1
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Italie.............. L, iî
Tous les pays de TUnion
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Amérique du Sud . 9
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et à l’imprimerie Alpina k
Torre Pellice.
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Année XVII. N. 42.
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le Past. H. Melile, Torre Pellice
et pour rAilnilntstratton à M
Elisée Costabel, TorrePellioe
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payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉOllO DES VALLEES VAFDOISES
Paraissant chaque JT^udi
Vous me serez, témoins. Act. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Eph. Que ton règne vienne. Mattli. VI, 10
96 4» ni III a ire:
De la fréqiiaritation iiT'égulière des cultes
— Missions — La Ré formation on Italie — Chronique Vaiuloise — Variétés
— Nouvelles Religieuses — Pensées
— Revue Politique. ,
Os tâ
irri
re
des cultes
G’esL le .sujet fl'un rapport aussi
complet qu’intéressant présenté par
M. Arthur Muston de Palorme à la
dernière Corilérence de district des
Eglises de Sicile; L’argument est
toujoLirs et partout si actuel, les
défauts et les excuses des membres
d’Eglises tellement les mêmes que
nous sommes persuadés de faire
une œuvre utile en donnanl,à l’inlention de nos lecteurs des Vallées
et d’ailleurs, une analyse de cet excellent travail. L’auteur commence
par établir en principe le devoir de
la fréquentation des cultes, en le
motivant par le précepte divin aussi
catégorique dans l’ancienne que dans
la nouvelle alliance; par l'obligation
de conscience qui fait aux membres
d’nne association un devoir d’assister à ses réunions, et par la loi du
cœur qui doit faire éprouver à tout
Chrétien le besoin de s’approcher
de l’objet de son amour. — Pour se
soustraire à un devoir si évident on
avance des excuses dont les unes
sont extérieures, les autres d’un
caractère plus intime,
G’est, dans le premier cas, pour
le!? ungj la-dimiimtiiWi iPiatérèt pour
les choses spirituelles, pour les autres ce qu’ils appelloüt la médiocrité
de la prédication, pour d’autres enfin
les griefs personnels contre le prédicateur, contre tel membi'e de la
congrégation, o i au sujet de décisions prises par le Conseil d’Eglise
ou par le Comité d’Evangélisation.
1 ,a seconde catégorie est plus
nombreuse tneore: elle comprend
les spéculateurs de religion, les intéressés, les avares qui ont peur de
la collecte, les timides, mais surtout
les capricieux. Ici impossible de condenser; il faut citer in extenso:
« Le frère A, homme d’affaires
très occupé, serait toujours présent,
si le culte était à une autre heure.
Le frère B, qui sur 24 heures ne
sail comment en employer 23, par
une étrange coincidence est toujours
retenu par quelque chose de très
inioortant à l'heure du culte.
« Le frère C, bon citoyen et patriote modèle, est obligé à son corps
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330
défendant de sacrifier le culte à une
réunion électorale ou à une assemblée publique, fixée, comme cela se
fait toujours en Italie, le Dimanche.
« Le frère D, dont la famille est
restée catholique ou indifférente ne
manquerait jamais au culte, s’il n’avait lieu précisément à l’iieure du
repas ou de la promenade.
« Le frère E, voudrait bien se
trouver au culte avec ses frères,
mais le local est tellement hors de
portée, que la chose devient impraticable.
« Le frère P, a faciiemant froid
aux pieds; impossible d’as.sister au
culte en tiiver, l’Eglise n’étant pas
pourvue de chaufferettes.
« Le frère Ct, doit, par recom
mandation expresse du docteur, éviter. l’humidité. Or il y a dans le
local des taches de nature à inquiéter.
« Le frère H, a besoin de beaucoup d’air, sans ça il s’endort; or
comme le local est mal aéré, il,vaut
mieux ne pas être en scandale.
« Le frère I, a peur des épurants
d’air et de déranger 1’ assemblée en
éternuant trop fréquemment.
« Le frère J, a les bronches et
les poumons délicats; il ne peut pas
respirer dans un ambient saturé
d’exhalaisons.
a Le frère K, transpire si facilement qu’il préfère, à peine les premiêt'es chaleurs se font-elles sentir,
adorer Dieu comme les rois babyloniens ou comme Pierre à Joppe,
sur la terrasse de sa maison.
« Le frère L,,ne peut rester assis
pendant toute une heure: le docteur
lui a recommandé de faire beaucoup
de mouvement
« Le frère M, ne peut assister au
réunions du soir, parceque la lumière du gaz lui gâte la vue, même
avec .les lunettes noires.
« Le frère N, n’y vient pas parceque les becs de gaz sont si hauts ou
si éloignés qu’ il ne peut pas suivre
sur son cantique.
« Le sœur O, n’a personne pour
l’accompagner et elle ne sort jamais
seule.
8 La sœur P, est un peu dure
d’oreille et le bruit de la rue lui
empêche d’entendre.
« La sœur Q, très timide, depuis
un certain soir où un ivrogne commit des désordres pendant le culte,
n’a plus le courage d’y assister.
8 La sœur R, a un petit chien
très bopgillon et qui dérangerait les
auditeurs: il faut qu’elle reste à la
maison pour lui tenir compagnie.
« La sœur S, viendrait plus souvent au cuJte, si elle pouvait y conduire ses enfants, mais ils sont tellement gâtés qu’ils ne se passe pas
un instant sans qu’ils deihandent
quelque chose.
8 La sœur T, commence à prendre
de l’âge et n’ose pas s’aventurer seule
dans les rues.
8 La sœur U, a des pensionnaires
qui ont besoin de ses services précisément à r heure du culte.
8 La sœur Y, reçoit beaucoup
d’invitations pour le samedi soir et
donne elle même des soirées ce
même jour; le haï se prolonge parfois jusqu’au matin et elle est trop
fatiguée pour se rendre au culte.
a La sœur X, n’est jamais prête
à temps pour pouvoir assister à celui du soir.
« La sœur Z, a des personnes dp
service catholiques, et comme elle
respecte scrupuleusement la conscience d’autrui, elle envoyé ses domestiques à la mes.se et se prive du
culte.
A cette habitude invétérée qui est
la source de maux spirituels incalculables il faut opposer des remèdes
efficaces.
Et en commençant par l’extérieur,
n’y aurait-il pas beaucoup à faire
pour rendre nos lieux de culte plus
attrayants, pour rendre la prédication et les actes mêmes du culte
plus vivants, plus intéressants? Il, y
a ensuite une part très spéciale qui
est dévolue, aux Conseils d’Eglise
dans le but d’obtenir plus de régu
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■ ; . J .-.Ca
3
larité: il faudrait que les membres
qui les composent fussent autant que
faire se peut, des hommes indépendants afin qu’ils pussent donner le
bon exemple aux membres du troupeau: il faudrait qu’ils se fissent le
cenlre de reunions sociables, afin
que les frères, apprenant à se connaître mieux que pendant le culte,aimassent à se retrouver ensemble pour
le culte— Peut-être faudrait-il aussi
plus de prudence dans les admissions et plus de fidélité dans l’exercice de la discipline. Et par dessus
tout ne faut-il pas activer la vie
chrétienne dans les âmes, afm que
la communion cachée avec Christ
en Dieu ait besoin d’une manifestation extérieure et soit aussi une
communion avec les frères?
MISSIONS
IvaKungüîa,j 15 Juillet 1891.
Bien cher Monsieur
.... Tout écho de nos chères Vallées est pour nous comme une rosée rafraîchissante sur le désert
africain. Et la pensée que ceux qui
dirigent notre chère Eglise de
La Tour, ont plus que d’autres
personnes l’occasion d’associer de
nombreuses âmes à leurs prières et de
plaider en faveur de la si belle œuvre
des missions, est un bien précieux
encouragement pour nou.s. Dite.s-le
et répétez-le s. \. p. de notre part à
tous les amis, connus et inconnus
qui ont à cœur l’œuvre du Zambèze,
üh! que j’aimerais' les connaître
tous, nom par nom^ ces amis dont
on me parle souvent comme s’intéressant à nous, afin de les remercier tous personnellement pour le
bien qu’ils nous font éprouver.
C’est aussi à ce point de vue là
que je'me réjouis de souhaiter la
bienvenue à notre chère belle-sœur
Emma,, qui vous a peut-être déjà
quittés pour nous rejoindre au Zara
béze. Comme ce sera exquis de les
avoir au moins pour quelques semaines .sur notre station; cela nous
fera oublier pour un temps que nous
sommes en terre d’exil. Mais que
dis-je, exil, j’ai tort, car les liens
qui nous unissent au Zambèze semblent au contraire se fortifier, augmenter d’année en année, c’est déjà
presque une seconde patrie pour
nous. Je suis sûr qui si jamais le
Seigneur nous accorde de revoir un
jour le sol de notre patrie terrestre
et tous les bien aimés que nous y
avons lâi.ssés,le heimveh du Zambèze
ne manquera pas de nou.s y poursuivre. Hélas! ce n’est pas que nous
possédions ici beaucoup d’enfants
en la foi. Le soleil de feu du Zambèze semble avoir aussi son influence desséchante sur les cœurs, car
depuis le temps que l'Evangile y
est annoncé, il semble inconcevable
qu’il y ail si peu de fruits apparents.
Mais nous ne désespérons pas, Dieu
peut toujours opérer des miracles et
il le fera ici comme ailleurs quand
il en jugera le moment convenable.
Si je ne pensais qu’à Kazungula,
ce serais plutôt la note de reconnaissance qni dominerait cette année.
Nous avons en effet plus d’un sujet
réjouissant. Excellente santé depuis
plus d'une année, énorme progrès
dans les travaux de station puis que
aujourd’hui nous sommes enfin casés*
dans une maison, bâtie naturellement
de nos propres mains. Reste la chapelle pour l’année prochaine, et puis
notre station sera terminée. En outre,
nous avons une école, qui, pour
minuscule qu’elle soit, n’en est pas
moins d’un grand encouragement
pour noua. Elle se compose de
garçons et fillettes tout à tait établis
chez nous, et de trois élèves du
dehors. C’est pour nous le moyen le
plus sûr de préparer l’œuvre de
l’avenir ; élever et instruire ces
jeunes cœurs loin de la pernieieu.se
influence de la maison paternelle.
Nous devrons sous peu élargir encore les rangs. Isolés comme nous
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!?’.'■
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- 333
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sommes de tout village un peu rapproché, force nous est de prendre
chez nous et par conséquent de vêtir et nourrir tous les enfants qui
désirent s’instruire; c’est aussi le
seul moyen d’avoir quelque chose
de régulier et de suivi. Seshéké
nous le montre bien. Nos cultes
sont aussi joliment fréquentés; depuis Janvier dernier nous avons en
moyenne une 50® d’auditeurs étrangers sans compter tout notre monde
qui atteint la vingtaine. Mais pour
cela il faut que je les avertisse cdiaque samedi, de la venue du Di
manche. l.e cheval de M. Jeanmairet
m’est poui' cela d’un secours inestimable, le mien ne m’étant pas encore
parvenu. Hélas!, plus d’un parmi
mes paroissiens vous scandaliserait
sans doute. Ce sont des gen.s qui
regardent plus au côté fu'^fique,
matériel, qu’au théorique. Ainsi, l’un
aurait besoin d’un bonnet poui'venir
■au culte, un autre d’un habit ou
gilet; un autre voudrait toujours
trouver chez nous un morceau de
viande ou une lasse de café; un
autre me dit; tu viens nous appeler
au culte et puis tu n’achétes ¡¡as nos
fruits, ou bien «tu nous refuses de
l’ouvrage ».
AhI si je les écoutais,iLs viendraient
certainement en foule et toujours.
Mais il faut d’abord les prendí e comme ils sont, si l’on veut obtenir quelque" chose d’eux. Gomme ils sont
privilégiés ceux qui annoncent l’évangile en Europe, en Italie, car ils
peuvent toujours, malgré les difficultés de leur champ de travail, être
en communion d’idées avec pliftieurs
de leurs auditenra, sans compter
1’ immense avantage d’avoir des
collègues auprès d’eux; ici l'ien de
semblable; c’est bien dans le désert
que nous prêchons. 11 faut toujours,
toujours donner, même spirituellement. Oh! si au moins nous pouvions
rencontrer des Nathanaêls qui cherchent le Sauveur que nous annonçons! Le 23 Mai,une éclipse tolale de
lune qui dura quatre heures en tout,
el'trayn fort les indigènes qui se demandaient si c’était le sigiie de quel-,
cjue fléau ou de la venue (les MaLébélés. Le bruit counit que des
chus.seurs de cette tribu avaient passé
le fleuve; les gens de Mamliowa se
hâtèrent de se retirer dans quelque
île. Les cliefs de Seshéké ne maii
quérent pas de grossir ces voix, si
bien que la reine ne se sentant plus
en sûreté, m’envoya son fils fionr
me dire qu’elle ne pouvait me rendre visite comme elle l’avait promis
et repartit pour sa capitale.
Ij’avenir pulilii^ue du p-ays n’est pas
encore près de s’éclaircir. M. M. part
avec 3 chefs de la colonie pour refaire le coulral de prolecloral. Tout
est entre ses mains et la mission
ne peut y gagner.
I^e roi lie consuile plus M, Goillard ces derniers tem]is et lui a môme fait subir plus d’un oflVonL; mais
Dieu veille et nous avons la coniiance qu’avec ou sans le roi, la
victoire sera à Glirist. Priez pour
MOUS et pour ce pauvre Lewaiiika
qui ])orte une si
bililé.
Votre bien dévoué
Louis Jalla.
grande responsa
D’après le prof. R. Mariano
Le prof,
une lettre
de Bonghi
a
4
La Kélormatioii mi Kalie
■ À la suite des Assemblées de l’Alliance Evangélique à Florence, M.
ügo Jauni, prêtre de rEgli.s.e des
Vieux-Gatholiques a S. Remo et rédacte'ir du journal le Laharo^ adressa
à M. le prof. Mariano une lettre ¡lour
lui demander s’il n’entrevoyait pas,
dans le mouvement vieux-catholique,
ce qui coi'respondait le mieux à l’idéal de réformalioii italienne, qu’il
avait tracé dans son remarquable
discours.
Mariano lui répond dans
insérée dans le journal
la Collura. Il lui dit très
fr'anchemenl que ni la constitution
5
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épiscop.ile, ni le culle ries sainls et.
de la madone, ni la messe ne doivent être conservés par la nouvelle
église chrétienne d’Ilalie, ce qui ne
l'empoche pas rrencourager les vieux
catholiques dans le mouvement de
protestation et de l•él'orm!lliou qu’ils
ont commencé.
Nous ne pouvons résister à la tentation de liadnire, à l’usage de ""nos
lecteurs, le paragraplie central de
cette lettre; celui où f ii deux traits
d’une plume magi.strale, le professeur (le Naples détermine ce (¡ue,
suivant lui, ne pourra pas être, ce
qii:- devra être le [loint de départ
do la l‘(■'novaliou religieus-;; de notre
pays.
«Pour le dire, au moyen d’une formule claire et explicite, s’il s’agit
d’mie régénération religieuse, surtout eu Italie, il ne faut pas se laisser éblouir par l’image, qui pourrait
hietr être vaine et vide, d’une grande
unité catnolique, d’une empiilque
communion ecclésiastique avec l’Orient, avec l’épiscopalisme anglais et
américain et avec le vieux-catholicisme du monde entier. L’essentiel
c’est que les consciences redeviennent elles-mêmes. 11 faut les amener,
des exercicts mécaiiiqui's et des
pratiques extérieuies et sensibles, à
une religiosité franche et sincère.
Par dessus tout, il faut savoir allumer une nouvelle vie de l'es['rit.
L’est ce que Jésus Christ a fait, c’ts.',
ce qu’ont fad: ses apôtres, surtout
Paul le plus grand de tous. C’est
ici la mesure qui nous servira à
nous rendre compte de la valeur
d’une forme ecclésiastique donnée.
Quant à l’Eglise catholique-papiste,
ou sait bien qu’elle.est une instit'.!“
ti(rn d’assurance de salut pour ceux
qui n’ont pas été atteints inlérieurement par la puissance de l’évangile. Est-ce que peut-être une église,
qui veut .s’ appeler véritablement
chrétienne , dev:'a êire la même
chose?
CHllONltlllE VAEUOISE
Collège. — La cérémonie des
promotions du collège a eu lieu
Mercredi 15 courant sous la présir
dence de M. H. Meille, qui commence par le culle et adresse quelquës paroles d'exhortation sur le
devoir pour tout élève de recevoir
[eii^corrections et de les mettre à
profit, d’être humble pour arriver
à la gloire (Prov. 15, 33). — M. le
Prof. Tourn présente un discours
excellent sur le sujet; L’Ecole préparation à la vie. Il parle successivement de réducation physique, intellectuelle, morale et spirituelle; et
insiste dans toutes les parties de
son discours sur le travail individuel
accompli sans l’aide de personne.
Nous avons remarqué surtout le
conseil donné à nos jeunes gens de
ne pas se contenter d’une foi traditionnelle, mais de se former des convictions particulières afin d’arriver à
dire en toute sincérité: Je sais en
qui j’ai cru, je sais ce que je crois
et pourquoi je le crois. — Nous reviendrons prochainement sur ce
discours et sur le reste de la séance.
X '
Les leçons commenceront Lundi
19 à 8 b. du matin au Collège et
à l’Ecole Supérieure.
X
Conférence du Val S. Martin.
— La conférence du Val S. Martin
se réunira D. V. à Praly le Mardi
i20 Octobre à 9 h. du matin. — La
veille au soir aura fieu dans le temple une réunion d’appel. Le sujet à
traiter sera: Pourquoi plusieurs membres de nos églises ne connaissent-ils
pas Christ?.
Les membres des autres conférences sont cordialement invités.
X
Conférence générale des trois
; Vallées. — Cette conférence se
’ réunira à Prarustin, Mardi 3 No-
6
f, .'■■ÿv r J \■ .■■'■■■iî,',:'' ■.,'''/?? v •■''A ’• *i'.;. i--- ''Xj■•■ -■■'■■■■.*.■
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vembre à 9 h. du matin. La veille
au soir auront lieu des réunions
dans différents quartiers de la paroisse. Le sujet du Catéchuménat
ayant été traité dans chacune des
conférences particulières,, il. est important qu’il le soit de nouveau à
Prarustin pour arriver si possible à
une entente entre tous les consistoires sur les réformes à adopter.
X
PoMARET. — La Ven. Table a
nommé M. le cand. Forneron comme
professeur à l'Ecole Latine à la place
/ de M. Monnet, qui est devenu évangéliste niétliodiste épiscopal à Dovadola.
X
Florence. — Ouverture dea cours
de théologie. La séance, d’ouverture
a eu lieu Mardi à 10 h. M. le modéralepr, a lu I Tim. VI et a prononcé une prièi e. M. le D’’.Geymonat
a prononcé ensuite un discours sur
Y Education pour le St. Ministère,
que Yltalia Èvangelica publiera intégralement dans son prochain numéro. Gn avait invité les pasteurs
des autres dénominations e on eut
le plaisir d’entendre M. Fera pour
l’Eglise libre, MM. Stackpole et Ravi
pour l’Eglise méthodiste épiscopale,
M. Eager pour l’Eglise baptiste. Tous
iis Souhaitèrent à l’école de prospérer et d’être un moyen poui’ atteindre une union toujours plus intime
entre les croyants en Jésus-Christ.
Les étudiants B. Soulier et E. Bosio se sont présentés pour soutenir
leurs examens généraux. M. S. se
rendra en Ecosse, M. B. en âllemagne.
VARIÉTÉS
Les Pèlerins Français chez «n i
pasteur protestant.
« Hier tandis que la démonstration
pénétrait de la placp de Trevi dans
la rue Poli elle rencontre un groupe
de pèlerins et de pèlerines à pied.
Les dames etfrayées se réfugièrent
dans la petite porte qui s’ouvre à
côté de i’égiise évangélique où demeure M, Borelii, et les hommes
les suivirent, moins un qui voulait
résister aux dirnoslranii. Deux gendarmes, pour le protéger, l’enlevèrent
dans leurs bras, le jetèrent dans le corridor et termérent la porte. La foule
cependant .s’arrêta pour siffler et pour
demander qu’on arborât le drapeau
national. Le pasteur n’en avait pas,
mais il fit coudre ensemble un mouchoir rouge et un mouchoir.blanc en
collant sur le bord de celui-ci une feuille île papier vert pois. La foule alors
reprit son chemin'et les pèlprins et
les pèlerines restèrent à la contempler du haut de la terrasse. Au
bout de quehiùes instants la petite
porte se rouvrit; les pèlerins sortirent, mais leurs compagnes prolongèrent leur séjour chez le pasteur. »
Jusqu’ici le hieramosca, journal
politique. Voici maintenant ce qu’ajoute YEvangelistapxxtmA de l’Eglise
Met. Episc.
«Notre maison de piazza Poli ofhit un asile généreux à une trentaine de pèlerins hommes et femmes que la foule menaçante poursuivait. Pâles, terrifiés, nous les avons
sauvés, l.a foule, ne pouvant déversei' sui' eux sa colère, s’en prit aux
vitrages de nos fenêtres; et tout naturellement les pèlerins promirent
de payer les dégals causés par leur
présence. Mais la nuit porte conseil,
surtout lorsqu’il s’agit de tenir des
promesses à des hérétiques. Nous
étant rendus, le lendemain a l’hôtel ou derneuraint les pèlerins, ils
nous rirent au nez — la peur était
passée,— et ils nous accompagnèrent
à la porte en disant: « Ghi rompe
paghi; c’e-st la foule qui a cassé les
vitres; demandez lui en compte.
-h. '?—-ci::*
.à
7
Nouvelles Religieuses
La préteticlue foi)e de Jésus Christ
que l'on a exposée dernièrement à
Ti’èves, a été visitée par un noml)re
de pèlerins qu’on évalue à 1.900,000.
Il n’y a aucune pi'euve incontestable do l’authenticité de cette robe,
(qui du reste est cousue entre deux
étoiles beaucoup plus modernes ),
qu’aucun pèlerin n’a pu voir ni loucher. Mais lors même qu’elle aurait
servi à couvrir le corps de notre
Seigneur, ne vaudrait-il pas mieux
la tenir cachée, ne vaudrait-il })as
mieux la brûler même, (voir II Rois,
18, 4) «lue d'en faire un objet d’idôlalrifc, que de s’en servir pour éloigner les âmes de la yersonne de
Jésus Christ, de celui «jui a été mort
mais qui est mainlena,it vivant au
siècle des siècle.s.
X
Lors du récent passage du prince
de Naples en Suède, le général Rappe,
et le pasteur luthérien ResKon se
sont , rendus à la légation d’Italie à
Stockholm, a:in d’exprimer au jeune
prince la reconnaissance des mi.ssionnaires suédois p«'ur la protecliori accordée par les aulorités ilaliemies à
la-mission évangélique suédoise de
Massaua.
X
La nbraitle' Fisci«hacher prépare
la publication des ouvrages suivants:
Le Témoignage des Pères de M; Pédézert; la 5® édition de VHistoire de
la philosophie européenne de Weber;
des Sermons et Médüalians par M,
le pasL Recolin; Jeunesse par M. C.
Wagner'; Portraits de femmes de
M“® W. Monod ; Contes pour les enfants de M‘"® Rersier; Au Cap Nord
par M. le pasl. Th. Calas; Les Eglises du Refuge en Angleterre par M.
F. de Schîckier.
X
Les Conférences nalionales évangéliques du Midi se réuniront à Mont
pellier mardi et mercredi 27 et 28
Octobre. On y entendra un discours
de M. le past. Ttiraen de Marseille
sur la Définition de la -Dwinité de
Jésus Christ) et un autre de M. le
past. D. Benoit de Montauhair sur
le Caractère huguenot et les modifications qu’a subie la piété protestante depuis le XVT siècle.
Lundi soir, 26 Octobre^ aura lieu
sous la présidence de M. Molines la
consécration au S.l Ministère de M.
Louis Maier.
X
* II vient de se constituer à Londres
une « Association Juive de colonisation », au capital de 50 millions,
dont le baron Hirsch a souscrit la
presque totalité. 11 s’agit de former
en Amérique et ailleurs des colonies
agricoles, commerciales ou autres où .'.l'jîl
pourront trouver un refuge les Juifs
persécutés.
X
Le père Chiniqu'y, dont on vient '‘ill
de tèter le 82® anniversaire dans
l’église presbytérienne de Sainte-Anne (Illinois), a été l’objet d'une lâche '
agression au moment où il traversait la foule pour se rendre à l’Opéi'a de Escabana (Michigan), où il
allait faire une conférence sur la
(( Confession auriculaire ». On sait
que le père Chiniquy a été prêtre
avant de devenir un zélé champion
du protestantisme évangélique. «Le
D"' Winn, qui raccompagnait, diL
Y Aurore de Montréal, tira sur son
agresseur, sans cependant pouvoir ;
l’atteindre. Des fanatiques ont, paraît-il, tenté de mettre le leit à l’é- '
dificB dans lequel avait lieu la conférence.
Eglise Libre.
Deux cents capitaines mmvégiens
viennent de fonder, sous le nom de •
Confrérie de la mer, une union par , „
laquelle ils s’engagent à avoir rég.u- . ||
lièrement sur leurs navires un service religieux, et à tout faire et tout
8
âi> . -■
life - ■ ■ ;
'fíi
fk' -i '
- 330 - " ' -■.: '' ' M
diriger, sur terre et sur mer, dans
la crainte de Dieu.
Témoignage.
PENSEES
Celui-là est méchant qui grave les
offenses qui lui sont faites sur le
marbre et écrit les bienfaits qu’il
reçoit sur le sable.
Lorsque i’homme a bu, il tourne
le dos à la fontaine.
Sur la tombe d’un homme bienfaisant. Ce qu’il posséda il le laissa
en héritage à autrui; ce qu’il donna
est resté sien.
Là où il peut être utile de parler
on se rend coupable en se taisant.
Celui^ qui s’enfle aux jours de la
prospérité, tombe en poussière aux
jours du malheur.
Celui qui enseigne à ses enfants
à vivre de peu, leur laisse plus que
de la richesse.
Du Livre D’or
recueil de maximes anglaises.
Ileviio Politique
Italie — Des plaintes s’élèvent
de toute part au sujet de l’aggravation de l’impôt sur la richesse mobilière.
— On parle d’une demande qui
sera présentée au Parlement toucl)ant
l’abrogation du premier article du
Statuto.
~ Le Roi s’est rendu, le 12 à
Pallanza, pour y visiter la Reine de
Roumanie,
— Le train qui transporte la malle
des Indes a heurté, le 12, à la gare
de Carovigno prés de Brindisi, im
train de marchandises. Point de
morts ni de blessés, mais une pei'te
considérable de matériel.
.Des colloques ont eu lieu, le 13,
entre (e Roi et le Grainl Chancelier
russe Giers à Monza, et entre ce
dernier et le Président du Ministère
Ilalien à Milan.
Allcmag'iic — L’Empereur a assisté aux funérailles du roi de Wurtemberg. Le successeur de celui-ci
a déclaré vouloir être fidèle à l’Empire.
Un Ira in, sur la ligne
France
Paris-Trèporl, a heurté à la station
d’Aumale un tiain de marcliandises.
Une douzaine dè blessés et plusieurs
wagons brisés
Irlantle — Les obsèques de Parnell à Dublin ont revêtu un caractère des plus solennels. C’est bien
le chef de leur peuple que les Irlandais entendaient honorer.
Belgique — Le prince de Naples
est arrivé à Bruxelles.
Amérique «lu Sud — Des commencements de révolution se sont
produits à Rio Janeyro et à Montevideo, mais il n’a pas été difficile à
la police de rétablir l’ordre. Pauvres
républiques catholiques de l’Amérique du Sud!
PKTITE GAZETTE
— Le 14, la rente italienne a été quetée
L- 92,22.
L P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Iraprimorie'Alpina