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Quarante-huitième année.
? Août 1913
M.r B. Léger, modérateur
POMARBtTO
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N. 31,
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ne seront pas pris en considération.
Que;toutes les;^choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.......dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
§
SpMMAIKE:
Notes d’un collecteur —• DualiMé — Camp
d’études et de Tacancés -“.Un ooneert
monstre ■— Nouvelles de no^ missionnaires
—‘ Correspondance — Chronique vaudoise
Bibliographie — Nouvelles politiques.
-<i. ■ ■ .ÿ ■ -l' •
ItOTfû ffüN COtttCTEUR
coyriiî ïisitf'afi'lllflis l Weinlierii,
1^5’ Dans’ la remarquable lettré que nôV l^tre graad bienfaiteur, lè général Beekl^f-1 -With, écrivait en 1848 & M. Lantaret, |
■ on‘lit à côté de la phrase si soiivÈdtt I
citée, mais pas assez observée ën pi^à- ’
tiquer «Dorénavant, ou voilii*siére2imié- *
sibanalres ou vôus^n’êtés fîèn » • ces ^
mets inquiétants pour nos administratèUfs : -i' « Ne vous trompez pasr L'étranger ne vous aidera . plus.'Ii ne le
peut ptm Jt! Lé but dé notre’ vènérablé *
ami était profondêmènt pédagogique. •
Il voulait que les Vaüdois apprissent '
A agir pari ena:*ïBémes'‘SOUS le senfct^^
ment dé leur grande responsabilité. Oé
n’est pas sur l’étranger que nous devons nous appuyer pour accomplir l’œuvre que le Seigneur a confiée à notre
église; mais sur Celui qui nous a dit:
« Allez, évangélisez », et sur nous-mêmes. « Chi fa da sè, fa per tre »! Cependant les collecteurs du Comité peuvent rendre témoignage à la clairvoyance de Beckwith. L’affection pour
la vieille église vaudoise n’a pas diminué auprès de nos frères en la foi
d’outre-Alpes ; mais il est toujours plus
difficile à ces derniers de nous venir
en aide matériellement. Ce n’est pas
une chimère que nous présente notre
cher président en nous montrant le
danger; mais tous vos collecteurs peuvent témoigner que leur tâche devient
toujours plus difficile, soit à cause dé
la nuée de collecteurs qui se jettent
comme des sauterelles sur les pays
protestants, soit à cause de l’augmentation des œuvres de bienfaisance qui
réclament les forces de toutes les bonnes volontés.
Et pourtant il y a pour le serviteur
‘de Jésus qui accepte en son nom l’humWe charge de collecteur, et qui sait
<ïu’il travaille pour « son règne » et
pour le bien de ses frères, des satisfactions profondes, des trésors d’amour
fraternel dans lesquels il lui est permis
de puiser et qui lui font oublier ses
fetigues.
Il n’est pas juste qu’il garde pour
soi-même ces bénédictions, et à côté
des marcs et des pfennings qu’il peut
envoyer à son comité, il doit aussi dire
avec quelle bienveillance et quelle affection touchante et trop peu méritée
les représentants de l’Eglise vaudoise
BORE accaeiUis partout,
Ce n’est pas dans ces quelques lignes qu’il me serait possible de raconter ce que j’ai vu en Alsace, Baden
et Wurtemberg, à l’occasion de la dernière tournée faite au nom de notre
Comité. Je veux pourtant m’acquitter
d’un message et porter par notre cher
petit journal vaudois les salutations
des vaudois d’Allemagne à leurs frères
des Alpes. J’ai eu le privilège de pouvoir visiter six de. ces communautés
et de recevoir aussi leur obole pour
notre œuvre d’évangélisation. : ?.i
D’abisrd fîrosswî'tors, à 3/4 d’heure
4e la ville de Bretten où naquit lé célèbre réformataur Melanchton. C’est
un charmant petit village sur la colline, niché au milieu d’un verger. L’aimable pasteur Hahn vint â ma rencontre jusqu’à la station la plus proche qui se nomme Crôlshausen. De là
en 3/4 d’heure, en traversant une admirable forêt, et la ferme de « SchwarZerd » qui appartenait jadis à la fanMliè'4é Melanchton, nous arrivâmes
précédés d’un gros troupeau d’oies qui
‘rentraient au bercail, sans berger, mais
guidé par son propre instinct, à la nuit
tombante. Quund les paroissiens de
Gr. V. apprirent qu’un pasteur était arrivé du Piémont, ils se réunirent à
l’église, et je dus leur raconter longuement ce que font leurs « cousins »
d’Italie. Les archives de la communauté, qui commencent en 1700, sont
des plus intéressantes. Que de noms
des Vallées j’y retrouvai: Des Peyrot,
dés Vinçon, Breuze, Revel, Geimet,
Justet, Combe, Chardoussin, Chauvie,
Claret, Soulier, Ayasse, Talmon, Bonnet, Pouët, Mondon, etc., etc. Plus d’un
de ces noms n’est plus i-eprésenté dans
le village. D’autres sont estropiés et
s’écrivent à l’allemande. Je rencontrai
ailleurs dans mes pèlerinages, une famille descendant des huguenots: Cuvier, dont le nom a été transformé en
Kuhbier, ce qui signifie : vache à bierre !
Le lendemain je visitais le village
et le cimetière où l’inscription trop
pompeuse sur la tombe du pasteur
Mondon me frappa douloureusement.
La voici : « Du célèbre Mondon ci gît
la chair mortelle, - de qui le souvenir nous doit être éternel. Il est mort
pour jouir d’une vie immortelle, - cet
astre des vaudois est placé dans le
ciel ». Né à Bobby ce Mondon avait
été pendant 4 ans pasteur des vaudois
de Palmbach et 30 ans à Grossvillars.
Il n’aurait, nous l’espérons, pas approuvé cette pompeuse épigraphe.
Le 6 juin je visitai les frères de Pinache et de Serres, affectueusement
reçu par le pasteur Krolczyk qui succéda à notre ami M. Mârkt, bien connu
par lés vaudois du Piémont qu’il visita à deux reprises,
On rebâtit les églises de Pinache (où
se trouvent les pierres tumulaires des
pasteurs Giraud et Scipion Arnaud) et
du Serres. Pour le moment les cultes
se tiennent dans les écoles de ces localité!. Aux Serres je rencontrai notre vieil ami Gilles l’ancien, et ce fut
un vriti plaisir que de pouvoir passer
quelques heures avec sa pieuse famille.
Il n’est pas marié ; mais c’est chez l’un
de se4 frères, syndic de Serres, que
nous 'nous rencontrâmes. Plusieurs
raemt^éâ de cette famille parlent encore ¿otre patois. Nos amis de ces villages sent en en partage l’un des meilleurs Ilots du Württemberg. Quelle
splendhie étendue de champs fertiles
et de jgrasses prairies se présente aux
yeux de celui qui traverse ce haut
plateaii. -Ils ont maintenant l’eau potable, Ile téléphone et la lumière électrique, Sous peu un service d’automobiles Nftndra l’accès de ces localités
iUU aisés. Une escouade d’une
M^^^Italiens traVaiüaienfc à la nouvelle route. A Dürrmenz j’eus à peine
le temps de saluer le pasteur Eücker
qui voulut bien me donner une riche
obole pour l’Evangélisation; par contre je pus passer quelques heures à
Schônenberg, chez les chers amis Christian Talmon, dans la vieille maison
d’Henri Arnaud. Quelle joie pour ces
amis que de recevoir la visite d’un de
leurs frères d’Italie. Malheureusement
M“® Talmon est souffrante d’une maladie de cœur qu’elle supporte avec
une édifiante résignation. Je visitais
pour la troisième fois la belle église
monumentale édifiée sur le tombeau
d’Henri Arnaud, et tenue avec les soins
et la propreté qui, hélas sont rares
chez nous lorsqu’il s’agit d’un édifice
public. — Ce qui me frappa cette fois,
ce fut l’inscription qui se lit sur chacune des trois cloches qui appellent
les fidèles à la prière. « Venez à Jésus! » dit Tune. L’autre: «Par la croix
à la lumière », et la troisième que l’on
nomme la « Arnaudglocke » : « Sois fidèle jusqu’à la mort »!
Quelle puissante prédication « acoustique tiennent ces bronzes chaque fois
que leur voix argentine se fait entendre.
Et lorsque la cloche du soir sonne,
qu’il est édifiant de voir les familles
pieuses interrompre leur travail et se
recueillir pour la prière. Ennemis du
formalisme, nous ne pouvons pourtant
que désirer que la pieuse coutume d’un
culte régulier qui sert si puissamment
à l’édification s’enracine aussi chez
nous. A Oetishaim je fus reçu par le
pasteur Schleich, successeur du frère
Sauberschwarz qui hébergea en 1899
avec tant d’affection des députés des
Vallées. J’eus le plaisir de visiter ces
deux frères Mlixtit et Saùberscliwa>rx
Ë
dans leurs paroisses respectives, et je
pus constater que les liens qui se formèrent lors du Jubilé ne se sont pas
relâchés. Plus d’un de nos amis me fit
espérer que nous les reverrions aux
Vallées. La petite communauté de Corrès voit enfin son vœu d’avoir une chapelle se réaliser. Cette automne le nouvel édifice sera inauguré. Dieu voulant.
Ici je crois faire chose utile en annonçant qu’un des membres de cette
petite congrégation: M. Armand, graveur (Erbpriiizenstr. PforZbeim) a fait
un ravissant médaillon d'Hènri Arnaud
en métal, et qu’il le vend au profit de
cette chapelle. Le prix indiqué est de
M. 3. Avec port et douane cela pourra
revenir à 5 francs ici, si les calculs
sont justes.
Près de Calw se trouve la petite congrégation de Neuhengstett (Bourcet)
où je trouvai aussi une vieille femme
qui parle encore un peu patois, i ! l
Encore un mot sur ma visite à Nordhansen, le YiHage vaaéoiéqm'setrQgve
à proximité de Heilbronn. C’est un dimanche matin, par une pluie battante
que j’arrivai dans cette localité où
j’avais été invité à occuper la chaire.
On m’avait dit qu’il fallait marcher
une heure depuis la station du chemin
de fer de Nordheim. Aussi après avoir
consciencieusement piétiné pendant 60
minutes la boue sous mon parapluie,
j’arrivai à une petite bourgade au milieu des champs. Personne sur la rue.
Une fenêtre s’ouvrit, et un homme res<pectable, portant les traits de tel de
mes parents apparut sur le seuil. «Sommes-nous à Nordhausen »? lui deman^
dai-je. « Oui » ! - Moi : « Etes-vous peutêtre aussi un descendant des Vaudois » ?
- « Jawobl » ! - « Comment vous appelez-vous »? - « Je suis le syndic Perrot »! - « Touchez-moi la main, - lui
dis-je, - je suis un cousin d’Italie ».
Le cher pasteur Theurer avait annoncé
ma visite, aussi l’église se remplit.
Je dois dire que c’est là que j’ai rencontré le plus de sérieux dans l’assistance au culte. Comme à Praly et dans
la vallée de St-Martin, quand le pasteur a dit « Amen », pas un des hommes ne bouge jusqu’à ce que la dernière des femmes soit sortie de l’église.
C’est là une habitude chevaleresque
que nous voudrions bien i*ecommander
aux églises où elle n’existe pas.
Mais j’ai peut-être dépassé l’espace
que le directeur de l’Echo peut m’accorder. Aussi je termine avec le vœu
que ce ne soit pas seulement le nom,
mais l’esprit de nos glorieux ancêtres
qui revive en nous. S’il en était au*trement ce nom même deviendrait pour
nous une condamnation.
D. Peyrot,
2
Les majorités o^p1sive»|[|ii, datpuos
dejix derniers S^^odes iitns les Conférences de district, se sont prononcées
en fa vent d’une Administration centrale unique de l’Eglise, visent à faire
disparaître ce que l’on a appelé avec
raison un dualisme dangereux.
pualisme ne veut pas dire diversité.
La diversité est une des lois de Dieu
dans la nature, et il ne veut pas l’abolir dans sôn Eglisô. Il y a diversité
entre un homme du midi et un homme du nord; il y a diversité entre un
protestant de naissance et un homme
qui est arrivé à la foi évangélique à
travers les erreurs du catholicisme ou
les préjugés de l’incrédulité. Il y a des
diversités de culture, d’aptitudes, de
dons spirituels, etc. La diversité entre
les anciennes églises des Vallées et
celles qui se forment sur la base de
l’Evangile dans les autres régions italiennes, constitue pour l’Eglise Vaudoise, une richesse ; et le mélange des
éléments divers est utile aux uns et
aux autres. Mais la diversité n’est pas
le dualisme et ne le justifie en aucune
, façon. Parce qu’il y a diversité entre
le Nord et le Midi de l’Italie, il ne
s’ensuit nullement qu’il faille avoir un
gouvernement pour le Nord et un autre pour le Midi. Parce qu’il y a des
membres du côté gauche du corps et
des membres du côté droit, cela ne
veut pas dire que le corps doive avoir
une tête à droite et une autre à gauche.
Le dualisme n’a rien à voir non plus
avec lé principe de la division du travail. Cette division est un bien pour
l’Eglise parce qu’elle tend à mettre
en œuvre les capacités spéciales, de
chaque membre. Et une église où tous
les dons sont actifs est une église prospère. Au temps où la Table était tout,
une sage division du travail amena
successivement la création de la Commission d’évangélisation, de celle des
Hôpitaux et du Conseil de théologie;
mais la naissance d’une cinquantaine
d’églises régulièrement constituées, ou
même autonomes, dans les différentes
parties de l’Italie; l’organisation des
Districts et de leurs Commissions exécutives, ont créé une situation nouvelle et bien différente de celle qui
existait avant 1860. La Commission
d’Evangélisation n’est plus ce qu’elle
était à ses origines et la Table est encore moins, dans la réalité, ce qu’elle
L’attiviti deila doaaa aelle vostre Chiese
e la sua partecipazione
alla Tita ecclesiastioa
La donna occupa nei Vangeli, nei
Fatti, nelle lettere apostoliche un posto preminente. Invero, il Ministero di
Gesù Cristo nelle sue fasi più salienti
è sempre contraddistinto dall’intervento di donne, le quali, pure hanno
una parte assai considerevole nella
propagazione della nuova fede cristiana. Saranno mai sempre ricordate, finché' il mondo durerà, la Samaritana,
Marta, Maria, e le altre donne che ministrarono al Salvatore fino alla sua
morte. Gesù ha rialzato con parole e
con azioni di una bellezza eterna la
donna dallo stato di avvilimento e di
abbiezione in cui giaceva, nobilitandola ed assicurandole il posto che le
spetta nella Società e nella Chiesa.
Con il Cristo tutti i privilegi di razza,
f*
est encore en théorie; l’autorité ad^
jhiuistrative et représentative de l’E-s
';glise dans son ensemble. — Le traVàil
est toujours partagé; mais ce sont des
rouages nouveaux qui ont été chargés
d’exercer une partie des fonctions de
la Table et du Comité.
*
Le dualisme que le Synode^et les
Conférences estiment anormal et dangereux réside dans le fait que l’Eglise
Vaudoise est partagée administrativement en deux camps: deux districts
d’un côté (Vallées et Sud Amérique);
et cinq districts de l’autre (PiémontLigurie, Lombard-Vénitie, Toscane,
Rome-Naples, Sicile). Ces deux groupes
aboutissent à deux administrations plus
ou moins semblables, dont l’une, la Table, s’occupant de deux districts, l’autre, le Comité, s’occupant des cinq autres. Chacune de ces deux administration doit veiller, dans les limites de
son ressort, au développement de la
vie religieuse des églises et s’occuper
de l’évangélisation intérieure et extérieure; chacune a ou peut avoir des
ouvriers à sa disposition; chacune a
. sur ces ouvriers une certaine autorité
disciplinaire.
Ces deux administrations, par la
force des choses, ont ainsi un caractère régional. Les membres du Comité
sont choisis dans les cinq districts qui
en dépendent et les membres de la
Table sont choisis au sein d’ün seul
district, les Vallées. D’où il résulte que
la Table qui est, en théorie, « l’autorité représentative et administrative
de l’Eglise » dans son ensemble (art.
22 Const.), est en réalité inconnue à
cinq districts et séparée du T”“® par le
Grand Océan. Les églises sœurs travaillant en Italie ne connaissent que
le Comité et ses 5 Districts, migs elles
ignorent, ou peu s’en faut, la Table
et les 12.000 membres des églises des
Vallées, qui sont considérés comme
des étrangers dans leur patrie.
Cela est anormal. Depuis l’année
1872 où les églises de la mission déclarèrent vouloir être * une seule et
même chose » avec celle des Vallées,
le travail d’unification progressive n’a
pas cessé. Ces églises ont d’abord été
régies par un « Organamento > spécial
approuvé par le Synode de 1875. En
1886 la représentation laïque des districts de la mission fut admise à siéger au Synode. La révision générale
de la Constitution et des Réglements
(1892-1893) a formé de toutes les égli
di casta, di sesso sono spariti per sempre. La personalità e la individualità
dell’essere umano, chiunque esso sia,
trovano presso di Lui lo svolgimento
necessario, fondamento sicuro di quella
uguaglianza dei diritti e dei doveri
che per la prima volta nel Vangelo
è affermata.
Quando poi la Chiesa di Cristo si
diffonde non solo fra gli Israeliti, ma
ancora nel mondo greco-romano, la
donna occupa pure uno dei primi posti e ci si presenta quale collaboratrice zelante ed operosa dell’evangelista, del diacono, dell’apostolo. — Ecco
Priscilla che dà ospitalità a Paolo in
Corinto e lo accompagna attraverso
la Siria, fino ad Efeso, dove ancora
incontratasi con Apollo, gli espone «più
appieno la via di Dio ». Ecco Lidia,
la mercatante di porpora della città
di Tiatiri, la quale evangelizza i Filippesi. Ecco Evodia e Sintiche, le quali
hanno combattuto con Paolo nell’Evan.gelo. ËCÇ0 le quattro figlie di Filippo
ses vaudoises un seul corps, régi par
une seule loi, ayant un seul Synode.
Mais cette révision n’est pas arrivée,
alors, à sa 'dernière conséquence logique : Tunification de l’administration.
Elle s’en est cependant rapprochée lorsqu’ellea créé le rouage des « Admi
nistrations réunies», avant certaines
fonctions spéciales. Mais pour faire
disparaître le dualisme, il faut plus
que la réunion occasionnelle des deux
administrations régionales; il faut la
fusion des deux en une seule.
C’est l’Administration unique qui,
n’étant point régionale, pourra être véritablement « l’autorité représentative
et administrative de l’Eglise » dans son
ensemble. C’est elle qui pourra d’un
œil impartial veiller au bien de toutes
les parties de l’Eglise et procéder dans
toutes les questions avec l’unité désirable. C’est l’Administration unique qui
fera disparaître, avec le dualisme, l’enchevêtrement administratif actuel où
l’administration la plus régionale est
en même temps (en théorie) l’administration supérieure et générale; où le
Comité est à la fois administration régionale et chargé d’une œuvre qui ne
comporte pas de limites; où les intérêts généraux de l’Eglise sont confiés
tout à la fois à la Table et aux « administrations réunies » sans qu’il soit
possible de distinguer clairement les
attributions respectives de ces deux
corps.
*
*
La question est sur le tapis depuis
tantôt vingt ans, et il est temps que
elle soit résolue. Il est désormais bien
évident que la grande majorité de l’Eglise est en faveur d’une seule administration centrale. Ceux qui persistent à s’y opposer ne peuvent espérer
d’autre résultat que celui de prolonger
un débat déjà assez long et de perpétuer, en l’aggravant, un dualisme qui
ne peut que nuire à la bonne marche
de l’Eglise, à sa paix intérieure, et
même à sa prospérité spirituelle.
H. Bosio.
PS. - Ces lignes étaient écrites lorsque j’ai lu dans l’Echo la double réponse provoquée par ma lettre précédente. Je ne puis entrer ici dans la
di-scussion de points secondaires. Je
répondais à ceux qui accusent le Projet Synodal de concentrer les pouvoirs
entre les mains d’un homme. M. Revel
reconnaît avec moi que le projet ne
fait rien de pareil. Au fond, le modérateur futur n’aura pas plus de pouvoirs que le président actuel. Quant
aux difficultés pratiques sur lesquelles
che evangelizzano insieme con il loro
padre. Ecco, finalmente Febe, diaconessa della Chiesa di Cenci’ea, particolarmente cara all’apostolo delle genti.
Una diaconessa, dunque incontriamo
in pieno secolo apostolico. Che vuol
dire ? Quali le funzioni, quale il ministerio di queste donne così chiamate ?
Parecchi interpreti delle Sacre Carte,
e fra i più autorevoli, nonché insigni
storici della Chiesa, credono che ciò
costituisse un vero ministerio ecclesiastico. Cosi Godet nel suo Commento
su Romani 16/1 scrive: «Paolo fa
spiccare due titoli che la segnalano
(Fqbe) all’interessamento dei cristiani
di Roma : una sorella e una serva del
Signore rivestita conseguentemente di
un ufficio ecclesiastico. Si è negato
che ad un’epoca cosi lontana potesse
già esistere la carica di diaconessa.
Ma perchè, se vi erano dei diaconi
(12 / 7 ; Atti 6 /1 ; Filippesi 1 /1), non
sarebbe esistito fin dai tempi primitivi un ufficio consimile nel campo
M. R. insiste seront-elles plus grandes
avec la Table de 7 ou de 9 membres
qu’elles ne le sont avec le Comité actuel de 7 membres ou avec les administrations réunies de 12 membres? Et
les nombreux avantages d’une administration unique, comptent-ils donc
pour rien ?
Si je sais bien lire, M. Muston semble insinuer à la fin de sa lettre, entre les lignes d’une phrase très chrétienne, que ceux qui soutiennent l’utilité de l’administration centrale unique sont des gens qui mettent leurs
opinions et leurs sympathies fraternelles au dessus des intérêts du Royaume de Dieu. Ainsi donc une question constitutionnelle qui est devant
l’Eglise depuis 20 ans, se réduirait à
une question de sympathies personnelles ! Le regretté W. Meille avec la
Commission dont faisait partie M' M.
lui-même, aurait proposé l’unification
de l’administration en 1893 et 94 pour
obéir à des sympathies personnelles!
Les Commissions successives, les Conférences, les Synodes se seraient prononcés en faveur de l’administration
unique mus par des sympathies personnelles! Un tel pessimisme... à Tégard des autres, s’il est réel, me paraît dépasser la mesure. H. B.
CAMP D’ÉÎUÛES ET ÜE VACANCES.
La seconde partie du « Camp d’études et de vacances » a été favorisée
par un temps assez beau - et les campeurs en ont profité pour développer
le programme dans toute son ampleur :
jusqu’alors c’était la partie «études»
qui avait régné toute seule, maintenant on lui donne pour compagne la
partie « vacances » et nous citerons
entre autres une belle soirée type
organisée avec les Unions du Sentier
et du Brassus, et deux après-midi bien
employées, l’une par une promenade
en bateau jusqu’au Pont à l’extrémité
nord du lac de Joux, au pied de la
Dent de Vaulion. A^sis sur une riante
pelouse, à l’ombre des sapins les campeurs écoutèrent avec attention le prof.
Falchiqui démon trapar quelques exemples pratiques combien l’observation
de la nature contenait d’enseignements
utiles, et comment il faut observer;
l’autre par une grande fête nautique,
qui fournit à Meille l’occasion de
prouver que l’Italie sait là aussi se
maintenir en première ligne. Puis la
visite de M. Ernest Favre de Genève
fut une fête aussi, et les campeurs se
séparèrent «ayant beaucoup reçu»,
après un culte édifi.ant de Sainte-Cène.
M. Sautter résumait les impressions du
Camp 1912 dans ces mots: liberté due
à la largeur des sentiments et des
delle donne facenti parte della Chiesa?
Ci pare impossibile, che le vedove di
cui è parlato nella P a Timoteo vers.
3 e segg. non fossero delle persone rivestite di una carica ecclesiastica. I
ministeri di beneficenza, di natura privata, menzionati nella nostra epistola
(12/8) dovevano essere esercitati in
buona parte da sorelle. Se il nostro
passo avesse un’origine posteriore al
1“ secolo, certamente sarebbe stato
usato qui, in luogo della parola, diáconos, che è il termine di forma maschile primitivamente applicato ai due
sessi, ii titolo femminino di diaconissa già in uso al 2“ secolo : si confronti la lettera di Plinio, in cui egli
dice di avere dovuto sottomettere alla
tortura due di quelle serventi che sono
chiamate ministrae (evidentemente
traduzione di diaconissai). C’erano tanti
servizi da prestarsi ai poveri, agli oi’fani, agli stranieri, ai malati che solo
le donne potevano compiere ».
(continm)^
,3
■4
3
iàées, égalité dans le sentiment de ce
qui nous manque pour atteindre la
richesse intellectuelle, morale et spirituelle, fraternité dans l’atmosphère
que l’on a respirée.
UN CONCERT MONSTRE.
I À Nuremberg, le 29 et 30 Juillet se
sont réunis quinze mille chanteurs pour
un, concours de chant dont le monde
n’a jamais vu le pareil,
i C’étaient les délégués de 1700 sociétés chorales qui étaient accourus de
toutes les parties de l’Allemagne, de
la Suisse, de l’Autriche, voir même de
l’Amérique et de l’Australie, pour fêter
le cinquantième anniversaire de la
ligue des chanteurs, ligue créée en
1861 et comptant le jour de sa naissance 41 sociétés avec 15 mille membres, et quatre ans plus tard, dans un
concours à Di’esde, 67 avec 54 mille
chanteurs.
Certes l’effet produit par toutes ces
voix a dû être imposant. La salle
choisie pour l’exécution des chants
pouvait contenir en outre 12000 auditeurs.
Il faut avouer qu’un tel tour de
force n’est possible qu’en Allemagne
où on est moins rétifs que en Italie
et aux Vallées en particulier à la
discipline de l’organisation et où pour
organiser un chœur les maîtres-chantre doivent se trémousser pas mal
avant d’atteindre leur but.
H. Pellegrini.
NOUVELLES DE NOS MISSIONNAIRES.
M. et Mme Coïsson, avec Mlles Dogimont et Grébert leurs compagnes de
voyage, tous destinés au Zambèze, ont
débarqué le 3 juin, après un heureux
voyage; dans une petite ville des environs, avait lieu le mariage de Mlle
Grébert et de M. Franck Chistol, aussi
missionnaire au Zambèze. Aux dernières nouvelles, M. et Mme Coïsson
étaient à Livingstone, chez M. Roulet,
sur le point de remonter en barque
le fleuve pour assister à la Conférence.
M. Louis Jalla s’est embarqué le 29
juin avec M. Fredez. Leur traversée
avait été bonne jusqu’à Ténériffe, seul
arrêt que devait faire leur navire, et
où ils touchaient le 5 j uillet. Ils partageaient leur cabine avec un artisan
missionnaire se rendant au lac Nyassa,
et le fils d’un pasteur écossais d’Afrique.
Par le moyen de l’appareil Marconi,
iis étaient en communication facile,
surtout de puit, ayec les aqtres bateau? naviguant sur l’Océan. Mais les
nouvelles qu’ils en recueillaient concernaient surtout des matchs de cricket,
les prix de la Bourse, etc. Ils avaient
appris la chute de quelques aéroplanes,
mais rien de la guerre Italo-Turque.
Il est cependant bien précieux, quand
on peut se croire perdu sur le vaste
Océan, de se sentir en communication
directe avec le reste de l’humanité.
CORRESPONDANCE
Pramol, 27 juillet 1912.
M. le Directeur,
Je réclame ce qui est à moi! Et je
le fais d’autant plus volontiers s’il
s’agit de laver mon ami, M. P. Griglio, de l’accusation qui peut lui avoir
été faite de manquer de bon sens!
C’est donc moi qui ai rédigé ces
quelques lignes de chronique à propos de la mort et de l’ensevelissement
de M. Grandliénard ; mais, comme je
me trouvais bien loin de New-York et
^ue je ne pouvais, par conséquent, rien
voir de ce qui s’y passait, je m’en suis
tenu à ce que j’ai lu dans les journaux
et à ce qu’on m’en a écrit dans une
lettre privée ; et c’est ainsi que j’ai
été induit en erreur et que j’ai dit
que la couronne des Vaudois portait
l’inscription « Italia » au lieu de « Lës
Vaudois d’Italie», erreur qui, avec un
peu de... bonne volonté, il me semble, s’explique assez facilement.
Votre dévoué Ph. Grill.
CHRONIOl^UDOISE
Colonia Valdense On annonce
le décés de Jean D. Baridon, mort
dans sa 80““ année. Dans le cimetière
de Cosmopolita fut aussi ensevelie la
mère de Paul Geymonat, de Cosmopolita. Elle aussi avait atteint sa 80““
année.
Florenee. Les chœurs édités par
M. E. Jalla sont fort beaux, et nous
engageons nos Vaudois à vouloir se
les procurer, à la librairie Hugon, au
prix de frs. 0,30. Il en vaut la peine.
Grotte. L’œuvre évangélique dans
ce centre ouvrier a déjà produit de
bons résultats ; n’était le fort courant
d’émigration qui s’accentue d’année
en année, nous aurions à Grotte une
des églises les plus florissantes de la
Mission. Nos écoles ont un rôle à jouer,
et si dans les grandes villes elles peuvent facilement être supprimées, il
n’en est pas ainsi dans certaines localités, où elles sont une puissance.
Tout dernièrement, notre petite église
s’est efforcée d’ajouter un nouveau
moyen pour exercer son influence ;
elle vient de créer une œuvre médicale pour la maladie d’yeux d’enfants.
Il paraît que c’est une des plaies de
la ville, et nous sommes heureux que
les autorités soient intervenues officiellement pour encourager cet effort
qui ne manquera pas d’être couronné
par le succès; et c’est ce que nous
souhaitons de grand cœur.
Iris. M““ Forneron-Rohdé continue
à n’être pas très bien ; ses deux enfants ont été pris par la coqueluche.
On désire ardemment un évangéliste
itinérant pour visiter les nombreuses
familles qui vivent isolées.
La Tour. Dimanche passé a eu
lieu une échange de chaire entre les
pasteurs de la Tour et d’Angrogne ;
c’est donc M. E. Rével qui a présidé
le culte du matin, le culte aux Simounds et à l’hôpital.
6 Un ami de l’église vaudoise, le
D’Oxtoby, de Philadelphie, vient d’arriver pour passer quelques jours au
sein de nos Vallées.
S Hier la commission nommée par
la V. Table pour l’examen de brevet
et composée de MM. C. A. Tron, J, Jalla,
J. Coïsson, J. P. Vinay et A. Rivoir, a
proposé à l’administration, après examen, le-candidat M. l’Instituteur Jahier
de Prarustin, comme qualifié à posséder ce précieux document.
ü A la liste des candidats qui se
présentent pour l’examen de foi, il faut
ajouter le nom de M. Jules Tron. Sa
demande est arrivée le jour même où
la lettre de convocation du corps des
pasteurs a été expédiée.
S Un autre ami va arriver dans le
courant de la semaine, le rév. Shaw,
de l’église presbytérienne unie de NewYork. Nous souhaitons une cordiale
bienvenue à ces deux frères.
S La réunion de l’Envers a été présidée, dimanche dernier, par M. D.
Gaydou. M. le pasteur J. Roland, étant
présent, a pris la parole et a édifié
les auditeurs.
Miguelete. C’est M. Etienne Pontet
qui a donné le terrain où l’on construit la chapelle. Actuellement les
cultes se tiennent dans la maison de
David Bonjour.
üew«lfork. En publiant la lettre
de M. Albert Clôt, qui annonçait l’ouverture d’un bureau, ayant pour but
de favoriser les Vaudois et les protestants Italiens qui se rendent à NewYork, nous avons hautement approuvé
la chose, et nous saisissons l’occasion
pour le recommander chaleureusement. Vaudois, qui allez à New-York,
n’oubliez pas de lancer une carte à
M. Clôt - 213 West, 76 Street - et
quelqu’un sera au port pour vous attendre et vous donner toutes les informations nécessaires.
Pramol. Dimanche, 14 juillet, la
chaire a été occupée par M. le prof.
H. Bosio, qui a bien voulu aussi prendre part aux réunions de l’après-midi
à là Ruà, aux Gardalin et à Peumian.
S Depuis notre dernière chronique,
nous avons dû enregistrer le décès de
notre sœur Travers Jenny Marguerite,
décédée aux Gardalin à l’âge de 36
ans, laissant dans le deuil son mari,
Henri Ribet, et une fillette de six ans.
Notre sympathie à la famille affligée.
Saint-Jean. Ces deux derniers dimanches la chaire a été occupée, le
21 juillet, par M. D. Revel, pasteur de
Milan, et dimanche dernier par M. D.
Peyrot. Un certain nombre de membres d’église se sont réunis pour le
choix d’un nouveau pasteur, et ils se
seraient fixés sur deux candidats, ni
trop âgés ni trop jeunes.
Sieile. On écrit à L’Eglise Libre:
« L’ancien fanatisme n’a pas encore
disparu de l’Italie du sud, ce qu’on appelait autrefois les deux Siciles. Cette
année un colporteur biblique, en Sicile, rencontrait, à la porte de la ville
de S. Cataldo, un prêtre romain qui
lui défendit d’entrer dans la place :
€ Vos livres sont falsifiés, lui dit-il,
et je m’oppose à ce que vous répandiez ici vos mensonges ». Le colporteur essaya de raisonner, d’expliquer,
mais en vain. Le prêtre fanatique
tourna sur ses talons, et bientôt une
foulé apparut, conduite par les grands
tapageurs de l’endroit, qui jetèrent
des pierres à l’évangéliste, en criant:
« Ai bas les hérétiques ! Décampez
d’ici ! » Le colporteur fut obligé de
se retirer.
« De tels incidents ne sont pas très
rares. On sait que les papes ont qualifié de poison la Bible telle qu’elle
ésrtêpanduè par nous et qu’ils appellent nos Sociétés bibliques une peste.
Ces expressions, le peuple ignorant les
prend à la lettre, de sorte que, si le
choléra vient à paraître, il est mis en
relation avec la vente et la diffusion
des Saintes Ecritures. Lors de la dernière visite du fléau, une femme criait
à un colporteur : « Allez-vous-en, gredin! vous apportez le choléra dans
votre valise ». Il fut impossible au
voyageur de placer un seul volume.
BIBLIOGRAPHIE.
Bref. Josué Balma - Syntaxe élémentaire de la langue française. (Pignerol - Chiantore-Mascarelli - 1 fr.).
La « Syntaxe élémentaire » de M. Balma n'est
qne la continuation naturelle de sa « grammaire
élémentaire » que nous avons mentionnée dans
notre feuille il y a deux ans. Même simplicité
de style, même clarté, même graduation des
difficultés, mêmes scrupules judicieux dans le
choix des morceaux à traduire, même méthode d'enseignement par laquelle notre jeune
auteur essaie — avec succès, je présume —
d’enseigner, aux Italiens, le français avec le
français seulement. M. Balma ne tient pas à
suivre les brisées d’autrui: il veut se faire
une méthode personnelle ; et je lui souhaite
de réussir, comme je lui souhaite de grand
cœur de voir adopter ses bons manuels par
un grand nombre d’écoles secondaires de premier degré.
« Mes loisirs » est une feuille hebdomadaire du même auteur, destinée aux élèves
les plus avancés et qui sera lue avec profit.
Excellente l’idée de publier périodiquement
une « composition d’élève », mais à la condition qu’elle soit livrée au public telle qu’elle
est sortie de la plume du petit auteur, avec
toutes ses inévitables incorrections... soulignées, si vous voulez. Vous risquerez moins,
par là, de chatouiller outre mesure l’amour
propre des enfants. j. c.
L’Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N° du 15 octobre 1911.
Les lapins de Jean — Des voyages en Allemagne — Qladya Aglaé {fin\ Qai dods
fera voir le Christ î — Salomé — Au temps
de l’échafaud — La perle noire de la mère
Miriam — A propos du tour d’Angieterre en
aéroplane — Les Alsaciens écrivains ûrançais
— L’enfant prodigue — Jeanne d’Arc savaitelle écrire ? — Conte de Noël — Le fantôme
du cimetière — Les plaisirs de Thlver — La
trêve de Noël — Pour l’amour du Seigneur
Jésus — Scènes de la vie de pension de jeunes filles en Angleterre : Le Musical Evening
Aver le N“ prochain, qui paraîtra le l'août,
commencera la série de 1912, dont les douze
numéros seront fournis dans le courant des
cinq derniers mois de l’année. C’est donc le
bon moment pour s’abonner. Le prix est de 5
francs pour la Franco et Allemagne, do 6 pour
les autres pays. S’adresser à M. Ed. Lengereau
- 6, rue Darquier - Toulouse.
IVouyelles politiques.
Le 29 juillet, le douzième anniversaire de la mort du regretté roi Humbert, a été rappelé d’une manière
spéciale dans toute l’Italie. A la messe
commémorative célébrée au Panthéon,
assistaient, comme toujours, le roi et
la reine mère, plusieurs ministres et
autorités. Le service d’honneur était
fait par le 5*“ bataillon d’Ascaris qui
se trouve à Rome, en congé pour quelquesjours.Déjà lorsqu'ils ont débarqué
à Naples une foule attendait nos soldats africains pour les acclamer. De
même à Rome ils ont été très fêtés et
ils emporteront une impression, frès
vive et profonde de leur séjour enitalie.
Le seul fait de guerre en Lybie, dont
la nouvelle soit arrivée pendant la
semaine dernière, c’est le bombardement et l’incendie d’un campement
turco-arabe dans les environs de Tobruk. Le tir bien ajusté de notre artillerie a surpris l’ennemi et l’a mis
en fuite, au nombre de 3000 hommes
environ.
Les navires de guerre Piemonte et
Caprera ont bombardé au nord de
Hodeida, sur la côte arabe de la Mer
Rouge deux forts et les ont entièrement détruits, faisant sauter les dépôts de munitions. La ville n’a reçu
aucun dommage. ,
A Constantinople la crise est finie
avec la nomination des deux ministres
qui manquaient à compléter le cabinet.
L’intimation envoyée par la Ligue Militaire à la Chambre des députés que
celle-ci vote elle-même sa dissolution,
n’a pas eu d’effet; au contraire on a
décidé de siéger en permanence. Le
Grand Vizir a exposé mardi soir son
programme de politique extérieure et
intérieure. Quant à la guerre il déclare que la nation ottomane continuera a combattre jusqu’à ce qu’on
n’ait trouvé des bases pour la paix,
compatibles avec ses droits, son honneur et sa dignité. Il demande l’approbation immédiate des déclarations
du gouvernement, menaçant de démissionner plutôt que de renvoyer la
votation. Après une discussion houleuse
l’ordre du jour de confiance est voté
par 113 voix contre 45. On croit pourtant que le gouvernement est toujours
décidé à dissoudre la Chambre et qu’il
obtiendra du Sultan le décret nécessaire.
Le Mikado Mutza Hito, empereur du
Japon, est mort le 29 Juillet après 45
ans de règne. Il était malade depuis
plusieurs années mais ces derniers
jours, le mal s’étant aggravé, il n’y
avait plus d’espoir de guérison. La
douleur et la consternation est immense dans tout l’empire où il était
aimé comme un père et adoré comme
un dieu. C’est gi^âce à lui que l’Empire
du Soleil Levant, est devenu une grande
nation civilisée, qui n’est inférieure à
aucune des nations européennes. Son
fils Yoshi-Hito, né en 1879, a reçu une
éducation parfaite et il continuera
certainement à gouverner le pays à
l’exemple de son glorieux prédécesseur.
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Barge . aperta Lunedì, Giovedì e Domenica.
Cavour . » Martedì, Sabato e Domenica.
Torre Pellice » Mercoledì, Venerdì e Domenica.
Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OiO, con un massimo credito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponìbile
giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,25 0|0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Centrale.
liimitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OjO, con un massimo
credito di L. 25.000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate ;
hi fanno acgnisii di rendita delio Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano;
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0, nelle Sedi che non sono autorizzate all’emissione diretta.
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L- 3000.
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro.
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
Il Presidente n Direttore generale
C. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
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Povero figaro - Che confusione
Coi suoi specifici - Porta Migone.
Spazzole e Pettini - Bastano un
Ma ii lor servizio - Ora fini
di
Che al par di vergini - Foreste rare
La barba agli uomini - Adesso appare.
E sol si accomoda - Barba e Capelli
Usando o figaro - Falce e rastrelli.
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sima qualità, possiede le migliori virtò terapeutiche, le quali soltanto sono un possente o
tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e limpido ed interamente composto di sostanze vegetali. Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la
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