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1 Novembre 4946
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
VaUées Vaudoises
Italie . . .
Etranger ...........................—
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Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
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selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,-50. '
On s'abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. CoïSSON, prof., Torre Pellice.,
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent ves pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE; Commission exécutive du
premier District (Vallées) — Cosa fa
Società Biblica Britannicae Forestiera?
— Da page du soldat — Chronique
raudoise — Nouvelles politiques.
COMMISSION EXÈCUTIŸE
OU PBEMIEH DISTRICT (Valléts).
A Messieurs les Présidents
et à MM. les Membres des Consistoires.
Chers Frères,
Nous avons recours, cette année, à
l’aimable liospitalité de Y Echo des Vallées
pour vous adresser les quelques mots
que vous attendez de nous au seuil de
notre campagne d’hiver.
f
Nous rappelons à votre souvenir les
délibérations de la Conférence de Pignerol (mai 1917) touchant les écoles du dimanche et les catéchumènes; elles peuvent, si elles sont judicieusement appliquées, concourir efficacement à l’instruction et à l’éducation religieuse de
notre jeunesse, en attendant que la Commission spéciale, composée de MM. B.
Soulier, pasteur, président; Philippe
Grill, pasteur, et J. Jalla, prof., propose
à une prochaine Conférence d’autres
moyens encore pour nous aider dans
cette tâche aussi grande qu’elle est délicate.
La Commission du chant sacré est toujours composée de MM. E. Revel, past.,
président; H. Jahier, régent, et Fr. Peyronel, pasteur.
Les paroisses qui recevront, D. V.,
cette année, la visite réglementaire de
la Commission de District, sont celles
de Turin, Saint-Jean, Massel, La Tour,.
et Saint-Germain. Les trois premières seront visitées par le secrétaire et les deux
autres par le président, accompagnés,
autant que faire se pourra, du vice-président.
Nous prions les Consistoires intéressés
de bien vouloir préparer ces visites par
la prière tout d’abord et en nous signalant ensuite les sujets particuliers qu’ils
désirent mettre à la base de l’entretien
fraternel qui suivra le culte principal,
ainsi que les meilleurs moyens de rendre
cette visite aussi profitable que possible
à leur congrégation.
Après nous être entretenus, ces deux
dernières années, de « la vie spirituelle »
et de « la conversion », il nous semble
que nous pouvons et devons insister
maintenant sur les manifestations de
cette vie, là où elle existe réellemeht.
Aussi nous proposons-nous comme sujet
pour les prochains examens de quartier
« le témoignage » que le chrétien doit à
son Dieu et Sauveur en paroles et en
œuvres surtout. Des passages comme
Matth. in, 8; v, 16; Jean xv, f-8; Eph.
V, 8; Phil. Il, 15; 1 Pierre n, 9-12 et bien"
d’autres qui nous sont à tous familiers,
nous fourniront sans peine la matière
des plus chaleureuses exhortations.
■ V
. Quant aux sujets à traiter dans les
autres ¡réunions, ils nous seront amplement suggérés par les pressants besoins
d’enseignement, d’encouragement et de
consolation que les circonstances actuelles placent devant nos esprits et nos
cœurs. Ces mêmes circonstances nous
recommandent plus que jamais de fréquentes visites à domicile. Là, en communion avec les anxiétés, les afflictions,
les deuils et les doutes de tant de familles, nous pourrons semer à pleines mains
la Parole de Vie et apprendre ou réapprendre à bien des frères et des sœurs
ce qu’est le culte dé famille et quels sont
les avantages qu’on peut en retirer si on
le pratique avec régularité et avec’foi.
En continuant à suivre avec intérêt la
marche de l’instruction primaire parmi
nos populations, veillons avec amour sur
Y enseignement de la Bible et de la langue
française en l’encourageant par tous les
moyens à notre disposition. Et ne perdons surtout pas de vue le futur recrutement du ministère nécessaire à nos Eglises.
Si les familles, n’encouragent plus leurs
enfants, les garçons en particulier, aux
études,, où trouveront-elles, dans quel-,
ques années,leurs conducteurs spirituels?
Ne nous lassons pas, chers frères, de pla- ;
cer devant notre public vaudois cet angoissant problème!
s A **’*'
Tout en hâtant de nos meilleurs vœux
le jour où les présentes espérances de
paix seront transformées en une réjouissante réalité, continuons à encourager,
par tous les moyens possibles, nos vaillants soldats dans la noble lutte qui doit
amener, sous la suprême direction du
Seigneur, le triomphe de la vérité et de
la justice.
En vous priant de porter ces lignes à
la copnaissance de vos Eglises respectives, nous vous prions également d’agréer, pour vos congrégations et pour
vous-mêmes, les salutations fraternelles
et les meilleurs vœux de prospérité et de
bonheur, de vos bien dévoués en JésusChrist,'
Pomaret, octobre 1918.
Les Membres de la Commission Exéc.
B. Léger, président,
i Ed. Longo, vice-président,
L. Marauda, secrétaire.
■ COSA FA
la Societii Biblica Britaoaica e Forestiera?
, W. E. Gladstone, il gran statista inglese, che pure era studente profondo,
della Bibbia, parlando una volta diceva:
«Noi possiamo giustamente prendere a
prestito delle antiche mitologie dei ter-,
mini per descrivere la Società Biblica; è
il Gentimano, è il Centocchi ». Per discernere le necessità spirituali dell’umanità essa è un vero Argo, un Argo stellato,, avente gli occhi in ogni paese del
mondo. E pure in energia essa è un Tifeo,
che fa fuggire, non, come quel gigantesco
figliuolo della terra, gli dei celesti, ma i
poteri dell’ignoranza. Larga in sentimenti, feconda in concezioni, energica
m operazioni, tale è la Società che si
vanta serva dei servi di Dio
È da notarsi che quest’anno, quale segno della stima del quale la Società gioisccj S. A. R. il Duca di Connaught, lo zio
del Giorgio e fratello del Re Edoardo
VII, né ha accettato la presidenza.
Dornenica prossima, secondo la decisione; della Tavola, sarà fatta in ogni
nostra Chiesa Valdese una colletta in
favore ¡di questa benemerita Società.
Ecco, degli accenni sulla sua opera.
Maraviglioso è di poter dire che durante gli ultimi quattro tragici anni da
Società, ha emesso quaranta milioni di
volumi, che si compongono 0 di una Bibbia intera, o di un Nuovo Testamento, o
almeno d’un libro completo della Sacra,
Scrittura. Mentre le nazioni combattono,
non c’è stato la minima pausa nel lavoro
di traduzione dei santi oracoli. Durante
il 1917 la Società aggiunse sette nuove
versioni alla sua già lunga lista che ormai
comprende 511 linguaggi. E oltre la traduzione si va compiendo un incessante
lavoro di riveduta delle vecchie traduzioni; simili lavori sono ora in corso in
almeno cento diverse lingue.
Malgrado tutto lo sconvolgimento del
mondo e fra difficoltà indicibili, la Società
prosegue la diffusione delle Scritture. I
colportori — umili e devoti domini ai
quali il mondo deve tanto 1 — si trovano
in quasi ogni paese'. Essi traversano le
risiere di Bengal, salgono i passi delle
Andes fra le ghirlande di neve, passano
fùngo i grandi fiumi della’Cina. Essi vendono le Scritture agli abitanti sulle praterie del Canada, ai pellègrini davaiiti
agli altari di Buddha, in Giappone, agli
studenti della grande università mussulmana in Cairo. Dovunque essi portano
ai poveri l’Evangelo dell’amor di Dio.
È notevole come i depositi della Società
a Berlino, a Vienna e a Budapest non
siano mai stati chiusi durante la guerra;
et.perfino a Costantinopoli, Belgrado e
Bucarest, i colportori non hanno cessato la loro missione. A Monastir, mentre
era continuamente sotto il fuoco, il depositario visse parecchi mesi nella cantina. A Bagdad il deposito era stato saccheggiato dai Turchi poco prima della
entrata dell’armata inglese. La storia del
, deposito di Gerusalemme è come un romanzo. 11 rappresentante della Società
dovette ritirarsi in Egitto nel 1915 e per
quasi due anni non si ebbero notizie sicure da quella città. Poi quando le truppe
alleate v’entrarono, si fece loro incontro
(come scriveva un ufficiale inglese) un
vecchio originale di settant’anni e si presentava come agente della Società Biblica. Era un americano che, partito
il depositario, si introdusse nel suo posto
dormì sotto il banco e continuò durante
trentaquattro mesi la vendita,per quanto
possibile, in mezzo ai pericoli. ,
In ogni parte deirimmenso campo di
battaglia, la Società ha lavorato instancabilmente per provvedere ovunque della
parola di pace di Dio. Come diceva il
presidenteWllson : « Gli uomini che vanno
al fronte, hanno bisogno dell’appoggio
dell’Unico libro dal quale lo si può derivare ». Dacché scoppiò la guerra la Società ha provveduto più di otto milioni di
volumi in settanta cinque lingue diverse
per 1 soldati di ogni razza.
L’Italia è uno dei più importanti campi
della Società. Durante il 1917 essa fece
circolare nella nostra patria 122.156 volumi, la grande maggiorazna dei quali
(cioè lp2.57,4) furono stampati e rilegati
in Italia. Naturalmente le cifre per il
19Ì8 non sono ancora no,te, ma forse saranno in aumento. Dal gennaio al fine
di settembre i colportori hanno venduto
67.330 volumi, mentre in tutto l’anno
1917 essi ne avevano venduto 49.302;
quindi un notevole successo. Per inostri
valorosi soldati — degni del nome d’Italia
« ... per cui mori la vergine Cammilla
E urtale e Turno e Niso di ferule ».
la Società continua a spedire tutti i libri
richiesti; a nessuno vengono mai rifiutati. Essa provvide tempo fa il vangelo
di San Marco in tipo Braille per i ciechi,
e ora ha pubblicato quello di San Luca
nello stesso sistema; il Segretario della
Società è pl-onto a spedire qurati libri
gratuitamente ad Ogni soldato cieco. E
non è solamente nei confini della patria
che la Società si cura dei nostri figliuoli;
dovunque essi si trovano, sia a Tripoli,
sia in Argentina, sia in Egitto, sia in Siberia, sia altrove, le Sacre Scritture nella
loro lingua materna sono sempre a loro
disposizione.
Per le nostre Chiese in Italia la Società
ha fatto una proposta ben gradita da
molti, ossia di provvedere a sconto di
30 %, Bibbie 0 Nuovi Testamenti per
essere messi nei banchi delle Chiese, e
parecchie Chiese hanno già àpprofittato
della generosa offerta.
Egli va senza dire che il costo di quel
lavoro è stato più che raddoppiato. La
Società non ha mai voluto guadagnare
dalla vendita di Scritture. I volumi sono
venduti a prezzi mitissimi ; solamente
una piccola frazione delle spese si ricava
dalla vendita. Qui attualmente in Italia
il Testamento che si vende di migliaia
in migliaia per 25 centesimi, costa alla
Società L. 1,43 per la stampa, la rilegatura e il trasporto; e la Bibbia popolare
che si vende L. 1,25 costa L. 2,50.'Non
sarebbe da maravigUarsi se la Società
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si trovasse costretta di aumentare i prezzi.
Essa non potrebbe far ciò che fa se non
per la generosità delle Chiese e degli individui. Nel 1917 l’entrata della Società
era quasi nove milioni di lire, e Tuscita
nove milioni due cento mila lire. In Italia
le offerte dalle Chiese Evangeliche erano
1075 lire. Ora la Società, visto il gran
bisogno, rivolge un ardente appello a
tutte le Chiese Valdesi che sopportino
generosamente il suo lavoro.
***
Ces données, fournies par le secrétaire
te rév. Edwin Smith de Rome, sont élo
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quentes, et nous disent clairement que nous
devons nous intéresser à cette grande œuvre
vitale, qui touche de près à la régénération
de rItalie et à son émancipation des superstitions humaines. Réd.
LA PAGE DU SOLDAT.
Pietro Soulier est heureux de recevoir
son cher journal, fait saluer par son
moyen parents et amis, sans oublier son
aumônier E. Bertalot, auquel il a écrit;
Amilcare Pasquet se trouve maintenant
à Schio, ayant réussi à entrer dans le
corps automobiliste,.est bien, maislout
seul de Vaudois, il a trouvé avant son
départ Frédéric Caffarel de St-Jean, avec
lequel il a passé quelques instants heureux, salue et remercie; le sous-lieutenant Riccardo Ricca aussi de La Tour,
envoie ses meilleures salutations et se
trouve très bien; Freiria-Fava Augusto
remercie bien sincèrement pour l’envoi
du journal: donne de bonne nouvelles de
Gino Piva qui est presque guéri, salue
parents et amis, sans oublier Gonnetto
Paolo de Prarustin; le bersailler Ernesto
Plavan a changé d’adresse et s’empresse
de la communiquer pour ne pas manquer
son journal qui le console, salue et remercie; Griglio Giovanni réclame son
journal duquel il ne peut pas se passer;
Bellion Attilio et Jourdan Ernesto de La
Tour, font saluer parents et amis, sont
bien et de retour de la permission;
Etiengf \^yassot de La Tour, avec son
ami Goss Pierre, saluent et remercient;
ils sont bien; Poët Giovanni de Faët, est
bien, remercie pour son cher Echo duquel
il ne peut se passer, car c’est son meilleur
ami qui le Console et qu’il relit jusqu’à
quatre fois, salue et remercie; Jacques
Griset est toujours impatient de recevoir
son journal, le jour qu’il doit arriver il
fait tout un voyage pour aller à la rencontre du facteur, il est bien et salue
avec remerciements; Delpiano Alfredo
est seul de Vaudois dans sa compagnie,
l’Echo est son ami, par son moyen salue
ses compganons d’armes et envoie un
bon baiser à sa chère mère; Mario M.
Gaido envoie sa nouvelle adresse en saluant; Chiavia Bartolomeo ne reçoit pas
son journal depuis deux semaines et le
soupire, comme aussi la fin de la guerre;
Jean Gelso, Mourglia Jean de Rorà, Bounous et Avondet de La Tour, sont ensemble mais ne reçoivent plus le journal:
nous Verrons, patience et bon courage;
Barai Ernesto est toujours bien, reçoit
toujours son cher Echo et salue.
—‘ Militari ammalati visitati dal cappellano A. Tron: capitano Eli Bertalot,
cappellano valdese, ristabilito ormai
completamente dalla violenta polmonite
che destò ad un certo momento serie apprensioni. Al capitano Bertalot, nel corso
di pochi mesi caduto per la seconda volta
ammalato, porgiamo le nostre sincere
congratulazioni. — AU’ospedaletto da
campo 90, il capitano di fanteria Ghigou
Emilio (Chiabrano) che ritrovammo, nell’ultima nostra visita, perfettamente
guarito della grave pleuro-polmonite. —
All’ospedale da campo 0236, il soldato
di sanità Malan Giovanni (Angrogna),
già convalescente della leggiera polmo^
nite. —All’ospedale militare di Montegnana, dove è stato sottoposto ad un’operazione felicemente riuscita, il soldato
di fanteria Pegrot Filippo (Torre), 6-10.
— Il sottotenente di fanteria Piva Gino
(Firenze), che fu amorevolmente assistito durante l’amputazione della gamba
dal nostro bravo milite C. R. I. Gönnet
Paolo, trovasi ancora ricoverato nello
stesso ospedale chirurgico dove 1’11-10
l’abbiamo riveduto liberato quasi interamante dalle sofferenze gravi dei primi
giorni.
Diamo ottime notizie dei seguenti militari visitati recentemente: tenente-colonnello Petroli Ettore (fregiato di quattro medaglie d’argento al valore), comandante del reggimento di fanteria che
ricorda e rinnova gli eroismi del maggiore
Ribet; capitano di fanteria Jahier Gino;
caporale bersaglieri Gardiol Emidio (Prarostino); soldato genio Garretto Albino
(Susa); militi C. R. I. Gönnet Paolo, Freiria-Fava Pietro (Ferrerò), caporale sanità Jouve Giovanni (Torre), soldato automobilista Pons Umberto; soldato sussistenza Long Luigi (Pramollo).
Il cappellano Adolfo Tron maqda
buone notizie dei seguenti militari visitati nell’armata del Mantello ; Fanferia:
Sergente Léger Giosuè (Pomaretto), caporal magg. Eruche Luigi (Villar), soldato Gönnet Giovanni (Villar), capoiàl
magg. Balmas Clemente (Torino), soldato
Jourdan Carlo (Torre), soldato Grill Pietro (Frali), caporal magg. Barai Enrico
(Massello), caporal magg. Abrate Carlo
(Torino), soldato Muggeo Domenico (Cbrato), soldato Charbonnier Ernesto (Torre)
caporale Pradolin G. Battista (della Chiesa
di Tramonti di Sopra), caporal magg.
D’Auro Italo (Borrello), soldato Boston
Enrico (Pomaretto), soldato GMian Lamg (S. Germano) — Capitano genio' pontieri Chauvie Alberto (Torre), sergente
Pagliano Giuseppe (Torino), soldato Long
Bartolomeo (Pramollo), caporale sanità
Salomon-Michelin Giovanni e il fratello
Umberto.
Il cappellano A. Tron c’informa che il
soldato mitragliere Turrisi Giuseppe
(Terni), da lui visitato il 16-10 all’ospedale da campo 237, è guarito dalle febbri malariche.
Mous recevons du Comité de Turin:
Il soldato Charbonnier Ernesto di Torre
Penice ringrazia tanto il cappellano sig.
tenente Adolfo Tron per la sua visita
così gradita.
Il soldato Janavel Giovanni manda affettuosi saluti e vivi ringraziamenti al
Comitato della bella Torino.
Il soldato Jourdan Carlo di Torre Pellice anch’esso ha avuta molto cara la visita del cappellano sig. Adolfo Tron.
Il carabiniere D’Amico è stato riconfortato dalla buona visita del sig. cappellano Bosio e lo ringrazia di cuore.
M. L. Rostagno à Mme C. A. Tron:
— Cellelage, le 4 septembre 1918.
Ma chère tante.
Je ne sais trop si ma carte du 7 juillet
dernier vous est parvenue; c’est bien regrettable qu’on ne puisse pas écrire aussi
souvent qu’on le désirerait. D’autre part,
il y a plus de quinze jours que la correspondance d’Italie n’arrive pas. Quoique
ce soit avec une grande anxiété que nous
l’attendons, nous ne nous en plaignons
pas, car l’intérêt de la patrie doit marcher avant tout intérêt particulier. Je
vous disais dans ma carte du 7-7-1918
que j’étais le seul Vaudois des Vallées du
camp. Je tne trompais. Je découvris,
quelques jours après, dans un autre
Blocki le lieutenant des alpins Théophile
Pons de Massel, Blessé sur le Tagliamento
il avait été pendant six mois à l’hcipital;
depuis un mois il se trouvait ici et, quoique nous nous fussions rencontrés quelques fois, nous ne nous étions pas reconnus. Nous avons maintenant l’occasion
de nous retrouver souvent pour nous
entretenir en « patois » de notre belle
patrie, de nos verdoyantes montagnes,
de nos chères familles. La nouvelle concernant les prisonniers évangéliques nous
est parvenue: nous sommes bien reconnaissants envers les bonnes personnes qui
se sont si charitablement occupées de
nous et tout particulièrement à M. le
pasteur Calvino. Il paraît que nous ne
devons pas faire de demande pour être
envoyé à Meschede, mais que nous devons attendre que les autorités allemandes du camp reçoivent l’ordre de nous
y transférer. J’ai reçu le colis de vivres
du Comité de Milan que vous m’avez
fait expédier par l’entremise de la Croix
Rouge de la Pérouse et je vous en exprime toute ma reconnaissance. Le « Hilfs
Ausschuss für Gefangenen Seelsorge » de
Berlin m’a fait parvenir plusieurs livres
religieux: brochures, méditations, sermons, etc., écrits en français. Voilà de
bons compagnons pour le pauvre Kriegsgefangen I Grâce à Dieu, je suis en bonne
santé. Il en est de même du lient. Pons,
qui se joint à moi pour envoyer à vous
et à l’oncle nos plus affectueuses salutations.
Votre affectionné Louis Rostagno.
— Zona di guerra A., 4-10-1918.
Egregio Signor Tron,
Avendo a nostra disposizione un’ora
e più, la vogliamo dedicare in pensiero
alle nostre care Valli. Perciò a lei ci rivolgiamo perchè, se è possibile, in un
angolo dell’EcAo des Vallées, voglia pubblicare i nostri saluti ai cari genitori e a
tutti i fratelli di lotta e di fede, che come
noi hanno la fortuna di ricevere il bel
giornale, che ci dà notizie delle nostre
care Valli e del quale a lei andiamo debitori. — Da tempo ci troviamd assieme
e sovente ricordiamo le nostre Valli e in
questo caro ricordo trascorriamo momenti assai felici colla viva speranza che
vengano tempi migliori per poter ritornare sani e salvi fra i nostri cari. —■ Fino
ad oggi la nostra salute è buona, ringraziando Iddio; la ringrazio, unitamente col mio fratello del giornale l’Echo, che riceviamo, e sempre l’aspettiamo
con ansia per leggere qualche cosa di
buono e le novità delle .Valli.
Rispettosi saluti a lei ed alla sua Signora. Di lei dev.mi
Fratelli Long Federico e Enrico
(Prarostino).
Mandiamo pure i saluti di Davit Davide, di Villar Pellice: riceve pure ì’Echo
con piacere e la ringrazia infinitamente.
— Cortona, ce 8-10-1918.
Cher M.r Tron,
Comme je me trouve encore à l’hôpital,
je me fais un devoir de vous faire savoir
de mes nouvelles. Grâce à Dieu, ça ne
va pas tant mal quoique l’estomac ne
soit encore pas bien remis. L’itterizia
dont j’ai été bien vite guéri m’a causé
un peu de gastro-enterite. Dans les hôpitaux militaires l’on ne peut avoir tous
les soins voulus, par conséquent je désire
ardemment que l’on m’accorde bientôt
un peu de convalescence pour me rétablir
complètement. Avant d’être transporté
ici j’ai été environ un mois dans un hôpital à Venise, où j’ai eu l’heureuse visite
du chapelain M. Bertalot et du pasteur
local, ce qui m’a fait grand plaisir de
pouvoir nous échanger quelques bonnes
paroles. Pour ce qui concerne la guerre,
je suis tout heureux d’apprendre ces bon
nes nouvelles qui nous sont communij^quées en ces derniers jours et de voir
comme les évènements qui se suivent
sont à nous toujours plus favorables. Si
' Dieu a permis à l’ennemi de nous éprouver
pour si longtemps et de plusieurs manières, Sa main est là maintenant pour nous
en délivrer en nous accordant la paix
victorieuse et juste. A Lui donc toute
notre reconnaissance et nos louanges.
Par le moyen de votre journal, je vous
prierai de bien vouloir faire mes salutations à tous mes chers parents et amis.
En vous remerciant d’avance, je vous
présente mes bien cordiales salutations.
Dév. Jean Bonnet.
JEAN DALMAS de Villar Pellice
mort pour la Patrie sur le Piave
le a Juillet igi8 - dans sa 3o.me année.
CHRONIQUE VAUOOISE.
ANGROGNE. D’une lettre de notre
aumônier M. Pascal, annonçant au pasteur la mort et l’ensevelissement du soldat Caisson Lévi Daniel, du Cougn, nous
extrayons ce qui suit:
« Coïsson Lévi, pendant les mois de
service au front, avait su par son caractère doux et aimable, par le haut sentiment du devoir qu’il mettait dans l’accomplissement de tous ses devoirs, se
captiver l’estime et l’affection de ses supérieurs et de ses compagnons d’arme,
qui tous éprouveront un vif regret de ne
plus le voir retourner. Ici aussi, à l’hôpital, il a laissé un souvenir béni: « J’ai
rarement trouvé, me répétait encore aujourd’hui le docteur qui l’a soigné, un
malade si patient et si courageux. Ce
sera sa foi, votre foi, qui lui donnait cette
tranquillité et cette endurance ». Oui,
sans doute, Coïsson Lévi, qui était un
ferme croyant, avait trouvé dans le sentiment de la présence de son Dieu et de
son Sauveur cette paix et cette force ».
Puisse ce bon témoignage rendu à la
mémoire de notre frère contribuer à adoucir l’épreuve de sa famille, à laquelle nous
renouvelons notre sympathie chrétienne
et sur laquelle nous implorons les consolations divines 1 E. R.
B OBI. Une triste nouvelle nous arrive
d’Albanie, la mort dans un hôpital de
camp, à la suite de maladie, d'Etienne
Bonjour, du 204° régiment d’infanterie.
Sous les armes depuis plus de trois ans,
il n’a pu venir voir sa famille qu’une
seule fois, le printemps dernier. Outre
son père et sa mère, et un frère soldat en
congé provisoire, il laisse après lui sa
jeune compagne Marie Bonjour née Caffarel, et un enfant de deux ans. Nous exprimons à la famille si éprouvée notre
profonde sympathie.
De ses deux compagnons, également
en Albanie, l’un, Joseph Gegmonat, tombé
lui aussi malade, a pu être transporté à
Barletta et ensuite à Bari où il a été visité par le pasteur de Corato, M. H. Tron,
et il vient d’arriver au sein de sa famille
avec un congé de trois mois, L’autre,
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J. J. Bonjour, ancien régent fort apprécié de la Ferrière, a été fait prisonnier
dès le mois d’août. Il reste encore trois
soldats dont on n’a pas de nouvelles depuis bientôt un an: Elisée Charbonnier,
J. D. Melli et Etienne Billour. B. G.
CLERMONT FERRAND. Le 21 du
mois dernier expirait le soldat François
Grill, de la paroisse de Praly, fils de
l’ancien des Jourdan. Cette nouvelle foudroyante, plonge dans le deuil les parents
de Praly et ceux de La Tour, Grill-Poët
de Rio-Cros, î uxquels nous adressons
nos sincères condoléances, demandant à
notre bon Père céleste de les soutenir
dans leur profonde douleur. François
Grill s’est reconnu jusqu’au dernier moment et a encore pu écrire quelques
mots aux siens deux heures avant son
départ pour l’eternité. C’est lui encore
qui a recommandé à sa belle-sœur, M.me
Grill-Poët, de verser 5 francs pour l’Echo
du soldat qu’il recevait ;;t qu’il lisait aVec
plaisir.
DOSSOBUONO. Une de nos familles,
colonne de notre église de Vérone, vient
d’être frappée bien douloureusement par
le départ du lieutenant Ugo Baer qui venait d’arriver d’Albanie et qui a été emporté par un violent typhus. Les funérailles ont attiré une véritable foule, accourue pour témoigner à la famille en
deuil la plus vive sympathie. En cette
occasion aussi l’Evangile a pu être annoncé avec puissance et efficace.
LA TOUR. Sessione autunnale di esami.
In seguito a relativo decreto del Prefetto
e relativa disposizione del Provveditore,
la sessione autunnale degli esami nelle
scuole medie. Liceo-Ginnasio e Scuola
Normale, rimasta interrotta per le condizióni sanitarie, verrà ripresa col 5 Novembre p. V., nell’ordine pubblicato nel, l’atrio dei rispettivi istituti.
Le prove scritte già fatte dagli alunni,
ai primi di Ottobre, sono valide; i candidati che furono impediti di presentarsi
agli esami al principio della sessione hann o
facoltà di presentarsi ora a tutti gli esami cui avevano diritto.
Non ancora è fissato il giorno della riaapertura dei corsi.
Davide Jahier, preside
Giovanni Maggiore, direttore.
— Scuole elementari di tirocinio. Gli
esami di promozione e di ammissione incominceranno il giorno 5 Novembre p. v.,
nei locali delle scuole elementari. Gli
esami di maturità e di licenza elementare
avranno luogo nei giorni 6 e 7 Novembre,
in un’aula della Scuola Normale.
Torre Pellice, 29 Ottobre 1918.
Il Direttore G. Maggiore.
— Dimanche dernier M. F. Pegronel
a présidé le culte, mais ne sera au milieu
de nous qu’en novembre, c’est-à-dire
quand il sera en règie avec l’autorité militaire,
— Parmi les soldats tombés au champ
d’honneur pour la patrie, nous devons
encore mentionner Henri Megnet, qui
laisse une jeune fille de 10 ans.
— Nous sommes heureux de pouvoir
annoncer que les obsèques du regretté
lieutenant Charles Weber-Arnûulet ont
été présidées par l’aumônier M. Henri
Pascal, qui se trouvait heureusement à
Brescia. Ces obsèques ont été imposantes
scdennelles. Les officiers, les soldats
étaient là, en bon nombre, pour affirmer
1 affection'envers celui qui avait su se
faire aimer par tous. L’occasion a été
excellente aussi pour faire connaître
Christ. Nous sommes contents que, grâce
à son énergie M. Edouard Arnoulet, malgré sa douleur profonde, ait pu avoir
cette consolation.
PIGNEROL. Dimanche dernier la
chaire a été occupée par le pasteur de La
Tour, qui a pu s’adresser à un bon ^auditoire Men recueilli.
PRAMOL. Le mois d’octobre a été
funeste pour notre paroisse. Malgré l’air
pur de la montagne, nous avons eu de
nombreux malades et 5 décès, dont 4
dus, on pense, à la grippe espagnole.
Dimanche 6, eurent lieu les obsèques
de Long Jacques, frère de l’ancien de la
Ruà, qui succomba à l’épidémie au bout
de neuf jours à l’âge de 70 ans —• et de
l’enfant Henri Travers de Henri, des Michelets, mort à l’âge de 28 mois. L’Union
des Chasseurs de St-Germain et Pramol
a bien voulu envoyer une délégation
avec une couronne de fleurs à déposer sur
la tombe de leur collègue de la Ruà, et.
une grande foule en accompagna la dépouille mortelle au champ du repos.
Lundi 14, un autre convoi accompagnait à sa dernière demeure terrestre,
les restes de notre sœur Marguerite Long
veuve Long, des Plenc, décédée à l’âge
de 81 ans, et le 16, un troisième y accompagnait la jeune mère Alice Long-Beux,
au milieu" des larmes de ses parents et
amis.
Long Jacques, dont nous venons de
parler, avait accueilli chez lui un neveu.
Long Albert, dont les parents sont en
Amérique. Celui-ci lui avait donné une
petite famille en unissant son. sort à celui
d’Alice Beux, qui, après avoir prêté les
soins les plus affectueux à leur partain,
le suivit bientôt dans la tombe à l’âge
de 33 ans, laissant dans le deuil le pauvre mari et deux petits enfants.
Le 26, avait lieu l’enterrement de la
petite Pauline Beux d’Henri, des Betix,
âgée de 29 mois.
A tous les parents nous exprimons encore notre sincère sympathie.
PRARUSTIN. Mercredi le 23 octobre, a eu lieu, la sépulture de Cgprien Rost .
tan, décédé à la Ruà de Prarustin, à l’âge
de 88 ans. Un nombreux convoi a suivi
la dépouille mortelle jusqu’au champ du
repos, où k pasteur a pu rendre un bon
témoignage a’^a foi de celui qui venait
d’être rappelé plus haut. Infirme depuis
bien des années, il a été entouré avec
affection par sa compagne et son fils, le
régent de Rorà, auxquels nous exprimons
toute notre sympathie.
SAINT-JEAN. Trois décès furent enregistrés pendant cette dernière quinzaine,
à savoir: Bianchi Anita, 5 ans, au Valentin; Sciorra Lucia de Turin, 38 ans,
au Refuge; Revel Théodora veuve Rivoire,
69 ans, à Luserne.
— Nous avons trois soldats malades à
l’hôpital de Luserne, dont deux, Rostan
Louis de Praly et Simond Eli d’Angrogne
sont gravement atteints. A côté des visites de leurs parents ils reçoivent régulièrement celles du pasteur.
Deux autres soldats nous ont quittés
pour une patrie meilleure: Boulard Céleste, ül^ de notre ancien des Airals, en
Albanie, et Odin Wilfried de Baptiste.
Ce dernier, arrêté à Foggia pendant son
voyage de retour en Albanie par une
forte fièvre, succomba après quelques
jours seulement à l’hôpital militaire de
cette ville. Nous désirons dire aux deux
chères familles plongées dans la douleur
combien nous sommes avec elles par le
cœur et par la pensée.
— Dimanche dernier l’assembléè d’é
glise convoquée après le culte, faisant
usage du droit accordé par un acte du
dernier Synode, décidait à l’unanimité
de renvoyer à l’après-guerre l’électioii
ou la réélection des membres actuels du
Consistoire qui d’après nos réglements
aurait dû avoir lieu pour tous à cette époque de l’année, :
TARARIRAS. Le 19 septèmbre a été
inauguré un local pour la Société des
Unions Chrétiennes. üh>iclie programme a été exécuté et M. le pasteur Jules
Tron a prononcé le discours d’occasion.
VERZUOLO. A propos de ce que nous
avons dit dans notre dernier numéro de
ring. Burgo, voici ce que écrit la Gazette
de Saluzzo ;
■ Onorificenza. Con vivo piacere abbiamo appreso che S. M. il Re, motu proprio,
ha concesso l’onorificenza di commenda- .
tore al cay. ing. Luigi Burgo. :
È questo un giusto e meritato premio/
al nostro ottimo amico che ha saputo
creare a Verzuolo una Cartiera che in
poco tempo ha assunto un largosviluppo,
ed è pei meccanismi moderni di cui dispone e per la bontà della produzione
ornai, una fra le,più reputate d’Italia.
Il neo-commendatore ing.i Luigi Burgo
è ornai considerato fra i primi industriali
del Piemonte sia per la sua attività’prodigiosa che per la sua perspicace intelligenza, pronta intuizioné degli affari e
specchiata rettitudine.
A ^ui toQcò or sono due mesi Tambito
onore di essère chiamato dal nostro Governo a „rappresentare l’industria cartaria. nella Commissione di industriali
che si adunò a Londra per discutere le
tariffe commerciali da adottarsi fra le
varie nazioni .alleate.^
Industriale dotato di geniale e pronta
iniziativa, di larghe vedute, egli comprese che l’industria idro-elettrica è destinata ad avere un- vigoroso e proficuo
incremento, in quanto la forza elettrica
sarà utilizzata non solo in molti lavori
lasciati esclusivamente e dannosamente
alla forza umana od animale (perforazione.di miniere, gallerie, lavori di cava,
ecc.), ma anche a vantaggio dell’agricoltura per bonifiche,, aratura, ecc.^ie si acr^
cinse con lena ed ardore a progettare una
grande ed importante derivazione di
energia elettrica dalla Valle Po impia ntandoila Società idro-elettrica Valle-Po,
che ha per scopo appunto di raccoglierè
mercè grandiose opere le acque dei bacini esistenti in detta Valle non perenni
e soggetti a magre prolungate in grandi
serbatoi per pòi essere gradatamente distribuite, assicurando così la continuità
d’energia all’industria.
La sua onorificenza incontrò l’appro-'
vazioije ed il plauso di tutti perchè il cav.i
ing. Burgo gode una larga stima ed è
altamente apprezzato nei nostri paesi:
ed in specie a Saluzzo anche, per l’aiuto
materiale e morale che egli ha dato e speriamo vorrà continuare a vantaggio della
nostra Scuola d’Arti e Mestieri.
Rinnoviamo quiudi a lui i nostri vivi ""
rallegfamenti augurandoci che i benefici
della'sua opera intelligente ed attiva
possano un giorno irradiarsi anche sulla
nostra cara città sì che possa essere non
solo centro agricolo ma sede di industrie
che rendono più rapida e feconda la vita
economica di queste regioni.
Encore une fois nos plus‘sincères félicitations.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
' 21.me Liste de Souscriftion.
M. le prof. J. Coïsson (Hôpitaux) L. 10,—
M. Loui^, Jourdan, Colonia
Vaidense (Hôpitaux) » 100;—
M.me Odin, du For- (Refuge) » 100,
M. l’av. J. Gay, Perosa Ar- , , .
geiitina, in memnn'a/n (Hô- ’
pitaux) » 100,—
L. 310,—
Listes précédentes » 16.789,55
, ; , Total L. 17.099,55
KoHTelles politiques.
Le 27 octobre' à une année de distancé
des doulourëuses journées de Caporetto,
i notre armée à passé d^vivé force le Piaye
et remis le pied sur le territoire envahi.
Les troupes o’infanterie et les bataillons
d’assaut de la 8» et de la 12® armée ont
passé le fleuve pendant la nuit sous le
feu violent de l’artillerie adversarire en-.
tre les collines de Valdobbiadene et le
torrent Soligo. La 10® armée a attaqué
à l’est des GraVe de Papadopoli que les
troupes britanniques avaient occupé les
' jours précédents. La première journée de
l’offensive nous a procuré plus de 9000
‘prisonniers et 51 canons. La bataille a
continué toute la nuit et la journée suivante, et dure en^re a^çç|c.n^|rq.e |,chgr-,,,,,
nement. Les lignes ennemies ont été enfoncées. La gauche du Piavë est solidement tenue par nos troupes, avec le concours des troupes alliées, jusques à la
ligne du chemin de fer'Treviso-Oderzo.
De nombreux villages sont déjà délivrés :
nos soldats son4 entrés à Susegâna, Santa
Lucia di Piave, Vazzola, Alano di Piave,
Conegliano. Les ennemis oppo.3ent une
vive résistance, mais rien ne peut arrêter l’élan de. nos soldats.
La bataille avait comihencé, ’on peut
dire, dès le *24 sur le Monte Grappa, où
les troupes de la 4® armée ont attaqué
et conquis les formidables pdsitions enne) mies et pris plus de 4000 pris oftniers. Là
brigade Pesöro sieSt couverte de gloire
par la conquête éù Monte Pertica et la
brigade^Aosfe poui? avoir occupé lé Monte
Valderoa'au'nord-eèt du Spinoricîa. Des
détachements français ont pénétré hardiment dans les positions ennemies du
rnont Sisemolet capturé plus de 700 pri- *
Bonniers. A signaler ? encore “d’heuteiix
coups de main accomplis par les troupes
'britanniques; ”
Les alliés poursuivent leur brillante
avance en Belgique et en France. La résistance allemande est très opirtiâtre surtout au nord de Verdun où se battent lös
Américains. Les Anglais^ ont débordé et
occupé Valenciennes. Les Allemands,
sous la forte pression des alliés se retirent
sûr tout le front entre l’Oise et la Serre
laissant dé nombreux prisonniers.
Nos troupes en Albanie sont entrées
dans la ville d’Alessio et marchent sur
San Giovanni di Medua. Les Auglais ort
avancé en Syrie: ils sont entrés dans la
ville d’Alep après avoir vaincu une faible
résistance. *
— L’Allimagne a répondu au président Wilson en acceptant les conditions
de paix posées par lui, mais l’armistice
devrait être conclu en maintenant les
-rapports actuels des forces belligérantes.
Elle tâche de justifier à propos des dévastations commises et elle assure que le
régime politique du pays est radicalement modifié dans le sens libéral. M,
Wilson a répondu par un ultimatum. Il
dit qu’il a transmis aux gouvernements
alliés l’oiïre d’artnÎBtice, mais l’armistice
doit mettre l’Allemagne dans l’impossi-*
bilité de reprendre les hostilités. Il n’a
pas de foi dans les changements constitutionnels: «S’il devait maintenant
traiter avec les maîtres militaires et les
autocrates de l’AlleiUagne, il devrait
exiger non pas dçs négociations de paix,
mais une capitulation!». E. L.
Pour T a Echo » des Soldats.
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Verzuolo - Vignale - Vigone-Villafranca Piemonte - Villanova d’Asti - Vinovo-Volpiano.
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N“ 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedi, Mercoledì, Venerdì, SabatOì dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 aUe 16; la Domenica dcàle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. ro.ooo, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRBSBNTANTB DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
9. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 % netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2;
4.
2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 “/o netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, con depositi non Inferiori aUe L. 5000, vincolati
^er sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
a imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
&. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
st incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMBNTB AI
» ■— —- ■--« — — - — —. — ~ .
TITOLARI DI LIBRBTTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
©. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sla in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques OIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delie Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
i». Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette ven
gono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
M
di azione prontissima, giova mirabilmente in tutte quelle malattie
per le quali all’azione dei più efficaci ricostituenti occorre aggiungere gli eccitanti digestivi.
Di graditissimo sapore
essa è tollerata, anche dagli stomaci ribelli, a tutti gli altri preparati.
DOSE: Un cucchiaio prima del pasto.
Trovasi in tutte le principali Farmacie a L. 4,4Ó al flacone e
L. f ft per cassetta da 3 flaconi - tassa di bollo compresa.
SORPRESA MERfìUIGLIOSA^
Fra dns blinkl era iMorfi ma ((uMttMV
E parevan due cani intorno a un otte.
La mamma li guardava in apprensione.
Ma euiruscio peri stava a ridosso.
Difficile é H saper chi avta ragione ;
Grfdavan tutte due a più nin posse
Per l’acqua di Chinina di MIgon«.
Che poi tSniron col gettare! addosto.
Par che alla madre II fatto non dispitceit;
Ami dir ei dovrebbe che le garba.
Che i bìBd» ei profumino la tsecla.
Per itupor poi restò ttnu pars la.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mente dilla picdela «ut prete.
L'ACQUnt
CHmiiifì-mcoNE
prepùita con iisÌMm speciale e con nfaterle di prMisimz qualità, possiede le aeigliorì vlrtà terapeutiche, le quali
soltanto sono un possente e tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un liquido linùescante e limpiito qd
Interamente composto di sostanze vegetali
Non cambia il colore dei capelli e ne impèliìsca la cadutia prematura. Essa ha dato ridiltafi fmmediafi e.
efacantissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima. ^
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