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M.
B. Lég^^’ ^
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Quarante-troisième année.
16 Mal 1908.
N. 20.
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L É(;H0 UE8 VALLÉES
PARA I S S ANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
SOMMAIRE:
Les tentations — Éphémérides Vaudoises —
Le Guide des Vallées — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Revue politique — Souscription.
LES TENTATIONS
-------
Tant que nous vivons sur cette terre,
nous ne pouvons être sans afflictions
et sans tentations. C’est ce qui a fait
dire à Job que la vie des hommes sulla terre n’est qu’un train de guerre
et de tentations. Aussi chacun doit
veiller et prier de peur que le diable,
qui ne sommeille jamais et qui tourne
sans cesse à l’entour des hommes cherchant qui il pourra dévorer, ne trouve
occasion de nous surprendre et de
nous tromper. Il n’est personne, tant
parfait et saint qu’il soit, qui n’ait
quelquefois des tentations, et nous ne
pouvons en être tout à fait exempts.
Quoique rudes, les tentations sont souvent fort utiles, parce que c’est par
elles que l’homme est humilié, purifié
et instruit. Tous les saints hommes ont
passé par beaucoup d’afflictions et
de tentations et c’est par ce chemin
qu’ils ont fait des progrès. Il n’est
point d’homme qui soit entièrement
exempt de tentations et l’une des
causes c’est que, né dans le péché,
l’homme en porte dans son cœur le
principe et la source. Aussi celui qui
ne veut éviter le mal que par Texté]-ieur et qui n’en arrache pas la racine intérieure, ne saurait faire beaucoup de progrès; ses tentations reviendront et il s’en trouvera plus mal
qu’auparavant. On les surmonte mieux
peu à peu, par la patience et en se
possédant soi-même, dans l’attente du
secours de Dieu, que par nos propres
empressements en nous tourmentant
et en nous traitant durement. Oui, le
principe des dangereuses tentations
est. l’inconstance de notre cceur et notre peu de confiance en Dieu, car
comme un vaisseau sans gouvernail
est jeté ça et là par les fiots de la
mer, ainsi l’homme qui s*e* relâche et
qui abandonne ses bonnes résolutions,
se trouve tenté en diverses manières.
Souvent nous ne connaissons pas nos
forces, c’est la tentation qui nous découvre ce que nous sommes. Il faut
veiller surtout quand la tentation commence ; l’ennemi est vaincu plus facilement, lorsqu’on le repousse et qu’on
lui ferme la porte aussitôt qu’on l’entend frapper. D’abord il ne se présente à l’esprit qu’une simple pensée,
mais elle devient bientôt une forte
imagination ; ensuite on y prend plaisir. Voilà comment l’ennemi entre tout
entier, quoique peu à peu, lorsqu’on
ne lui résiste pas dès le commencement ; et plus on est lâche à résister,
plus aussi on devient faible et l’ennemi fort. Il en est qui sont tentés
au commencement de leur conversion,
d’autres le sont toute leur vie, d’autres ne le sont que fort peu. Nous ne
devons pas perdre l’espérance quand
nous sommes tentés, mais plutôt redoubler l’ardeur de nos prières vers
Dieu, afin qu’il lui plaise de nous secoui'ir dans nos peines, et qu’ainsi,
selon la parole de St. Paul, il donne
une telle issue à la tentation que nous
puissions la supporter. Humilions-nous
donc sous la main de Dieu dans toutes nos tentations et afflictions, car il
sauvera ceux qui sont humbles de
cœur et les élèvera dans la gloire.
C’est par les tentations et les afflictions que l’on éprouve combien l’on
est avancé dans la piété : c’est par
elles qu’on devient digne de la couronne promise. C’est peu d’avoir de
la religion quand tout va bien, mais
lorqu’au milieu de l’adversité on demeure ferme, c’est la marque d’un
grand progrès.
H en est qui, dans les grandes tentations, sont préservés de chutes et
qui sont très souvent vaincus dans les
plus petites et les plus ordinaires, afin
qu’ainsi humiliés, ils ne présument
rien d’eux-mêmes dans les grandes
choses, en sentant et éprouvant leur
faiblesse dans les plus petites.
(Imitation de Jésus-Christ). E. B.
ÉPHÉMÉRIDES VAUDOISES
1« liai.
Deux assemblées bien différentes.
A cent ans de distance la date du
12 Mai fut marquée par deux réunions
dont l’une était tenue contre les Vaudois et l’autre en leur faveur.
Le 12 Mai 1717 un «congresso»
ou réunion du Conseil des ministres,
tenu à Turin sous la présidence du
comte Mellarede ministre et premier
secrétaire d’état de Victor Amédée II,
s’occupa de plusieurs questions concernant les Vaudois pour délibérer
entr’autres choses: 1“ pour ce qui regarde le Poraaret, de confirmer la
défense au pasteur d’y admettre au
temple des gens étrangers au 3 Vallées. Cette mesure visait surtout les
Pragelains qui, privés, de culte chez
eux, faisaient de vi'ais voyages pour
assister à celui du Pomaret... et se
voyaient repoussés par ordre du roi !
2“ pour ce qui regarde St.-Jean, ordre
d’ôter aux Vaudois la chapelle des
Blonats où on les avait laissés prêcher jusqu’alors; et permission à eux
d’en emporter au Chabas la chaire
et les bancs.
Cette chapelle était simplement l’ancienne maison communale des Malans
où Léger avait prêché, que les catholiques avaient transformée en chapelle papiste pendant l’exil, et Henri
Arnaud avait reprise à la Rentrée.
On y prêcha, pendant 25 ans et on y
tint même le Synode de 1704; mais
en 1717 les dispositions de Victor
Amédée étaient bien changées; aussi
rechassa-t-il les Vaudois de St-Jean
au Chabas pour leur culte. Il laissa
encore cette chapelle à la Commune
comme maison municipale jusqu’en
1729; alors il la lui enleva pour la
donner aux catholiques, qui y dirent
la messe jusqu’en 1740, année en laquelle ils bâtirent leur église en partie
avec les matériaux de cette chapelle.
Celle-ci disparut donc et son emplacéinent devint l’ancien cimetière catholique.
Le 12 Mai 1818 s’assemblait aux
Copiers le premier Synode Vaudois
qui fut tenu après la cessation de la
domination française. H était présidé
par le comte Alexandre Crotti de
Costigliele délégué de Victor Emmanuel I. Les pasteurs qui y prirent
part furent : Georges Muston (Bobi),
François Gay (Villar), Pierre Bert
(La Tour), Josué Meille (St-Jean), Paul
Salomon Bonjour (Rorà), Paul Goante
(Angrogne), David Mondon (Prarustin),
David Monnet (St.-Germain), Ferdinand Peyran (Pramol), Jean Rodolphe
Peyran (Pomaret), Alexandre Rostaing
(Villesèche), Jacques Daniel Jalla
(Massel), Jacques Rodolphe Peyran
(Prali). Le Synode nomma modérateur
Jean Rodolphe Peyran, vice modérateur Pierre Bert et secrétaire Jacques
Daniel Jalla, et en vertu du décret
royal qui l’autorisait, ne put s’occuper que des bourses à allouer à des
étudiants à Genève et Lausanne. Furent nommés boursiers Jacques Vinçon, Pierre Monastier, César Rostaing,
Jean Jacques Rodolphe Peyran, Timoléon Peyran et Jean Pierre Bonjour.
Quoique différentes sous bien des
rapports, ces deux assemblées avaient
pourtant un caractère commun, l’oppression des Vaudois plus ou moins
accentuée. Dieu soit béni ! C’est de
l’histoire ancienne.
Teofilo Gay.
Dix ans se sont écoulés depuis la
publication du Guide des Vallées Vaudoises. Cette première édition étant
épuisée, la Société d’Utilité publique
a chargé la Commission qui l’avait
préparée, ou plutôt les deux membres
qui avaient fait la plus grosse part
de la besogne, MM. le professeur Jalla
et le docteur Rivoir, d’en publier une
autre.
La nouvelle édition du Guide vient
de paraître chez les éditeurs Albarin
& Coïsson, en un volume de 348 pages,
d’un format plus petit et plus commode que l’ancien et avec un plus
grand nombre d’illustrations. La grande carte en couleurs a été remplacée
par une esquisse de moindres dimensions, partant moins coûteuse, mais
non moins claire et contenant toutes
les indications nécessaires. Deux beaux
panoramas, dessinés par M. Rivoir, ont
été ajoutés aux autres illustrations, et
seront très appréciés des touristes qui
y trouveront les noms de toutes les
cimes, crêtes et passages qu’on voit
des sommets du Cournour et du Granero.
Une table alphabétique des noms
de lieux mentionnés dans le Guide en
facilite grandement l’usage. Le petit
vocabulaire explicatif des termes topographiques locaux a été complété
par l’adjonction de plusieurs noms.
Les données concernant la population
ont été mises à jour.
Ce ne sont pas là les seules améliorations qui ont été introduites dans
le Guide. Le texte a été revu sur bien
des points et sous ce rapport aussi la
nouvelle édition présente un progrès
sensible sur l'ancienne. H reste sans
doute encore plus d’une inexactitude
qu’il aurait fallu corriger. Ainsi la
distance de Bobi à Abriès évaluée justement jusqu’à la Mountà, ne l’est
plus de là à Abriès (11 km. sauf erreur, que le Guide nous fait franchir
en 3/4 d’heure). De même la voie la
plus courte et surtout la plus commode pour descendre du col d’Abriès
au village de ce nom n’est pas celle
de la Reychasse et de Valpreveire,
mais bien celle du Gayet et du Roux.
Mais il ne faut pas oublier que nous
sommes ici hors de l’enceinte des
Vallées.
Nous aurions aussi quelques réserves à faires au sujet des noms propres.
Quelque raison qu’on ait de préférer,
pour certains noms, une forme ‘plus
ancienne à celle actuellement en usage
(ex. Pomaré, Macel, Fayé), comme on
ne peut cependant espérer de la faire
revivre, maintenant que l’autre est
devenue officielle, il faut bien se résigner à garder celle-ci.
Nous relèverions encore le manque
d’un critère sûr dans la transcription
des noms (au pluriel surtout), si ce
défaut n’était plus ou moins inhérent
à la nature même de cet ouvrage. En
général, ou a écrit avec un s à la fin
iK'-
2
7.f
r
les noms pluriels auxquels nous avons
l’habitude de donner une forme fran"çaise quand nous parlons cette langue, de quelque manière que nous les
prononcions en patois, les autres noms
gardant leur forme dialectale. Mais
si cette règle permet d’écrire les Pian,
elle ne justifie pas les Coïsson, p. ex.
Il eût été avantageux que le Guide
eût donné les noms des principaux
hôtels et pensions. Il est vrai qu’il y
a les annonces-réclame, mais il serait
bon que les établissements qui le méritent par leur importance et la manière dont ils sont tenus, fussent en
quelque sorte présentés aux voyageurs
par le Guide lui-même et non seulement par leurs propriétaires.
Laissant à la Commission de tenir
compte de ces petites critiques pour
la 3“® édition, nous souhaitons à celle
qui vient de paraître un écoulement
plus rapide encore que celui de la
première. Le Guide a déjà rendu de
précieux services et en rendra de plus
grands encore, et nous ne doutons pas
que cette édition ne soit suivie de
bien d’autres.
CHRONIQUE
La Loui*. Dimanche, grâce à l’échange de chaires établi par la Commission exécutive, nous avons eu une
excellente prédication de M. Giampiccoli, pleine d’idées élevées et originales, sur l’exclamation de Jacob à
Béthel : Certainement l’Eternel est
ici, et je n’en savais rien. De son
côté M. le pasteur O. A. Tron a présidé à Turin l’école du Dimanche et
le culte de 11 heures dans le temple.
— Une soixantaine de mères de famille réunies dans l’Ecole des Bouïssa,
ont eu, jeudi passé, 7 cour., le plaisir
et le privilège d’entendre le message
de foi qui leur était apporté par M.me
Middleton, de Londres. Cette chère
et chaude amie des réunions de Mères
a vivement exhorté ses auditrices à
posséder la foi qui sauve, qui soutient et qui remporte les victoires,
en leur donnant, en exemple, deux
des Mères de la Bible.
La réunion a été des plus intéressantes, et, nous l’espérons, des plus
bénies.
Mesdames Tron, de la Tour, Gardiol
de Bobi, Bosio de Rorà et Revel de
Pramol, ont contribué, par leur présence ou par leurs exhortations à
rendre plus édifiante encore, si possible, cette fraternelle réunion.
La veille, dans une des salles de
r Orphelinat aimablement accordée
par la Direction de l’Etablissement,
Mme Middleton avait aussi parlé à
quelques mères d’Angrogne, son grand
âge et sa santé ne lui ayant pas per
mis de visiter ces sœurs dans leur
Paroisse.
Nous sentons vivement le besoin de
rendre un témoignage public de noti e
reconnaissance envers cette vénérable
amie d’outre mer qui depuis plusieurs
années déjà, visite régulièrement, chaque printemps, quelques paroisses, de
nos Vallées, laissant après elle le parfum d’une âme sincèrement consacrée
à son Sauveur.
Que Dieu la bénisse et qu’il veuille
lui accorder encore les forces suffisantes pour travailler pour Lui et
pour le bien des âmes!
Une Mère
8niiit-Jcan. Une belle fête de famille réunissait Mardi dernier les
membres d’une famille dont le père
et la mère célébraient ce jour là le
40*“® anniversaire de leur mariage et
voulurent à la même occasion présenter au baptême trois de leurs petits-fils: Eynard Jean Antoine, Aibarin
Giulio et Blanchi Pierre.
Villai>. La visite de Madame Middleton. Dimanche dernier, 3 mai, dans
l’après-midi, les mères de famille se
rendaient en nombre à la grande école,
de tous les quartiers de la paroisse.
Pourquoi ce grand concours ? C’est
qu’elles étaient anxieuses d’entendre
leur amie éprouvée, M.me Middleton,
qui depuis nombre d’années s’intéresse à elles en les visitant régulièrement, leur portant toujours un message d’amour et d’espérance. Cette
année encore leur amie d’Angleterre
leur a parlé avec efficace pendant
plus d’une heure des magnifiques promesses de Dieu envers ceux qui lui
appartiennent et qui le craignent. Au
nom des mères de famille du Villar
nous disons merci et au revoir à M.me
Middleton.
Lecture du Rapport. Le dimanche
3 mai, au culte principal le pasteur,
M. Tron, lut à l’assemblée le Rapport
à la Conférence de District des Vallées, rapport approuvé par le Consistoire dans une de ses séances précédentes. Les principales questions traitées, outre celles ordinaires, sont :
l’alcoolisme, le chant et la vie spirituelle ou participation à la Table du
Seigneur.
Deux réunions de M.lle Meylan.
Jeudi et vendredi passés, au soir, la
grande école était bondée d’auditeurs
désireux d’entendre M.lle Meylan. Notre sœur raconta plusieurs traits du
Réveil du pays de Galles, comme aussi
ses entrevues avec Evan Roberts. Les
réunions qui commençaient vers 8 h.
1/2 se prolongèrent jusqu’à 10 1/2.
Echange de chaires. Dimanche dernier notre pasteur M. Tron s’étant
rendu à Villesèche, M. Soulier pasteur de cette paroisse, se trouva au
Villar où il dirigea l’école du dimanche, le culte principal, une réunion
à la Combe Bodeina et la réunion du
soir à l’école grande.
— Dimanche prochain, 17 mai, l’assemblée électorale est convoquée après
le culte pour élire ses trois représentants au petit synode des Vallées.
J. B.
ICora. La chaire a été occupée.
Dimanche dernier, par M. le pasteur
Aug. Jahier, de la Tour, qui nous a
aussi donné dans l’après-midi, une conférence sur le chant. L’auditoire du
matin ainsi que celui de l’après-dîner
étaient assez nombreux. Notre pasteur
remplaçait, en ce même jour, M. Gay
de Prarustin.
I*rarus(in - Saint-Second. Conférence. Sous les auspices de la Section de la Société d’Utitité Publique,
M. le prof. Angelo Bonacini de la
« Cattedra Ambulante d’Agricoltura»,
donnera une Conférence publique sur
les Cantine Sociali.
Elle aura lieu après-demain, Dimanche, 17 courant, à 3 h. de l’après
midi, dans les locaux de VAsilo infantile de St-Second.
— Un concours. Cette Section de la
Société d’Utilité Publique a aussi ouvert un deuxième concours pour les
fosses à fumier (concimaie razionali).
Les deux prix sont de 30 et de 20 fr.
et les demandes seront reçues par le
Bureau de la Section jusqu’à la fin
du mois d’Août prochain.
I*i*aly - Itodoret. L’échange de
chaires entre les pasteurs .de ces deux
paroisses a eu lieu Dimanche, 10 coun.
De nombreuses assemblées ont assisté
au service du matin, et des auditoires
moins nombreux mais sérieux et attentifs ont pris part aux réunions tenues à la Ville de Praly et aux Fontaines.
Nos deux paroisses ont perdu dernièrement chacune un de leurs vétérans : vétérans de l’Eglise ainsi que
de la Patrie et des guerres de l’Indépendance : Philippe Martinat des
Orgères, âgé de près de 90 ans, frère
de notre ancien régent M. Antoine
Martinat, actuellement à Maneille —
et Jean Balme des Côtes, âgé de 80
ans, père de l’ancien Paul Balme.
Tous les deux étaient accourus sous
les drapeaux en 48, le dernier ayant
eu l’avantage de se battre vaillamment
à Novare.
Notre sympathie fraternelle aux familles plongées dans le deuil.
iàciics. Nous avons eu toute la semaine des réunions de prières et de
témoignages édifiants, lesquelles se
continueront à S. Pierdarena et Cornegliano, où le nombre des amis de
l’Evangile va augmentant chaque mois,
à la grande satisfaction du pasteur
Balmas et de ses amis.
Ce qu’il y a de remarquable c’est
que toutes les congrégations, même
celle des Darbystes, ont pris part à
ces réunions, comprenant finalement
que sans l’union des cœurs et la coopération de tous les enfants de Dieu,
il n’y aura jamais de bénédictions durables, et de réveil général.
La réunion chez les frères Darbystes s’est distinguée par le grand nombre de personnes qui ont prié avec
ardeur et onction.
!\nplcs. Notre jeune congrégation
du Vomero a eu de belles fêtes de
Pâques. La Sainte-Cène y a été célébrée deux fois et un mariage y a
été béni pour la première fois. C’est
celui de notre zélé maître d’école M.
De Martino, auquel ses élèves ont
donné une belle fête et un cadeau de
noces. Toutes nos félicitations et nos
vœux.
Nouvelles et faits divers
Voyages à prix réduits. Un
concours de sport devant avoir lieu
à Rome du 26 au 31 mai courant, il
y aura des billets spéciaux d’allerretour avec la réduction du 75 0/0
sur les prix ordinaires. La distribution commencera dans toutes les gares
le 22 à minuit (le 17 aux gares de
frontière) et cessera le 2 juin. Le billet vaudra pour 15 jours (25 jours s’il
est délivré par une gare de frontière)
et pourra être prorogé de 10 jours,
moyennant une surtaxe. Pour tous
renseignements, s’adresser à l’Association pour le mouvement des étrangers, à Rome.
Il y aura également pour Turin
des billets d’aller-retour, avec des
facilitations pour l’entrée , à l’Exposition de beaux-arts, aux courses internationales, au Musée, etc. etc. Vente
des billets: du 24 au 31 courant, validité 10 jours.
— Le 6 mai, mourait à Paris, à
l’âge de 53 ans, M. Jean Réville,
ancien professeur à la Faculté de théologie de Paris et, depuis la séparation, professeur au Collège de France.
— Le déficit de la Société des
Missions, qui était de 117.000 francs
au 31 mars, jour de la clôture des
comptes, a pu être entièrement couvert avant l’assemblée générale.
— M. H. Dieterlen, missionnaire au
Lessouto, vient de publier, en sessouto, un commentaire sur l’épître aux
Romains. Cet ouvrage a été imprimé,
broché et relié par les Bassoutos, à
l’imprimerie de Morija. Il ne le cède
en rien aux ouvrages sortant des imprimeries et librairies d’Europe.
— Genève se prépare activement à
célébrer, en 1909, le 350” anniversaire
de son Académie, inaugurée par Calvin et Théodore de Bèze le 5 juin 1559.
— Le synode de l’église inde
pendante de Neuchâtel se réunira
les 16 et 17 juin 1908.
— Des 50.000 membres que l’Eglise
Romaine a perdus par le mouvement
Los von Rom depuis onze ans,
46.000 se sont rattachés aux églises
évangéliques.
— Le Conseil d’Etat du Tessin, sur
la demande des hôteliers de Lugano,
a consenti à l’établissement de jeux
de hasard, en violation de la Constitution Fédérale. Il faut espérer qu’un
referendum populaire le fera revenir
sur une illégalité si dangereuse pour
la moralité publique.
— Dans une réunion tenue à NewYork en Décembre dernier, les Eglises
réformées presbytériennes des
Liiiii viennent de se grouper en un
nouveau Conseil de Coopération. Il y
avait des représentants de presque
toutes les églises ayant le système
presbytérien : les deux grandes branches dites du Nord et du Sud, l’Eglise Réformée d’Amérique, l’Eglise
Unie Presbytérienne et autres dénominations de moindre importance.
L’Eglise Réformée (de langue allemande) quoique n’ayant pas encore
adhéré officiellement, y avait aussi
trois délégués.
Le Conseil, composé d’environ quarante membres, nomma sou Bureau
dans les personnes bien connues du
Rev. J. Preston Searle D. D. de l’Eglise Réformée comme Président ; l’hon.
Thomas C. Mc Rea de l’Eglise Presbytérienne du Sud comme Vice-Président ; le Rev. William H. Roberts D. D.
Modérateur actuel de l’Eglise Presbytérienne du Nord comme Secrétaire
et M. William Hili de l’Eglise Presbytérienne Unie comme Trésorier.
Le Conseil s’est naturellement occupé de coopération dans les divers
champs de travail. A l’égard des missions à l’intérieur, le Conseil propose
l’union toujours plus intime dans le
travail parmi les nègres, ainsi que
parmi les émigrés d’Europe, par le
moyen des Ecoles du Dimanche, de
l’instruction et des publications, etc.
Dans les missions extérieures, c’està-dire parmi les païens, le Conseil
recommande la coopération pour le
maintien des écoles, collèges, facultés
de Théologie, pour l’administration
des hôpitaux et autres institutions
charitables, ainsi que des imprimeries
et de la dissémination des Ecritures.
Il recommande pareillement la division des champs d’activité pour éviter
que toutes les Eglises travaillent dans
la même ville, tandis que bien d’autres sont abandonnées.
Le Conseil n’a pas oublié les Américains établis en pays étrangers surtout en Orient où souvent ils donnent
de bien mauvais exemples et sont un
empêchement pour le progrès des missions. Il propose par conséquent que
l’on encourage les commerçants chrétiens à ne pas laisser les mauvais éléments seuls s’établir dans les villes
orientales ; et ensuite que l’on envoie
des missionnaires ayant pour but d’organiser des congrégations parmi ces
mêmes Américains établis à l’étranger.
Enfin, le Conseil déplore les efforts
persistants que Ton fait pour exclure
la Bible et autres moyens d’instruction chrétienne des écoles publiques
d’Amérique, et invite les Eglises à se
mettre d’accord pour empêcher cette
exclusion et pour faire rétablir la
Bible dans les écoles d’où elle a déjà
été bannie. p. g.
— Depuis 1881, la vente de toute
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boisson alcoolique est interdite
dans l’Etat de Kansas (Etats-Unis).
Depuis 25 ans, les crimes et vols ont
diminué de moitié, 35 prisons sont
entièrement vides et il se passe des
mois sans que les Cours criminelles
* se réunissent. Les ouvriers du Kansas
sont les plus instruits, les mieux nourris, les mieux vêtus et les mieux pa|^s
du monde.
— Pendant trois mois, on put voir
à Fou-tschan, en Chine, sur le Pont
des dix mille ans, une grande enseigne annonçant que le 12 mai 1907
toutes les fumeries d’opium de la
province seraient fermées. On doutait...
Une semaine avant la date fatale, les
1000 propriétaires de fumeries de la
ville versèrent un dollar chacun pour
combattre ce décret et trouvèrent un
employé disposé à agir dans ce sens
sur le gouvernement. Le corrupteur
fut mis en prison. On essaya alors
d’obtenir au moins une ou deux semaines de retard. Nouveau refus. Les
marchands revinrent à la charge et
demandèrent au moins un jour de
sursis! Mais le gouverneur tint ferme;
il sentait qu’une seule concession eût
compromis toute l’affaire. Le 12 mai,
un dimanche, le décret fut enfin appliqué. Mille fumeries fermées. Le peuple jubilait. Les étudiants firent le
tour des débits pour s’assurer de leur
fermeture. Les missionnaires furent
invités à prêcher sur le sujet. On
trouva un homme qui avait enfreint
la défense ; il fut chargé de chaînes
et conduit en prison.
— Le décret, qui accordait, en
Chine, un rang officiel à certains
missionnaires et prélats romains, les
égalant aux mandarins, vient d’être
aboli. Il avait donné lieu à maints
abus. 11 n’existe dans cet immense
empire que neuf vice-rois, tandis que
quarante-six évêques papistes étaient
placés sur le même pied, et réclamaient à tout propos une protection
spéciale sur leurs ouailles.
LIVRES ET JOURNAUX
O. Griusti Sinopoli. Il Liberatore. Dramma in 4 atti. Casa Editrice
Metodista - Roma.
Oeuvre dramatique, robuste, complexe et
touffue, qui nous transporte en Palestine aux
temps de Jésus. L’action s’engage dans la
maison d’un riche Pharisien, le banquier Jonas
et s’achève sur le chemin du Golgotha, au
passage du douloureux cortège de la crucifixion. Mais la personne de Jésus n’est jamais
en vue; on parle de lui dès le début, les amis
avec tendresse et vénération, les ennemis,
avec haine et mépris. On apprend qu’il a été
trahi, arrêté, condamné. Il ne se montre qu’à
la dei’niére scène, sans qu’un mot sorte de
sa bouche. Nous ne pouvons que louer l’auteur pour cette discrétion, pour la manière
respectueuse de représenter la divine personne
du Sauveur.
Le protagoniste du drame, le Libérateur,
c’est Abisua, fils de Jonas. Il délivre la jeune
esclave Chetuia, punie par l’hypocrite Pharisien, çarce qu’elle lui a résisté, et il encourt
dans la malédiction paternelle quand il déclare qu’il veut épouser la jeune flile. Abisua
est Essénien, et ce n’est pas seulement le
corps de sa fiancée qu’il délivre de l’esclavage
et de la souillure, mais aussi son âme en l’initiant aux mystères purificateurs de la secte.
Mais voilà que Chetura, dénoncée comme
Pytonesse est arrêtée et conduite devant le
tribunal de Ponce Pilate. Par une série de
circonstances dramatiques (on pourrait presque
dire mélodramatiques) elle e^Î délivrée au
moment où Jésus est condamné. Elle pleure
aussi à la vue du supplice, pendant qu’Abisua
harangue inutilement le peuple.
il est évident que ces deux personnages
principaux, Abisua et Chetura, ont dans l’intention de l’auteur une signification symbolique et une haute valeur représentative.
Mais nous ne tenterons pas une interprétation
ce qui nous mènerait trop loin. Ajoutons seulement que cette pièce, vraiment remarquable,
a, à notre avis, quelques défauts. D’abord une
violence de langage souvent excessive et une
peinture trop réaliste de certaines passions.
Ensuite, au point de vue historique, il nous
semble que l’érudiifc écrivain a un peu trop
Identifié le Christianisme avec l’Essénisme,
en exagérant l’importance et la valeur de
celui-ci.
Pinerolo e il Pinerolesè. La Valle di
San Martino o della Germanasca.
Pinerolo, Tipografia Sociale Editrice, 1908.
Ce volume, ou mieux album, de 37 pages
in-4“, en deux colonnes, illustré de nombreuses vues photographiques, s’ouvre paf une notice historique due à la plume de M. Ferdinando Gabolto, dont l’intérêt pour les Vallées
et pour leur histoire est bien connu. Vient
ensuite une vue d’ensemble des montagnes et
vallées formant le bassin de la Germanasque,
puis, sous forme d’excursions et de promenades, une description plus détaillée du val SaintMartin et de ses deux branches principales,
de Pral et de Massel, avec le récit du siège
de la Balsille. La dernière partie décrit succinctement les principaux cols et cimes et se
termine par un catalogue des plantes rares
de nos montagnes étudiées par feu le docteur
Ed. Rostan.
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette
nouvelle publication qui pai'ait en même temps
que la 2® édition du Guide des Vallées Vaudoises et a pour but, comme celui-ci, de faire
connaître et appréciai' de plus en plus nos
Vallées.
Dieci Melodie Religiose sopra
testi biblici per una voce (Baritono
0 Mezzo soprano) con accompagnamento di Pianoforte. Musica di Adolfo
Baci. Roma, Casa Editi’. Metodista.
1908.
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« IL TERZO PECCATO » - Poema
degli Amori - di Arturo Colautti in terza rima. - 2“ Edizione.
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editore - Milano, 1908. - L. 6,50.
Ing. C. Sandri. Manuale pel calcolo dei Canali in terra ed in
muratura Un voi. di pag. viii-305.
— Ulrico Hoepli, editore - Milano,
1908. — L. 3.50.
E. Reggiani. - La produzione del
latte e le latterie sociali cooperative. - Un voi. di pag. x-444 con
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Minerva.
Sommario del N. 82
Le industrie di Stato — I "raggi Rœntgen
nella terapia — Fra Vendi e Slovacchi — Gli
spazi liberi a Parigi — il ragionamento collettivo delle .api — Un poeta sud-amerisano
— Un esperimento di sosialisrao nel Messico
— I Tedeschi in B’rancia — 11 valore economico delia vita umana — L’opera di un monaco operaio — 11 cinquantenario della laringologia — Istruzione all’aria aperta — Rassegna
teatrale — Spigolature — Recensioni — Notizie bibliografiche — Rassegna finanziaria.
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 8-9.
Seguito della discussione sull’insegnamento
religioso nelle scuole elementari, alla Camera
dei Deputati ; discorsi degli onor. FinocchiaroAprile, Leonardo Bianchi, Mirabelli, Sacelli,
Sidney Sonnino, e dell’on. Rava, Ministro per
la pubblica istruzione.
Revue PolUique
Mardi, 12 c., la Chambre a repris
ses séances, interrompues par les longues vacances de Pâques. La période
d’activité actuelle ne se prolongera
pas au delà du 25 juin, dit-on, ce qui
fait tout j uste six semaines de travail,
au cours desquelles le Parlement sera
appelé à se prononcer sur une foule
de questions de la plus haute importance, telles que la réduction des années de service militaire, les dépenses extraordinaires (300 millions) du
budget de la Guerre, le contrat du
travail, les mesures au sujet de la situation économique des employés, la
loi sur les augmentations de traitement aux professeurs universitaires,
etc. Une bien rude besogne pour un
temps si court. Nous n’avons rien d’important à relever à l’égard de la première réunion: bancs à peu près vides,
peu d’entrain, monotonie sur toute la
ligne. C’est bien là une première séance. Signalons toutefois les commémorations émues du patriote italohongrois jrtb’r des députés Bonacossa,
Basetti et Cabiati. Après avoir accompli oç pénible devoir, la Chambre reprend la discussion du « projet de loi
relatif aux garanties de la magistrature. »
— À Parme, la situation ne s’est
guère améliorée dans l’espace de ces
derniers huit jours. La ligue des propriétaires tient bon, et à l’aide des
nouveaux ouvriers provenant des provinces limitrophes, on,arrive tant bien
que mal à faire les travaux les plus
urgents. Les grévistes de leur côté se
targuent de leur droit de demeurer
les Bras croisés et menacent de prolonger la grève, au moins jusqu’aux
moissons, encouragés par leurs meneurs irresponsables Mosotti, Clerici
et surtout De Arnbris. Bref) c’est une
lutte à outrance dont le Gouvernement
semble se désintéresser et qui ne manquera pas d’avoir les plus fâcheuses,
les plus désastreuses conséquences
pour les deux parties adverses.
Mais le conflit agraire de Parme
n’est malheureusement pas le seul de
son espèce. Les Pouilles sont actuellement affligées d’une triple crise:
agraire, « ferroviaire » et vinicole, influant les unes sur les autres. Les travailleurs des champs réclament une
augmentation de salaire que la mévente des vins ne permet pas de leur
accorder. Mais que dis-je, la mévente ?
les caves débordent de vin qu’on ne
trouve à écouler à aucun prix. Avec
cela peu ou point d’argent chez les
propriétaires. Ce n’est vraiment pas
le moment d’exiger la révision des
tarifs, ni la journée de huit heures,
direz-vous. Mais les meneurs, les ligues, les chambres du travail n’en
jugent pas ainsi, et une grève formidable de 10 mille ouvriers des champs
vient d’éclater à Corato ; des désordres ont eu lieu à Monopoli et à Andria. La grève menace de s’étendre à
toute la région. À Bologne 2000 journaliers sont en voie d’imiter les compagnons de Parme et de Corato.
Ajoutons le conflit de Retegno
(Lodi) entre la gendarmerie et une
douzaine de jeunes gens exaltés par
de trop copieuses libations - conflit
qui a coûté la vie à deux de ces derniers - et nous aurons à peu près
complété la triste chronique des événements intérieurs.
— M. le comte Gallina, ci-devant
ambassadeur à Tokio est officiellemeut
désigné à l’ambassade de Paris. M.
Gallina, qui a laissé les meilleurs souvenirs à Londres, à Constantinoples,
à Pékin, à S.t Pétersbourg, à Paris
même en sa qualité d’attaché, de conseiller d’ambassade, ou de ministre
plénipotentiaire, n’a que 56 ans.
^ «
— En France, les élections de
ballottage municipales ont encore
marqué un recul du socialisme révolutionnaire et accentué le triomphe
des républicains. Plusieurs conseils
communaux de grandes villes où les
socialistes" avaient jusqu’ici la majorité sont tombés aux mains des conservateurs. On prétend que les élections communales vont avoir une répercussion dans le champ politique
à la grande satisfaction de M. Clémenceau qui voudrait se débarrasser
peu à peu des radicaux-socialistes.
— La toute petite ville de Cettigne
n’est plus destinée à demeurer bien
longtemps capitale du Monténégro.
Le prince Nicolas veut se rapprocher
de la mer, et à cet effet il va construire une nouvelle ville à Antivari
à côté de l’ancienne. La solennité de
la pose de la première pierre a eu
lieu dernièrement en présence de la
famille princière et du corps diplomatique.
— H y a une quinzaine de jours,
M. Churchill, le ministre anglais du
Commerce était battu, dans les élections politiques, à Manchester. H vient
de prendre sa revanche puisqu’ il a
été élu dimanche dernier à Dundee
(Ecosse). Sa précieuse collaboration
est ainsi assurée au nouveau cabinet
Asquith.
— L’Empereur François Joseph
d’Autriche, le doyen des monarques
européens, a célébré la semaine dernière le 60® anniversaire de son avènement au trône. Guillaume II accompagné de r impératrice et les
principaux princes régnants d’Allemagne ont tenu à venir en personne
porter à l’auguste vieillard leurs félicitations et leurs vœux. Les hôtes
illustres furent reçus au superbe château de Schoenbrunn. C’est là qu’eurent lieu les galas et les graqds dîners
de circonstance, suivis de toasts où,
pour une fois, la politique n’avait
pas grand chose à voir. Une fête tout
intime, un éclatant témoignage d’estime et de vénération auquel ont voulu
s’associer la population viennoise et,
par la pensée, les souverains et chefs
d’état de l’Europe entière, y compris
V. Emmanuel III. j. c.
Sonscriiitiiiii en faveur de l’Orphelinat Vandale
ERRATA — Dans la dernière liste à la souscription de M. D. Charbonnier, au lieu de L. 5
lire L. 10.
Listes précédentes (total corrigé) L. 1079,30
M. Paul Oudry .... » 2,—
M.me Soville .... » 12,50
M.lle Elisa Benech ...» 40,—
Produit net du concert . . » 221,70
M. me MlJdleton .... » 40,—
Union des Jeunes Filles de S.t Jean » 80,—
A. G. D. F.......................» 5,—
N. N. par M. 6. Ricca . . » 4,—
Total L. 1484,50
Résultat financier du concert de la Chorale
Protestante de Turin en faveur de l’Orphelinat - Recette . . . . L. 362,—
Dépenses pour 2 réfections L. 109,30
Frais divers pour concert » 31,— > 140,30
Produit net L. 221,70
Nous renouvelons nos plus sincères renaerciements aux vaillants Artistes, à la Chorale
et d'une manière spéciale à sa Direction.
J. Ribet.
Ab. payés el non quillancés.
1908: "Willelna, Fontaines; Bertalot past.,
Massel; Balme, régent, Massel; B.y Bounous,
Peumian; P. Louis Rostan, New-York.
BEUX, Belgrano, est en règle pour ses abonnements.
A. Rivoir, gérant.
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minerale sarà medicalmente opportuna tutte le volte che potrasai far conto di aver come fondamento dell’imitazione nostra
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P. CALVINO
LA PROSTITUZIONE
IL MALE E IL RIMEDIO
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in occasione del Congresso della Federazione abolizionista Internazionale, tenutosi a Lugano nei giorni
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le condizioni d’interesse sono da convenirsi con la Direzione
in relazione anche alla durata del deposito.
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due firme con scadenza sino a quattro mesi e sull'Estero sino
a scadenza di mesi tre.
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