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i meneenieut de l’année.
L’ECHO
DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous mo soruz témoins. Act. I, ii. Suivant ia vérité aveu la uIiavitA. Kpli. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI 10.
Sommaire :
Cionmiuiiii'.ations offiiiielle.s — Eclioa (le la
semaine — Correspondance — Bibliographie — Ohronique Vaudoise — Informations — Souscriptions — Revue Politique
— Annoiiees.
Le mardi 1 Août prochain, dès 8
h. du matin, aura lieu, à Lu Tour,
l’examen pour l’obtention du brevet
de la Table.
SK
il!
Mardi 8 Août, dès 8 h. du matin,
aura lieu, à La Tour, le concours aux
places vacante.s au Collège do La
Tour et à l’Ecole Latine du Ibmiaret,
selon l’avis publié en Avril dernier.
* ^ *
Le corps des Pasteurs est convoqué
à la Maison Yaudoîse de La Tour,
pour le mardi 16 Août, à Û b. du
niatin.
Le Corps pastoral devra procéder
à la nomination des Commissions exaniinatrices, et à l’examon des candidats
au St. Ministère, qui feront parvenir
leur demande à la Table avant le
3®'' Août.
Pour la Taille:
'fon-e. Pellice, le P2 Juület 1899,
J. P. Pons, mod.
Echos de la semaine
Le Synode méthodiste wesleyen,
qui s'est réuni dernièrement à Nîmes,
a voté un ordre du jour par lequel,
4 considérant le devoir impérieux
d'un rapprochement toujours plus
cordial entre les diverses Eglises
évangéliques de France,.... » il « décide de réaliser par tous lès moyens
possibles une entente fraternelle pratique avec l’Union des Eglises évangéliques libres de France. Comme
mojmns, il indique : «i** Des rencontres
occasionnelles des commissions dirigeantes de ces Eglises..., 2® Des invitations officielles et réciproques aux
Conférences locales et régionales. 3®
Une collaboration aussi régulière que
possible des Eglises voisines sur le
terrain de l’évangélisation et de la
prière en commun. 4® Des échanges
de chaire entre pasteurs. 50 Tous
arrangements pouvant aboutir même
à des fusions locales, à une simplification du travail pastoral et à des
économies propres à favoriser les
progrès du règne de Dieu ».
En regard de cette délibération
d’une assemblée française nous aimons à citer les lignes suivantes,
publiées par le Tenümonio et reproduites par VJtalia Idranyelino
2
— 218 —
« Il paraît que tous les Evangéliques du monde se préparent à clore
le siècle et inaugurer le nouveau par
quelque chose de spécial. Qui pense
à une chapelle, qui à un orphelinat,
qui à un hôpital, ou à quelque autre
œuvre philanthropique. Que feronsnous, nous autres d’Italie, pour l’automne de I goo ? — Il y a du temps !
— Ne dites pas cela; pour faire quelque chose de sérieux et d’important
il nous faut tout le temps qui nous
sépare de ces jours. J’ose faire quelques propositions:
« r
Ne serait-il pas bon de
convoquer un Congrès évangélique
de toutes les dénominations à Rome ?
« 2® Ne pourrait-on pas tenir de
grandes réunions avec des sujets spéciaux, à propos, remerciant et priant
Dieu, fêtant le 30™® anniversaire de
Rome italienne en face du jubilé
papal ?
« 3® Ne serait-il pas temps de
parler sérieusement de fonder un
journal quotidien? Nous ne manquons
pas d’hommes honnêtes et capables
pour la direction et l’administration.
Avec un peu, d’abnégation, de propagande et de sacrifice, pourquoi ne
pourrait-on pas recueillir les moyens
pour lui donner l’existence ? Je n’ignore pas les difficultés, et le torrent
des mais et des si: je crois cependant qu’on pourrait les noyer tous
dans l’océan de l’amour.
«4® Les synodes ou assemblées
de chaque dénomination ne pourraient-ils pas être tous convoqués à
Rome à cette époque ?
« 5® De retour dans les champs
de travail respectifs ne pourrait-on
pas tenir des conférences spéciales
et opportunes dans toutes les églises.
avec échange des chaires i
Toutes réserves faites à l’égard
des détails, l’idée d’inaugurer le nouveau , siècle par une manifestation
spéciale nous paraît fort à propos.
Et si cette manifestation peut être
l’occasion d’iin rapprochement cordial entre toutes les dénominations
évangéliques qui travaillent en Italie,
et mieux encore, d’une entente pratique pour quelque œuvre commune |
et durable, nous saluons d’avance |
avec joie ce commencement de siècle !
auquel nous devrons un tel bienfait. 1
CüBlISPQilB'IlCE
Milan le 7 Juillet 1899.
Cher Directeur^
«■Le chant du. collecteur» que je me
permettais d’envoyer autrefois au Témoin et à VEcho s’est éteint dans mon
cœur et sur mes lèvres, lorsque dans
mes pérégrinations hollandaises j’appris le « départ pour le ciel »■ de M.”’®
L. Jalla. On ne chante pas quand on
pleure. Les sympathies de nos frères
néerlandais pour le missionnaire et
pour sa famille étàient bien touchantes,
unies, à une grande admiration ; et
j’ai vu bien des larmes perler au
bord de leurs paupières.
Les dernières relations que nous
avons soumises à l’examen du Comité, sur l’Eglise de Milan, pourraient au point de vue du nombre
des membres dé notre Eglise être
plus réjouissantes si nous n’eussions
eu, de nouveau, un véritable exode
de nos frères.
L’Eglise de Milan présente ce spectacle annuel que d’autres congrégat
tiens peuvent aussi, mais d’une manière plus limitée, nous offrir : un
nombre notable de départs et un
nombre non moins respectable de
nouveaux venus, arrivés de tous les
points de la péninsule et admis par
certificat. Nous avons eu 3 g départs
et un décès. Par contre nous avons
enregistré 24 admissions sur certificat
et 14 par profession — le va et vient
continuel donne beaucoup de travail
au secrétaire et à l’archiviste du Conseil, chargé de la tenue de nos registres — mais c’est avec joie et
avec reconnaissance que nous sommes persuadés que nos nouvelles
recrues seront, par la grilce de Dieu
d’excellents élément pour notre Eglise,
i
à
3
— —
Celle-ci vient d’éprouver une perte
sensible par la mort de notre vénéré
frère le Prof Gtomnni Bertolunl, sous
bibliothécaire de l’Université do Paviez
savant iDaléograi^he et philologue;
C’est à lui en effet que l’on doit
la plus grande partie de VLice'dat'io
iki manosi'nUi et les premiers travaux de V hi'omtayio desmitivo des
iioo parchemins conservés clans la
Bibliothèque de l’Université.
Comme l’a dit le célébré bibliothécaire De Murchi ; peu de savants
possèdent la science paléographique
et la sûreté de coup d’œil scientifique, qui distinguaient notre vénérable ami et frère en Jésus Christ.
Notre ami possédait cependant un
trésor bien plus précieux que toutes
les connaissances scientifique.s qui lui
valurent les honneurs et les suffrages
des hommes. Il possédait la foi —
La foi évangélique a été pendant
sa longue carrière son soutien sa
force et sa joie — Ce savant au
regard profond et pénétrant était
simple comme un enfant, modeste,
timide et doux comme une jeune
fille pure. Il avait été prêtre, mais
prêtre patriote avant 184g et il démentait, chose rare, le dicton ;
« Semel abbas, scinpre abbas» (Prêtre
une fois, toujours prêtre). — Il
n’avait rien gardé du prêtre de jadis,
du prêtre libéral traqué pal" la police
autrichienne et s’il ne me l’eût dit
un jour, jamais je n’aurais soupçonné
qu’il avait porté la froc et le tricorne.
Dirnanche dernier, appelé à la hâte,
je dus présider ses obsèques. L’universités était largement représentée,
la Bibliothèque y avait envoyé tous
ses employés et le Circoh Libercde
Monarchko y déployait sa belle bannière aux armes de la maison de
Savoie.
Je fis trois services successifs, le
premier pour la Veuve et les plus
proche^' parents, le second dans la
cour de la maison mortuaire et devant un immense auditoire de catholiques de toutes les clasHes, le troisième sous les voûtes du fumedio devant
un auditoire choisi de professeurs et
d’étudiantS;
Je proclamai avec toute la force!
que Dieu me donna la possibilité et
la réalité d’une conciliation entre là
science et la foij à l'avantage des
deux que l’on représente toujours
comme ennemies ; et l’exemple dü
vénéré défunt servait admirablement
à la démonstration de ma thèse.
Il n’avait pas trouvé la formule de
cette conciliation, car il n’est pas
nécessaire de l’avoir, mais il avait
dans son âme intime, purifiée par
le sang de la croix et santifiée par
l’habitation réelle du S. Esprit, trouvé
et conservé la réalité vivante et efficace de cette conciliation que chaque savant peut posséder dans sa
conscience personnelle.
On m’a écrit de Pavie que mes
paroles ont fait une bonne impression sur mes auditeurs presque tous,
hélas ! sceptiques ou indifférents ou
cléricaux. Dieu veuille que cette impression soit durable.
Votre tout dévoué
Paolo Longo.
A (lerusîilemine per rinaugiirazioue (Iella Chiesa del Redentore. Seéondo viaggio in Terra Santa
di Teofìlo Gay. Roma 1899.
C’est le récit vivant et coloré de
son .second vo3mge en Palestine, où
les descriptions et les réflexions de
toutes sortes s’alternent agréablement, que M. Gray vient de nous
offrir. — Ceux qui n’ont pas eu le
plaisir d’en entendre le compte rendu
étincelant de sa bouche même dans
les conférences qu’il a données sur
ce sujet à Naples et à Rome, trouveront dans ces pages toute la verve
de l'orateur unie aux autres nombreuses qualités que chacun reconnait à la plume alerte de M. Gay.
Depuis 1877, époque de sa première visite à la terre du Christ,
V ■.
4
— 220
I'
*gi'
M. Gay caressait l'espoir de retourner en Terre Sainte et de la parcourir cette fois entièrement. L’invitation adressée à l’Eglise Vaudoise
par le Consistoire Suprême Evangélique de Berlin de se faire représenter officiellement à l’inauguration
de l'Eglise du Rédempteur à Jérusalem, cérémonie présidée par LL.
MM. Impériales l’Empereur et l'Impératrice d’Allemagne, le 31 octobre
1898, décida M. Ga}^ à mettre son
projet à exécution, en acceptant cet
honorifique mandat. Honorifique de
toute manière, puisque c’est à ses
frais qu’il devait se rendre à Jérusalem, l’administration ne trouvant
pas, hélas ! dans sa caisse la somme
nécessaire pour indemniser son délégué.
Le 12 octobre M. Gay s’embarquait à Naples avec son fils aîné,
candidat en théologie, que ses études
faites avec autant de passion que de
succès et la connaissance 'remarquable de l’hébreu pour un aussi jeune
homme, avaient bien préparé à une
tournée au Levant et au pays de la
Bible. Les difficultés qu’ ils eurent à
surmonter pour voir leurs pas.?eports
visés à temps, n’étaient que le prélude des ennuis bien autrement vexatoires de la police turque, à qui la
seule mention d’italien fera soupçonner partout et toujours des anarchistes et des assassins. C’est maintenant à travers cinq chapitres d'un
intérêt croissant, que nous suivons
les MM. Gay dans leurs diverses
heureuses traversées et leurs pèlerinages aux diiférents, lieux dont les
souvenirs bibliques ou purement historiques font tout autant de points
d’attraction. Dans le premier intitulé
<s Les nouveautés » nous constatons
avec l’auteur les changements qu’une
vingtaine d'années ont apportés dans
mille choses. C’est le progrès, la civilisation, avec ses avantages incontestables et ses désagréments aussi,
qui ont marché à pas de géant et
qui chaque jour gagnent du terrain
sur le passé, pour en faire disparaître
un peu plus de la poésie... pas toujours poétique, vue de près. Port
Saïd est aujourd’hui une grande ville.
On part de là en chemin de fer pourle Caire, presque une métropole européenne, et on peut visiter les Pyramides — dont le Sphynx a été déblayé et apparait dans toute sa
mystérieuse énormité — et revenir à
Port Saïd à temps pour s’embarquer
pour la .Syrie. A Jaffa, première
descente en Terre .Sainte, c’est-à-dire
première rencontre et première bataille livrée aux agents turcs, dont
le zèle n’est égalé que par la brutalité.
Heureusement le fils du Consul italien vient tirer nos voyageurs des
griffes de la soldatesque inexorable.
Le vendredi 21, entrée à Jérusalem,
en chemin de fer, par une température torride. Exhibition des papiers
et installation à la «Maison Neuve»
chez de braves moines, qui sont tout
autant hôteliers qu’ecclésiastiques en
Orient. Que de changements se sont
opérés dans la ville des prophètes
qui est entrain de « s’européaniser »
toujours davantage ! On a percé de
nouvelles portes. La population des
faubourgs a augmenté considérablement et les édifices nouveaux, églises,
temples, hôpitaux, écoles, hôtels, etc.
naissent comme des champignons et
couvrent tout, même le Mont des
Oliviers, que les diverses confessions
religieuses se disputent, et souvent
dans un assemblage grotesque.
Bien que nos voyageurs eussent
devant eux dix jours encore avant
r inauguration du Temple allemand
du Rédempteur, il ne virent pas la
ville dans son état normal. Tout y
est sens dessus dessous en vue de
la prochaine arrivée du Kaiser. Les
étrangers pullulent. Ils jouissent sur-tout des promenades dans les environs, le matin et le soir, vêtus à
l’arabe pour moins souffrir de la
chaleur et de la poussière. Les lieux
saints de la ville sont plus ou moins
authentiques et déparés par la superstition et la sottise humaine.
La plus grande nouveauté à Jéru
■
5
— 221
Salem c'est son. animation, qui même
en temps ordinaire est incomparablement plus grande que quelques
années passées. De plus sa population a doublé depuis 20 ans. Elle
atteint le chiffre de 60,000 âmes. Les
Juifs immigrent continuellement. On
en compte 40,000 dans la ville et
les faubourgs. Ils habitent d’immenses
maisons que les Rotschild et les
Routefiore ont fait bâtir pour eux.
Beaucoup s'adoirnent à l’agriculture.
La première Jérusalem a cédé devant la Jérusalem musulmane. La
troisième Jérusalem, la Jérusalem européenne s’affirme chaque jour davantage. ,Sera-t-elle une Jérusalem
juive, siège d’un culte mosaïque reprenant une nouvelle vie, ou bien les
efforts des missions chrétiennes de
toutes nationalités feront-elles de
cette Jérusalem une ville se réclamant du nom de Celui qu’ elle a
cloué sur le bois ? Dieu le veuille !
J..C second chapitre de la brochure
de M. Gay raconte son excursion au
Jourdain et à la Mer Morte; nous
regrettons de devoir passer outre, à
cause de la. tyrannie de l’espace, l.cs
acquéreurs de l’ouvrage que nous
signalons aujourd’ hui à nos lecteurs,
ne le sauteront pas plus C[u’ils ne
négligeront d’en lire les autres parties. Nous voici arrivés à la troisième
partie: «La fête». — Grand émoi
parmi les habitants et les visiteurs
de Jérusalem. L’Eippereur, vêtu à
l’orientale, ce qui lui donne l’aspect
d’un .chef de croisés, fait son entrée
dans le berceau de la Religion qu’ il
va proclamer solennelloment la .seule
vraie, la .seule source de prospérité
matérielle, d’encouragement et d’espérance immortelle. Î1 est à cheval.
Une suite brillante l’entoure et l’acclame ainsi que 1' impératrice, en
voiture.
M. Gay reçu par ,S. E. le Doct.
Barkhausen, Président du Conseil
Suprême de l’Egli.se Evangélique a sa
place indiquée dans le cortège qui suivra LL. MM. le lundi et prendra part
a l’inauguration du Temple. Toutes
les confessions et dénominations religieuses y seront représentées par
divers dignitaires en grand costume,
et le délégué vaudois revêtira pour
la circonstanse la robe et le rabat
pa.storaux, le bonnet et l’étole de
docteur, tandis que sur sa poitrine
brillera la croix de chevalier de l’ordre de la couronne d’Italie. Il faut
avoir iissisté à cette fête unique en
son genre pour se rendre compte de
rémotion qui a dû s’emparer de ceux
qui assistaient à cette cérémonie si
solennelle dans sa simplicité. Mais
elle passe dans les lig'nes de M. Gay.
Lorsque, au nom de 1’ Empereur, la
porte du Temple a été ouverte et
que le couple impérial, suivi de leurs
maisons civile et militaire, fait son
entrée toute l’assistance des invités,
déjà placée, se lève, et l’orgue, soutenu par les trompettes, et des milliers de voix, fait entendre ses sons
majestueux. Les hymnes, les discours
et les prières se succèdent dans un
ordre parfait et au moment où tout
semble être fini, le souverain s’avance vers l’autel et lit d’une voix
haute et ferme une allocution vibrante, digne d’un monarque, d’un
soldat et d’un chrétien qui n’a pas
honte de l’Evangile éternel et tient,
dans cette ville unique au monde,
en accomplissant le vœhi de ses ancêtres et le sien — l’érection et l’ouverture d’un temple destiné à témoîg-ncr de la foi du peuple Allemand
— à renouveler son vœu de servir
lui ot son petit peuple Celui qui est
le Roi des Rois, le seul nom qui
ait été donné aux hommes pour être
sauvé.
En face de tous les effondrements,
s’écrie M. Gay, j’ai eu ce jour-là la
preuve que la foi dont on proclame
la banqueroute n’est pas morte, mais
qu’elle vit au contraire et qu’elle est
destinée, cette foi au pur Evangile,
à des conquêtes que nous n’ osons
ni espérer ni prévoir. Dans la sacristie on présente aux augustes souverains les différents délégués et le
représentant de 1’ Eglise Vaudoise
6
il
ji'l
illi!:
'■''ilì;
tk
ili
m
i^'r
— Hi —
reçoit de l’Empereur et de 1’ Impératrice r accueil le plus bienveillant
et le plus flatteur. Guillaume luì remet une médaille commémorative de
la fête et la chancellerie impériale
fera parvenir plus tard au pasteur de
Naple.s une copie de T acte d’inauguration avec les autographes des
souverains.
Dans les deux dernières parties de
son livre M. Gay raconte son voyage
à travers la Galilée et son retour en
Europe par Beyrut, Constantinople
et Athènes. Nous sommes forcés de
nous arrêter, certains que nombre
de nos lecteurs voudront lire ces
pages sur un voyage fait par un
des nôtres dans cette terre, chère
au cœur de tout chrétien, et que
l’on a appelée à bon droit le cinquième évangile.
Em. P.
I verbi francesi ridetti
ad una soia coniugaseione,
dal Dottore Emilio Tron. Mistretta,
tip. del Progresso, 1899. Pr. cent. 30.
Madame Louis JaSia née
Turin. 1864-1899. Offert par la Rédaction des l^üuvdles du Zambèze à
ses abonnés.
C â fl O jV IQ P1}
La Tour. — Les examens sont
terminés dans nos doux établissements
d’instruction secondaire. Le résultat
en a été généralement satisfaisant.
Au Lycée, les 4 élèves de la 3'"®
année ont tous obtenu la licenco. Ce
sont MM. Gustave Coiigii (licencié sans
examen), Jean Balme, Josué Balnie
et Jean Etienne Peyrot. Les 5 élèves
de la 2’"® année ont aa.s.si tous été
promus, et l’iin d’eux, M. Guido Malan
l’a été sans examen. La première
atinéo a été moins heureuse: délèves
seulement, sur 9, ont obtenu la promotion ; les autres auront une ou plu
sieurs brandies à répéter en octobre.
Au Gymnase 30 élèves (sur 39 inscrits au commeneemeiit de l’année) se
sont présentés à l’examen. 3 élèves
de la .5“® ont obtenu leur licence du
premier coup ; le 4'"® aura doux branches à répéter. Dans les autres dusses
18 élèves ont été promus et 14 auront
un ou plusieurs examen.s à refaire.
C nouveaux élèves ont été admis en
année et 5 (provenant do l’Ecole
latine) en 4“®.
A l’Ecole supérieure il y a ou 32
élèves inscrites. 26 se sont présentées
à r examen et 22 ont été promues,
dont 2 sans examen. Ont achevé leur
5"‘® année M.''®* Elisa Bonnet (promue
sans exemou) et Charlotte Boër.
7 nouvelles élèves ont été admises
en P‘® année.
PraJy, le 10 .Jnillet 1899.
Monsieur le Directeur,
Ayez la bonté d’annoncer aux lecteur.s de VEcho que le consistoire de
Praiy ayant pu renoiivelcr complète-,
meut le Temple et le pourvoir d’une
cloche convenable a établi d’avoir un
culte do consécration Jeudi 20 Juillet
à 10 heure.s a. m. auquel sont invités
les amis des Yallées.
Votre dévoué
P. Giraud, ‘past.
Revue Politique
Auoun fait- importiuit u’est venu rompre la
monotonie de la semaine politiiiue. Le conseil
des jninistres se réunit assez; régulièrement
pour s'occuper des affaires , courantes de l’admiiiistration, M.ais la pres.se nationale a malheureusement trouvé un sujet de chro)iiqùe,
bien autrement douleureux cjne ne l’étaient,
il y a huit jour, les séances tiunultueuses des
répTéaentaiits de la nation; rincendie de l'expositicm de Corne. Le B c. à 10 h. du matin,
le iéu a' éclaté dans la galerie de la marine
de l’exposition iutcniatiouale d’électricdté. Les
flammes ont envalii en an clin d’œil toutes
les galeries et en moins de 40 minutes tout
était dévoré; les s;iperbes imiclùnes de l’électricité, les pavillons des soieries et la plupart
il:.
7
W"
— 223
dea prficienx objets (cimeli) riiii ojit servi aux
expériences de Volta. Lea pnvilloua, dea lioanx
arts et des objets rcligicu.x sont seuha dejneurés indemnes. 11 n'j' a lienrensement pas
de victime.^ hamaines. Lo doimnnge des e7:j)osanta, la plupart garanlis par le.a coiNpagiiiea
d’assurance, est évalué à dix inillûins. Ijh
ville est eoiisteniéc; il paraît (‘.cpejidiint qti’ou
va essayer de réorganiser une nouvelle exposition, et le comité directeur vient de décki'er
que les réunions sdcntilifiues et les congrès
projetés auront lieu quand même.
Le général Cilctta, coiidaumé à cimi ans de
prison pour espiouiiag'c, vient d’être g-racLé
par le président de lu llépnldiqne, T)c retonr
en Italie il sera soumis à une cmiuête avant
de reprendre le commnndemeut de sa brigade.
Le prucè-i tliSetca, dont les débats ont eu lieu
à, huis clos, u’a peut être été qu’ une comédie
destinée à apaiser la fureur des nationalistes
qui sont maintonant fâchés contre M. Loubet.
Toujours est-il que pour le gros public frau<;ais
la grâce de M. (TiSeWa est nue notion cbevaleresqne, magnanime qu’ on se plaît à coniparer aux rigueurs avec lesquelles nous avons
traité, il y a quelques aimées, le capitaine
liomani, un espion autlieiitique celui-là.
Costautino llessmaiiu, natif de Trieste, esainbassadeur à Paris, où il avait séjourné de
longues années en qualité de conseiller d’ambassade, e.st mort à Paria à l'age de 67 ans.
A signaler nu attentat récemment coinniis,
â Belgrade, sur la personne peu sympatique
de l’ex-roi de Serbie Milan, qui a été légèrement blessé à une épaule d’un coup de revolver. Le coupable a été arrêté et il aurait
déclaré être le simple mandataire des radicaux.
l)e uombreuses arrestations ont eu lieu.
L’empereur (iaillauiue a visité à Bergen le
vaisseau-école frampiis IpJiiffénie où il a été
accueilli par les marques de la plus haute
distinction. Les ufticiers français lui ont ensuite rendu visite à bord de son yaidit. Ces
politesse réciproques ont été suivie.«! d’un
échange de télégrammes, marqués au coin
d’une grande cordialité, entre Guillaume II et
M. Loubet. Cette mauifestatiou pacifique a
fait la meilleure impression en France et eu
Alleiimg'uo.
j- ^
Q.nelques ingénieurs ont conçu le .projet
d’acheter tout les haut bassin de Payé, eompreuiuit les Alys du T.ausouu, de Cialancio
et de la Balmc, pour eminaga.siiier l’eau dos
lues qui s’y tronveiit dams le but de fournir
de bonne eau potable à la ville de Turin et,
espniro-t-on, aussi à qiieli|nes bourgs sur le
passag'c lie rar|iiednc. JjC.s ij-iiis smil ciilciilés
à quatre ruillimis.
PENSEE
Le proiiiicr devoir est de tout sacrifier au devoir, et au risque d’un
Runglaut dcchiremeut, de suivre avec
intrépidité celui qui, plus haut que
la terre et du haut du ciel, nous dit:
« Suis-moi » ,
A. Viguîé.
11 faut choisir : ou la voie large de
régüïsrnc où l’on sauve sa vie pour
la perdre, ou la voie étroite de l’amour
où l’oti perd sa vio en Dioti. pour la
sauver.
K. Bersicr.
Pour les pauvres Arméniens
Lisie préoMenie . , . L. 74,0.7
.loseph Berton, Bobi.................. 1 —
Famille Cardon, Goni...............„ 8 —■
Soci'H.é des jeunes lillea de Mas»el „ 10 —
K. N. (î’omarct.» “ résultat d’une petite
privation en famille,, . . . ,, 2,50
M. .1. P. Pons, modérateur . . . „ 5 —
l’otal
L.' 100, 55
Abonnements payés.
Cesar Auguste Peyrouel, Riclaret.
Iiig. Pellegrini, Turili.
Comune di Prarostino
ilYYISO DI CONCORSO
Il Sindaco sotto.scritto, in dipendenza di analogo incarico avuto dal
Consiglio Comunale
AVVISA
Che in seguito a volontarie diinis-*
sionì della titolare
E aperto il concorso al posto di
maestra della scuola Elementare mista
(3’‘ rurale) posta nella località denominata Biglia, cui va annesso lo
stipendio annuo di lire 700 (ivi com-
8
224
t
'’f'
í." ■ ' ■ ■
prese lire 140 corrisposte dalla Tavola Valdese) alloggio ed appezzamento di terreni.
Lo stipendio sarà pagato a rate
bimestrali.
Il tempo utile per presentare le
domande corredate dai documenti
prescritti dall’articolo 128 del regolamento per r istruzione Elementare
9 Ottobre 1895, scade col 31 Luglio
prossimo.
La nomina è subordinata al dispoto dell’art. 146 del regolamento
precitato, e 1’ eletta dovrà assumere,
la carica al principio dell’ anno scolastico 1899-1900.
Prarostino, 22 Maggio 189S).
Il Sindaco
firmato; ROSTAING.
Phierolo, 1.3 (Jingiio 1809.
N. 25.
Nulla osta
Il R. Ispettore scolastico
Fìnnnlo: PoCHERO.
X s
Mine Veuve C. Justet, demeurant
à Pigiierol, prendrait en pension des
élèves qui désirent fréquenter les
cours scolaires dans cette ville, pendant l’année iggg-igoo et suivantes :
Pour informations, s’adresser à Mr.
Pascal pa.steur.
LEGGETE
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ohe è il Giornale il meglio informato
e il più antico dei Piemonte
Il suo servìzio telegrafico è il p'ù completo
Coloit’o che isi abbonano alla (xuzzeiiu
del l'opolo direttamente al suo uflìcìo
iramministraaione in Torino, o con vaglia o con
cartolina-vaglia, hanno diritto:
1- Alla Gauzettrt del Popolo dolía Domeiiìoa,
settimanale, illustrata;
2. Alla Cronaca Agrìcola, colle lezioni deila
ò'cftola A;/fi0'ia dell’Qniversità di Torino ;
lì. Al Bollettino Ul'iiciale delle K«lrazii>ni Fimineolia bimensile {ì(-‘A corsi dei iiviiieìpali
valori e titoli (iuotati alle borse jijii importanti
irKiiropa.
Oltre rinterossante romanzo yVmori infelici di
llenato De Pont-Jest, in corso di pubblicazione, la
(duzgetta del l’oimlo si è assicurata la primizia di mi
nuovo racconto, che rillustre Anton Giulio Barrili
sta scrivendo appositamente per Tautorcvole e tanto
ditfuso giornale torinese
Inoltre diamo ai lettori la lieta notizia che la
Gazzetta dG l‘n}\oh> ha ottenuto dalla simpatica e
popolare scrittrice 3Iatildo Serno la facolta di pubblicare un suo romanzo, che sta uìtiiiiando e che
avrà a suo tempo Toiioro della riproduzione in autorevoli giornali francesi.
Coloro che premieranno l’abbonamento divettaineiite airAmmiiùstrazione deila Guzzetta del I^opnia
in Torino riceveranno gratuitamente i numeri doppi,
colle corri.spoiidenze dei comuni di tutte le provincie
Piemontesi, la Crutmea .‘Virricola, le K.straziotù
Finanziarie e la <Ssizzetta del Popolo della l>oineiiiea Uetteraria-illnstrataK L’abbonamento per le
fjiiattpo pubblicazioni riunite costa L. l.ftO al niese,
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per un anno
Agli abbonati che ne faranno richiesta sarà spedita in dono la raccolta dei numeri speciali pubblicatisi per il Cimiuantenario dello Statuto, compresi
il Canzonievc r<Urivltico e hi Storia idliiitìslica dei
l'iernoiUesi,
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D. PASQUET
Proprietaire
J. Jalla, gcr<iiil-admmiMratettr.
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