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Soixante-troisième année.
19 Août 1927
N» 32
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONL..
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Italie (y compris les Vallées) et colonies . . . . L. 10,—
Etranger............................................» 24,—
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<uv Le Numéro: S5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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La iête U KV aolt à Piapssaaf.
Tous les trois ans, notre belle fête
vaudoise est commune aux trois Vallées,
et l’on choisit, à cet effet, une localité
aussi centrale que possible afin qu’un grand
nombre de personnes de nos différentes
paroisses puissent y prendre part sans
devoir franchir de trop grandes distances.
Or Pragiassaut — placé entre la Vachère
et Saint-Germain — est un emplacement
idéal à cet égard, aussi y eut-on, lundi
dernier, une réunion des plus nombreuses
qu’on ait jamais vues en pareille occasion,
environ 1.500 personnes, dit-on, où toutes
nos paroisses, sauf celles de la haute
Vallée de Saint-Martin qui ont leur réunion
traditionnelle au Col des Fontaines, étaient
largement représentées. Beaucoup de jeunesse, partant beaucoup d’entrain.
A 10 h., le président de la «fête»,
M. Henri Tron, pasteur de Saint-Germain,
ouvre la cérémonie par l’invocation et la
lecture du Psaume XCVI, suivie d’une
fervente prière de M. Lupo.
Les allocutions se suivent ensuite dans
l’ordre établi depuis toujours. La parole
est d’abord à MM. les pasteurs Emile
Trou et Guida Comba, chargés de la partie
religieuse proprement dite, deux allocutions pratiques et impressives par lesquelles le premier orateur nous exhorte à
nous souvenir du passé de nos pères et
à en tirer des enseignements salutaires
pour notre vie religieuse; tandis que le
second, en faisant suite à ce que vient
de dire son collègue, nous avertit que
* nous sommes responsables du présent, qui
sera ce que nous saurons le faire.
M. Jean Jalla, particulièrement qualifié
pour nous entretenir d’histoire vaudoise,
intéresse l’immense auditoire en lui rappelant maints faits historiques se rapportant aux voisinages immédiats de la localité, en particulier aux temples de SaintGermain, en mettant en relief le sentiment
de solidarité qui fut la force de nos pères
dans leur vie si agitée et leurs immenses
difficultés. Il renouvelle, avec à propos,
la pressante exhortation qu’il nous avait
déjà faite à la Sea l’année dernière: «Nous
devons nous faire un devoir sacré de ne
céder à aucun prix, à des étrangers, un
seul pouce du terrain que nos pères nous
ont légué au prix de leur sang».
M. Luigi Rostagno, pasteur à Brescia,
est le messager de l’Evangélisation en
Italie. Après avoir mentionné les difficultés
auxquelles nous nous sommes heurtés
dans le courant de l’année, par la faute
de gens qui voudraient nous dénier la
liberté de culte et de conscience, difficultés qui furent presque toujours aplanies
avec le concours des autorités, l’orateur
nous donne des nouvelles encourageantes
de notre œuvre en général et surtout de
celle qui se poursuit à Rome et en Sicile.
M. Louis Jalla, enfin, plaide avec son
enthousiasme habituel la cause des Missions, avec force détails intéressants sur
les progrès de l’œuvre au Zambèze, au
I Lessouto, à Madagascar, etc.
r' Et la réunion du matin, qui se déroula
t dansun ordre parfait, grâce au service de
vigilance de la Jeunesse de Saint-Germain,
termine à midi par une prière du pasteur
Auguste Jahier, et le chant du Te
Deiim. On chanta, naturellement avec
beaucoup d’entrain, sous la direction de
jM. Héli Long, des cantiques appro
Sk
priés dans les intervalles des différentes
allocutions.
La collecte pour l’Evangélisation a
donné la jolie somme de L. 370.
L*après-midi vaudois.
Le programme de cette délicieuse
séance, dédiée particulièrement aux Jeunes... de tout âge, a pu se dérouler dans
ses 13 numéros, exactement dans l’ordre
précédemment fixé et à la pleine satisfaction des assistants qui ne l’ont pas
trouvé trop long (et nous qui le jugions
surchargé !).
Nous n’allons pas entrer dans les
détails, faute d’espace. Il nous faut
cependant rappeler que la réunion est
présidée par le pasteur M. L. Marauda ;
que la chaude allocution du prof. Attilio
Jalla à la Jeunesse — par laquelle il leur
indique comme modèle à imiter, modèle
de fidélité, de piété, de force, de courage,
le héros vaudois Josué Janavel — a
remué tous les cœurs et fut vivement
applaudie ; que la diction de poésies
vaudoises de Emile Tron (professeur),
Ada Meille, J. J. Ribet, etc., déclainées
avec beaucoup de sentiment par M. J.
H. Meille, fut le clou de la fête. Les
refrains, chantés après chaque strophe de
VHymne Vaudois et de VHymne de la
Liberté, et enlevés avec puissance par
cette masse de chanteurs enthousiastes,
furent du plus heureux effet, électrisants.
Et nous n’allons pas oublier l’allocution
de clôture de M. Lupo, inspirée par
toute la séance, qui, remarque l’orateur,
à donné une vision de ce que nous
pourrions être comme messagers de
l’Evangile avec une jeunesse enthousiaste
s’inspirant à de pareils Idéals; ni l’entrain
avec lequel on chanta à peu près tout
le répertoire de nos beaux chœurs et
chants d’occasion, vaudois et patriotiques;
ni leâ jeux et sports auxquels se sont
livrés nos jeunes gens avec l’ardeur et
la fougue de leur âge. Bref, un plein
succès, dont nous sommes redevables à
M. Meille et collègues du Comité qui
l’ont préparé et à nos vaillants jeunes
gens qui en furent les instruments. Tout
se passa avec ordre et bienséance. Pas
de débits de boissons dans le voisinage,
et vous savez ce que cela veut dire.
Ne pas oublier, à ce propos, de remercier
M. Albert Bleynat, de Saint-Germain, par
l’initiative duquel on pouvait se faire
servir une bonne tasse de café à la
Rostania. Le profit net va pour l’entretien du jardin même, mis en ordre, pour
i l’occasion, par les soins et l’œuvre de
Mm. le prof. J. P. Vinay et J. P. Massel.
j. c.
.PS. L’Union Chrétienne de Jeunes
I Gens de La Tour et celle de Jeunes
Filles de Saint-Jeanj-quL ont eu le plus i
grand nombre de représentants à la fête,
ont reçu chacune comme prix le beau
volume de J. H. Meille : L’Image de
Jésus dans l’histoire et dans l’art.
Remèdes non appropriés.
L’église chrétienne s’est trouvée, dès sa
naissance, exposée à de graves dangers.
Les maux qui la menaçaient du dehors
et au dedans, s’ils n’étaient pas enrayéis
à temps, pouvaient en compromettre la vitalité, en déformer la structure, en changer le caractère.
Mais, en voulant recourir à des remèdes,
il était de la plus grande importance qu’ils
fussent appropriés à la nature même du
mal, pour le déraciner, sans nuire au malade lui-même.
Or, ü nous semble précisément que plusieurs des dogmes, des articles liturgiques
et disciplinaires de la forme romaine du
christianisme sont le résultat de l’application à des maux réels de remèdes non
appropriés.
Il en fut trop souvent comme de ce docteur qui, en présence d’un mal à ses débùts, injecte un « virus » qUi en arrête
l’attaque menaçante, mais laisse dans les
veines du patient un poison qui lui causera bien des souffrances.
Il serait du plus haut intérêt de remonter à l’origine de la plupart des déviations
„romaines, qui marquent un si fra.ppant
contraste entre le christianisme primitif
et celui actuel, pour se persuader que les
mesures adoptées pour faire face à de gra»ves problèmes émergents, n’ont pas été
heureuses et se sont trop ressenties de la
prudence des faciles adaptations que la sagesse humaine suggère.
Le protestantisme n’est pas exempt de
toute faute à cet égard, et si son principe
fondamental de l'autorité des Saintes-Ecritures et ik constant recours à ses enseignements l’ont sauvé de trop graves écarts,
de nos jours surtout nous devons reconnaître que dans bien des milieux protes
tants se dessine une tendance qui ne ferait que répéter les égarements que nous
avons. déplorés au sujet du romanisme.
Nous prendrons l’exemple d’un mal assez étendu et qui s’accentue de plus en
plus dans maintes contrées : celui de la
désertion des cultes publics.
La prédication occupant une place prépondérante dans le culte évangéhque, on a
‘cru que ce qu’il fallait, avant tout, pour
retenir,un auditoire, c’était la forme esthétique du discours, l’éloquence du prédicateur, sa vaste culture et son érudition. Il
n’y a qu’à lire certains journaux religieux
étrangers pour s’en persuader : on parle
du prédicateur X. ou Z. qui, dans le cours
de son sermon, a cité heureusement tel aUiteur célèbre, tel savant, tel homme d’Etat ;
qui a eu une magnifique envolée poétique,
qui a employé une merveilleuse image... ou
va jusqu’à mettre en relief teiUe phrase
originale ou pathétique de sa prière !
N’est-ce pas reléguer le simple message
du Christ à l’arrière-plan et vouloir chatouiller les oreilles des auditeurs, comme
saurait le faire, mieux encore peut-être,
tel conférencier profane ? Nous n’enteirdons certainement pas blâmer l’usage légitime de tout ce qui peut donner le plus
efficace relief au message évangélique, qui
peut le justifier et en| démontrer la grande
valeur ; mais il y a danger dei l’amoindrir,
de le voüer même sous de trop somptueux
ornements. Le peintre qui aurait donné
une excessive importance a,ux vêtements,
aux joyaux qui recouvrent le sujet qu’il
veut reproduire, ne devra pas s’étonner
si le public se pâme devant ces décors et
ne reçoit aucune profonde impression de
la physionomie du personnage même, qui
lui dit peu ou rien du tout, sous tous ces
oripeaux !
Du reste, les grands orateurs ne foisonnent pas, ce sont des exceptions, et alors
les autres qui ne sortent guère d’une modeste médiocrité sont voués à voir s’éclaircir toujours plus les rangs de leurs
auditeurs.
Non, ce n’est pas l’éloquence que l’on doit
considérer comme le remède infaillible contre la désertion. des cultes publics.
D’autres retiennent que la place donnée
à la prédication est excessive et non seulement voudraient en limiter la durée —
(tel prédicateur se pique de délivrer son
message en dix minutes, pour ne pas fatiguer son auditoire... et lui-même) —
mais l’importance même. La part de l’instruction, de l’édification, de la consolation
ne doit pas empiéter sur la part de l’adoration. On va moins au cuite pour recevoir que pour donner, nous dit-on ; donner
gloire à iDieu par nos louanges, le magnifier par nos accents de reconnaissance.
Aussi la liturgie s’installe souveraine lorsqu’on a relégué la prédication comme un
accessoire encadré quelque part dans les
interstices du rituel. On tâche d’intéresser
le public aux répétitions liturgiques, on l’y
associe par quelques répons ou quelques
« Amen », à lancer au bon moment.
Enfin, on va plus loin encore ; ü faut relouer la chaire dans un coin et mettre à
la place qu’elle occupait un autel. ,/En d’autres termes, faire du sacrement eucharistique le centre du culte, le « focus » de la
piété des croyants. La Table de la SainteCène transformée en autel veut signifier
que c’est à un sacrifice qu’on invite, le fidèle ; et sa vertu salutaire, présente ,et à
venir, doit l’attirer et river ses pieds sur
les dalles du sanctuaire.
A ce sujet nous remarquerons qu’on a
souvent soutenu que ce qui amène aux
fonctions catholiques un énorme concours
de personnes, c’est surtout le décor somptueux, la pompe éclatante des fonctions,
en un mot l’éblouissement du rituel. L’explication est insuffisante ; on se fatigue de
tout, même des fastueuses cérémonies
d’égilise :! Non, la véritable raison est que
le catholique-romain doit faire son salut
et il l’assure en assistant à la messe ; cet
acte méritoire en soi, ajoute à l’action magique du sacrement, auquel il participe,
kcarte la frayeur de l’enfer et lui assure
un état de grâce.
Nous ne faisons ici qu’une passagère allusion à ce qui est fait dans nombre d’églises pour retenir la jeunesse par le moyen
de cercles récréatifs, de sports, de passetemps divers, non pas pour blâmer, mais
pour signaler le danger de s’associer des
recrues qu’un intérêt, autre que celui purement religieux, rattache à l’église..
N’y a-t-ü pas une erreur fondamentale
dans notre manière d’envisager la prospérité et le progrès des églises ; ou, dirai-je
dans un sens encore plus vaste ; du Règne
de Dieu sur la terre ?
On réduit trop souvent le tout à une
question de quantité, le nombre prime la
qualité. Et ici encore c’est en s’éloignant
du type primitif et des enseignements très
explicites de la Pardé de Dieu. Des déclarations de Jésus, comme les suivantes, ne
peuvent s’appliquer uniquement au moment historique où elles furent prononcées:
« n y a beaucoup d’appelés, mais peu
d’élus» (Matthieu XjlII, 14).
A quoi sert-il, en fin de compte, si la
2
salle du banquet royal est comble, mais si
tous n’ont pas revêtu l’habit de noces ?
C’est à un petit troupeau qu’est donné le
Royaume.
Les cent-vingt qui se réunissent après
? 3 départ du plus grand prédicateur de, la
Vérité évangélique sont pratiquement la
démonstration des enseignements que nous
■venons de rappeler.
S’il en,^est ainsi, la force d’attraction à
l’église doit être d’une nature toute spirituelle, les âmes doivent être conquises non
par des accessoires extérieurs, mais par
l’action intérieure de la grâce divine fléchissant les volontés revêches et récalcitrantes. Ce ne sont pas des pierres mortes
qu’il faut à l’édifice, mais des pierres viv’antes, et vivantes par un courant ininterrompu de vie.
L’éloquence du prédicateur, l’éclat du rituel, les attraits divers pourront pour un
temps satisfaire les foules ; mais c’est la
moelle du message évangélique, c’est l’atmosphère de vraie piété qu’il faut au trou].eau des rachetés, ce qui permettra à
l’église d’accomplir sa belle mission et de
mériter son noble titre de « Colonne de la
Vérité ».
Rien de fictif dans sa composition, mais
sur le seul fondement du Christ 'viendront
se souder ceux qui lui appartiennent et
ciui resplendissent de sa lumière. Pauvre
et illusoire remède que celui de rebadigeonner un édifice ébranlé avec des couleurs voyantes, pour en assurer la consisi ance et en vanter la valeur ensuite !
Ecartons résolument tout palliatif, tout
1 emède non • approprié, et assurons-nous
l’intervention de cet Esprit qui seul ranime les ossements desséchés et les transforme en organismes vivants.
Arthue Müston.
toui
18.
En écrivant ces quelques lignes je
m’acquitte d’une dette, ou mieux je remplis
une promesse que j’ai faite il y a tantôt
un an.
C’était au Synode dernier. Dans l’aprèsmidi il y avait une séance à huis clos.
C’était donc du ronflant! N’importe. J’accoste un délégué et je 1e persuade à ne
pas y assister. Nous allons plutôt monter
à Angrogne pour visiter, un peu, ce cœur
de nos Vallées, et pour y savourer, un
tantet, toute la haute poésie, toute l’inspiration religieuse, toute la force d’héroïsme
qui se dégage des lieux mêmes de notre
martyre, je dis notre parce que tout Vaudois souffre et ressent dans son âme les
souffrances, les luttes et les sublimes
victoires des martyrs dont est tissée son
histoire. Et il y a des gens qui, tout en
comprenant parfaitement que l’on ne peut
être bon françiscain sans connaître l’histoire de Saint-François et de son Ordre,
se refusent, en toute sincérité sans doute,
à admettre qu’il y ait utilité pour nous
à bien connaître notre histoire. Pour tel
d’entre eux nous insistonssurnotrehistbire
pour alimenter les haines religieuses, tandis que pour tel autre tout cela n’est que
pure vanité, inutile, naturellement, dans
la formation de l’âme chrétienne. Et n’allez
pas croire que je désire les convaincre
d’erreur: ils sont, en leur sens, trop hérétiques pour ça!
Nous avons donc été à la Ghieisa d’là
Tàna et là, après avoir évoqué, presque
sans mot dire, les temps de jadis, chacun
de nous a prié en silence.
Le délégué de mon église (c’était la
première fois qu’il venait aux Vallées!)
a été ravi d’avoir manqué la séance à
huis clos.
N’allez pas croire que je prône la
défection. Je voudrais seulement que pendant le Synode, même si l’on devait écouter quelque bavardage inutile, l’on se
souvînt que La Tour est dans les Vallées
Vaudoises et que le Synode Vaudois a
lieu à La Tour pour ce bon si ce n’est
pour cet unique motif. Une promenade,
un pèlerinage, une prière sur les lieux
mêmes de notre martyre seraient-ils hors
de propos?
Le délégué de mon église ne le pensait
pas. 11 avait pourtant assisté à la séance
de la Société d’Histoire Vaitdoise. Mais
elle lui avait paru trop « hors du Synode »,
trop limitée à une soirée bien courte
après une longue journée de discussions,
trop enserrée entre les beaux murs de la
Maison Vaiidoise, trop classique même,
trop semblable aux séances-de bien d’autres académies. Elle lui avait même fait
l’effet, certainement trompeur, de n’être
pas des plus fréquentées même par nos
directeurs spirituels qui, eux du moins,
doivent savourer et si hautement priser
notre histoire vaudoise.il me disait même:
«Mais toutes nos Vallées ne sont-elles
pas une Maison Vaudoise? Pourquoi ne
pourrait-on pas mieux célébrer notre
histoire, et d’une façon bien plus vivante,
bien plus sanctifiante, en se rendant sur
les lieux mêmes qui en ont été le théâtre?
Pourquoi ne pas s’être rendus au Ciabas,
qui n’est pas si loin, pour y prier, pour
y parler de ses gloires?».
Le délégué de mon église me parlait
ainsi. Il n’était pas Vaudois de naissance
mais il l’était profondément d’esprit et
d’adoption, si bien qu’il devint membre
de la Société d’Histoire Vaudoise dès les
premiers moments que je lui en parlai,
ce que tous nos Vaudois, des Vallées, ne
font peut-être pas toujours.
Conclusion? Je me suis acquitté d’une
dette: voilà tout. Le délégué de mon
église aura-t-il la satisfaction de voir chez
nous, pendant le Synode, s’organiser des
visites, des visites sanctifiantes, aux lieux
célèbres de notre histoire, d’y voir ce
qu’il n’y a pas trouvé? Espérons-le. Sa
bien modeste voix aura eu son écho. Elle
aura accompli son œuvre, son miracle.
Un paysan de chez nous.
Encore sur la protection des animanx.
Chaque fois que l’on entend parler de
protection des animaux et de la nécessité
de faire cesser les mauvais traitements
dont ils sont trop souvent les victimes, la
pensée du plus grand nombre d’entre nous
court d’un bond au rozzo bifolco ou au brutale carrettiere (pour me servir de termes
consacrés par l’usage) qui ont besoin, eux,
d'être réprimandés et qui méritent bien
— dit-on — des punitions exemplaires
f)OUr apprendre à modifier leurs idées et
leur manière d’agir.
Eh bien, quoique depuis mon enfance
i’aie toujours beaucoup aimé les animaux,
je ne partage pas cette opinion.
Sans doute plus d’un charretier et plus
d’un bouvier méritent assez sauvent d’être
rappelés à l’ordre ; mais lorsqu’on pense
que ces gens gagnent souvent péniblement
leur vie, on leur pardonne moins difficilement de ne pas être plus humains avec
leurs bêtes. Je dis plus : ils font aussi parfois du sentiment, et il m’est arrivé de
les trouver admirables sous ce rapport.
Je me propose donc, par ma causerie
d’ajourd’hui, d’attirer l’attention de mes
bienveillants lecteurs et lectrices sur une
série de cruautés commises le plus souvent
inconsciemment, j’en; -conviens, par des personnes qui se croient probablement à
l’avantigarde du mouvement qui s’est heureusement produit depuis quelque temps
aussi dans,notre vallée.
Beaucoup de dames ornent volontiers
leur chapeau de plumes, d’ailes, voire même d’oiseaux entiers, sans trop songer,
évidemment, aux -souffrances que ces innocentes petites bêtes ont dû endurer pour
mourir de façon à maintenir à leur plumage toute la beauté dont la nature l’avait
paré et en laissant peut-être, abandonnés
et mourant de faim dans un nid, de pauvres petits piaulant en vain dans l’attente
d’une -becquée qui ne viendra plus. — Voilà
un argument vieux et usé, me dira-t-on,
qui n’a plus sa raison d’être puisque cette
mode est passée. — Mais elle pourrait revenir et peut-être n’est-il pas inutile -de
l’avoir mentionnée.
J’ai entendu dire aussi que pour obtenir certaine pc,M d’une grande finesse, on
a besoin de b ' itacher du corps qu’efle
enveloppe tandis que celui-<ci fournit encore cette douce chaleur qu’on essayerait
en vain de produire et de distribuer artifcie-Uement. C’est pourquoi on écorche la
victime, du moins en partie, avant de la
tuer ! Pense-t-on à cela lorsqu’on couvre
ses mains de gants de luxe ?
Si l’on s’arrête devant certaines vitrines
de nos grandes villes, on s’extasie parfois
devant de très beaux coussins de salons,
richement et habilement brodés, rembourrés de fin duvet d’oie. iEt, on admire, et on
souhaite et peut-être on achète, pour soimême ou pour offrir à quelqu’un qui recevra ce cadeau comme il a reçu tant d’autres objets inutiles, sans penser que ce
duv2t est le produit d’une cruelle torture
infligée à d-e pauvres volatiles qui, aussi
bien, que tant d’autres,, ont droit à une
existence possible et qui prcbablement, en
raison de leur intelligence si admirée, doivent sentir d’autant plus la souffrance qui
leur est infligée.
Il est du su de tout le monde que la
manière la plus communément adoptée
chez nous pour tuer la volaille -est des plus
cruelles. Probablement la meilleure façon
d’atteindre le but serait la décapitation.
Mais combien de maîtres-s-qs de maison
consentiraient à voir servir -sur leur table, contmirement à la mode, un poulet
sans tête ?
Et que dire de certaines recettes de
haute cuisine où l’on enseigne à mettre
en cuisson le tel poisson vivant pour que
la parifaite réussite du mets soit a,ssurée ?
Voilà, me dira-t-on, autant de sujets que
nous piéférons, d’habitude, -éloig'ner de nos
pensées, parce qu’ils nous navrent. Malheureusement, si nous n’y pensons pas, ils
n’en existent pas moins pour cela et continuent à infliger à de pauvres et innocentes
créatures de cruelles souffrances qu’avec
un peu de bonne volonté on pourrait leur
épargner, ou du moins leur diminuer.
Je pourrais parler, après ça, des courses
de sangliers, que nous avons vues tout récemment organisées d’après toutes .les règles d’une savante administration ! Nous
pourrions nous entretenir du barbare tir
aux pigeons, auxquels on arrache la queue
avant de les offrir comme but aux tireurs,
afin que leur vol plus sinueux les rende
plus difficiles à atteindre ; ou bien des poulets que l’on engraisse en les tenant des
semaines durant immobilisés par les pattes
et qu’on surnourrit au moyen d’une pompe.
Je pourrais revenir sur le carnage de petits oiseaux, si chéris pourtant* de leurs
« parents »... ; mais il est temps que je
m’arrête pour aujourd’hui... Rusticus
CHRONIQUE VAUDOISE
Le
mmmmw
nos Institutions
préparé en faveur de
d’instruction secondaire, aura lieu prochainement, la semaine du Synode, qui s’ouvrira à La Tour le 5 septembre.
Prière aux Sous-Comités et à toutes les
personnes qui ont des objets destinés au
Pazar de les faire parvenir au plus tôt à
la présidente, M.me Sophie Revel, ou à tel
autre membre du Comité Central - à Torre
Pellice. Le Modérateur : B. LÉcjicr,
* h: *
LE CORPS DES PASTEURS
s’est réuni en séance ordinaire, mardi 16
courant, à 9 heures, à la Maison Vaudoise,
sous la présidence du modérateur, M. E.
Léger.
D’après l’ordre du jour établi, on procède d’abord à la nomination des Commissions d’examen qui doivent rapporter au
prochain Synode. Sont élus, pour la gestion
de la Table et du Conseil de, Théologie, MM.
Emile Corsani et Louis Micol, pasteurs ;
prof. Achille Malan et Adolphe Giampiccoli — pour la gestion de la Commission des
Hôpitaux, MM. Henri Pascal et Albert
Fuhrmann, pasteurs ; Emile Long et Luigi
Ferrerò.
Le Corps. des Pasteurs passe ensuite à
l’examen de foi des candidats MM. Giovanni
Miqgge et Robert Jahier, examen jugé satisfaisant à runanimité des suffrages.
Les candidats prêcheront leur sermon
d’épreuve dans le temple du Ciabas, mardi
23 courant, à 10 heures, sur les textes suivants : « Si quelqu'un n’a pas l’esprit de
Christ, celui-là n’est point à lui » (Rom.
VIII, 9), peur M. Miagge ; «Et vous, qui
dites-vous que je suis ? » (Matth. XVI, 15),
pour M. Jahier.
* * *
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 115.806,55
M.mes et M.rs :
Prof. Emile Tron, senior » 100,-- .1
PrOf. Emile Tron, junior » 75,— j
Emmanusl 'Iron » 75’— 1
Eulalie Tron » 50,- - ]
Maréchal des Carabiniers Da-
vid Travers » 100,—
Prof. David Jahier » 100, Docteur Daniel ’Turin » 100,- filartial Roman, étudiant » 50,(A suivre). Total L. 116.456,55 Ì
LA TOUR. Dans l’aprè,s-midi de dimanche dernier, un immense cortège, comme
en en voit rarement même pour les personnalités civiles ou religieuses, accompagnait au champ du repos
Madame Etiennette O^idry
décédée après une longue maladie, à l’âge
de 69 ans.
On peut dire, en toute sincérité, que la
d.éfunte ne laisse que de très bons souvenirs : dans sa famille d’a,bord où elle fut
éiX)use et mère tendre et dévouée ; dans
son entourage et parmi le public de La
Tour qui l’aimait et l’estimait pour son
heureux caractère, sa bonté et sa générosité envers les pauvres et au profit de nos
différentes œuvres de bienfaisance,. Une
belle et bonne fiigure, une femme de bien
qui laisse un vide et qu’on regrettera longtemps au milieu de nous.
La Maison Royale, qui s’était intéressée
de la santé de M.me Oudry, a voulu prendre part au deuil de la famille. Le prince
Humbert a en effet fait parvenir à M.lle
Pauline Oudry cette dépêche : « A lei ed
a Carolina (M.me Rollini), il mio pensiero
nel loro grande dolore. ifmberto di Savoia ».
. La Reine a, de son côté, fait envoyer
une iSuperbe couronne, l’accompagnant
d’une lettre affectueuse, adressée aux
sœurs Oudry.
Nous renouvelons à M. Paul Oudry, qui
pleure la chère compagne d’une vie heureuse, et à ses enfants, l’expression de
notre vive sympathie.
— La Société locale d'alpinistes UGET
a pris une très louable initiative qui mérite d’être encouragée par tous les amis
de la montagne et de l’alpinisme. Il s’agit
de la construction d’un « Refuge alpin »
au pied du Granero, à 2.330 m., abri confortable, avec un re,z-de,-chaussée et un
éta;ge, soit deux chambres solidement bâ-<
ties, de 27 m. carrés chacune, qui vont
être dé la plus grande utilité pour les
nombreux alpinistes fréquentant cette région de nos montagnes.
Le « Refuge », consacré à la mémoire du
bataillon d’alpins «Monte Granero », est en
construction et sera inauguré dans le coulant du mois prochain, ...mais il n’est pas
entièrement payé, loin de là. Le total des
frais sera d’environ 30.000 lires et l’on n’a
récolté jusqu’ici qu’une partie de la somme. Le digne président de notre « Uget »,
M. Alexandre Pasquet, adresse donc par la
voie de notre journal un appel aux amis
de la montagne de chez nous, en faveur
du « Refuge Monte, Granero », appel que
nous appuyons sans réserves puisqu’il
s’agit d’une chose bonne et ;utile. Les dons
sont reçus avec reconnaissance par MM.
Alexandre Pasquet, Albert Talmon, prof.
Attilio Jalla, ou tout autre membre du
Comité.
-Â
PETIT MAGASIN de MERCERIES- i
COMESTIBLES, bien achalandé, à
remettre, cause santé. Bonnes conditions.
- S’adresser CLÉMENTINE JAHIER, SaintGermain (Gorges).
3
NouYclles de la semaine.
A l’occasion du 10.me anniversaire de
la prise de jGorizia par les troupes italiennes, le duc d’Aoste, qui s’était rendu expressément dans ces parages pour l’inauguration du pont gigantesque de Salcano,
a été nommé citoyen honoraire de Gorizia
et gratifié d’une épée d’honneur au nom
des villes italiennes.
Le traité italo-hongrois conclu le 5 avril
dernier, vient d’être officiellement ratifié
à Rome, par M. Mussolini pour l’Italie, et
pour la Hongrie par M. Horty, ministre
hongrois auprès de notre Gouvernement.
Fouad l.er, roi d’Egypte, notre hôte depuis quelques semaines, ne pouvait naturollemsnt pas « aller à Rome sans voir le
Pape », qui l’a très cordialement reçu, lui
a offert son portrait en miniature et lui a
conféré « l’ordre de l’éperon d’or ». S. M.
Egyptienne compte prolonger encore son
sqjour en Italie.
Le 11 courant, nos troupes de la Cyréinaiique, et en particulier la vaillante colonne Lorenzini d’autos blindées ont poursuivi, sur un parcours de 40 km. et presque complièternent détruit, vers l’OUadi
Gabar, une caravane de rebelles qui laissa
sur le terrain 200 morts, tandis quë nos
pertes sont, â ce qu’on dit, insignifianteis.
Nous capturâmes également 700 chameaux
et un matériel de guerre, considéra,ble,
— Sacco et Vanzetti ont obtenu un prolongement d’agonie de quelques .jours, leur
exécution ayant été ajourn,ée au 22 courant. .L’affaire est maintenant dévolue à
la Suprême Cour de Justice du Massa,chussetts qui va se prononcer en dernier
ressort et sans appel. Il en est qui voient
là un acte de résipiscence, avec la grâce
au bout ; d’autres, par contre, affirment
que rien ni personne ne pourra plus sa.uver les deux malheureux de la chaise électrique. On peut donc faire encore les 'Conjectures les plus optimistes comme les plus
pessimistes, mais jusqu’au 22 courant personire au monde ne peut dire quel sera
enfin Je dénouement de .cette tragique
affaire.
— On signale en.Bolivie une fort grave
rébellion d’indigènes — excités par des
aigitateurs communistes, à ce qu’il parait
— 'Contre le Gouvernement. Les insurgé.s,
au nombre de 50.000, ont envahi les territoire:s de Sucre et Cochabembu, en massa•crant les blancs, pillant et incendiant leurs
demeures. I-e général Diaz., avec les forces armées de l’Etat, s’emploie à suffoquer
le mouvement let vient, dans un premier
eîr!ga,gement, d’infliger des pertes considér'ables aux rebelles.
— 'fbex-roi de Grèce, Georges 11, a failli
demeurer victime d’un attentat, le 11 courant. Le long d’un voyage en chemin de
fer, de la Roumanie à Bled, et précisément
à la gare de Negy Kikinda., au confin roumain, où le train venait de s’arrêter, un
jeune homme qui se dit journaliste, s’approcha du wa.gon où le roi s’était rnis à la
fenêtre et lui tira à brûle-pourpoint plursieurs coups de revolver qui, heureusement, n’atteignirent point le but.
— Chine. La situation est toujours embrouillée, toujours plus chaotique. Il paraît que les Nordistes seraient en train de
reconquérir la vallée du Yang-tsé-kiang,
où les luttes intestines avaient a,bouti à
la formation de deux Gouvernements rivaux : de Hankow et de Nanking, ayant
eu respectivement pour chefs le docteur
Chen et le général Cian.g-Kai-Bhek représentant les deux gra.dations du nationalcommuni'Sme. Res deux viennent de. s’en
aller, mais non pas les mains videis, et un
nouveau généralissime, Tang-Shen-Chi, établi à Nanking, se propose d’unifier les
deux Gouvernements demeurés sans chefs
et de tenir tête aux forces des Nordistes
marchant à la conquête de la vallée du
Yang-ts,é-kiang. Voilà ce que nous croyons
avoir compris... et qui pourrait fort bien
être sujet à caution.
— Russie. Un tremblement de terre
d’une grande violence a été signalé, le 14
courant, dans la région de Bamangane, où
des centaines d’édifices se sont écroulés et
où l’on eut 15 morts et plusieurs blesisés.
Jom.
OUVRAGES REÇUS.
Enrico Bosto : « Le Parabole di Cristo »,
brevemente spiegate. — Libreria Editrice Claudiana - Torre Pellice — L. 5.
Un joU volume die 175 pages, orné de
25 illustrations reproduites des 'célèbres
Paraboles du grand artiste chrétien Eugène Burnand, et soigneusement imprimé
sûr de bon papier par la Typographie
Alpine.
La plupart des 26 paraboles, exposées et
■commentées, avaient paru dans La Luce
de 1.Q24 et ont été légèrement retouchées
et complétées (en nombre), avant de les
réunir en volume. M. Bosio s’est proposé
de dégager de chaque parabole une vérité
centrale ; ce qu’il fait en un langage d une
clarté parfaite, avec des applications toujours directes et pratiques. 11 faut lui sar
voir gré aussi de s’être appliqué à faire
oublier le théologien pour ne laisser parler
que le chrétien d’expérience qui veut instruire et édifier ses frères en la foi.
Le hvre sera d’un précieux secours pour
le culte de famille et les réunions d édification qui ne pourraient pas être présidées par un Pasteur, et sera lu avec plaisir et profit par toute personne ayant des
besoins religieux. C’est pourquoi nous nous
faisons un devoir de le recommander chaudement à nos lecteurs.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
(Dons du 2jme tiimcstie 1927) ;
Refuge « Roi Charles-Albert » ;
l'audüis de PhiUidelpliie .
M.mes et M.rs ;
Yillarencs ; produit d’une
vente. dollars 12,50
Bertin Etienne et famille
Janavel 'Caroline
Laiiiont-Rambaud Marie
Bcrlinat-Rambaud J. et S.
»
»
»
»
Baud Alexandre et Suzanne »
t'a-olla-Allio Kod. et Suzannie »
Claiidcl-Allio M. et Susette »
DaviVJanavcl Cécile
Hutli-Janavel Susette
Forneron-'Bertin at Louise
Janavel Jean
Janavel Etienne
Rüliert-Allio Jean et Anna
Uhristic-Bouïssc Aline
Bouïs.-e Etienne
Boui'sse Hélène
Geymet Irène
Autres Vaudois :
Marauda Barth., St-Jean
Berton Pierre, Bobi
Baitela-Pontet Judith, Id.
Davit Paul, La Tour
Durand-Bein Louisette, Id.
Pontet-Bein Emma, Id.
Bein Aimé, Id.
Gaudin Paul, St-Secoiid
Bonetti Joséphine, StsGermaln »
Alasina Emma, 'Bobi »
CTOdln Jacques, St-Second »
5 —
5 —
3,—
2,-%—
2,—
2,50
1 —
11b1 —
b—
b1,—
1,—
b—
5,—
3,—
2,—
1,—
1,—
1,—1,—1,—
1,—
1,—
1,—
Dollars 62,—
Lydie Parise, Cleveland L.
Jacques Meytre, Valdese »
J. J. iMicol, Estacion Wildermutli »
Hotert Revcl, Paris »
Oscar Cambefort, Lyon (50 1rs.) »
Helen Grimes, Wight, Angleterre »
C. A, V. Wickevoor, Crommelin, Harlem (25 florins) »
Meta iGaUian-Baucr, Gênes »
Eglise de Gênes »
» de Sienne »
» de Brescia »
» do Milan, S. Gi»v. in Conca »
» de Corno »
» de Rome »
Maréchal Joseph Desio, Anstc »
Marguerite Pattison, Naples (100
francs suisses)
F. A. Billour, pasteur. Brindisi
Faniiy Garnier, An,grogne
Union des Mèi'cs de lamilles, Id.
Malan Lamy, Id.
Bulla Daniel, Id.i
Rivoiiv. Pierre feu l.aui'enl, Id.
Société Choi-ale, Id.
Geymonat David, ancien, Bfbi
M N., kl.
N. N., kl.
Pontet Paul feu Jacques, kl.
B. P.I, kl.
Molli Constanno, Id. i
Navache Madeleine née (¡onnet, Id. »
Mondon Madcleino feu Joseph, Id. »
Bonjour J. Daniel, ex-maréchal, Id.. »
A la mémoire de ma mère, Id. »
IT. C. de Jeuncis Filles, Id. »
Union des Mènes, Id/ »
Marguerite Reynaiûlin, Id. »
Etienne Negrin, Id., en signe de reconnaissance pour la giiénson du
piotit Edmoind »
Baroliii Madeleine, Id. »
Negrin Jean fon Jean, Id. »
Planchon Judith, kl. »
Allxrt Forneion, notaire, La Tour »
Marie Pastre, kl., en .souvenir de
,sa sœur veuve. P. iMtiris »
Louis Cardon, kl., en souvenir de
.ses onde et tante J. et H- Rosta.n »
Mrs. Burton, kl.
G, DHkson-Pellenc, Id.
Lydie Stalle, Gni'dmrds, kl.
'Cliai-Les et Giulia Eynanl
CheVi off. Margaria
Eglise de La Tour
Famille Drelier
Pedi O Tourn , Alejandra
Società Esercenti e 'Commerci!;'''
Luserna Sj Giovanni, scioglie un
Eglise de Saint-Jean
1.380;,—
87,'50
36.50
500,—
50:0,—
32.50
50,—
175,—
500;,—
100,—
50,—
50,—
ino,—
100,—
300,—
50,—
345,—
10,
5,—
25,—
10,
5,—
5
50,—
25,—
5,—
65,—
5,—
50,—
5,—
10,—
5,—
10,—
5,—
10,—
15,—
10,—
2,—
10,
3,—
10,—
10,—
10,—
12,50
25,—
5,—
25,25,—
800,—
1.500,—
100 —
826,45
350,—
Marie Decker-Peyrot, St-Jean L. 10,—
Suzanne Malan, Id. » 5,—
Emile Tron, pasteur, Id. En souvenir de Marie Pons, Cliarap » 25,—
la-Salse, Massel » 300,—
Union des iMèrcs et J. Filles, Id. » 60,—
Eglise du Perrier » 25,—
» de Pigiieiol » 134,—
G. et 'Ph. Tron, Pignerol » 25,—
A. P., Pomaret » 150,—
Chev. Pin Peyrot, Id. » 10,—
Commune de Inverso Pinasea » 20Guido Comba, pasteui-, Poniai'ct » 10,—
Eglise du 'Pomaret » 65,—
Lantaret E., Pomaret » 25,—
Eglise de Pr-ali » 22,50
» de Pramol » 40.—
» de Rodoret »
Ü. C. de J. Filles, St-Germain »
Albert Ferrior, Id. »
Emma Rosso, Id. »
Ernest Jahier, Id. »
N. N., Turin, in memori am »
Geymonat Pauline, Villar »
Geymonat Maiguerile, Id. »
Caïrus Madeleine, Idj »
Brez Susette, Id. »
Caisson Céline née Caïrus, Id. »
Ayassot Esther née Geymonat, kl. »
»
»
»
»
»
U, C. mixte die la Planta, kl.
Veuve iBulIa Aitatine, Id.
Veuve Jalla Cathei'hie, kl. Prache Marie, Id.
Famiille CavegUa, Id.
Charbonnier Marthe, Id. »
Alilo Marie veuve Ayassot, kl. »
Gönnet iMadeleine, Id. »
Eglise de Villesèthe , »
E. E., Turin »
Profj Teodoro Longo, Rome, en souvenir de son père, le pasteur Giarcomo Longo »
M.me P. VoUa, St-Jean, fleurs pour
iM.me Micol »
iM.me Fuhrmann, ldi., idi- »
U. C. de Jeunes FiUes, ,S. Remo »
Suzanne Fenouil, St-Jean »
Coniugi B. G., Turin, omaggio di ri- '
conoscenza al Signore per una Sua
benedizione »
'M.lle Rosine Pavaiin, St-Jeau, à la
mémoire de sa cousine »
Catherine Léger, Turin »
Michel Long, Pignerol »
Commune de La Tour »
“Eglise de Rorà »
A. W. A. S,. (50 dollars) »
'Çollectê par M.lle Marie Steiner,
Bergamo; ’ ’
Giulia Frizzoni, in memoria di un
caro defunto »
Emilia Frizzoni-Steiner »
Norina Frizzoni-Steiner »
Luigia Steiner-Prizzoni »
Roberto Steiner »
Mai-ia Steiner »
Rosa iCalìai'i-Steiner »
Collecté par Sœur Alice, en sovvenir
de Marie Bonnet-Travers :
M. BerUilot, régent, Angrogne »
Famille Ricca, Rousseugs »
Famille Pauline Ricca, Ricca »
25,—
25,—
2,—
2__
4 —
75,—
45,—
45,—
25,—
25,—
15,15,—
10 —
1 ILIO,10,—
20 —
5,—
5,—
3,—
30„—
10,—
100,—
50,—
35,—
100,—
10,
100,—
10,—
30,—
4,—
500,—
;25,
1..027,50
200,
200,
20,
50,
50,
50,
30,
15,
10,
10,
Tolal L. 12.374,45
Les dons pour (’Orphelinat et pour les
Hôpitaux seront publiés dans le Rapport
au Synode, qui va paraître.
h: » «
Après la clôture des comptes, nous avons
reçu de l’Union Vaudoise de Marseillle, par
son vice-président M. D. Pontet, L. 100
pour les Hôpitaux, 100 pour l’Orphelinat, L. 100 pour le Refuge — ¡De la famille Durand, de Sparoun, Rora, en souvenir de M.me Caroline Durand (Canton,
L. 30 pour les Hôpitaux, L. 20 pour l’Orphelinat — De l’Eglise de Coazze, L. 40
pour le Refuge.
Nous remercions chaleureusement tous
ces généreux donateurs.
M\ PER LA SOLIETA BIBULA BBITAtilllLA E FORESTIERA.
7» Lista - Luglio »9*7
Kipurlo Lista precedente L. 29.28-8,35 — Peralto : 'Chiesa Metodista Episcopale, 40 — Genova : Gliie.sa Metodista Episcopale, 10 — Palomhnro: Cliiesa Metodista Episcopale, 20 —■
Inverso Piiuisca : A. Bcitet, ,10 - -G. Lé'gcr, 6
— lìoiiia : Ciiiesa Wesleyana (P. S. Angelo), 50
— 'Coiiettato dalla sig.na Longo: Avitabile, 10
— G. Umgtj, 10 - E. Comba,, 10 - T. Longo, 10 Baeblcr 'Berta, 10 - Neher BaeWor, 10 - L.
Baldani, 10| - Cannobbio, 10 - S. L., C - Broffierio, 5 - Altre sommo, 9 — S. Giacomo degli
Schnivoni : Chiesa Valdese, 10 — Cañara'.
Ciiiesa Weslèyaiia, 50 — Corleto Pcrticara:
Chip.sa FrateUi, 21 — Paterna : Cliicsa Valdese, 10 — Pírense : E,. Pi-all, 0,50 — Torino :
B. iG. (]jer una ix'iiedizioiie ricevuta dal SLgnore), 100 — Grotte : Si Rizzo, 6,50 — Villar
Pellice : N. N., 230 — Napoli : Cldesa Valdese,
IQO - D. Salerno, 15 — Novava : C- Carezzi, 40
— Livor,ìDO : F. Aceto, 30 — Ploridia ; V.
Adorno, 10 — Pincrolo'. G. ,S,. 'Cairas, 20 —
Trieste : C. Fantini, 5 — Creva : Un amico, 7
— Scìcli : G. durato, 10 - S, durato, 10 — Ccnturano : G. Olivieri, in memoria di A. Olivieri,
20 — Taranto: Chiesa Valdese, 25 — Parma:
N Scrgìacomi, 10 —■ Lotia'no . G. Settembiini,
10 — Coazzc : Chiesa ihildese, 25 — Piccole
somme, 15,;55.
^RicordUiìulo» : Famiglia Stampacchia, in
memoria di Sabino c Matteo Stampacchia, 200
— Interessi « Ricoixlando» : iMrs. Moigan e
Borreli, lOO — 'CXMnra. 'Canelli, 3 — Bar. E. e
C. Bistram, 7,50 — 'P. Taglialatela e T. Tammaro, 5 —' G. Banchetti, 2,50 A. 1., 5 ■
N. N,, 437,50 — E. Vingon, 7,50 — « 27 marzo
1925 »,• 5 — G. iMielUe, 1,75 —• Valdesius, 12,50
— C. o E. P. Troll, 12,50 — G. Varvengo l'od.
Chaiivic, 2.50 — S. e M. Stampacchia, 49,70j
Totale settima Lista L. 31.164,85.
NB. I doni e le collette per la diffiv.sione
della « Paiola » sono ilccvuti con gratitudine
dal doti. E. Polis - Furo Italico, 25 - Roma 101.
Jean Coïssan, directeur-responsable
Torre Pellico - Imprimerle Alpine.
Dopo lungo soffrire, si è serenamente
spento il
Dottor CARLO REVEL
Giudice Conciliatore del Comune di Luserna S. Giovanni.
Addoloratissimi, ne danno il triste annunzio : la moglie Jenny Marie RkvelCharbonnet, H figlio doti or Renato, il cognato cav. uff. architetto Carlo Charbonnet, i parenti e gli amici tutti.
L'accompagnamento f uneb're avrà luogo Venerdì 19 Agosto, alle ore 15.30, partendo dal
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San Giovanni.
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4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
VALLI VALDESI
INGROGNA - Pastore: Davide Pons.
.BOBBIO PELLICE - Pastore: Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrniann.
"PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore; Augusto Jahier,
RI CLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio EynaKl, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal J.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croix de Ville Pastore ; Eugenio Revél, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C. Sonavi a, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giusepi>e Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
evangelista. Villa Comunale, Casa Munez.
TOAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
CUNEO - Culto ogni Domenica, alle ore 15.30,
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Ciiiesa Evangelica,
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. PieVarvelli, anziano-evangelista,
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - PauTTmiTn ^ store : E. Meynìer, ivi.
FIUME - Cliiesa: Via Sem Benelli 6 - Pastore: CSorrado dalla. Casa Benco, Via
Planatica, Fiume (15).
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
„ -^Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Azzarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastoie :
Arturo Vinay.
■ Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via 6. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - aiiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito ; A. Muston, Via Montebello 8
Livorno. ’ ’
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Fetore : V. Alterto Costabel, Via Telesio,
, Chiesa di Via Fabbri, "9 - Pastore :
Umilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NATOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi,
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivL
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Clilesa Evangelica - Pastore: S
OoluccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Sig, Amato Billour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa .: Via Carlo Alberto.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore; G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo danni, ivi.
SAVONA - Cliiesa : Corso Cristofore Gdoinbo,
13 - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Coluccì.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Antonio MLscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiasa : Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Prìncipe Tommaso) - Pastori :
Davide [Boslo e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Vìa S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Soorcola, 5,35.
VENEZIA - Cliiesa.; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti. ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Diinmo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo L?ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Bongo,
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pollice Via Arnaud, 31. — Commissione dello pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, pre.sidente ; sig. Davide Boslo, sig. Valeriano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, sig. Paolo Boslo, prof. T. Longo
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto ~ Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sigma Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente.:
Prof. Giovanni Jalla.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice: Suor Ida Beri.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLQ
ALBERTO » - Lu.serna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORPANOTRÇPIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasguet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMjMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba,
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni. i
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
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» 5.22 6.11 7.45 9.15 13.39 17.59 20.54
Arrivi 6.3 6.55 8.25 9.55 14.25 18.40 19.44 21.35
Partenze • . 5.12 6.48 8.5 11.15 13.15 17.15 18.25
» 6.4 7.40 11.58 14.- 18.4 19.13
» . . 6.31 8.6 8.55 12.21 14.25 18.30 19.40
» . . 6.53 8.25 12.41 14.48 18.50 20.4
Arrivi . . . 7.10 8.42 13.- 15.5 19.7 20.22
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2» - I LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Ern. Comba
3» - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Ern. Comba .
40 - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E
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