1
í" Campie-couraiil aveo la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
llatie.............. L. 3
Toue les pays de l'Union
. de poste ...... » 6
Amérique du Sud . ...» 9
On s’abonne;
Au bureau d'Administralion;
Chez MM. les Pasteurs ;
Cliez M, Ernest Robert (Pignerol)
et à l'imprjiïterie Alpina à
Torre Pellice.
l-'abonnement part du l. Janvier
fit se paie d’avance.
Année XVil. N. 32.
Numéros séparés demandés avant
le tirage^ 10 centimes chacun.
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S'adresser pourla UédAotion à M.
UîPàst.H. Melile, TotTe Pelliôe
et pour rAdministraiiou à M
Elisée Gostabel, TorrePellica
6 Août 4891
Tout changement d’adresse esl
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
VouB me eerei témoins. Act. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Epli. Itr, 15. Qaa ton rfegno vienne. Hutlli. VI, 10
O IM ni M i r c :
Communication oflicielle — Des formes de
la conversioR — Nouvelles du Zambèze
— Evangélisation — Question brûlante
— Cbronique Vaudoise — Un ouvrage
peu connu de Gilles — Revue Politiq.
Avis.
La réunion du 15 Août.
C’est à un quart d’heure de Boblûo
Pellice, sur la localité appelée le
Laous qu’aura lieu, D. V, la réutiiou du 15 Août.
Cette réunion co,mraencera à 9 h.
et 1[2 du ïuatin et se terminer,a à
1 h. de l’aprés raidi.
COMIVIUNICATION OFFICIELLE
Le corps des pasteurs est convoqué pour le jeudi 13 août prochain
à 9 h. du matin, dans la Salle du
Synode, à La Tour.
L’ordre du jour est fixé comme
suit: V Examen de foi des candidats
au S.t Ministère, qui auront fait parvenir leur demande à la Table, avant
le 8 août;
2° Nomination des Commissions
examinatrices des diiférentes administrations de l’Eglise;
3° Communications et propositions diverses.
La Tour, le 23 Juillet 189i
Pour la Table
J. P. Pons, Mod.''
DES FORMES DE LA CONVERSION
On nous peint quelquefois la nouvelle naissance comme un fait qui
doit toujours se produire tout d’un
coup, un fait dont on peut toujours
indiquer le jour et l’heure. Il en résulte que ceux qui, en s’interrogeant,
ne parviennent pas à constater une
date certaine, un moment précis
avant lequel il n’y avait qu’obscurité
et après lequel il n’y a plus eu que
lumière, conçoivent des inquiétudes
au sujet de leur salut. Il en résulte
aussi (et cela est encore plus grave)
que r attention est détournée de
Christ sur nous; qu’au lieu de re
garder au Sauveur, nous épions les
mouvements extraordinaires de notre imagination ou de notre cœur.
De là ce quelque cho.se de mécanique, qui
'.JS
se glisse dans nos concep-
2
î;. ' :■' ' - 250 - , ■ ' ' , ' ' .
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|:V’'
Îâ'’l
lions religieuses; de là, pour tout
dire, le procédé; procédé de la conversion individuelle, procédé des réveils collectil's. On vise aux émotions,
on cbmbine les moyens de produire
des émotions, on lient note des émotions; les émotions prennent plus
ou moins la place de la conversion.
Je suis loin de nier les conversions à date cerlaine, mais je crois
que d’ordinaire les choses suivent
un autre cours, un cours plus simple, plus humain, moins miraculeux
dans la forme, quoique aussi miraculeux dans le fond. Nous avançons
et nous reculons, nous allons à
Christ et nous retournons au monde,
noua avons des jours de ferveur et
des jours de sécheresse, notre foi
, transporté des montagnes et notre
incr éd U1 i té r e pa raî t a r m ée d ' li n e d 1 fficulté imprévue ou d’une redoutable
tentation. Ainsi se passe souvent notre vie, depuis que la loi et la grâce
-ont commencé à rendre notre âme
sérieuse, deftiiis que la lutte intérieure a commencé. Et nous mar
i
chons au travers des misères et des
bénédictions, des chutes et des relévements; et ce n’est qu’aprés avoir
marché, en mesurant la roule parcourue, que nous avons la pleine
certitude d’appartenir au Sauveur.
11 est rare que la foi qui nous sauve
et'qui nous renouvelle s’affirme, avec
évidence, dés la première heure où
elle a pénétré au fond de notre âme,
Les plus grandes cho,ses ont parfois
d’humbles débuts; la semence échappe aux regards, mais l’arbre qui va
en sortir abritera les oiseaux du ciel
sous .ses branches.
Les formes de la conversion varient donc. Ce qui ne varie pas,
c’est res.sence du fait lui-même. On
ne croit au' Sauveur qu’aprè.s avoir
cru à son propre péché. Il faut avoir
soif pour boire. Ceci est une règle
sans exce|)tioii. Je la rappelle avec
force, parce que la régie seule tue
le pharisaïsme, ce vieil ennemi, et
que la toi seule introduit la grâce.
Pmrsque nous ne passons pas par la
loi, lorsque nous allons tout droit à
la grâce et qiie nous nous y installons paisiblement, sans résistance,
sans combats, nous iaisons naître la
pire espèce d’orgueil, l’orgueil spirituel. Alors le vieil homme se porte
très-bien. A!or.s nous sommes ebré,liens à bon marché. Nous nous sommes dispensés de la douleur du péché
et de la cri.se où s’élabore la, foi;
nous nous dispensons de la lutte
contre le mal qui e.st en nous. Ne
changeant rien au fond de nos sen
lirnents et de notre caractère, nous
avons soin de changer les foi'mes;
le,s questions de formes deviennent
les gi'andes questions. Et l’oii nous
admire, et nous’nous admirons nous
mêmes, jouissant dans la paix et dans
la gloire d’une sainteté extérieure
qui ne nous a guère coûté; « Je te
rends grâce, ô Dieu, de ce que je
ne suis pas comme le reste des
hommes !»
(Hardle.s de vérité. C.«® AG, DEGASPARIN).
NOUVELLES DU ZAMBÈZE
Lettre de M. Louis Jalla
liazungula, 17 Avril 1891,
......Pendant que notre pauvre
Adolphe mettait, grâce aux pluies et
aux bourbiers à traverser, plus de
six semaines pour faire le trajet que
l’on accomplit ordinairement en trois
■V .rC
/il.,'
3
i' 1
251
jours, nous travaillions d’arrache
pied à notre grande maison laissée
inachevée par notre voyage à .Sefula.
Aujourd’hui le plâtrage est prespue
terminé, ne fCil-ce que nous alten
dons encore les fenêtres et portes
commandées en Juillet 1889, nous
pourrions l’iriaugu'rer déjà au commencement de Mai. Mais quel travail et quel cauchemar, quand il
faut mettre soi-même la main à
tout. Au Lessouto, du moins, il y a
des hommes exprès pour les travaux
les plus pénibles, mais nos fonds
du Zarnhêze ne nous permettent
pas de les avoir ici.
J’ai aussi de bien meilleui’es nouvelles à donner de j’æuvre elle-même. Notre école va joliment et nous
encourage beaucoup, mais surtout
les gens s’habituent neii à peu à
venir régulièrement au culte dm
Dimanclie sur la station. Voilà depuis deux mois que nous avons des
auditoires, comme nous n’en avions
jamais eu ici. Je vais chaque samedi
à cheval, annoncer à mes gens que
le lendemain est Dimanche; car ils
sont encore incapables de compter
les jours de la semaine. Demandez
avec nous au Seigneur de nous accorder bientôt quelques conversions,
car, à moins de miracles, nous n’en
verrons pas de longtemp.s. Ce n’est
pas que nos gens ne croient pas à
notre message, mais ils ont d’al)o'i'd
à passer par l’école de l’Ancien Testament, à apprendi'e qu'il n’y a
qu’un seul Dieu et à observer Sa
loi, avant de pouvoir comprendre
ce qu’est le péché et quel bésoin
nous avons d’un Sauveur, pour nous
ïéconcilier avec^ Dieu.' Leur parler
d’une conscience est top[t-à-fait audessus de leur portée; iÎlji’bnt pas
même de mot pour l’expriiiiè^. Aust
si nous reportons-nous, avec d’hu^
tant plus ii’espoir et d’encouragemenl, sur les enfants que nous pouvons. instruire jour après jour, loin
des mauvaises influences du foyer
vpaternel. Nous voudrions eu avoir
la maison pleine, si nous avions les'
moyens de les maintenir. Nous avons
en ces derniers temps une vraie
épidémie de toux et bronchites,
avec fièvre et jiùiaux de tête. Presque tout le monde y a passé, aussi,
clans chacune de mes tournées à
cheval, devais-je me munir de toute
espèce de remèdes, sulfate de soude,
ipéca, flacon d’eau pour les yeux,
moutarde pour emplâtres etc. Aujourd’hui presque tout mon monde
est rétabli. Les pluie.s ont cessé;
nous avançons à grands pas vers.
l’Iiiver, la saison des grands travaux,
la saison que j’aime. Elle va nous
amener notre ami Vollet etdeux ou
trois évangélistes hassoutOs....
Voilà bientôt un an que le traité
entre Lewanika et la compagnie Süd.Africaine a été conclu, et nous ne
voyons encore aucun changement
s’opérer. Lewanika a vonUi rompre
toute relation avec la Compagnie
et a fait rebrousser chemin, depuis
Seschéké, au l'cpréseutant de cette
dernière. Une fois celui-ci au-delà de
Pandamatenga, le roi lui envoyé message sur message pour le faire revenir, mais l’envoyé n’y a plus consenti.
Tout cela n’annonce rien de bon,
car la Compagnie ne se tiendra pas
pour liatlue: il est probable au contraire qu’elle enverra dés celte année assez de force armée pour effrayer Lewanika. , Mais ce contrat
avec la Compagnie n’éqniv.ant pas
au protectorat. anglais, loin de là •
l’Angletei're n’a rien à y voir,.pour
le moment:
20 ans que
pays
ce n’est qu’au bout de
la Compagnie cédera ce
a l’Angleterre.'.’^
ÉVANGÉLISATION
" 'NapiIes. — Nous venons de recevoir lé rapport imprimé de 'cette
Eglise et lions somni;es heureux de
pou V,OU''en faire connaître la’. sub„stance à nps lecleurs.jL’jannée' eÇ'
clésiastk;gie a été . ittarqtté'è ' par- ce
qu’on est ..;eonvenu d’appeler ' des
I pertes, mais’ péut-o^ .appeler de ce
%
»-•.“TJ**
'■'Tl.
■ 1
■'■d;.',-
4
/ ' , I ,
- á52
norn le départ, pour le ciel, de quatre
fidèles témoins de la vérité, parmi
lesquels le cher Giaunone, qui Fut
diacre de l’Eglise pendant 26 ans?
D’autres metnhres ont ([uitté Naples,
on se sont adjoints à des églises
sœurs, mais ces vides ont été comhlés par l’admission de 17 caléchurnènes, don 113 sortis d u Catholicisrne,
et l’adjonction, par certificat, de 8
communiants provenant d’anli'es
églises, ce qui fait monter le cldlfre
des communiants à 179; il y a déjà
16 nouveaux catéchumènes inscrits.
Les pertes dont nous venons de parler n’ont pas eu pour eflet de faire
diminuer les contributions: le SoWo
Evangelico'A reçu une nouvelle impulsion; la Société de Bienfaisance
parmi les dames de l'Eglise a continué sou oeuvre de Bon Samai'itain
envers les pauvres de l’Eglise, en
leur accordant, de son budget qui
s'élève à fr. 906,40, des seccura en
vêtements, viande et genres alimentaires. Un pi'Ogrés réel s’est vérifié
dans la marche de I’ Union Gh'réticPne,
Il y a 68 souscripteurs au Sohlo
Evangelico: ils ont versé une somme de tr. 1182,75; d’autre part il
ne manque plus que 303 francs pour
parfaire la somme de 2332 souscrite
par cette Eglise pour le Bicentenaire. '
diiésiioii l»riilaiile
I.e sujet dont je me propose d’enl.reteinr brièvement les lecteucs du
Témoin est de la plus haute importance.
Il ne s’agit pas (l’instruction secondaire, il ne s’agit plus du «pareggiamento » qui a occupé notre public
vaudois pendant si longtèmps; il s’agit
de l’instruction primaire de nos enfants; il s’'agit d’une question lirûlante
qui aurait dû attirer noti'e attention
(lepuis bien des années. Ce n’est pas
avec un méchant petit article que je
prétends trancher le iiœiirl gordien:
■mon but est simplement de poser la
question à toutes les personnes qui ai
ment l'instruction et Le progrès de noire petit peuple; de faire appel àdeurs
lumières, à leur ex|)érience et à leurs
conseils, lit je suis convaincu que la
Directioji du Témoin nous ouvrira volontiers les colonnes du journal pour
apid’ofüiidir le sujet.
Je me suis souvent demandé où l’Kglise Vaudoise recrutera dorénavant
■ses maîtres d'école. Les vieux s’en
vont; les vétérans qui n’ont pas été
moissonnés par la mort jouissent, ou
su préparent à jouir d’un repos justement mérité. Des jeunes, un certain
iio(ïil)re sont sortis des rangs; (l’autrc^s
se préparent peut-être à en sortir,
pour embrasser des profe-ssions où leui'
travail .sera mieux apprécié et beaucoup mieux récompensé. Comment
pense-t-on remplir les vides rjui se
forment toutes les aimées, pour les différentes causes mentionnées plus haut?
Depuis la cbêture définitive de l’Ecole
Normale, de bienheureuse mémoire,
combien y en a-t-il de nos jeunes gens
qui soient entrés d-ans l’honorable carrièi'0 de reiiseignenient? Combien y en
a t-il qui se préparent à .suivre le.s
coui’s d’une Ecole Normale de l’Etat?
Est-ce que les personnes qui auraient
dû pa)iicuiièi'emenl s’occuper de la
que.stion scolaire, ,se sont réellement
préoccupées eu voyant que les rang.s
(les instituteurs s'éclaircissaient toutes
les aimées, sans que personne songeât
à venir remplir les vide.s qui se formaient? Un a (jbservé la chose en passant, peut-ôti’e même ra-t-on déplorée-,
mais cela n'a jamais troublé le sommeil (le personne, et on s’est dit: « Après tout, cela ne nous regarde pas;
les régents nous ne pouvons pas les
créer nous-mêmes. Du reste, jusqu’à
présent, le cas où une place (le régent
resterait sans titulaire, ne s’est pas
eiicoi'e présenté; il n’y a donc pas tant
à s’alariner, à demain les choses sérieuses ». Mai.s en attendant on s'est
vù obligé d'appeler sous les armes les
«ajournés», les «réformés» même;
on a dû parfois avoir recours, soit aux
Vallées soit dans le champ de l’évangélisation, à la pacotille, (passez-moi
l’expression) aux rebuts des temps d'aboudauce, de ces beaux temps où uii
jeune maître d’école qui demandât
humblement une petite place, pouvait,
s'altenrlre à la réponse suivante: « Si
vous aviez le diplôme supérieur, il se
5
— 253
pourrait qu’on vous trouvât quelque
chose; mais avec le simple brehei inférieur (jue pi)uveK-V()Us prétendre? »
Malheureiisement on est deyenn beaucoup moins <lill)cile.
Je n’entends faire îles reproches à
personne: je me bonie â constater un
fait. Lorsqu’il s,’u;.çissait de « l’assimilation » du collège et qu'il fallait avoirun certain nombre de professeurs fournis de titres universitaires, n’est il pas
vrai qu’on n’a reculé devant aucun
sacriiice, devant aucune difliculté pour
atteindre le but? Si l’on s'étaiit borné
à dire (¡uil fuUaü des professeurs HIrés je doute fort que le ' « pareggiamento » fût aujourd'hui un fait accompli. On s'est dit: « Vn,uloir c'est pouvoir j> et on s’est mis à l’œuvre avec
ardeur, 'it pourtant il ne s'agissait
que de l'avenir des privilégiés d'entre
nos enfants. Qn’a-t-on fait pour les
autres? A-t-on songé que le jour pourrait arriver où, au sein même de no,<j
chères vallées, on serait obligé de les
coulier à des maîtres d’école catholiques? lit, si on y a songé, qu’a-t-on
fait pour l’éviter? Pas grand’ chose
jusqu’à présent.
A l’œuvre ilofic, maintenant qu'il en
est temps encore. Nous avons ou maintes fois,'la vanité do mm.s croire, avec
plus ou moins de raison, supérieurs à
nos con.citc>.yen.s en ce qui a rapport
à riiisti'uclioa. f'renons garde! ne nous
berçons pas dans de douces illusions,
et n’üublioiis jamais que les^ premiers
d’bier peuvent être lesdernier.s demain;
et ils le seront cerl ai nenien t si nous
ne nous préoccupons pas de savoir comment nous pourvoirons, dans une dizaine d’années, à la direction de nos
icoles primaires, G.
CHItOIViqtJE VAllOOISE
PiGNEROL. — (!e n’est pas de la
paroisse de cette ville, mais d’une
question intére-ssant le peuple ALuidois
dams son ensemhle que nous voulons
parler sous cet en-tête. Le Conseil Gommunal vient d'approuver, â l’unanimité,
le transfert îles capitaux appartenant
â l'Ospizio dei Catecmneìii aux mains
de la Conpregazione di Carità locale.
•C’est de fait la suppression pure et
simple de cette institution créée, comme
le Monte dei Sussidü qui partage le
même sort, dans le but de {jivdriser
la conversion des Vaudois au Catholicisme. elle avait déjà été votée il y
a dix ans, par le même Corps, mais le
Comseil d’iitat avait cassé la délibération. Aujourd’hui que la loi Crispi
établit que les fonds des, œuvres ne i;éponibuit pins à leur but soient transférés aux Congrégalioiis de charité, pour
être employé.s d’une manière plus
utile, espéions que la, délibération du
Conseil Communal restera un fiiit accompli. W. M.
UN OUVRAGE PEU CONNU
(le Grilles
Il existe dans la Bibüolliéi|ue du
Roi à Turin un petit volume (le 380
p. in 16“, relié en parchetnin, et
portant le titre suivant: GU cento
cinquanta Sucri l^alitij con gli dicci
Commanda,menli di Dio, l'Oratione
Dominicale, Il Sim.bolo Apostolico
et il Canlico (li Simeone ridplle in
Hinie Volgari italiane, nel modo e
per la cau,sa nel proernio proposte
(ìa Pietro Gillio . pastore della
Chiesa Dtformq,(a della Torre, nella
Valle di Lucerna. Eplies. V. 19. In Geneva, per Ciò. di Tornes. MDCXLI V.
Le proemio ainiuel l’auteur fait allusion est précédé d’ une épìlre
dédicaloire adressée « q/rOsserî/anlissim.o Messer Ciacobo Basli(y, affine
mio dileUissimo », à qpi il se dit
uni par une shiçère aniilié, sprtout,
depuis que des liens de famille sont
veiiu.s corroborer ces, l'elalioiis cordiales « mediatile il vincolo vostro
matrimoniale con Madona Caterina
Dvbata, nezza mia, carissima, anche
lei natta da genitori honorgli et
che per la professione della vera
pietà hanno allegramente abbandonato loro amena e fertile patria,
per ritirarsi in queste nostre Chiese
Hi formate. »
ÜU reste la piété pe semble pas
être moindre du côjé des Bastia:
« Dalli antichi tempi sino alU nostri
■ ,'-ii
V,.ì'
6
» furono nel vostro parentado perii sane considerabili, fra i quali i
t> Bevv.P.P. Tornansino et Sebastiano
» delti Bastia, ministri del Santo
» Evangelio, che furono impiegati
» specialmente alla cultura dello vere
» Chiese Evangèliche alChora sparse
» per l’Ilalia, et massime nel regno
» di Napoli, ove hanno fedelmente
» perseverato insi,no alla morte lo» ro. » Et Io moins consiUóré ii’est
certes pas ¡e père tie [a personne à
qui l’Epîti'fi est aiiressée; Sidrac Bastia, marié à Afadona Gioana Bonosa
et moi't en 1617 « nel fiore della
sua età, lasciando di se in tulle queste
(Chiese, persile belle qualità, nn notabile desiderio ed honorala memoria.» Aussi, noblesse obli|,'e; la piété
des parents doit rôgoerchez les enCants
et pour coiicoui’ir à ce but Gilles leur
dédie sa traduclioii des Psaimies. l-es
motifs qui l’ont poussé à se consacrer à ce travail sont ex[)osés d’une
manière assez détaillée dans le Proeipio. Api'ès avoir établi par des
passages de l’Ancien et du Nouveau
Testament l’obligation pour tout en'l'ant de Dieu de chanter convenaIdement ses louanges, il ajoute:
« Anche i nostri Padri nelle Chiese
il di queste Alpine Valli, anlicu» mente da molti delle^ Chiese dei
11 Valdesi, mostrarono sempre in
1) questo santo esercilio Un grande
» e pio zelo.- Per.il che mentre hall vevano imcora la comodità dei
11 Salmi in libri stampati, gli loro
» Pastóri con mirabile diligenza
11 transcrissero a mano quanti più
» poterono d'esemplari delti sacri
» Cantici. 11 Heureusement les |>rogréiH, de l’iraprimei'ie facilitèrent tes
choses et une pr emière collection de
60 psahmes traduits en Italien l'ut
en usage pendaiit plusieurs aimées.
« EL continuò fino all’anno pestili fero 1630, nel quale iddio avendo
>i ritirato a Sè per mezzo della peste
11 la maggior parie dei pastori itali liarrì e delti altri più idonei capii torli la nìulalio'ne delti pastori re11 introdusse anche per tutto l'uso
e del carilo francese. Rimase però ■
» in molli il desiderio diesi rirnet11 tesse in pubblico uso il canto ffn)) Unno, massime in quelle Chiese
» nelle quali tutti gli altri pablici
11 eserciUii di pietà si fanno in tal
11 Ungila, ma la tenga discontinùa11 tione ha fatto conoscere che non
Il si rimetterebbe tal canto in publico,
1) se non col Iradur gli Salmi in11 rima Italiana in maniera tale che
» si passino accomodare al canto
» dellv Francesi e tra essi dolU più
11 comuni. »
I7 eriti'eprise n’est pas des [iliis.
aisées et Gilles ne se cache aucune des difficultés ipii l’attendent
et ([ni pi'oviennent, eu très grande
[larlie, de la diU'éi'ence de position
des acccnits dans ces deux langues,
sui'lout (jiiand il s’agit de conserver
la rime et de garder la même mesure et la môme nolalion.musicale.
/\ussi croit-i! lie son devoir de
prévenii- le lecteur, qu’il u’a, eu dans
ce travail d'autre but que l’édilicaliou des fidèles; point de [u'éôccupation littéraire et ce, d’autant moiiis,
(fue « i desiderosi di vocaboli più
sdelti e più ellegante poesia, irovaranno facilmente 'di conleniar gli
'gusti loro nette iradutlioni di Salmi
in rime Italiane da persone ecceB
lenti composte. » Fait-il dans ces
paroles allusion aux Psaumes de
DioclaU? Fort [ii'oliablement, puisrjue
celui-ci [uiblia sa traduction eu iCiO;
le fait est (jue l’avei'tissement donné
par Gilles aux lecteurs de la sienne
n’était pas supei'ilu, car, s’il est bon
histoi'ien, il est bien pauvre poète.et
soli style laisse , passablemeiU A désirer. Que dire par exemple de vers
comme ceux du Ps. IX?
« Gii mìei neiniej fugati,’hai
. K trabooeafc’in onte e guai! s>;
et ceux du Ps. GXX.^
Dio è tua,guardia sc-îinpve mai;
Tii.a ombra, lìgi!“sarà ,
.\ tua flestra starà
Non ti'noeerii il sole mai
il di l&ndò pereotte’’’
Ne la Tana di' notte.
7
el de laiil d’auli'es que nous pourrions c.iLer, si resi)ace nous le peruiellail? Qu’il nous suflise de Iraiiserire comme »dernière pièce à convicliou et comme conclusion de ces
remarques, la poésie qui se liouve
à la fin de ce petit livre.
«li SiaiU!otU‘
MaiJtîa hora, Sii^noT Dio
Il tuü servitor pii>,
hi pace; io sono lieto
Poioh'a miei occtìi ilai
Veliere ciò che mi hai
Già dinnanzi predetto.
Oidio vaderoi
Coi propri! occhi miai
Quel ciré la tua .salute
Ch'ordiim.sti pél' noi
Da tempi eterni tuoi
B per le genti tutto.
Lume ch’apparirà
Et illuminarà
in mezzo d’ogni sente
Kt d'Israël sarà ■
La gloria et restará
Sempre mai permanente.
W. Meille.
lieviic INtlifiqiK;
ItiilSe. Sa iiiaje.sl;e tiuiuberl, I
.s'est rendu de San Uns,sure, oii il se
trouvait pour les chasses, a Lji\()uriie.
11 s’est empressé de visiler le Général
Gialdini, dont l’étal, de .santé .s'esi: Tort
aniétiorè; la populatioiL a fait une
chaude Ovation au Roi qui a été jusqu'à Aiitigiiamj en voiture. On a remarqué que ce jour là les troupes étaient en promenade mtlilaii'e hors de
la ville,
i De graves désordre.s se sont produits
à Bologne, à la suite des critiques malveillantes et des attaques contre l'arinée du «Bononia rideU, journal hu
moristique dirigé [lar M.Podrecca. I.es
ofliciers du 50‘'"®de ligne élant qffemsés
pnr ces puldication.s, t’un d'eux, le lieulenuiit Bussti, a provoqué le sieur
Bodrecca, avec lequel il échangea des
outi'ages et des coniis.
A la sortie de VArena ûei Sole des
sci'mes déidoraliles ont eu lieu, entre
inilitaii'ies et bourgeois; le.s ofllcier.s
exaspérés et peu m.-dtres d'eux mcnie.s
ont dégaîné et, .uialbeui'eusenient, le
sang a coulé, créant des inimitiés sniun chaiiqv on ils ne devraient ,su i'<;conlrer ,qu'en qualité de lrère.s. Ims
autorilé.s civiles et militaires ont pris
de sérieuses mesures pour évitei'
contlits d’ultéi'ieurs. Ou paide du transfert inimédiat du 50“>'’ de ligne. Tons
le.s olllciers sont aux an’êls.
' , X
— A Gtieidiourg se sont
renmivelés les enthoiisiasnifs de Gronsladt, mais sur sol Français an cri de
«Firé la Uussie», h F occasion rie la
présence des esquadres rus-se et gL'ucque, dans ce [HhT.
'Ing-leiciTC.— fie pi'ince dé Naple.s
a été reçu à 0.shorne, par ta reine,
(|iii selon rancien cérémoniel lui a tait
boucler la Jarretière que .son père et
son aieul ont aussi iiorlée.
Il est parti sur ¡’«Alliert» pour Portsmouth où, selon une dépêche de source'
française, il s’arrêterait l'îonr UiS-sister
aux fêtes en honneur de la Hotte française. ,
P K TIT E GAZ E T T E
Le 5, la rente italienne a été quntée
L. 02,25.
X
8
»SV'?-:’
sbBé; . .
-V
256
COLLEGIO ViLDESE
CONCORSO ALLE BORSE
Nella sessione aulutmale degli e
sami,dopo gli esami di promozione
e di lieenza, avrà luogo il concorso
alla due l)orseC«m/»feei/, maggiore e
minore, e quello alle tre borse anonime dette Burgess-Kinnaird.
Alla borsa Campbell maggiore
possono concorrere gii alunni del
CollegioValdese, promossi alla.classe
7. a (2.a liceale);
Alla borsa Campbell minore
alunni promossi alla 5.a classe
Ginnasio.
Alle borse Burgess-Kinnaii’d
alunni promossi al-R classe 6.a (l.a
liceale), iioncbé (jiielli delle classi
precedenti.
Bli
del
sii
PROGRAMMA :
Borsa Campbell maggiore.
Storia ¡3ib!iea: Le dieci tribù dopo
lo scisma.
Lingua e lettere italiane: Dante
Vita ed opere. luterpre
Alighieri
(azione dei
r inferno'.
Lingua e
pro Archia.
proposizioni
ici piimi capti del
lettere latine: Gicei'one
Sintassi; Unione delle
per sy bordina^ione
(Gandino, parte quinta, capo II).
Lingua e leMere greche: Omero,
Iliade, libro Vi. Trgduziope; forme
omericlie.
Storia: Lotte
pero nei secoli
tra il papato e
xip e xnr.
im
Boi'sa Campbell minore.
dell’ apo,stQlo
Storia biblica: Vita
Paolo.
Lingue e lettere latine: Cicerone,
de Seneciule. Traduzione. Studio a
memoria del capìloli*XVII alla line.
Lingua greca: Declinazioni e coniugazione dei verbi in omèga. Senofonie, Anabasi, lib. l,.ea[). I; traduzione e analisi grammaticale.
Geografia antica: Jj’lLalia (.senza
le isole).
Geometria: Il primo libro di Euclide, le XXIX prime proposizioni.
Borse Burgess-Kinnaird.
Storia biblica: I miracoli di Gesù
Cristo narrati nei quattro evangeli.
Lingua e lettere latine: Sallustio,
Giiiguria cap. 1 a XXX. Traduzione
— uso dei tempi e dei modi nei
verbi contenuti in quei capitoli.
Lingua greca: Senofonte, Anabasi
lib. 1. cap. H a IV. Traduzione; a
naìisi grammaticale dei verbi con
tenuti in quei capitoli.
Storia: Storia romana sotio Firnpero.
Aritmetica razionale: Frazioni a
termini .iriteri — Numeri decimali
(Ricotti cap. VII e Vili).
A nome e per ordine dei Signori
tutori;
Torre-Peliice, 'Jo Agosto 1891,
G. P. PoNS, Moderatore.
ALBERGO PIEMONTE
Pension (el’.arabre comprise)
[Fr. 4,50 pai' jour.
Chambre sans pemsiop, Fr. 0,80 par
jour.
Daniel Pasquet.
J. P. Mai.an, Gérant
! n
Tor/e pellice ■— Imprimerie Alpina