1
Première Année.
13 A«ét 1«75.
N. 32.
;0-.
«Journal <ie l’IÉ^lîse Évang*élîcjULe Vaudoîso
ParaiBsant chaque Vendredi
.«I
Vous me serez témoins. Actes I. 8.
Suivant la vérité avec la eharifé. ^
Prix db l’.ibonbeubnt Pan ah
Intérieur . . . . . L 3
Suisse...................... A 5
France, Allemagne . . a 6
rirande-Bretague et Hollande » 8
On s'abonne: à Pignerol au Snreau de l’ad-j
ministration Afaison tficoj.'
A La Xonr chez M. libraire.
A Turin chez M. Goss, via Pio Quintp, n. 16,
A Pomaret chez M. LaHrARtf Past. DiriHeur.
Pour la France les abonnemé^leaeiSont à la
I.ibr. Bonh»ubb. N.47. Rne de Lille, Paria.
Va Numéro séparé: ÎO centimes.
Anotmoes A la 4.e page 26 ceiKi* rf,.
mes par ligne.
On regoit pour abonnements et
nteertions des timbres-poste de
tout pays.
:î
Sommai re.
Au Crisliano Evangelico. — Il nous
aiauce. — Soulement lieux. - (Jn contraste
frappant. ~ Un troisième interloculeur.
— Correspondance. — Evangélisation. —
Iznatoraf. — Chronique Vaudoise. — Revue
Politique. — Avis.
AU « CRISTiAKO. EVAKGEUCO »
Dans un article intitulé: « cose
nostre » , le Cristiano evangelico
s'exprime comme suit; «La rédaction du Témoin déclare qu’elle
n’accepte, ni pour le fond ni pour
la forme, la'responsabilité des articles signés «un Lacédémonien».
Comme ces paroles détachées
de leur ensemble semblent laisser
croire que la rédaction du Témoin
a désapprouvé les articles du Lacédémonien et pour le fond et poul“
la forme, nous publions dans son
entier l’alinéa de l’article du Témoin dont le Cristiano evangelico
a formé la phrase ci-dessus qui
fausse entièrement notre pensée.
Nous aimons à croire que la ré-;
daction du Cristiano n’y a mis
ni malice ni mauvaise intention. Dans tous les cas, comme
nous n’avons nulle envie de recommencer ou de continuer une polémique inutile, nous ne faisons que
nous citer textuellement. Nous
disions dans le N. 28, l'"' article
au 3® alinéa: «Sans vouloir être
» responsables, ni pour le fond ni
• pour la forme, de tout ce que le
• Lacédémonien , et maintenant le
• Thébain, ont avancé et pourront
» avancer encore, nous déclarons que
• si poîir la forme nous pourrions
n désirer que les choses eussent été
» dites un peu autrement, nous na» vous jusqu'ici rien trouvé d’essen
» tiel à relever, ni découvert'aucune
» objection importante à faire pour
» ce qui concerne le fbnd même de
• ces articles a .
La question de la décentralisation c’est-à-dire des trois représentations des diverses fractions
de notre église est d'une si grande
importance que nous npus réservons de la traiter dans des articles distincts. 11 est évident qn’il
y a des diifficultés à résoudre, et
déjà «le Tbébain» en a signalé
une dans notre dernier numéro.
Il DMs cxsaée.'^----
T Jean 5, j4.
Pourquoi tant nous étonner à
la pensée que Dieu exauce nos
prières? Comme si cela ne lui
était pas naturel et facile!.. Un
simple écolier d'Edimbourg nous
donne l’exemple d’une plus grande
foi.
Ce jeune enfant dit un jour à
son maître, en sortant d’une réunion de prières qu’il avait l’habitude de fréquenter:
— Maître, je désirerais beaucoup que ma sœur fut amenée à
lire la Bible. Elle ne la lit jamais.
— Et pourquoi, mon cher Jean,
désirerais-tu que ta sœur lût la
Bible.
— Parceque si elle la lisait
une seule fois, je suis sûr que
cela lui ferait du bien, qu’elle
serait convertie et sauvée.
— Le crois-tu certainement,
cher ami?
— Oui, Monsieur. Et je désire
qu’à la prochaine réunion vous
invitiez l’assemblée à prier pour
que ma sœur commence à lire la
Bible.
— Très bien, Jean, je le ferai,
A la première réunion qui ent
lien le bon instituteur annonça
qu’nn jeune garçon désirait beau«
coup qu’on priât pour sa sœur.
Quand ou eût commençé à le faire,
Jean se leva et sortit. Le maître
pensa que ee n’était pas du tout
I convenable de troubler ainsi le,
recueillement de l’assemblée en
sortant avant la fin du culte, et
le jour après il ne manqua pas de
dire au. garçon: ii:
— Jean, je trouve que tu as*
fort mal agi en sortant du temple
avant la fin du culte. Ta tfaitrais
pas dû agir ainsi.
— Mais cher Monsieur, je n’ai
pas eu l’intention de mal agir,
mais je me réjouissais tant à la
penséie d’aller à la maison pour
voir ma sœur lisant la Bible pour
la première fois.
Ainsi quand nous invoquons le
Seigneur, nous devons noos attendre à ce que nos prières soient
exaucées. Après avoir dit à Dieu ;
0 Seigneur éclaire moi, ne sortons
pas avec une cbandèle, comme si
nous devions nous trouver encore
dans les ténèbres.
Spürgeon.
Seulement deux.
Seulement deux chemins. Un
spacieux et l’autre étroit, un conduisant à la perdition et l’autre
à la vie; le grand nombre parcourt le premier, le petit nombre
suit le second. Lequel suis-tu?
Seulement deux classes de personnes. Beaucoup de peuples, de
tribus, de langues, de sectes, de
dénominations ; mais devant Dieu
il n’y a que deux catégories de
2
m
IiB TÉBOm
a
personnes, les justes «ti los
chants, le frocaéîit et ^
le vivant etle 'm^rt.
catégorie es<tâ, chèr ledn«f^
Seulement deux genres de mort,
la mort du juste et la mort . du
pécheur. Quelle sera la tienne ? Si
tu allais mourir maintenant, feraistu la mort du juste ou la mort du
méchant? Es-lu réconcilié avecDieu.
Seulement deux places au jour
du jugement: à droite ou à gauche.
Ceux qui seront à droite seront
bénis et on leur dira: € Venez les
bénis de mon père ; » ceux qui
seront à gauche seront maudits et
on leur dira ; « Retirez-vous de
moi, maudits , i et allez au feu
éternel, qui est préparé au diable
et à ses anges » ‘ Seras-tu béni:, ou
maudit dans ce grand jour? ) —
As-tu-fait ta paix avec Dieu?jReçois-tu Jésus comme Sauveur unique de ton âme?¡Nous devons tous
.comparaître devant le tribunal de
Christ, pour y recevoir selon nos
oeuvres, soit bien, soit mal. Quelle
sentence iras-tu entendre/'De quel
côté du trône seras-tu placé ?
*"'■(Examiner and Cronicle)
Oo contraste frappant
On remarque un contraste frappant entre les jeunes gens qui ont
fréquenté l’école du dimanche et
ceux qui ont passé leur temps dans
l’oisiveté, ne faisant que jouer dans
les rues ou ravager les propriétés.
L'école du dimanche forme des
chrétiens, des citoyens honnêtes,
mais la rue forme des filous, des
chicaneurs, des voleurs de grands
chemins qui donnent de l'occupation à la police et remplissent souvent les prisons.
Lors même qu’il n’y aurait rien
au delà de la tombe, quand la vie
ne serait qu’une lice où l'égoïsme
se donne un libre cours, la religion
serait cependant indispensable pour
conserver la conscience publique
et pour assurer le respect pour la
loi et pour la décence. Les nombreux amis des écoles du dimanche, ceux qui employent leur temps,
leur argent et leur travail pour le
bien être de la jeunesse et pour
l’honneur de la religion, sont des
bienfaiteurs de l’Etat, non moins
que .de l’Eglise.
(Brooklyn Times).
trouièine-; iit»l»eDleir
' Deèic individus idisGutaientuiensembte sur tifi sujét teiîgieu x; mais
d’une manière fort peu convenable,
eu égard surtout à"l’argument
qu’ils traitaient. Ilsparlaient si fort
et avec »tant dVxcitation qu'ils réveillèrent un gros chien qui dormait dans leur voisinage et qui
s’élança contre eux en aboyant
Une personne qui avait été’: témoin de la scène, sans y prendre
part, donna un coup de pied au
chien en lui disant: Tais toi, bête
que tu es, tu n'en sais •pas plus
qu'eux là dessus.
(Examiner and Chronicle).
(¡Torreoponírance
Torre Pellice. 2 aoiit 1875
Très honoré M. le Directeur,
Mon absence de quinze jours m’a
empêché de répondre plus tôt à la
lettre que mon ami M. Barth. Pons a
écrite au Témoin au sujet de mon article intitulé Question de famille-, et les
nombreuses et pressantes occupations
qui m’attendaient au retour ne me
permettent pas de répondre maintenant
comme je le voudrais à celte lettre. Je
me bornerai donc à quelques déclarations. El tout d’.abord je dois dire que
je regrette que mon ami ait cru bon
de chercher à faire dq l’esprit à mes
dépens, dans une questmn aussi sérieuse que celle-ci f je pourrais très
bien lui rendre la pareille, car sa lettre m’en fournirait maintes occasions.
Mais je ne crois pas que ni le lien ni
le moment soient opportuns pour cela
et je passe outre. Seuleiqent, je proteste contre la distinction entre les
Vallées et l’Ilalie, et entre les Eglises
vaudoiscs et les Églises italiennes, qui
revient à plusieurs reprises dans sa
lellie. Lui qui s’oppose si vigoureusement à toute idée de dualisme, an
fioinl de vue ecclésiastique, entre nos
rères de l’évangélisation et nous, admct-il donc un dualisme au point de
vue national ?
M’’ D. Pons considère comme un préjugé des Vallées la pensée qu’il exi.stc
du dualisme entre les anciennes et les
nouvelles Eglises vaudoiscs; et il croit
prouver qu’il a raison en s’en appelant
au vole des Eglises de l’évangélisation
de vouloir être h?ïc même chose avec
l’Eglise vaudoise, comme aussi à la facilité avec laquelle les évangélistes laissent l’évangelisalion pour venir occuper
des postes aux Vallées. Je fais observer
à ce sujet que je n’ai pas parlé d’un
dualisme oluciel, ni même officieux ,
mais d'un « certain dualisme plus ou
moins latent» qui n&se jaanifeste pas
raême,:imai8^:se fait seutémenl sentir ,
dans certaines circoosances. Ce qui
est bien diffi^ent. Or cét-dualisme-là je
soutiens qu’iP existé; * et jé suis prêt â
en donner des preuves, pourvu que ce
ne soit pas au moyen de-la presse. Et
d’ailleurs M' B. Pons" lui-meme n’eo
donne-t-il pas des preuves dans sa lettre
même, en comparant les églises de
l’évangelisalion a une fille qui se marie,
et en présentant notre Eglise comme
devant être distincte, (quoique non divisée) entre Eglise vaudoise des Vallées
et Eglise vaudoise de l’Evangélisation ?
.Mais, mon ami sait fort bien que lorsque une fille se marie, quelle que soit
la tendresse qu’elle continue à nourrir
pour ses parents, ceux-ci, d’après les
lois divines et humaines, perdent tous
leurs droits sur elle en faveur de son
mari. Et quant à la distinction dont
parle M. Pons, j’avoue que je ne la
comprends pas. ,ïe comprends une distinction entre des Eglises et des stations; mais dès l’instant qu’il ne s’agit
plus que d’églises , je ne comprends
pas davantage la distinction entre l’Eglise vaudoise des Vallées et l’Eglise
vaudoise de l’Evangélisation, que je ne
comprendrais, si elle existait, une distinction entre l’Eglise Episcopale des
îles et l’Eglise Episcopale des continents,
ou entre l’Eglise Mélnodiste des montagnes et l’Eglise méthodiste des plaines.
Selon moi — et je crois ne pas être
seul à penser ainsi — les égli.ses vaiidoises des Vallées et les églises vaudoises de l’évangélisation ne seront logiquement et réellement une même chose
que lorsque elles auront toutes une
I seule et même organisation en ayant
toute la même constitution, les mêmes
réglements et la même administration.
Je parle d'églises, entendons-nous bien,
ql non pas de siaiions d’évangélisation.
Mais je m’aperçois que le sujet m’entraîne, et qu’au lieu de me borner à des
déclarations , je passe sur le terrain
des dissertations. Comme je tiens, cependant , à relever encore quelques
points, je vous demande, cher et honoré monsieur le Directeur, la permission de renvoyer la fin au procliain
numéro. J- vv.
Torre Pelliee, 10 août 1875.
Cher et honoré Monsieur,
Puisque ma lettre en réponse à mon
ami JP B. Pons n’a pas pu être publiée
dans le dernier numéro du Témoin ,
mais qu’elle le sera dans celui de cette
semaine, selon ce que vous m’avez fait
espérer , je vous prie d’y ajouter , en
gnise de post-scriptum , les quelques
lignes (]ue voici ;
'Ensuite des explications données par
le Crisliatio Enmgelicu, dans son mirnéi'o du L août, an sujet de la déce»tralisiUion qu’il désire voir s’oiiérer
dans le sein de notre Eglise, décentralisalion qui serait subordonnée à une
union solide par le moyen d’un synode
général, anlorilé suprême de l’Eglise ,
3
et ¡d’une seule a,irtorité représenlaiive
el adrainislrative de l’église dans l’inn
tej'valle de,s synodes généraux ei qui
continuerait à être ia Table, ^—je crois
inujUe et inopportun de poursuivre la
défense de mon article contre la lettre
de &!.'■ B. l^ns. Ce qui est déjà écrit
est plus que suiBsanl pour établir que
j’ai eu mes raisons d’avancer ce que
j’ai avancé, el ce que le Cristiano Evan~
geiico vient de publier prouve que la
proposition que j’ai hasardée, à l’égard
du mode d’administration que notre
Eglise pourrait adopter à l’avenir, n’est
pas aussi étrange qu’on s’esl plû à le
dire. Nous sommes d’accord sur la
nécessité d’affirmer, de solidifier l’union de toutes les Eglises vaudoises ;
nous sommes d’accord , d’une manière
générale, sur Ig roule à suivre pour
atteindre ce but. C’est l’es.senliel. Quant
aux divergences sur l’appréciation de
certains faits et sur la bonté de certains moyens à employer, ce sont des
questions de détail que l’on résoudra
en temps el lieu. — Pour le moment,
prépai’ons-nous aux Vallées à faire un
cordial et joyeux accueil à ceux de nos
frères et amis évangélistes que la Commission d’évangélisation enverra, dans
quelques jours, au milieu de nous ,
non seulement pour intéresser nos paroisses à l’œuvre de l’évangélisation ,
mais pour concourir à leur réveil, par
des prédications, et des réunions religieuses. Ce sera la façon la plus agréable el la plus bénie pour les uns et
pour les autres de prouver que nous
ne voulons être qu’une mth el même
chose. .1. Weitzecker.
(^uant^cUeation
Le numéro du 1' août du Cristiano
evangelico publie circulaire aux
émngcHsles el aux églises pour les informer que la troisième conférence générale est convoquée pour le 19 août
procitain à Gênes et dans le temple
vaudois de via Assarolli.
Les églises sont invitées à se faire
représenter d’après les nonnes contenues au § 28 du projet d’organisation.
L’ordre du jour de la conférence
généfîile est le suivant :
j) Culle d'ouverture présidé par. J/''
J. .1). Turin;
2) Vérification des mandais ;
3j Désiipialion du bureau el nomination de commissions ;
îy rbipporls des conférences de'disti'n’t ;
5) Examen du projet d’organisation
et résolutions inhérentes à ce projet;
G) Itapport sur Vessai de liturgie;
7j Rajiport sur ta sancìificalion du
dimanche ;
' Ny Proposit ions diverses ;
9; Itéunions de prières, en vue d’un
rereil par l'cljusion du S. Esprit;
i(p Sainte (xiie cl ebiture.
LG trjSttOIK
Comme eaUit. la clôlnre des conférences et l’ouverture dit Synode il y a
environ quinze jours, le président de
la Commission invite les évangélistes à
les eiufiloyer à,visiter les ¡diverses paroisses des Vallées el à y tenir des réunions de mission , d’édification el de
réveil. La Table s’est montrée très favorable à ce projet, dont la réalisation
servira à resserrer les liens d’affection
qui doivent unir toutes nos églises, à
réveiller nn plus grand intérêt pour
l’évangélisation. Ce projet est proposé
pour d'avdres motifs plus sérieux encore.
Nous sommes persuadés que, comme
loiijoiir.s, nos Tréres de l’Evangélisation
recevront un excellent accueil dans nos
vallées où ils sont chez eux, el nou.s
sommes sûrs que leur visite fera du
bien aux uns et aux autres.
Unalorar
ou une église découverte par la mort
de son fondaUeiM’;
Tout à fait au Sud de l’Espagne, sur
le sommet d’une montagne isolée, dans
la province deJaen, eslsitiiéelapillore.s
3ne ville de Iznaloraf, encore entourée
e fossés et de murailles. Son nom rappelle les temps où les Maures avaient
établi leurs demeures .sur le territoire
espagnol. 11 y a quelques années un
colporteur gravit cette montagne et
étala sur la place du maxglté de la petite ville sa marchatnHse-r"C-’est-à-dirc
se.s Bibles, ses Nouveaux Testaments
cl Evangiles. 11 fut bientôt entouré
poi un grand nombre de personnes qui
regardaient ses livres, les uns avec
haine, les autres avec ctiriosilé. Car le
bruit qu’un vendeur d’ouvrages héréliques el pernicieux allait arriver avait
devancé le courageux messager de la
Bible. Cependant il put remettre quelques-uns de ses livres à de simples
paysans, el raconter quelque chose de
leur admirable contenu. Après cela,
il reprit le bâton du vogageur el porta
plus loin ses pas. La promesse du Seigneur s’accomplit: « .Ma parole ne retournera pas à moi sans effet.............
Un homme qui savait à peine lire avait
acheté pour cinq centimes un exemplaire de l’Evangile selon Saint.Matthieu;
il voulait, poussé par nn besoin de
son cœur, lire cl entendre une fois la
Parole de Dieu sans observations el explications humaines Mais ce n’élail pas
chose facile pour lui; car le peu qu’il
savait lire, ce qu’il avait appris autrefois à l’école, il l’avait depuis longtemps
oublié. Il commence avec peine à épeler
tout à nouveau, el enfin à lire bien
lentement; el l’évangile selon Saint Matthieu devient son maître el son compagnon inséparable.
La semence de la Parole, reçue dans
son cœur, porte du Iruit non seulement en lui mais manifeste sa force
dans 50 antres hommes, auxquels il
fait part de sou trésor, .àiicnn paslour
ni
n’est ailé vers eux, aucune inslilulion
ecclésiastique n’a changé^la confession
de leurs pères ni octroyé des f^glements
organiques. La Parole seule les a séparés de l’église de Rome. Chaque soir
après le travail, souvent même en travaillant, ils s*as.sembtaienl pour lire et
entendre la Parole de Dieu. El le^igneiir rie s’esl pas laissé sans ténvoignage parmi eux par son Esprit.
Mais comment a été révélée l'oxlslence de celle petite église ? C’est par'
la mort même de son fondateur. Il est
vrai que nos frères avaient sotivcnl de-mande des livres que notre dépôt de
Madrid leur avail envoyés, niais noua
n'avions aucune idée de ce qui se passait à Iznaloraf.
Dans la soirée de mercredi 20 janvier dernier, un certain nombre de
personnes se trouvaient rénnies dans
une maison do la petite ville el 1res*
snienl des nattes. L’une d'elfes lisait à
haute voix la Parole de Dieu péndant
que les autres travaillaient. Le lecteur
était celui qui avait acheté l’évangile.
Quand il fut tard, chacun se relira et
les amis dirent à leur maître en le
quittant : A demain, s'il plait àDieuI
« Oui si Dieu le veut ! » fut sa réponse. Dans la matinée du jour suivant une
voisine passa devant la cabane do J.
Paul Lopez; tel est le nom de noire
frère; el elle trouva que la porte en
était ouverte; elle regarda dans l’in-*
lérienr et vit .son*‘voism à genoux, les
bras ouverts elMa tête appuyée sur lô
bord de la table.. Elle epuvut eq donner
part. Le juge vint avec un médecin et
quelques employés du tribunal et on
constata que Lopez était mort d’un coup
d’apoplexie. Il avait été frappé dans
celle position, à genoux, et pendant qu’il
priait. — Heureuse prière qui a commencé sur la terre et qui a trouvé son
Amen en haut devant le trône de Dieu!
Le tribunal ordonna que le cadavre
de Lopez fut enseveli, mais les prêtres
lui refusèrent une place dans le cimetière; alors le conseil municipal destina un terrain en plein champ comme
lieu de repos des protestants el les
frères de Lopez résolurent d’entourer
ce terrain d’une muraille. Ils nous demandèrent notre concours el de celle
manière nous avons reçu la première
connaissance précise de l’existence de
la petite église de Iznaloraf.
(Extrait des Spanische Blätter).
ilouDellce relti^tcusea
Le Monilore di Bologna raconte que
à Slellala la paroi.sse étant devenue
vacante, le marquis Dépoli, patron de
celle église, à qui appartient la nomination du curé, au lieu d’user de son
droit, a convoqué les chefs de famille
afin qu’ils élussent eux-mêmes le prêlre
auquel ils désiraient confier l’administration de la paroisse.
4
m
m TEUOIN
lM|(i
« i ;
•VW%>W^^IWWW
Sur 156 diefs d& -fomiUe^ 135 se
préseulèreat et élurent Doii Aipt.^»'
ganz» avec 130 voix. j.
JVnjrtoc. Le. pape a soYi^neTtêment
excommunié Mgr. Panelli et avec lui
« ia secte impie’ i> qui a pris le nom
de Chiesa^calKÛica nazionale Ualiana.
* ./■
Les écoles évangéliques
vaudoises de via Maffia ont été fréquentée cette dernière année par une
moyenne de 150 élèves dont 130 étaient
encore présents aux examens de clôture. (Famiglia cristiatw-).
*
Dans le mois de sepletnbre
pj'ochain aura lieu le premier synode
général de l’Eglise Unie de Prusse.
*
L’Eglise libre annonce en
ces termes la mort de M. Alhanase
Coqnerel. « Nous apprenons avec tristesse la mort inattendue de M. Athanase Coqnerel, décédé subitement à
Fismes fMarne). Cette mort est une
perte pour le protestantisme français.
Si nous avons plus d’une fois combattu,
fcomme contraires à la foi évangélique,
les principes dont il faisait profession,...
nous n’en sommes que plus libre pour
rendre hommage à son caractère et à
ses talents,
M. Coqnerel a été un homme de bien,
un savant, un orateur distingué, un
littérateur de goût et de mérite. 11 représentait avec honneur, dans un
monde où les évangéliques pénètrent
rarement, tout un côté du protestantisme qu’il a contribué à y faire connaître et honorer: l’indépendance de
l’esprit, la hardiesse de la pensée, Tcsprit de progrès et l’araoiirde lalibcrlé...
Sa disparition dans la force de l’âge
laisse un vide qui sera généralement
senti 6.
Les catholiques romains
ont Iravaillé à Londres si vigoureusement avec leurs écoles primaires que.
maintenant peu d’enfants catholiques
sont oubliés.
M. Gladstone vient de faire paraître
une nouvelle brochure sur ce sujet ;
Vaut-il la peine de consei'ver l’église
nationale anglaise? H répond: Oui,
seulement il conseille à église anglicane d’être plus tolérante a l’égard de
ses propres membres et de ne pas perdre ses forces dans un combat sans
importance. Il faut distinguer entre ritualisme et christianisme.
(L’Eglise libre).
Ciirotiiciue SJauboisc
MtéuniaÊ» «tM ÉS v4omI. Dimanche prochain 15 courant à 3 h. de
¡’après midi aura lieu , Dieu voulant,
la réunion de la mi-août sous les chalaignt^ de l» ddflà’léXd
sinagtrimmâÉiat de la.f*«il1ed’A^gw}giié,'
mais ts»r |ie versant l öÄdental de la
ceîiinê, et IwU prés de 'la fotrtaifefe qui
se trove entre la Porte d’Angrogn'e et
le hameau de la Garsimra.
ÜeDue
ttaUe. La présidence du Sénat et
celle de la Chambre des députés ont
été convoquées à Rome pour nommer
les membres de la Commission rt’enquëte destinés à remplacer ceux qui
ont résigné leur mandat. Quand verronsnous celle pauvre Commission au
complet? El quand aura-l-elle fait son
travail?
— Le prince Humbert est retourné
d’Angleterre en Italie en passant par
Ostende.
— Plusieurs députés, à l’imilaliondes
membresdii parlemeulanglais, rendent
compte à leurs électeurs de la manière
dont ils ont rempli leur mandat et
font connaître leur ligne de conduite
pour l’avenir. Ainsi Thon. Corte à
Rovigo et d’autres encore. — D’un
autre côté les députés de la ga.uche
ont des entrevues pour s’entendre sur
la ligne politique â suivre afin de
devenir un parti capable d'arriver au
pouvoir. Les deux chefs de la gauche
sont, dans ce moment, Depreiis et Nicolera.
Nous avons dit à tort que les Cléricaux avaient eu le dessus dans les
élections administratives de Naples;
c’est la liste des modérés qui a été
élue, en opposition â' celle du parti
avancé.
Le gouvernement vient de fonder
â Rome une bibliothèque nationale
qui aura pour premier fond les bibliothèques des nombreux couvents supprimés.
France. L’assemblée nationale,
avant dé se séparer a voté au pas de
course un grand nombre de lois très
importantes, enlr’autres celle du Sénat.
Le congrès des sciences géographiques réunit dans ce moment, à Paris, un
grand nombre de savants et de personnages éminents. L’Italie y est dignement représentée, enl’aulres, par
Thon. Correnli qui a prononcé un
discours très bien accueilli en langue
italienne.
Les collectes en faveur des inondés
du midi s’élèvent déjà à plus de 16
millions, sans tenir compte des souscriptions de l’Angleterre, de la Suisse
et de l’Italie.
AtnériQue.M. Andrew Johnson, qui
de garçon tailleur s’est élevé à la
première charge des Etats Dnis, à celle
Ôô pr®#dijnf; Après Llhéfôln, vient de
mourir. IhinS sa relraî^, il s’occupait
encore pôHtique ef n’avart pas renoncé â succéder au général Grant.
Il n’y a pas plus loin, disait-il, de l’atelier le tailleur au Cabinet dn présidènt
des Etals Dnis que du Cabinet dé président à l’atelier du tailleur.
D’affreuses inondations ont dévasté
plusieurs Etals et surtout l’Ohio.
Frceffocine. Les insurgés sont
soumis par les troupes turques sur
certains points;^ sur d’autres ils ont
l’avantage.
BeFOffne. Les Âlphonsistes ont encore remporté une victoire brillante,
mais non décisive, sur les Carlistès.
Angleterre, Disraeli a affirmé dans
un discours que le peuple anglais
avance dans la voie de la prospérité
et que la paix est assurée au dehors.
Le centenaire d’O’Connell a été célébré à Dublin avec grande solennité.
Cent mille per.sonnes y ont pris part;
400 bandes musicales, 50 évêques,
1000 prêtres.
Avis
MM. les Ministres au service
actif de l'Eglise Vaudoise sont
avertis que le montant de leur
contribution du premier semestre
1875 pour la pension des Pasteurs
émérites et des Veuves d'ecclésiastiques et pour Frais d'administratration , s’élève à fr. 35,18, y
compris le complément de fr. 3.18
pour la contribution du second
semestre 1874. Le total définitif
de la contribution pour l'année
ecclésiastique 1874-187-5 est ainsi
de fr. 60.18.
Ceux de ces Messieurs qui ont
encore à payer des arriérés sont
instamment priés de le faire- au
pins tôt.
.1. Weitzecker MoA. Adj.
Ernest Robert, Gérant et Administrateur.
Pigncrol, Inqir. Ciiiantor« nt Mascarelli