1
Année XIl^.
PHlï D ’ AB0NSHM3ENT PA« ATT
Italie . . . . . L. 3
Tous les pays de l^YTulou de
ÇOIfte . . ^ * û :
A.mérir|uë dû* Sud - ' , * » -fl
On B'abbnhe:
Au bureau d’Administration ;
Ohee HM.' -lés Paétenrs >
Chea 31. Ernest Robert (Pignerol) et
à la Librairie GhfàûtOre et
Masaarelli ( Pignerol ).
L'abonnement part du Ir Janvier
et ee paie d'avance.
4 Décembre 1886
N. 49.
Numéros séparés demandés avant
le tirage 10 centimes obaeun.
AfflAonceir: ^ eeniinKs par ligne
pour une seul© foie, —15 centimes de 2 à 5 fois Jdt 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
— ‘v^í
S'adresser pour la Re'daotlon* et
TAdministratlon à M. le Pasteur H. Bosio — Saint O^Yfnain^
Cluson (Pinerolo) Italie.^
Tout changement i d’adresse est!
payé 0.,25 centimes.
^Î:
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
, Paraissant chaque Vendredi , , m,
7ou9 m$ sètê» témoins, Aoths 1, 8. Suivant la vérité mét la charité, Epji, iv, 1^5.
\
^îr»j . .
^ommalr-e.
Pour 1887. — Notre Collège, — De Tactivité des Metiibr.eis'de l’Église. — Le projet
d’uHion et’ l’Eglise Libre'. — Evangélisalioiii' cwro»ig«« it'iiMdoise.—-Soiiseriptioa;ifltfïMÊ poiîiig'M«. ^Annonces.
IF^our ISS'T
Faut-il! redire , encore une fois,
quel est le but des notre petite
feuille Vaudoiset'Ce serait, nous
semble-t-il, fatiguer iinutilement
le lecteur; gr nous désirons Tins*
truire, Dinfortner «ur une foule
de choses utiles; l'intéresser; mais
sans le fatiguer; ‘ i i
Nous préférons donci adresser
à tous ceux qui àpprécieut lès
services quepeUt'rendi'ele Témûiriy
malgré ses imperfections, urtU
prière : 'é’est qu’ils veuillènt bien,
pendant le dernier mois de'‘l886,
faire,chacun'd’euX, un e£fort‘pOur
lui procurer de nouveaux abonnés.
Ils feront ainsi, sans trop de peine,
deux boiines actions; ils contribueront à assurer l’existeBce du
journal et proc ureront ¡à un voisin,
à une connaissance le plaisir de
voir entrer, chaque semaine, dans
leur maison, un modeste ami qui
leur apportera de l'édification, des
informations sûr beaucoup de’
j questions ecclésiaafiqUes, des nou-’
voiles du' monde chrétfeny^ dés'
missions et de l’évangélisatiOn
des variétés, une chronique vaudowe et même une revue politique.
En tout; cingiianie-deuo; numérba
dé' huit pages, rendus à ‘domicile,
pour trois francs.'
*
« *
Ce n’est pas tout. Ensuite d'un
accord particulier avec la librairie
Chiantore et Mascarelli, de Pignei^^
rpl, nous offrons, cette année,
encore, une prime aux abonné^;
Les J deux beaux volumes dV
1 ' Histoire Ecclésiastique Ides
Eglises vandoisespar P. Gìllss,^
(édition A88i) , formant ensemble^
972jpages, ip 12°, coûtent en liljrairie fr. 5. Nous soasmes en mesure'de
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pour Fjitr^nglr, et 0.30 p(Wi
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Ceux de nos abonnés qui
fêleraient se procurer les 4 volumes de l'Israël des Alpes du doct.
A. Muston, sont encore à temps
eti peuvent robtenir aui ¡pris; de
faveur; dq frs. 7,W expédié franco.
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* *
‘ i^o^ ifl,a^iftté»90>, i?'aiBînq. règle
que l,es ubopnewents Sb paierii,
d'ap^nçp, Toutefqia, les a,1^9iinés
4q qui; ne pourraient
nqq^.fairq p^ryenii; leqr
ment Rquri.lej qonimen.cqqqqnt de
la nquyelle npnée,,jo,U|irqn;t d’un
su,rs,is qjétqndpnt jusqu’au, 3,0 juin
PiOU^ s.erons obligé, d’être plus
rigides à l’égard des-pbpnoéa d#
Vétranger. C’est de là, en effet,
que nous sont vepues, cette année,
les pertes les plus considérables.
à. d’autres à persévérer y ou à ob'trer, dans cëtte bonne, voie. ,
Les nouveaux abonnés pour 1887
recevront les numéros de 1886 restant à paraître à partir de la date
de leur inscription.,
H. Bosio
★ «
Deux' piotf. encore : l’uri-de ré.f
méfeièment sincère à tousles'ainis
qui ont,bien voulu, l’année dernpfë'l^'ôVrènvoÿepMei'udresse
de,personnes pbgnnghlés pu tra
¡cité'
epéore à etendre la
rgc)ip,des Fuilées
l’autre
d’encouragerneüt
.'J. t • C; ‘i’.i .• »Í '• t> ■»
ïte
........
Yçiudoises: —
éùx,‘et
Notre Collègue
€ ? r V __z-^ ° I
Poui’ijpioi le nomÎlrj| des éÈVes de
ri&tre CcBlége est-ilïsi pielit'î ï^rquqi
les entrées I ;^nt-qljqa-,s^faibles? La
faute en serait-elleâu éoi^srenseignant?
Mais il ri’a jamais été si valide,, soit
au point de vue de la science, soit
à celui de la bonne volonté et du
zèle, (ju’il l’est aujou/d'hui. — Ou
bien serait-ce
n’est pàs pareggîqip,? M^SiUn ipstilpi,
dqns lequel, le français n’aurait plus
! que. son beure en oompagniede l’an: glais et de l’allemand, où le grec
succomb^ajt spus les cougs de son
rival le latin, Ofr lâ'Brblë en serait
réduite à se chercher quelque place
petite eto méprisable I en ¡dèhors de
Phoraiiii’e ordinaire desleçons, oütpourp
i raient enseigner des; ; professeurs oa^:tholiqueisi amis ,desjprétrç8i oui liges,
; à la îilbra peoséi0,«n institut qui.tauraib
, ainsi, peçiitti touL cachet',vaudqis, powi-i
I r^TÜ espérW'.dqitrouiifti5deite fiiveur
I auprès’de notre popu|qtiquÆîie,sefi%it-^,
: d, pas wpsidéw pur,,ellq ,a,yp(vudrê
tftqnefpeflt 4^ 49
ntéfî^pce et Jp WiVîl
pq^„à bqi?, 4tWÎ ; Visité par p|le qqtnqi^,
CÇ, fîW! 9. sfty.Wr 4, quf,
(PÎ3S cIlos,e qu’à, étr.9,
étqpép, .h Çhemin, et^, fjiulé
pieds? Qju’on.npus déraqntrrqur.nqtre,
qu’un cul de saç^ pne ltnças^e^^ uq ,
c^ettln^saçs is|qé jsbur tous ^sjeunes,
3
geSis 'qüi në 'à'ëV'dëèïînè'iit iau Haii
»iitèpè,':«!' rttiüs Woïis hâtëi'ons'flë W*
Itiééifer du in'âî, rtiêttië ëü '^riit des
sateriôêës te pitis 'p&nibte'jibur rioWë
sBhtitï/éHt ^dfridïî^iie VaudbÎé. Mâîs
tâht’^uè «ibt'i'ë Ç?ôîlégè J 'bt 'pà‘f Sbri
pbogfânittiè eipW l’éûfeiei'èVièiibbiltàliâfogflè (!|Uè rtiii f ’96'ft'ttè, offi’p â Ï6‘ùi
éffttilânt tirüvÉlléür là pdéëibiliiê dé
Sttbir- aVeé ^étêë, diïiiÉ' ' les établiéitttiiënié dé 'j'Elàt, l'es 'èiàiïiéns 'dé
lièiétldé g'jfrbilaëfàilë; èi lÿéëaflè, se péépàratft àfiîtéi (’ebtrëfe'àl’tfiiivérsii^,—
né'fis TbànittéobbSi qù'ë 'tfëift’là tbdi 'éë
^Üé 'ddé''i)'àtedts' dâîsbilHàbte 'ët .é'b'ùd^ùxV'ëfl itiêriië 1ebips'j“db"bîè'b'' dé
fèfùTi ehMdfs/'bbt le dréift d’âWébdée
de-hoiiè. ■ ■' '"'j '
pii,|esLdQB9,jla,pusa dui/rial ;que
nous déplorons? Elle se trouve, suivant nous, dans cette tendance naatériàlistè qui monte, monte, toujours
pfbé Difiasanié,' ét' qui est vènué'frapper
mènfié les rochers dé nos montagnes.
Ne rechercher pour soi et pour les
siens que ce qui est matériellement
utile ét idhtce de |ouis'sàttéèé terrestres, ne s’imposer pour ses enfants
qüé les Sacrifices strièiëtheiii nêcéssdirbé; iS’en dééharger' ëtt leS' mettani
ài'ibêmé tfé"gafgiicr vilèi' et si possible
beattboetb/tiet êsi te‘semimeht d’ub
grand nombre parihi nous. Âué^i;
tes ienfants doftt 'On #*a'pbs bésoifl à
la'inalson, oh les'ehtoi'é-anx cafés, aux
hdtelÉ'j à'tfx ittàgasihs ;'aex fehriqpés*
et f^aux I ®o m P loi râv'xp Al 1 ë'zi"e tifhniSi àu
cotn*ihépoe,:'à? 'ftn'dwstrte! Pâtes*'dé'
Papgenü, beaucetip d’argent ^
.. iQu’oia neee inédreüné‘pâSi Côutèfoi'S,
swr-nrh pénsée» ioià' de mei'Uôüté
intention de jeter le moindre blâmé
SW I biïcuh«' des pnefeeiioïte’ci-'desaiis,
Jé â’hâàUe pae à Atfirarfer «u cmtrafré'
^u’iïn corps dé n'é^ocïahls ’honnêtes
et d’ihdùstnéis Jntèlligénts est iih
élément essentiel de prospérit^'pbur
notre p'ôpufaiion; et si, à cause des
circonstances précaires dansle'sqdelles
votre famille se trouve, vous devez
vCius 'coïitèntér de cirer les Soil'lîérs,
de éèrvir à làble, de faire lesbti'arabrés
dans un hôtel, qb’y a-t-il de ffêshohorant â ‘C’efa? 'Ce Cobtre qüôï j‘é
rtféîèvë ütti'q'ùêtttént, ctet éètte' tiendâWce à visèr'exCÏüsîyèmé'ht a^ bieh-êtrë
ftiàlérîél et"&‘pousser dans céttë Vôîè
sëé ënfàtits Sahs ée prébbctipér ¿^‘fëèrS
aptîtüd^s Vré Tés 'àpp'èÎféra*ièWi tièis â
d’àütrés carrières èt Si, phur'îâllre
léur VéH^àblé 'fjoh'héur, îT 'bè Î^utlrâft!
péé teitir cûifft'pté'déT.eurs ihciihàtibhsü
Et’'''éè' que j’àffirftré ’ën butirè';. hàütëliïeh't, b’èsii: î* ijb’àùtâ'iiH' qifë' dè’né-'
¿‘ôciàh'ts''ët''d‘ipdüStriéls ho'ué 'àVbn'à'
besoîti' d’a'Tbcats d^îhgéWfôÙrk',' dè
médecins, de prbÎeSseurs, ^bl‘séMràiént notre pbpiilaliôri s’ifs vénàîèiàt
s’établir au'mîfiéu ’d’VUe, qüi'ia rèVidr’aient hotibrabfè a'ûx yeux dé Hotré
peuple 's’ils sè fixaient au déhbrs des
ïîitfités dè nos' Values, (ÿui éh tout
càS, en relèveratefil le Wivè’aü intélleètifeT ét moral et 2‘'‘qu’il nobs séth'hlè héôbssâiré'que cès hPnTrties, aVarit,
d’être'Sotiteiè a frnflüêïïèe souvent
déiélèi‘é dé'TOnivéï'silë, soient WOürris
au milléw dé'nôbs^ ati point dé vüe
fnteîlecinél, par des piofèsSéuIrs éh'
qnî nous avoins èdnfiaWeé, ét qué l'ébr
charpenté, leur éèrvéab iet leur coéür
s6lérit'%rrrtés de Cétlè'^èvè décb'iïlirnt
d‘’bWéédncaïi'ôh"ibndéesbr*la’Parole
deDiéb, qhîibule produit des Organismes sâ'ins, forts et ihvulhérahlës. Car,
dé'ces Vabdfâisy'iiü'iypbbr nobs àvhif
quitté l'rop't'éï ,‘ nbüs’ rériten'draiènt
*plbs '■savâdi'S 'qàé nous, mkis ne nbils
apportant j’en fin d'e compte, qué le
4
^400».
son de négations effrontées et le spectacle d’une vie irrégulière ' nous n’'^n
aurions que faire; bien plus, nous
les corisidérerions, à bon droit, com,me
deé plaies, comme des vers rongeurs
de noire population.
Cela dit, quel remède apporter au
mal? ,Quel moyen employer pour
fournir à notre Collège de bons étu
diantS|? C’est une question à laquelle
il y. a certainement plus d’pne réponse
à fairq>, I et j’ose, espérer que ce sujet
sera repris,et tpaité, beaucoup plus
àjfond qu’il ,p,e peut l’être par moi,
par plusieurs çoHaborateursdu jréîHOftt,
(Jaçqües,.enlreiauit'es est cordialement
invité à rifarsi Je me bornerai,
poprj, ma part, à m’adresser tout
spéeîajement à Messjeu,rs les Ifasteurs
et ies: Instituteurs ûe nos paroisses, et
je,,leur dirai: Ne ppurrait-on pas, en.
vHllant èien, découvrir de temps à
autre duos nos écoles paroissialesjdes
enfants se distinguant par le talent, mais surtout par le sérieux,
par un amour exceptionnel pour l’élude, par Ja persévérance, par quelque chose de supérieur, de noble
dans toute, jeur nature et qui semblent être prédestinés; à l’étude? ¡Et;
ne ,pourr,ail-on, en aucun cas, insista
auprès des parents pour qu’Jls mettent
ces enfants sur une voje qui les
aniène|;ail ou bien au pastoral, ou
bien à,telle carrière libérale qu’ils
chpisii;aienl plus tard. Je sais bien
tous les préjugés qu’il y aurait ¡à,
vaincre, ,et parfois doute l’obstination et toute la mauvaise volonté
qu’il y,aurait à fçrcer. Mais,, encore,
ên revenant souvent sur le sujet, en
prouvant et, reprouvant qu’il y va du
véritable intérêt de,l’enfant, ¡de son
bonheur, et,aussi de l’intérêt ,et de'
rhonoeur de sa famille; en faisant m
siçge patient etx^urageuæ,. peut^tre
réussirait-on, et alorsiquel gainI Que
si, par exception, les parents étaient
absolument destitués de tout: bien, ae
pourrait-on pas faire connaître ices
cas intéressants au public? ,Et ¡ne
trouverait-on pas parmi nos ,coreligionnaires benestmti des personnes
bienveillantes qui içndruient;,.volontiers une ; main secoprable ài,ice
petit, l’aidant à se spplevcrjusqqîau
Collège, |usqp’^ l’éçoie,,dqithéologie,
jusqu’à I’tlpiyersite, et i faisaiat de lui
un Îjomme,honoré;,,peut-êtyp,illustre,'
dont ,1a viiC i^n tout cas serait,,utile
et bieniaisttnte au sein..tje notre petit peuple Va'udois et de notre grand
peuple Italien? h. m. !
De I l’atetivllé des Weitibres de l’fglise
Allocutions prononcées le soir^ du 8
novembre, à St. Jean, par des membres ^de la conférence du Val Pélis.
,, ,(8yjte',et fin V, N 4S),.,,!.
Allocution de Mr. le past. J. iP.
Pons.' i, ..
I! s’agit d’activité chrétienne conr
sacrée ,au service du Seigneur. Or, ,1e
Seigneur, à qui nous somiffies, doit,
être servi pas nous et par te, èiiws
qu’il pous a confiés. , .,i ;k:
Quelle part de notre iempsj;Oonsacrons-nous à Dieu? Quelle part lui
consacronsinous de notre argent, de
cet argent qu’il / nous, a donné , oui
qu’il nous a permis; de gagnerîiDans
les temps où nous sommes, l'argent
est un instrument dont'Dieu se Sert
pour faire son oeuvre, c’est le nerf
de la guerre.
Les -quinze paroisses - des Vallées
nht ¡donné l’année dernière ,un. peu
5
40^
moins de trente mille fr^ncç pour
toutes les œuvres dü. Seigneur^ moins
de dii mille frîtncs popr pelles jde
l’évangâiisalion et des missions, jG’esl
trop peu! ^
Nous admirons tous la générosité
du grand bienfaiteur des Vaudois,,
le regretté et bienheureux Joseph
Malan que le Maître vient de rappe*1er à ,lui. Il ne suiBt pas d’admirer,
mais Îlifaut l’imiter dans la mesure
où nps ressources le permettent.¡n ,,
Servir le Seigneur sans rien sacrifier
des biens qu’il nous a confiés, n’est
pas agir en chrétien. David ne voulait pas offrir à Dieu des sacrifices
qui ne lui coûtassent rien; il a voulu
payer l’aire d’Aràuna et tout ce qui
était nécessaire pour l’holocauste. Oserons-no'ùsj nous^ présenter devanj. l’Eternéï avec les mains vides ,aprèsavoir tout reçu de lui, le pain que
nous’mangeons, les vêtements que
nous portons, la maison où nous
logeons, l’air même que nous respirons? Israël offrait du meilleur de
son troupeau, et nous n’oserons pas
donner seulement de nôtre superflu.
Si les ¡premiers chrétiens, dans
l’élan sublime du premier ,amour,
ont réussira |tout consacrer au Seigneur,,; i souvenons-nous qu’unj pareil dévouement ne nous sera possible
que lorsque nous nous serons donnés
nous-mêmes à Dieu. On ouvre sa
bourse après avoir ouvert , son cœur.
Celui qui a senti combien Dieu lui
a donné en,le sauvant par Jôsus^Christ,
n’a pas besoin qu’on l’exhprte à servir,
le Seigneur de ses biçns. Il donne
ses biens comme il a donné son cœur,
il ne donne pas à regret, il voudrait
être à même d’apporter davantage
sur l’autel du Dieu vivant; il honore
l'Ëternel de son bien et des prémices
de son revenu ;, ausisi ses greniers
spn,t,-ils pleins d’abondance,,et ?,es
cuves regorgent-elles de moût,, D|i,eu
ne mapguera point de bénir. icelui
qui donne gaîraenl pour son œuyre.
♦
' Allomttion deMr. lepast. lh Tro«.
Le travail est la loi universelle du
royaume des cieux. Tout le monde y
est actif, et ü n’y a point de placé,
pourries paresseux;iG’est ce que montre la' parabole des talents qui-< tient
compte de toutes Jes aptitudes/ de
toutes les forces, ¡petites ou grandes
qu’elles soient. L’on y voit aussi que le
paresseux n’a point de place dans Je
royaume de la lumière, ihais qu’ il
est jeté dans les ténèbres du dehors.
Nous soupirons après là sainteté;
mais les soupirs à eux seuls restent inefficaces,et nous laissent ¡dans
nos péchés. Au fieu de soupirer, il
vaut mieux travailler en vue de 1^,
sainteté. Il nous faut un,, travail inr
térieur.pour fortifier en nous la vie
spirituelle et pour vaincre les mau*
vaises, inclinalions. Il nous faut au^si,
un travail plus extérieur, celui,qui s,e'
montre par les bonnps œuvrps que
mes collègues viennent de vous'xer,
commander. f , ,.
Que d.e gens qui reconnaissent qu’ils
ne sont,pas encore convertis, e,t ne
font rien pour sortir de cet état d’inaction et de perdition. N’attendons
pas, les bras croisés, que la grâce
vienne nous sortir de notre jqaction,
Si, d’un côté, tout nous vient de Dieu
I par,¡sa grâce ,|nfinie^ deil’autre nous
aevops travailler à .potre salut avec
crainte et ,ave,c tremblenient. Leroyau-j
me de Dieu est forcé et les violentà
le ray¡3sen:l,;,,il faut travailler pour
entrer|, .Eiforcez-vous ¡d’entrer par ¡la
porte étroite !
6
Il 'éis'i vrai qiíé''Vous'he
pâs'
pär VÔus'-ttiêThVeS «ïîià'ngër votre üûèu'r,
rtiàîs viWs poùvéz ivré 'le BiÜlö, fré^étiter ‘iës asseitìBÌfiéfe, itiVóquér îè
nòtti du Seigiitìtìr ët pär cè eà'tìàl 'là
grâce vous sera accordée, la foi vous
Viendra ide l’ouïe dé la Pa>role de
Dieu 6l votre éoéur, sera ekangé. Suivez .kckenainindiq-ué,par le SeigneiiU’
dans jsa iParolei, et la grâce de Dieu
changera' votre coeur de la maniière
que VOUS: ae savez jpôinU iLaissez tous
guider par ile Seigneuirv let il 'VOtts
mdnlrera le eberain que liousi deve«
sùivreç suivez ce'cheta'iii et il vous 'indiquera ce que trous aurez 'à faireÿ
servez-le fidèjeffièait, ise-ton la Btanière
detrt' il'Veiiiit être servi,! /.éil 'il vous
eUriobtra de ses bénédictions. i<n.
‘Sâns Té ikaiiVàià iérrfps ^Uî ta *réténii ‘ù'à' flr’èrfe devait ‘vëiiîr ''dè
bien ^Îoih, nôüs à'üfibÉts ea ù'Èfé sb^tiêmé ''aU'oèutiôn sur l’aôtivilé des
rtiembres de ’l’église auprès des rkaIctdbà, dés dfßiges et en géhiêrâl' âui*
près 'dë deûx 'iiiuf sofit daàs'FêjorèM#.
Les éUftiiits de Diëù qttî dn'tdéjâ été
éprouvés dt dont ie"cœur débordé de
dïsirilé saudönt ééttiblfer edtté'lacuine,
et n’auront qu’à demander à'ieur âme
cdttipaiissdnte ce qu’il y a à' ftÜTe
aujprês des'persoinnés qui souffrent.
■ l il , . 'I. - Il 'E:'‘Bè'NNET.*-'"
.......... imiliiri"." .i..ii'.t-'
i;:.’ i-'.
Le^pffjét d'Dniàn„iét l’Igitse iibré.
'L&Piccoiô 'Jlféàs(ïgfÿérôdu’t*'âécehibrè,
andô'ncd '(jfíieV'ílans sa ‘sèatiòd du 2É
ntfVertibre, le dôttrfté ;dé FEglise Libre',
déàîiâilt laissér áú3í'^EgHses''toU*f 1e'
térti^s nécessaire pdur étudier les rtio*
diOcàtloiiS àp'gtìrtéfeS' au p'Töjei 'pkr ide ÜOS éOHVfcliôns' ryÎigièUèéà,
le Synode Vaudois, a décidé 'dereti
vdÿér àü' printettijis iiróéhaíit ’lá’doií’VÔéàtîon 'dé Pà'ssèiilblë'é g'énêrafè'J''''
Le itiêAie |Ótírná! ’ííü'bii'é’íiiieïéttrè
de Mr. ‘Gàvâïlii àterrtiàià*t,' d’TÎiri'cô'tè,
que personne n’a le droit d’iià'siriWe'r
qiïè ’i’‘Egiise Libre rejette dés tusfín
lettaiit'Îé prbjét; et'flë'^l’i^dirë qtié
èertâitàes'ttoÔdifi'ôetibîis’vaUdô'iSeé sont
de vreies innovatiohé'.''Ad rèfète ," 'ÿi
joütè-t^iL l’Egiidè'"Libre 'n’oppdserà
pas à ‘l’üriioïi!''i'es dbstablès brièréftéS
tout bîifirês, peur la’rendre'• ridpirasiloik. '
„ ,,; Éva,ng^ÜsatÍ0Íi ¡
'V il il ■ ::i: l Ïïî'~i:iillj:j ÍÜÍ i).E t!J;)
Aoste, Le 25 noyembre courant
a' èu iieu ta première "sépuUure éyàn-'
géÎjque ¿ans ("e cimétière à^Îssogne
proche (ïe ilierenq "dû réside up '!fevangéliste Vaudois., Le lour avant
')ii ^ . , .III ;itj. a , ¡, ¿/
unè enfant ep nourrice chez une lamitíe cáíholíque ÿ mdûinïL'le syndic
embarrassé de devoir inlerye'nir dans
cette sorte de sépuÎlprè, rénvpyâit
à'u lendemain sa réponse, et laissait
entendre ce qué d’autres diVénl dùV
vértérneht plus tard', qué le cittietére' étaît 'peur lés ‘édffltfliqfües de
l’élidrôît,'ét iidii pdàr dés”étrartgérs'
(protestanfs’)'.-— Le ’pàStéur VàüddiS
d’Aosté', à l’id’ri'fà'tiott'dè l’itistitutéür,'
seyréifi'iîit sttr ibé rîeuit'''ttviii'iii ‘d’übé'
léïtre' de là' SCufs -pré'féélure, Î1 pti t
dissiper l’es 'draintes du ‘Sÿttdic "ët
édàrtër toute l’éSistàttéè do Curé 'dé'
là’ iocàîitè, 'dblénârtt àihsi uii lieü'iié'
sépuHuré dàriè' PéiicéfWlë' 'ttiênié db
cimétîère 'qiii' éntôüre dfe' trdi^ 'côtés
l’église Càthôlîqiïe. NottS ttiéUte aù
bébéficè dé "là-fôi cottitiiti'it e qiW'ti’ é**
tab fit àû'cù ne d i Stittétio n' idé éül’iè dànS '
léS' Séptiîtiires’èt lOlbiénit të j’éspétól
étáít
uñé ràisdn sulfisànlë "pour 'fàirie ñb*
7
appel,à Pautonil# co(nmijnal]9 v et souspréfectorale; aussi Ifi syndic en question se ran^çq,, daq| )e cas particulier,
aux iiiatruclions reçues de l’autorité
V ■
Malgré^ dq, tçiïipç, qjji^ s’écoula
entre )[,’au|.opiçgti|On ,et I3 i^éçultufe,
une 50"* dé personnes vinrent assister aff) flUjlt^i fitjt SittF:;!?, tippi^f d^v^t
laquqH[e éjtai^^ni rapjpelées l[es ;ÇSP^Ti
rances du Chrétien qui a pour lui les
prbfhesses 'de son Sauveur’ « H y <a
pltlsieurs demenrés dans la maîsori de
liioü Père... Jë m’en vais vous pi’,ér
,qW
vous y soyez aussi ».
l^â! reeueiUeiiBenii dei lÎBuditokce,,' et'
tnênne Pémo^ien i^mariquée che® quelques personnes laissent'espérer que
les ^arqles^vangélique^ prqnqqçéçs^
çj.i;çpp^taqcq, apjcqnfe; i^é
bénies par le Maître de la moisson.
_____ D
Biasca. — Une erreur d’impression, écrit M. Galvino, a mis en
içpijvgnjenl^t^i le^ Cj^tjpq du,,Tes|in.
J*af dû^prononcer dernièrement, à
Zurich, un discours su l’étal religieux ét ppii|iqUe dü' canton et, natuj*;^llçn)eqt, j’^. de l’inflqençe
pfl^ppndèrqnlie dp;^; jfeuîies,i qn,,' si
l’Oft' vent,i dëilevirsidiiciiplesi |esi mëm,.
brea dm Uouvernemenl dltna-cléricah
qcluel. q|^)^.|pur|ial elérîcâ'I' de, Lucerne
«1?
d’arracher le qanlpn nPfiini^ dp?
dPP d^r Jp?ni*
ten),;(|ie!;prote.vi[nprime: ami
ffüpdm (jchiéné) der Jesuikn et lai
£îbertà ^ ^Beîtitizpfia ’ organe’ du
gqqyef'nénigpt pJ^ricaj 'iFPdujt; « kfl
racher le teaplpp dé?: griffes de cetlp,
canaille de Jésuites ». Là dessus il
s’indigne èéntre «le détracteur du
pquple, et de?! afttofit^ et ppljlie
qp^ séyip d’nítiplpa fur^bqod?, dwt
itn ft eottlKo Jtë L?r:b& tatodoi* dpns
le- 'Pessin
^^¡don tp^âvàil me réJqnît'*'quoiqni’il
soÎ)t
sous la direction de M’*“® telliisiii pi
Fpprasf^ ooffiptp ^ élfiîiP?' dp 6 à
13) .ans. ■
Chrontfÿue
fj;aetiQp, de
ceto, parp>5?jB, ?ijtnép.?uf 1? eoratpune
d’Envers-Portes' P; dtè-, p-pf,
lions successives de l’Assemblée paixMBsiale, partagée d’abofid en- deux
quartiers: eelui des. Ghqbifaiwl' ' et
celui d'finiyerÆhPortesw ' '
Ce dernier, se trouvant être eitoore
trop étendu, a étéi à son l©u.r, subdivisé en deux fractions, qui porteront- les noms de quartier deë Jidrtinaf
et de quartier des fîarowisstw?. Les
anciens de ees nopvejles fractions,
MMi M'.' Bertaiet et Barth. -Peyronel,
ont été installés dernièrement.
Pral;'— Une collecte destinée à
l’achat, d’un pmJe pona' -le let»®le a
produit la sorntiae de frs, 135. S’il y
a une paroisse qui ait* b.é?fiin; de ce
confort dans son Heu de eaile, c-’e&t
cerlainemeal celle d®
climatise ipaintient rigide peiidant
bon nombrei de mois.
îRin^ue
I l'i ' f lit'
-- Lq mioisire des afliairesj
étrangères, comte Robilanti 3, 6« la
i rare bonne fortune de se faire écouter
et applaudir par tous les partis lorsqu’il a exposé, dimanche dernieiy à la
I Chambre, la politique suivie ces derniers temps par lo gouvernement et
qn’ilj çpmptc ^qt'ff-q-ftHpore, Pos§^nl
le grand avantage de n’être pas un
orateur de profe?,sion, il ne spnt paq,
le besoin de faire de nómbrense,^ et
brillantes variations sur les siljels
qu’il traite. Il .se borne à dire très
8
-404,
simplement et très clairemént, saris
emphase mais avec énergie,les ehosesqu’il s’ est proposé de porter à la;
oonpaissance du grand publia — Il
a désormais l’oreille^ de la Chambre
et sa parole y aura fa plus grande aütdrité'." '
Ni isolement ni abdication de son
indépendance, telle sera la politique
de l’Italie.
Ses rapports intimes avec l’Autriche-HOrigrie, rAllemagne et’ fAngleterre et sa coopération avec elles
en vüé‘d’'assurer la paix à l’Europe
lui* liiîsseni rentière liberté de veiller
à ' sbis prippres intérêts.
Mtemag»«: — Le ¡discours du
trône, lu par un ministre, et ¡ une
courte allocution de l’Empetieur au
bureau de la Chambre demandent
aux finances de l’Empire les fonds
nécessaires pour accroître d’une quarantaine de raille hommes; l’armée
suc) le pied de: paix. A droite et à
gauche ori se prépare, il faut en faire
autant. A ce eorripte, comme chacune
des grandes puissances aspire à sc
rendre la plus formidable de toutes,
il n’y a pas de raison pour s’arrêter.
Ctrunàe-Bretagne. Le gou
vernement de l’Irlande veut essayer
si en rasourant à des mesures énergiques même contre les membres'du
Parlement qui prêchent la'résistance
et la révolte, il n’aura pas raison
de ces ennemis séculaires devenus plus*
violents et plus acharnés que jamais
à mesure que leurs conditions matérielles ^ politiques se sont grandement améliorées. — On verrahienlôt si! l’énergie sera plus eiTieaee que
la douceur. ! 5 - i
SOBSCBIPTIOHi
-, I «,
InPOUR. AJOUTER ¡UN: DORTOIR
■¡b
ET-Dte’S L'ITS A L’ORPHËtlNAT VAtiDOlS
îfi ■ i-.'vi.
M** bt M*”® Aûtoine Ferrerò frs 10 —
H. Bosio past. s 10 •—
AINIVOINO'E'S
L’ÉGLISE LIBRE
JourmlReligieux, politique et littéraire,
' paraissant le veriArèdi.
Publié sous la direction de M. Léon Pilatte
Prix d’abonnément pouf l'Italie:
Un an: Fr. 11,50j mois: Fr. 6.
Par l’étendue de sa publicité YÉglise Libre
est un intermédiaire précieux pour toutes
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Insertions ; La li^ne de 30^ ’lettres , depuis
0.50 cent, jusqu’à 0,25; cent», selon le
nombre. Traités à forfait. ,
Les nûuveatix abonnés pour l’année entière
1887, recevront les numéros restant à par
raître en 1886. ’
Adresser lettres, fonds, etc., à M. l’Adrainistrateurde VÉglise Libre, à Nice (A. M.
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11 reste un certain nombre d’exeraptaires de la brochure publiée à l’ocçasion dé la réunion du 16 août et dédiée
aux familles Vaudoises. Cet opuscule!
de 70'pages, revêtu d’une jolie doublure en couleur et des armoiries
vaudoises, contient le récit des douloureux événements de 1686, et il
trouve sa placé toute* indiquée au
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à l’étranger. En gros22frênes le cent,
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Ernest Robert , Gérant
Pignetol, Traprim; Ghiaritore ét Mascarèlli.