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Année XI®.
PRIX D'abonnement PAR an
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Tous itiB pays dt l'üniôi)
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Amérique . P
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.Pasteur» et tea IMiraires tie
jT : Torp« Peliï^e.
^ Bour r£flîié»-ï«wi'HU Bureaurt'Ad
N. 1'
2 Janvier 1885
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Un ou plusieurs nuioéïOfti''^ép*"
réSt dsmaadés avant le tl*
raife ÎO nent^ çliaeun.;
Annonces: 85 cent.iniespar ligne.
I<es en^oit d’iirpeui se font par
. lettre recommandée ou pai
mandats sur 1« Bureau de P«rosa ArgfetWina.
Pour la RÉDACTION s'adresseï
ainsi; A la Direction du Témoin,
Pomaretto fPinôrolo) Italie.
Pour PADMINISTRATION adresser ainsi: A l'AdminiBiTatîon du
rémoDi, Pomaretto (Pinerolo)
Italie.
TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
VuuB mr serez lémoina. AcTKS lit 8.
10 )
$u07an^ la vérité avec ta cAuráíd. Hjrii Ib
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SliA lil ÎMtli i*o.
2 Janvier. 0 Eternel, j’ai attendu ton
salht. - Gon'èspond'awe. — .\ux domestiques'. — Lettre de Frances Ridley Havergal.
■— A Messieurs les Pasteurs des Vallées. —
Nomell&t Annonces.
Tallin ,e
Qui ne .s’çs,t demandé, avec plus!
ou moins de sériêux.ou d’anxieuse
curiosité ce que la nouvelle .année,
vieille njaxntenant de deux jours ,
lui apportera de joies ou de peines , do succès ou .de revers.?
Gela est si naturel que pour ne
point avoir de préoccupations d,e
cette nature, il faudrait, plus, ou
moins qu’uiihomme.Et que 1%-iîrh‘objeGte pas que l'enfant de Dieu qui interroge curieusement l'avenir pour essayer de,
deviner ce que cet avenir lui ap
portera est infidèle à sa génèfa
tion et manque de cette cóná'ánce
tingue l’homme de toutes les au
tres créatures qui peuplent avec
lui cette terre, de ¿’ouvoir dans
u.ne
ppi
grande mesure prévoir et
. pourvoir. Renfermés dans déjqstès
limites cette, préocc upation de l*ayenir. est une précieuse qualité,
, çpùîme.^ l’imprévoyance, l’étoürderfe.e.t ^insouciance sont de trèsfunestes défauts. C’est en se préoGçqpant de l’avenir sans se sofivènir
de ia'^ souveraineté de t>ieù, que
, l'hqmme ,devient un ùs'urpateur
•insensé, qui s imagine fvMfptht
être lui-même ^ l’artîsapdéj‘ son
%Qnheur. ici bas et rpr,donnatéur
enfantine qu^ le Père céleste apprécie chez ses élus par dessus
toutes leurs autres dispositions.
C’est prôcisémept là. ce qui dis- *
♦ * I
de. sa destinée. Mais aè peut-on
........Ur :t
pas regarder devaçit'spV,saàsaybi^
la prétention de .feutre,‘à ^ la
place de Dieu? .,/*
, ,Le, chrétien sait, d/ifee manière
générale, que chacun ’ recueùle
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selon ce qu’il aura semé, ce qui
est vrai même au point de vue
tout-à-fait matériel, et s’il est
sage il travaillera avec^ prudence
et discernement , ce qui exige
quelque réflexion et quelque préoccupation. L'année dernière a
été médiocre sinon mauvaise;
n’y aurait-il pas quelque chose à
faire pour s'assurer, pout aqtant
que cela dépend de Thoinme, de
meilleures récoltes?
Le chrétien sait que l’éducation
dp ses enfants doit être l’un de
ses soins les plus constants; il
’^sait qu’il doit les élever sous la discipline et daps la crainte du Seigneur; n’y a-t-jl pas lieu de modifier les pripçipes qu’il a suivi
jusqu’ici, d’ajputer*d’un côté, de
retrancher de l'autre, d’accroître
la proportipm de la douceur en
diminuant celle de la sévérité;
de donner un peu plus de liberté
afin que l’enfant, devenu jeune
homrpe, apprenne à en faire un
bon upage? Toutes ces préoccu,pations et d’autres encore peuvent
parfaitement trouver place dans
la pensée et dans le cœur du chrétien à côté d’une humble confiance
eh sa bonté et d’une entière soumission à sa volonté. Il est bon
que l’homme régénéré en espérance
vivante, sonde avec soin et connaisse e^oc exactitude l’étendue
et les limites de sa propre responsabilité , par conséquent aussi
de ses obligations. — C’est pourquoi nous aimons fort nous le
représenter debopt pour un moment, le regard fixé sur ce pays
qu’il n’aperçoit que très-vaguement où il ne distingue rien avec
"J
une clarté parfaite si ce n’est le
ciel qui recouvre ce pays et où
la lumière abonde.
Quel est ce salut que le patriarche mourant a attendu, et
depuis quand l’attendait-il? Avd|p
que l'Eternel se fût révélé à lui
è. Béthel, il ne semble pas que
le pauvre Jacob ait compris ce
qu’était le salut, E| si la promesse
de le ramener aq pa;^ de Canaan
a pu le soutenii* p^nai^nt ces 20.
laborieuses années passées, au service de Laban le Syrien, elle n’avait encore ni ou^^ert ses yeux,
ni fléchi son cœur charnel jusqu’à
la nuit mémorable de sa lutte avec
l’Ange de la Face, l’Eternel luimême.
C’est à ce moment que Dieu
s’étaut laissé fléchir, l’^me du patriarche fut délivrée, et la seconde
moitié de cette vie si agitée porte
les traces visibles de ceUe bienheureuse délivrance dont il a été
l’objet. — Si autrefois il a connu
l’angoisse, à deux reprises, à cause
de son frère Esaü et une fois visà-vis de Laban et de ses fils, il
n’éprouvera plus rien de pareil
quelque douloureuses que doivent être les épreuves par lesquelles il devra passer.
Délivré de la condamuaMon, en
paix avec Dieu, il marchera comme
un enfant de paix, et après avoir
eu la douce consolation d'embrasser son cher Joseph et d’être
nourri par lui pendant 17 années,
il touche désormais au but, à ce
salut dont il porte d|ns son cœur
le gage assuré. Dans .%a bouche
cette parole : « O Eternel j’ai attendu tou salut » ont la même
*
♦ -tÇ,
3
poîtée que celle de Siméou : « Seîgneur^ tu laièsés maintenant aller
ton serviteüi' en paix selon ta parole, dat mes i/èücb ont vu tön salüt ».'
Ce qüé nous àvOns voulu vous
àïnis lecteurs, c’est tout simplement ceci : Ne craignez pas
d'ofïôtiser Dieu eü vouS préoccupant d’un procliain àvenir quant
aüx, intérêts passagers et terrestres que vous ne devez pas négliger. Mail, après avoir, pendant
quelque temps, pas trop longtemps , sondé l'avenir élevez vos
yeux eu haut vers celui qui a été
déjà et qui veut être encore votre
lumière et votre délivrance. C’est
de lui que descendra la bénédiction sans laquelle votre travail
serait vain, car c’est de lui qu’est
descendu le salut. Ét s’il arrivait que quelqu’un d’entre vous
ne connût encore le ealut que de
noni, nous lui dirions: avant de
regarder devant vous, regardez
de tout votre cœur en hautj luttez
öo'üitß'e Jacob avec Dieu par d'ardentes supplications' et avec larmes * et lorsque le Père vôus aura
dôtihé Son Fils bien-aimé, il vous
donneCa' toüte'S choses avec lu*.
(ifdtvcefionbance
LETTRE DU SUD RE L’AFRIQUE
U 11 ^1
ïjt^ribé (Lessailîlu), le 20 novembre
M. le pasteur P. Lanlaret directeur
du Témoin
^ ^ POmarët.
Cher, et l^pre Monsieur,
Je désire l’année ne se termine
pas sans vous apporter^ ainsi qu'aux
lecteurs du Témoin, quelques lignes
d’affection chrétienne et mes vœtlx
les, meilleurs pour l’année nouvelle
dans laquelle nous allons entrer.' Je
désire aussi i*feeourir à votre hospitalité pou:^dire à hos églises qu’elles
ne m’en veuillent pas si je nô leur
ai pas encore envoyé directement des
nouvelles de Léribé, ainsi que j’ai
l’intention de le faire et que je le
leur ai promis. Lé travail est toujours si pressant et si Compliqué, leS'
occupations se sùcoédént, chassées w
les un'ôs par les autres, avec tant de
rapidité, que nous arrivons régulièrement à la fin de nos journées sàfis
avoir rempli notre programme, alOrs
mêntie qu’ellôs ont été bien loriguès
et bien fatigantes. La correspondance
est pour nous ünè fêle chaque fois,
que lé courrier arrive, c’eét au Contraire un souci et presque une souf“
fiance chaque fois qu’il part, car
nous ne parvenons jamais à lui remettre tout ce que nous voiidrioUs
avoir préparé pour «os amis. Mais
que ceux-ci fie se lassent pas de nUûs
écrite, qu’ils ne nous oubliefil pas;
ils ne s’imagineront jamais tout le
bien qu’ils peuvent fions faire, toutes
lés forces qti’ils peuvent nous communiquer par leur sympathie. La
lettre du bureau du Synode a été pour
nous, c’est le moment de le dire,
une véritable bénédiction; et vous
êtes, cher et honoré monsieur, lé
mieux placé pour en recevoir, et
transmettre à qui de droit, rtos plus
Vifs remercîments. Nous attendons
maintenant avec impatience les rap-'
ports des administrations et celui du
Synode lui-même, afin de pouvoir
plus facileraéfit nous retrouver éri
pensée au milieu de voUs et suivre
ce qui sé fait dans notre chère^Eglisè*
et par son moyen." ■ ' . .so
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Quant à ce, qui se passe en Afrique
entre le 29‘"® et le IT*"® degré de latitude sud, vous aurez sans doute
déjà appris avec reconnaissance que
notre ^cher frère M. Coilltrd et sa
caravane sont heureusement arrivés
au Zambèze. A l’heure qu’il est, il
est probable que le choix de l’emplacement de la station a déjà été fait
et que cette vaillante troupe de pionniers de l’Evangile est en train de
.prendre pied d’unp manière définitive
au poste que le maître de la moisson
lui.a assigné.
Ici, à Léribé, nous vivons depujii
quelques mois dans de meilleures
conditions. Les fusils et les assagaies
dorment dans les huttes et c’est tout
au plus si les gens que l’on rencontre
sur la route sont munis d’une légère
massue, exactement comme on porte
la canne en Europe. Les champs ont
été labourés et ensemencés, ou le
sont actuellement. Les villages seuls
ne se relèvent,pas, ou s’ils se relèvent c’est avec un système d’architecture qui sent encore terriblement
le provisoire. Evidemment les gens,
en commençant par les chefs, pensent,^,qu’il n’est pas encore bien prudent de se mettre en frais de construction. Et ils n’ont pas tort s’il est
vrai, par exemple, que pas plus loin
que dimanche dernier Jonathan devait
être assassiné, dans la nuit, par
quelques-uns de ses frères qui auraient voulu répéter ainsi à Léribé
la tragédie de Thaba-Nchu, qui a
mis le pays des Barolongs dans les
mains des Boërs. Faut-il que l’esprit
de celui qui est menteur et meurtrier dès le commencement, travaille
ces pauvres chefs pour que, fatigués
de se battre en rase campagne ils
songent maintenant à recourir à l’assassinat ! ,
Le complot, si tant est qu’il ait
vraiment eu lieu, a été heureusement
découvert à temps et Jonathaq, en
faisant avertir les conjurés qu’il savait tout, les aurait informés en
même temps que puisqu’ils transpor|^
laient la lutte sur ce terrain-là, ils
les y suivrait et qu’ainsi ils n’avaient
qu’à se bien tenir sur leurs gardes,
A l’extrémité N.-E. de notre district
missionnaire, c’esl'le chef Matéla (du
parti de Joël) qui a surpris un beau
jour et cerné son fils le chef Letsika
(du parti de Jonathan), le sommant
de vider la pljice s’il ne voulait pas
être mis à mort. Letsika a naturellement choisi de filer avec tout son
monde et Ü est maintenant lui aussi
réfugié de nos côtés attendant qu’un
nouveau territoire lui soit assigné.
Il était avant hier en visité chez moi
et paraissait suffisamment résigné à
son sort. Tout cela^’est'pas fait^pour
favoriser l’action de l’esprit de Dieu
sur les cœurs; néanmoins cet^e action
se manifeste ça et là d’une façon trèsévidente; nous avons eu, ces derniers
mois, quelques conversions d’adultes
et de jeunes gens qui ont porté le
nombre de nos catéchumènes à 26
et la semaine passée quatorze jeunes
filies de notre école du camp ont déclaré résolument qu’elles voulaient
appartenir au Seigneur; je dis résolument car il y a quelques mois déjà
que ce réveil des consciences s’est
produit, mais je craignais queice ne
fût qu’un feu de paille et j’ai préféré
conseiller à toute cette jeunesse d’attendre encore et de bien s’éprouver
avant de se déclarer. Maintenant je .
crois qu’il y a lie# de se réjouir de
ce mouvement religréÊfX'^-comme de
quelque chdsé de vraitnlht sérieux.
Que le* norh‘ dii Seigrtéur’én soit béni
et glorifié ! Cohtim»ez ehérS frères et
5
sœurs des Vallées à rinvoquer pour
nous.
Veuillez agréer,, cher et honoré
monsieur, l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués en J. C.
J. Weitzécker miss.
Aux domestiques
Madame X.... a engagé une nouvelle domestique; elle la fait venir
chez'elle et lui explique les détails
du service qu’elle est appelée'à fournir,
sans oublierii force feco mm an dations
sur la manière dont il faudra se conduire; Puis, ¡reprenant tout à coup_,
elle dit à sa domestique, avec un
air quelque peu investigateur:
— A propos! jeune fille, je ne vous
» ai pas encore demandé lés motifs
pour lesquels vous av«z quitté votre
précédente nuaîtresse....
El moi, madame, répondit la
jeune fille qui n’était pas sans intelligence,:je rie ivotis ai pas non plus
demandé pourquoi votre précédente
do’nies^lique ¡n’a ¡pas continué à demeurer: chez:, vous. :i
Nous ne trouviéris dans cette-’répartie rien qui ne soit raisonnable.
Lorsqu’urie damé cherche |ine personne dé servicey’:elie demande que
cette: dernière Isoit, honnête, ohéissanle ,:»^làBoriéu§e, :soigneusje du bien
de i ses maîtres:, qu’ielle aime la pro-*
prêté, I qu’elle soit formée au genre
de ‘service qufolle, doit rendre, en un
mot, on la désire àccomplie en tous
points et fidèle á torile épreuve.
Si madame pousâe aussi loin que
cela ses exigencesj'i qui après tout
n’ontiïièn qui noispit très légitime,
la servante :de- soni côté n’a-t’-elle pas
le droit de sfottendre à ce que sa
maîtresse mette en pratique des vertus
tout aussi importantes quoique d’un
ordre différent puisque les positions
ne sont pas les mêmes?
Si les maîtres et les maîtresses font
C
bien (Je prendre des informations
minutieuses sur les ! domqgtiques à
engager à leur service, ce.Uxrei et
celles-ci ne feraient rien qui n» fût
sage, en cherchant à découvrir ce
que sont, au point de vue:moral et
religieux, les familles au sein desquelles elles (ou ils) vont se placer.
Il n’est pas indifférent d’être placé
chez deS :¡personnes pieuses ou de
l’être chez des gens quij vivent sans
Dieu, lors même que le'gage serait
plus fort dans celte dernière situation.
Nous pensons que tout en cherchant
un beau gage, il est plus important
encore de trouver un milieu chrétien,
où la moralité de nos jeunes garçons
et de nos jeunes filles., ne : soit pas
exposée à de grafes dangers.
Si tel domestique retourne au pays
avec le front serein, aveeile cœw en
paix, avec une iréputation intacte etr
aussi avec quelques économies'idan%
sa poche, c’est souvent; parce-quhl
s’est contenté dfon gage--modeste:
pourvu qu’il fût placé chez: des personnes qui ont la crainte dê Dieu.
Et si d’autres n’oserit’plus relourner.i
au pays si ce n’est avec >les fyeuÿc»
baissés ou pleins de'- larmes’, -eÇ: la
rougeur au front, c’est souvent paffie ;
qu’ils ont cherché ¡avant tout les gios,
gages, et les positions indépendantes
plutôt que des familles qui aiment
le Seigneur et qui permettent à leurs
domestiques de le servir.
Nous avons entendu dire plus dlune
fois que les domestiques en: général
— sauf de très, louables exceptions
— ne sont plus ,ce:iqü’e|les étaient
autrefois. Il y a pifohahlement du
vrai en cela, mais‘il serait juste,
6
i
f
nous serable*"t-il, devoir aussi si les
maîtres^ les rriaîtresses, leurs familles,
leur entourage, en Un mot le milieu
dans lequel sont appelés à l^fivre les
domestiques, sont oiicore nos
jours ce qu’ils devraient avoir tou*
Jours été.
dl «St juste aussi de remarquer que
bon nombre de garçons et de jeu nés
filles quittent le p>ays natal avec une
réputation intaete et méritant lès
recommandations dont on lés mUnit.
PuiSTplacéS dans un milieu malsain,
ils se oorrompent, souvent mêiue par
le fait des mauvais exemples que
leur donnent leurs maîtres, ou ceux
qui vivent dans l’intimité de ces derniers.
Est-il juste alors de dire que les
recommandations se donnent avec
trop de facilité et que les dSomestiques
ne Sont plus ce qü’ils étaient autrefois ? Nous avons le droit de: demander
aux famfiles qui emploient nos braves
garçons et nos innocentes jeunes filles
db nous tes rendre tels qu’ils étaient
lorsqu’ils sont entrés à leur service.
Pour que lés maîtres et les domestiques soient ce qu’ils doivent être;
il faut que les’^uns et les autres se
dirigent diaprés les enseigneutenls de
la Paroi«' de Diçu qui se résument
efii ces mots :
*« Sft'viteurs' obéissez k< ceux qui
sont Vos maîtres selon la cbair, avec
crainte et tremblement, dans la sinïplicité de votre cœur comme à Christ;
ne les servant pas seulement sous
leursiyeiîx, comme cberchant à plaire
aux hommes, mais comme seHiteurS
de Christ, faisant de bon cœur la
volonté de Die®, servant avee affection leSeigneurict non pas tes hommes;
sachant que chacun, soit esclave soit
libre, recevra dui Seigneur selon le
bien- qu’il aura fait.
»Et vous, maîtres, ftii tés'envers
eux la même chose, et modérez les
menaces, sachant que le SeîgnéUr et
d’eux et dé vous ëStâtiCiel, et qu’il
n’y a point en lui acception de personne». (Ephés. vî. 5 à 9).
E. Bonnet.
Lettre de Frances Ridley Havergal
Vous entrez demain dans Ce qué
l’on appelle l’âge mûr. A qui appartiendra-tril? Quelle partie Imî en réservez-vous? Ou bien, serâ-ce encore:
« un peu pour moi, un peil pour
toi?» Mais qu’en ser'ait--il de Vous,
s’il n’avait pàs offert un sacrifice
complet? s’il ne s’était pas donrtéluiraêrtie tout enfer pour vous? Répondez
à cette question^ mettez-vous franchement face à face avec elide: « Corabièn
dOis-fe à mon Seigneur? » Pensez à
cela et vous serez heureux de découvrir qne vous puissiez lui abandonner
quelque chose.- Et pour ce qui: est'
¿’abandonner il n’y a pas de véritable
serviteur de Christ qui ne sache que
les paroles du Maître s’accoraptîssenf:; «il recevra au centuple dans
cette vie^. J’en ai feit l’eXpérience
moi-mèmo. Ne pouvez-vous donc pas
vous fier à la párale du Seigneur, et
diré avéc confiance : « Oui qu’il prenne
tout? Fouvez‘Vous dire de propos délibéré : Eh! bien, Jésus aura une partie;
j’aviserai à ce qué jé puis mettre à*
part pour lui après qué meS amis de
canotage, et toutes les autres choses i
qu’un homme doit feire, voUs savez,
« auront eu ce qui leur resîent» . Mais
vous ne poûvezi pas servir (deux et
encore moins plusieurs tnaitreu.
Car si vous servez-votre personne,
le plaisir et le monde,-même à un
7
faible de^rê, vouss(3fvez les ennetpis
de Çlirist e| vops pe servez ff^s
du tout, i) n’ppeepte pas de demiserviae. Tey;t peci est très solennel:
mais ne voulez-vous pas dans ce jour
grand, solennel, qui vous initie à
une flouvelle période de votre yie,
décider upe fois pour Iputps, à qui
vous entendez appartenir? Gh! si le
grand et bienheureux pacte pouvait
se faire ce soir, avant que l’horloge
sonne minuit, tellement que pas une
heure de votre âge mûr ne soit «pour
un autre», mais qu’il soitexclusivenpent et iowi entier pour Jésus ! Ne
craignez donc pas de vous abandonner;
laissez-vous glisser entre ses mains, et
il pensera, c'est son affaire, à vous
garder. Vous pouvez compter qu’il
^ vous gardera, et jamais vous ne trouverez qu’il vous ait manqué. Donnezvous à Dieu (Rqm. vi. 13) corps, âme
et esprit, toutes vos forces et tous
vos membres, et puis voyez s’il ne
se sert pas de vous! Cher, j’aimerais
avoir la lapgue d’PP ange pour vous
moptrer quelle béatitude yous êtes
su,r 1§ point de posséder, sj sewlerpent
vous vous donpisz compUiemeM et
joyeusement à Jésus, et si vous êtes
de pœu.r loyal el intègre. Mais je vous
veux ainsi par amour pour mon maître,
beaucoup plus pnçore que par atpour
pour vous. Je qe puis pas supporter
qqe peux qui pourpaieqt êti;e, je ne
dis pas des recrues, mais des ofjiciers
dans sgp Armée, t'estent à la maison
el ne pensent qu'à combattre leurs
petites batailles privées, tandis que
la cause du Rédempteur est laissée à
elle-même.,.,.. Je ne puis rester plus
longtenaps debout; mais je rie vois
pas que je m’endormirai de longtemps; SjPieu m’est eu aide, je ne
le laisserai pas aller, qu’il ne vom
ail-béni. ~ Encore une fois, combien *
pour Jésus?
Franc^0^i■dlf^ HaîJeriîoi, nép Ip 14 décembre îsàê, morte le 3 jiiju 1879, a enrichi
la littérature religieuse anglaise ffOrie fowle
de traités et de poëmes, rp?rûàés au sceau
d'une foi simple et profonde et d'mt "«mour
infeose pour Celui qu’elle appelait A9n Ho».
Des âmes sans nombre ont été gagnées à
Christ, par le moyen de ses écrits répandus
dans le monde entier. C’est d’elle qu’est le
traité bien connu dans nos Eglises ; « Gardé
pmir le service du Maître «.
H. 19.
ftoutieliee relt^uusee
Amérique. -- Lorsque les déléguésd||,
du Canada au Concile presbytérien de ^
Belfast retournaippt dans leur pafrie,
le plus jeune ministre de la députation
fut invité à présider le culte sur le
bateau à vapeur qui les transportait ^
à travers l’Atlapiique. Le ciel étajt *
alors sprein et |a mer était ea|me|, ^
Le prédicateur fil pu mmellent sermon
sur le texte : « Et la mer n’était plus ».
Une semaine plus^tard, lorsque le
temps était devenu orageux, on l’étendit remarquer, d’une vpix plaiptive, que si jamais Ü était appelé à
prêcher encore sur ce même texte,
il aurait quelque chose de plus à dire
sur le sujet.
Les presbytères de l’Eglise Libre
d’Ecosse opi désigné comme futur
modérateur de cette église (ou Président de l’Assemblée Générale) le
Principal David Brown d’Aberdeen.
Il est connu par ses commentaires
sur différents livres du Nouveau Tes-tament.
8
K Hessieiirs les, Pasteurs des Vallées
r
La Société Biblique Britannique et
Etrangère autorise son Afènt pour
l’Italie à céder aux' consistoires, à
prix réduit les '.éditions suivantes des
Saintes Ecritures :
1. Bibles DE MARIAGE, avec registre
de famille, grand in 4° forte reliure*
en basane, au lieu^ du prix usuel
de 6 fr. . . . . . . fr. 4.
2. Testaments pour donner aux
catéchumènes le jour de leur réception, in-24° reliés en toile, au lieu
du prix usuel de 50 cent. . fr. 0,25.
3. Testaments pour donner aux
conscrits an moment de leur départ
pour l’armée, in 32“ toile souple
fr. 0,'20.i-- 'Veîteion d’Ostervald on de
Martin au choix.
I GéS concessions sont laites aux conditions suivantes: ,
1. Que les Saintes-Ecritures ainsi
achetées ne soient empleyées (¡ue
‘pour l’usage pour lequel la Société
le.s concède à prix réduits : Savoir les
Bib^ps in-4“ uniquement pour les mariages hénis dans chaque paroisse;
les testaments in-24° comme souvenir
raux jeiitie§, coramtKiiants; les testaments itil32“ pour lès jeunes soldats au
moment dé leur départ pour l’armée.
2. Que la'dfemande soit faite par
.les Consistoires *au nombre de tO
Wbles et de‘30 Testaments au moins
chaque fois.' ’ '
3. Que cette demande soit adressée
directement à l’Agent (M. A. Melile,
124,, via dai Serragli, Florence) sans
autre intermédiaire.
f
L’on rappelle aux Eglises des Vallées
Vaiidoises, que la Société Biblique
Britannique et Etrangère a imprimé,
îhy a irois ans, et expressément pour
leurs écoles, une édition de la Genèse
en beaux caractères, formai iti-24
reliure en toile gaufrée, pour le prix
de iO centimes, moitié du prix de
reviéni à Londres. Ge livre, demandé
ayec beaucoup d’instances par les
p’aisteurs, semble maintenant oublié
par eux, ce qui n’encouragera guère
I
la Société à en. faire une nouvelle
édition. On peut se le procurer chez
tous les dépositaires et les colporteurs, et spécialement chez
Mâ Jacques Goss, 15, via Pio Quinto,
Turin.
M. J. Tron, 1, piazza Garibaldi,
Pignerol.
Mme veuve Prochietti, Torre-Pellice.
Chez les quels on peut se procurer
aussi les éditions des Saintes Ecritures
ayant cours parmi nous.,i
AVI’
Le soussigné annonce à ceux qui
désireraient se procurei’ des « Paroles
et Textes» pour l’année 1885, qu’il
en a déposé un certain nombre d’exemplaires : V .
À La Tour chez mademoiselle Marie
Meille (via d’Uliva) — et à Tuijin chez
monsieur Henri Peyrol (via Carlo
Alberto, 44).
David Peyrot, pasteur.
Les livres suivants sont en dépôt'
chez le libraire Gilles à La Tour, k
ta typographie Chiantore et Mascarelli
à Pignerol, et chez
Pomaret.
2.
3
le pasteur'"de
1. P. Gilles, Histoire des Eglises Vaudoises. 2 vol. prix L. 5,
La glorieuse rentrée gar Arnaud.
’ 1 vol. prix L. 1,60. «
Second livre de lecture française,
1 vol. prix cent. 50; le cent L. 40.
4. Choix des cantimes pour les Ecoles
* du dÂmanche. Prix ; cent. 40 ; les
cent L. 30. . ,
5. Poésies françaises, premier degré.
Cent. 15; L. 12 le cent.
6. Poésies françaises, second dogfé.
Cent, L. 20 le cent. '
Eunest Robert, Gérant et Administrateur.
Pignerol, Imprirri. Chiantorte et Mascarelli.