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Soixante-neuvième année - Anno XI*
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^24 Mars 1933
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris'les Vallées et Colonies)
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VENDREDI
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les de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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J^'V'XS.
Par principe, le journal ne publie ni ^
articles ni correspondances anonymes: il
faut en tout cas que l’auteur se fasse
connaître au Rédacteur.
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Nos aimables correspondants sont instamment priés de nous faire parvenir les
nouvelles pour la chronique le mardi soir
au plus tard: cela faciliterait le travail
de la Rédaction et de l’imprimerie.
POUR LA YIE I^TËBIEORE
£e glaive.
«Je ne suis pas venu apporter la
paix, mais jeter un glaive».
Matthieu X, 34.
A l’heure actuelle le peuple chrétien
désire entendre un Evangile consolateur.
Un culte a pour mission, dans la pensée
du plus grand nombre, de « réconforter »,
de « faire du bien ». 11 n’est de « bons »
sermons que là où Jésus est présenté
comme un ami souriant, un médecin guérisseur, un constructeur génial de clochers qui chantent toujours.
Certes nous n’avons pas tort de demander au Maître un point d’appui solide pour nos vies chancelantes, douloureuses et pécheresses. Aucune fée, même
dans le monde des légendes où tout devient possible, n’a su comme lui transfigurer les choses viles, égayer et étayer
les âmes... Dans notre monde agité, passionné, déséquilibré et mouvant, nous
pouvons, ainsi que les disciples, trouver
de la sécurité auprès de Celui qui commandait à la violence des vents ou imiter cette femme des temps évangéliques,
qui, en touchant la frange du vêtement
de Jésus, trouva la paix et la guérison.
11 y a sous le message qui nous est
venu de Galilée une douceur qui nous
rappelle les caresses maternelles: «Je
vous donne ma paix... que votre cœur
ne se trouble pas... ».
H: h: «
Mais sommes-nous bien persuadés, au
fond de nos consciences, que le service divin doive toujours nous être un réconfort?
Que le Maître si souvent oublié et desservi par nous n’ait pour toutes nos rencontres que des paroles de paix? Ne
voyez-vous pas combien l’Evangile se
trouve appauvri et mutilé dès que nous
lui enlevons ses accents sévères et ses
arêtes tranchantes? La Bible nous a tout
de même été offerte dans les tonnerres
du Sinaï, par l’homme de douleurs, et
par une Eglise de martyrs, et il ne
faut pas la prendre sans tremblement
comme dans un restaurant une carte de
menu où l’on choisit ce qui plaît!
Si Jésus a calmé la tempête il a aussi
arraché des hommes à leurs filets, à leur
bourgade natale, à leur existence paisible de riverains du lac de Tibériade. Il
a fait descendre dans les âmes le vent
âpre et la flamme brûlante de la première
Pentecôte. Après avoir dressé sa croix
sanglante au sein du Judaïsme épris de
gloire, il est devenu de siècle en siècle
le semeur de troubles dans nos . âmes
trop facilement béates. Une certaine piété
à laquelle nous devons les laideurs de
Saint-Sulpice, lès saints de carton pâte
et de papier doré, nous a trop fait oublier que Jésus est le rude fils de sa
terre qui sait soigner l’épi froissé, mais
aussi sarcler l’herbe mauvaise:
« Si ton œil te fait tomber dans le péché, ârrache-le... ».
« Si ta main droite est pour toi cause
de chute, coupe-la ».
« A celui qui deviendrait pour l’âme
d’un enfant une occasion de scandale,
il vaudrait mieux la mort" au fond de
l’océan, avec une meule au cou... ».
« Je suis venu jeter un feu sur la
terre, apporter non pas la paix, toujours elle et rien qu’elle, mais jeter un
glaive... ».
' Wu-delà à tant d’êtres qui s’en vont en
.lambeaux d’espérance et de chair.
Lorsque dans une semblable obéis
UC « «
sauce ;nous saisirons tous l’arme du
Æpmbat chrétien, nous verrons sur notre
terre labourée par la souffrance, mais
: aussi, ne l’oublions jamais, par la grâce
de Dieu, blanchir de nouveau ces moisfsons que Jésus aimait. R. MONNIER.
vf 1 " (Semaine Religieuse).
|ûtAAAAAAAAAAAAAAAAA
POUR UA VÉRITÉ
Depuis que Jésus a ranimé en l’homme la nostalgie de Dieu, Satan poursuit
ici-bas un travail agressif. 11 accentue
toutes les tendances morbides, toutes les
idées fausses au cœur des individus et
des sociétés qu’il dispute à l’Evangile.
11 y a un état de combat permanent entre ceux qui savourent les réalités nouvelles de l’âme et celui qui, non seulement aborda Jésus au désert, mais véhicule sans cesse dans le, monde les
violences du vieil homme et les passions de la cité pa'ienne.
Le chrétien vit, un glaive à la main.
Dieu seul connaît les combats que les
saints ont livré avant de lui apporter
leur cœur entièrement soumis. Des jeunes de seize ans doivent se défendre
avec l’arme flamboyante de leur ferveur
contre celui qui leur dit les douceurs d’un monde sans Dieu et les* parfums
des gloires, humaines. 11 n’est pas facile
à chacun de venir à la table sainte témoigner de sa volonté d’obéir, lors-'
qu’une grande voix là-haut a prononcé
son nom. L’apôtre Paul disait: « Combats le bon combat de la foi... ».
Certains protestants végètent à la périphérie de leur Eglise. Ils se chauffent
les mains à distance, loin du Maître,
comme Pierre dans la nuit de la trahison et en attendant le chant du coq...
Pour eux il suffit d’entendre un fragment
d’Evangile aux grandes dates de la vie
familiale, d’écouter de loin la voix des
clochers qui disent les joies et les peines des hommes, l’amour permanent de
Dieu. Qu’y a-t-il de surprenant à ce que
notre action spirituelle soit peu comprise
parmi eux ? Auprès de certains la piété
est toujours taxée d’exaltation ; il y a
un conflit latent entre le dilettantisme
actuel et le feu de notre foi : « Je suis
venu jeter un glaive sur la terre ».
Et ces paroles de notre Maître orientent nos pensées sur l’œuvre missionnaire qui les illustre si bien. Nous songeons à tous ceux qu’une grande vocation a emportés si loin. Ils eurent aussi
vingt ans pour voir la vie sous de chatoyantes couleurs, ils confièrent peutêtre jadis aux pages d’un journal intime
leur rêve de confort et leur rêve de facile bonheur. Mais un jour un appel les
arracha à cette béatitude avec l’éclair et
peut-être la douleur de l’épée. Et c’est
pour cela qu’ils sont partis au loin se
mêler à ces primitifs dont l’imagination
est hantée par les récits de sorciers,
c’est pour cela qu’il y a des anges de
Dieu dans les léproseries de Java ou
de Madagascar pour donner une vision
SP .
La prticipation au salut.
. is (Troisième Partie).
'^Les écrivains sacrés se servent souvent
de termies renfermant des analogies et lies
images, empruntées aux usages sociaux de
leur ' temps, lorsqu’ils nous parlent du
g&îiuit'et de la participation du péchetur à
eé gnapd bienfait.
^’un des plus fréquents, sous la plume
Saint-Paul, ^ celui de rédemption
(%>m. III, 25; Epihés. I, 7 : CoL I, 14;
|BGor. I, 30), qui renferme l'idée d’une
&îivnaince, qui, mais moyennant un rachat.
jffest ce qui avait lieu pour l’émancipa®on d'un esclave; il fadait en payer le
prix et obtenir de l’autorité la sanction
île l’acte accompli. De même pour des captifs ou des prisonniers de guerre, l’on
jiayait ,une nalnçon. Les prisonniers pour
«Jettes ne pouvaient être délivrés de la
geôle que si elles étaient acquittées.
.Jésus, à la veille de sa piassiên, déclare
iiue le « Fils de l’homme est venu pour
(kjnner sa vie comme rançon de plusieurs»
(Matth. XX, 28, et Maire X, 45), Ce que
J^üint-Paul confirme en écrivant à Timothée (1® épître II, 6) que « Jésus s’est
i donné en rançon pour tous».
Or si Jœus a dû faire cela, c’est que
Ic' péclieur, esclave, prisonnier du mal, endetté, ne pouvait payer lui-même son rachat, et qu’il in’y lalurait jiaimais eu de ré»
demption en sa faveur sains la salutaire
intervention du Christ qui' a payé à sa
place. Dans tout cela, où est le mérite
do l’homme pécheur ? son salut n’est-il
pas entièrement gratuit, ce dont il est
redevable uniqu^ent à Jésus-Chrjst ?
(1 Cor. VI, 20 ; VU, 13 ; Galates III, 13 ;
'Lite II, 14).
. Une autre expression biblique est celle
d’adoptim, que l’on trouve dans les lettres
de Saiint-Paul. Aux Galates (IV, 4-5), il
écrit : « Dieu a envoyé son fils, né d’une
femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât
ceux qui étaient sous la loi, afin que nous
reçussions l’adoption » (comparé Boimins
VIII, 15, 23 ; Ephés. I, ^). Si Saint-Jean
ne se sert pas de ce mot, cependant le
fait qu’il exprime — du pécheur qui* devient enfant de Dieu par adoption —• est
fréquemment rappelé dans ses écrits.
Dans le langage juridique, être adopté
implique de la part d’un chef de famiUe
la libre et spontanée décision de se donner
un fils, qui m’était pas tel par les lois de
nature.
C’est un enfantemeint spirituel, dans lequel l’enfant adopté n’apporte aucun droit
et (aucune préialable décision, de même
qu’aucun nouveau-né n’a diécidé sa naissance eit penserait, par la suiite, de s’en
faire un titre méritoire.
La gratuité dans l’adoptibn, qui fiait de
r,homme régénéré l’héritieir de Dieu, est
de la manière la plluB convaincante affirmée par l’apôtre Paul dans sa lettre à
Tite (III, 4-7).
Une autre expression biblique qui spécifie dairement la part de Dieu et du pécheur, dans le salut et sa jouissance, c’est
celle de réconcüiatim,. Elle implique : une
inim'itié antérieure, l’initiative d’une des
parties adverses, et le plus souvent l'emploi d’um médiateur ou conciliateur.
Il n’y a PBis de doute que ce n’est pas
l’homme pécheur qui s’est, par lui-même,
tourné vers Dieu, pour se concilier avec
lui, mais c’est Dieu qui le fait, dans sa
grande miséricorde. C'est Lui, l’offensé,
qui la eu pitié de l'offenseur et a préparé
une concilialtion au moyen de son Fils bienaimé. Saint-Paul l’exiplique, on ne peut'
plus efficacement, aux Romains (V, 10-11) :
« Si lorsque nous étions ennemis nous avons
été réconciliés avec Diêu par la mort de
son Fils, à plus forte raison étant réconciliés, seronsmous sauvés par sa vie. Et
non seulement cela, mais encore nous nous
glorifions en Dieu par notre Seigneur JéSus-Chrjst, par qui maintenant nous avons
obtenu la réconciliiation » (camparé 2 Cor.
V, 18^19; Ephés. II, 16-18; Col I, 21-22).
Ici encore, tout affichage de prétendus'
mérites est exclu, vu qu’on ne comprraidrait jamais que qui est pardonné de la
plus cruelle oflEiense et réadmis dans l’intimité de la (Personne offensée s’en fasse un
titre de gloire, comme s’il y avait contribué ipar quelque agrément de sa personne
ou par son savoir faire.
Saint-Jean (il® épître IV, 10), met en
parfaiite lumière la position respective de
Dieu et du pécheur dans la réconciliation :
« L’amour dont Dieu a fait preuve envers
nous consiste non point en ce que nous
avons aimé Dieu, mais eini ce qu’Il nous
a aimés et a envoyé son Fils comme vicr
time expiatoire pour nos péchés».
Ce n’est donc pas parce que nous étidns
aimables, ou nous nourrissions une affecr
tion quelconque, si faible fût-elle pour
Dieu, qu’Il ^ venu le premier à notre
rencontre, mais il en a puisé les motifs
dans sa charité infinie ; Il nous offre sa
grâce non iparœ que nous sommes gracieux, mais tout à fait désintéressément
et gratuitement.
C’est le lieu et le moment de remarquer que le mot grâce, surtout dans ses
applications, prend un sens différent
pour le oaltholique-romain et le chrétien
évangélique.
La mot « grâce » a un contemu comiplexe
et divers, mais ici nous ne le oonsidére!ron.s
qui© dans le sens de l'ensemble des actes
par lesquels Dieu agit sur l’homme et dans
l’homme pour le sauver d'abord et le sanctifier ensuite.
Lorsque l’on iparle d’une grâce souveraine accordée spontanément à un co|Qdarmé à vie, l’on entend que la bienveillance du souverain accorde un pardon complet à un malheureux qui, autrement,
n’aurait jamiafe pu avoir ses chaînée brisées et la porte du bagne ouverte devant
lui. L’idée de gratuité est inhérente à la
notion de grâce, aussi Saint-Paul exijAique aux Romains (XI, 6) que la grâce
n’est plus une grâce si ce sont nos oeuvres qui attirent SUT nous l’électiion- divine.
A Timothée (2® épître I, 9), il écrit que
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« Dieu nous a aidreeisé une sainte vocatikin
non à cause de nos œuivrés, iàais selon son
propire dessein et selon la grâce <p’il nous
. a donnée en Jésus-Oîrist>. îki
Eît aux Ephés^s (II, 4-5) jd donne
raasurance que « Dieu, qui est ricHe en
m'isériconde, à cause diu grand amour dont
il nous a aimés, nous qui étions morts par
_nos offenses, noius'a rqntdus à la vie en
Christ (c’est ip)a|r la grâce que,vous êtes
saiuvés) ». '
Oserait-on ¡prétendre qu'on se résuscite
soi-mêmie spiritueJlement, . m aidant la
grâce de Dieu à le faire ? Tant vaudrait-il
dire que Lazare a roulé la pierre de son ■
tombeau, a délié ses bandes, afin que l’intervention de Jé^ fût efficace !
Les catholiqties, avons-nous dit, parlent
eux aussi et beaucoup de grâce, mais sous
la plume ide leurs docteurs, elle change
d’atsipiect et elle devient quelque chose d’aur
xiliaire et de relatif dans l’obtention du
salut. Qu’ff. suffise de raipporter ici les subdivisions en grâce «actuelle» et «habituelle » du IManuel de religion Lumen Vitae, et leurs définitions : La grâce actuette
« est un secours surnaturel et transitoire,
au moyen duquel Dieu illustre (éclaire ?)
l’intelligence et aide la volonté à accomplir des actes surnaturels ». La grâce habituelle «est un don surnaturel inhérent
à l’âme, qui la rend sainte et juste aux
yeux de Dieu ».
Rappelons encore la distinction en grâce
■« suffisante » et grâce « effwoice ». La pre• mière, dit le Mianuel, « peut être accepitée
par le libre arbitre ». La seconde « ne supprime pas le libre arbitre ». C’est toujours
la proclamation de l’action salutaire de la
part de l’homme, qui est flatté dans son
amour propre ; n’attribuant plus le salut
à la grâce, en tout suffisante et en tout
efficace pour chaque pécheur, le Catholicisme le livre entre les mains d'un directeur spirituel qui se charge de lui suggérer ce qu’il doit faire pour « se sauver ».
. Il n’y aurait qu’à lire la seconde Lettre
Provinciale de B. Pascal, sur le sujet, pour
se convaincre de la subtilité et du fond
erroné de pareilles distinctions, que les
Jésuites ont défendues contre les Jansénistes qui auraient voulu, sur ce jjoint,
retourner aux enseignements plus évangéliques de Saint-Augustin.
Ce qu’il y a de frappant dans le Catholicisme, c’est qu’après avoir, avec Augustin et ses disciples, condamné les pélagiens
et les semi-pélagiefns — (qui revendiquaient pour l’homme la possession du libre arbitre et la possibilité de bien faire
par ses propres forces), — insensiblement
il en a réabsorbé les principales doctrines.
Ce sont les Réformateurs du XVI® siècle qui ont remis en honneur ku doctrine
de la grâce salutaire, défendue par SaintAugustin, que le Romanisme exalte cependant comme un de ses plœ grainds
Docteurs et des plus illustres parmi les
Pères de l’Elglise, mais dont il ne suit pas
les onseigïiements.
Qui nous écrira un ouvrai strictement
historique, qui s’imjiose désormais, sur les
« Voffiations et contradictions de l’Eglise
romaine à tnavers les siècles »? Un tel
écrivain aura bien mérité des amis et des
défenseurs de la vérité chrétienne !
Nous conclurons, au sujet de la grâce,
par ces paroles du prof. Charles Bois :
« La grâce est prévenante quand elle
cherche l'homme qui ne cherche pas
Dieu ; préparante quand elle conduit pas
à pas l’homme aux décisions mprêmes ;
coopérante quand ayant affranchi et comme créé à nouveau la libre volonté, elle
s’associe laivec eUe pour accomplir le bien ».
Cette dernière opération de la grâce est
celle qui r^arde la sanctification, que
nous aidons eu soin, à l’opposé du Catholicisme, de ne jjamais confondre avec la
régénération.
Nous ne saurions résumer d’une manière plus cortVaincante ce que nous avons
écrit sur « la i>articipation au salut » qu’en
transcrivant quelques paroles de la dernière page de la Bible, dues à la Révélatbn de Saint-Jean : « L’Esprit et l’épouse
disent: Viens (à Jés;^ glorifié)... Que
odüS qui a soif vieaihe, que celui qui vïeiut
prenne de l’eaiu- de vie gratuitement»
(Apec. XXII, 17, comparé Apoc. XXI, 6,et Esoïe LV, 1).
‘"Evidemmieinit, pour que l’épouse (l'Eglise) ■
s’unisse de telle manière à son divin Chef, ‘
en cette dernière pressante invitation, il
faut qu’elle soit demeurée fidèle ; du jour
où elle ne l'est ¡plus, elle en changera les
termes, comme suit Que celui qui veut
prendre dè l’eau de vie vienne, mais qu’il
paye ! ». 'A. M.
(Catéchisme, chapitres XIV, XV, XVI, XVII o).
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
La légende de la rose.
Vous connaissez la légende de la première rose.
Au commencement, lorsque Dieu créa le
monde, dans le printemps éternel du premier âge, la surface des champs apparaissait comme un magnifique tapis alux couleurs les plus diverses ; sur chaque tige
une corolle chantait la joie de vivre ; de
chaque branche la brise printanière faisait tomber une nuée irisée de pétales ;
toute la création lexjaltait, une fois, la
gloire ide Dieu. Dans ce jardin merveilleux
une fleur seule manquait : la rose !
Il y avait 'büein le rosier, mâis qui l’aurait reconnu ? U était qn toiit semblable
à ce hargneux buisson épineux qui pare
nos sentiers. Les jours se suivaient, les
mois s'écoulaient^^ les années se succédaient, et le pauvre rosier était toujours
là, solitaire, nu, montrant une écorce grisâtre et de redoutables épines.
Et pourtant le pauvre rosier avait un
cœur, ; il aiurait voidu fleurir, donner un
peu de joie aux yeux de toutes les créatures, s’unir aux autres dans la joie du
printemps... ; mais des épines ne sont pas
le meffleur moyen de communion ! Il était
triste, et Dieu vit sa tristesse et lui dit
Un jour : « Tu fleuriras, quand le chant
de la reconnaissance, pour toi, s’élèvera
de tes branches ».
Ces paroles ne réjouirent pas beaucoup
le rosier : qui pourrait jamais chanter la
reconnaissance à un buisson épineux ?
Qu’avait-il fait pour mériter cette gratitude ? Que pouvait-il faire ? Que savait-il
faire ?... Rien, hélas ! Par conséquent, il
lui sembla que les paroles de l’Eternel
avaient une amère saveur d’ironie, et il
en fut peiné.
A vrai dire, le rosier (sans roses !) était
injuste envers soi-même ; il savait faite
quelque chose ! Lorsque les bergers passaient, avec leurs troupeaux, près de lui,
le buisson allongeait ses bras, ses ronces,
et déchirait soigneusement quelques beaux
flocons de laine aux brebis. Les pâtres,
de tout temps, ont trouvé que ce n’est pas,
là, une action digne de reconnaissance;
ils n’ont jamais remercié les buissons qu’ils
rencontraient sur leur chemin, ...et ils ont
eu tort, car le rosier n’était point égoïste !
Le berger tond la brebis et vend sa laine,
pour lui; le rosier prenait un flocon de
laine et le donnait aux autres !
Geais, pinsons, fauvettes, tous les oiseaux trouvaient dans les branches du resier le fin duvet pour leurs oisillons ! Et
à l’époque des couvées, il était beau de
voir ces oibeaux voler tout autour du triste
buisson épineux ; seulement, jamais au'cun d’eux ne pensait à remercier celui qui
avait fourni la douce laine. On trouvait
cela tout naturel ; on pensait qu’il ne faisait que son devoir ; il était si désagréable,
que c’était bien le moins qu’ü pût faire,
pour qu’on le tolérât ; c’était presque un
honneur que lui faisaient les oiseaux en
le délivrant de ces flocons de laine, ...qui
leur étaient si utües !
Geais, pinsons et fauvettes n’étaient
pas des créatures douées d’intelligence;
mais, dans les légendes, les bêtes, souvent,
disent ce qvie les hommes pensent, et font
ouvertement ce que les hommes font avec
beaucoup d’hypocrisie. Aussi ne faut-il
point s'étonner si les oiseaux du ciel se
servaient d’autrui, sans jamais remercier i
Mais les « petits » sont... étourdis !
Un jour, deux"* tendres pL'nsonnets prirent leur essor, et vinrent se poser sur
le nosipr ; là, aù milieu d^ épines, ils chahtèr^t un chiant de reconnaissance au buisson épineux qui leur avait donné le duvet,
et' leur offrait un appui !
Et tout à coup, un tressaüleroent secoua le rosier, ime onde de vie parcourut
ses membres arides : ses longues épines
tombèrent, et, sur la plus haute branche,
une rose, la première rose, fleurit.
* * *
Il ne fallait qu’un mot, pour amener le
sourire, la joie dons le coeur aigri du misanthrope ; il fallait la reconnaissance,
pour permettre à un arbrisseau de s’épajnouiir... mais il faut des étourdis pour avoir
le courage de parler de la reconnaissance !
Dès lors, les roses fleuTiissent, même en
hiver, dans les pays tropicaux i; signe, à
n’On pas douter, que la reconnaissance
fleurit aussi, même en hiver, dans les pays
chauds.
Un enfant demandait un jour d’hiver ;
- « Pourquoi les roses ne fieuriæent-elles
pas, chez nous, ipondant la mauvaise
saison ? ».
La maanan donna de profondes e^lications scientifiques sur la température, etc.,
auxquelles le garçonnet ne comprit goutte.
Lui eût-elle conté que, pour que rose: fleurisse, pinson doit chanter, gazouiller de
la recoimaisisance la divine harmonie ; lui
eût-elle conté la légende de k rose, il n’eût
pas même fait k demande ! ! Quand il
neige, chacun se tient coi ; au printemps,
...pinson chantera, ...et rose fleurira !
C’est pourquoi j’ai rappelé le vieux
conte ! g. c.
Mésaventure (ie Carême.
Clément Marot, poète français du XVI®
siècle, avait donné .dans la Réforme et n’eut
pas mal à souffrir à cause de cette adhésion. Il fut arrêté en 1526 et enfermé au
Châtelet ; il recouvra k liberté grâce à
un ordre d’élargissement silgné par François I®''.
En 1532, conirae l’accusation d’hérésie
planait toujours sur sa tête, il fut convaincu' d’avoir mangé « du lard en Carême » et faiUit encore être emprisonné ;
il dut invoquer sa qualité de convalescent.
Et pour l’heure pas d’autres ennuis : mais
le fait d’avoir mangé « du lard en Carême » n’était ipias de nature à dissiper le
soupçon d’hérésie, et én effet il ne se senitait sûr quUe part. Même sa traduction
des Psaumes fut mal accueillie, et il lui
fallut kisser k France pour ^ réfugier
à Genève d’abord et ensuite à Turin où
il mourut, étranger dams une terre étrangère, en 1544.
n paraît pourtant qu’il avait abjuré sa
foi eu présence du cardinal de Tournon
dont il reçut les coups de baguette qui
accompagnaient cette humiliante cérémonie. n laurait donc eu droit à être kissé
en paix, maïs il trouva des eunemis qui
ne pouvaient lui pardonner le lard du
Carême !
M. J. J. R. TRON
Pasteur émérite.
Samedi matin, 18 courant, à Massel, cet
ouvrier de l’Eglise s’est endormi dans le
Seigneur, après un mois environ' de maladie. Il venait d’entrer dans sa 88® aimée,
étant né à Massel le 2 ihars 1846.
Il fit ses études claæiques à l’Ecole Latine du Pomaret et à La Tour ; puis, se
destinant au ministère, il fréquenta k Faculté de Théologie de Florence et fut consacré pasteur en 1873.
Il exerça soui ministère en Sicile d’abord,
desservant les églises de Riesi et de Trapani puk il fut appelé à Massel où il
travailla pendant 25 ans. Il alk ensuite
à Suse où il resta dix ams.
En 1913 il se retraita et s’établit à son
pays de naissance.
Pendant la guerre, tandis que les jeunes pasteurs éta.ient au service de k patrie, il desservit encore l’église de Mkssel deux ans. B fut donc pasteur de
cette paroisse pendant 27 ans, et les Masseli'ns ont toniouTTs eu xxmr lui et pour
toute sa famille une affection bien sincère
et en carderont longtemps le souvenir.
M. et M.me Tron étaient réellement « des
nôtres». fC’est um Masselin qui écrit).
C’est à Massel que M. Tron avait le plaisir de revoir ses enfants pendant les der
nières années : deux ans pasgé^ il revit j
son fils Ernest, revenu d'Amérique avecl
toute sa falroille, et l’été dernier Giovannino, rentré des Etats-Unife pendant ses ':
vacances, sans compter les visites bieh'
plue fréquentes de ceux qui vivent tout
près.
Quant à sa fiUe, M.me Davit, elle lui a i
prodigué les plus grands soins et a adouci,
par sa dévotion filiale, ses dernières années.
Noms exprimons notre sympathie chrétienne à tous ses enfants : M!.me Davit,
veuve du pasteur Davit; Giovannino, pas-^
teur et profie®eur aux Etats-Unis ; Henri,
pasteur à B>bi ; Samiuel, professeur à Pignerol ; Ernest, piasteur à Colonia VaJdense.
« « «
Un des Pasteurs présents atuK funérailles écrit :
Le doyen des pasteurs émérites, M. J. /. 1
Rodolphe Tron, est entré dans k gloire |
céleste à l’âge de 87 ans.
Dimanche, dans l’aprè-midi, 300 person- I
nés ide Massel et des paroisses voisines en 1
accompagnaient k dépouille mortelle à sa f
dernière demeure terrestre.
Avec une âme sereine et une foi com- ,i
plète dans le Seigneur, au milieu de gran-^J
des souffrances, œ seTvfteur dé Dieu attendait l’appel de son Maître. ■
Le service funèbre a été présidé, à la 1
maison p"lr le Candidat desservant k par j
roisse et à l’église par. le pasteur du Per-j
rier, M. Peyronel. MM. les pasteurs Ma-*
raufla, vice-modérateur, ,au nom: de k Vén. iî
Table, Comba, Tron Mathieu, portèrent J
leur parole de sympathie à k famille af-i
fligée, en imiplorant de Difeu ses précieuses '
cctnsolations.
Nous continuons à demander à Dieu de”)
consoler k famille frappée par le deuil.»!
—
SEMAINE DE RENONCEMENT.
6® Liste.
Chiesa di Torino (2" vers.) L.
»
»
Staz.
»
ldi
Prarostino
Villasecca »
Venezia »
Tramonti di Sopra »
Forni di' Sotto »
Chiesa idi Aosta e Diasix)ra »
Maddalena vedova Larco, La
Maddalena »
Chiesa di Roma, Piazza Cavour
(Z™ versamento) »
Stazione di Camipobasso »
18.000,—)
184,—1.168,50;
600,—)
90,—il
20,-Ì
302,
50,-31
»
»
»
»
»
»
»
»
»
Borrello
Matrice »
Castel d. Giudice »
Pescoknciano
Castel di Samgro
Pizzone
-Monteferrante
Careraa
Mantova
Chiesa di Como »
» » Ivrea »
» » Felonica Po »
» » Milano, S. Giov. in
Conca (2" vers.) »
»
»
»
»
»
163,6
115,
80,
16,
34,
20,
30,
30,
15,
140,
100,
i.ino,
3.30,
.300,—s
7.000,
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBT. T1 nous faut enregistrer, cetté’i
seinaine, deux décès qui ont porté le deuil!
dans bien des familles de notre paroisré.
Dimanche,^ 12 mars, c’était Fanl Ca'rrmi
feu Paul, qui nous quittait à l’âge de
ans. Bien qué résidant aux Caïrus, not
frère est décédé aux Champs, entouré des
soins assidus de tous les siens.
Mardi, 14, c’était Gelfmonat Paul feu J.
Danife], des CoAirtils, qui, après une longue
épreuve, supportée avec foi et patience,*
s’en alkit aup'rès du Père, à l’âge de 47 ans.^
Dans l’absence du Pasteur de k paroisse, '}
c’est M. P. Chauvie, pasteur émérite, qui
a bien voulu présider les deux services*
funèbres.
Que toutes les familles que ces deuils Î
affligent reçoivent ici l’assurance de toute ’
k sympathie chrétienne de leurs nombreux amis.
LA TOUR, Samedi dernier le Pasteur a
célébré le mairiage de M. Turaglio Victor,'
de Saint-Second de Pignerol, avec M.lle
Morel Lydie, de I^a Tour.
Que k lênédiction de Dieu accompar,;
gne nos chers époux.
—■ Dimanche passé a eu lieu Tcnseve-î
lissement de M.me Henriette Qumforam
née Cardcm, des Chabriols Supérieurs, que'
Dieu a rappelé de ce monde après qud^j
cfUies jours de maladie.
■
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8;>1
5'
e‘
s
n\
10
3hÌ
Nous demandioine au Seigneur de vouloir
soutenir la faïnille si douloureuBeinent
‘éprouvée.
.— Mercredi 29 elt jeudi 30 cour., à 20 h.,
au Cinéma Trente, film d’un intérêt ciaiptivajit. Le Jwdf erremt (en deux séries),
d’après le roman de Sue.
Lai recette est en faveur des installations radiologiques à rHôpital Vaudois.
Le prix des billets est ainsi fixé: L. 1,2,3.
n est à espérer qu’uim bon nombre de
personnes s© procureront quelques heures
d'agrément en contribuant en même temps
à une œuvre de première utilité. RÉd.
NEW-YORK. Nous avons célébré notre
fête vaudoise du 17 février le dimanche 19.
A 4 heures, à l’Eglise, il y a eu la commémoration proprement dite, à laquelle
ont participé un nombreux public et sitx
Pasteurs ; et le soir, au Three G. RestaUr
rant (propriétaires Henri Garrou et Associés), le dîner traditionnel, avec 112
convives.
Les pasteurs qui se sont joints à nous©n cette heureuse occasion étaient, outre
M. Griglié : M|M. Guido Miegge, délégué
de l’Eglise Vaudoise, prof. G. Buggelli,
ancien membre de l’Administration de
l’Eglise Libre d’Italie, A. Wettstein, de
l’Eglise Réformée d’Amérique, P. S. Ruffa,
de l’Eglise Baptiste Italibnne, et U. Gay,
représentant de l’Œuvre Cangrégationa^
liste, italienne et française, de Pittsfield,
Mass.
Après que notre Pasteur nous eut brièvement rappelé la signification de la fêtes,
tous ces frères nous ont, sur son invitla^
tion et entre im chant et l’autre, adressé
la parole : les uns pour nous exhorter, les
autres pour nous donner des encouragements ou nous dire leur joie de se retrouver au milieu de nous.
Etant nombreux ils ont dû, nécessairement, être courts, très courts même, à la
■commémoration de l’après-midi, à l’excep)tion du pasteur Wettstein, auquel on avait
accordé 12-15 minutes.
C’est qu’il devait nous parler de sa visite aux Vauefois du Wurtemibeirg.
Comme il a su rendre son sujet sympar
thique ! Un Va.udois n’aurait guère pu
s’exprimer avec plus de feeling, comme
on dirait en ¡anglais, c’est à dire avec plus
de sentiment. Tout était si touchant, si
spirituel, si intéressant !
Quoique jeune encore, M. Wettstein est
un vieil ami de l’Œuvre Vaudoise, ayant
eu contact avec celle-ci à Gênes, quand son
père y était pasteur de l’Eglise Allemande.
Comme bien des lecteurs de l’Echo sawnt, la Congrégattion Allemande Réformée de Gênes se réunit (ou se réunissait)
dans le même bâtiment de l’Eglise Vaudoise. « Que (de fois, avec d’autres garçons'’
de familles allemiandes, a dit M. Wettstein,
n’ai-je pas participé au culte vatudois, soit
par amour pour la belle langue italienne,
soit parce que ce culte, dans sa, simplicité,
exerçait un attrait particulier sur moi ».
A notre gxand regret il n’a ¡pu, pas plus
que M. Miegge, venir s’asseoir à notre
banquet, le soir, «n’ayant pas trouvé à
se faire remplacer à son Eglise ».
Par contre? les pasteurs Buffa eit Gay,
aiaisi que le prof. Buggelli, ont pu prendre
part à ce second acte de notre programme ; cei qui leur a permis d’évoquer, à leur
aise, au moment des speeches, de bienfaisants souvenirs et de formuler, à l’adresse
de notre Œüvne à New-York et de l’Eîglise
Vajudoiœ, tout entière, les vœux les
meiilleurs.
La voix des laïques aussi s’est fait entendre, comme toujours d;u reste ; par
exemple, celle du professeur de français
M. Emile Tron ; du président de la « Société de jeunesse Rosa Alpirm» M. René
Grill ; celle des anciens Etienne GriU et
Atbilio Coïsson, et de l’ex-iancien P,. L. Rostan ; lequel, pour nous exhorter à n© pas
nous relâcher idans l’action bonne, particulièneiment dans les contributions, nous
a raconté l’anecdote nunquam retrormm
(janmis reculer).
Répondant à tous, M. Griglio n’a pas
manqué de relever le fait de son cdlègue,
• le ijasteur Ulrich Gay, venu expressément.
avec sa dam© et une ide ses deux filles,
die Pittsfield, MaSs., en a^to, et par des
roüitels ¡assez mauvaises à cause de las neige
et du gel.
Il a pareillement eu des paroles de vive ^
appréciation pour le jeUne René Durand,
qui, accompagné au piano par ¡M.He Yvonne
Zecca, nous avait, ieîu moment de l’oïfrande,
à l'Eglise, joué on peut dîne en maître,
uP' magnifique morceau de violon, ,
Avant même de donner la parole à nos
hôtes distingués, ML Griglio nous ayait
coramiuniqué d’affectueux messagies de la
pairt des pasteurs A. HugoU-, de New-York,
et 0. B. Villante, de New-Rochelle, N.-Y.,
de M. Pierre AEio, de VilLar Pellice,
Etienne Bertin, ,de Philadelphie, et Henri
Peyran, ide Marseille, cas deux derniers
écrivant àu nom de l’Union Vaudoise dont
ils font partie.
Ces frères peuvent être assurés que
leurs messages, et rien que le fait d’avoir
pensé à notre Eglise de New-York à l’occasion du « 17 », nous Ont grandement
réjoufe.
Il faudra qu’à notre tour nous sachions
penser à eux.
Nous devrions enfin dire deux mots du
récent appel de la Table, apipel que M- Griglio a présenté et appuyé avec chaleur,
mais* de cela à une anitre correspoudance.
Parlant de notre fête, plus d’une personne qui y a pris part du commencement
à la fin, l’a caractérisée ainsi : « magnifique 17 » ! Ce qui est certain, c’est que
la présence de Dieu y a été soutie, et
c’est là l’essentiel. Reporter.
POMARET. Dimanche 5 mars, dans notre temple, devant une nombreuse assemblée, M. François Bazzotta, provenant de
l’Eglise catholique-romaine, a fait sa, profession de foi.
— Mariage, Le 2 mars, M. le pasteur
G. Comba a unì en mariage GaUian Henri,
de l’Envers-Pinache, avec, Rostagno Joséphine, aussi de l’Envers-Pinache.
Nous souhaitons à cœ jermes: époux une
vie heureuse et bénie !
— Décès. Le 6 mars, un long cortège
funèbre accompagnait au champ du repos
Louise Tron veuve Baret-Favat. Le Maître
l’a rappelée à Lui à l’âge de 87 ans ; elle
avait supporté avec résignation chrétienne
le récent départ pour la Patrie céleste de
sa fide et de son gendre.
Le 7 mars, c’était le tour de Louise Poët
veuve Chamhon, âgée de 84 ans, des Par
hères de Pinache.
Nous exprimons aux familles affligées
notre profonde sympathie chrétienne.
Aster.
RORÀ. Le dimanche 5 mars, notre
Eglise a eu la visite du président de la
Commission du Ghalut Sacré. M. le prof. A.
Tron a parlé aux enfants de l’école du dimanche et au culte iprincipal qu’il a présidé, du sujet qui lui tifent tant à cœur.
Ses paroles éloquentes et persuasives nous
ont fait comprendre toute l’importancei
qu’a le chant ¡dans notre vie religieuse et
pour le réveil de nos Eglises.
Nous remercions encore le prof. Tron
pour sa visite et ses appels.
SAINT-JE AN. Asile des Vieillards. Nous
accusons réceptton avec reconnaissance des
dons suivants : Catherine et Emma Mlettler, L. 30 - Lucilla et Silvio Tron, eU souvenir de Arthur Revel, 20 - EUgène Bounous, 5 - Jean et Augustine Charbonnier,
La Tour, 20 - Caroline et Dora Fontana/Roux, Milan, 200 - M. et M.me Immovilli,
Reggio Emilia, 50 - Louis Ferrerò, Turin,
en souvenir de M. Adolphe Prochet, 50 Robert Revel, id., 50 - Henri Tron, id., 50
- David Pons, 5 - Guido Dotta, 15 - Henri
Plelyrot, 50 - Angèle Go^, 10 - Union Chrétienne de Jeunes Gens, 300.
TURIN. Pendant plusieurs dimanches de
suite les Pasteurs donnent une série de
conférences spéciales.
Voici quelques sujets : La vraie Eglise
chrétienne. — Est-ü permis de changer
de religion ? — La valeur gt l’esprit
du Protestantisme. — Vous adorez ce
que vous ne connaissez point. — Que vesur
lent les Protestants en Italie ? — L’Année
Sainte.
Il paraît qu’eHes donnent d’excellents
résultats. •
— La collecte pour l’Administration
continue et a atteint déjà un beau chiffre.
M U Dllt.lm. ILEIIK MIEinSOIl
, Uhe carte de M. Bertinatti nous comQïunique la douloureuse nouvelle de la
mort du doct. comim Alexandre Robertson,
ï)|asteur écossais, qui a exercé son long mî^nistère en Italie, sa patrie d'adoption, à
lif^qUleU© il a rendu de grands services par
Sfâ nombreuses pubUcations. Le service
futtièbre doit avoir eu heu lundi matin,
dans la chapdle vaudoise die Venise,
; M. Çlertinatti UOus promet d'atutres infptjmafions sur cet homme de grand cœur
qui aimait beaucoup notre Eglise. Nous
espérons les publier dans le prochain niuniéro- du journal.
A propos de la « Chiave Biblica ».
M. le Directeur,
■ r*.X
' L’auteur de 1’,article paru dafis le dernier numéro de ï’Echo des Vallées, aU sujet
de la <aChiave Biblica», a involontairement oubhé qu’,après la publication de
ll864, une deuxième édition en a été faite,
en 1393, à la Tipografia Editrice Clatudiana
de îlorence, par les soins du vénéré pasteur [M. Odoardo Jalla, qui a dépensé la
grande énergie de son travail et de sa foi
dans la rédaction de cet important volume.
C’est ce volume qui, depuis 40 ans, a été
le mioyiai efficace et béni pour rendre plus
facile l’étude de la Parole de Dieu aux
Pasteurs ¡et à toute la popiilation évangélique italienne.
Agréez, M. le Directeur, mes salutations
cordiales. Atthjo Jalla.
Lj^nncT^annannnnnnnannn
À la tnfnoire de nos Soldats.
*‘îls ne sont pas oubliés, nos soldats tombés sur le champ de l’honneur. Leurs tom,bes ont été jusqu’ici l’objet dies soins fraternels de nos bonnes populations de la
Vénitie. Toutefois, l’on est en train. de
jfeire plus et mieux pour honorer leur méfmoire. Un Comité est à l’cBUvre, depuis
longtemps. Et le Comimissaire du Gouvernement qui préside ce Comité se distingue
pour son’ grand cœur. J’ajoute que le général Faracovi, qui connaît fort bien les
Vaudois et les Vallées où il fut commandant du «3'" Alpiniü», a tous les égards,
parfois même d’un© façon touchante, pour
les enfants de nos montagnes qui ont
ilonné leur sang pour la patriei.
C’est une œuvre grandiose qui s’iiccomplit : une quinzaine d’Ossuaires seront
construits, pour y accueiUir les restes mortels de nos soldats. Chacrm y aura sa place,
et Une plaque de marbre avec le nom écrit
en caractères en or... ceux du moins que
l’on a pu identifier. Tous les petits cimetières de guerre seront abolis, et les restes
glorieux seront ainsi conservés iMiur être
l'objet de k vénératijjn des nouvelles
générations.
Il faudra quelques années pour parfaire
cette noble entreprise. Mais l’oh. a déjà
fait beaucoup.
Grâce à un ordre du général Faracovi,
auquel nous sommes reconnaissants, chaque fois cïue l’on doit exhumer le corps
d’un soldat évangélique (Vaudois ou d’awtre dénomination) je suis averti, et l’on
attend ma venue. L’exhumation se fait en
ma présence, et ensuite je célèbre un
culte, en présence de soldats, et parfois
aussi de civils, en invoquant sur lœ familles de nos héros les consolations du
Seigneur.
Les lecteurs de YEdio ont déjà été informés de la cérémonie qui eut lieu le 22
mai, lors de rexhumation du capitaine
Samuel Mathieu.
Voici les noms des autres militaires qui
ont déjà été exhumés en ma présence. Le
5 août, Charbonnier Luigi, de La Tour,
et Reynaud Carlo Alberto, de Saint-Germain. Le 24 août, Brezzo Pietro, sergent,
né à Marsthlle. J’ignore le domicile de sa
famille, et je serais reconnaissant à qui
voudrait bien me le signaler. Le 23 février, Fornerom BarteJomeo (médaille
d’argent), de Prarustin. Le 24 février,
BoftmM don. Lawide, caporal,, du Villar/
et* Aÿossat Evrico] de La’ Tour. Le 4 mars,
Rostagno PaxAo, serg^t, de Eaët. * ‘
Les soldats qui sont chargés ide ]â besogne s’en acquittent aivec le plus grand
soin. A cet égard, l’organisation est
excellente.
Je dois ajouter que le service en mémoire du sergent Brezzo a été présidé par
notre excellent ami, M. NéUo Vezzosi, dé
ikdofue. vu que j’en étais moi-même
empêché. ) ■'>■ ' y?' Î.Ù-:
Tous ces corps (à ^exception''diu ca®itafae ¡Mathieu) sont diéposês provisoire-^
ment dans les Salles mortuaires de Padoue et de Trévise. Proidiainranent, ils
seront transportés avec tous les honneurs^
au grand Ossuaire dei Tagaré di Piave.
D. V., j’y serai, pour célébrer un culte
collectif.
Naturellement, je suis à la disposition
des familles pour toutes les informations
que l’on voudrait me dématoder, et pour
tous les désirs que l'on voudrait m/exprimer. Je me propose de communiquer chaque fois les cérémonies qui auront heu.
Que les familles soient assurées que tout
se' fait avec des sentiments vnafimirait
fraternels.
Qu’il me soit permis d’ajouter un petit
mot. L’Administration! de notre Eglise a
toujours fait tout ce qu’eUe pouvait pour
honorer k mémoire de nos soldats. Toutefois, nous savons tous que le moment actuel du point de vue financier est des plus
critiques. Or les déplacements qu’il me
faut faire pour accomplir ce que je considère comme im devoir sacré, pèsent sur
le budget de l’Administration. Est-ce que
parfois les familles, ou bien les amis, ne
pourraient pas en quelque sorte l’en soulager ? Voilà une demande que je crois
de devoir faire. Si j’en obtiendrai' une réponse favorable, j'en rendrai rm compte
ex,aict à l’Administration.
En tous cas, que les familles sachent
que je pense à elles avec sympathie.
G. BERTHSCATÏt.
La famille du pasteur émérite
J. J. R. TRON
remercie cordialement tous ceux qui ont
sympathisé avec elle à l’occc^Um du départ de son hien-aimé père. Elle remerde
surtout MM- les pasteurs L. Caisson, O,
Peyranel, L. Marauda, vice-modérateur,
J. Tron, G. Mathieu, ainsi que l’ancien J.
Baral, pour leurs précieux encouragements
et leurs pairóles de foi.
Massel, ce 19 mars 1933.
I parenti della compianta
Enricliiitta CliiÉraii nata Cariloii *
commossi per le testimonianze di affetto
dimostrate verso la cara Estinta, sentitamente ringraziamo, im modo particolare, le
famiglie Oudry Paolo, Pasqwet Amilcare,
la Direttrice dell’Ospedale che durante la
malattia e luttuosa circostanza furano
larghi di conforto e di aiuto, nonché tutti
coloro che parteciparono ai funerali e vollero offrire generosamente doni in beneficenza a ricordo della cara Scamparsa, 0
si unirono in quahmqm modo al loro dolore.
Torre Penice, li 22 marzo 1983.
Hvlw de la Presse.
L’Osservatore Ramano vient de pubHer
l’ajlocution que le Pape a tenue tout dernièrement. Une partie de l’aUocution nous
intéresse : « L’Eglise de Christ a eu en
tout temps des ennemis et des persécuteurs, mais tous sont tombés et ont disparu : elle seule reste debout, plus que
jamais confiante dans son avenir, même
si les épreuves des douleurs prennent parfois des proportions et des formes particulièrement pénibles. Nous faisons affusion
en premier lieu au prosélytisme prêtes-
4
taaÈ, i^nbôt ptEiadjeitit elt i^Audoiè'uaE, tantôt
effronté Gt provociaiiit,, dans touta l’ItlaÆse
Qfuii est le temtcâr« de noti» Dâgnifcé Pïi*
raoÿiale, et dafns Boimie xpêmar Dfitjre ville
ét notre siège é(p|iscôpial. ¿e « non prcûevalebtíaú » (dm àiivtj îWndfefceHr «fe l’Eglise
conserve et conservenai îeij plus quie pax^
tout ailleurs, sa vaJeiïr jpsqu'á la fin deS
siècles ; Mais certainement, Frères Vénfr
rajble|s, l'oiïielnse à Dieu, est ici piariticuJièrèoôient gñave, les .dangers de la religion
et des âm^ sont grands, ét nous... sommes
teos- ótaroatement et sérieuseraient obligés
à ^réparer oeitfce offense et réduire ce» dié, gâ^ ,‘ à veiller, prier et tiwailler pour
PB^enir le mal là où. ^ est possible et
PQür detfenidre 1© pli^ précieux trésor de
la Villë eit dui p^,. la plus sainte hérédité
des pi&^i lai foi et la vie cathoüquies...
« Oe ppiK^lytiMfiie menace et ruine déjà
d’atuitres bi^s et d'aütres intérêts, privés
et I publics,, dont nous a'avans pas la
responsaibilité... ».
i,’£5c/îo n'est p^ habitué à faire de la
j^cÉtéihique inutile^: nous soulignons seuleH^t que Tceuivre des messagers de l’Evangile est qualifiée « d’offense à Dieu » ; cela
nous éclaire suffisamment !
ta prière apporte à Dieu la misère de
Vhonme, et rapporte à l’homme la cammmmn et le secours de Dim.
Auguste Sabatieiî.
COMUNICATO.
Egregio Sigtm Direttore
deWEctiO des Víallées.
Il 'Cpisi0Q tlirettìvo della Croce Rossa
Ttùliana dH Torre Piellice La prega d? pidbbHoare nei Sm pregiato giornate ü seguente eommàcato
' CaaOGB BOSaA italiana, a proposito
dell Cmmmxdo circa lì^Baiane delle quote
sodali dèi Sottocomitato della 6. R R contenuto nel niumeaso seorao di questo giornale, Ü Consiglio Direttiivio avvertendo che
nessuna delega © nessun incarico sono stati
dati a questo proiposito a péirsone estranee
al Consiglio stesso, informa che le quote
predette possono essere versate — come
è sempre stato fatto nel pamito — presso
il Presidente e pr^so il Casdere.
Firmati .i Cav. uff. F. Margaría], dottor
Antomo Paltrirmri, prof. Teofila Pons,
ing. Lodomco Merio, cassiere, pr<ff. Attilio
JaMa, presidente.
Con ringraziamenti e distinti saluti.
Attilio Jalla.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed*Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore ; Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore : Oreste Peyronel.
PINERpLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Cand. Teol. Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoii*.
RICLARE'PTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore ; Giovanni Troin.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pfistore : Giulio 'i’ron.
VTLLAR PELLICE - Pastore : Roiserto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - « Cliiesa di Cristo ». Culto aUe ore
16 - Cand. Teol. Valdo Vinay, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Qiiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Con.sorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piqriua, Via MlrabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di Vallecrosia
- Pastore ; Davide Pons.
BORRELLO - Qiiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonaria, ivL
MONFERRATO - Chiesa: Via FlllpiJb MeUana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica,
CATANIA - Chiosa: Via Naumachia, 22 - Pastore Eugenio Revel, ivi - Coadiutore :
Cand. Teol. Umberto Bert.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio, Via
Tortora, 13.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Pastore emerito : B. Celli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Valdese - Via Garibaldi Pastore Alfonso Ai^io.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.^
CÙNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore t
Enrico Geymet. s.-:
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 - ^
Pastore V. Sommàni, ivi. — Chiesa di Vià'^
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi. ..
PIUME - Cliiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Ca,nd. Teol. Valdo Vinay, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore: Paolo.,
Coisson. .» '‘ì
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore : Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno. - ,.>j
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arnii.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore !.
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento
Gol. 122. '
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Cbneaj.
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rosta-'
gno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : ^
stare Giuseppe Castiglione. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Mariano Moreschini.
NIZZA - Ctiiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : EMo
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore Davide
Pon.s, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Ciiiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Ciiiesa : Via Derno, 15 - Pastore : Alberto Fulirmann, Via Doma, 17.
REGGIO CALABRIA - Ciiiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscia, Casa
dii Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIBSI - Chiesa Evangelica - Pastóre: TeodOró
Balma,
RIO MARINA - Chiesa Evangelica -’Sig Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. Chiesa
i di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dio
èAMPlirfiDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car■i.''ducei, 16 - Pastore : Cario Lupo»
DEGLI SCHIAVONI r Ciiiesa
ETva^igelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivL
SANREJVIO - Chiesa i Via Roma, 8 - Pa^tcd?e :
' Ugo Janni, ivL
D A-BRUZ20 - Chiesa Evangelica.
Homenioo, 5.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour (Culto il Mar
.« tedi alle ore 18) - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino. a
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Anziano, Evangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Cbrso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Ale^andro Sìmeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutore ; Cand. Teol. Achille Deodato.
Per la Diaspora ; Pastore emerito .Bartolomeo Soulier.
Trieste - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pa
Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
^ Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore emerito Enrico RlvoRe
Via Valerio CatuUo, 18. ’
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore ■ Arturo Mingardi.
Il culto principale si celebra in tutte Ir
.. Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastoie V. Alberto Costabel,
uioderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre
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; 42, Roma (126) - Professori : G. Rostaqno,
S-- Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. jahier.
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partameiito de Colonia) - Pastore Eiirico'l
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