1
-courant avec la Poste.
'’Wx D’ABONNBMKNT PAR AN
¡Jalie . . . Fr. 3
étranger ... >6
^Uemagne, Autriche-Hongrie,
^elgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède.
Suisse, par abonnement
postal selon V Accord de
tienne Fr. 3
Du s’abonne :
^u bureau d’Administration;
MM. los Pasteurs ; et à
"ìnap. Alpina à Torre Pollice,
t^^onnemerit se payo d’avance.
année XXXIII N. 26.
Nomáros séparé« dajirandéa avast
le tirage, 10 centimes cbacun.
Annonces; 20 centimes par espace
de ligne pour 1 {ois — tt centimes de 2 à b fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus,
S adresser pour la Bèdaetlua et
pour r Administration A M.
Jean Jalla, prof., Torre Pellice.
30 Juin 1898
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du corn*
mencem.ont_de Uannée.
L’ECHO
BES VALLÉES VAUÜOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous mo sure, témoins. Act. I, 3. Suivant la vérité avec la charité. Hph.IV, 15. Que lonrfegno vienne- Matth. VI, 10
94 O ni ai aires
L’imprévu _ Ecole Latine de Pornaret —
Combien on nous aime!!! — Bibliogfapbies — Pour l’Orphelinat — Informations — Souscriptions — Vaudois
de la Tour — Bains de mer — Revue
politique _ Abonnements payés —
Avis divers.
A. •V X S
Ij’exauiBii d’iiiti'oductioM au Collège et à l’Ecolf^ siinérieure de
des
et à l’Ecole supérieure de jeulilles aura lieu le samedi 9
i'illlet dés 8 heures du matinMM. les pasteurs sont priés de
'’hmioucei-.
La Direction.
L’IMPRÉVU
Le cœur de l’homme médite
sa voie, mais c’est l’Eternel
qui dirige ses pas(Prov-XVI,9).
L’imprévu! mais qui donc n’a pas
été aux prises avec lui? Evénements,
incidents futiles, que de fois vous
êtes venus nous jeter dans une voie
où, sans vous, nous n’eussions janiais songé h marcher! L’imprévu,
c’est une maladie qui a soudain in
terrompu notre travail, c’est un deuil
qui nous a laissés sur le chemin,
meurtris, désorientés, blessés d’une
blessure que rien ne cicatrise; l’imprévu, c’est un devoir qui, tout à
coup, s’est dressé impérieux devant nous, nous obligeant à passer
sous le joug; c’est un revers, une
perte d’argent peut-être, un insuccès qui sont venus déjouer nos calculs; c’est une,rencontre inattendue;
c’est une coïncidence frappante;
c’est un mot lu ou entendu quelque
part, clans la rue peut-être, et qui
nous a fait réfléchir; 1^’imprévu,
c’est un rien quL paraît être insignifiant, mais qui a eu son importance, qui, à un moment donné, est
venu modifier, profondément peutêtre, notre vie. Toutes les existences ne sont pas également heurtées
et compliquées, mais il n’en est
aucune où l’on ne puisse reconnaître l’action, souvent décisive, de
l’imprévu.
....Par la discipline de l'imprévu,
Dieu nous empêche de nous laisser
aller à la pente de nos goûts et
veut nous amener à comprendre
que les devoirs que nous préférons
ne sont pas toujours les vrais devoirs.
Il ne permet pas que nous nous
arrangions une petite vie agréable,
exempte de ces luttes où lârae se
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- 202
trempe, où la volonté s’affermit, et
par lesquelles se lait l’éducation de
la conscience. L’effort seul, un effort
soutenu et üdéle, peut rendre une
vie féconde. Tout bien compté, les
années où nous avons eu le moins
de difficultés à surmonter, n’ont pas
ôté celles qui ont laissé dans notre
existence la trace la plus profonde;
elles n’ont pas été marquées par
des progrès. En ces jours-là nous
avons peu vécu, c’est-à-dire mal vécu.
Oli ! le calme plat, quel danger pour
le navigateur! Mieux vaut pour lui
l’orage, le vent contraire; alors du
moins, au prix de mainte fatigue
subie et de maint péril affronté, il
avance et marche vers le port. David
disait ; « Il m’est bon d’avoir été
affligé. Gela est vrai des petites
contrariétés comme des grandes
épreuves. Ne regimbons pas contre
leur aiguillon ; elles sont salutaires,
nécessaires même. Dieu nous bénit
en nous en faisant ressentir les blessures.
Je pense que l’imprévu a dans la
croissance spirituelle un autre rôle
encore. Un événement qui nous
surprend et auquel nous n’avons pu
nous préparer déjoue les calculs par
lesquels nous cherchons à tromper
les autres et à leur dissimuler nos
sentiments réels. L’homme, c’est un
fait connu et dûment constaté, est
un être qui se cache; il compose
sa figure, il combine ses paroles et
ses actes de manière à produire un
certain effet et à ne pas laisser deviner ses pensées de derrière la tête.
Survient une situation inattendue, il
se trahit, laissant échapper un mot,
un geste, un regard qui en disent
plus long que de longs discours,
«Le masque tombe, l’homme reste
et le héros s’évanouit.» Tel qü’on
estimait doux, soumis, bienveillant,
se montre acariâtre, injuste, violent,
révolté. Tel autre, en traversant
quelque crise aiguë de sa vie, manife.ste des sentiments que nul ne
lui supçonnait, des trésors de patience, une admirable capacité de
dévouement. L’imprévu est un révélateur. Pour se préparer à en recevoir le choc, un travail intérieur,
qui est en nous l’œuvre de l’Espi'il
est indispensable. 11 faut que, dans
le silence du recueillement, nous
ayons appris à dire à Celui qui di
rige nos pas: «Non pas ce que je
veux, mais ce que tu veux. » Alors
l’harmonie étant rétablie en nous,
entre le cœur et la vie, nous n’avons
plus rien à redouter de l’imprévu.
Gomment ne pas le dire enfin?
Pour l’âme humble, croyante l’assurance qui découle de ces mots :
« L’Eternel dirige nos pas », est,
entre toutes, précieuse et consolante;
elle seule permet de regarder vers
l’avenir sans crainte.
L’avenir, que sera t-il? Quelle
sera, dans cet avenii'j la part de
l’imprévu? Questions troublantes,
sur lesquelles peut se {)encher notre
regard sans qu’aucune clarté venant
de la terre ne [misse l’éclairer. Mais
qu’importe, en somme, si le Seigneur est là pour nous conduire,
pour nous ramener au bon chemin,
pour nous donner, à l’heure pi'opice, le secours nécessaire, la force
clans la lutte, la victoire? Lorsijue
le pilote divin tient la barre, la nacelle, quelle que soit la tempête,
finira bien par arriver au port. Il
y aura aussi de l’imprévu dans cette
marche avec Dieu qui est la vraie
vie chrétienne. Le croyant ne peutil pas s’attendre à recevoir, grâce
sur grâce, des bénédictions inespérées, des joies sur lesquelles il
n’osait compter, une lumière grandissante «augmentant son éclat jusqu’à ce que le jour soit en sa perfection ? »
Et, au terme du pèlerinage, quel
magnifique imprévu! Une rnaison
paternelle plus belle que ce que nos
.souhaits les plus ambitieux cherchaient et désiraient, un boidieiir
tel (|ue nous sommes impuissants à
nous le représenter, une vie infiniment riche, sainte et joyeuse!
3
203
Sui’iirise bénie qu’un tel rêve transforme en une telle réalité!
Seigneur, conduis nos pas!
A. DE LOËS.
{Feuille religieuse).
Ecole Latine île Ponret
Comme cela avait été annoncé,
les examens à l’Ecole Latine de
Pomaret, ont eu lien du 21 au 24
courant, t^e résultat a été satisfai.sant
pour les professeurs, les examinateurs et les élèves. En effet sur
27 jeunes étudiants, à peine le cinquième a été légèrement blessé, tous
les autres ayant été promus.
Encore cette année nous en voyons
sept achever la il.me année, onze
vont les remplacer en 3.me et neuf
en 2.me, L’examen d'introduction a
amené douze nouvelles recrues qui
paraissent assez bien outillées. —
■liisqu’ici nous n’avons qu’à nous féliciter de l’école mixte, seulement
il faudra résoudre le problème et
expliquer comment on va aider ces
jeunes filles qui apres les trois années
veulent continuer leurs études; et
nous serions heureux que pour elles
au.ssi l’Eglise eut des secours tout
à fait nécessaires.
Les promotions fixées au Vendredi, à i\ heures, amenèrent un
lion nombre d’amis et nous avons
vu avec plaisir, outre quehjues dames
et demoiselles, nos chers collègues
MM. les pasteurs D. Gay, P. Giraud,
B. Léger, les membres de la direction au grand complet et MM. les
Instituteurs Ph. Peyrot, D. Viglielm,
E. Long, P. Tron ainsi qu’un certain nombre de pères, de mères et
d’amis.
Le Jubilé de notre émancipation
fournit au directeur l’occasion d’appeler l’attention des élèves d’une
manière spéciale sur ces trois idées:
l’amour pour la Patrie, l'amour pour
la droiture et l’amour pour Dieu.
M. le prof. Eivoir en langue française, s’adresse à ces petits oiseaux
battant des ailes, et qui doivent
apprendre à voler avec légèreté et
vitesse.
M. le pasteur Mico! recommande
aux enfants de se rendre utiles.
M. le pasteur Weilzecker reprenant l’idée de la droiture, développée
par le directeur, indique une receUe
pour la réaliser ; colle de ne jamais
travailler comme la taupe et d’user
une petite corde pour empêcher la
langue de parier autrement que ce
que le cœur dicte.
M. le pasteur Gay insiste sur les
paroles de l’Evangile; on moissonnera ce que l’on aura semé.
M. le pasteur Rostan explique les
deux paroles promotions et vacances
montrant que Dieu y avait pensé
dès le commencement de la création.
M. l’Instituteur Peyrot voudrait
détruire la pensée de la critique
en exhortant les enfants à avoir
pleine confiance dans leurs professeurs et la Direction.
MM. les pasteurs P. Giraud commence et B. Léger termine celle
agréable séance par la prière. Trois
chœurs préparés par M. le prof.
Forneron et bien exécutés égayèrent celte simple mais touchante
cérémonie. Rref: Bons examens,
agréables promotions ; voilà une récompense bien méritée pour nos
trois profe.sseurs, MM. Rivoir, Forrieron et Ribet.
G. A. Tron.
COMBIEN ON NOUS AIME!!!
Cher Directeur,
Nous recevons assez souvent des
lettres anonymes où l’on tâche de
combattre les arguments de nos
conférences par des injures contre
nous, contre les Réformateurs et
d’autres personnes. On s’y réjouit de
la prochaine banqueroute de l’Eglise
Vaudoise, etc. etc.
4
204
Ces letlres sentent la saciislie et
la cuisine — très-lardées qu’elles
sont — de citations latines et de
termes triviaux. Parmi les arguments
décisifs, en voici un « ad hominem » :
« 11 vous faudrait une bonne dose
de coups de bâtons».
Voici maintenant quelques phrase.s
que je traduis littéralement — d’une
lettre reçue il y a quelques jours —
après mes dernières conférences :
«Je hais le protestantisme et ne
puis le voir (sic) mais que voülezvous, toutes les religions me sont
plus ou moins sympatiques sauf le
protestantisme et surtout le protestantisme vaudois. Je suis un homme
de grand cœur (!?) et je ne suis pas
capable de voir tuer une poule.
Je pleure lorsque je vois pleurer.
Mais si je voyais égorger tons les
protestants et spécialement les
Vaudois, je ne répandrais pas une
larme, tellement je leu hais —- et
plus loin :
Je me souviens d'avoir lu l’histoii'e
des Vaudois — dans la Vallée de
Luzerne — du De-Amicis (sic). J’ai
soulîert de voir tant d’obstination
— de crétinisme — de iétarderie.
Je me .suis dit: Il fallait les cxteniiinor tous; alors ç’aurait été
fini. — Cela suffit — n’est ee pas?
.le ne veux pas traduire tous les
anlres termes injurieux dignes d'un
garçon d’écurie.
Quel amour, n’est-ce pas, on a
pour nous et si les beaux temps de
l’Inquisition pouvaient revenir, on
nous le ferait bien voir.
Chers Irères Vandoi.s, priez pour
nous afin que nous nous sention.s
soutenus entourés que nous sommes de tant d’ennemis.
Salutations cordiales
Em, Longo.
BIBLIOGRAPHIE
An pays dos lla-Itotsi, Haut
Zambèse. — Voyage d’exploration
en Afrique et retour par les Chutes
Victoria , le pays des Malébélé, le
Transvaal, Natal, le Cap, par M.
AnvREO Bertrand. — Un volume
In-B", illustré de 105 gravures et
contenant deux carj.es, relié élégamment, 20 fr, (Hachette et (Lie, Paris).
M. Alfred Bertrand, de Genève,
dont nous avons entendu la parole
convaincue au synode de 1896, raconte dan.s ce volume le voyage qu’il
a accompli, de 1895 à 1896, dans
l’Afrique Australe du Cap à l<éalouyi sur le Zambèze.
'Tous ces pays ont, depuis quelques ' années, attiré l’altenlion du
public. La découverte des mines
d’or du Transvaal, la fondation de
Johannesburg, la marche en avant
de la colonisation bi'ilannique, la
naissance de cités prospères dans
le pays des Matébélé, livré encore
il y a six ans à la barbarie sont
autant de faits d’une importance
capitale.
En .soixante-quatre jours, la caravane partie de Maféking, traversa
péniblement soit en chariots à bœufs,
soit à cheval, le Béchuanaland, le
désert de Kalahari et arriva au
Zambèze.
M. Bertrand remonta ju.squ’à sa
source le cours de la rivière MaChili, affluent du Zambèze, qui n’était tracé que par conjecture sur
les caries. Puis abandonnant ses
compagnons blancs, qui devaient
suivre un itinéraire dilTérent, M.
Bertrand se dirigea, escorté de vingtcinq indigènes, sur Léalouyi, la capitale du roi Léwanika. La région
ainsi traversée était en partie inexplorée, et la route de la caravane
passait à travers d’alîreux marécages, où la vase atteignait parfois
jusqu’à la ceinture. Après bien des
difficultés, M. Bertrand atteignit enfin Léalouyi.
11 fut Thôte des mi.ssionnaires Coülard et Jalla auxquels il rend un
hommage ému.
Quittant Léalouyi, M. Bertrand
descendit le Zambèze en pirogues,
5
— 205
parlie dramatique de son
Sa bonne étoile voulut
et le récit de sa périlleuse navigation
sur les rapides ne manque j>as non
plus d’épisodes diarnatiques.
A Kazoungoula, il réjoignit deux
de ses compagnons, et fit avec eux,
pour se reposer de l’exploration, une
excursion aux magnifiques Chutes
Victoria.
Les fatigues et les dangers recommencèrent avec la traversée du
désert, où les voyageurs restèrent
quelque temps en détresse, et duï’ent abandonner leur grand chariot,
comme une épave dans les sables.
Après de grandes fatigues et de
grandes soulfrances, ils arrivèrent
dans le pays des Malébélé, et M.
Bertrand séjourna quelque temps à
Boulouwayo. l.a description qu’il
»ous fait de cette ville construite
presque inslanément par les Anglais
îivec les recherches du confort moderne, la où peu d’années auparavant n’existaient que les kraals des
sauvages, est pleine de détails intéressants.
i^e Boulouwayo, M. Bertrand se
rendit au 'Transvaal. En pénétrant
dans le territoire de cette république,
il semblait en avoir fini avec la I
voyage. I
pourlairt
qu’après avoir visité Prétoria, il se
trouvât à Johannesburg au moment
de l’insurrection de Jameson. Il a
pu noter, sur le vif, les épisodes de
cette révolution avortée et cette déposition d’un témoin oculaire est un
document de premier oi'dre.
M. Bertrand s’embarqua ensuite
3 Durban pour revenir en Europe
par East-London, Port-Elizabeth et '
Capetown. I
On voit quel est l’attrait de ce
accompli à l’une des périodes les plus intéressantes de l’hisloire de l’Afrique Australe. Les
amateurs d’aventures et de chasses
dramatiques aux: lions et aux buffles
trouveront de quoi se satisfaire. Les
périls de toute nature n’ont pas :
manqué à cette exploration, et l’on i
admirera l’énergie que M. Bertrand
a mise à les surmonter, autant que
la manière simple et franche dont
il les raconte.
L’auteur a ajouté à son volume
deux appendices, déstinés aux lecteurs qui s’intéressent plus spécialement aux résullats scientifiques
d’une exploration. Le premier contient une étude détaillée du Pays
des Ba-Rotsi et de ses habitants.
Le second est la relation proprement géographique de l’exploration.
C’en est assez pour assurer un
vrai succès, à ce volume illustré de
cent quatre belles gravures, la plupart faites d’après les photographies
de l’auteur, accompagné de deux
cartes, imprimé avec soin et relié
avec une sobre élégance.
E, Bruguière. Sentinelle en Israël
ou la responsabilité du pasteur. Sermon de consécration. Marseille, Schickler 1898. 50 cent.
Weitzecker J., pasteur. De la
mort à la vie. Demandes et réponses essentielles pour catécliumènes. La Tour J898. 28 p. in 32“.
15 centimes.
Corne venne la benedizione per
un parroco di campagna — traduit
de l’anglais.
Typographie Claadienne.
POUR L’ORPHELINAT
Voilà une institution de bienfaisance qui a rendu et qui rend à
notre population vaudoise de précieux services. Des centaines de
pauvres jeunes filles arrachées à la
misère, y ont reçu des soins maternels et y ont été mises en mesure de gagner honnêtement leur
vie; et ce qui vaut encore mieux
que tout cela, elles y ont reçu et y
reçoivent une éducation vraiment
chrétienne.
Nous avons rappelé des choses
que personne n’ignore, du reste, à
6
206
propos d’une circulaire que le Comilé adresse aux amis de l’insli'
lulion. Nous ne doutons pas de
l’accueil bienveillant qui lui sera
tait, et nous ne pouvons qu’exhorler
nos aimables lecteur à contribuer
selon leurs moyens, à la bonne réussite du bazar de l’orphelinat
Voici la circulaire:
OrpUnat Vandois-Torre Pellice (Italie)
M.
Le 13 Avril 1898.
Des travaux extraordinaires s’imposent cette année à l’Administration
de rOrpbelinat: c’est une cage d’es(alicr à laquelle il a fallu donner
de l’air et de la lumière; ce sont
des voûtes qui menacent ruine et
qu’il faut refaire; ainsi que des
planchers, etc.
Pour faire face à ces dépenses la
Commission a décidé d’organiser un
BAZAR
à l’Orphelinat même, dans le courant du mois d’août prochain.
Elle vient vous prier très instam
ment de vouloir bien lui prêter
votre précieux concours en lui procurant quelques objets pour cette
vente. Ils .seront reçus avec la plus
vive reconnaissance et serviront à
augmenter le nombre de ceux que
les orphelines elles-mêmes ont préparés.
Les objets, aussi bien que les dons
en argent, peuvent être envoyés directement à l’Orphelinat ou aux
soussignés.
Les Membres de rAdmiiiistration:
B. Garmoi,, Inspecteur, Bobbio Pollice.
.1. Magoiore, Président- Torre Pellice.
J. WniTZEcKER, Wee-Préiiiîewi. Poraaret
Ernest Turin, Secrétaire. Via Carlo Alberto, 40, Tunin.
INFORMATIONS.
Les examon.'i de licence normale pour
les jeunes filles provenant d’écoles pri
vées commenceront Turin, le 2 juillet à
8 h-, Via Acsenale 7. Les examens de licence complémentaire commenceront le 7
juillet, à 8 b.. Via Mereanti 12
— La junte provinciale a approuvé un®
coupe de plante.s à Lusernette, et le réglement pour l’impôt ries prestations en
nature à S. Germain. Elle a autorisé VOpera pia S. Anna, de Riclarct, il intenter
un p!'oeé.s.
FONDS DE dotation
DU « REFUGE„
(/[2me ¡¡ste).
Report r,. 5898,65.
MM. Jourdan, instit. (I.a Tour) 5
— Ernest Robert-Micol (Pignerol)
20 — Auguste Malan (Nice) 25 ■.\. E. Maîan (Payerne) 10 — 1’Mrtt'tinat (Envers Porte) 50 — Ph.
Pons, régent (Mourcious) 10.
Total à reporter 1j. 0018,65.
Four l’incendie de Colonia Valdeiise.
Jean Armand ITugori, la Tour 2.
Vaudois de la Tour.
Etat civil depuis le 16 juin
Naissances. .tosépbine Garzena de Jeam
et de Catherine Rostan — Albert Charbonnier d’Alexandre, et de Madeleine Cat'
tre — Marguerite Bertinat de ,1., Dan'®*’
et de Oatberirie Janavel — .Julie Tberes®
Goss de Cliarle,s avocat, et d'Emilie F**"
varico. — Décès. Henri Peyrot d’flcnri e''
■ feu L. Mûris, 2 mois.
BAINS DE MER
Messieurs les pasteurs-sont P**'*^^
d’avertir leurs ressortissants qui
été admis à l’Asile de Finalmai'ip^’
que la squadra des filles part''’?
D. V. de Turin Mardi 5 Juillet ^
9 heures du matin. Les enfants d?‘
vront donc quitter la Tour .et t?'
gnerol de manière .à arriver à Tu'’'
par le premier train. Us devro"
avoir du linge suffisant pour
séjour de trois semaines, un cosluf.
de bain et six francs pour payuf
7
207
liillet d’aller et retour' de Turin à
Pinalmariria. Il va de soi que les
parents doivent aussi pourvoir au
'voya^'e des Vallées à Turin et de
Tu l'in aux Vallées, pour lequel il
»’y a pas de réduction. La squadra
'^tournera D. V. le 25 Juillet par
[s train de Savone, arrivant à Turin
à 5 heures du soir, et celle des garçons partira de Turin, aux mêmes
oonditious, le 26 du même mois à
9 h. du matin.
Keviie Poliliqiie
C'est à peine si nous avons le courage
de reparler dans cette modeste « Revue »
de la crise ministérielle, qui menace de se
prolonger à rinflni. Il y a à peu près deux
semaines que nous n’avons plus de Gouvernement, et nous en sommes encore à
nous demander si la solution de la crise
ya bientôt être un fait accompli, après les
eehecs de Final!, Sonnino et Visconti-Vesuccessivement de la forlon du nouveau Cabinet. C’est mainteI I "Oor du général Pelloux et nous
ui souhaitons sincèrement meilleure chance
lu a ses collègues. Rudini lui aurait forttiellement promis son appui à la condition
pue les partisans de Sonnino seraient exclus du futur ministère. Voilà qui prouverait une fois encore, que nos politiqueurs
ambitieux placent la question de parti et
Surtout les rancunes personnelles bien audessus des vrais intérêts de la patrie qu’ils
Protestent de servir. — Pelloux est assuré
du concours efficace de Zanardelli et de
Giolitti, et on prévoit que le futur Cabinet
aura sa base à gauche. Très probablement,
a l’heure où ces lignes paraîtront, le ministère sera formé; mais jusqu’ici il n’est
permis de faire encore que des conjectures.
La Chambre a ratifié les décrets abolissant les droits de douane sur les blés
•jusqu'au 30 juin, et rétablissant à partir
du l.er juillet un droit de 5 fr. et après
lu 15 un droit de fr. 7,50 l’hectolitre. Elle
a pareillement adopté au scrutin secret le
projet relatif à un douzième provisoire,
avant de s’ajourner jusqu’à nouvel ordre.
En France, on n’est pas mieux partagé
que chez nous, et ce serait presque une
raison pour fraterniser avec nos aimables
Voisins. Crise laborieuse et interminable
sur toute la ligne. Après les essais infructueux de Sarrien d’abord et de Peytral
ensuite, voilà le vieux radical Brisson qui,
au grand étonnement, que dis-je, au grand
scandale dos conservateurs, est appelé à
constituer le nouveau ministère. Réussirat-il? Il ne faut jurer de Tien, mais l’exprésident de la Chambre a tout l’air de
vouloir braver les obstacles contre lesquels se sont heurtés ses collègues et il a
déclaré que, en cas de réussite, le Cabinet sera purement radical. Il faudra voir
ensuite s’il aura la majorité de la Ctiambre.
11 est permis d'en douter.
Les dernières élections générales en Allemagne ne changent pas considérablement
la ptiysionomie du Reiolistag. Le nouveau
Parlement a vu cependant diminuer le
nombre des conservateurs de 8 unités;
les socialistes, par contre, ont encore gagné
neuf collèges, et leur parti puissant et
admirablement organisé s’imposera toujours davantage.
Jeudi dernier trois bataillons amé.ricai ns
ont débarqué près de Santiago et ont immédiatement opéré leur jonction avec les
insurgés cubains qui investissent ta ville,
sans que le commandant espagnol semblât
seulement y prendre garde. Voilà donc le
pauvre Cervera y Topete entre deux feux,
dans une vraie souricière ; et tout ce qui
reste à faire à ses soldats, c’est de se
laisser tuer pour l’honneur du drapeau.
Ils ne seront ni plus malheureux ni moins
braves que ne l’ont été nos pauvres soldais
italiens à Amba Alagi. En attendant mieux,
quelques escarmouches ont eu lieu déjà
dans les environ de Santiago, où les volontaires de la bonne société de New-York
se seraient particulièrement distingués.
L’escadre de Cámara est enfin en route
pour les Philippines ; elle y arrivera très
probablement a cose finite.
Les Etats-Unis, qui u’ont jamais douté
un instant de la victoire finale, ne se gênent pas pour dire qu’à la conclusion de
la paix, ils exigeront la cession de PortoRico comme ideramité de guerre, l’indépendance de Cuba sous le protectorat amélicain, une station navale aux Philippines
et un dépôt de charbon aux Canaries
C’est tout !
Au moment de mettre sous presse nous
apprenons la formation du nouveau ministère, ainsi constitué :
Pelloux, présidence et intérieur
Canevaro, Affaires étrangères
S. Mar Z ano, Guerre
Morin, Marine
Vacchelli, Trésor
üarcano. Finances
Baccelli, Instruction
Porlis, Agriculture
Finocchtaro, Justice
Lacava, Travaux publics
Galimberti, Postes.
8
sos
Aboiineiiients payés:
M.lle Malanot, S. Jean (aussi 1807). —
Massel. J. Ani. Micol, Fj.. Micol Cbahers,
Tron Urouo la Combe. — Am. Potit, Traverse; Ane. H. Poét, Grangettes; Pi Gaydou,
Cerisiers; M. Micol V.ve Gay, 8. Seomid;
Gat'tliol, Saret Coumba. — Piynerot- Rostan,
Guigou. — Turin. Malanot, Mylius, Kynard,
Jouvénal. Toscano, Vertu. — Lantaret,
Seiolze; Cardon, Coni (aussi 18071; Klett,
Tende; Longo, Milan (aussi 1897); Golia,
Vérone; Catellani, Padoue ; Revel, Pisa
(aussi lM97); Matthieu, Schiavi; Banchetti,
Sicile. — Grill et Salomon, S. Louis ; Tourn,
Alexandra.
Un gi'and nombre d’abonnés nous doivent encore l’année courante. Quelquesuns même n’ont pas encore payé rannée
1897; ce sont; MM. B. F., S. Jean; M. R-,
S. Germain ; D, B., Riclaret ; E. C,, Livourne;
E., Milan. Nous ne doutons pas qu’ils ne
veuillent se mettre promptement en règle.
B .A, Z .A. R.
Nous avons l’Iionneur de rappeler
aux personnes qui veulent bien s’intéresser à rUtiion Chrétienne de
Torre Celliee qu’elle prépare pour
la sema-itie du Synode un llaxar
au profit de la projetée Maison
Unioniste et que les dons en argent,
ou en objets de n’importe quel genre,
.sont, dès à présent, reçus avec reconnrii.ssauce chez le président de
rUuion M.' LOUIS JOURDAN, négociant, ou pai; les autres membres
lie ta Commission.
AVIS
On cherche, pour l’hôpilal du
Pomaret, une hotme cuisinière cctinaissant sa partie, forte et douée de
bonne volonté pour le tiavail,
S’adre.sser ou directement à l’bôpilal du Pomaret ou à celui de la
Tour.
Pension des étrangers
(à deux minutes de la gare)
Arrangements avantageux ponr
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