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Quarante-septième année.
10 XoYembre 1911
N. 45.
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L ECHO DES
PARAISSANT C H A Q U E V E N D R E D I
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commencement do l’année.
Les changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
La presse — Vie éternelle — Quelle est la
différence? — Chronique vaudoise — Feuilleton : Le trésor de grand prix — Nouvelles politiques.
LA PRESSE
Nous avons toujours considéré la mission de la presse comme une des plus
nobles, utile à tous égards. C’est par elle
qu’on a pu mettre à nu certaines plaies,
gangréneuses, qui minaient les peuples; c’est par elle qu’on a pu dissiper une quantité de préjugés; c’est à
la presse que nous devons le désir des
peuples de connaître toujours mieux
les problèmes du jour; c’est à elle encore que nous devons, et surtout, la
vérité, trop longtemps cachée, et qui
mise au grand jour a accompli une
œuvre de véritable rédemption. Sans
elle les iniquités recommenceraient,
le despotisme régnerait et nous retournerions dans les ténèbres les plus prò"
fondes, dans un état de véritable barbarie.
Mais il y a presse et presse; celle
qui se propose pour hut la spéculation
la plus dévergondée, recourant à tous
les moyens pour se faire lire, nous
n’hésitons pas à la qualifier un agent
empoisonné. C’est à elle, en effet, que
nous devons cet état morbide qui
mine la société en la poussant au vice,
à l’immoralité, au matérialisme. C’est
la presse qu’on convoite dans certains
milieux et qui sème la ruine dans les
familles.
Il y a la presse qui a pour but la
popularité et qui n’ose pas élever sa
voix quand elle appréhende les masses. Il faut vivre, il faut être populaire, caresser certains instincts, certaines tendances, certains amis, et
alors elle se tait ou fait la sourde
oreille pour ne pas se compromettre.
Il y a la presse fanatique, qui ayant
embrassé un parti, ne voit rien que
son parti, critique tout ce qui s’y oppose, suppose le mal, est devenue complètement aveugle. Elle ignore le mal
qu’elle produit autour d’elle, éteignant
tout enthousiasme, paralysant tous les
efforts, même les plus nobles — cette
presse est non seulement un éteignoir
mais un assommoir.
Il y a la presse mensongère qui
ne vit que d’inventions, de suppositions, de mensonges, même les plus
effrontés. Elevée à l’école des Jésuites,
elle met en pratique le fameux: «Calomnie, calomnie, quelque chose il y
restera toujours ».
Il y a enfin. Dieu merci, aussi, la
presse véridique, courageuse, qui ne
recule pas à dire toute la vérité, rien
pue ^ vérité, Cette presse est souvent
en lutte avec le grand nombre, — on
la boycotte, on la ridiculise, elle fait
lever les épaules comme si elle suscitait la pitié et la commisération.
N’importe, c’est à elle et à elle seulement que revient l’honneur de remplir la noble mission que le monde
attend d’elle ; d’elle, en effet, dépend,
en grande partie, l’avenir des peuples.
Tout ce que nous venons de dire,
a pour but, de protester hautement
contre la presse soi-disant sérieuse,
mais qui n’hésite pas à jeter. le désarroi et la confusion au milieu des
peuples. Que voyons-nous? La presse
anglaise, suisse, allemande, autrichienne et aussi, un peu, française, jeter au
milieu des foules des nouvelles à sensation, fausses, provenant d’une source
perfide, et tout cela dans quel but?
Serait-ce pour faire plaisir aux Turcs
et humilier les Italiens? Serait-ce pour
encourager les égorgeurs des Arméniens et des Grecs ? Serait-ce uniquenïént par envie ou jalousie ? La j^esse
étrangère nous donne un triste spectacle, honteux et humiliant. — L’Italie
est engagée dans une malheureuse
guerre, mais nous avons confiance dans
notre gouvernement qui ne nous cachera pas la vérité, et, malgré toute
la presse du monde, nous nous en remettons entre les mains de Celui qui
règne et qui saura faire triompher sa
volonté. C. A. Tron.
VIE ÉTERNELLE
La vie éternelle c’est qu’ils te
connaissent Toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé, JésusChrist. Jean XVII, 3.
L’homme, créature qu’un jour vit
naître, et un autre marquera son départ, ne peut saisir l’éternité. Les arbres des forêts qui ont résisté à la
tempête des siècles ont quelque chose
de bien vénérable. C’est avec un profond respect que j’élève mes regards
vers ces cimes que maintenant argente
une neige durcie, parce qu’elles ont
vu passer ces héros qui furent nos
aïeux. Nous sentons que plus le passé
éloigne les objets de nous, et plus ils
semblent être entourés d’une auréole
de grandeur. Mais si quelqu’un pouvait saisir toute l’histoire de l’humanité, un tel n’aurait qu’une bien petite
connaissance du véritable Dieu, car
que sont quelques dizaines de milliers
de siècles pour Celui duquel le psalmiste disait déjà: mille ans sont devant toi comme le jour de hier qui
est passé ;comme une veille pendant
la nuit? Qu’est l’histoire de notre terre
pour le Créateur de ces milliers de
soleils qui peuplent l’immensité, et qui
gouvernait déjà toute chose avant que
notre terre s’élançât dans Tesçace?
Pour connaître Dieu il faut saisir
la vie éternelle. Celui qui sait dire
quelque chose de Dieu, ne le connaît
pas pour cela. Si la connaissance de
la nature réclame déjà une consécration complète de tout notre être, combien plus doit le réclamer la connaissance de Celui qui est la source de
toute chose. Les hommes en général
croient que c’est facile que de connaître Dieu, mais l’illusion disparaît
bien vite quand l’on voit que l’on s’est
trompé. Pour saisir les grandes choses,
il fa|it une grande patience; et ce
n’est pas en quelques jours seulement
que l’on peut connaître Dieu. Notre
vie pour longue qu’elle soit, même si
nous n’en gaspillons rien, ne nous sert
qu’à apprendre à balbutier quelque
chose de Lui, mais la véritable connaissance se complétera seulement
lorsque nous le contemplerons face à
face.,
LeJ hommes 'du monde disent que
la vié étërnêHe est ennuyeuse, parce
qu’ils ne la connaissent pas. Il y a un
voile épais qui nous cache l’avenir,
mais nous savons cependant une chose,
c’est que celui auquel Dieu a permis
de le contempler à travers ses œuvres,
est heureux. Si par le moyen de la
pensée nous sondons le passé, et que
notre regard se porte ensuite vers l’avenir, nos lèvres ne peuvent pas faire
à moins que de murmurer cette prière :
Que tu es grand Seigneur ! et en même temps, il nous semble de voir se
lever devant nos yeux l’aurore de l’éternité.
Dans le passé comme dans l’avenir
nous voyons briller une étoile de première grandeur; et c’est vers cette
étoile que se dirigent les regards de
l’humanité ; d’elle se dégage une chaleur qui n’a rien perdu à travers les
siècles; cette étoile c’est Jésus-Christ.
Le reconnaître comme le fils du Dieu
vivant; l’empreinte de sa personne,
la manifestation de l’amour le plus
sublime qui ne tarit point, la vérité
qui ne meurt point; le contempler non
seulement dans les pages de l'Evangile, ou dans la prédication des pasteurs, mais le contempler tel qu’il est ;
se reposer sur son cœur, le servir, lutter pour son nom et pour sa cause,
tout cela ensemble c’est la vie éternelle.
L’illustre et pieux Pascal a dit: les
hommes et les choses humaines, il faut
les connaître pour les aimer, mais Dieu
et les choses divines il faut les aimer
pour pouvoir les connaître. Ces paroles de l’illustre français nous indiquent
la route du bonheur. Aimons Dieu, et
nous le connaîtrons, aimons Jésus et
nous le contemplerons tel qu’il est.
Heureux sQmme^-nous de çe (^ue toute
préoccupation, tout effort pour connaître Dieu, saisir sa pensée et sa volonté
et la mettre en pratique est déjà le
bonheur. Or le bonheur c’est la vie^,
le bonheur complet c’est la vie éternelle. P, Giraud.
QUELLE EST LA DIFFERENCE?
Deux jeunes gens bureaucrates, se
lavaient les mains à l’heure du dé--jeûner tout en philosophant.
Il est probable que ces jeunes gens
s’étaient souvent depiandé pourquoi
ils ne gravissaient pas l’échelle du
succès plus rapidement. En quelques
mots, sans s’en douter, ils expliquèrent
la raison de leur insuccès dans la vie.
Un de ces jeunes gens disait: «J’aime
aller prendre mon déjeuner aussi tard
que possible. Et l’autre, dans le même
ordre d’idée, Ajouta: «Oui, ihbi aussi,
cela fait passer l’après-midi plus rapidement».
Le jeune homme qui est anxieux de
voir le temps passer rapidement; c’est
à dire qui se trouve ennuyé d’être
obligé de travailler, est celui qui ne
réussit pas dans la majeure partie de
ses entreprises. Lorsqu’un homme sent
que son travail est ennuyeux et que
cela ne vaut pas la peine de le faire, il
subit une mauvaise influence et n’aura
jamais de succès.
Le bon travail provient de celui qui
aime le travail; le succès vient de l’intérêt qu’on prend à son travail. .
Les jeunes gens doivent se souvenir
de cela, à moins qu’ils n’aiment leur
travail, qu’ils n’y mettent toute leur
énergie, qu’ ils ne soient fiers que
lorsqu’il est bien fait, et qu’ils y mettent toute leur attention, ils n’auront
aucun succès.
Le jeune homme qui n’aime pas son
travail, qui soupire après l’heure ofi
il pourra le quitter, et qui désire voir
« l’après-midi passer rapidement », der
vrait chercher une autre occupation.
Il devrait chercher une autre occupation. Il devrait changer jusqu’à ce qu’il
trouve un travail dans lequel il se
sentira intéressé, un travail qu’il aimera et où l’après-midi passera trop
rapidement. ,,,.
Lorsque nous conseillons à des jeunes gens qui n’aiment pas leur travail
de changer pour autre chose, nous devons aussi leur dire que le mal est
plus souvent avec l’homme qu’avec le
travail.
Il y a la possibilité du succès dans
n’importe quel travail, si seulement
l’homme veut y mettre tout son esprit.
Le travail peut ne pas l’intéresser^
mais au moins il faut qu’il soit intéressé à lui-mêoie ét prquveç son boi«
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bileté en faisant aussi bien quç n’impoirte qui. ^ ,
G'est l’intérêt Jpfi rei^ un t^^ail
boa à quelque cÉosq. Pari|| tous ^ux
qui ont eu du succès, à |>aft quèl^ùes
rares exceptions, vous trouverez qu’il
n’y: a que ceux qui se sont intéressés
à leur travail qui ont réussi.
Q y a des milliers de jeunes gens
dans ca pays qui gaspillent leur vie,
qui ne sont que des vaines machines
attendant que craprè-midi passe >,
anxieux de connaître les résultats du
«baseball», des courses, ou de penser
à passer la soirée en « joyeuse compagnie». Et parmi ceux-là il y en a
beaucoup qui pourraient, avoir le
succès s’ils le voulaient.
' Nous conseillerions à ces deux jeunes
gens mentionnés plus haut et qui désiraient que l’après-midi passât rapidement :
Rappelez-vous que, quel que soit
votre travail, il y pas loin de vous un
jeune homme qui est engagé dans le
même travail que vous; dans quelques
années vous regarderez cet homme
comme un grand homme et vous vous
demanderez eomment il est arrivé au
succès. Ce qùè cet autre jeune homme
fait maintenant vous pourriez aussi le
faire si vous vouliez. Le grand homme
de l’avenir, celui dont on parlera dans
40 ou 50 ans, est maintenant un jeune
homme tel qùe vous, avec chances
égales.
La principale différence entre lui
et vous c’est qu’il est intéressé dans
son travail et que vous ne l’êtes pas.
(Adapté). A. Nonyme.
(De l'Union française).
CHRONIQUE VAUDOISE
Biella. M. Meynier, pasteur à Bielle,
Va publier un résumé de l’histoire de
l'Eglise chrétienne. Le programme publié par la Luce et très alléchant, et
nous attendons le livre avec impatience pour en donner uncom))te-rendu
à nos lecteurs. M. le D' Meynier est
favorablement connu comme écrivain
et comme auteur.
Prière de souscrire auprès de l’auteur, via Vittorio Emanuele 15, Biella.
Le prix de souscription est fixé à 1,15
pour l’intérieur et à 1,30 pour l’étranger. Une fois le livre publié le prix de
vente sera augmenté. — Nous publierons prochainement la Table des matières.
Bobi» Actes liturgiques septembreoctobre 1911.
Baptêmes: Jean Bonjour de Jean
Jacques (Malpertus). — Mariages: Paschetto Paul Antoine avec Angelucci
Italia (Rome) ; Grand David feu David
avec Gatalin Anna (Absès); Veraldo
Charles avec Pontet Marie (Payants).
— Sépultures: Marie Pontet veuve
Catalin (Peui), 90 ans ; Constance Lausarot, femme de Salomon Michelin-Salomon (Charbonniers), 70 ans; Jean
Jacques Geymonat feu Josué (Ville),
43 ans.
Gènes. Nous reproduisons ici le
compte-rendu du Conseil d’Eglise aux
membres :
Cari Fratelli in Gesù Cristo,
Facciamo precedere il nostro resoconto da alcune parole che vi rammenteranno quanto abbiamo compiuto
con l’aiuto di Dio e vi faranno noti
alcuni nostri desiderata per l'avvenire.
La frequentazione dei culti avrebbe
potuto essere migliore per parte di
parécchi membri ai t^bieea. Non pochi
si assentano facilmente dalla comune
raunanza, oppùre arrivano in ritardo,
idimentieando che il culto evangelico
pon consiste soltanto nel sermone, ma
i»lla' pi«èghie)rà, nella lettura della.
Parola e nel canto delle lodi di Dio.
— Imponiamoci qualche sacrificio per
rendere la nostra testimonianza più
spontanea ed efficace.
I culti al domicilio di famiglie evangeliche tenuti durante 7 mesi dell’anno,
hanno sortito buon esito; abbiamo avuto
l’occasione di rivolgerci a non pochi
estranei che probabilmente i pregiudizi
avrebbero impedito di entrare in un
tempio evangelico. È nostro intendimento di continuarli e d'intensificarli.
Alla scuola domenicale sono iscritti
65 bambini, ad eccezione di 5 tutti
figli di genitori evangelici. — Siccome
i più abitano ad una grande distanza
dal tempio, accade che talvolta non
possono presenziare le lezioni specialmente quando il tempo è cattivo. La
festa dell’Albero di Natale fu allietata
da proiezioni luminose e il 29 Giugno
i bambini, accompagnati.dalle monitrici e da alcuni membri di chiesa,
fecero una deliziosa scampagnata a
S. Eusebio.
La colletta della scuola domenicale
ammontò à L. 45,70 e fu spedita metà
all’Asilo di Vallecrosia e metà all’Istituto Gould di Roma.
Le nostre finanze potrebbero dirsi
in buono stato se a cagione dell’apertura del nuovo tempio non avessimo
dovuto fare molte spese che non si
avranno negli anni venturi. — Tra
le due casse culto e benficenza abbiamo collcttato un pò di più che durante l’esercizio precedente. Continuiamo a mandare 3500 alla cassa
centrale, somma non indifferente per
una chiesa come la nostra. Dobbiamo
considerare come un punto d’onore il
non gravare più le finanze del Comitato di Evangelizzazione che per tanti
anni ci ha largamente aiutati. Abbiamo
pur dato 60 lire alla Cassa degli Emeriti, 40 alla Scuola di Teologia e 50
all’Ospedale Protestante. I fratelli contribuirono pure una cinquantina di
lire per coprire le spese della festa
del 17 febbraio. Alcune conferenze speciali dei signori U. Janni, G. D, Buffa
e del Pastore della Chiesa furono rallegrate da numerosi uditori.
I fratelli A. Delfino, R. Gerosa e A.
Piaggio ci lasciarono per una patria
migliore.
II giorno di Pasqua 9 catecumeni
che avevano fatto un ottimo esame dinanzi al Consiglio di Chiesa, si avvicinarono per la prima volta alla mensa
del Signore.
Gli atti liturgici furono 14: 8 battesimi, 3 funerali e 3 matrimoni.
Il Consiglio porge a nome della Chiesa
i suoi sentiti ringraziamenti alle monitrici che coadiuvarono il Pastore
nell’impartire l’istruzione religiosa ai
bambini, al cav. 0. Goetzlof il nostro
benemerito organista ed alla signora
E. Rostan che accompagnarono i cantici ai culti domenicali delle 10 1(2 e
delle 5 pom.
Possa ogni membro ed ogni aderente
della nostra Chiesa, prendere per motto
della sua attività futura le parole del
Maestro :
È necessario che io operi le opere
di Colui che mi ha mandato, mentre
è giorno; la notte viene, nella quale
niuno può operare (S. Giov. IX, 4).
I COMPONENTI IL CONSIGLIO:
FRANCESCO ROSTAN, Pastore
Prof. 6. G. MALAN, Anziano
LUIGI GIORCELLI, »
COSMO RICCA, »
FERRUCCIO BOLOGNINI, Diacono
GIUSEPPE ALIMONOA, »
ACHILLE CANEPA, »
Dott. ETTORE SANTACROCE, »
•larnae. M. le pasteur en retraite
L. Bresson, le vénéré secrétaire du V.
Comité Wallon, vient de perdre sa
sœur M“* Valentine Massel née Bresson, décédée à Jarnac (France), dans
sa 66““ année. Nous lui exprimons
ainsi qu’à toute sa famille la vive
et sincère sympathie chrétienne avec
laquelle les Eglises Vaudoises les suivent dans leur deuil.
La Tour. L’Ecole de Méthode qui
s’est ouverte le 30 octobre s’eSt close
le 4 novembre. Les professeurs ont
donné régulièrement et avec plaisir
leurs leçons, et les régents les ont goûtées avec reconnaissance. C’est en leur
nom que nous remercions sincèrement
ces Messieurs qui n’ont pas hésité à
consacrer à cette noble tâche un peu
de leur temps précieux.
L’Ecole de Méthode a été fréquentée
par 45 régents, desquels 21 jeunes gens
et 24 jeunes filles, comme nous les indiquons ci-après: La Tour: Fontana
Barthélemy, David Armand-Bosc, Catherine Rostan, Nancy Frache et Caroline Hugon. — Angrogne: Chauvie
Jean, Buffa Henri, Gonin Adolphe, Buffa
Daniel, Coïsson Catherine, Chauvie
Argentine, Chauvie B.my, Berlin Anna,
Berlin Etienne, Monnet Walter, Coïsson Pierre. — Rorà: Morel Victor,
Durand Barthélemy. — St-Jean : Tourn
Céline, Pavarin Rosine, Coïsson Lydie,
Fenouil Susanne, Peyrot Nancy. — Prarustin: Martina! Ida, Forneron Elisa,
Constantin Elisa, Revel Marguerite,
Grill Elisa, Roman Giulia. — Bobi:
Bertinat Marie, Bertinat Madeleine,
Bonjour Jean Jacques, Reynaudin Etienne, Geymonat Marie, Bertin Daniel.
— Garnier Timothée. — Villar: Jalla
David, Janavel Caroline, Berton Jean,
Grand Anne, Vigne Josué, Rambeaud
Jean, Salomon Susette, Geymonat David, Frache Paul.
§ Dimanche dernier, à Ste-Marguerite, on a repris la réunion mensuelle
pour la jeunesse, une 30“ répondirent
au premier appel et nous espérons
qu’au moins le double répondra à celui du l’ dimanche de décembre. Nous
eûmes l’occasion d’entendre M““ Carola Tâger, de Lausanne, qui nous a
mis eu garde contre certains dangers
qui menacént la jeunesse.
S Dimanche dernier aussi, à SteMarguerite, M. le pasteur Tron donna
un compte-rendu des fêtes qui eurent
lieu à Lausanne, pour célébrer le 400“
anniversaire du Réformateur Pierre
Viret, du canton de Vaud. L’école était
bondée.
Ü Jeudi dernier a été célébré le mariage de M. Albert Cougn avec M“®
Henriette Jourdan. Nos félicitations.
8 Samedi dernier un long convoi
funèbre accompagna au champ du repos les dépouilles mortelles de M““
Catherine Gaydou, née Gönnet, décédée aux Chabriols, à l’âge de 86 ans.
Nous exprimons à l’ancien Gaydou qui
vient de perdre sa mère, ainsi qu’à
sa famille, notre vive sympathie chrétienne.
8 M“° Vinay, fille du doyen de nos
professeurs, a obtenu son brevet de
maîtresse d’école et nous tenons à la
féliciter.
8 La société «Pra del Torno», va
reprendre ses séances, en se réunissant le P et le 3““ mercredi de chaque
mois, à 8 heures, dans la salle de la
1” classe gymnasiale du collège.
Tomarei. Ecole de Méthode. — On
nous écrit:
L’Ecole de Méthode s’est tenue dans
la grande salle de l’Ecole paroissiale,
du 23 au 28 octobre. 62 régents répondirent à l’appel de la Table, desquels 32 régents et 30 régentes. On a
tout fait pour laisser un bon souvenir
à ces chers amis, l’espérance de notre
avenir ; eux, de leur côté, ont répondu
à nos efforts par une attention et une
régularité exemplaires. (Jue le Seigneur bénisse notre chère Ecole de
Méthode.
Potenza. M. le prof. Gardiol, exdirecteur des Artigianelli Valdesi de
Turin, vient d’être nommé professeur
de langue française à Potenza.
Pramol. La Commission exécutive
a adressé aux Consistoires la circulaire
suivante :
A MM. les Présidents et les Membres
des Consistoires des Vallées.
Honorés Messieurs et chers Frères,
Appelés par votre confiance à nous
occuper pendant le courant de cette
année ecclésiastique des intérêts spirituels des églises de notre District,
nous allons vous communiquer d’abord
ce qui a été fait jusqu’ici, ensuite ce
que, avec le secours de Dieu, nous nous
proposons de faire et ce que nous vous
invitons à faire à votre tour.
— Notre première pensée se porte
auprès des collègues éprouvés.
Après un nouvel essai, M. le pasteur
Pierre Giraud a été obligé, à cause de
son état de santé, à demander sa retraite pour le P septembre. Il vient
de s’établir avec sa famille à l’Abbaye
où notre sympathie fraternelle et nos
ardentes prières l’accompagnent.
Nous devons aussi faire parvenir
l’expression de notre affection chrétienne à M. le pasteur Théophile Gay
dont l’infirmité, au commencement de
la campagne d’hiver, ne lui a pas encore permis de reprendre son travail.
Il sera remplacé pendant six mois, de
novembre à avril, par M. le pasteur
émérite Henri Tron.
— La chaire de St Germain ayant
été déclarée vacante, l’assemblée électorale, dans sa séance du P octobre
courant, présidée par M. le pasteur
Barth. Gardiol, procédait à l’élection
d’un successeur à M. Giraud, démissionnaire, et portait son choix sur M.
le pasteur Arnaldo Comba, consacré
au saint ministère en septembre dernier, qui a été installé dans sa charge
le 15 octobre courant. Nous souhaitons
à notre nouveau collègue un ministère
long et béni.
— Nous nous faisons aussi un devoir
de vous rappeler les principales délibérations de la dernière Conférence
de district réunie à la Tour les 31 mai
et P juin écoulés:
P M. le pasteur Louis Marauda est
nommé membre de la Commission du
chant sacré en remplacement de M.
Auguste Jahier, démissionnaire. Les
autres membres sont confirmés dans
les personnes de MM. Eugène Revel
et Jean Bonnet.
2“ Une Commission chargée de préparer un travail sur le sujet: La fréquentation du culte principal, est nommée dans les personnes de MM. Henri
Pascal, Bartolomeo Bosio, pasteurs, et
Mario Falchi, professeur.
3° La Conférence renouvelle le mandat à la Commission chargée de préparer un rapport sur la question de
l’enseignement religieux dans les Ecoles des Vallées. Nous rappelons que
cette Commission est composée de MM.
C. A. Tron, Président, Th. Gay, B.
Soulier, pasteurs, J. Coïsson, professeur et Joseph Long, instituteur.
4° La prochaine réunion de la Conférence aura lieu, D. V., dans la seconde quinzaine du mois de mai 1911
à Villar Pellice et s’ouvrira par une
prédication de M. le pasteur Albert
Proche!.
— Dans le courant de l’hiver, nous
nous proposons, avec l’aide du Sçi
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gneur, de visiter les six paroisses suivantes : Perrier-Maneille, Pomaret, Villar Pélis, Rodoret, Prarustin et Angrogne. Le Secrétaire se charge de visiter
les trois premières et le Président les
trois autres. Ils seront assistés, l’un
et l’autre, autant que faire se pourra,
par le Vice-Président. Comme par le
passé, ces visites seront précédées ou
suivies de réunions d’appel partout où
l’on en exprimera le désir. Les Consistoires sont priés de se mettre en
rapport avec la personne indiquée cidessus.
— Une ou deux relations des Consistoires à la dernière Conférence exprimaient le regret de ne pas avoir
pu suivre le conseil de la Commission
Exécutive touchant l’èpître à étudier
dans les réunions de quartier. Il est
entendu que pleine liberté est laissée
aux Consistoires et aux pasteurs à cet
égard; mais, comme la grande majorité a suivi ce conseil, nous avons lieu
de croire que cet usage réponde à un
besoin de nos populations; aussi nous
vous proposons, pour cet hiver, l’étude
de VEpître aux Philippiens. Comme
sujet spécial pour les examens de quartier, nous vous suggérons: La participation à la Sainte-Cène. On n’a que
trop observé l’éloignement d’un grand
nombre de membres d’église de la Table du Seigneur. Quelles peuvent en
être les causes ? et quels remèdes
pourrait-on y apporter? Les Consistoires sont priés d’étudier la question
avec soin, d’invoquer l’opinion des fidèles et d’avoir l’obligeance de nous
transmettre leur réponse dans leur
prochain rapport.
— En vous priant, chers collègues
et frères, de bien vouloir communiquer cette Circulaire aux membres de
vos Eglises respectives à la première
occasion favorable, nous implorons les
bénédictions de Dieu sur vous et sur
votre activité dans la nouvelle campagne qui s’ouvre devant nous.
« Or, à Celui qui peut faire, par la
puissance qui agit en nous, infiniment
au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à Lui soit la gloire
dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans
toutes les générations, aux siècles des
siècles! Amen! ».
Les Membres de la Commission Exécutive :
Philippe Grill, Président
Louis Rostagno, Vice-Président
Jean Bonnet, Secrétaire.
Si-Germain. Nous tenons à remercier cordialement l’Union chrétienne
des jeunes filles de St-Germain, qui
par l’entremise de M. le pasteur A.
Comba, nous ont remis 75 francs pour
l’Asile des Vieillards.
Nous touchons à la fin de l’automne,
que nos amis n’oublient pas les vieillards qui seront tout heureux de partager avec eux quelques pommes de
terre, voire même des haricots. Les
dons en nature sont hautement appréciés.
Turin. Les « Artigianelli ».
C’est l’œuvre qui doit nous occuper
d’une manière toute spéciale cette année. C’est l’œuvre que nous devons
entourer d’un vif intérêt et d’une affectueuse sympathie, l’intérêt et la
sympathie que l’on ne peut marchander
à une Institution qui a rendu de très
grands services dans le passé, qui a
traversé une crise douloureuse dont
elle veut se relever et qui peut rendre
de très grands services aussi à l’avenir.
Nous devons d’abord une pensée
d’affectueux souvenir à M. et Mme Gardiol. Ils ont été pendant de très longues
années à la tâche, ils ont fait l’un et
l’autre ce qu’ils ont pu pour la bonne
marche et le développement de cette
œuvre ; ils ont vu aussi de bons résultats de leurs efforts dans la, personne
de quelques-uns des jeunes gens qu’ils
ont eu sous leur direction et qui leur
sont encore reconnaissants. Ces dernières années, par un concours de circonstances contraires qu’il n’est pas
nécessaire de rappeler ici, leur tâche
était devenue particulièrement difficile et ils ont cru que le moment était
venu pour eux de se retirer de la direction de l’Institution. M. Gardiol qui
a d’excellents diplômes a trouvé immédiatement une place comme professeur au service du gouvernement et se
trouve depuis le commencement d’octobre à Potenza où sa famille ira
bientôt le rejoindre. Nous faisons les
meilleurs vœux pour leur prospérité et
leur bonheur dans leur nouveau champ
de travail.
Mais après le départ de M. Gardiol
il fallait trouver un nouveau directeur
qui nous donnât des garanties sérieuses de bonne réussite. Nous avons été
heureux d’accepter l’offre d’un jeune
homme, M. Henri Decker, qui a déjà
donné des preuves indiscutables de
savoir aimer et diriger des garçons
sans aucun doute plus difficiles à mener
que ceux qu’il aura sous sa direction
aux Artigianelli. Nous ne disons rien
de plus pour le moment soit pour ne
pas offusquer sa modestie soit pour
laisser parler les faits qui ont une éloquence bien autrement efficace que
les paroles. Nous nous bornons à exprimer notre vif espoir de voir cette
œuvre renaître finalement à une vie
nouvelle et se rendre vraiment utile à
un grand nombre de pauvres garçons.
M. H. Decker sera aidé dans son
œuvre par Mlle Marie Costabel, de la
Paroisse de Saint-Jean, qui aura toute
la direction intérieure du ménage. Mlle
Costabel n’en est pas non plus à ses
premières' armes et les services qu’elle
a rendu pendant plusieurs années au
Châlet Unioniste du Serre d’Angrogne
où elle a été hautement appréciée,
nous assurent que nos Artigianelli seront confiés, pour leur «vie de famille »,
à une mère ferme et affectueuse en
même temps. C’est ce dont des enfants
de leur âge et dans leurs conditions
ont le plus grand besoin.
M. Decker et Mlle Costabel sont déjà
en charge aux «Artigianelli» depuis
le commencement de Novembre.
{Le Lien).
(62) LE
TRESOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
— Ma chérie! fut tout ce que M. Maxwell
put dire.
— Vous nous laisserez un grand vide, à nous
trois, pauvres abandonnés; mais si vous revenez tous deux bien portants nous ne nous
plaindrons pas.
— Qu’en dit « petite mère »? demanda son
mari.
Je n’avais vu que le côté brillant de ce projet jusqu’au moment où Rita vient de parler
de leur isolement.
— Ce n’est pas vous, père, dit Marguerite
en embrassant sa belle-mère, qui auriez trouvé
quelque chose d’aussi aimable à nous dire.
Voyons, promettez que vous partirez? vous
serez alors tout à fait gentils ?
— 11 me semble que je dois répondre : oui.
Cette excursion me sourit infiniment plus que
toutes les drogues du docteur Condotti. Peutêtre l'avenir et un prochain avenir nous réserve-t-il des difficultés de tous genres, et
nous serons certainement plus forts pour les
supporter si nous sommes remontés au phisique et au moral. L’ombre au tableau est de
vous laisser tous trois en arrière.
— Nous aurons beaucoup 4 travailler à nos
fouilles avant l'hiver, puis Rita sera maîtresse
de maison, ce qui lui donnera beaucoup d’occupation, dit doucement Eisa.
— Quand à ça, risposta gaiement Marguerite, je ne serai maîtresse que de nom, car
je sais bien qui gouvernera, M“® Mactavish au
dedans, M. Baldi au dehors ; et quand nos volontés ne seront pas d’accord, nous serons obligés de baisser pavillon. Mon seul espoir est
que M“« Ferrari ne vienne pas mettre le nez
dans nos affaires.
— Je ne pense pas que tu aies rien à redouter de ce chef; ton père est complètement
coulé à Montebagni depuis: 1“ qu’il n’est plus
en bons termes avec le chef de la maison des
Brindini ; 2“ depuis qu’il dit hautement qu’il a
quitté le giron de l’Eglise pour reprendre sa
place parmi les hérétiques. (À suivre).
iVouyelles politiques
Notre roi a signé dimanche matin le
décret suivant: « La Tripolitaine et la
Cyrénaïque sont placées sous la souveraineté pleine et entière du royaume
d’Italie ». Ainsi l’annexion est un fait
accompli, et ni la Turquie ni les autres puissances ne peuvent plus mettre
en discussion les intentions de notre
gouvernement. Le ministre San Giuliano à immédiatement adressé à tous
les ambassadeurs italiens à l’étranger
un télégramme circulaire qu’il ont
dû communiquer aux puissances. Par
le fait de l’annexion «nous sommes dispçsés, écrit-il, à examiner avec le plus
large esprit de conciliation les moyens
de régler de la manière la plus convenable, la plus honorable pour la
Turquie les conséquences du fait irrévocablement accompli. Sans doute
nous ne pouvons maintenir ces intentions conciliantes si elle s’obstine à
prolonger inutilement la guerre. L’Italie se montrera aussi disposée à des
conditions équitables de paix que décidée aux moyens les plus efficaces
pour l’imposer dans les plus brefs délais possibles ».
Malgré les nouvelles sensationnelles
provenant de Constantinople où on
parle continuellement de massacres
d’Italiens et de victoires turques —
Tripoli e Derna auraient déjà été reprises par les troupes ottomanes —
malgré tous ces faux bruits dont les
journaux étrangers se font trop complaisamment les échos, nos troupes ont
gardé leurs positions et repoussé victorieusement quelques attaques sans
importance. Les renforts sont arrivés,
la ligne de défense a été renforcée,
et élargie. Les aviateurs continuent
leur magnifique service d’exploration.
L’essai de lancer des bombes du haut
des aéroplanes a parfaitement réussi,
et les arabes ont été terrifiés par ce
nouvel engin de guerre. Plusieurs aviateurs bourgeois ont offert leur concours
au ministre de la guerre et ils vont
partir pour l’Afrique. De nombreux
blessés ont été ramenés en Italie. Le
roi est parti pour Palerme dans le
but de les visiter et leur apporter une
parole d’encouragement et de sympathie.
L’accord entre la France et l’Allemagne est enfin signé après quatre
mois de négociations laborieuses avec
des alternatives inquiétantes. Le conflit avait duré plus de cinq ans et conduit plusieurs fois les deux puissances
tout près d’une rupture. Voici les principales clauses du traité: Le gouvernement français sera l’intermédiaire
obligé du Maroc avec les puissances
étrangères, aura le droit d’occuper tous
les points du territoire^ contrôlera les
finances, se fera représenter à Fez par
un fonctionnaire, dont la situâtiemjera
semblable à celle d» résidant général
de France à Tunis, et qui jouera en
fait le rôle du premier ministre^ du
sultan. C’est un protectorat en règle,
L’Allemagne reçoit en échange des
concessions spéciales pour son commerce au Maroc, et la cession d’an
territoire de cent mille kilomètres carrés, peuplés de six cent mille inf%ènes dans le Congo moyen. C’erf la
France qui retire le plus grand avantage, ayant écarté le danger imniiinent
d’une concurrence allemande dans le
nord de l’Afrique. t
Autriche. Le ministère est de nouveau démissionnaire. Après 4 mois de
gouvernement, la session à peine commencée, M. le baron de Gautsch, premier ministre pour la troisième fois,
a dû quitter le pouvoir. Comme presque tous ses prédécesseurs, il est tombé
à cause du conflit irrémédiable entre
Allemands et Tchèques. Son successeur est le comte Sturgkh qui a constitué un cabinet de fonctionnaires, c’est
à dire de hauts employés, étrangers
pour la plupart aux Chambres et aux
groupes politiques.
Chine. La révolution continue à s’étendre et les troupes impériales sont
presque partout repoussées par les républicains. La ville de Hankow, quàïtier général des insurgés, reprise par
les troupes du gouvernement, après
un bombardement long et sanglant^
est de nouveau dans les mains des révolutionnaires. Sur ces entrefaites l’empereur Pou-yi, bambin de cinq ans, a
publié un édit extraordinaire, plein
d’humilité et de repentir. « Je règne
depuis trois ans, dit-il, mais étant dépourvu d’habileté politique, je n’ai pas
employé les hommes comme il convient ». Et l’empereur continue, sdf
un ton larmoyant et pitoyable à s’accuser de toutes les fautes que l’on reproche au régime et à demander pardon de ses péchés. On voit par cét
édit que la personne et la dynastie
impériale ne sont plus rien. L’édit a
été dicté par le premier ministre YouanChi-Kai, qui étant vice-roi de la province de Petchili, et ensuite chef.,de
l’armée pour y introduire des réformes, avait été combattu à outrance
et exilé par le parti des mandarins
et des princes. Rappelé maintenant que
le danger menace le trône, son premier acte consiste à dicter à l’empereur enfant des paroles de repentir:
il a ensuite destitué le ministre de la
guerre et imposé à l’empereur une
série de concessions. Une asselnblée
nationale a été élue pour rédiger les
principes d’une Constitution monarchique; les 19 articles ont déjà été sanctionnés par l’empereur, qui a promis
de prêter serment prochainement devant le temple des ancêtres. On espère
par ces réformes ramener les insurgés
et les rallier au nouveau régime constitutionnel, grâce surtout à l’influence
personnelle du nouveau premier ministre. i .. E. L.
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Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
E un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeuoliti, colore bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento neces.sario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire ia tortora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
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Una sola bottiglia della vostra ÀiUicanizie mi bastò ed ora non ho un sulo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non ò una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO
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