1
Cinquantijáme année.
29 Mai 1914
N. 22.
L tCHO DES
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PARAISSANT C H A Q|U E VENDREDI
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,,, dignes de louange, occupent vos pensdes. (Phil. 1V,‘ 8).
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¥
SOMMAIRE:
Méditation — Courrier de l’Evangélisation
— 'Le Culte — V® Conférence Mondiale
— Voici Mai ! — Chronique vaudoise
— Liceo-Ginnasio Valdese, pareggiato
^— Bibliographie —Nouvelles politiques.
MÉDITATION.
Oh! si tu déchirais les cieux.
Es. LXIV, I.
Nous nous trouvons ici en présence
d’une expression orientale, qui indique
Tardent désir d’une âme de se trouver en
communion avec le ciel. Plus que cela, le
prophète sent la misère de son peuple et
il souffre dans son âme en contemplant
le^ ruines qui se sont multipliées dans les
villes et villages, aussi attend-il avec une
grande anxiété que le ciel s’ouvre de nouveau et que Dieu se révèle au milieu de
son peuple comme dans les beaux temps
de jadis.
Oh 1 Si tu déchirais les cieux l
Le ciel s’est déchiré lorsque Moïse est
mdh'té'S'ÉH’la montagne du Sinaï et que iè®
peuple, après s’être sanctifié, attend que
" Dieu parle et II parle de telle manière,'au
milieu des tonnerres, des éclairs et des
tremblements de terre, que la frayeur de
cés masses reste comme un triste souvenir de la glorieuse manifestation de TEternel qui révèle à son serviteur ses desseins en lui donnant ces dix paroles, qui
aujourd’hui encore sont les bases inébranlables de la loi morale. Oui, le ciel s’est
déchiré dans cette circonstance solennelle et ces commandements sont là comme autant de sentinelles pour nous dire
ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter.
Si seulement on voulait contempler ces
deux tables de la loi et, en les contemplant, s’efforcer de les mettre en pratique.
Le ciel serait alors toujours ouvert et sa
brillante lumière ne permettrait pas aux
ténèbres de nous les cacher.
Le ciel s’est déchiré lorsque, au Jourdain, après le baptême de Jésus effectué
par Jean Baptiste, on vit tout à coup descendre du ciel et se poser sur Christ, sous
forme de Colombe, le Saint-Esprit. Et
voici, une voix fit entendre des cieux ces
paroles; Celui-ci est mon fils bien-aimé,
en qui j’ai mis toute mon affection. Quelle
récompense pour Jean Baptiste qui,
après avoir préparé le chemin à Jésus,
Tavoir reconnu comme Tagneau de Dieu
qui ôte les péchés du monde, voit sa
prédication confirmée par Dieu, le ciel
• se déchire en laissant descendre sur
Christ l’Esprit 1 Quelle force II aura désormais dans son ministère et, même après
avoir le léger doute qui Ta assailli, il saura
placer sa confiance absolue en Celui qui
doit baptiser de feu. Quelle consolation
pour le chrétien qui, dans les heures ténébreuses de la mêlée avec le monde,
saura se rappeler le message envoyé par
i 1« ciel sur Christ, sur son origine, sur son
œuvre. Ce Jésus, il est le Fils bien-aimé
du Père.
Le ciel s’est déchiré lors de la transfiguration. Jésus, nous ést-il dit, prit avec lui
Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit
à l’écart sur une haute montagne. Il fut
transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements
devinrent blancs comme la lumière. Et
voici, MoiSe et Elie leur apparurent, s’entretenant avec lui. Et voici une voix fit
entendre de la huée ces paroles : « Cëlui-ci
est mon fils bien-aimé, en iqui j’ai mis
toute mon affection : écoutéz-le. Dieu,
dans son amour, montre âux disciples de
son fils en qui ils ont placé leur affection,
quel est le Maître qu’ils suivent, quelle
est l’œuvre qu’ils doivent accomplir. Ils
peuvent d’avance contempler la gloire de
Celui qui est venu pour racheter les pécheurs etia gloire qui attend tout racheté,
la gloire d’un Elie et d’Un Moïse qui viennent du ciel sur la terre pour rendre hommagè au Sauveur du'mondé. Ôh I dêchi
Lé ciel est ¿éc/iî'ré le jour de la Pentecôte, quand lés disciples étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à Coup,
nous est-il dit, il vint du ciel ùh‘bruit,
comme celui d’un vent impétueux, qui
rerhplit toUté la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues
de feu, leur apparurent, séparées les unes
des autres, qui se posèrent sur chacun
d’eux et ils furent tous remplis du SaintEsprit et se mirent à parler en d’autres
langues, selon que l’Esprit leur donnait
de s’exprimer. Quel merveilleux effet de
la déchirure: Des simples pécheurs, des
femmes du peuple, des prolétaires, comme on les appelleraient aujourd’hui, sans
culture, sans études, deviennent tout à
coup des savants de premier ordre,_ des
orateurs auxquels on ne peut pas résister,
des avocats invincibles, des modèles,
et celà par une transformation miraculeuse qui s’est opérée en eux. Oh! bienheureuse Pentecôte, quelle puissance est
en toi !
Oh ! si le ciel se déchirait! J’entends tes
soupirs pauvre créature pécheresse, esclave de Satan et du monde, si le ciel se
déchirait, ce serait pour toi le jour de la
grande délivrance, ce serait la puissance
de Dieu qui se manifesterait en toi en
t’arrâchant à tes plus impitoyables ennemis. Et le ciel veut se déchirer, car écoute :
« Si donc, méchants comme vous Têtes,
vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, à combien plus forte raison votre
Père qui est dans les cieux donnera-t-il
de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ». — À combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le SaintEsprit à ceux qui le lui demandent.
Oh ! si le ciel se déchirait I Mon frère
et ma sœur, tu voudrais recevoir un peu
de ce calmé céleste , après tes luttes. Re
et crois, ce don on est disposé à
Tac^rder.
QÊl ! si le ciel se déchirait ! Chrétiens, il
se éèéhire le ciel à toute heure, à chaque
instant âe la viè. Elevez vos prières au
tròie' de grâce et la réponsè ne tardera
pas.'P'nisse ce désir être satisfait en abondai|& à la Veille de la Pentecôte; puisse
le Saint-Esprit descendre sur nous tous,
sur'nos Eglises et sur notre activité.
C. A. Tron.
igu Is,, . Ui
COURRIER DE L’ÉVANGÉLISATIOH. ;
Coamer missionnaire à Pratola-Pelignà
i|rj (Prov. di Aquila).
I|è'- 4 ihâi un soleil radieux égayait la
natfee et mon regard se portait plus haut
vers le Créateur pour adorer Celui qui a
fait! dé si belles choses.
1^'terre, demeure de J’homme, 'est
bèl|è*Torsqu’on voit partout la main de
TApMür shprêmé. Mon désir'était de profit® dé Ce beau j our pour aller rendre hion
‘ située àh Centre du magnifique bâSsîn lacùstre‘dé Sùlmôna.‘
IP y avait grande fête ce joür-là, en
Thonneur de la Madona de la Libéra, statue véHêrêè' à Phâtolar De tôüs Côtés’ les
pauvres paysans açeoürent apporter leur
obole à cette divinité païenne. Il était nécessaire qu’un témoignage chrétien s’élevât contre une semblable iflolâtrie.
‘ Je partis avec mon fidèle ami le colporteur Trovarelli. Nous prîmes le train
à Bussi, où notre coreligionnaire M.rDapples, de Genève, dirige un établissement
pour la fabrication de l’aluminium.
Nous voici bientôt à Popoli, puis à
Péntima et fenfin à Pratola. Mon regard
he pouvait se détacher de la belle plaine
Sulmonaise bien cultivée, plantée de peupliers, de saules, d’ormeaux, de vignes et
de toute espèces d’arbres fruitiers, entourée de hautes montagnes, qui l’encadrent
à merveille.
’ Arrivés à Pratola nous nous dirigeâmes
sur la place où nous fîmes une large distribution de traités, de journaux ét de
cartes postales bibliques. Ensuite noué
allâmes visiter la grande Eglise dédiée à
la Madone de la Libéra. Sur là façade
j’observais les statues de Saint-Paul'et
de Saint-Pierre. À Tintérîeur, jévis plusieurs autels, et vers le fond à droite, une
statue de la Vierge entourée de billets de
ba,jique. Là devant deux carabinieri reali
et deux sacristains font le service d’honneur 1!
Plusieurs personnes apportent de l’argent, on achète des cartes postales illustrées de la Madone et des chapelets. Dans
la sacristie je trouve deux prêtres, auxquels je m’adresse. Je leur parle du culte
en esprit et en vérité, mais ils n’acceptent
pas la discussion. Nous ressortons de TEglise, nous nous rendons sur la placé pour
vendre la Bible,Te Nouveau Testament,
ou des portions des Saintes Ecritures.
J’ai un bon entretiéh’sUr la sainteté
d’après les Écritures àu milieu d’un
groupe d’auditeurs attentifs.
Quel avantage pour le pasteUr ouT’évângéliste d’avoir avéc lui un colporteur;
on peut ainsi immédiatement aborder les
sujets religieux. Ah 1 sortons'de lios.Eglises et allons sur les places, s'ur les carrefours inviter les gens au grand* banquet
des cieux. ‘ ' '
Dieu nous invite à reiidre partout no.*
tre témoignage et si nous ne je rendons
pas. Il sâürà se servir de la persécution,
de l’épreuve, de là misère même pour
nous forcer de sortir de chez nous.
Dè nos jours, un christianisme fàcile et
lâche nous fait oublier la grande tache de
TEglisé d’aller annoncer TEvahgile'_ en
tout lîéüx.
J’invité les chrétiens laïques ôu'é'cçléSiastiqùeS de njéditèr sur Actes vïnrÎ et
4: « Il y eut, ce jpur-ià, u?ie grande perse■"c'utîô'fi èb'ntre'Ttegïïsë ffê ‘.ftrusàrem^ et
tôùs excepté Tés apotrés se disperi^èrpnt
‘ dans les contrées de là Judée èt de la Samarie. Ceux qui avaièïït'été dispersés allaient délieu éuTieu, ànnoriçâiit là Bonne
nouvelle de là parole.?.'». ¡V . •
Mais Dieu m’appelait* encbré â rendre
témoignage vers le bas de la ville àü milieu de la procession.
Au rùomeht où je méditais près d’une
petite chapelle, de me tr^quvais entouré
par là procession W l’honneur de la Madone et je pus avoir avec un étudiant un
bon ehtrétien sur Ta religion du Chñst.
Heureusement que Tes temps de Tinquisition sont passés, autrement les prêtres m’auraient ^volohtiers fait rôtir 1
Maintenant lé lèirips des bûchers èst passé,
mais nous sortîmes d’autant plus coupables si nous né rendons pas notre témoignage chrétien.- Quelle terriblé' responsabilité pèse sur nous si ndiis négligeons ces
temps-ci où tout est favorable pour annoncer 1 Eyangile. ^ .
Tllàis vers deux heures je dus quitter
le Colporteur Trovarelli, qui cOiitinuà à
vendre la Paròle de Dieu à Pentima, CoccullO, Raiono, Roccàcasale.
Que Dieu bénisse ce vaillant serviteur
de Dieu qui à quitté l’Amérique, où il
avait une bonne position, pour , revenir
en Italie évangéliser.
*11 donne en cela un exemple à beaucoup de Vaudois qui sont âprement attachés au gain et qui ne laisseraient pas une
bonne position pour souffrir pour Christ.
Frères 'Vaudois, la dernière circulaire
de notre Président du Comité d’Evangélisation nous fait sérieusement réfléchir.
L’œuvre de l’Evangélisation doit être
l’affaire de chaque Vaudois individuellement et non seulement l’œuvre du Go
f ■ ■ L
mité.
Je viens de fcllre là vie de ílobáy par
2
i&M
L-E CUL-TE.
Nous avons eu l’occasion d’assister à
plusieurs cultes célébrés par différentes
branches de l’Eglise chrétienne. Il y a
partout du bon, si on veut le prendre, et
partout on peut adorer Dieu en psprit et
en vérité. Le culte des frères est le plus
simple de tous : on indii^ue un cantique,
quelqu’un adresse à Dieu une prière, un
autre membre lit une portion de la Bible,
puis on indique encore un cantique, suit
une prière et le tout est clos par la célébration de la Sainte-Cène ; cérémonie très
simple et impressionnante. Les Baptistes,
les Méthodistes ainsi que les Presbytériens, ont à peu près le même ordre que
nous, quoique ces derniers donnent au
chant une place plus grande et imitent les
Psaumes de l'Eglise Anglicane. Lés congrégationalistes sont très indépendants
et le tout est laissé entre les mains du pasteur ou du conseil d’Eglise. Le City Temple concède au chant et à la musique une
place d’honneur. Si avec cela on peut s’attendre à une prédication originale et très
variée on comprend que la foule se rende
au service. Le culte des Scientistes donne
à la femme une place en vue. La Bible, le
chant, la prière et les méditations de Madame Eddy, qui ont la valeur de la Bible
puisque elles ont la même place dans le
tulte, se succèdent à tour, et un entretieh
social suit en général le culte. L’Eglise
Madame Soltan Monod (Paris, Librairie
Fischbacher), et |i Iq’¿&e p8:-|e lis:
(i L’heureux dom'ÿie Mp^y ptœsiédait
un si haut degr^’üe savoir mettre'à l’œu-l
vre les uns et lés ^tiÉis,niË fit entrer en.
l'elations personnelles avec la plupart des
chrétiens en vue qui passèrent une fois ou
l’autre à Chicago ».
a Faire agir » tel était le secret de,
Moody. Plusieurs Vaudois s’imaginent
que l’œuvre dé l’Evangélisation ne les
concerne pas et ils ne lisent ni rapport, ni
VEchcfdes Vallées, nila Luce, croyant que-;
le salut des âmes ne les concerne pas.
C’est une erreur. Notre œuvre pTospé-.i
rera lorsque tous auront fait individuellement leur devoir. ’ '
Je lis dans le petit opuscule publié par
la Société d'Histoir.e Vaudoise pour le 17
févriér 1914 que le 18 février 1561 La Trinité assaillit le Villar. Les Vaudois, après
avoir abandonné les tJchoires, se replièrent sur la Boudeina.
Après avoir prié Dieu à haute voix, ils
recommencèrent vaillamment la lutte.
Les hommes faisaient tomber une grêle
de pierres sur les assaillants; les femmes
et les enfants leur fournissaient les projectiles; plus haut les vieillards, les malades et les blessés criaient au Seigneur
avec pleurs et gémissements, lui demandant son assistance et la yictoire.
Trois assauts sont livrés par les papistes; trois assauts sont repoussés par les
Vaudois. En ce moment arrive un messager criant: Courage, courage. Dieu a envoyé ceux d’Angrdgne à notre secours....
La victoire fut enfin aux Vaudois.
Frères des Vallées, prions et agissons
vaillamment, la victoire sera à nous non
seulement lorsque l’état major, ç’ est à
dire le Comité aura fait son devoir, mais
lorsque 'chaque Vaudois, femmes et enfants, auront fait leur devoir et même les
la votre et noii celle élu Comité seulement.
L’activité laïque, voilà ce qui manque
trop à notre Eglise. . ,
Que pieu nous accorde d’imiter les héros du Villar, nos ancêtres et tous ensemble, soit par la prière soit par l’action,
concourons au triomphe final.
Votre dévoué en Christ
G. Bert, évangéliste.
la
Anglicane a une quantité de nuances
low duirch i un cultiiiqui suit s|fi(
mentlé hook, lequel on s’àsÉlbie
volontiers. 1^ parolei;âe Dieu
u|ie
place d’honneur besÜcoup plus prafide
que dans toutes les autres Eglises. On
prend j)art Ace culteJavec plaisir,*&#yt'
édifie et on sort fortifié dans la vie spirituelle. Le tout est de s’y habituer et, pdür
un Vaudois, cela frappe tout d’abc^d,
mais une fois habitué on se retrouve eheïj
soi. — Quant au culte anglican de la^^
i.tjigh Church, il est évident que les
monies usurpent les droits de radoratéur,
La. belle musique parfois sublime, tient
à' peu près lieu de tout, et aussi est-ce
avec tristesse que l’on voit immédiatement après le premier service, la,plus
grande partie du public s’en aller'. Oh
â "entendu de la bonne musiquer Te'
Messie de Hendel, cela suffit; le culte
est fini. Il y aurait encore les prières,
la méditation, mais le culte a déjà pris
une heure et dix minutes, et cela paraît contenter le grand nombre. S’il s’agissait d’un concert, nous n’aurions rien
à dire, mais il s’agit d’adorer Dieu, offrir
notre Culte d’actions de grâces, et alors
cela ne suffit plus. ,
Nous comprenons qu’on veuille donner au public quelque chose de beau de
solennel mais, et pour l’âme, et pour les
appels, et pour la nourriture quotidienne,
que reste-t-il ? Gommé musique, c’est
beau, c’est grandiose. Ces orgues qui se
marient avec les voix humaines, avec des
solos et les violons, tout cela produit de
l’effet, mais nous ne croyons pas que çela
puisse convertir les âmes.
Aussi, comme conclusion, nous tenons
à notre simplicité dans le culte; nous préférons l’esprit de là chambre haute, le^jentretiens de Jésus ayeç les disciples et des
foules. Les sermons peuvent être cqprts
me des flèches peuvent frapper le. ¡cœur
et le blesser à salut. Or, une âme, sauvée
vaut tout les cultes les plus gram^oses.
i. V . G. A- Tron.
V « CONFÉRENCE MONDIALE'
de ru. C. de Jeunes Pilles, â Stockholm.
Le mois prochain, dans la belle ville de
Stockholm, les conductrices du mouvement mondial de l’U. C. de J. F, tiendront leur Conférence internationale, du
10 au 18 juin. — Les Etats-Unis, l’Australie, les Iles Britanniques et autres pays
continentaux y enverront de nombreuses
déléguées, et nous espérons que chaque
pays possédant une Union s’y fera représenter.
La présidente de la Conférence sera
Thon. M.rs Montagu Waldegrave, de Londres, vice-présidente de l’U. C. de J. F.
Parmi les chefs de ce mouvement, il y
aura aussi l’hon. E. Kinnaird, fille de la
fondatrice des U. C. de J. F., et vice-présidente du Conseil National Britannique;
cette dame a démontré un grand intérêt
dans de récentes campagnes ayant rapport à ru. C. de J. F. en Angleterre. —
Le Canadá sera représenté par Miss Una
Saunders, secrétaire générale ,du. Grand
Conseil de 1’ U.C. de J. F., qui s’est beaucoup intéressée du vaste mouvement des
Etudiants Chrétiens, et qui a voyagé
dans les Indes pour y créer un mouvement missionnaire au sein des Universités féminines.
Les Etats-Unis seront représentés par
Miss Mabel Cratty, secrétaire générale du
Comité National de l’U. C. de J. F. aux
Etats-Unis, et aussi par Miss Annie M.
Reynolds, première secrétaire générale
de rU. C. Mondiale de J. F. — Plusieurs
dames distinguées et actives du Conti
nent coopéreront à la formation du Pro^mmé, ÿ compris Froken Roos,jprésidènte |^. C. de J. F. de la Suède. Elle
^t uiïÂuieur bien connu, et sfintéresse
iit.äß toute œuvre en faveur des jeunes filles; lé docteur Karl Fries discutera cette
-question: <rComment la situation des
femmes a été modifiée, en Orient, par le
.Christianisme ».
Le docteur Fries a voyagé énormément en Chine, et il est‘actuellement se■‘crétaire national de l’U. C. de J. F. en
Suède. Le révérend docteur D. S. Cairus,
^professeur de Dogmatique et d’Apologétique auquel on recourt constamment
pour des assemblées comme celle-ci, nous
parlera des « Qualités spirituelles nécessaires pour diriger les Unions », et fera le
discours de clôture.
D’après les arrangements des organisateurs, le sujet général de la Conférence
sera : « La révélation du vrai plan de Dieu
dans le monde, touchant la femme»; et
les sous-titres : « L’idéal chrétien de la
femme » t— « La femme dans la famille »
—■ « La femme dans la vie publique » —
« Les femmes dans l’œuvre missionnaire »
— « La contribution de l’U. C. de J. F. à
la vie nationale » — Action de l’U. C. de
J. F. dans la préparation des membres directeurs des Unions ».
Quoique le programme soit plutôt surchargé, on fournira aux déléguées l’occasion de visiter les beautés de Stockholm,
et de courtes escursions ont été fixées
dans ce but. — Miss Clarissa Spencer, la
secrétaire générale de l’U. C. Mondiale de
J. F. dit que, durant ces quatre dernières
années, il y a eu un grand développement
universel dans l’œuvre en faveur de la
femme. Dans quelques pays, celui-ci a
atteint une phase fort aiguë et l’on est
forcé de se ranger à un parti, touchant
l’issue finale de cette crise sociale. — À
la GtHvférence de Stockboteii - .en, 1914,
ajoute-t-elle, nous désirons rechercher
quelle devra être notre attitude vis-à-vis
du grand mouvement féministe, et quels
devront être nos devoirs de femmes chrétiennes en face de ce problème. Nous désirons considérer nos obligations envers
notre féminité plus attentivement que ce
que nous ne l’avons fait jusqu’ici. Si la
Conférence de Berlin nous a donné des ,
horizons plus vastes, nous prions afin que
la Conférence de Stockholm nous donne
une pénétration plus vive des grands problèmes actuels sur la femme, et nous espérons que notre étude soit beaucoup
plus complète que ce que nous ne l’avons
expérimenté dans le passé. — Ne pouvons-nous pas espérer qu’elle deviendra
un réel agent promouvant la justice nationale, et qu’elle pourra réellement et
vitalement affecter la vie et le caractère
des jeunes filles dans les pays où elle existera ? — Peut-être cela semblera-t-il,
pour telle d’entre nous, un rêve impossible: mais nous voyons à certains signes
encourageants, que ce deviendra bientôt
une vérité pour quelques-uns de nos mouvements nationaux. Un Comité National a déjà établi trois grandes Commissions chargées, durant ces mois prochains
d’étudier soigneusement les conditions
des femmes dans leur pays, et de concourir à y élever une plus haute bannière
de moralité sociale, d’action productrice
et d’éducation chrétienne.
M** *** **
ou ÉCHOS DE PRINTEMPS
Savant épris de noble science,
Qui des choses scrute les lois
Et dans l’étude et le silence,
Pénètre un mystère parfois.
Í /.
Voici Mai I La nature est prête, I
Pour la grande oeuvre du Printeêips;
La terre et les deux sont en fête i
Savant, dis-moi ton sentiment. :
Tout palpite au sein^ù monde.
Germes et vies en plein éveil.
Sous l'effluve qui les féconde.
Vont éclore aux rayons vermeils.
Vois! la vigne au coteau bourgeonne.
De fleurs se parent les buissons;
Défà, le rossignol entonne
Sa sérénade et ses chansons.
Savant, tu m’as dit ta pensée:
« Le monde est unique, éternel.
Cause et fin de la destinée.
Foyer du progrès perpétuel.
Moi, fe sens d’un Dieu l’existence.
Rien qu’en contemplant la fleur;
J’y vois un irait de Providence,
Le don charmant d’un Créateur.
La grandeur, la beauté sublime.
Ne touchent pas que la raison.
Il est un Dieu qui tout anime-.
Sans hésiter, nous le croyons.
Le progrès, dont on parle sans cesse
S’il ne sert un noble idéal.
N’est qu’une âmbifiëusédvrésse, *
Qui laisse pauvre le (moral. ■
On ne vit fumais dans le monde.
Peuple, sans culte ni autel.
Il faut donc que ce fait réponde
A un grand principe éternel.
A l'image, même à Cidole
Un peuple enfant donne sa foi.
Plus tard, le transparent symbole
Lui dévoile une auguste loi. ,
L’homme cherche un appui suprême
Le plus souvent sans le savoir, ■ ■
Faible, replié sur lui-même.
Sa vie s’écoule sans espoir.
Quand Dieu fait parler sa puiséünce
Emus,* nous plions le genoux;'’-Mais dans l’intime conscience; ,..
En Père, il se révèle à nous, .
, I, Torre P^lfiçe,
BOBI. Tandis que M.r Gardiol se rendait au Pomaret^pour y remplacr le pasteur,! dimanche dernier, M.r le modétateur Léger occupa, de son côté, la chaire
de Bobi.
LA TOUR. Mardi dernier nous confiâmes à la terre les dépouilles mortelles de
Louise Constantin, décédée à l’hôpital à
l’âge de 70 ans. Notre sœur venait de StJean, mais était originaire du Pomaret.
— Jeudi dernier, jour de l’Ascension,
notre Eglise s’eSt réjouie eii voyant 43 recrues s unir à elle, lesquelles remplissent
à peine les vides causés par ceux qui viennent de nous quitter-----Un chœur bien
préparé et bien exécuté, sous la direction
de M.r Rivoir, a fort réjoui l’assemblée
très nombreuse, sensible à cette agréable
surprise pour la circonstance.
— Jeudi dernier aussi, l’assemblée d’église, à l’issue du culte, au nombre de 98
votants, a élu comme ses représentants à
la Conférence: MM. l’ancien D. Gaydou,
prof. Attilio Jalla et l’ancien Jean Travers. M.r 1 ancien Gaydou représentera
1 Eglise au Synode et ses deux collègues y
représenteront la Conférence.
— Nous venons d’avoir la visite des
demoiselles Burrows d’Irlande, de M.r et
M.me Saville d’Angleterre, et de M.r Rau
de la Suisse. Miss Gillespie, après quelques jours passés à la Tour, s’est rendue
à Bobi
On nous annonce des fêtes pour dimanche 31 Mai, jour du Statuto. Qu’on
se rappelle de la patrie, nous nous en réjouissons; mais nous exprimons le désir
■
3
i#
quc; ce» fêtes ne soient pas une occasion*,
potlr éloigner les fidèles du culte. N’y au- *
‘"'rait-il pas moyen d’éviter certains incon-*
' vénients en anticipant l’heure de la réception'ët le concert musical ? Tout en étant
"' de bons citoyeiis, nous tenons avant tout,
à donner à t)ieü ce qui revient à Dieu.
TSÎENTOUE. La Conférence du Dist^ieí^»st cdnvoquée à Mantoue* pour le
16 juin, et M.r Arias, est chargé du culte
d’ouverture.
' PRARUSTIN. Les élèves des écoles de
Prarustin firent une promenade scolaire
à St-Germain, et arrivés dans cette localité, eurent l’attention de se rendre jusqu’à l’Asile des Vieillards, où ils chantèrent plusieurs cantiques. Les enfants ne
“ sè contentèrent pas d’apporter avec eux
^ la note gaie, ils voulurent faire une collecte pour ces vieillards chargés d’années,
qui produisit 2 fr. 55. — Dans ces jours-ci
‘ où l’on parle tant d’améliorer la société,
' habituer les enfants à faire plaisir aux
autres, est une école que nous savons hautement apprécier. Le cœur et son éduca.. tion valent bien quelques règles grammaticales ou quelques additions !
— Actes liturgiques (mois d’avril et
i mai). Baptêmes : Arnaldo Gardiol de Paul
et Anna Rostan — Marguerite Cardon de
Alexandre et Jeanne Grill — Alma Bertalot de Jean et Henriette Gay —• Caroline
Pasquet de Albert et Caroline Bertalot
—. Alice Monnet de Henri et Marguerite
Benech — Susanne Gardiol de Paul et
* Louise Bourne —■ Elvina Pasquet de
Jacques et Luigina Rostan.
; Mariages: Jules Rostan et Susanne Rivoire (St-Barthélemy) — J. P. Jourdan et
•Susanne Marie'Constantin (Lioudera) —
¡Jean Pasquet et Marie Susanne Gönnet
*{Luntinet) — Frédéric Forneron et Susanne Pasquet (Baissa).
Vi liSépultures: Marguerite Ribet née Pascal (Farcula) — Aldo Gönnet (4 ans)
(Pralaroscia). f .; ' I /''
ROME. La Conférence du District se
'réunira à Rome, le 16 juin, à 8 heures du
soir. M.r L. Rostagno présidera le culte
' d’ouverture suivi de la célébration de la
Sainte-Cène.
SAINT-JEAN. Nous voulons nous
aussi nous réjouir avec M.lle G. Arnoulet,
...Ha maîtresse d’école de 4.me, qui vient
i s d’obtenir un brillant diplôme, l’autorisant à enseigner la langue française. M.r
le chev. R. Prochet, originaire de St-Jean
a obtenu celui de langue anglaise, ce dont
nous le félicitons.
VENISE. M.r le pasteur A. Balmas,
lors du Synode de l’Eglise Méthodiste
Episcopale qui a eu lieu dans cette ville,
tout dernièrement, y a représenté l’Eglise vaudoise.
VILLAR. M.r A. Jahier ayant été présider le culte à Rorà, c’est M.r l’instituteur Th. Mathieu qui l’a remplacé au
Villar, dimanche dernier.
— Jeudi 21 courant, jour de l’Ascensiom une soixantaine de personnes
de la paroisse se réunissaient au Peui,
dans le beau bois de l'ancien Etienne Allio, pour un petit « Convegno Unionista ».
À 3 heures, le pästeun ouvrit la réunion
par une courte allocution sur Col. iii, 1 et
2. Après quoi on chanta^ plusieurs des
cantiques exercés pendant l’hiver, et on
entendit une quinzaine de récitations faites par les unionistes Henriette Salomon,
Pauline Allio, Hélène Bouïssa, Marie Jahier, David Fontana, Henri Tron et Et.
Caïrus et par trois fillettes qui s’étaient
jointes aux « grands ». Après le thé, servi
dans des récipients les plus divers, agrémenté de fraindises aimablement offertes par quelques dames, on consacra le
reste de l’après-midi à différents jèüX. Il
était sept heures passées quand on re
prit, à regret, ,1e çhemin du retour, heureux et reconnaissants de cette fête intime et fraternelle.
—■ Nous venons de recevoir de bonnes
nouvelles de deux jeunes, paroissiennes,
M.lles Marguerite et Hélène Caïrus, de
Cucuruc, qüi, depuis deux ans, travaillent parmi les Italiens de Pittsburgh
(Pensylvanie). Voici un extrait de la lettre intéressante de la plus jeune des deux
sœurs; « ...La Colonie Italienne, dans la
partie de la ville où je travaille, compte
12.000 Italiens, la plupart Calabrais. Notre Mission marche joliment: nous comptons 150 membres communiants. Nous
avons dans notre Ecole du dimanche 140
enfants. Cela eist peu comparé aux centaines d’enfants qui fourmillent dans les
rues, sans jamais avoir entendu parler
du Sauveur.
K ...Ma sœur travaille dans une autre
partie de la ville, où il y a à peu près 3000
Italiens. L’œuvre marche très bien là
aussi, et nous devons constater que le
Seigneur nous a abondamment bénies
dans notre travail.
« La semaine sainte nous avons eu des
réunions de réveil tous les soirs, avec projections lumineuses illustrant la vie de
Jésus. La salle était rernplié chaque soir,
et nous eûmes le plaisir de voir 54 personnes faire profession de se donner au
Sauveur, et 22 d’entre elles furent reçues
membres de l’Eglise à Pâques; ce fut une
journée mémorable.
« Nous avons eu le plaisir d’avoir M.r
Bosio à Pittsburgh pendant deux semaines. Il a prêché dans nos Missions. Cela
nous a fait du bien d’entendre de nouveau
un pasteur vaudois !... ».
Que Dieu bénisse toujours plus abondamment nos chères amies dans leur activité 1 A. J.
; Liceo-^innagio Î alde^e, papegflàlio.
J ' ■' .
' Col 15 Giugno p. V. scade il termine
per la presentazione delle domande per
gli esami di ammissione e di integrazione
alle varie classi del Ginnasio e del Liceo.
Le domande, su carta bollata da L. 0.60,
devono essere presentate al Preside Sottoscritto, corredate dei seguenti documenti :
1° Fede di nascita, debitamente legalizzata ;
2^ Attestato di maturità per l’ammissione al Ginnasio e diploma di licenza
ginnasiale per quella al Liceo. (Per i candidati nati prima del 1895, i quali non
hanno sostenuto l’esame di maturità, la
quietanza della sopratassa di L. 20) ;
3° Quietanza della tassa d’esame (L. 10
per il Ginnasio e L. 40 per il Liceo) ;
4° Attestato del Sindaco da cui risulti
il luogo di residenza del candidato, con
l’indicazione della via e del numero della
casa di abitazione;
5° Eventualmente, attestato d’identità personale.
Con altro .avviso verrà indicato il
giorno in cui incominceranno gli esami.
Torre Pellice, 27 Maggio 1914.
Il Preside G; Maggiore.
BIBLIOGRAPHIE.
L’amiral Coììgny, par A. Olivet - Paris
Librairié-Fischbâcher - 33, Rue de la
Seine. — Prix: 3 francs. — Les biographies sur cet homme de Dieu sont nombreuses, cependant nous avons lu avec
intérêt et profit celle qui vient de paraître, qui nous paraît contenir quelques
faits nouveaux et qui est richement illustrée. On a bien fait de classifier Coligny
parmi les héros de la foi et le motto de ce
champion du protestantisme inérîte d’être connu : « Plus à me frapper on s’amuse
taht'plus dé marteau on y use )).
De la même libriarie nous recevons une
• bTôchwe intltuléiî 'NoifHiuï Maître; réponse à une lettre ouverte de Paul Lobstein, par Eugène Ménégo^r —■ Prix: 1 fr.
— Ce livre ne peut intéresser que les pasteurs ^ les théologiens.
v-i 0'?v . ' •
Jean Jalla: La littérature française
dans les Vallées du Piémont — Paris —
Édition de la Pensée de France. Brochure
d’une quinzaine de pages où, après avoir
expliqué les raisons pour lesquelles le
françai| ^ été introduit aux Vallées, et y
est de^efré la langue officielle pendant
quelques siècles, l'Auteur passe rapide-ment en revue la production littéraire
vaudoise deices.quinze Jernières années.
Le « bagage littéraire vaùdois » antérieur
à cette date a été catalogué par Alexis
Muston„.dans sa bibliographie vaudoise,
et dans quelques bulletins de la Société
d'Histoire Vaudoise.
; BlLYCHNIS.
Somnjiario del f ascicolo del 30 Aprile 1914.
GniâEBPÉ Lesca: Sensi e pensieri religiosi nella poesia di Arturo Graf — Mario Rossi f ll Giudaismo liberale e Gesù
— RQîMçlo Murri e G. B.: Estrema Destra ~ Per la cultura dell’anima: M. ,
Rossi;^ tre « Misteri}} cristiani di Woodbrooké®— RéNdèl Harris: La liturgia deH’allbdola (Liturgia della primavera) ^ Ai^tonio Delio : La rivelazione
di Gesù è lucè 0 tenebre ? conforto 0 umiliazione ? —■ Adele Kamm : Felici nelle
afflizioni (Pagine scelte) — C. G. MonteFioREi Gesù e la donna — Note e Commenti*.^** ' Reazione alla Reazione. I Gesuiti avanzano liberaleggiando — Tra
Libri e Riviste: Ugo Janni: La personalità di'Dio e la filosofia dell’Immanenza
— Felice Cacciapuoti: Jésus de Nazareth d’après les témoins de sa vie — E.
Rutili: Per la spiritualità della Chiesa.
— Libreria editrice Bilgchnis: Novità.
Nouvelles et faits divers.
Héros¿Mtiz foist i:.. ■
Il gyaifr jadis combattu pourH’Autri-'che, sa patrie, Sofférinÿ, I|pe laite Jui
fracassa le bras’dAit; tesécl&^obi^uL
déchìA^Ia
sait; sur ïe*champ'*de bataille. Quand les
ambulanèièrs arrivèrent, il respirait encore; on le transporta à l’hôpital de campagne. « La jambe est perdue, dit le chirurgien; ü faut l’enlever; mais nous essayerons de saUvet le bras )>'. Le blessé
supporta l’opération comme un brave et
il se rétablit. Après la guerre, il se retira
à Kiagenfurt, où il vécut dans la retraite
et le silence avec sa femme. Il travaillait
autant qu’un invàlide peut le faire, menant une existence assez misérable. Mais
il avait conscience de s’être dévoué pour
son, pays, et ce sentiment arrêtait la
plainte sur ses lèvres.
Le temps passait. Il vieillissait le vétéran de Solférino; les 70 ans avaient
sonné. « Un invilade qui a sacrifié sa
jambe pour sa patrie, disait-il, ne sera pas
abandonné quand il ne pourra plus ga-t
gner son pain. Certes non 1 ». -i;
Un soir de décembre, un commissairé
impérial entra dans sa chambre. <cEh>
bien, camarade! s’écria-t-il, je vous np-,
porte une heureuse nouvelle: en vertu
d’une ordonnance impériale vous tpnche-j^
rez l’an prochain 30 couronnes par mois ».
L’invalide pleurait de joie; sa femme
lui disait: « J’étais sûre que cela arriverait ! »; les amis et les voisins se communiquaient la nouvelle : « Le vieux boîtepx
aura bientôt une pen.sion » 1 ’
Mais les joies humaines sont de courte
durée. Quelques jours plus tard, le commissaire revint avec un autre mëssage;
« Le décret ne vise que les vieux soldats
de religion catholique, et vous etes protestant, paraît-il ». Il se tut un instant,
puis il ajouta: « Savez-vous quoi ? Prenez l’argent sans dure que vous êtes prote^ant; je ne vous dénoncerai pas ! ».
, Alors l’invalide regardant fixement le
commissaire s’écria: « Accepter votre argent, grâce à un mensonge, jamais ! ».
Il ne les prit pas lès 30 couronnes, et il
n’en a plus b'esoin maintenant. Il est entré dans les rangs de l’armée céleste, fidèle en toute choses fusqu’à la mort l
{L’Ami chrétien des familles).
IVouYelles politiques, f
La Chambre des députés a discuté, longuement sur la manière de voter aux prochaînes élections administratives. LAxtrême gauche propose de suivre le même
système qu’aux élections politiques, c’est
à dire d’avoir une cabine et une enveloppe pour que l’électeur puisse préparer
son bulletin et le cacheter dans le secret
le plus absolu. On^-fini jlar i’entendre et
voter l’adoption dé la «aWnc sans l’epveloppe. Cela demandera un peu plus de
* temps, mais l’horaire dè la .yptatioà a
aussi été prolongé. |
On a ensuite commencé l’éiiajnçji du
budget de la marine. Plusieurs, praléur
ont insisté sur la nécessité â’aînéii^er
notre flotte et surtéùt djaci^ti
plus de rapidité les navires en çonstthction. Malheureusement il a fallu interrompre cette discussion à cause d’unÀccident survenu an ministre de ^ marme
l’amiral Millo, qui s’est fçacturé iine
jambe à Gênes. Il s’y était'tendu pour
l’inauguration d’une exposition maritime et coloniale, ouverte solennellenlént
à la présence des Souverains. • , y
La discussion du budget de.Ja marine
est donc remise à plus tard... Ljundi le ministre Rava a répondu aux . interpellations sur la question des sueics, dont- la
Chambre s’était occupée pendant trbis
lundis consécutifs. Le ministre n’a ÿas
donné beaucoup à espérer àmx'^consommateurs : il ne'croit pgs^encoye iejsmment
venu de baisser le chiffre de l’impôt et
l’énorme prix de protection accordé J|ux
fabricants italiens. Nous ^ntir^erogè ù
payer quatre fois sa vMeur'conMnerciale
cet aliment de preimèrénécèi^^ jusqn’à
ce que le gouvernement ne trouve la panière de satisfaire aux désirs, légitimeçides
èponAm^teurs sans AnÀroniêttr^ la
jsolimté. mfcJludeet.de l’Etat. _„ A
— Les graves événements survenu^en
Aiààmé lâ Semmne dernière ont eu a||ssi
une répercussion à la .Chambre. M.r d^ S.
Giuliàno, répondant à unë série d’interrogations sur la question des îles du*podecannèse et sur les affaires-d’Albanie, a
fait une longue exposition des faits, Jracontés par les journaux d’iiné manière
souvent obsCure et contradictoire. 4» H
suite d’un désaccord entre Essad paHia,
ministre de la guerre, et le major hollandais qui commande la gendarm^iajde
Durazzo, le ministre a été d’abord invité
par le prince à donner sa démission. La
maison du ministft a été ensuite prise
d’assaut et bombardée, et Es^d pacha a
dû son salut à l’intervention d’un officier
italien qui l’a engagé à se-rendre prisonnier. Délivré^ sur l’ordre du' prince après
avoir doiiné sa parole qu’il ne^yiendrait
plus en Albanie, il s’est embarqùé sur un
navire italien et U setroüve-^ctuellement
à Rome. On l’accuse d’avcdT^ çonspiré
contre le prince et d’être un iiisttument
de là politique italienne. Il d’au
tre part (ce n’estyas notre-roihi&tre qui
le dit) que le coup contré lui monté
par l’Autriche. >.
Mais les groupes à’insurgés inùiiulmans
qui s’agitent dank^i’intérieur continuent
à approcher de la(i^iUe de Dmazzo et la
gendarmerie hollaiidaise, avec les soldats
chrétiens, ne réussissent pas à lès arrêter.
Ils doivent se retfret laissant des |a[iorts
et des blessés et ffudqües prispnnij^s. Les
prince s’embarquéataur le, nây.ite fia|ien
Misurcda avecla côùtï MaiSiqn rébSsit à
parlemèntèr-aveé les irisurgésf.ff^^ince
promet de prendre en ipoi^idéiatabn les
réclamâtions des révolntipniàa^s« Les
bandes armées continuent à campm' autour de la ville. La situation est emnlouillée. M.r de S. Giuliàno déclafe encore une
fois d’être parfaitement d’accord avec le
comte Berchtold, pour chercher les moyens de consolider l’Albanie et l’autorité
du prince Guillaume, et éviter la guerre
civile sans qu’une intervention armée soit
nécessaire. ^ , ,.*;E. L.
G.-A. Tbom, Diraefenr-responsotiie.
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