MM. H. Rotlman et
Schopf; ils seront, accompagnés/par
un délégué de la Mission de Brême,
M. Binétsch. Mais il ne s’ensuit pas
que la Socjété de Bâle songe dans,
ce mometif'à eatrér elle-imême.dans'
ce nouveau cHàrap de, travail. Depuis
deux ans, elle se, trouve sous le coup
d’un déficit croissant, et dans le domaine qu’elle occupe déjà, elle est
hors d’état de subvenir à tous les
besoins spirituels qui réclament son
intérventiori. Éllé fie '"pourrait donc
entreprendre elle-même l’œuvre de
Cameroun qiié si ' le Seigneur lui,
suscitait des ressources et des forces
toutes nouvelles.
, L’Institut des Missions se recrute,
mais surtout d’élèves étrangers à la
Suisse. Au mois d’août, dit Evangile
et Libené., il comptait 84 élèves. Dès
lors, 4 d’entre eux ont quitté la
maison pour divers motifs, les 2
élèves neuchâtelois, en particulier,
pour se joindre à l’Armée du Salut.
Par ces départs, le nombre des élèves suisses se trouve réduit à 7; il
y a, d’autre part, 70 Allemands, 2
Russes et 1 noir africain.
(Sem. Relig.)
F*eiiséeis
La liberté absolue, qui consisl'é â
^accomplir ce qu’on veut, saris sé
régler sur personne, ni rendre compte
à personne, elle n’appartient' qu*à Dieu
seul; et l’unique liberté dont notisj
soyons capables consiste à mettre daiis^
nos intérêts cette liberté divine, que
nous aurons contre nous, si nous
poursuivons un plan indépendarit, ,et
pour nous, si nous nous en tenons
au plan de Dieu. .
Nous commençons à faire ce que
nous voulons, quand nous'ivdUlons
ce que veut Celui qui peut tout ce
qu’il veut. Si cette subordination de
notre plan au sien pouvait être parfaite et cette conformité de notre volonté avec la sienne entière , il ne nous
en faudrait pas d’avantage pour être
aussi infaillibles dans nos desseins
que l’est Dieu lui-même, selon cette
pensée profonde de Jésus Christ: «Si
vous demeurez en rtioi, et que mes
paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voulez, et il
vous sera fait ».
Ad. Monod.
n.
(!Plurontqu0 ^/luboiee
CosMOPOUTA. — 'Le rapport de la
Table au dernier Synode s’exprimait
en ces termes à l’égard de COsmopolita: «L’organisation des différentes
sections dé la colonie en quartiers
placés sous la surveillance d’un ancien,
n’a pu se faire encore, par suite de
la répugnance- des uns à accepter la
charge d’ancien ou de diacre,et de
l’indifférence des autres quand 11 s’agit
de votations ». Nous apprenons, paé
une lettre de Mr. Bounous, que lès
8
groupes du Sauce et du Riachuelo ont f les vœux les
pu être organisés en septembre. Les
colons de cette dernière localité ont
i; ') f ^ W'. .’ii ' . . : . ‘: I i , ' - J II ■ ■ 1 i .H I 1 I ; \
nomme un ancien et un dia.cre et
proclamé Mr. Diàz ancien bbnéraire
‘'■ijijmo'i Vi'ill'. ; U! lîli.■;'('>•! •iti!'
en i;oconnajssapce de.ses,services. Les,
dislVncç's ont. fendu’nécessaire, la‘votation par’quartiers. 'L’école du
Saucé a pu s’.biivrir en-àbût et a duré
iusqu’à la fin de novembre avec 36
e.leve?. ,
' les vàudois disséminés dans la RépubTique Argentine anr,aient besoin
d’être visités plus fréquemment vü
qne> privéSi de pasieursidepujs quelques années, lewf: état spirituel dansi
bien dea est loin d’être réjouissant.
pins sincères pour que
Dieu daigne rétablir en santé M. Pierre
'Long qui ai voulu r quoique malade
|dejà, se donner la peine d’aller lui|mé,nie il .Turin poiir acheter les tubes
id.ont nous avions, besoin pour notre
Ifontaine ». - ,
lElcuuc )}oititque
_ PnAMOL. TH* recevons de PpuVous avez parlé de ce que
le doct., ülonnel a fait .pour procurefi
de .Peau potable à.St, Germain; voudrjez-vous nous prêter les colonnes
dé.votre journal vaudois pour mani%t.,er la i.’ecotipajs.sance des habilanls
d.é,Aolr,eji(lage:,envers la fajmiile Lopg'
<|é,jPifbè.rol qui nous a ajliicipé une
somme considérable et s^ns intérêt,
pour nous mettre à même, dé co.nduife
à Peuraian ’ peau dont nous manquions? Depuis bientôt un mois, nous
avons la joie de la voir arriver en
abondance; dans de- solides tubes en
plomb. Nous aviœi^bien ici un des
pqils le? plu? profonds qui existent
dans les .Vallées, mais c’élaii une ras
et,,|yL. .Lb.ng avec^
leur scéur, dénnehl à pramol. Ha'
ont envoyé â5 fr. pour___nou.s, aider à
répafer .nqt.ra école, iÔO francs pour'
céllé des'j ie|lenc, pus compter leurs
"dé, ii„ l’égafd des
pç^üvjrj^'^''^e l^(‘{ia,rpis,ffo Noqs,^ faisons
Mintió. — La Chambre des députés,
après une très longue discussion sur
là loi de la péréqua|tion, a adopté le
projet ministériel au moins en principe, c’est-à-dire celui du cadastre
estimatif, et a repoussé le projet de
la minorité qui était celui dp cadastre
géométrique. Les députés se trouvaient en nombre très considérable
puisque 443 ont pris pari au vole et
6| se sont abstenus. Ont volé pour le
projet du ministère 27,5 députés et
pour le projet de l’opposition 168.
Avec ce vote on diminue de .30 millions environ la contribution foncière.
Mais il paraît qu’il faudra, avant que
là loi puisse etjtrér entièrement en
vigueur environ 15 ans.,, ,
L’ambassadeur de Coslantipoples,
le comte Cprti, a été .transféré à
fiiondres en celle même qualité.
La reine de Portugal Marie Pie a
notifîéj au rpi Humbert et à la reine
MarguenTe la, mor,t du vieux rpi Ferdinand..,'), , ,, ' ; .
' On vient ,6« signer au Vatican l’arrangem.ant proposé par le pape au
i sujet des,îles.Garpliiies.,L’ambassadeur
d’Espagne et celui d’Allemagne auprès
du Vatican ont signé au nom de leurs
gouvernements. Il paraît que Leon
XIII donne un peu raison à. chacune
des deux parties.
Ernest Robert, (iérant et Administrateur
Pignerol, Imprim. Chiantore et Mascarolli.