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Soixante-cinquième aimée - Anno Vn®.
9 Août 1929
N» 31
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L'ECHO DES VILLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériqaes)
Plusieurs abonnements à ia même adresse .
Par ao
L. 10,—
. 24,. 22.—
Pour b mol*
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour ta Rédaction, au Directeur M. Jean CoTsson, professeur.
Torre Pellice — pour i’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
un, Le Noméro: %5 centimes w
Que toutes les chose» vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^., dignes de louanges, occupent voa pensées (Phil. IV, 8),
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COMUNICAZIONE UFFICIALE.
L’adunanza del Corpo Pastorale è convocata per il giorno di Venerdì 16 Agosto,
alle ore 9, nella Casa Valdese in Torre Pellice, con il seguente Ordine del giorno :
1® Nomina delle Commissioni esaminatrici;
2® Esame di fede dei Candidati in Teologia Elio Eynard e Gustavo Bertin e dell’evangelista Daniel Breeze del Distretto
Rio Platense ;
3® Comimicazioni e proposte eventuali.
I membri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte alla
nomina delle Commissioni esaminatrici dovranno presentarsi, al momento deU’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Per la Tavola :
V. Alberto Costabel., moderatore,
II Concorso alla Cattedra di Materie Letterarie, vacante nel Ginnasio Valdese Pareggiato di Torre Pellice, è prorogato dal
31 luglio al 31 agosto 1929, VIP. Rivolgersi,
per U bando, al Moderatore della Tavola
VcAdese, Torre Pellice.
La fête du XV août
pour le Val Pélis aura lieu, D. V., au Teynaud de Villar Pélis (en cas de pluie au
temple du Villar).
Le culte commencera à 10 h. précises.
B. Soulier.
^
La fête du XV août pour le Val Pérot!^
aura lieu, D. V., à « la Bdisasso » de Bd
Ciabrand (Pramol). La réunion commencera à 10 h. précises.
Le prochain numéro sera imprimé le
mercredi au lieu du jeudi, po?^r férié.
Prière de nous, faire parvenir les manuscrits — nous n’avons pas reçu une ligne
cette semaine ! — au plus tard dans la
matinée de mardi. Réd.
Faute et Repentance.
(De L’Ami Chrétien).
L’apôtre Pierre a renié le Seigneur Jésus, et cette faute lui a valu d’être sévèrement jugé par bien des gens, jusqu’à
nos jours. On a dit de lui qu’il était le
premier renégat, le complice des meurtriers de Jésus, et ainsi de suite. Une seule
faute, parfois pas très grosse, et voilà sur
toute une vie une tache qui ne s’efface pas.
Mais celle de Saint-Pierre était-elle si
grave qu’on l’a dit ?
Gardons-nous d’excuser outre mesure le
péché qui consiste à renier Jésus, que ce
soit autrefois ou aujourd’hui. C’est une
vilaine action, nous sommes tous d’accord
là-deæus. Mais gardons-nous tout autant
d’en exagérer la gravité dans le cas de
Pierre. Examinons le fait de près, comme
des jurés impartiaux et honnêtes.
Pierre a-t-il renié Jésus par préméditation, c’est à dire après mûre réflexion
et en jouissant de sa pleine liberté ? Certes non. Il a été pris par surprise : un
coup de langue d’une servante lui a fait
perdre la tête ; alors, troublé par la peur,
il a parlé sans réfléchir.
A-t-iil renié Jœus dans le but de pouvoir feiire quelque chœe de mauvais, comme
cela arrive à tant de gens ? Non. Sa seule
idée fut de sauver sa vie, qui aurait été
en danger, comme celle de Jésus, si l’on
avait découvert qu’il était un de ses disciples. C’est tout.
A-t-il été longtemps en faute ? Tout au
plus un heure ! Et qu’œt-ce que cette
seule heure en comparaison des jours, des
mois, des années que d’autres gens pas
sent dans le mal, le sachant, le voulant et
accumulant péché sur péché ?
A-t-il, en reniant Jésus, fait du mal à
ceux qui l’ont entendu ? Non, car ces soldats et ces domestiques n’étaient pas gens
à faire attention à cet incident, pour eux
insignifiant. A Jésus ? Sans doute Jésus a
plaint Pierre. Mais il avait prévu et prédit ce reniement, prédit aussi que Pierre
se «convertirait» (Luc XXII, 32), c’est
à dire reviendrait à la raison, se repentirait et le confierait de nouveau comme
autrefois. Car il pensait que l’égarement
d’un moment n’effacerait pas l’attachement, la confiance, l’enthousiasme déployés
pendant trois ans par son fougueux
disciple,
Voilà bien des raisons, — et il y en a
d’autres, — pour que nous ne tombions
pas sur Pierre et pour que nous lui tenions compte des circonstances atténuantes
qui l’excusent en partie. Et c’est le cas de
nous appliquer la parole que Jésus prononça dans une autre circonstance, peutêtre plus analogue que l’on ne croit au
cas de Pierre : « Que celui qui est sans
péché lui jette la première pierre »
(Jean VIII, 7).
Par contre, qu’elle fut belle, la repentance de Pierre ! C’est d’eEe qu’il faudrait
parler plus que de son péché. Regardez !
D’habitude l’homme se repent quand il
a à Kouffrir des conséquences de sa faute,
conséquences de toute nature, douloureuses, qui forcent même les x>ersonnes les
plus endurcies et, les plus mauvaises à regretter ce qu’eUes ont fait, Pierre, lui,
s’est repenti sans y être poussé par des
causes extérieures. Il a subitement senti
sa conscience lui reprocher son reniement.
Il a vu son péché et rien que lui. Il s’est
dit : « Tu es un misérable, un vilain
homme, un lâche, indigne de tes belles
promessœ d’autrefois, indigne de Jésus, indigne de toi-même. Quelle honte !... ». Voilà
une repentance spontanée, désintéreæée,
véritable. On n’en peut imaginer de plus
sincères et de plus belles.
Et puis elle s’est produite sitôt que
Pierre a senti sa faute. Ce fut l’affaire
de cinq minutes ! Il eut conscience de sa
chute. Il se leva, « il partit en pleurant
amèrement» (Luc XXII, 31-32). D’autres
tardent à se repentir. Ils discutent, ils
cherchent des excuses. Ils essaient de calmer leur conscience et, malheureusement,
ils y réussissent. Cela aboutit à un pauvre
petit repentir, tiède, incomplet, égoïste,
sans grande utilité pour la suite de la vie.
Cela vaut mieux que rien, c’est sûr. Mais
combien plus sage est l’homme qui se repent à fond, tout d’une pièce, de suite,
rapidement:! pour ne pas laisser au diable
le temps de gâter son repentir. On peut
dire : Repentance retardée, repentance
manquée.
Et ces larmes, qu’elles, sont belles aussi.
N’y voyons-nous pas une vraie confession ?
confession qui est nécessaire pour que le
repentir soit tout à fait complet et bienfaisant. Au bout du compte on ne se repent
parfaitement que quand on avoue sa faute,
à Dieu d’abord, en la lui disant en toutes
lettres, en appelant les choses par leur
nom, et à des personnes dignes d’entendre
cette confession et ce repentir et de nous
aider de leurs conseils et de leur sollicitude.
Une repentance muette laisse la porte cuvette à la récidive et ne soulage pas le
cœur du pécheur.
« Tant que je me suis tu,
mes os .se sont consumés...
Je gémissais toute la journée...
Je t’ai fait connaître mon péché,
je n’ai pas caché mon iniquité ;
' Et tu as effacé la peine de mon p.éché... ».
*- Psaume XXXII.
C’est ainsi qu’il faut envisager la faute
et la repentance de l’apôtre Pierre, si l’on
veut agir sagement.
Mais ce qui est plus sage encore c'est de
mettre en pratique la suprême recommandation de Jésus : « Veillez et priez, afin
que vous ne tombiez pas dans la tentation.
Car l’esprit est prompt, mais la chair est
faible» (Matt. XXVI, 41).
Ah ! combien c’est vrai ! H. D.
Restons ensemble.
Parmi les reproches, mérités ou non, que
les catholiques nous adr^ent avec une joie
maligne qu’ils ne se donnent même pas la
peine de dissimuler, ü en est un qui nous
affecte tout particulièrement, parce que
justifié par les faits : celui du fractionnement à l’infini du protestantisme ; fractionnoment qui date de loin, remonte aux
origines mêmes de la Réforme, nous fut
jeté au nez à tout propos, depuis Bossuet,
et qui semble vouloir s’accentuer d’année
en année. Combien de variations à a,jouter
aux fameuses « Variations des Eglises Protestantes » ! Que de nouvelles sectes, depuis
lors, et Dieu sait ce que l’avenir nous réserve malgré les très louables efforts vers
une plus grande unité de doctrine.
On a essayé, on essaye de justifier en
quelque mesure un pareil état de choses,
on veut du moins en atténuer la gravité ;
mais l’on a beau prôner la liberté d’interprétation et l’individualisme, affirmer que
la religion protestante n’œt pas une religion de multitude, mais personnelle... le
fait demeure et ne contribue certes pas à
renforcer le protestantisme dans son ensemble. Et vous ne direz pas que les divisions sur la doctrine — même lorsqu’il
s’agit de vétilles — vous poussent à frater-,
niser de tout votre cœur et sans réserves
avec les « frèr^ » d’un autre bord, puisqu’on est malheureusement portés, les uns
et les autrœ, à ne considérer que les petites choses qui nous divisent, oubliant les
grandes, de capitale importance, qui nous
uniraient.
Et je passe à mon sujet, après vous avoir
dit ce qui m’a mis la plume à la main. Il
n’y a pas bien longtemps que, me trouvant
un dimanche matin dans une de nos paroisses du Val Pélis, je m’acheminais vers
le temple en compagnie d’un ami, pour
assister au culte. Le long de la route nous
fûmes dépassés par deux jeunes gens, deux
frères, montés sur des bicyclettes et pédalant vigoureusement, comme s’ils craignaient d’arriver en retard. Un peu intrigué, d’autant plus que je connaissais 6es
jeunes gens, que je savais qu’üs sont de
bons travailleurs, sérieux et rangés, bons
membres de l’Union de la localité, et, jusqu’ici, fréquentateurs assidBs des cultes de
leur Eglise, je demandai à mon compagnon
où ils pouvaient bien se rendre à cette allure. —■ Je pense qu'ils vont à... X. (hors
de la paroisse), où il y a chaque dimanche
des réunions de dissidents (il n’a pas su
préciser davantage) et l’on dit qu’ils y
vont régulièrement depuis quelque temps.
— Dommage, m’écriai-je, voilà deux auditeurs de moins au culte d’aujourd’hui ; et
l’on parla d’autre chose. Plus tard, en repensant à ces deux jeunes amis, je fis les
quelques réflexions que je m’en vais vous
communiquer.
Nous regrettons, disons mieux, nous déplorons qu’il y ait des sectairœ de différentes nuances dans la plupart des paroisses des Vallées. N’allez pas croire, cependant, que je me dispose à les juger sévèrement et d’autant moins à les condamner
sans tenir compte d^ circonstances atténuantes. Nous comptons parmi eux des
amis dignes de toute estime, des gens do
bonne foi qui croient avoir trouvé dans
telle ou telle autre secte ce que •— disentils — ils ne trouvaient pas dans l’église
officielle qui les avait instruits et admis
à la communion fraternelle. Il faut également admettre que les sectaires se distinguent presque toujours par leurs mœurs
irréprochables, par une vie religieuse plus
intense que celle de la masse des autres
croyants. D’ailleurs, il ne saurait en être
autrement, vu que les sectaires ont été et
sont généralement recrutés parmi les
membres les plus vivants de nos congrégations, parmi ceux qui manifestent des
besoins religieux ; rarement parmi les indifférents et jamais parmi les impies. Si
nous ne faisons erreur, les sectaires ne
s’assimilent que les éléments où l’Esprit
a déjà commencé son œuvre et ne se proposent que rarement de faire œuvre de
pénétration dans les masses ; alors que
l’Eglise « multitudiniste » — la nôtre, entre
autres — ne peut pas, ne doit pas abandonner à leur triste sort les membres du
troupeau, si nombreux, hélas ! quj ne sont
plus guère chrétiens que de nom et quelle
a le devoir impérieux de réveiller de leur
sommeil de mort spirituelle. En un mot,
l’Eglise doit sentir le besoin de ne pas laisser s’éteindre le lumignon qui fume encore.
Après le témoignage que nous venons
de rendre aux dissidents, il nous sera permis de rechercher les causes, quelquesunes des causes, qui les ont poussés à sortir
de rEghse pour faire bande à part. Il y a
d’abord ceux qui, à tort ou à raison, ont
eu à se plaindre de leur pasteur, ou des
autorités supérieures de l’Eglise, ou de tel
membre du troupeau avec lequel ils ne se
sentent plus de communier ; il y a celui
qui prétend, à tort, croyons-nous, que dans
notre Eglise on met des entraves aux manifestations extérieures de la piété et
trouve que chez les sectaires il y a plus de
communion d’esprit, plus de spiritualité ;
il y a celui qui, choqué, scandalisé des agissements, de la conduite de bon nombre de
« frères » (?) qui déshonorent l'Evangite,
ne veut plus rien avoir de commun avec
eux ; enfin, il y a ceux qui ne pourraient
probablement alléguer aucune de ces raisons, mais que tel dissident, désireux de
faire des recrues pour sa secte, guette depuis longtemps, qu’il endoctrine diligemment lui démontrant les prétendues er-
2
reui>, les faiblesses, les lacunes de la
gr/inde église, où,“juge-t-il, on ne peut pas
trouver la vérité... alors que « chez nous
il y a la vérité et la vraie communion d’esprit... ». Je n’ajoute plus un mot, sur ce
chapitre, pour ne pas courir le risque d’aigrir les esprits, alors qu’il s’agit de les
pacifier.
Maintenant on pourrait se demander si
parmi les motifs que nous venons d’énumérer il en est un seul qui-légitime, qui justifie suffisamment la sortie ou l’éloignement
des dissidents de l’Eglise officielle, de cette
mère qui a pris soin d’eux, qui les a élevés,
qui les a nourris jusqu’au jour de l’abandon définitif. L’Eglise est une famille et
les membres de la famille sont responsables
et doivent être solidaires les uns des autres. Or, ne trouvez-vous pas que ce serait
commode, mais combien coupable et inhumain, d’abandonner le père, la mère, les
frères, parce qu’ils sont pauvres, ou ignorants, ou méchants et corrompus, pour aller
vivre loin d’eux, là où vous n’aurez plus
le pénible spectacle de leurs tares, de leurs
misères physiques et morales ? Est-ce là
l’esprit de Celui qui a dit que tous les hommœ sont frères ? Le vrai christianisme
n’est pas renfermé dans le dogme, ni dans
l’interprétation de tel ou tel autre passage
de l’Ecriture ; le christianisme a à sa base
l’EvangDe dans son ensemble, et il nous
faut nous pénétrer, plus encore que de sa
'^doctrine, de son esprit ; faire les plus héroïques efforts pour y conformer notre vie
de tous les jours; être pleins de support
et de charité pour les défaillances de nos
frères, les ramener par notre exemple, les
aimer, malgré tout. Et tout cela est possible si nous demeurons ensemble, si au lieu
de nous émietter nous nous groupons, si
nous nous répétons tous lœ jours que
l’union fait la force, et si nous avons assez
d’humilité chrétienne pour admettre que
nous n’avons, ni les uns ni les autres, le
monopole de la vérité, de la sagesse, de la
charité, et que Dieu nous demande, par
dessus toute chose, de lui être fidèles.
J. c.
•Nouvelles d’Angleterre.
- Plus que jamais l’Eglise nationale se
trouve plongée dans de graves embarras.
D’un côté nous avons la volonté de la nation, représentée par le Parlement qui a
rejeté le nouveau Frayer Book, et de l’autre se trouve la volonté des évêquœ qui
s’insurgent contre le Parlement, se déclarant les seuls juges compétents en fait de
doctrine. On n’ose pas arriver à une rupture qui aurait un résultat désastreux ;
aussi, après mûre réflexion, les évêques en
sont arrivés à permettre l’usage du nouveau Frayer Book, en laissant de côté ce
qui a trait au sacrement réservé, chaque
évêque agissant sous sa responsabilité, en
tenant compte de l’état d’âme des différentes paroisses. Si 23 évêques se sont prononcés dans ce sens, 5 seulement ont fait
opposition, c’est à dire ceux de Norwich,
de Worcester, de Birmingham, de Chicester et d’Exeter. Une forte lutte s’est engagée entre l’évêque de St-iAlban et celui de
Birminghanl, ce dernier attaquant avec véhémence les rites de Rome, qui sont aujourd’hui ceux des anglo-catholiques. L’archevêque de Cantorbery a dû intervenir
et engager le docteur Barnes à une plus
grande modération ; mais il a d û se convaincre que, ramener la paix dans l’église
anglicane est actuellement une utopie,
L’esprit de compréhension tant vanté est, à l’heure qu’ü est, un grand danger ; mieux
vaut un esprit honnête et loyal, c’est à
dire quitter une église que l’on trahit, et
s’unir à celle qui trouve son compte dans
« l’esprit de compréhension et de trahison ».
—■ La Convention de Keswick a eu un
plein succès ; grand zèle, vie spirituelle intense, temps magnifique, foule énorme.
—' La question de l’Armlée Salut n’est
pas encore liquidée. Le nouveau Général
ne reçoit l’argent nécessaire à la cause de
l’Armée que par rintermédiaire des exécuteurs testamentaires de feu le général
Bramley Booth. En attendant que le tribunal se prononce, celui-ci donne gain de
cause à Bramley Booth : Catherine Booth,
sa fille, sera la future 'tnaréêiale de l’x\rmée. Cet attachement à l’argent et cette
succession forcée ne parlent pas en faveur
de celui qui pourtant avait si énergiquement travaillé pour cette noble cause qui,
d’une manière ou d’une autre, sera reprise
avec foi. C. A. Tron.
λ H* ®
Aoîis transcrivons, toujours à propos du
fameux « Frayer Book », ces judicieuses remarques que nous empruntons de la Semaine Rehgieuse. Réd.
Les évêques et le « Frayer Book » révisé.
Certains milieux de l’Eglise anghcane ont
une idée étrange de l’application des lois.
Lorsque celles-ci sont à leur avantage, ils
sont sans pitié. Or, le projet de « Frayer
Book» reyisé a été, on s’en souvient, repoussé à deux reprises par la Chambre
des Communes dans les débats mémorables, en décembre 1927 et en juin 1928.
Que penser, dans ces circonstance, de la
décision, prise le 12 juillet dernier par le
Convocations (sorte de synode du clergé
anglican), d’encourager le évêques à autoriser l’emploi du nouveau « Frayer
Book » ? Quelques évêque protetèrent,
mais la propeition était soutenue par les
deux archevêque de Cantorbery et de
York, et eUle passa. Ne peut-on pas appliquer aussi à la décision du Farlement
l’adage latin que nous citons plus haut :
dura lex, sed lex ? Nous ne voyons pas bien
la différence. On peut regretter que le sort
*d’une liturgie soit entre le mains d’une
autorité politique dont beaucoup de membre ne se rattachent pas à l’Eglise anglicane. Mais celle-ci et une Eglise « établie», étroitement unie à l’Etat, et la légalité de la décision de la Chambre de
Commune ne fait pas de doute. Le Par
lement permettra-t-ü que son autorité soit
' ainsi méprisée ? Nous ne le pensons pas.
Il y aura sans doute interpellation sur ce
sujet, et beaucoup de gens, dans l’Eglise
anglicane et dans le milieux non-conformiste, pensent qu’en agissant comme elles
l’ont fait, les Convocations hâtent le moment du « désétablissement » inévitable,
c’est à dire de la séparation de l’Eglise
et de l’Etat. Mais cette question, grave
entre toutes, n’aurait-elle pas pu être posée de façon plus élégante ? Est-ce en prenant des mesures illégales et 'anarchiques
que le clergé crée une atmosphère favorable à sa discussion ? Les Ecossais, qui
vont avoir sous peu la séparation, ont procédé de façon beaucoup plus raisonnable
et logique. R. W.
Une fête do 92® d’infanterie.
Tout le monde sait que le 92'" Régiment
d’infanterie, aux ordres de son colonel
S. A. R. le prince Humbert de Savoie se
trouve depuis environ un mois dans un
frais vaUon du Piémont pour son camp d’été.
On sait également que le plus populaire
des princes y a pris demeure dans une
modeste villa d’où il rayonne dans les environs, parcourant les combes, les châlets
des hauteurs, les hautes cimes. Au cours
de ses excursions, il entre parfois dans les
plus pauvres chaumières, lie conversation
avec leurs habitants, s’intéresse à leur vie
humble et pénible, récoltant l’admiration
affectueuse de tous ceux qui ont l’avantage de l’approcher. On raconte entre autres cet épisode qui témoigne de son grand
cœur. Ayant su qu’u'ne fillette, piquée par
une vijîère à une main, courait le plus
grand danger si elle n’était soignée à
temps, le Prince mit aussitôt son automobile à la disposition de la famille angoissée
qui put transporter l’erffant à Turin où ,
elle fut soignée et guérie.
Dimanche dernier, le 92® d’infanterie
était en fête, pour rappeler le 14° anniversaire de la prise du Rothek par le Régiment
même. Fête mi,litaire, fête au camp, à laquelle prirent part également la population de l’endroit, les villégiateurs et une
vraie foule des commünes des environs. Les
soldats furent gratifiés d’un « rancio » spécial, abondant et choisi. Les officiers de
complément récemment nommés ont prêté
serment, après un fort beau discours du
Prince. On eut ensuite toute une série
de représentations amusantes, exhilarantes
e/m
où les soldats sont, tour à tour, acteurs
et spectateurs. Le soir, au camp, on eut
des jeux, des fantaisies, des feux d’artifice,
et au châlet du Prince, grande réception,
spectacle, bal, etc., jusqu’à minuit.
V ENDESl casacivile, con giardino e vasto
verziere, sulla collina di TorrePellice;
VENDESI appezzamento fabbricabile,
prospiciente il Viale Dante, ed altri
terreni fabbricabili;
VENDESI Pianoforte d’occasione.
Rivolgersi: A. Co'isson - Via Roma, 9.
cc L'après-midi vaudois ». |
Vous avez déjà compris qu’il s’agit de |
\a deuxième partie de la fête du XV août,
la partie plus particulièrement récréative,
mais essentiellement, rigoureusement vaudoise dans tous ses numéros. %
Nous aurions dû faire suivre notre titre
d’un point d’interrogation, vu qu’on n’en a
rien dit jusqu’ici. Il se peut que la Commission ou les Commissions qui organisent
nos « fêtes du XV août » aient leur programme tout tracé et qu’elles veuillent
nous réserver des surprises. Tout est possible. Il se peut que l’organisateur, l’âme,
le boute-en-train de ces si intéressantes
séances, officiellement invité ou prié par
une au moins de ces réunions, ait déjà un
programme tout préparé, que nos Unions
de Jeunesse, de leur côté, aient aussi le
leur. CM lo sa ?
En tout cas, nous n’admettons absolument pas que le public de jeunes... et de
moins jeunes soit frustré, cette année,
dans son attente et dans ses droits. Nous
sommes toujours encore sous le charme
des souvenirs des « après-midi » de la Vachère, de Piampr'à et de Prassuit — je
dis nous, public deâ^ spectateurs — pour
renoncer de gaîté de cœur à ce qui
est désormais une tradition, et une belle
tradition.
Nous sommes, d’ores et déjà, absolument
certains qu’on a pris ou qu’on va prendre
les mesurœ nécessaires, pour que les
abords immédiats de nos réunions du
XV août ne soient pas infestés par les
gargotiers ambulants, c’est à dire qu’on
n’y tolérera pas le moindre débit de vin
ou de boissons alcooliques. c.
FÉDÉRATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour VEglise-mère 1928-1929.
F® LISTE.
Chicago.
Groupe Antoine Bons :
M.me Malvina Rostan, $ 1 - Albert Peyrot, 1 - Guido Rostan, 1 - Silvio Scaruffi,
1 - François GriU de Jean, 1 - Bonino Augusto, 1 - Eugène Breuza, 1 - François
et Suzanne Peyrot feu Jacques, 2 - Henri
Grill (gros), 1 - Antoine Berger, 1 - Henri
Rostan feu François, 1 - Henri Rostan feu
Antoine, 2 - Ernest Mûris, 2 - François
Garrou, 1 - Giuseppe Bertalmio, 1 - Jacques
et Marguerite Balma, 2 - Jean E. Rostan
feu Fran<x>ia, 1 - Jean E. Garrou, 1 - François Richard, 1 - François Peyrot de Philipipe, 5 - Philippe et Louise Berger, 3 Humbert Rostan, 2 - François Grill, senior,
1 - François Grill, junior, 1 - Victor Bulzone, 1 - Henri et Lydie Grill (Cereghino),
5 - Jean H. Peyrot, 1 - Alexandre Peyrot,
1 - Marie Pons, 1 - Aline et Antoine Pons,
4. - Total $ 48.
Ch'oupe Fasquale Falermo :
M. et M.me E. Merlanti, pasteur, $ 2 Lucia De Luca, 1 h L. Calvello, 1 - V. Lupi,
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
{Suite - Voir numéro précédent).
EDGARD QUINET (1803 > 1875), penseur, historien et écrivain français, à
l’heure du départ murmura ; On ne verra
âlus ces infamies !... « Que veux-tu dire ? »
êmanda sa fidèle compagne. — Mais, enfin... ce qui se passe, répondit-il. Puis saisissant sa main, et la gardant dans la
sienne... il dit avec douceur et gravité : Il
faudra nous préparer à souffrir. — « Est-ce
la séparation ? ». — En réalité... — « Nous
serons toujours unis ici et ailleurs ! Là où
il n’y a plus ni maladie, ni tristesse, ni
séparation ! ». — Et lui, répéta trois fois :
Eh bien, oui ! — « Nous serons réunis dans
lîéternité». — Et dans la Vérité! Ce furent’ ses dernières paroles. Il s’endormit
paisiblement. Tout à coup, un grand soupir, ^t c’était la fin !
URBAIN OLIVIER, romancier populaire
suisse, mourut en 1888, âgé de 78 ans.
Une de ses paroles fut : J’attends le Seigneur, mais je n’ai rien à kui offrir, si ce
n’est ma misère... et sa grâce!
HERDER (1744 t 1803), littérateur allemand, s’écria au moment de sa mort : Il me
semble apercevoir de grandes splendeurs !
WALTER SCO-TT (1771 t 1832), illustre
romancier anglais, sutr son lit de mort pria
son gendr^ de lui hre quelque chose. —
« Dans quel livre ? », demanda celui-ci. —
Faut-il le demander ? dit Scott, et il
écouta religieusement les paroles sublimes
du chapitre XIV de l’Evangile selon SaintJean. — Ses dernières paroles furent ;
Soyez bons, soyez vertueux, soyez religieux : il n’y a que cela qui vous confortera au moment de votre mort ! Après une
pause, il ajouta : Dieu vous bénisse tous !
puis il courbaja tête et s’endormit pour
ne plus se réveiller.
CHARLES DICKENS (1812 t 1870),
grand romancier anglais, écrivit dans son
teistament ces paroles : J e confie mon âme
à la miséricorde de Dieu notre Seigneur
et Sauveur Jésus-Christ, et humblement
j’exhorte mes chers enfants à s’efforcer de
suivre les enseignements de l’Evangile.
Miss FRANGES RIDLEY HAVERGAL
(1836 t 1879), écrivain et poète chrétien
anglais, le jour même de sa mort, parlant
de son départ imminent, s’écria : Oh ! oui.
c’est splendide ! Je croyais que Dieu me
laisserait encore un peu de temps, mais
Il est si bon de me prendre déjà. Puis elle
demanda qu’on lui chantât quelques-uns
des cantiques qu’elle préférait. A l’étonnement de tous, elle chanta toute seule le
premier verset d’un hymne qui commence
par ces mots :
Jésus, je me confie en toi!
Une crise terrible suivit cet effort. Aussitôt qu’eUe fut passée, elle joignit les
mains sur sa poitrine et dit : C'est fini,
maintenant !... Doux repos ! Quelques minutes après, Frances Hayergal entrait dans
la Cité Céleste.
Le comte LEON TOLSTOÏ (1827 t 1901),
célèbre écrivain russe, dans ses dernières
heures, s’écriait : Dites-moi quelque chose !
Dites-moi quelque chose ! Ne sachant que
lui dire’, on essaya de lui lire des journaux.
Non, pas de journaux, dit-il. On prit la
Bible et on lui lut le Sermon sur la montagne. Le visage du mourant s’illumina de
joie. Quand il fut terminé il demanda qu’on
le lui relut encore une fois, puis il s’écria ;
Jésus ! Jésus ! toi seul tu es debout ! toi
seul tu es fort ! Jésus, soutiens ma faiblesse
par ta force ! Il ferma les yeux. Ses lèvres
se mouvaient : il priait. — Le jour suivant, il demanda et voulut obtenir une
parole de pardon de tous ceux qui l’entouraient : Fardonnez-moi, leur disait-dl,
j’ai été très prétentieux, très tyrannique...
Oui, oui, je suis un malheureux despote.
L’usage des biens de fortune m’a gâté la
volonté. Je suis un tyran. Mon Dieu, pardonne-moi ! Un peu plus tard il murmurait : Je suis un grand pécheux ! Le 20
novembre, à 4 heures du matin, Tolstoi
entra en agonie. Peu avant d’expirer, se
tournant vers les personnes qui l’entouraient, il leur dit : Sur la terre, ü y a
des milliers d’hommes souffrants ! Pourquoi êtes-vous tous là à vous occuper de
moi setd ? !
MEYER ENRICO, littérateur et patriote
italien du siècle dernier, dit en mourant,
à ceux qui l’entouraient : Laissez-moi partir ; la terre n’est pas une prison éternelle !
Le sénateur GAETANO NEGRI, écrivain, historien, et philosophe milanais,
mourut presque subitement le 31 juillet
1902, à l’âgé de 64 ans, en escaladant une
* montagne près de Varazze. Son pied glissa
et il eut le temps de crier à la comitive
qui le suivait : Attenti ! chè chi se scarlÎTiza! (Attention! car ici on glisse!). Il
mourut à l’instant même, à la suite d’une
commotion cérébrale.
(A suivre).
3
^ - N. De Zijlo, 1 - G. Cozza, 1 - A. Matrucci, 0,50 - M.me Caroline Cereghino, 1 iG. De Cristoforo, 2 - P. Ferri, 1 - Em.
Porri, 1 - A. De Vito, 1 - Paolina Di Sismondi, 1 - Pasquale et Rosaria Palermo, 2.
, Total $ 16,50.
Une fois de plus nos Vaudois de Chi.cago, ainsi que d’autres membres de
1’« Eglise Presbytérienne-Vaudoise » de la.quelle est pasteur M. Ern. Merlanti, se
son montrés fidèles à notre cause.
0 La chose est d’autant plus à apprécier
<iue, en une autre occasion, lors de la
visite de M. le pasteur Paolo Bosio, deux
ou trois mois passés, nos amis avaient,
sans aucun doute, déjà contribué pour les
oeuvres de TEglise Vaudoise.
Un sincère merci, donc, à tous ; en particulier à notre frère Antoine Pons pour
la peine qu’il s’est nouvellement donnée de
visiter un bon nombre de familles si éloi;gnées les unes des autres. P. G.
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital da Pomaret.
Listes précédentes L. 16.869,06
Doct. Michel Gay (à la mémoire de B. Léger, prof.
Maggiore et doct. A. Rostan) » 30,—
(A suivre).
Total L. 16.899,06
Un artiste paralytique.
Le nom de John Carter n’a pas passé
à la postérité ; cependant, cet humble ouvrier tisseur a donné un exemple d’énergie
et de persévérance digne d’être proposé à
notre admiration. Il naquit en 1815, dans
le comté d’Essex, en Angleterre. C’était,
dans son enfance, un garçon turbulent,
. aimant faire l’école buissonière et jetant
volontiers ses livres et ses cahiers pour
aller ramer avec les petits polissons.
Quand il eut atteint l’âge d’être mis en
apprentissage, on lui fit tisser du velours,
et il ne tarda pas à devenir un habile ouvrier. Malheureusement il y avait souvent
des mortes-saisons de six à sept semaines,
que les uns employaient à s’instruire, à
lire, à s’informer des affaires politiques,
tandis que les autres s’adonnaient à la boisson et commettaient toutes sortes de mauvaises actions. John Carter était du nombre de ces derniers, et, dans une expédition entreprise avec quelques compagnons
de désordre, il tomba, de nuit, sur le dos
et fut déposé par ses camarades devant sa
maison, où sa jeune femme se désolait à
l’attendre. Elle le trouva sans connaissance
et il resta deux jours sans presque donner
signe de vie. La colonne vertébrale était
brisée dans la région de la nuque ; néanmoins, chose presque incroyable, il devait
vivre encore quatorze ans, et sa mort ne
■fut pas le résultat de ce premier accident.
L’infortuné ne retrouva jamais l’usage de
ses bras ni de ses jambèS, et toute sensibilité disparut au-dessous de la région lésée ; il ne pouvait remuer que la tête. John
Carter se mit d’abord à lire, tournant les
, pages du livre posé sur son oreiller avec
un bâton qu’il tenait à la bouche. Un changement profond s’était opéré en lui au moment où il avait vu la mort de si près ; il
-s’était repenti de sa vie passée et avait
cherché le pardon auprès de Dieu. Sa sœur
■dit qu’à partir de ce moment, malgré son
état de dépendance absolue, il fut en bénédiction à ceux qui l’entouraient.
Un jour sa femme lui apporta un petit
traité, où il était question d’une personne
qui avait essayé de peindre avec la bouche.
John Carter résolut de tenter l’essai, et se
mit à l’ouvrage avec une ardeur incroyable.-On peqt se figurer la série de tâtonnements par où il fallut passer pour donner
.une position commode et des procédés pratiques. Enfin ! deux ans d’efforts héroïques
furent récompensés par un succès entier.
La femme et la sœur de John taillaient
Ses crayons, et trempaient dans l’encre de
chine ou dans la couleur ses pinceaux extrêmement fins. Bientôt le pauvre impotent fut capable de copier des gravures et
des tableaux avec une exactitude, une débcatesse, un fini extraordinaire. Ses des
sins et ses peintures se vendaient aæez '
bien.
La vie rehgieuse de Carter ne cessa de
se développer en même temps que son talent. Un de ceux qui le visitèrent s’exprime
ainsi : « Je fus saisi d’admiration en le
voyant exécuter au moyen du crayon court
qu’il tenait entre ses lèvres, les dessins les
plus compliqués. Jamais je n’oublierai l’impression que m’a laissée se physionomie
radieuse et paisible; on eût dit le -visage
d’un ange». Le pieiix infirme fut on ne
peut plus heureux quand on réussit à le
transporter à l’église dans une petite voiture à bras.
Un jour, après le culte, le jeune garçon
qui le conduisait, fit un faux pas, et entraîna la petite voiture dans sa chute. John
Carter reçut une secousse qui détermina
une pneumonie ; ü mourut en 1850.
La foi fut, pendant sa vie, sa première
consolation ; la seconde fut, sans contredit,
la peinture. {Chrétien Belge).
Origine française et huguenote de M.
Hoover. M. J. Pannier, le docte secrétaire
de la « Société d’histoire du Protestantisme français », croit pouvoir affirmer, avec
preuves à l’appui, que le Président des
Etats-Unis est d’origine française et huguenote... « Le nom de Hoover est porté
aux Etats-Unis par plusieurs familles qui
ont une commune origine française et huguenote et dont le président (un quaker)
est le plus illustre représentant.
La Société d’histoire du Protestantisme
français vient d’admettre comme membre
à vie Mrs. WiUiam F. Tracher, de Philadelphie, née Hella Hoover (surintendante
mondiale des Foyem du Soldat et du Marin) , membre du Comité directeur des femmes chrétiennes abstinentes (le ruban
blanc). Son arrière-grand-père, Conrad
Huber, le premier établi en Pensylvanie,
était né à Bâle.
D’après la tradition familiale, les Hubert,
sortis de France au temps des persécutions contre les protestants, ont été dénommés Huber en Suisse, puis Hoover en Amérique. II est intéressant de rappeler qu’un
Hubert fut l’ami et le collaborateur de Bucer, à Strasbourg, de 1531 à 1549, et s’appelait précisément Conrad, né à Bergzabern, en Palatinat, près de Landau, en
1507, mort à Bâle le 23 avrü 1577 ».
» » »
Ni vin, ni liqueurs. L’homme le plus riche du monde, John Rockefeller, a célébré
le 8 juillet son 90= anniversaire. Il est parfaitement sain de corps et jouit de toutes
ses facultés : il joue au golf, va en automobile et administre personnellement son patrimoine qui est évalué à 28 milliards de
nos lires. H a distribué jusqu’ici à des œuvres de bienfaisance, sociales ou de culture,
quelque chose comme 14 milliards de lires.
Or, cet homme extraordinaire est abstinent et ne boit jamais ni vin, ni liqueurs.
Rockefeller est ;prohibitionniste convaincu
et son exemple, autant' que les millions
qu’il a distribués en faveur de la cause du
prohibitionnisme, a eu une très grande
influence.
La foi religieuse de la nouvelle Chambre
et du nouveau Gouvernement anglais. Les
journaux religieux anglais et français fournissent, à ce sujet, les intéressantes données ci-après : la Chambre des Communes
a 5 pasteurs, dont deux presbytériens, un
baptiste, un unitaire et un -wesleyen ; plus
103 membres actifs d’églises évangéliques,
parmi lesquels 29 wesleyens, 10 baptistes
et 10 quakers. La majorité des chefs du
socialisme, anglais est formée de chrétiens
croyants, pratiquants et militants. Le premier ministre, Macdonald, est presbytérien ; Henderson, méthodiste ; Adamson,
baptiste (les deux prêchent en public);
plxisieurs autres membres du ministère
sont également des chrétiens évangéhques
convaincus.
La benzine extraite de la lignite^ Joseph
Varga, professeur dans les écoles supérieures techniques de Buda-Pest, a réussi, à la
XORRE PELLICE
Via Roma - Locali già occapati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici della professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte^
Recapiti, pareri e mediazióni per compravendita terreni e fabbricati.
Si occupa (li denunzie di suocession^
ed espleta pratiche di particolare fiducia
presso g'Ii Uffici della Ùinanza dello Stato.
Riceve in modo eerto og;ni g;iornata di Venerdì.
L'Ufficio è sempre al corrente delle più recenti disposizioni di legge
suite de très longues expériences, à extraire de la lignite un hquide contenant
du 60 au 75 Oy^O de benzine. Il paraît que
la découverte est d’autant plus importante'‘
que le procédé d’extraction est plus facile
et plus économique que celui de l’extraction de la benzine du charbon, et l’Italie
qui poæède de nombreuses mines de lignite,
pourra ainsi tirer de son propre sol un produit qu’elle doit faire venir presque totalement de l’étranger.
Records de vélocité et de profondeur de
la marine italienne. Le printemps dernier,
le nouveau croiseur italien Trente a battu
le record de vélocité mondiale en parcourant 38 milles (environ 70 km.) à l’heure,
sans que ce puissant effort causât au navire le moindre incident.
Une autre preuve, dont notre marine
peut s’enorgueillir, nous fut donnée dernièrement par le sous-marin Maméli, qui
atteignit 117 mètres de profondeur et battit par là le record mondial de profondeur.
Le Maméli est le premier d’une série de
4 sous-marins ayant 65 mètres de longueur,
et jaugeant 820 tonnes à l’émersion.
Un submersible pour le sauvetage des
submersibles va être utilisé pour expériménter la possibilité de porter æcours aux
submersibles qui coulent à fond. Il sera
modifié opportunément du côté de la proue,
de façon à permettre, même à l’état de
submersion, l’entrée et la sortie des scaphandriers, lesquels seront munis d’un appareil respiratoire spécial, leur permettant
de descendre sans trop de dangers à de
grandes profondeurs.
* * *
La perfection de nos parachutes italiens
a été démontrée par les faits suivants :
1“ Le 15 juin le lieutenant aviateur Michel Léo, montant un appareil « da caccia » qu’à un moment donné il ne put plus
maîtriser, se laissa choir avec le parachute
de la hauteur de 4.000 mètres et atterrit
sain et sauf près de Pozzuolo du Frioul ;
2“ le même jour, l’élève pilote Mario Gollalpi, de l’école de Portorose, à la suite d’un
accident analogue, s’est lancé avec son parachute d’une hauteur de 2.000 m. et arriva également sur le sol sans le moindre
accident ; 3” enfin, le 20 juin, le lieutenant
Saverio Russo, de l’Académie aéronautique,
qui volait dans le ciel de GajDoue, voyant
que son appareil allait ^tre incendié, se
lança, avec le parachute, d’une hauteur de
1.000 m. et toucha le sol sain et sauf.
ANGRÔGNA.
Luce elettrica. L’ing. Rostain, che costruisce rimpianto elettrico di Angrogna, ci
prega di far noto agU abitanti delle frazioni
S. Lorenzo, Serre, Raggio, Buonanotte éd altre località a queste vicine, che egli si troverà domenica 11 corr. in Angrogna (S. Lorenzo) per ricevere le adesioni. Aggiunge
che, a titolo d’incoraggiamento, concederà
10 sconto del 10 0/0 sulle tariffe enunciate
nella sua conferenza tenuta il 21 Luglio a •
S. Lorenzo a »tutti coloro che aderiranno
entro il 20 Agosto corrente. «
Chi non può recarsi a S. Lorenzo domenica, aderisca per lettera scrivendo all’ing.
Rostain - Via Pastrengo, 2 - Torino, oppure
si rechi in tempo a firmare l’adesione presso
11 sig. Roberto Pellenc, elettricistei, a Torre
PeUice. Ci pensino quindi coloro che desiderano godere di tale facilitazione ; i
quali, oltre a procurarsi subito un sistema
di illuminazione moderno, dimostreranno
di voler aiutare l’ing. Rostain nella sua
iniziativa che merita l’incoraggiamento.
g. n.
L’Echo des Vallées, qid ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abonnés qid, comme les
années passées, vcmdrmt ajouter un don
— petit ou gros — à leur abonnement
régulier.
Jean Coîsson, dinecteur-responsabie
Torre Pellîce - Imprimerie Alpine
Dopo lunghe penose sofferenze. Iddio richiamò a Sè nel celeste riposo l’anima di
Addolorati per la temporanea separazione, ne danno partecipazione : la madre
Margherita Maian ; il marito Valertano
Perazz( ; le figlie Elexa col marito ing.
Giuseppe Rostain e nipoti Enrico, Edina,
Alfredo e Aldo ; Lana col marito Otto
Peyrot ; Ada col marito ing. Caruto BouNous e nipoti Luciana e Gustavo ; la zia
Lidia Rivoir ; la suocera Maria Perazzi ; e
la fedele Ernesta.
« Presso il Signore vi è Iienignità c molta redenzione».
Scümo exXX, 7.
« CIÜ crede in me, disse Gesù,
h% vita eterna ».
S'. Giovanni VI, 47.
1 funerali avranno luogo Venerdì 9 Agosto, alle ore 15.30, nel Tempio Valdese di
Luserna S. Giovanni, partendo dall’àbitazione della rimpianta Estinta, situata in
frazione Boeri.
Non si mandano partecipazioni personali.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOHBIO PELLICE - Peistore : Ennico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Ti'on.
BfASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore; Luigi Micol.
HNEROLO - Pastore; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastore? Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
FRAROSTINO - Pastore; Augusto Jahier.
BICLARE'J.'1'O - Pastore ; Guido Miegae.
BODOREPTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
BORA’ - Pastore ; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tròn.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Pietro Chauvie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Corrado JaUa,
da Piume.
AOSTA - Chiesa ; Bue Croix de ViUe, 3.
BARI - Chiesa - Pastore; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di VaUeerosia
T Pastore: Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore: 0. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
QHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino. ■
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica ; Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - CMesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Somnmni, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benelll, 6 - Pastore ; Corrado Jalla, Salita Planatica,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENQVA_ - Chiesa : Vìa Assarotti - Pastore :
A. Simeonl, Via Curtatone, 2. *
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzareUi.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vlnay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Attillo Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via GàHì Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Vìa Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seìffredo .Colucci, Via Risorgimento,
isol. 112.
MILANO - Chiesa dì S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, l.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Pasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 60 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANGIANO - Chiesa Evangelica - Evan,, gelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Cliiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Cliiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Oavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci. 16 - Pastore : Alessio Balmas, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petral, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. tool. Enrico Geymet, da
Paehina
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Arac-.,
deo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Bartolomeo Soiilier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
'TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoire : Giov. Bertinatti, ivi.
»VERONA - Clùesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : P. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il culto principale si celebra in. tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE ,- Torre .PeUice - Direttore : Pastore E. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleerosi a - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Tom'e Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani,
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomajretto, a Torino (Via BertlioUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Lusenia
San Giovanni (Torino) - Direttore : Pastore
Davide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
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Valli Valdesi; Carema, Dovadola, Grotte,
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Sanremo, VaUeerosia, Vittoria.
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COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA E ARTILLEROS
(Departamento de Colonia - Rep. O. del
Uruguay) - Pastore : Enrique Beux - Pastore emerito : Pedro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO
(Estación Tarariras - Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
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OMBUES DE LAVALLE e COLONIA MIGÜELETE (Ombues de LavaUe - Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay)
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SAN ..SALVADOR (Canada de Nieto - Dolores
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Uruguay) - Evangelista : J. Pedro Gönnet.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : Diego Nimmo.
COLONIA IRIS (Estación Jacinto Arauz P. C. S. - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore: Silvio Long.
COLONIA BELGRANO (Estación Wüdermuth
- P. C. C. A. - Provincia de Santa Fé - Rep.
Argentina) - Pastore : Levy Tron.
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