1
Année XIV®
J P!UX P'ABONNEMBST par an,
Italie . . . . . li. 3
TèuéMea i>ayB île TUiliort île
liaste A,
Amórinue «lu SuA . • ^
■■ 'Ml«* . iî ‘ il
,,.On s'aliotinc;,
'Ah buieàù d’AdMihistratîou ;
CjiHiï.iiMj lç8;Pa*te»iTs; î'
CliBJî M.. tíi'neat Eo,Wt/Pî?ocroiJ
’ ' et à' la 'tiibraliie ííhíaHtoro et
;.j¡ JlasoarçUl fPignerpMr'
l/klüôtÎhemèiit <î« I' íJa»TÍer
60-pâte
N. 13.
î^uméros séparés deiaandés avant
le tirage 10 centimes cliaeun.
iuHonrc.s’: 50 centimes par ligne
peur une seule fols., —15 oeuTimes de 2^5 fois et. 10 cou
timos pour 0 fols et au dessus.
S’adresser poux' la lU'dactloii et
ridmlnisfcrflîjon à M. le Tasteuv K. Boaio—S'íífuí/i'írirtafrtl'fiiieroloj Italie.
Tout «hanKomeîxt d'adresse est
paye O^'2-l oeatlraas.
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ËCHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
, , ybirihAàîi*©.
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h Saaviens-»lqi qae :Jôsus-Ghrist est remscitô. Noël'à Lôribé. ^ Correspondance.
^ ■ (Los Artigianelli '• Taldesi- - en' 11'887, <.
•PHôréfe ’en faveur ’du repos et de i la sânCt'iAcation'du Dimanche. — Nouvelles retigieuses.' '* RevUe politique.
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Jésus',^ pùr ,sa
l'fipsurreqtiqti .diquire las morts, a
¡été déclaré Fils daiDieu avec puisSàttôe i' qiie la'môrt'n'a |pu-le re’feüiî danp 'ses 'Îièris'^^parGq’ qu’il
est, 'le .prince i^e.Ja Vie»|X:U as donc
¡en f.ui;un!iSauvQi!ir tout puissant.
(?i«'v«wii .lit vérité nme Ut chai-ité. Ern. iv,’ ir>.
çhés en son corps sur le bois »
et que la justification du pécheur
qui se repent et qui croit est
pleinement assurée. Il est mort
pour nos offenses et ressuscité à
cause de notre justification.
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* *
rl.' éát lé; vrai Dieu et la'vie éter
-ir'iy■^ ■. -.u -lio M ■ . ' .
iir,: . '.Mî 'Uii : .II.,.' •( 'i.
! !S .;'i v', ■! *i- ' ■ ■ '
'■ SoMufeus-loi que la résurrection
tle Jésus'est le 'sceau de Dieu sur
son oeuvre de rédemption, il est
donc, bien vrai qu’il-a «tout accompli; » qu’il a « porté nos pé
' • Sànviens-to'i que, étant ressuscrtè’,' il vit d’üne vie éternelle et
que les membres de son corps
-doivent mourir au péché pour
ressusciter en nouveauté de vie.
Ç'est ainsi que tu connaîtras véri.tablement Christ et la « puis.sance
de sa résurrection ».
li’ais-douc mourir en toi la chair
, et' ses convoitises et affectionnetoi aux choses qui sont en haut.
Souviens-toi qu’il est vivant pour
toi et pour te baptiser du St. Esprit
qui renouvelle et purifie ton cœur.
* ★
Souviens-toi que Jésus est ressuscité et qu’il estles prémices de
ceux qui dorment dans la poussière du tombeau. A son avènement ceu.x qui sont de Christ
ressusciteront incorruptibles et
2
... 98
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glorieux. La mort sera engloutie
dans la victoire que Dieu nou.s
donne par notre Seigneur JésusChrist. Prends courage: si nous
.sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous souffrons avec lui nous régnerofts
amssi avec lui.
Noël à Léribé '
Extrait (f tim lettre de Jtf"“ WeiVsncJier-à lit
Société des JlUsions de via Vlâva,, Lo-Taut.
____ Je vous ai parlé dans une dé
mes précédentes lettres, d’une fêle
d’enfants à Léribé. J’aimerais aujourd’hui , vous ontrelenir plutôt des
grandes personnes et vous donner
'quelques détails sur nos réunions de
!^oëî 87. Gomme vous le savezj notre
vilhage clirétien de Léribé ou plutôt
de Mmana masoana, qui est le vrai
nom de ce coin de pays, est loujonrs
irès-pou peuple! Le.s hiUlcs Sont détruites , les murs sont en ruine comme
nous les avons vus en 83; nous n’avons autour de nous que sept familles
et lorsque nos chrétiens des annexes
sont convoqués pour les fêles de communion, c’est toujours avec une certaine angoisse que nous nous demandons comment notmira-t-on tant de
gens? Quant au logement, on pourrait dire que chaque Mossoulo arrive
avec son lit sur sa tête ou sur le
dos de son cheval. En effet, prêlezleiir une luiüo vide, le local de l’école ou tel autre abri, le lit est bientôt
fait, car les Bassoulos dorment par
terre, sur une natte, sur une peau,
ou sur la terre nue, roulés jusque
aux yeux dans leurs couvertures de
laine. Là n’est pas le souci et quant
à la nourriture, nous en viendrons
à bout aussi, s. p. â Dieu.
Le 22 décerhbre arrivent déjà quelques personnes de nos annexes les
plus éloignés. C’est d’abord Yosefa,
noire .brave maître-évangéliste â Kalo
chez Joël, puis Samuele, notre màître
d’école à Hoiolo chez Moloupi , chef
vassal de Joël. Un des iils de Moloupi
accompagne nos deux friàîtres. Il a
désiré voir la fêle des mayacanés,
comme on appelle aussi les chrétiens.
Dieu veuille qu’il en emporte quelque
impression bénie et qu’un jour lui
aussi devienne une lumière dans le
domaine encore si ténébreux de son
père! — Le 23 décembre a lieu une
longue séance du Consistoire. Quantité de questions y sont traitées ; écoles, évangélisation, vie religieuse,
etc., Ce n’eqr («l’à 4 h. p. m.
que se termine là eqance etSncore,-.
par utie « tuile » .cortoe on ait, bien
douloureuse poi^ mon^nlB’i. Son
mejll^^ur ,iÇa^|ddslÊ,lrtk^une sa démission ^o*H^;aiM?‘W«nlé et dans
un' moment où son ministère est trèsvisiblement béni. Ce n’est qu’à Ja
suite d’une très-longue conférence
avec son missionnaire^ que Filernone
consent à resVeV'âWon’poste. On lui
donnera i’àide et 'le i reposii dont" il
aura besoin et nbusi espérons que
Koloyane conservera son bon évangéliste. Mais il est 4i hi, personne n'a
dîné encore. Je vous laisse^ juges des
appétits ! Je regrette do m’avoir-pas
cuit un mouton tout entier au lieu
d’un demi!...
Une vingtaiip!^j^e/jçl);féliens et de
chrétiennes arrivent vers le soir de
Maté, de Tsikoané, de Tléoeng, du
Camp de Tlotse Hieghls. Ils viennent
d’abord nous ^aluer, les uns restent
chez hou s, les autres se rèndéhl chez
les différentes fàrrtilies ’du ’villàgè où
tous les petits moulins àn bras sOnl
en activité. Enfin,,nQus ayons, notre
réunion des membres dq^j’égljsg, et
des calécHumènès,, u(ie Wijne réunion
él plus nombreuse qilë jd’ne l’avais
vue encore à Léribé. Qüêllo joie pour
nous de voir pes catéchuroénos jeunes
et vieux, enfants de chrétiens,, ou
sortis du paganisme ! Que Diéil mtir
donne la force de* persévérer. Il y a
tant de renégats dans le pays! ,et ils
font plus de mal p. ¡e. à la cause de
l’Evangile qiié lè,s païens eiix-mêmes.
L’épi ês hilld! est prise pàV dh'e foule
de préparatifs pour le lendemain:
nourriture l à cuire j pain et v,iande
3
.. 99
snrloul; hVrit, pas iip
instanl tfè i^ëpil 'et je senjiër, escarpé
qui' cbndiiîi à noire' fontaine est p^i coiihi, bibti souvebt pàr elles ce'. jonrlà. iÇ'p’'n’'ésl', qiiVt,'' tnintiit qùe nouâ
pouvons prenarb un’'peu de repos,
car tont^ Ie re'sie de la jouinëe çsl
eódsíícré, outre les préparatifs , à nos
gens. L’un.’dérpàhâ'é 'lin érliyeticn pailiciilié'p,' |U‘n aiifri; du savoq', plusieurs
auifé.^'des'rnedéèïnes, dtó aiguilles,,
dtt fiy,';'cln;',';8e| ;''.des ' .tñ!9i’ceá|íjix. pour
raccortiôdét*' lell’e,' déichirure ' (des ta
Les' BàSsoüIôs’i'lés hommes comme
les'lénimés, ont un don pptirle rapié'çàge. On voudra il avoir des mètres
d’'élofré'p'ô,lir leur vénir én'Ulde ei je
suis qUélqiierois.h court. ,
Ertfid,voieî N'pël et un Noël radieux,
un jtip'r' d’^tè e't’de soleil. L’égti.se est
cOmjilé ’'éf' on èst obligé' de iplacéi’ Iqs
eiiranië' phféy'lërl’îé' [(idUr'' 'd'onUer lés
bîi.'i'i'é’à étixr'jiHidHés personnes’,''d'o,ni
p l(i sîéP Í 'du.' 'r es (é ' SQ h l à'S s ¡s es' p a i’
léri’ir, ^Tfi'siii;'' ' da hS ' les' cduloir.< On
corùmèticb'par le baptême de plusieurs
petits'epférils, Il y a un petit Arône,
un Yôs'éfa, une Sylvia j une Milca,
elç. Le? m^res ont ici riiabitudp.d’apporter''¿l1ésún'é'óies'''Iedrl 'enfaiítá que
ies'pèi'és prénniè'nt dans |euts bras
aù'tTiothéiil 'du"b'aplêii(ie.. Après les
baplèidÊs',’ ’n\dri mari, puis deujs évSngêfistft's, Y¿íscfa'é‘t''Sajbmorié, prennent
la parole. Toqs les. di.scours sont enIrétdêl^S'dç, prières bu, de chants et
qnoiàub'je/Servdcé soit trèstLing, l’au
lentfon'''es’l soulenüé;' Uné coileclè
fajAç, aprè?.^ Ifi| isprvic^ donne ¡environ
75jjfrs.|iG’,_if?|i joiii dp voiivi,,parfois,¡les.,,
pei.i)l?renfatjt,s de iG on 7|ans apporter !
nnüpePi.eqpAîs leMéiipetiie pièce de
.^Q,,pa,i,die,|,ÎjOijCéiU.itbeg que , |e, ¡père
leur a donnée expressément pour lin
Kolèke (collecte). Après une courte
inlerniplion, nous lentrons à l’église,
pour l.tWMilEltîdtekUèine.
Nos trots ancie^. Mnl Irés-occiipés A
faire placer lesV.bmrriunianIs de manière a ce que loprifiarche ayec ordre
et, bîén'Sêancei Lés' dilîep's ' èt an)rés
péi’Sbnn^ '.réniWlISit’ent l'e ; resté dé
l’églifed," 'Lés "éouibiuïiiants ''s’,ïppr'bchenl, par groupes dé''20'â 30 pér
sonnes, de la table de la communion
et retournent à leur place en cbanlant un verset de cantique. Je constate ave.c plaisir que chacun a fait
son possible pour venir avec des vêlements propres, ce qui hélas nous
manque souvent dans nos cultes du
dimanche, et si l’on en fait la remarque
la réponse sera celle-ci : « Je n’ai pas
de savon » ou bien encore « Donnemoi du savon ! »....
Cette communion est la plus nombreuse que j’aie vue à Léribé, Dieu
en soit béni, il y a quelque progrès.
Ce jour de Noël nous a réjouis, encouragés. Après lés services' plusieurs
personnes des annexes les plus rapprochées, désirant partir, il y a eu
une distribution de nourriture.. On
m’avait.apporté du Camp quelques
p,o,ts de « léling » ou bière indigène,
un poulet, un ou deux pains, peu
de c.hose en somme, mais le tout
réuni à ce que nous pouvions donner
nous .même, à part un sac de maïs
partagé la veille entre les 7 familles
qui recevaient des voyageurs, mil
chacun de bonne luinietn' et nos gens
partirent se déclarant très-satisfaits.
Le reste des voyageurs nous quitta
lundi. Cbacun, je crois, avait joui de
cette belle fêle de Noël......
(Îtorrc0ponbancc
M.'U'seille, le ?fi murs IRSg.
Nous avons eu, lundi soir 11), notre
2® conférence au temple de la rue
Grignaii, sur l’Rglise Vaudoise et sa
mission en Italie.
Il y avait passablement de membres
de l’Eglise de Marseille; mais nos
Vaiiddis, en générai, ne sont pas très
persévérants. Une fois la curiosité
satisfaite ils ne se dérangent pas pour
si peu. Il ,y avait, il est vrai, un peu
de Mistral, mais ce n’esl pas ce qui
a pli arrêter ceux qui ont encore
quelques sympathies pour leur Egljse.
(jiiént à inoi Je'croyais que le sujet
anpôpcè ani'ail dû faire vibrer toutes
les coi'des du cœur de nos Vaildois
4
100
Lí^rt>^/wr^Ayw/W^/^A
de Marseille. A Villesèche .j’aurais
compié d’avance, sans me tromper,
sur un auditoire d’an moins 200 personnes; ici même Villesèche n’a pas
répondu à mon aliente. Mais, j’aï
toujours pensé que je serais trop exig'eanl pour Marseille. Quand ou a
devant soi une bonne assemblée d’amis,
on ne doit pas se plaindre. J’étais si
heureux de pouvoir parler de mon
Eglise.
Dieu a conservé l’Eglise Vandoise
pour une grande et belle mission,
dan.s celle patrie qui lui a lait une
place libre dans son sein. Malheur ê
elle si, par l'especl pour la liberté
mal comprise, elle s’élail, contentée
de vivre tranquille dans ses Vallées.
Celle faqsse tranquillité l’aurait appauvrie, endormie et pent-êire déjà
tuée. Une Eglise est vivante et prospère en proportion de son activité
missionnaire. ,
Dè.s le lendemain de son émancipation l’Eglise Vaudoise est sortie
des limites étroites qui lui avaient été
faites, pour répondre à la mission,
qu’elle a toujours eue, d’Eglise missionnaire. Elle a compris la part, importante qui lui revient dans cette
œuvre de rénovation, dont le grand
homme d’état D’Azeglio entendait
parler, lorsqu’il disait: l’Italie est
faite, mais il faut faire les italiens.
Comment les refaire autrement que
par le moyen de l’Evangile, ce grand
éducateur et civilisateur des peuples.
Le pressant appel que l’apôtre Paul
reçut à Troas, de passer en Macédoine
pour y apporter l’Evangile, notre
Eglise l’a entendu de la part dCf Ces
millions d’âmes abruties par l’igno-,
rance et la superstition: — Passez
vers nous, venez nous apporter, ce
que vous avez reçu vous même, c’e§l-àdire la lumière de la vérité qui éclaire, ,
u¡ donne à l’homme la cohoaissance .
e ce qu’il est, qui le met di.reçté-"
ment en communion avec son"l)ieu
Sauveur, pour recevoir directeènpnt.dei
lui le pardon et la paix. Venez npu,s',!
dire ce qui fait votre foi,, votre espé;
rance et votre joie. Le iemps est venu,
pour nous aussi de qous .émanciper,,
de celle religion illusoire qui fait,dé
3
nous les esclaves de l’hornme, .pour
jouir, cbmme vous, de la, l.ibert,é f)Çn
l’cnfàiit de Dieu. Nous avon^ijp,'d,rqit,
nous* aussi dé' savoir ce qugj' youV,
savez'et d’adorer celui que v-ous.àqoj'ez
en esprit et en vérité. C’est, le,,Dieq i
que vos pères ont servi.èt qo.e, yoiis
servjBï, qiij ypus engagé, ,gni ',yo,u,^,
presse de, .venir gôus,secourir.i |’
Notre .%lise ai répondit ,à., lin ,||é,t •
appel/, par le peu. qu’elle, a.fait/jgs./;’,,
qu’icj,. Son œovre s’esl agrandie ,àj,
mesure que l’Italie! s^est ouvor,tg,0,l?
liberté. Le nombre'des Ëglises jssiips
de |a mission cl le nombre croissant
d es ou V l’i ç r.s q,i i e 1 ,ç, Seigneu r ,, a. fa i l
surgir poiii* çel,le œuvrç,,,_,e.st .jine,,
preuve : vivante que la ' .njissiofl',jclè,
notre Eglise a été miraculén.sçincnl
bénie. Elle a été granderaèni spgtèiJiie
par les Eglises chrétiennes dp, dehors,,
qui s’intéressent à ^l’évangélisauoq.fJe ’
l’Italie, La France évangélique, rnA^gr,^
ses besoins’ extraordinaires, a co.p'-i
couru, chaque année, à ,1’œuyre a’ér.,
vangélisalio.n de notre Eglise,, No,qs'
savons également ce |que fait j’Eg,!,ise.
de Marseille en œuvres de ‘.c.harjil.ç
ch|'éfiqnne. poiir nops. Que , Dieu,. Ip ;
behîssé. . , -',’,V./-V
El nous, Vaudois, nqus les enfants,
de ces pères qui .ont loqi ,saçi;ifié,i
pour conserve,ç,,â ,leurS|deseen|dfttit‘1t
et .;) ley);
vérité,, qqe scirnfpes npusi que faisons,
nOùs‘?.,,_|, il, ,'î c ¡-1
^ La conférence a été ejospi p,iri,^qjje, .
prière dé Mr. le pasteur'MpnQÎ,,ei,lé,,
chant du Té-Deum., ,'j, prjk!,,,.;,
PS. Nous avions. ' hier soiri' PWe :
bonne assemblée A' la cHapelle 'M.’;‘
mais à la sOrtieV'j’M IrotlVé'* endobei
bien plus de Vaudois', en piissaiU psU*
la place St. Miche!.' .le StiH hiafrtleiiarit ,
rétabli,'!Diëu''rnei’ci.!'''
>1
I f •irr
ffîi'
■p ‘i: .ir^. '^'l^ istir
Lli$ UITli:ilUH!l.ll VUIK81 .........
!||
L,assemblee, générale dcSiKaitiisqel,
bienfaiteurs de (l’InsDiiition deSnAt'liq
gianelli Valdesi^,g,eu .fieu A íTúQm le (
15 février dermer,.
5
A A>> A A A A AA A n.
A a.
101
Le Conseil direcleur, composé de
M M. Wii IM e Mie Prétidenif, eoïtim .Ad.
Pelieiïrini Vice-Pr4s., ,P. Robert Se«'¡fáj>*í^iíi4heil'Íí Al'llK''i!Röfi*flrt ,l;lcbsevi Albert de Fernex, ebev. av. De Planta,
Rob. De Sali^ ùnmitlers, cbeivailiir
P. Meij,leCaissier, .a présenté! .sour
l’apppi't.j^ur. la marche de l’élablissemeiliipendanl l’annéBl887i Les comptes'
ont été appEouyéSiel les deux membres
soj'.lants dti Copsqjl. Gbdv. Ai de Fernex
et de Planlai;Qn'liété ;réô!ns.,| ,,| ; ¡
Coniraenpée ¡avec 20 élèves présents,
l'année 6[’esl terminés avec non moins ;
de 29 m»lSÏ'’é deux départs, dont l’un <
causé par la maladie. Onze nouvelles
admissions ont été .délibérées et le
nombre des journées de présence s’esi
élevé à 9557 avec une dépense moyenne de fr.'iÔ,94; par jour.pour chaque
élève. Pour faire lace à l’accroissement
des dépenses, les amis de l’In.slilulion
ont été ipivilés à augmenter d’un tiers
leurs souscriptions et ont généreusement réponduià cet appel. D’nn antre
côté, les Paroisses des Vallées ont
été invitées à envoyer des, dons en
nature. Celles diAngrogne, Saint Jean,
La Tour,, St. Germain et Pramol ont
envoyé déjà quelque chose au commenicement de éSSS.et les autres nei
manqueront pas de le ,|faire à leur
tour. L’auLomne nous paraît être le
momept. le pina favoranle pour ces
envoisîde comestibles ¡qui sont repus
pai’tides colJecteurs et receveurs dont
les noms ionl parn déjà i dans ,notre
feni)l0j,;;;.j.,î,,j . : Vil'ij •,■1.' ■ T
La souscription annuelle pour l’ElabUssement s’egl élevée>„i,à ïiirin,
à la,soromOide R’s. 4542, Les déuenses
ordipaircsi se montent â .fts. 9028.
* ¥ . .1
Dans ,1e bntt de fayoïaser uno'saine
émulation entre les élèves, le. Conseil
a décidéide, demander à chaoun de
ceux cjui sont déjà sortis ou qui sont,
prêts a.,sfti;tin,dc il’è.tabl.isaement, un
échantiRQn,de leuivlfavail. Ces échantillons exposés dans une vitrine serviront à .monirerjle dégré de perfec'i
i¡onnenient,qiie cbacupiapra laiteiiu
dans la profession qu’il a embrassée.
Il va,¡de soi que l’on ne peut attendre
de ceux qui sortem de l’établissemetu
après quatre années d’apprentissage,
qu’ils sachent à fond leur, raélier., ¡Ils.
ont besoin de.se perfectionner;,mais
il peut être intéressant de'conserver,
lin. souyenij’, qui indique les progrès,
accomplis du.rant leurrapprenlissagei
De'sérieuses améliorations ont' élé
apportées aux dortoir^. Cinquante bis
avec sommier en toile métallique ont
remplacé les anciens déjà bien usés.
Lé matelas a pris, la place des paillasses et ¡une généreuse anonyme a
fait don de 50 belles couvertures; Ces
améliorations ont coûtéi prèside 4000,
frs. qui ont, été prélevés: sur. le legs
de franc," 12000 de fen le, banqnieri'
Joseph Malan. ,.i, ■ i..n.i- . ■.(,
Une bourse', est. venue .s’ajouter à
celles déjà existantes et portera,,ilo
nom de Bourse Meille. Le/ fondateur,
desArtigiànelliavoulu, en effet, lais.«or
un dernier témoignage d’inlétiêl à un
établissenrienl qui lui tenait à cœur,
en lui léguant une rente de frs. 150
portée par sa famille à 200. i
C’est également pour honorer la
mémoire du fondateur de l’oeuvre que
le conseil a décidé de faire placer un
marbre dans la .salle à manger, rappelant le nom de feu le pasteur Meille
ctHa date de da fondationjdei,l'Institution, De 1856 à 1887 l’œuvre des
Artigianelli Valdesi a pris uni déare-,
loppement réjouissant.: . :-i,.
De trois qu’il était au commence-;
ment, le nombre des lits s’est élevél
à 45 et le déficit! annuel i s’est iransr
formé en 2232 fr, de rente. Tandis
que les premiers élèves .avaient dû
être mis en pension.^ ceux de, .1887'
logent dans une maison appartenant
à l’œuvre et'à laquelle est venu s’ajouter récemment un. nouvel létagCi
Nous nei résistons: pasi au dfsir>ide
trausérire ici le pàragfapibedii Rapporp
de1887 qui re ira ce ¡les humbles déton-ts,
de rinslilulion que le Goéverneinenl
reconniil , il y a trois ans*: comme étant
d’utilité ¡publique,!' ü',.|'.u| i-ùu
"'.'*** ■ !'>U " ’.'Uî .".il
IX Préoccupéi de l’iélat misérable d^
l’industrie. aux'Vallées et désireux doi
procurei’i avec un métier, une' éducation saine à tant de garçons pauvres
ou abandonnés, le pasteur Meille con-i»
6
J0“2,„
çut , au commencement de 1856, la
première idée de celle instilulion' el
ne larda pas de la iraduÎre dans Ift ’
pratique, Il refciieillit d’aboCd trois
jeunes gens qui furent placés en pension chez Mr¿ Antoine Gaÿ rue Saint
Anselmo. Avec le temps et le dévèloppeitienl que prit rinstiliilion, il
se trouva bientôt à la tôle d’une famiile si nómbrense qu’il dut songer
,Y lui trouver un local qui lui fût'
proprev sêi sourtieitant lui-même à '
être' l’écotiome du collège ‘pendant
qu’.l'fre ans depuis sa fondaliOn.
Ls développeménl rapide que prit,
à celte époque, rélablissement, est
dû en grande partie à l’intérêt que
lui témoigna Miss Bradshaw maintenant veuve du général MolÿneuxWilli.vms. Venue en Italie pour sa
santé, et' mise au'courant de ce^ue
l’on se préposait de faire-, non' seulement elle lui cônsaera lelle-mêàïc
li’s.'8500, mais elle y-iiiiél-essa d’autres
amis qui pfii leuds dons donfrièi’ent à ;
celle'enirep'rise lu .stabilité qUi lui
maoquaitVii Cependani les demandes
affluaienlet le'pelît app-ahemènt ¡dans
1 a ' ma i SOn 'près l)y téVa le d evenéi l i nsu f-:
Ofiáh# -V
Mr;'Meillfi se trouvait un jour de
juillet de l’an 1863, sur' la colline
de Là Tour avec le cornlb de Stackèl-'
berg, ambas.'iadeiir de Russie à Turin;
la epwteisalion rte larda pas àMomber Suit les j4r/?pfàne//f et sur l’impossibilité d’accneillir de nouvelles
(lem'.iriHes,’*lante d'espàcéj — Pourquoi i
ne'vqûs meHez-vous pus plus au large?
defrirtndii le comte. — Excellence, la
volonté iy serait, mais il nous manque
\e< nerf 'àe Í« ¡jriíhre. — Le comte qiii
était 'aussi général, sourit et ne répondit pas autre chose. Quelque leneps
aprêS'i visitan't Mr. MeiIle-, >il lui de mJindai's'il n’avàii 'pas agrandi l’inSlilution.ii— Non ...jusqu’à présent cela
ne !m’a pas encore été possible;—
Faites moi préparer uq projet et un'
devis préventif. •— Quelques temps
après! le Icomte remettait ,au pa.s'fenr
uri> chèque le'fi s. 32 000 qui perimirenl auipastem* de mettre la main à
l’œuvreipi do bâtir la gracieuse maison
de via !BeHhollei »; ' f ■
I • ’■'.II' ! I : - , I 'I '■ U-'i, - - ■
:■/ Trlèfes en faveur du repas iîp
- , , . -'A- .), J ;.i;
et de la stMicliricaliQti du Dimauehe
,i -4*- ..It ; Il I r.-|l/.
L’tlnion de Prières pont’ Ife! Oi-;'
manche 'invite les chrelièns à'jiré-’'
senteC'à' Dieu , au comménceiTi'éiU
d'aVri! prochain’'• des 'requêtes !spté'*
ciales en faveur d’une meïDÇiire obscrvalidn 'du Dirnanché. Èll,e;*deitl*
propose les sujets suivants':’'''
L — Rendre grâce à Dieü ’pôûHès
progrès réalisés depuis' qdelques'dh-j
nées, et lui demander le succès des
clforls destinés à faire cesser les abus
qui subsistent én'core. •
Tandis que dans be.lUcqup' dO^'lO-'
calités la profanation du Dimanche
va en augmentani, darié'd’antres'ô’n
constate un progrès dans l’ob.*e-rva^
liou' dé ce joUr. Ge- progrès''sqdim(^L
nifeste'pàr ùû!’inlérôt 'loujoui's >’pHéii"
général et plus vif p'otOA Çètt'è 'saiitré '
can'sc', par'le déVèlüppeméilt"de' l'ês,’^'
prit de prièi'es en sa favëiil’, par tés.
justes réclamations’ dfe ceux qrti‘Sont
privée du' l'epos hebdomadaire,'
lés effo<i.s‘tentés en''dîvèrs''paysAponlr ^
amener la ferInettifB ’des débits' 'd'ê
boissons le Dimrànche el par le nombre
croissant des ImCeaùx et! des qïa^â'-'
sins qtii se fermeni';ce'jôUr-là.' "
Plusieurs gotivernéments enrbpée’nS"
se sont 'préoccupés d’àmélioréi*’la pô^J
sitioh des employés de,S posteS;l'dés l
télégraphes'et des chemirisde fenjail'|
point de vue du repos hebdomadaire'; ‘
quoiqu’il reste encore ‘beaucoup là
réformer dans ces divers domainJeSli''
des lois 'ont été'votées' danS ce biit','
et dés ’.sommes inscrites au budgei’iie'
l’Etat.
En Norwège ja vente'des borsS’dÂs
alcooliques est interdite’ de‘5;'ll.l'd0
raprès-midi du samedi'jusqu’à'8 b.'
du lundi malin. En Âilemaghëi un
nombre considérable d’ouvriers dè'i
toutes les professions ont réelârtlé 'bi
suppression du travail oblrgà'lpiré lë '
Dimanche] A Gopenhague des péiî-’
lions demandant la fe(niél'ure"dies
magasins et des-esiamirtets! lé d't-'
manche, ainsi que la réducllën'duj
service postal, sè sont’couvertes de*'
7
...103..
irtîlliei‘s'de signatures. En AngletèïTe,
â741 péiiliods couvertes de 279.884
signai U rés ont demandé au gonverrte'tneiit'le repos absolu du Dimanche
pour lés employés po.slaux, tandis
que' 4 pétitions seulement avec 515
'signatures se sont prononcées en sens
ÉOti traire:
U.-1-^ Demander à Dieu que ceux
guii gouvernent et toutes les personnes
inftuenies' donnent l’éxemple du respect dü ''Dimahche et en favorisent
la sanctification. ,
Il Tous ceux que leur position met
eri.iévidèHce dans l’Etat ou dans la
société spnt particuliérement appelés
àhagtriiper^onnellemenl et par leur
dxefriple en; faveur du jour du Sei*
gneurii car beaucoup regardent à eux
et;,ils ont une grande l'ésporisabililé.
ilil.. —Demander â Dieü que les affaires commerciales SiOicML suspendues
le Dimanche et qu’on voie cesser la
pmiWuile constante des plaisirs mondainsi i .
Des multitudes,recherciienl chaque
Dimanche ces plaisiâ's-lâ et des millions d‘employés li'availicnt le jour
du repos pour les leur procurer. ..
IV.;;-i- Demander que l’amour de
Dieu 'remplisse les coeurs de tous ceux
qui! professèïll le christianisme cl
^u’iüS lemploydnl le jout du Seigneur
à‘ sdugloire^ à leiir avancemcnl spiriluei !et à celui des autres. i
Le jour du irepos est un signe d’alliance.ajvec Dieu, ei.jsa .Vfiipnié est
qi|9 np,ps en profitions tout spéciaikmppljipoqr nous préparer au bon^0U(V,q|fii:nçl. G’esJ, ce qui.fait que
le^ gqnS5 du monde en méconnaissent
l’impofiance religieuse. Pour l’apprécier comme il doit Têlre, il faut que
le coeur soit tourné vci's Dieu et qu’il
Se laisse ihsljfuire pan lui, soit pour
progresser dans la piété, soit pour
'travailler ali isélul de ceux qui sont
enéorênéto'ignés de Dieu, ' r
Puteseni tous‘beux qui font pro•Cession de connaître la vérité avoir à
coeur un saint emploi du Dimanche
inlei’céder auprès du Seigneur poui'
■a sanctification de son jour et la
Sanctification des cœurs !
Itoumclled rellgUu0é0
Les, Chambres françaisés vienheiit
de voler les crédits.alloués jusqU’icî
par l’Etat aux Facullês de Théolbgie
proleslanie et aux séminaires proies
ÎanlC! Ài icï’iinlîlA îroc’ ihrmvi'niiv
formés trouvent la chose peu politique
et contraire' au droit des églises.
L’Eglise Libre y voit un aclidmineménl
providèntiel vers la séparatldh complète d'avec ^l’Etati '
Pfous sommes, dil-èlie,! de l'avis exprimé par. l’Evangélistd..Nous gommés
de plus, frappé du caractère grbvldeutiél et ' bien(aisanl,,:des mps,tires
dont l’Eglise pst l’objet des la part .de
l’Et.il. Lé refus'des Synodps officiels
donne naissance à un régiraè Sydpdal
offi.bi’éux, tout prêt à dev'énir le gbuvei^n'emetll éiïécliiT'des Eglî'éeS, L.1 loi
miiniéipale, lebdànt faculiaiiVe (>our
lés ‘communes lé paiement dii 4üpplémeni de traitement du pâsléür,
mél chaque "paroisse en déineure d'y
subvenir elle-mênie. La supflréssion
des bourses pour les étuaiants en
Ihi^ologréi'détermine ünésoiiséription
qui'couvre ôl au delà, les besoins de
ce chef. Voici mainlenanl les facultés
et les séminaires biffés du budget.
L’enséignenienl ihéologique ■ va-t-il
manquer à nos Eglises? '
Nous sommés sans l’ombre diinqiiiéInde â cet, égard; ' ; t ■"-!
Mais il ne sérâ plus universitaire,?
Qu’importe s’il loslé et devient de
plus en.plus chréliefil '
' • ■ ‘,1 <J
■_____ ■■ -i 'iv
Jiatie. — Les Chambres ont jiriS,
tôihme de juste, leurs Vacanc'es de
Pàqnés qui Uè dureront,' 'du lesi.0,
que jusqu’au 10 avril. Avant db se
sépaier, le Sénât a accompli iiii acte
qui est très diversemepl jngéi en
repoussant à uUe assez fort iiinjonlé
le projet de loi de Magliani léndant
en définitive a retirér huit à dix millions de plus de la taxe sur ‘ le?
8
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bàlimenls. Un sort tout,, pareil
def: ïétâpIi.sseÉnènt
des deux itixièmes sur l’impôt foncier
aboli^ il y a six mois, aussi bien qii|au
projet d’augmerilation du dfoil ‘de
siiccëss’ipn en ligne directe et ap, prerhie'r‘'degrp’,^ . , .
Lr ,çpnpUio’n d’un ministre !des ii^
panees dans notre pays n’est certes
pa'^.^igne d’envie, lorsqu’il n’a pas le
çoiij;a'gç^,de; s’opposer énergjqpemenl
pi rapRétipi,qsatial)le ^de ses çoltègué^
^ i> /vki »incitili cranâ
et qu'ii éh est réduit,étudier sans
cesse les,moyens dé trouver plus
d'argèni, qp’il né péqtï naturéllernénï dempiider qu’ailx. côrtlribuabléSî
toiVjblirs lés mêrties et toujours nipins
à’ïéui'’'aisé. Mais q'ili* donc se préùcctipé'. dé la, Iriste condition deJacqueshpubommé“? ^
',',jÎ V; a liongleuips que, tout en pàr
jairit-d’ écpiiomies indispensables st l’on
pq. yeiil, ;pas.,niarcb,çi;.à sa ruine, on
.V.actih'des. excédents absorbés ’avant
quMjs 'sé'Balîsent; - " ‘ ’
(V.Il est évident que le ministre Magliani', malgrésoniincontestable habiletéi,m’a plus la confiance de la Chambrei.iet du paya tout entier qui ne
isailijiiniais,.quand ce terrible homme
aura dit son dernier mot< ■ •■¡.m.:
„Û;«!)attend, avec ,une.très,vive, impalience, quoique sans inquiétude, des
<nau,vplles,,de, Massapuah. J/arméOf du
.ri,ég,us, est ii.qne.iqiies milles seulement
des avant posles italiens et l’attaque
peut avoir lieu d’un moment à l’autre.
On croit que c’est la disette de vivres
qui aura, paussé les ^bissinsvii de*
scenm'wÊfmd'lIifi/4 de-ruéiir'h^de faim
sur les uauleiirs, ou d’étre réduits
à,rentrer dans, leur
!, il ne,faut cependant pas, ouplior
que, jusqu’ici,.les,informations que le
commandant italien,a nu rccueil.Lir,,
syrtqul par ,les,, irréguliers,du ,pays,
m,’ont, jamais été ni très précises, ni
très sfu-es,. instruit par , l’expérience,
ie eonUe,,San Marzano fera bien de
s’assurer toujours,, plutôt que d.e se
fier.
JFi'fëntse. — Le vieux communard
Félix Pyal a été élu à Marseille;par
40 mille votes et le général Boulanger
inéligible en a obtenu 45,000, dans
le; département de l’Aisne. Mais sur
l’avis unanime d’un conseil d’enquête,
sur la proposition également unanl'ï*®
du conseil des ministres, le glorieux
général a été mis à ,1a relj’¡iile,;,ce
qui le rend éligible^ et il n’est, pas
impos.sible qu’il soft prochainement
envoyé siéger k la Ghambrei mais
sans le fameux sabre. it .U ' s.‘
AHemnffn». —-ti<Le rescrit ini'
périal par lequel Frédéric UHconfère
au prince Ouillanme quelques unes
des attribulionsiimpériales, peut signifier simplemontqu’il a voulu l’initier de
bonne heiire A l’exêrcice dfes' fonctions
souveraines auxi^uelles il sera plus
tard appelé; mais il' peut aussi îndiquérichez l’Empereur le pressentiment d’une fin; peqt-êlre' trésr'procliaine,desaglorieuse carrière.Comme
à San Remo, les bulletins médicaux rie
disent rien de ce que fonuvoiidtait
savoir ;j.aussi l’inijuiéLude persistet-elle dans l’entourage de BEmpereur,
à Berlin et dans l’Allemagne entière.
Nou.scontinuons à demandér dans hos
prièresi que pour le , bonheur de'ses
sujets et le repos de l’Europe, Dieu
accorde à ce Prince si'digne de régner,
un prolongement dé joursii duflisani
pour qu’il 'puisse réaliser les desseins
généreux qu’il a maiiifoslés. ■ t
' En'Alt»drfefe»’*»e, grâéc à des mesures très*H.àbilés’rit‘lrès librerriértt proposées ou déjà iViises'éri exécutibil"i)ar
le ininislèré Salisliô'ry', le’PartièlUsitié,
et du même coup" i‘é'Gtócfsíom'smí,
tirent à leur fin. ■ >.iî ! l'.iii'ii
!')
•'i :.» /
‘ }r
n
nrir
,ij ' I : : ' : ' I . ) Í. • 1 -I ' ' I ¡ ‘ i
t La conférence de Vél Pélis seiréunira
D. V. á Angroghe ;(S. Laurent ) le 3
a,vrjl prochain, à 9 l>. du-imattnl
Sujet dmé^mm/ion Seg puf>(i'
cutiòm reUgicims. ■' ""
Eiinkst Houeut . ÉrermU, I‘
FignernI, lmp. Cliiantüre a- Mascarelli-