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Le ntiméfro: SO eentimei
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..;, dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
rm
1
AVIS.
En raison des difficultés financières
et des actuelles contingences, la Table
a délibéré la suppression d'un numéro
de l’Echo par mois.
Le numéro que nous allons supprimer, jusqu’à nouvel ordre, est le premier de chaque mois.
Nous espérons que nos lecteurs
comprendront cette mesure et continueront de nous être fidèles.
Notre prochain numéro paraîtra
exceplionnellemenl le mardi 11
février.
Que les lecteurs et surtout les correspondants veuillent en prendre bonne note.
Veillons sur notre lenone !
« Si quelqu’un croit être religieux,
sans tenir sa langue en bride, mais
en trompant son cœur, la religion de
cet homme est vaine ».
Epître de Saint-Jacques /, 26
L’Kvangik; proclame, entre autres choses,
' la nécessité d'une droiture morale sans laqucVe la religion chrétienne perd sa puissance régénératrice et ne devient que du
formalisme ou de l’extériorité ; il exhorte
les croyants ,à ne point se contenter de
l’apparence religieuse, mais à réajliser une
vie humblement soumise h la volonté de
Dieu. Or, d’après lia pensée de Saint-Jacques, cette droiture morale, cette piété
chrétienne sincère et véritable, s’obtient
aussi en veillant sur la langue.
Il paraît peu important, au premier
abord, de veiller sur elle ! Nous comprenons que l’Ecriture nous recommande de
veiUer sur nos mains et sur nos pieds
(Matthieu XVIIlT, 8), c’est à dire sur notre conduite en général ; mais à quoi bon
devrions-nous veilfler sur notre langue, si,
comme on dit souvent : les paroles ne se
pèsertt pas à la balance, les choses écrites
restent, tandis que ïegj paroies s’envolent ?
Pourtant, quoique l’opinion publique
considère assez légèrement soit l'aotion
de la paroPe humaine, comme les péchés
dont elle se rend coupable, l’apôtre n'hésite
pas à se servir de trois images frappantes
pour peindre, avec autant de justesse que
de force, l’actioin de la langue et .pom
nous enseigner qu’un si petit membre du
corps n’a pas moins une immense, incalculable influence. C'est tout d'abord Ifimage
du mors dont on dompte les chevaux les
plus fougueux: puis celle du gouvernail
qui sert à diriger les plus grands navires ;
enfin bdte d'un petit feu qui peut alumer
un vaste incendie et embraser toute une
forêt. Ainsi la langue, douée d’une si
grande puissance, peut accomplir beaucoup
de bien ou beaucoup de mal, elle peut donner à notre vie entière une bonne ou mauvaise orientation.
Vous comprendree facilement que, dans
le domaine du bien, la puissance de la
langue ne produira que de bonis résultats ;
il n'est peut-être pas de plus puissant
levier qu’une parole douœ, patiente, persuasive et qui sait deviner le point sensible d’un coeur. i J 1.^2
Une parole chaude, ardente, peut soulever dqs masses, éveiller des énergies
cachées, faire tressailjlir des cœurs ; mais
une paro|le iaffectueus«e,i tealmq, pénètre
au fond de l’âme, elle consdle, pardonne
et aime!
Mais n’avez-vous jamais pensé aux conséquences que peut produire une parole
de notre langue, point tenue en bride,
dans le domaine du mal ? Pensez aux bavardages frivoles et méchants, à ces mots
vioüients et impies échappés dans les querelles, aux mensonges destinés à nous tirer d’embarras, malgré les protestations
de la conscience, aux calomnies lancées
contre ncxs frères, aux expressions immorifes, aux blasphèmes par lesquels l’homme s’érige contre Dieu ! Pensez à la médisance qui est souvent, chez nous, non
pas un simple vice, mais une plaie qui
nuit à la vie de nos communautés et nous
rend aveugles sur notre propre condition morale ! A cette médisance dont un
prédicateur chrétien a dit qu’ejle est «le
péché mignon des cercles pieux», celui
qui est non seulement permis, mais parfois apprécié, même à la sortie du culte,
celui qui est si fréquent, hélas, « autour
d’une tasse de thé, entre dames ou messieurs, là où il est permis d’exercer sa
liangue sur le d.os du prochain ».
Pensez que la parole sortie d’une bouche méchante ne retourne jamais en arrière : « efile marche dans le monde, sème
le désaccord dans les familles, offense un
innocent, empoisonne la joie d’un cœur,
suffoque l’amour, éteint la confiance et Sa
foi ! ». Elle ressemble, parfois, à une flèche empoisonnée et qui pénètre dans l’organisme pour y faire des blessures profondes ic|t durables î! Pensez qu’avec la
langue nous bénissons Dieu et nous maudissons les hommes !
Ah ! qu’il est important et nécessaire
de veiller sur notre langue, de la tenir
en bride, d’autant p|lus que la parole est
presque toujours ^expression plus ou
moins exacte de l’être caché au fond de
toute personnalité humaine et qu'elle revêt le caractère d’acte moral ! C’eSt pourquoi il faut se souvenir que «.la langue^
douce est un arbre de vie, tandis que la
langue perverse brise l’âme » (Phov. XV,
4). Mais jl faut surtout nous souvenir que
« si nous croyons être religieux, sans tenir notre langue en bride, mais en trompant notre cœur, notre religion est
vaine ».
* * *
Que cette pensée est vraie et précieuse !
Celui qui ne néglige pas de fréquenter les
actes de cultes, mais qui ne fait aucun
compte de Ifobéissance morale et, par
exemple, se laisse dompter par la puissance mauvaise dé sa langue, celui-là trompe son cœur. Il do trompe, tout d’abord,
parce qu’il se contente d’une religiosité
plus apparente que réelle et il ne réalise
pas toute l’influence que ses parafes exercent sur son caractère moral, sur ceux
auxquef s il s’adresse ; ensuite parce que,
après avoir proclamé son amour pour Dieu,
il n'aime ni Dieu ni les hommes, qui sont
les créatures de Dieu. La religion, loin,
d’être réelle, efficace, salutaire, demeure
vaine ! Réfléchissons un instant à ce propos : notre langue point tenue en bride,
nos mauvaises paroles, n’ont-elles pas été
quelquefois la négation de notre religion ? Je crois que nous avons tous raison de nous humilier devant Dieu et de
dire avec la Bible: «Si quelqu’un veut
aimer la vie et voir des jours heureux,
qu’il préserve sa langue du mal et ses
lèvres des paroles trompeuses » (I Pierre
III, 10)„ ou bien encore «celui qui veille
sur sa bouche et sur sa langue préserve
son âme des angoisses» (Prov. XXI, 23).
Et puisque c’est de l’abondance du cœur
que la bouche parle, il n’existe contre la
langue mauvaise qu’*un ,seul remède, la
transformation du cœur, 3e changement
de notre vie intérieure;
« O Dieu ! crée en moi un cœur pur » ;
et alors ma langue, notre langue aussi
sera purifiée et consacrée à Toi ! Nous la
garderons, afin qu’elle aussi devienne capabe de Te glorifier et de t’aimer dans la
personne de nos frères. E. Ra^i'AN.
IfHH! K fimili UIHI!.
, ; Une étude approfondie des noms de famiUe vaudois serait un ouvrage d’un intérêt immense, et servirait énormément à
la compréhension de notre histoire. Un dictionnaire qui tes contienne, avec un abrégé die ([’histoire des familles qui les portent pourrait être plus intéressant qu’un
roman. Le regretté docteur Rivoir avait
commencé quelque chose de ce genre. 11
faut souhaiter que quelqu’un qui dispose
dd temps nécessaire et qui ait la possibilité de consulter les sources, continue
son œuvre.
Sans aucune offense pour les frères qui
se sont radiés à nous de toutes parts après
1848, il faut natureheraent tenir compte
seulement des noms qui comptent au moins
deux siècles de vaüdisme.
Ce qui frappe tout d’abord, c’est leur
grand nombre .par rapport à la population.
Ma liste, qui est certainement loin d’être
complète, en compte 168. C’est beaucoup
quand on pense que tes neuf dixièmes,
dès GalHois, c’est à dire 5 millions de personnes, disposent à peine d’une centaine de
noms de familles et que 6 millions de POr-,
tugáis ne sont pas plus riches. Notre richesse en noms est compréhensible, quand
on pense que la popuflation des Vallées
été formée par dies réfugiés de nombreu-.
ses régions. , . .
Si l'on remarque enopre qu’une demi
douzaine de noms,sont portés par de nombreuses familles dans toutes les paroisses
des Vallées (Gay, Malan, Peyrot, Tron,
etc.), il en résulte que beaucoup de noms
n’appartiennent qu’à un nombre très limité de familles.
On peut qlasser les noms vaudois d’après leur provenance. Celle-ci n’est pas
toujours facile à retracer, à cause des modifications subies dans leur orthographe,
quand on coonmença à les écrire à la française après 1630, et ü n’est pas toujours
aisé de découvrir la forme primitive.
Je ne tiens pas compte des modifications plus ou moins arbitraires introduites
après l’Emancipation dans bien des noms
vaudois, afin de les rendre plus « arecchiabüi » et faciles à écrire, étant donné l'orthographe énigmatique, même en français, de plusieurs de nos noms. Ces modifications n’ont pour la plupart aucun rapport
avec la forme priimtivei, d'un italien fortement diaiectal, dœ mêmes noms.
Il y a nombre de noms dont l’origine
transalpine est claire, vu qu’on les retrouve avec, la nfeme ortibc^aphe,, (ou
presque, en France, tels que Durand,
David, Hugop, Jouve, Jourdan, Eynard,
Moref, Ribet, Roland, etc. D'autres, tels
que Garnier, Canton, etc., peuvent rentrer dans cette classe, mais l’existence
des noms de Garneri et Cantoni dans pres
que toute l’Italie offre aussi l’hypothèse
d’une francisation de ces noms. Il est intéressant de remarquer que le nom Davit,
porté par des familles des anciens vaudois de France, a pris, quand quelques familles de ce nom émigrèrent au Transwal,
la forme « De Wet », et il y est devenu
Illustre.
D'autres noms sont analogues ou
égaux à des noms répandus dans les parties du Piémont voisines des vallées, comme Gay, Gaydo, Bert et ses nombreux dérivés, Vinay et autres, ou bien ils dénoncent clairement la provenance d’une localité du Piémont (Bastie, Revel, Turin(?),
etc.).
D’autres encore ont une forme toute
indigène et une orthi^raphe absolument
originale. Ce sont probablement des sobriquets patois donnés à des familles qui ont
fini par être mieux connues sous ce sobriquet que sous leur vrai nom, qu’ils ont
enfin abandonné. Par exemple ; les Meille
qui étaient (jabriol; les Cougn qui étaient
Reymondieft.
Certains noms se retrouvent répandus,
parfois tels quqls,^ parfois avec quelque va- ^
riante, dans des régions éloignées des Vallées (ainsi les Tron en Vénitie : les Gaffarel comme CaffarePli en Italie centreile ;
tes Mondon et les Parise en Sicile, etc.),
ou bien encore on les ,trouve très communément dans tous les pays à langue néolatine, comme Bonnet, Long, et d’autres.
;[! sis sK
Il est aussi intéressant de classer ces noms
d’après (leur signification. Les noms de baptême sont généralement donnés selon te
caprice des parents ; mais les noms de famille quand ils apparurent au Moyen-Age
eurent toujours une raison d'être bien
définie. Sans doute beaucoup de familles
vaudoises étaient déjà fixées dans les Vallées quand les noms de famille se généraMsèrent.
Les noms die famille dérivés d'une localité sont rares chez nous. Il est à remarquer qu’aux Vallées ce sont tes hameaux qui empruntent leur nom des fatmilles qui y résident, et non viceversa,
comme cela arrive ailleurs. Je n’ai présents
que peu ou point de noms de famille vaudois dérivant d’une commune ou d’un village des Vallées. Comme de pareils noms
désignent souvent ailleurs des familles descendant d’un enfant trouvé, leur absence
parmi nous est encore un témoignage de
la moralité de nos aïeux.
D’autres noms sont patronymiques : ils
sous-entendent fite, descendant de... Ex :
GflÎles, Mathieu, Pascal, etc.
Une autre classe indique un métier ou
une occupation, toujom-s rurale, comme ü
converiailî à un peuple d’agtnilcullteurs :
Charbonnier, Ferrier, Fomeron, Meytre,
Meynier, Pastre,, Staljé, Vinay.
Une autre se rapporte à des locahtés
génériques dans le voisinage diesqudies
devaient vivre les fondateurs de la famille : (JoBet, Combe, Canton, Monastier,
Rtstan, Vigne.
I| y a des noms qui indiquent une qualité personnelle, mais ils sont peu nombreux chez nous : 1/esprit moqueur, qui
dicta bien souvent ces noms, n’était pas
'Ml
2
Vi,
L’Echo des Vallèe^ - Vendredi 31 Janvier 1936-XIV
• ‘ i
répandu chez les vaudois. Nous avons ainsi
les Grand, les Léger, les Long, etc.iV
Une dernière classe s’inspire à des ard*maüx, des outdljs, des^ objets d’usage commun, comme Beu^, Bosc, Soulier, Touim,
etc. Pour reconnaître la signification des
noms de famille il faut des fantaisies orthographiques.
Quant à lleur distribution géogràphiqua,
plusieurs noms sont exclusifs d’une commune ou d'une _fraction, où ils appartiennent à la majorité des familles : Chauvie
à Angrogne, Tourn à Rorà, etc. D’autres
sie retrouvent dans toutes les paroisses.
Le mouvement de migrations internes, les
déplacements d’une paroisse à l’autre des
familles des pasteurs et des régents, rendent difficile aujourd’hui de préciser où
un certain nom a paru la première fois.
Les archives précieuses représentées par
la mémoire du regretté prof. Jean Jalla
nous manquent désormais. Mais il y a encore parmi nous des rats de bibliothîque,
qui peuvent nous donner le dictionnaire
que je rêve.
Une place importante devra s’y faire
aux noms disparus, et qui ne sont^pas les
moins intéressants. Bs se sont éteints, parfois parce que JEes familes qui les port^ent
ont disparu ; d’autres fois parce qu’un sobriquet les a remplacés ; et enfin, parce
que ceux qui les portent encore ont cessé
depuis des générations d’être vaudois.
Une observation générale à faire sur
les noms da famiKe vaudois, c’est l’abondance de significations rurales qu’on y rencontre, et l’absence complète de noms évoquant des idées guerrières, ou farouches :
encore une preuve que, si notre peuple
a su toujours être vaillant au besoin, il a
été formé de gens qui ont toujours aimé
et procuré la paix,
Je n’ai aucune prétention de ne pas me
tromper dans mes déductions, et je passe
la plume à un plus savant que moi.
M. Eynard.
Le pro^es^anHsme se meupi*il ?
fSîdte - Voir numéro précédent).
Nous avons signalé dans notre numéro
de la semainiQ dernière les présages de
mort qtje (la presse catholique annonce à
propos du protesitantisme. Des jugements
si superficiels ne mériteraient pas même
d’être relevés, mais il faut pourtant que
tout le monde soit averti et sache ce qu’on
pense de nous.
Notre premier article affirmait que le
protestantisme est loin de sa fin : nous voulons donner ici queflques raisons qui continuent d’en démontrer la vitalité.
En Italie, nous sommes regardés avec
dédain par bien des gens, parce que nous
ne sommes pas très nombreux ; on nous
gratifie de l’appeUatif de qmntité négligeable ! Soit ! Mais le monde protestant
représente ime population d’au moins
250 millions di’âmes, distribuées dans divers pays. Ceux qui ont si peu de sympathie pour les minorités, doivent pourtant
sentir que 250 millions d’âmes représentent une force et qu’i est très petu probable que tout cela s’effondre en un instant, d’après le désir de gens qui voudrment se partager l’héritage.
Di est vrai que de puissantes nations,
de grands empires ont disparu dans un
bref délai de temps : mais il est moins
aisé de faire écrouler des principes. Or,
quoi qu’on en dise, le protestantisme a encore de solides principes qui en assurent la
vie et lui indiquent son rôle. B a encore la
force du nombre (que nous ne voulons
pourtant pas surestimer) et ime âme.
Un autre fait à l’appui de notre thèse :
de nombreux catholiques pasænb au protestantisme. On ripostera que l’inverse se
vérifie aussi ; d’accord, mais comment des
catholiques passeraient-ils au protestantisme, s'il ne possède plus rien de bon, s’il
est condamné à une mort prochaine ? Et
notez que parmi les convertis il y a des
personnalités marquantes dont l’intelligence ne saurait être mise en doute, et
qiu agissent à bon escientj*ourquoi voudrait-on les calomnier en affirmant qu'elles passent à un organisme maflade et destiné à la mort, sous peu ?
Et venons au zèle riiissionnaire du protestantisme. Notons aussi, en passant, que
plusiei^rs )égpjses (évangél^îquep indépen,dantes de l'Etat, pourvoient à tous leurs
besoins! Ce sont les fidèles qui payent leurs
pasteurs, qui entretiennent les locaux
et pourvoient à tous les frais de ciilte,
qui, en outre, fournissent les moyens de
maintes activités sociales et œuvres de
bienfaisance. Leurs membres payent les
impôts à l’Etat^ tout comme les autres citoyeits, mais celui>ci ne icontribue pas
à leur culte. Or I faut déjà une certaine
vitalité pour faire ces frais de ctdte et payer de ses propres deniers : tant qu’il y a
dans les membres d’église, un esprit de
sacrifice, on peut être sûr que iTéglise
même possède la vie.
Mais de protestantisme, obéissant à l'ordre du Christ : « Allez, et instruisez toutes
les nations » a créé un magnifique réseau
d’œuvres missionnaires dans tous les continents ^
Impossible de donner ici im aperçu de
cette œuvre vraiment grandiose et bienfaisante, que nombre de catholiques, libéraux et sincères, ont su appréciér à sa juste
valeur. Il faut cependant ajouter que les
moyens pour la poursuivre sont fournis
par des croyants, par de vrais disciples de
Jésus, qui, pour sa cause, savent s’imposer des sacrifices considérables. Ce sont
des mil ions par an que les protestants
fidèles trouvent pour faire annoncer la
Bonne Nouvelle ; est-ce que cela est un
signe de mort ? Les catholiques en font-ils
autant ? Ils reconnaissent eux-mêmes notre supériorité à cet egard, et s’efforcent
de créer parmi leurs ouailles un plus grand
intérêt missionnaire, comme nous avons'
pu le noter dans (leur presse.
Et sur le terrain social le protestantisme bat-il le pas ? N’eSt-iJ pas ici encore un pionnier ?
Le patrkrtisme d'un protestant n’est-il
pas de bon aloi et ne sait-il pas vivre, et
au besoin, mourir, pour sa patrie tout
comme les autres citoyens ?
51 possède donc encore des vertus morales fondées sur (le sentiment religieux
qui est le fonds inébranlable de son âme
et la source die sa moralité.
4i if» H:
Nous n’avons nullement la prétention,
par ces lignes toutes simples, de convaincre nos adversaires (je regrette le mot,
mais je ne saurais comment le remplacer) ;
d’autre part comme, par la presse, par la
radio (et d’autant plus, je pense, par les
¡discours) on proclame que le protestantisme est près de sa fin, nous sentons le
besoin de nous dira que le tableau n’est
pas si noir encore. Püiœe, du reste, cette
attitude peu bénévole créer le mouvement de réveil que nous rêvons, et nous
donner im renouveau de vie qui fasse de
nous des défenseurs et des propagateurs
de la foi.
Par de sombres présages on bat lia diane
autour de nous : ne faisons pas la sourde
oreille !
L’ESPÉRANCE.
Ne laisse pas fuir l’espérance
Quand mugit un vent de souffrance :
Un rayon de lumière luit
A travers la plus sombre nuit...
Ne laisse pas fuir Vespérance.
■ i
Laisse entrer Jésus dans ton cœur!
Ce roi débdnnaire et vainqueur,
En te donnant son Evangüe,
Te rendra tout, oui, tout fàcüe...
Laisse entrer Jéstis dans ton cœur!
(Revue Protestante Belge). J. Amiguet
OONS R
EgUS
10,
R. AmbaneUi-Benech, à (la mémoire du prof. J. Jalla, pour
la Scciété d’Etudes Vàudoises L.
S! * *
M.me Elise Lantaret-Gay, Pomaret :
' Pour le CoHège : en souvenir
du « Marin du Pomaret » L. 100,—
Pour la Société d’Etudes Vaudofses : en souvenir du prof.
Jean Jalla » 100,—
Pour la Maison des DiaconesS3S : en souvenir de M.me Alice Armand-Hugon et M.me
Constance Bounous (Amérique du Sud) » 50,—
En souvenir de Sœur
sanne Beux » 50,—
Don pour l’Echo » 5,—
4: * «
En souvenir de Sœur Susanne
Beux - pour la Maison des
Diaconesses : Sœur Marguerite Jourdan L, 25,—
Sœur Sara Tourn » 25,—
Nov. Vittoria Angelini » 25,—
N. N., Milano » 20,'—
N. N., Id. » 20,—
Noélie Malan, Gênes » 50,—
4: $ ^
Coniugi Peranzoni, en souvenir
de Louis Malan, Saint-Jean,
per la Casa deUe Diaconesse L. 30,—
4» 4* $
Les membres de la famille
Bonnet, fleurs en souvenir de
leur chère Sœur aînée Lina
Bonnet, en faveur de la Paroisse d’Angrogne L. 500,—
LA TOUR. La jeunesse aura sa réunion
mensuelle ce samedi prcchain, à 20 h., à
l’Aula Magna.
★Une conférence sera faite samedi l.er
février, à 20 h., à l’Aula Magna, par M.
le pasteur Jean Bertinatti, de Venise. Le
public est cordialement invité à y assister.
M. Bertinat-tii qccupera la chaire du
Temple'Neuf dimanche prochain 2 février, au culte de 10 h. 30.
MARSEILLE. Union Vaudoisei Paint
de nouveldes, bonnes nouvelles, dit un proverbe.
Mais, s’en tenir là n’alimenterait évidemment pas beaucoup la chronique de
l’Echo. Voici donc un court aperçu de l’activité de notre Union pendant les trois
mois qui viennent de s’écouler.
Notre local a réouvert ses portes le 27
octobre dernier et, depuis, nous avons 3a
joie de nous y retrouver chaque dimanche.
La plupart de nos réunions revêtent un
caractère familier et récréatif, mais nous
n’oublions cependant pas le côté spirituel
et nous avons institué, le premier dimanche
du mois, un véritable culte pour permettre à ceux die nos amis, assez nombreux,
qui ne peuvent disposer du dimanche matin et sont ainsi empêchés de se rendre au
Temple, de venir y chercher un peu de
nourriture pour leur âme.
Le premier de ces cultes a eu lieu (le
l.er décembre et a été présidé par M. le
pasteur G. Martin-Favenc, Président honoraire du Conseil Presbytéral de l’Eglise
Réformée Evangélique de Marseifle, Président d’Honneur de notre Union, qui a pu
s’adresser à un auditoire d’environ 60 personnes, ce qui semble indiquer que ce service répond à un véritable besoin.
Comme 1]q|s /'années précédenteiSl, nous
avons eu, le dernier dimanche de l’Année,
notre Arbre de Noël pour les petits, auquel ajssfetaient une quaranttalme ,id'’én,fants, entourés de près de cent grandes
personnes, dont qxjelques-unes durent,
faute de place, se contenter d’un coin de
la cour. En dehors de ce petit ennui, notre
fête a été en tous points réussie, et ceux
qui en furent les héros, et, pour la plupart
aussi les acteurs, auront certainement emporté un excellent et durable souvenir de
l’apparition’ du « Papa Noël » costumé qui
se présentait sous les’traits de l’un de
J nos sympathiques Viœ-Présidients.
Mais cette fête eût été incomplète, si
elle ne s’était terminée par le repas, dé.sormais traditionnel, qui semblé être de
pjlus en plus goûté, puisque le nombre
des convives était, cette année, sensiblement plus élévé que celui des précédentes.
Signalons enfin le culte que M. CamiHfe
Miroglio, membre de l’Enseignement, a
bien voixlu présider le dimanche 5 janr
vier et faire suivre d’une très intéressante conférence sur Félix Neff, l’apôtre des Hautes Alpes.
Nous présentant Félix Neff, dès son en- ■
• fancq, njotre éminent conférencier, que
nous tenons à remercier encore ici, nous
le montre ensuite aux différentes étapes
de sa vie. C’est ainsi que nous voyons se
dessiner sa vocation, et pouvons le suivre
dans sa débordante activité dans les Hautes* Alpes ainsi que dans nos VaJf-ées qui,
comme sa grande paroisse de ce côté des
Alpes, lui doivent tant.
Nous ne voulons pas terminer ces quelques notes sans rappeler aussi l’agréable
visite de deux jeunes masselüns, MM. Jules Pons et Jules Tron, que nous avons
été très heureux de voir au milieu de nous
et prendre part aux deux dernières réunions.
^ 4:
Nous remercions vivement notre correspondant et saisissons cette occasion
pour saluer bien cordialement tous nos
amis marseillais. (Red).
PRAMOL. Dieu a rappelé à Lui, après
une courte maladie, notre frère Sappé Jacques Henri, des Plencs, à ü’âge de 80 ans.
L’ensevelissement eut lieu dimanche 9
janvier, avec le concours d’un grand nombre de personnes.
Que le Seigneur soutienne par lia grâce
ceux qui ont été affligés par ce deuil et
qu’il les consolq avec les promesses de l’Evangile.
★ Malgré le temps si souvent mauvais,
cet hiver, le pasteur du Serre d’Angrogne,
M. A. Deodato, a bien voulu monter chez
nous, pour nous apporter de précieux et
vivants messages chrétiens, qui ont trouvé
lia voie des cœurs.
Nous le remercions pour sa bonne visite
et demandons à Dieu de graver en nous les
enseignements qui nous ont été donnés,
afin qu’un renouveau de vie spirituelle
se manifeste dans les âmes et dans l’église,
et que notre fidélité en Christ devienne
plus réelle et profonde.
SAINT-GERMAIN. Notre jeunesse nous
a donné, dernièremient, d’occasion d’apprécier le travail accompli en faveur de
nos œuvres. Merci et continuez.
★ Dimanche 19, nous avons eu le plaisir d’entendre M. Albert Ribet qui nous
a parlé des Vaudois des Pouilles. Un merci
pour sa bonne causerie.
★ Nous avons pris deux fois le chemin
du cimetière pour accompagner la dépouille de Long Henri, de 75 ans, décédé
aux Azari ; et oe(lle d’un petit enfant qui
devait porter la joie au foyer de Téophile et Yolande Ribet et que le Seigneur
a voullu pour Lui.
Aux familles affligées nos sincères condoléances.
SAINT-JEAlt. L’Union Chrétienne de
Jeunes Gens a commencé sa préparation
pour la traditionndUe soirée du XVII février. Le bénéfice résultant de la soirée
ira, comme toujours, en faveur des œuvres de la paroisse.
Prix d’entrée : L. 4 (places numérotées), L. 3 et L. 2. Les hiSets numérotés '
seront en vente auprès d«js acteurs.
ROME. (Via Quattro Novembre)^. )_,a
communauté a vu s’éloigner avec le puo
vif regret S. E. Wagnière, Ministre d'Etat,
représentant de la Suisse à Rome. Le Chef
de notre Gouvernement qui l'a reçu avant
son départ, a eu pour lui des parcHes de
sympathie et d’appréciation pour la façon dont il a accompli les devoirs de sa
noble et délicate mission.
L’Eglise de Via Quattro Noviembre rappelle avec reconnaissance que M. et M.me
3
7u'^v
L’Echo des VaJlées - Vendredi 31 Janvier 1936-XIV
Wagnière ont été pendant 18 ans j^rmi
ses membres les plus affectionnés et les
plus fidèles.
^ Tous lies journaux on relevé la beîUe
, et féconde activité de M. Wagnière, comme journaliste, comme membre du gouvernement, comme diplomate. Le Messaggero le compare à son compatriote Vinet,
dont on relève, dit-ü, l'heureuse influence
sur sa formation intellectuelle.
Wlf
En continuant sa tournée dans les paroisses des Vallées pour y parler de l'Evangélisation, le pasteur M, J. Bertinatti
se trouvera samedi soir, l.er février, à
La Tour, dimanche 2, Je matin, au Temple
de La Tour et le soir à Saint-Jean.
Mardi soir, 4, à Bobi - Mercredi 5, au
Villar - Jeudi 6, à Angrogne - Vendredi 7,
à 'furin.
F G. V.
Le «Convegno» qui a déjà été annoncé, il y a une semaine, aura lieu, D. v.,
à Saint-Laurent d'Angrogne, dimanche 2
février.
La journée commencera par le culte en
langue italienne, à 10 h. 30 ; ensuite, à
14 heures, la jeunesse se réunira dans
le Temple pour écouter trois relations
sur le sujet suivant : La Bible, sa formation, son autorité, sa valeur pour l’individu.
Nous espérons que la jeunesse vaudoise,
même si le temps ne sera pas très beau, saura être bien représentée,. et donner ainsi
une preuve d'amour envers son église, et
d'attachement à tous les problèmes qui concernent la vie de J’âme et la réalisation
d'une conduite chrétienne.
E. Rostan.
BLOCK-NOTES
11. Peul'On rester Chrétien T
En ce monde, dont Jle but est pour
plusieurs la négation du Christianisme, la
persécution subtile et raffinée des disciples du Seigneur, la chute des éfus ; peuton rester chrétien — et vivre ?
— Ecoute-moi un instant, et tu pourras
juger par toi-même.
Tu connais l’invitation chrétienne au renoncement : « Va, vends ce que tu as et le
donne aux pauvres... », Eh bien, essaie
un peu d’aller jusqu'au fond et de renoncer à tout ce qui eSt passé entre tes mains,
à tous les fruits de ton avidité, de ton
égoïsme, à tout ce que tu as gagné icibas. Mais ton avidité, ton gain, ton égoïsme, tout cela, c'est ta vie même. Renoncer à cela, c’est donc, par conséquent, re»noncer à ta vie, renoncer à tout, sauf à
l’eau des fontaines, au blé des champs, à
l’air et au ciel. Ce renoncement total à
la vie organisée, dans les conditions actuelles de (l’humanité, saurais-tu l'accomplir en toi — et y survivre ?
Tu sais ce qu’est la foi chrétienne, puisque tu crois e|ni Dieu, au Dieu de JésusChrist Tu n’ignores pas non plus le juge*
ment du monde sur ceux qu’anime cette
foi : ce sont des insensés, des fous, des visionnaires, Mais les visionnaires chrétiens,
qui sont un danger permanent dans une société, où règne l’hypocrisiei, s’ils ne risquent pas de pendre leur vie, risquent;
du moins d’être violemment séparés du
reste des hommes, comme la peste. C’est à
dire, d’une façon ou de l’autre, arrachés
de la vie, comme les anciens chrétiens de
Rome, que l’on persécutait en tant qu’ennemis du genre humain; comme les hérétiques du moyen-âge, que l’Eglise accusait de sorcellerie ; comme tant d’autres
honnêtes chrétiens auxquels la peur,
l'ignorance, la méchanceté enlèvent souvent, aujourd’hui encore, le pain quotidien... ToS, qui crois, pourrais-tu, si cette a
vague antiévangélique montait encore et
te couvrait, pourrais-tu rester chrétien
— et vivre ?
Et, enfin, avec le renoncement et la
foi, la pardb : c'est à dire, chez le chrétien, le témoignage de la vérité, de toute
la vérité, il faut que le chrétien la dise ;
et non seulement cela, mais il faut qu’ii
l’incarne, qu’il la vive. Qu’il la taise, qu’il
la néglige un instant seu(lement, et ü se
sera soustrait à un devoir nécessaire, indispensable, il aura trahi la cause. Or,
voici ce qui advient : la simple énonciation d’une parole de vérité — bien moins
que sa réalisation — peut être, de tout
temps, ime raison suffisante pour faire
perdre la vie à celui qui vient de la prononcer.
Un jour, Jean-Baptiste osa prononcer
une parole de vérité : « Il ne t’est pas permis... » — et Antipas lui fit trancher la
tête. Toi, qui veux être un fidi^e messager de la vérité, crois-tu qu’il te serait
possible d’être ce messager, sans jamais
trahir le message qui t’est confié — et
vivre ?
12. Défenseurs de la foi.
L’aUégorie du sdleil et de la lune que
Boniface VIII imaginait jadis, à la gloire
du Saint-Siège et à la confusion des rois de
la terre, a désormais perdu toute signification. Sic transit gloria mundi. Les monarchies qui acceptaient cette distinction
sans broncher, ne sont plus : leurs Majestés Apostolique à Vienne et Très-Fidèle
à Lisbonne, les rois Catholique à Madrid
et Très-Chrétien à Paris ont disparu.
Quant aux autres, qui ne reçoivent plus
leur éclat du Vatican, c'est à peine si le'
cérémonial des cours mentionne, avec des
, expressions surannées, un usage et une
attitude dont le temps a fait justice. C’est
ainsi que l’on a entendu prononcer,, tout
récemmenit,, fert( d’un avènement à un
trône d’Europe, ces mots : « Defensor Fidei », attribués au souverain qui en cet
instant se coiffait de sa couronne.
Quelle ironie : le premier de ces défenseurs de la foi, qui reçut ce titre d'un
pape, fut un spoliateur de ses sujets, un
persécuteur de catholiques et de protestants, sans distinctions, un meurtrier et
un adultère...
Mais, tout juste, est-ce que la vraie foi,
c’est à dire la révélation chrétienne, doit
être de quelque façon défendue ? est-ce
qu’elle y perd, si on l’abandonne à soimême ? Ce n’est pas l’Evangile qui a besoin de l'homme, c'est l'homme qui a besoin
— et quel besoin... — de (l'Evangile.
Defensores fidei: i(l n'y a pas que les
puissants de la terre, qui soient de l’avis
qu’une solide protection humaine de Ja foi
chrétienne soit nécessaire. La plupart des
hommes, depuis les rois jusqu’aux roturiers,
pense d’avoir, ime fois au moins, empêché la vérité de sombrer.
Et, chose plus frappante encore, il n’y
a pas que les rois de la terre qui cherchent à défendre la foi chrétienne avec
ce qui, en réalité, l’offiense et en es| la
plus ignoble et outrageante trahison.
13. Le Christ à l'écran.
Iconoclaste et puritain, nous ne salirions mettre au service du Christianisme et
de la nouvelle vie qu’il éveille chez l’homme,
un art quelconque prétendu sacré - qu’il
s’agisse de la Sainte Famille de Raphaël
ou de la Pietà de Michel-Ange. Moins encore, en cette époque aux sensations immédiates et violentes, oserions-nous applaudir à des scénarios cinématographiques
qui, prenant leur inspiration de l’Evangile, offrent au public des salles de projection (la dernière et plus convaincante
démonstration de la frivolité des soi-disant
chrétiens de notre siècle.
Quelle valeur historique pourrait-on attribuer, en effet, à des reconstructions filmées sur la terrasse d’un gratte-ciel américain, ou conçues comme de colossales chorégraphies où les contrastes et les nuances
sont savamment distribués en vue d’un épi(iogue qu'il (devra (arracher d’abondanijes
larmes aux spectateurs ? quelle valeur
morale et queïe bonne foi pourrait-on prê
ter à des acteurs dont tout le monde, pour
quelques sous, peut lire les innombrahiles
faits, et gestes plus ou moins édifiants des acteurs qui sont des maîtres en l’art
de se farder ; un Cluist jtnaquillé, en voilà
li» bon tgûj"... Quelle honnêteté pourrait-.
on reconnaître chez des imprésarios qui
savent exjfciter c,^ films jusqu’au dernier
c^ntirne et dont la publicité a une origine
aussi diabolique que leurs énormes recette ? et surtout, quelles préoccupations, religieuse ipourrait-on retrouver chez ceux
qui - pour nous borner à ce détail honnête
- accourent à de tels spectacles avec le même iptéfêt qu’ils mettraient à voir un
match de foot-ball ou autre ?
D’aucuns s'étoniient que le Christianismë ne'Sache ou ne veuille pas s’imposer
dans le monde avec plus d’énerg'ie. Gette
défaUlance spirituelle et religieuse s'explique bien facilement. Le Christianisme,
c’est à dire les, chrétiens, ont fajt de l’Evangile un magnifique film - un colosse
de la cinématographie, quoi - qu’on va voir,
à d’obscurito,’ commô^ément assis, qù’on
djsQnte ou qu’on admire - quand on ne s’y
endort pas. Le tout sans la moindre peine,
sans perdre son calme, sans y remettre ni
trop de temps ni trop d’argent - car après
tout l’on sait fort bien que ce Christ, qui
n’est jamais descendu de la croix, ne descendra pas non plus de son écran.
Thêod. Balma.
Faits et Nouvelles.
Grasde-Bketagne. Une librairie « Pro
Fide ». Un comité restreint interconfessionnel, composé de membres des Eglises
anglicane, catholique romaine et libre,
s’est réuni dans le courant de cette année,
pour discuter la possibilité de créer une
librairie d’im nouveau genre,destinée à
présenter dé façon attrayante, au centre du trafic et des affaires, lia meilleure
littérature contemporaine chrétienne apologétique.
Ce comité s’est réuni sur la base de la
croyance au dogme de l’incarnation,, ayant
la conviction qu’une christoiogie purement naturaliste et humanitaire n’apporte aucun message de puissance au
monde moderne.
(S. Œ. P. I.).
* »
Palestine. Au champ des bergers. Le
secrétaire de la branche cadette de l’Union de Jérusallem, M. Shafee A. Mansour
écrit, entre autre, dans l’une de ses lettres : « L’Union de Jérusalem organise,
la veüle de Noël, un pèlerinage au champ
des bergers à Beit Sahour, une localité
au Nord-Est de Bethléhem, où l’on dit que
se trouvaient les bergers au moment de
l’apparition des anges. L’Union possède
là un teirrain. ,On y a découvert, il y a
un certain temps, une grotte.
On suppose que les bergers y séjournaiietnt au temps de Jésus. De la poterie
et d’autres objets y ont. été, toleyps. II?
ont été attribués r au, premier si^le .de
notre ère. Les membres de l’IJnion et leurs
amis font un léger repas à l’entrée ;dë (la
grotte. On leur donne du pain de paysan
de la région,. Un service religieux a lieu
ensuite. Enfin, toute la compagnie se rend
à pied et à la lueur des bougies à Bethléhem, distant de 3 km., pour assister à 3a
roesse de l’Eglise de la Nativité célébrée
par des prêtres catholiques-romains.
(Service d’information U. C. J. G.)
* * su
Traduction de la Bible. La Bible est
maintenant traduite en un millier de langues. A ellfe seule, la Société Biblique Britannique et Etrangère en a réalisé 692,
dont 14 en 1934. Depuis qu’elle existe,
cette Société a publié 464 millions d’exemplaires, ce qui représente une dépense de
24.500.000 de livres sterling. Elle compte
dans le monde entier plus de 10,000 sociétés auxiliaires qui disposent de 1100
colporteurs et d’un certain nombre de
femmes. Aux Indes, en Espagne, en Argentine et dans le nord de l'Afrique il
circuCe depuis assez longtemps des voitures de colportage.
Il ressort des expériences faites que la
vente vaut mieux que le don gratuit pour
faire connaître la Bible à ceux qui n'en
veulent rien savoir. (S. p. p.).
îS !lt *
Missionnaires « sans Dieu ». Une revue
anglaiæ communique qu'en Russie soviétique il se trouve maintenant des sémi
naires spèciaux pour la formation de missionnaires du mouvement des sans-Dieu
chargés de travailler plus activemeint que
jusqu’ici à «ïibéiw le peuple rui^ des
préjugés religieux!'. Dans la suite, cçs
missionnaires devront aussi être envoyés
à l'étranger. .
A njéditer pour ceux qui en sont encore
à considérer (les missions chrétiennes comme superflues. (S, p. p.),
I» * lis
Noël chez les sans-Dwu. ^ La dernière
fête de Noël a été de nouveau l’occasion’
d’un redoublement d'activité antireligieuse dirigée par le commissaire du peuple pour la justice, Krylenko. 2500 assemblées antireligieusies ont eu liqu en décembre. Les postes de yiâdîb dnt dôiihé
20 émissions spécialement destinées à combattre la rdligion ; 20 trains spéciaux sur
lesquel's étaient montées des installations
cinématographiques, sont partis de Moscou
pour donner dans toutes les régions à
l'ocmsion de Noëll des films antireligieux.
Dans 1^ théâtres des représentations gratuites ont été données pour bafouer Noël.
I,es autorités ont ordonné que pendant
les deux jours de Noëjl on travaillerait
sans arrêt. Aucun congé 'ne devait être
accordé.
Malgré tout cela l’Union des sansi-Dieu
n’est pas, satisfaite des résidtats et déplore
en particulier que les villages soient encore si peu gagnés. Il regrette apssi que
la base «scientifique» (?) de/fthéisme
militant ne soit pas mieüx œveloppée.
Cet aveu en dit long. (S. p. p.).
***
Un sanctuaire catholique et protestant.
La vieille église Saint-Kerre-de-Strasbourg est sans doute, sur un certain point,
la plus curieuse du monde. On y câèbre,
en effet, chaque dimanche l'office divin
pour des catholiques et pour des protœtants.
L’édifice date du XV.me siècle et était
à l’origine destiné au culte catholique. Depuis la Réforme, l'église Saint-Piierre a cependant été utilisée alternativement par
les catholiques et les protestants. Actuellement leple est divisée en deux parties :
l’une sert aux offices cathoh’ques, l’autre
aux protestants.
C’est la seule église actuellement con-nue dans le monde qui soit ainsi partagée
entre les catholiques et les protestants.
(L’Aurore).
LES LIVRES.
Michel le Mineur. Récit hongrois adapté.
— Septième édition. .— Nouvelle Société
d’Editions de Toulouse - Dieullefit
(Drôme). — Prix: 5 francs.
^ «
Un témoin.; Noë, par Henri Eberhard NouveEé Société d’Editions de Toulouse
- Dieulefit (Drôme) - Prix : 1 fr. 50.
* «
Le Christianisme au pied, du mur — L’Eglise peut-elle donner une âme à la Société des Nations ? — Conférence prononcée par M. le pasteur et professeur
Wi|Fne|i Monod, dimanche 27 octobre
1935, à l’Oratoire de Genève. — Imprimerie de « La Tribune de Genève ».
(Le prix n'est pas indiqué).
DANS U PRESSE ÊVARRELIQUE ITALIENNE.
La revue baptiste mensuellle II Testimonio paraît maintenant sous la forme de
journal bimensuel, tout en conservant son
programme et son but.
★ Le docteur L. Lola a laissé Ha direction de L’Evangelista, après avoir consacré 20 ans au bataülleur journal méthodiste.
Nos meilleurs voeux au nouveau directeur M. Emmanuel Sbaffi.
★ La revue II Risveglio cesse temporairement ses publications.
COMMUNICATION.
Le Comité National des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles, douloureusement
ému du départ prématuré de M.me Jean
Séquestra, fondatrice et rédactrice en chef
du «Journal de la Jeune Fille», a résolu,
à la demande de sa famille, d’accepter
cet héritage sacré.
Ni.\\o Madeleine Oouf/î, collaboratrice
/
4
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\ Janvier 1936-XIV
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■■ ■> . ■'■' /-'i; ■’V--.".'' ■
Abonnements payj&s et Dons.
,-. .d-f'. : . •jr-' ■ • ■■ • •■ . .
(JLe don est entre parenthiaes).
.
1936 : Judit Na'nooz, New-York CS.ty - Henry
üaiTou, Idi !* Madeleine Miool, Valdese (19341935 et l.er memestire 1906) - Juliette Ghigo,
Id - Laurent Riyoian^ Id, - Pieore G^n¿lio.
New-York - Villarite Heniriette, New Rochelle
- Rtìetan Limette, S. Germano C3iiBone. - Bounous Federico, S. Antonino Susa (2) Cfay
Howard neofilia, Piacenze '(IO) - Tuihrino Susantoa, (Genova (5) - ïourn Jacqueline. Bori
(2) - Giiset Angele, S. Germano Chisone (g)
- Banchetti Libero, Rio Maanna (.§,) - Dapples
Elvira, Lucb di Mugelio - G-ay Ernesto, 1« capitano, MondovI Plaaza - Marla^Jiardlno-Meynieir, Torino (5) - Meynier Lydie, Genova (6)
- Grill PhMppe feiu PhiUppe, Praly (1) - Gui
gou Jean Daniel feu Etienne IGuigou, Id. Rostan Jeaii Bienne, Id. - GtìII Etienne feu
Pierre, Malzat, Id. - Grill Philippe, Pommiers,
Id., 1934, 1935, 1936 (2) Gairou Francesco
fu Francesco, VÌUe, IcL-t2)i - iGrdR Antoine,
Id-, Id. (2) - Gairou Jean feu Antoine, Id.,
Id. Ribhard Jean, Id,, Id, Grill Jean feii
Pierre, Idi, Id. - Gougn Davide, Torre Pellice
(1) - Gardiol Giara, Id. (i2) - Davlt Ester in
Barnier, yiQar Peffllce (2) Peyronel Frédéric, Peyronnneo, Rtolaretto, 1935 (1) * Peyran
Madelelnt, Oos, Id. - Aleaandire Ferro, Villasecca Superiore. - Jea'n Rihet, Manosque ,(1)
-Perro Cesare, ViQÌasocca Superiore Adèle
Berrò, Lyon (il) - Maseel Jacques, Maisette,
Faetto (1) - Pons Emanuele, Villasecea Suiperiore (1). (-4 suivre).
■
-r,;
de M.me Sequestra depuis * plusieurs
années, devient rédactrice en chef. '
’ Le secrétariat de la rédaction et l’administration/du journal sont çonfiés à
M.lle Idelette Perreiet - 47, Rue de Clichy
- Paris IX*. ^
Les abonnements^pour 1936 doivent
être versés, dès maintenant au compte
de’ Chèques Postaux ’du Comité National
des Unions Chrétiennes de Jeunes Filles
47, Rue de Clichy - Par/s /X*. (N* 177-16
- Paris), t ,
LE BON CŒUR.
iHy avait un homme qui était si sensible
au mallhieur des autres, qu'il était capable die faire pour son prochain n'iiriporte
quel sacrifice. Aussi de toutes parts abusait-on de lui. C’est ainsi qu’un manchot
vint à lui pour échanger son moignon
contre une de ses mains saines. ' Un "autre
qui était borgne, lui prit son œil droit
qu’û remplaça par im œil de verre. Un
trdisi«ne lui laissa une jambe de bois en
échange d’une de ses jambes.
Et cela continua de la sorte jusqu’à ce
qu’il fut réduit à une pauvre chose qui
gisait à terre sans défense, et qu’il s’écria :
« Maintenant ça suffit î ».
Bfofe il y'avait encore des gens qui venaient voir s’il n’avait plus rien d’entier
qu’on pourrait lui enlever. Une viefflle
femme vint encore, qui, voyant qu’il avait
des dents saines, les lui arracha en lui
laissant un râtdier.
C’egt alors que quelqu’im s’écria :
« Maintenaint vous lui avez tout pris, et
il ne lui reste plus que son bon cœur».
Mais, chose étrange, il n’y eut personne
qui s’en soueiâi, car il en est toujours mnsi : Le monde dédaigne, d’habitude, ce qui est ie idus précieux.
(Extrait du P&evm de Saxe).
C’est une chose certaine, que si le doc.^teur veut panser une bleæure, ü faut
qu’il y meitte le doigt.
~ Le diable entrera toujours par l’endroit '
où la haie est le plus basse.
UZZI 11 IDI
ID IfalM
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
ANGROGNA (Serre) - Pastore : A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ribet
FERRERÒ - Pastore ; Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Mairauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Matbieu.
FRALI - Lami Ceisson, Cand^ Min.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLAREPTO - Cand. TeoL A. JanaveL
RODORETTO - Cand. TeoL A. iGeme.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
TORRE PELLICE (Coppieri) - Pastore : A.
Fulmnann.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jabier.
ABBAZIA - < Chiesa di Cristo >. Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Da
Ivrea.
BARI - Chiesa Valdese - Da Oorato.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
de) Oonsorzio Agrario.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrcsla
' Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mille, 4 - Pastore i
Enrico Meynier, ivi.
BRINDISI - Chiesa Valdese : Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - CSiiesa : Via Malda, 15 Da Riesi.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERBGNOLA - CSiiesa Evangelica - Pastore :
fi. Castiglione.
CHÌETI - Chiesa Evangelica.
CX)A2ZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Ptelllcei.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
O. Mle^se : Via Luigi Guanella, 14
CARATO - Chiesa Valdese : Corso MaziZini, 27 Pastore : A. Miscia, ivi.
PEIONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Hlnisteso E. Ayassot.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 18 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore: Pastore T.
Vinay.
Nuove Pubblicazioni della
FEDERAZIONE GIOÏÂNILE VAIDESE
Nella Tribù di Giuda
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Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle Iti.
Jirlet Tr«n, direetftur-rtMpoiis^l«
Tsrr« - iMprimari» Alpin« S. A.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso sig.
Wiltsch, Via Baccieh, 5.
FORANO - Cliiesa - Peistore : Paolo Coisson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Cliiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caitanissetta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arml.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Cdlucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - CSileea : Piazza Missori, 3 Pastore
emerito Vé A. Costahel, Via A. Da Giussano, 23 - OoadlUitor© : Cand. Teol. V. Siibilia.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Mores«iilni. Corso Vittorio Emanuele, 42 (presso
Doti Ricciuti).
NEW-YORK - Prima CSiiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M; — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredot 50 - Pastore :
Alberto Prochet, IvL
ORSARA DI PUpLIA - CSiiesa Valdese - Da
Oerigndla.
PACHINO - Chièsa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, ivL
PESOOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via CJa,rlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Derno, 15 - Pastore: F.
Pdyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chieea Rione S. Marco :
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico PascaÌ,
Via Possidonia, Casa Medici. ,
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA • Chiesa Evangelica - Da Livamo.
ROMA Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore : Padb Bosloi, Via
Marianna "Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Clnesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo, Via G. B.
Monti, 25-5.
SAN GIACOMO DEiGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - ChieBa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Da TcBre
Pellice.
TARANTO - CSiiesa ; Via Pupino, 16-20 (angolo
Via P. Di Palma) - Pastore : Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tominiaso> - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. 'TeoL B. Micol, ivi,
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivL
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore r
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino
- Via BertlioUet, 34 - Direttore : Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via BertiioUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARIX>
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASIIX) PEI VECCHI - San Germano Chisone
- Direttore : B. Soulier, pastore emerito.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
Il culto principcde si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDElSE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Camba, segretario del Moderatore - Via Quattro Novembre, 107 Roma (101) '.
FACOLTÀ' DI TEOLOGIA - Via Pietro Ooasa,
4l2, Roma (126) - Professori : G. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Basto. ^ .
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO ,- Torre PelUce - Preside : Prof. E, Longo.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. E. Cométt, presidente ; Enrico Meynier, Giovanni Miegge, Mariano Moreschlni.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - ValleCTOsia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO JEMMINILE - Torre Peilice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Cole ;a) P^tore : Ernesto ’Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Oolonia) - Pastore: Enrico
Beux —I Pastore emerito : Pietro Lounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore : Daniel Breeze, Estacièn Tarariras.
OMBUES DE LA VALLE-COLONIA MIGUE-’
LETE (Dep.to de Colonia) - fasto : Caiio
Negrin, O'mbues de Lavalle.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLOJ 4 (pep.to
de Cblonla) - Evangelista : / iniUo Ganz,
Colonia Vaidense.
S. SALVADOR - Pastare: Gk,. d Tron Doiotres (Soriano).
COLONIA NUEVA VULDENSE (Dep.to do
Rio Negro) - Pastore : da destinarsL
COLONIA NIN Y SlLVA (Dep.to de Paysandù>
- Pastóre : da destinarsL
.Argentina.
COIXDNIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Long, Estacifin Jacinto-Arauz, F.(3.'S.~
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Albert» )Griot¿^
Estacifin WiMermuth, F.C.C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de.
Santa Fé) - Visitata perictiicamènte. ' '
SAN GI"’’TAVO (Provincià de Entre Rice) f
Visitata periodicamente.
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gì.,./