1
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«ranger ... „6
MUa d’uû ex. à la même
adresse, chacun Fv. 5
1 -^ÿÎ^gnft,Autrje)ift-Hongrie»
i ^algique, Br6.yîl,Danemark,
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Puisse, par ahonneme}\t
lestai selon l’vlci-oivi (ip.
tienne . . . 3
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.^mesereî! témoins. Aei. t,3. Suivant la vérité avoo la oharité. Ei'li. IV, IB.' Que ton régne vienne. Malt. VI, 10.
Soinmaîre:
itoël : Lettres d'nn bienfaiteur — Nouvelles
' : de. l’Evangélisation — Chronique — lli; ;M bliog-raphie — Ouvrages reçus —■ Nouvel| les et faits divers ■— llcvue Politique —
K Annonces.
ivoKrvi
Puisque les enfants i5articii>ent de
la chair et du sang, il en a également
participé lui même.
Iléb. 2, 14.
la
Noël concentre notre attention sur
naissance d’iin petit enfant ! Tout
peuple de Dieu -se réjouit, et une
Consolation éternelle pénètre dans
cœurs. C’est avec raison. Car
^^ns « l’enfant qui nous est né, le
■''ils qui nous a été donné », nous
^ntemplons la Parole faite chair,
manifesté en chair, qui a,
'Convine tous les enfants de ce monde,
P9-rticipé de la chair et du sang.
a-t-il là qui ¡Duisse nous consoler et nous réjouir ?
. La visite d’un rgi réjouit ses sujets,
.qu’est-ce que cela en compa’^^ison de ce fait ; Le Roi des rois,
'^^Ini par qui toutes ch<.)ses ont été
Çi’éées, vient faire sa demeure parmi
nous, et cela d’une manière .si intime qu’il participe à notre chair et
à noti-c sang ! N’a-t-il pas voulu,
en ag'i,ssant ainsi, partager notre
sort, pour nous rendre participants
du sien ? N’a-t-il pas voulu de.sccndre
jusqu’à^nous, dans les profondeurs
de notre misère, pour nous élever
jusqu’à Lui, dans les hauteurs' de
la perfection et de la gloire?
Etre chair, c’est la faiblesse même,
malgré toutes les vanteries ; c’est
propre à exciter la pitié du ToutPuissant. « D retient souvent sa
colère... Il se souvint qu’ils n’étaient
que chair, un souffle qui s’en va et
ne revient pas» (Ps. 78, 39).^ «Il sait
de quoi nous sommes Tonnés, il se
souvient que nous .sommes poussière.
L’homme ! se.s jours sont commo
l’herbe, il fleurit comme la fleur des
champs. Lorsqu’un vent passe sur
elle, elle n’est plus, et le lieu qu’elle
occupait ne la reconnaît plus » (Ps.
103, 14-16). Dire «le bras de la chair
est avec lui, mais rEternel, notre
Dieu, est avec nous », c’e,st placer
d’un côté la faiblesse, do l’autre la
toute puissance. Et cependant, le
Fils du Très-Haut, celui qui .sou tient toutes choses par sa pa.role
puissante, a participé à notre chair
et à notre sang. N’est-ce pas pour
lits
bî
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2
— 402
venir à notre secours ? N’a-t-il pas
pris notre faiblesse, pour nous rendre fort? Ne s’est-f-il pas fait pauvre,
pour nous rendre riches ?
La chair, ce peut être beau, at
trayant, mais dans notre état actuel,
ce n’est rien de bon. Etre né du
sang, ou de la volonté de la chair,
ou de la volonté de l’homme, cela
ne donne aucun droit à l’héritage
de Dieu. « Ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants
de Dieu», «la chair et le sang ne
peuvent posséder le royaume de
Dieu, la corruption ne possédera point
l’incorruptibilité». «Ce qui est né de
la chair est chair », et ne peut entrer
comme tel dans le royaume de Dieu,
car c’est un état de corruption, d’où
naît sans cesse la corruption, et qui
est un obstacle et même une impossibilité à la réalisation du bien. «Je
sais que le bien n’habite point en
moi, c'est à dire dans ma chair...
Je sers... de la chair à la loi du
péché ». « L’affection de la chair c’est
la mort, elle est inimitié contre Dieu,
car elle ne se soumet pas à la loi
de Dieu, et aussi elle ne le peut.
C’est pourquoi ceux qui sont dans
la chair ne peuvent plaire à Dieu ».
Accomplir les désirs de la chair,
c’est être dans un état de rébellion,
et donner cours à toutes les hontes
de l’impureté, à tous les troubles
de l’inimitié et de l’envie, à tous
les désordres de l’ivrognerie... » Celui
qui sème pour la chair, moissonne
de la chair la corruption. Vivre selon
la chair, marcher selon la chair a
pour résultat infaillible la mort. Tel
est le triste et effrayant état dans
lequel nous nous trouvons tous par
notre naissance, à la ressemblance
d’Adam ; il se résume en un mot ;
je suiü charnel, vendu au péché. Cependant, peuple de Dieu, réjouis-toi,
et prends courage. L’auteur de notre
salut, en participant à la chair et
au sang, n’est point devenu charnel,
n’a point été vendu au péché. Bien
loin de là. « Dieu, envoyant son
propre fils dans la ressemblance d’une
chair de péché et pour le pèche, ^
condamné le péché dans la chair
Rom. 8. Jésus, né d’une femme.* ^
bien eu part à une même chair q*®
la nôtre telle que nous la possédons ^
dans notre état de péché, mais *
même temps, étant né de l’Espp’
il est esprit, il a parfaitement domm®
la chair, et il n’a pas connu le pe®h *
Gloire soit à Dieu qui n’a pas
daigné la chair qu’il nous avait donn®
pour le servir, et dont nous somm®*
devenus les esclaves en lui dés
béissant, et qui nous a montré q’*®
l’on peut avoir notre chair et *
obéir, de sorte que le péché
voué à la ruine et à la destructioj*'
Et nous devons l?ien le retemb
il a de fait participé à notre cha^
et à notre sang, car il a été
comme tout enfant dans le sein d
sa mère ; comme tout enfant, p®d
devenir homme il a cru en
il a eu faim, il a eu soif, il ^
fatigué, il a eu sommeil, il a eu
la joie, il a eu de la tristesse, d
pleuré, il a souffert, il a su ce q*^
c’est que la lutte, que l’agonie >
dant les jours de sa chair, il a
avec de grands cris et avec lariH ^
des prières et des supplications
celui qui pouvaient le délivrer de
mort », il a sué comme des
meaux de sang qui coulaient j.
terre. Toutes les puissances de l’em
et toute la malice et la haine d
monde pervers se sont liguées
lui, pour le faire périr. Qui
jamais connaître toutes les angois^^.
du Prince de la vie en présence
dé'
la mort ? Et cependant il n’a p®'
ffert
péché. Pourquoi donc a-t-il soui
en sa chair, en son âme, podrqV
est-il mort? Il a été fait notre
diateur, notre représentant pour .
cevoir les coups que nous
mérités. « Il a souffert pour
péchés, lui juste pour nous idju*
il a porté nos péchés en son C'
sur le bois ». La chair et le
cor
qui sont en nous impureté et - j.
ruption, deviennent en Christ s
est innocent, le moyen de d
3
403 —
'■^conciliation avec Dieu. Par son
; répandu le péché est ôté, et
^ "ous avons la liberté d’entrer dans
^ '6 sanctuaire, et par sa chair, comme
y par le voile déchiré, nous avons un
; chemin d’entrée nouveau et vivant.
Quelle différencé ! En devenant
^arnels, nons étions ennemis de
^leu. Jésus en prenant notre chair
en la soumettant à l’esprit nous
^ réconciliés avec Dieu par le corps
dé sa chair, ayant fait la paix par
'6 sang de sa croix I Par la foi en
nom, nous rentrons dans l’ordre,
à lui nous crucifions la chair
^ec ses passions et ses convoitises.
son Esprit qu’il nous a donné
"eus entrons en lutte contre les dé®'rs de la chair, et nous faisons
"leurir les œuvres du corps. Le
%ne de la mort par les convoitises
de la chair est renversé, celui qui
^vait l’empire de la mort est détruit ;
Celui
qui demeure en Christ peut
sûr de la victoire. Quelle source
de consolation et de joie ! Etre de
■-"euveau créés à l’image de Dieu,
"" Jésus-Christ !
Heureux ceux qui dans les fêtes
de Noël ne voient pas une occasion
de jouissances charnelles, mais qui
^ réjouissent de ce que le fils de
jieu participant à notre chair, nous
delivre de la chair et de la mort, et
®^ablit en nous la loi de l'esprit qui
vie et paix. Avec un tel Sauveur il vaut la peine de vivre, tout
souffrant et en luttant dans la
^eiblesse et dans les misères de notre
"bair, car avec lui on passe de la
. "hair à l’esprit, de la mort à la vie.
J. D. H.
Lettres d'on bienfkiteür
suite
Après ce que Pendleton appelle
lui-même « la chute entière de l’enfreprise de la Col. Alexandra», et
Le départ d’un grand nombre de
"olons, ceux qui restent sont harcelés
par des agents de la compagnie qui
les pressent de remplir leurs engag'ements, tandis qu’eux-mêmes, d’après
les renseignements que Pendleton.
reçoit de son fidèle correspondant et
auxquels il accorde toujours une foi
entière, n’ont pas rempli les leurs
et que dès le commencement, ils ont
« manqué de vous fournir tout, absolument tout le nécessaire pour travailler selon le contrat signé par
vous (les colons) et la Société fondatrice.... » Pendleton les engage à
porter plainte « au gouvernement
majeur de B. A}'res». Il les exhorte
à « exercer un peu d’indépendance ».
«Bien sûr les colons vaudois ne sont
pas allés à la Colonie Alexandra
pour devenir les esclaves de M.
Balfour et de ses administrateurs !
La justice est la justice, et si vous
ne l’avez pas, proclamez-la tout haut
et n’en faites pas un secret......» '
Pendant ce temps il conçoit de
nouveaux projets.
Parlons maintenant d’une entreprise de la
plus haute importance établie par le Gouvernement des Brazils (s!c). Je m’en occupe
déjà, et probablement Dieu voudra peut-être
établir une colonie de son ancien peuple dans
cet Empire. Nous verrons plus tard le résultat
de mes démarches. L’initiateur auprès du
Gouvernement Brasilien est le député D r
Cunhft Leitao, un homme de grand uiéiito
sous tons les rapports. L’endroit dont ou parle
pour commencer les opérations s’appelle Curitiba, province de Paraná, Brasil. On dit que
le climat est magnifique, point de uiole.-itatiou
d’aucune sorte, ni des hommes, .li des bêtes,
ni- des insectes. Le gouvernement brasilien
ferait des avances importantes on argent
pour aider les émigrés et les cultivateurs.
Je m'en occupe très sérieusement pour être
parfaitement au courant de l’entreprise, et
je vous écrirai aussitôt pour vous eu faire
part.... Véritablement le grand apótre a
bien dit: Ici-bas nous n’ovons pas de cité
permanente „....
La lettre ci-dessus est datée de
Florence le 17 février 1875. Le ö
Avril de la même année il écrit ;
4
— 4oi —
.... T/O suivant est très confidenticllo
l’oui' le moment ne signez aucun engaç/emciit
avec 'lui '¿ne- ce soit. ,Ie m’occupe à pouvoir
vous former une colonie dans un local très
sain et très fertile dnna les Brazils, où vous
serez tous tramiullles, où il ii’y a pas de
sauterelles, ni rien à craindre des Indiens ni
de personne, sous un gouvernement coiistitntioîinol et stable, où il n'y a jamais de guerres
iiitérienrcs, où le gouvernement est d’une
libériilité parfaite it l’égard des cultes, et où
l’Eglise do Home est en décadence.
îtiais il paraît que ce projet séduisant n’était pas d’une réalisation
aussi facile que Pendleton le pensait,
car, cpKilques mois plus tard, quand
il sent c[ue Baridoii et les autres
colons auraient le plus besoin de
trouver un endroit favorable afin do
sortir de l’impasse où ils se trouvent, il écrit (de I.ondres le 14 déc.
1875):
Vos ligues du 10 oct. sont bien bien triste,
et certaiiiomeiit qu’il est bien temps que voua,
votre fcunille et le restant des colons qui sont
avec vous, déménagent de l’Alexandra. Pour
le moment je ne sais vraiment quoi vous rc
oonmiauder à faire...... .Je ne .sais vraiment
que feront cos Mess.r,s de Londres. M. Wegiielm
a reçu les nouvelles de la mort, par les Indiens, de Mess. 'Poroys et Moore, et je ne
sais pas quelle démarche la maison de Londres fera dans ce désastre...
Je pense, que vous feriez bien de vous
établir, avec tous les frères colons vauduia
qui vondriiient vous suivre, dans une dés
colonies voisines, ou dans une colonie que
TOUS fonnerez vous-itiémes sur mi terrain
appartenant pour le moment au gouvernement
argentin......
{Â suivre).
Nouvelles de rEvangélisation
Dimanche soir, à la réunion habituelle du Collège, M. le pasteur
Pons nous a donné de réjouissantes
nouvelles sur l’œuvre d’cvangélisation qui se poursuit à Revere et
dans les environs, par les soins de
M. Renvenuto Celli. Le 6 coûtant
à Nuûolate S. Lucia, M. Celli a eu
joie d’admettre à la S.te Cène cM'
(juanle-sept catéchumènes ; dans J-®
nombre le premier -propriétaire “6
l’endroit, avec ses enfants. • ,
L’école complémentaire techniqu®
dirigée par M.me Celli est bien frU' .
quentée, et à l’école du dimanch® ■
le nombre des élèves a doublé.,
et M.me Celli leur préparent uU
arbre de Noël, et c’est pour Dut
venir en aide qu’une collecte a
faite à l’issue de la réunion. A
propos, M. Pons a rappelé qu’uu®.
autre fois déjà, il y a quelques années»
on a recueilli à la Tour une petite
somme pour les écoles de RevereIl s’agissait d’aider les jeunes filDs
qui devaient se rendre à Vérone
pour les examens de licence com'
plémentaire. M. le professeur FalchU
qui enseignait alors à l’Ecole nor"
male de Vérone, se souvient aveu
plaisir que sur une trentaine d®
jeune.s filles, provenant de divers
instituts privés, qui se présentèrefl '
à l’cxanicn, les seules qui obtinreW
la licence furent les six élèves de
l’école de Revere ; et il y avait dans
la Commission examinatrice des cie*
ricaux bien rigides et nullement diS'
posés à trop d’indulgence. Celaprouv®
que les écoles où l’instruction ®f
accompagnée de l’éducation fonde®
sur l’Evangile ne donnent pas d
si mauvais résultats qu'on le préten
tout près de nous.
fi La collecte de dimanche soir pourf®'
être complétée par les dons de ceuJt
qui n’ont pas pu assister à la réunindM. Pons • les recevra avec recon*^
naissance.
d Ô îl O ]M IQ II ïi
Saint Jean. Nous venons dé r®
cevoir le cinquième Rapport .
l’Asile des Vieillards (du i
1899 au 30 juin 1900). Le Coitil
exprime sa vive reconnaissance ® .
5
— 4o8
' Vers Dieu et envers les amis qui ont
-, soutenu cette œuvre de leurs dons.
. Il a-été particulièrement touché et
encouragé par des contributions comcelles de M. et M.me Pellegrin
^ l’occasion de leurs noces d’or
feoo frs.), de M.me Honegger de
Paris (500 frs.) et de Tq petites füles
'Is St. Jean qui ont ap’portc la belle
somme de 20 francs, gagnés avec
les 10 centimes que chacune d’elles
^Vait reçus au commencement de
1 année.
Quatre vieillards sont entrés dans
leur repos dans le coui'ant de l’année
un a quitté l’Asile. Il y a eu trois
JlOüvelles admissions. Il y a actuellement 10 vieillards, dont 3 hommes
7 femmes.
Les entrées et les sorties se balandans la somme de L. 4011,80.
La Tour. Nous commençons à
t ^ntir l’approche du carnaval. Chaque
Soir en s’aonrochant des loc
en s’approchant des locaux du
té «Cercle littéraire» on entend une
'Musique plus bruyante qu’esthétique,
^tinonçant la présence d’un « cercle »
sansant. Un cercle n’ a cependant
f pen à faire avec 1’ autre du moins
[ Ijlsqu’ ici — sauf le voisinage —mais
I est triste que dans une classe où
' ‘On se plaint si haut de la misère,
trouve toujours de l’argent pour
les
amusements malsains et corrup
lOürs. Nous aimons à croire qu’ il
' y a pas ou presque pas de jeunes
Sons vaudois parmi ceux qui pas®®nt ainsi leurs soirées.
Il y a de nouveau, depuis quelque
®mps, une recrudescence do mendiétrangère. Les autorités ne peuVent-elles ou ne veulent-elles vrai^6nt rien faire pour empêcher cette
honteuse exploitation, et la popu^Lon ne se décidera-t-elle pas à
oosser de r encourager î
Société (VUtilité publique. La
Séance de la section qui a eu lieu
^ercredi passé, s’est occupée du
hreau de renseignements pour plaoement de domestiques. C’est M.me
veuve Jourdan (Imprimerie Alpine)
qui est maintenant chargée de cette
œuvre.
vSur la question d’une école dé
travaux féminins, mise à l’ordre du
jour dans la séance précédente, la
Commission ayant référé qu’une salle
de l'Ecole supérieure avait été mise
à la disposition de M.lle Dagostino,
qui, depuis quelque temps déjà, avait
commencé à donner des leçons, la
section en a pris acte en exprimant
re.spoiî' que cette œuvre se développera et donnera de bon fruits. Les
leçons se donnent régulièrement quatre jours par semaine, à des prix
très modérés. Les jeunes filles intéressées peuvent s’adresser, pour tous
renseignements, à M.lle Dagostino.
Une autre proposition, concernant
la refezloiie scolastica a été pour le
moment, renvoyée au proposant pour
une plus ample étude de la question.
M. le Modérateur nous prie de
faire savoir aux nombreuses personnes qui lui demandent le compterendu du Synode, qu’il n’a pas
encore paru.
Ne serait-il pas plus que temps
qu’on le fit paraître ?
Jourdan Luis. Compendio de historia de los Valdenses. Pirenze,
Claudiana 1901, 286 p. m 8«.
La Conférence vaudoise do l’Amérique du Sud a bien fait do penser
à doter nos colonies de FUruguay et
de l’Argentine d’une histoire populaire
des Yaudois. Celui qui a été chargé
de la compiler l’a fait aussi bien que
c’était possible en aussi peu de temps,
et à une telle distance des principales
sources. Il serait aisé d’y relever
mainte inexactitude topographique et
historique et des lacunes plus ou moins
considérables dans le récit. Quelquesunes des conclusions récentes de ceux
qui s’occupent de la matière semblent
6
406
ignorées de l’auteur; ainsi Cattanée
n’a pas porté les armes contre les
Vaudois du Piémont; les-deux synodes
des Ctianforan (1532 et 1535) sont
confondus en un seul etc.
Il n’en demeure pas moins que cet
ouvrage remplit une lacune réelle et
empêchera en quelque mesure les colons vaudois de langue espagnole d’oublier leurs origines.
Comme de juste, l’auteur s’est particulièrement, étendu sur les colonies
elles-mêmes. Il s’est servi pour cela
du chapitre qui a paru sur ce sujet
dans le Bulletin du Cinquantinaire
de l’Emancipation, en y ajoutant les
données que lui ont fournies les mémoires de son beau-père, Jean B.
Grriot.
H’ oublions pas les gravures, la
plupart assez bien réussies : Maison
Vaudoise, Pradutour, Bobi, les Clos,
les Bellonats, l’entrée de la Tour, les
Guigou, le Ciabas, la tombe d’Arnaud,
rembarquement des Vaudois à Prangins, le temple de Turin, Balsille,
l’Ecole latine, les temples vaudois de
l’Amérique du Sud, deux habitations
vaudoises en plein désert, les portraits
de J. P. Lantaret, M. Morel, M.
Proche! etc.
D’autre part, il est regrettable que,
au lieu de la carte du Guide que l’on
eût peut-être pu obtenir de la Société
d’Utilité Publique, on ait exhumé celle,
si peu satisfaisante, qui a paru avec
la Storia dei Yaldesi de M. Comba.
Qu’il suffise de rappeler que Maneille
y est placé entre Massel et Balsille,
que Salse, Rocheplate, PInache etc,
n’existent pas, qu’il n’y a rien entre
la Pérouse et le Perrier etc.
J. J.
OUVRAGES REÇUS
Le Bonheur (Gluck), par le Docteur Hilty, professeur de droit à l’Université de Berne. Résumé du III.e
volume, publié avec l’autorisation de
l’auteur par le Colonel de Perrot.
Veuchatel, Delachaux et Viestlé, édi'
teurs, 1901. Pr. 1 franc.
L’Ami de la Jeunesse
et des familles.
Sommaire du N*’ du 15 Décembre 1900.
Fleura ignorées (suite), Eâme Biard —
eliercbeurs. ’— Origine des lunettes. —
tique de Noël, paroles et musique de •
Gaydou. — De Braves Gens (suite)
trad. par M.lle Bornstedt (illustré). — V'
première étoile à Tanger, M.me Win
(illustré).
Bene sociale, giornale mensile, of'
gano della Lega iialiana
alcoolica.
Sommaire du N” de Décembre.
Un Ministro della Istruzione pubblica coB"
tro r alooolisrao. — La fisiologia dell’
e la propaganda contro 1' alcoolisme. —;
rispondenza. — Paolo Mantegazza e “ p®®
Sociale — Notizie varie. — L’amico P*®**
0 un buon sistema per accrescere le sue entrât ■
Abonnement annuel . 1 fr.
Trois abonnements 2,50
Cinq „ 4 —
NouYelles et faits divers
On annonce de Lausanne, le
de M. le professeur Herminjafd.
réminant auteur de la correspondant
des réformateurs aux pays de lany^
française. U était âgé de 83 ans.
Encore une secte. — R
pas d’absurdité, dit-on, qui ne trou^®
une foule d’adeptes. La nouvelle sect
née en Amérique semble créée P®®
justifier ce dicton. Son titre, peu bat'
monieux, est celui de « Faithists- 1
Jéhovah», et le livre sacré de
nouveux croyants porte le nom " ^
zarre de Oahspe ». Ce factum_
d’ailleurs été écrit par un denti®
inspiré de New-York, en 1881 ! j
n’est rien moins que l’histoire du 01
et de la terre depuis 80,000 ^
l’instar des sociétés secrètes, les me
bres de la secte sont pourvus de.®i^^
de passe, de signes mystérieux,
symboles secrets. Leur doctrine P''.' cipale consiste en ceci : la rédempO^
sera une série de résurrection® P
7
á07
k
lesquelles, de degré en degré, on par^endra à la perfection.
Il paraît qu’un très grand nombre
i d’habitants de Boston ont adhéré à
nouvelle foi.
. Allemagne. — Le célèbre bactériologiste allemand, le professeur Koch,
^ poursuivi dans la Nouvelle Guinée
études qu’il avait commencées en
Italie sur la malaria et le paludisme.
Il reste convaincu que cette maladie,
iai fait tant de ravages dans les coi- lonies et même dans certaines parties
l^irrécageuses de l’Europe, vient de
•inoculation du bacille par la piqûre
d® certains moustiques de marais. Le
professeur Koch a, de plus, découvert
du procédé pratique pour exterminer
moustiques et un remède curatif
Pour guérir les patients atteints de
diitlaria. Ce remède est à base de
Quinine. Il est persuadé qu’il a découvert le moyen de supprimer la
dialaria partout où elle se manifestera.
Revue Politique
Voilà des mois qu’on pr6dit la chute du
^inistère Saraeco et il est toujours sur pied,
y ne doit certes pas .son existence aux succès
sa politique, ni à la sympathie du Parle’?®»t ; on le subit, on le tolère, faute de mieux,
**®>plement parce que la constitution d’un
Nouveau Ministère offre de grandes dii'ftcultés,
qu’aucun des nombreux clieis de groupe
ïtti ambitionnent le pouvoir no croit le nio*beat propice pour une bataille décisive. Déroutement on a prêté à M. Saracco le dessebi
de confier le ministère de l’Intérieur à un
^embre du Cabinet et de ne garder que la
Vésidence. D’autres prétendent que MM. Sond'Uo et Luzzatti entreraient prochainement
dans Un nouveau ministère Saracco, revu et
Corrigé. Des conjectures de journalistes ou
des ballons d'essai, probablement.
,ba Chambre vote les budgets, presque sans
discussion, tambour battant, jusqu’à trois dans
"b® séance; Marine, Grâce et Justice et PosAb! c'est qu'après quinze on vingt jours
d® travail, nos députés ont hâte de rentrer
dans^ leurs foyers. A l’heure où ces lignes
Parnîtrrnt la plupart d’entre eux auront quitté
a Capitale pour les vacances de Noël qui
dfi'vront être assez longues pour iiu’on ait le
siups de faire les réparations voulues à Vaula
provisoire.
1*0 a discuté, pendant deux séances à la
Chambre française, le projet d’amnistie pour
tous les faits inhérents à l’affaire Dreyfus.
Les radicaux ne voudraient rien préjuger au
cas où un fait nouveau se produirait et demandent que les fauxsoient exclus de l’aninistie. Les antisémisfes et les nationalistes
menacent de nouvelles révélations et combattent le projet du. Gouvernement. Mais M.
Waldeck-Eoussean qui vent ensevelir à tout
jamais la malheureuse affaire, dans l'intérêt
de la République, demande à la Chambre
de voter le projet sans exclusions, ni modifications ; et il est approuvé à la grande majorité,
An Transvaal les Boers reprennent l’offensive
et lord Kitcbener a de la peine à garder ses
positions. Dernièrement le général boer Delarey
a surpris fit mi.s en fuite quatre compagnies
d'nn régiment anglais à Nooitgedacht à 35
mille à l’occident de Pretoria ; presque contemporainement un frère de Botha dWruisait
un tronc de chemin de fer sur les confins de
rOrnnge; d’antres commandos Boers opèrent
au Nord du Natal, d’autres encore dans les
environs du Kiinberley, tandis que le terrible
Dewet a réussi à rompre le cordon du généraP
anglais Knox et à se diriger au nord vers
Bloemfontein. En voilà assez pour prouver
que les Boer.s ne sont pas plus vaincus que
soumis et que les Anglais feraient œuvre de
hante sagesse en acceptant l’arbitrage que .
Kruger demande à grands cris.
Ou a cru un moment que la paix allait
être enfin conclue en Chine, sur la ba.se des
propositions que tout le monde connaît. Mais
voilà que l’Angleterre soulève de nouvelles
difflcnltés sur de.s questions d'importance tout
à fait secondaire, mais qui n’en retarderont
pas moins la conclusion du traité.
Réception enthousiaste à Berlin, par ordre
de l’Empereur, aux 4 compagnies qui retournent de la Chine. Guillaume 11 en personne
et plusieurs membres de la famille impériale
assistaient au défilé des troupes qui traînaient
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