1
Année XIV«
PEIX D’ABOSNEMITST PAR AN
Ifp.Ue . L. a
Tous les pays de l'Üîii6ii cia
¡poste ■ • - » ^
Ajnôfiqae du Sud , . » 9
On a’allonoû î,
'Vu bUréaii d'Adiiliiilatratio'ii;
Ohea Mît. les Pasteurs ;
Cliria M. Krneet Robert i^PigpieroI)
et à la Librairie Chiantore et
Masearelli Plgnerol ).
L’abouneiiîeçt part du 1- Jauvief
et W ^ale d’âvanôe:
N- 12.
Numéros séparés demaMée avadt
le tirage iÔ centimes ohaeuiii,
30 pcentipies par li^oe
pour nue seule fois, — Ig eentimés de 2 à 5 fois et 10 éen
times pour 6 fois et au dessus.
S’adresser, pour . la Rédaction et
r4dn)iiii}strstlofa à M. le Pas>
téur IT. BobIo —Saifit Q&rniüiÀ^
Ciuson ("Pineroio) Italie,
Tout dtiattgemaiit d'adresse est
payé 0,25 oeiitimes.
¿*à
ECHO DES VALLÉES VAUOOISES
PàràîësàÜt chaque Vendredi
i\is terse téinàins. Actifs l» 8.
SùtoaHi là, vérité nveé la chatHé. Ern. iV, 15.
'i fiL
Uy
i.--;S,aiîrtjrtï>a'ij:'eî.
Adosse de la iÎ'âfefé'Taudoîée à rÉ/npéretu'
d’Allemagne. V-; lEslai .des ^ ÈgÏÏsès de la
Vallée de Pragela - 1714. — Missions. —
Lè plan de Dieii et Soii église. — flouvelles
réligléiifeea. Variêléâ. 7»- t*eiiàée4. —
Ghronigne vaudolsé. - Revue politique. ’
IDlieS^Ë É' L\ TlliLÊ mum
à rÉmperieor
La Tdblé, dAOs sa dërnièvé séance,
l'a première depuis la mWt- de'Guillaühie I, a délibéré d’^énvoÿér àii dôhvel
Empereur d’Allenià'goe Vàêressë qüë
nous ptlbliclns ci-apt'ès :
A Sa Majesté Frédéric ill
Roi de Prusse
et Émperesr d’Allemagne
Sire,
Lés nàémb'rès dé IfEgliBe Vaudoi.çe
d'It{iFiéoéï.sui,Vi,'dep-dis pfu'sieiil'S itioisy
avec là p'fiis vÎveàiijiiëte, lès liôuvelle's
<|üi leür àrrivàienl' de San Eertio èt
dé Berlin, Dés prières sont ttldnlé'ëà'
v'ér's ié trôhe des misé ri Cordés pour
implorer le rétablissement de votre
precieu'Sé sàfrtél ét lors^lfil à plu à
Dieu de rappeler à Lui votre vénérable père rErupereur Guillaume B,
nods nous Sommés joints de cceur
aux manifestations unanimes dé regret du peuple italien.
; Mais,;,qornme Vaudpis, ùO'ù's, âvià'hs'
des motifs tout particuliers de.prendre
une part très-vive ad déiiÎÎ ’qdi a
frappé l’Allemàgne ét là glorieuse
maison des Hohetizollern. Au moment
oü nous nous préparons à célèbrèf
le deuxième Centeriâire dé la Glorieuse Bentrée de nos pères dans Jéur
patrie, nous ne saurions oublier faocueil toucliantèl la pr6iectiôh,eiîipàce
que vos illustres ancêtres, Frédéric
Guillaume le Grand et Frédéric 1', accordèrent aux Vaudois exilés, ni les
irômb'Ceux ÉéiVioigrtàgeS d’iUïé'rêt chl'élîén ijué v'os giOCieüx pfédécëssèWS
n’ottt Cessé de dolirièi'aux EglisëS dé
Cé’s Vallées jusqu’à aujourd’hui,
G’esl àti, rtom de l’Égiisé Èvahgélique Vaudoisé,qué hOus venons huiÜblement èlfÇir a VOtré Majesté et À
toute la Famille Imperia‘ïé,rexpi'essîôh
de notre profonde' sydipâthié d'attS
les épreuves par lesqUélleS le Seîgfleur
a jugé bon de vous faire pà.Sser.
Néhs bénissons Dieu d’àvbir dohné
à f’Âlléniaghe, dans la personne dë
Volrè Majesté, üh Souverain ànfrné
2
..90,
du noble désir de conserver à son
peuple les bienfaits de la liberté, de
l’éducation chrétienne et de la paix.
Le vœu ardent de nos cœurs est
qu’il plaise à notre P.ère Céleste, de
vous tnuUiplier les forces et les grâces
3ui feront de votre règne une source
e bénédictions pour l’Allemagne et
pour l’Europe entière,
Avec les sentiments du plus profond respect et de la plus vive gratitude nous sommes, Sire, de Votre
Majesté Impériale, les très-humbles
serviteurs
Les Membres de la Table Vaudoise.
Estât des Eglises de la Vallée
de Pragela - 1714
Paroisse DES Traverses
Familles.
Nombre des familles de la paroisse
de Traverses; 117.
Nombre des âmes de la même paroisse: 509,
Nombre des âmes catholiques qui
ont persévéré dans la religion: 164,
Nombre des relaps: 345,
Nombre de ceux qui ont été baptisés à la religion catholique qui
ont apostasié: 120.
Nombre de ceux qui sont revenus
à l’Eglise depuis un an, ayant fait
abhiration: ramilles 12,
Personnes composantes les familles:
30.
Baptêmes.
Plusieurs de ces relaps laissent
mourir leur enfants sans baptême
comme il est arrivé au nomme Jean
Bourg qui en a laissé mourir trois
en trois ans;,après les avoir gardés
en vie pour le moins 15 jours. Les
autres les portent au Pomaret ou à
Massel, passant par le Col du Pis,
pour les faire baptiser par les ministres Calvinistes.
Assemblées.
Ils ne laissent pas de s’assembler
mais secrètement avec un peu plus
de modération que les années passées.
Mètres d’école.
Pour des mètres d’école il n’y en
a encore aucun d’établi n’étant pas
en coutume de le faire qu’au commencement du mois de novembre.
Personnes dangereuses et remu~
antes.
Etienne Friquet revenu depuis environ un an de parmi les yaudois,
fort accrédité et considéré parmi les
relaps, est considérablement à craindre;
il a fait plusieurs voyages depuis 8
mois dans les vallées de Luaerne, à
Genève et à Bade en qualité, de député pour moyenne!’ leur prétendue
liberté de conscience.
Jean Guyotse disant notaire, fourbe
au dernier point qui a changé plusieurs fois de religion, chez qui les
assemblées se sont faites au commencement de la révolution, qui depuis
dix njois a fait travailler plusieurs
fois scandaleusement tes fêtes," contre
les ordres publiés, déclaré ignominieusement indigne par les ordres du
roi de France ;d’exercer les charges
d’oiHoier de guerre, de secrétaire de
la communauté, desquelles il a été
cassé; en un mot c’est lui qui adonné
le plus gros branle à la perversion
des paroisses ,de Traverses et de la
Val. ' ■: ‘'.i- i * 0.;
Jean Pastre Gonet et Jean Friquet
du village nommé Villardamont le
secondent en tout.
Jean Lantelme Tourcin de Sestrières
est un jeune fanfaron fort présomptueux qui a fait beaucoup, de mal
par ses sollicitations, i
Jean Charret fèu David et set frères
David et Jaques sont aussi mutins et
remuants.
Etienne Jayrae Mariot quoiqu’il ait
fait une abjuration d’hypocrite avec
sa femme et sa famille composée de
six enfants qui ont tous été baptisés
à l’Eglise pour s’exempter d’obéir aux
ordres de Mr. le gouverneur de Pignero! qui le demandait, ne laisse
pas d’être un des plus dangereux.
Il y a bien des choses sur son compte
qu’on pourrait détailler s’il était
question; il a permis que sa fémrae
et son fils aîné, nonobstant leur abju-
3
...91
ration soient ailés an prêche au Pomaret pour y faire la cène le 9® septembre de la présente année i714
sans parler des autres fois que son
fils y a été depuis son abjuration.
Daniel Bert revenu depuis environ
lin an de parmi les vaudois n’est pas
moins dangereux.
Biens que les Belaps possèdent.
Plusieurs fdes susdits relaps ayant
de i leur plein gré abjuré leurs erreurs
pour jouir des bienfaits du roi de
France sont en biens fonds ou autres
effets qui étaient tombés à la régie
et qu’ils possédaient dans cette vallée
devraient s’en être rendus indignes
pour avoir contrevenu au serment
solennel qu’ils ont fait de vivre et
mourir catholique, ceux dont les dits
relaps jouissent dans cette paroisse
de Traverses et de la ¥al se peuvent
monter à 1a somme de 22506 11. tournoises qui n’est pas le quart de ce
qu’ils auraient valu avant les dernières
guerres.
Eèpcirations à l'Eglise.
Les murailles du cimetière de l’Eglise des Traverses tombent, aussi
bien qu’un gros appantis qui est devant la porte et qui s’appuie sur les
mêmes murailles pourrait en tombant
endommager le corps de l’Eglise si
on ne prévient sa chute.
Plus, une demi douzaine de planches
s’étant détachées du plafonds ou
lambris sont tombées et causent une
grossé”déformilé à l’Eglise.
La moitié des planches du sol de
l’Eglise sont pourries et la rendent
mal‘propre.
Réparations à la maison Curiale.
Deux cheminées menacent ruine si
on ne la prévient. Une porte et deux
fenêtres de la Cure ne fermant point
fait qu’elle est ouverte à tous les
malfacteurs.
‘ ' Paroisse DE La Val.
Nombre des familles ... 24
Nombre des âmes . . . . 1D6
îUNombre des relaps'. . . . 93
Nombre des personnes catho- ligues qui ont persévéré . . 13
Nombre des baptisés à l’Eglise > >
qui ont apostasie . . . . . t47
Nombre des personnes qui sont r
revenues à l’Eglise . . . . 7
Chefs remuants. '
Jean Passel, Grand Michel feu Jean
de La Val.
Jaques Griot et Daniel Bert Loyhe
de Joussand sont les trois chefs les
plus remuants et les plus à craindre.
Service de cette paroisse.
Cette paroisse est vacante èt le
peu de personnes catholiques qui y
sont viennent à la messe aux Traverses,
Le curé des Traverses ayant soin
d’y aller administrer les sacrements
lors qu’il est nécessaire comme aussi
d’y faire les autres fonctions.
Réparation à la Cnre. ,,
La maison curiale a été rendue
inhabitable par une épouvantable lavanche qui en a emporté la plus grande
partie et ce qui reste est prêt à tomber
en ruine.
Réparation à l’Eglise.
L’église encourt le même risque ou
du moins d’être grièvemént éndomrpagée par le lorreiit voisin qui ayant
creusé son canal contre les mufailies
de ladite Eglise, risque de l’abattre
à moins qu’on y fit construire une
puissante et forte digue pour jeter
le cours du torrent de l'autre côté.
Les planches du lambris de celle église ayant été eslranchées (ébranlées ?)
par cette même lavanche qui a emporté la cure se détachent et tombent
étant clouées par dessus aux solives
ou lambourdes. ‘
J. Bonne^
Curé des Traverses et de la Val.
Missions
L’Association Nationale fondée l’année dernière, à Florence, pour secourir les Missionnaires catholiques,
a fondé déjà des comités régionaux
à Milan, à Padoiie, Vicence, Venise,
Naples, Plaisance et Turin.
4
Ce dernier compte parmi ses membres Mr. le sénateur Lorenzo Bruno
prof, qui en est le président, Mr. le
baron Perrone di San Martino, Mr. le
député Bruqialti, le Père Denza, le
comm. B. Garanti etc. Il vient de
lancer un appel aux piémontais pour
les pfqçser: seçopps en
faveur de l’oeuvré qu’il sp propqs^
de spuienir. L’oeuvre des Mis&ipns
catholiques _ est dans 'qq
éiEj^ fprt .Iristc. Les moines italieqs
doivent enspignèr en français dans leurs
écoles et se placer sous la proteclion
étrangère, S’ris étaient soutenus, ils
pourraient faii-e connaître plus favórablernenl la langue et les usages de
leur patrie et, inspirer J’fimour pour
rilaiie. ' ' ' '
Nous craignoqs fort que si l'Italie
Libre se recommande aux moines
pour étendre son prestige en Afrique,
elfe ne choisisse un bien pauvre moyen.
Si rhistoire de l’Abyssinie prouve
clairement une chose, c’est que les
missionnaires jésuites ou capucins des
deux derniers siècles, en employant
la ruse et la violence comme moyens
de propagande, ont réusssi non seulement à faire couler des torpeii(s de
sang, m.a.ia o,nl inspipé aux Abyssins
une haiiie ipv^iprèe et ppoforjde cpntpe
les blancs,
La rnissiop chré.tienne, si eliç veut
être, lélle, doil s’inspirer de motifs
plus élevés que ceux qe la politique.
Ses arme? <*10 doiveui pas être charnelles et spn but suprême doit être
de « préciser l’Evangife à toute créature m.
Le plan lie j^iep et son église
«Si l’église chrétienne doit retrouver au dedans le bel ordre qui convient à sa vocation sainte, et au
dehors la place d’honneur qui lui
appartient dans l’opinion des peuples,
il faut que le plan de Dieu préside
à sa répiganisalion. Gardez-vous de
vous aller jeter, à droite et à gauche,
dans les pFemières réformes qui se
présenteront à votre esprit, pour
sauver ou sa docirino ou sa discipline
compromise. Cfest atijourd’hoti que
nous avons besoin de « balancer la
chemin de nos pieds: » ne voyez-vous
pas, np sentez-vaus. pas dans les esprits, un travail aussi profond qu’é-;
tendu, qui réclame des mesures à
la fois, si vastes et si pénéî.i'.intei;,y
que Dieu seul en peut prendre la fct
dou|ab|e initiative? Eçoulez-le, jnleiTogez-le, attendez-le, pour savoir
enfin à quelles destinées nouvelles,
par quels clemins. nouveaujç, il Vaut
conduire son Agli&è -r- ou sj voue
n’êtes: pas capables, de cette foi eii de
cette longanimité, 1 si vous veus prêt
eipilez dans vos propres voies;(Crajgnez que tout ne se' mêle, que les
plus, beaux dons,ne se.dépensent en
vain, .que les plusisaintes aspirations
ne .se perdierit en l’air, que les plus
nobles efforts ne soient frappé?; de
stérilité, et que, die division en. division et de déchirement en déchirer
ment, l’égUse ne finisse enfin par se
réduire en poussière... , .ri; >i-.
Dieu de Jérémie ! Dieu de J¡ésusChrisl! nous ayons co.nnu « qu’il n’est
pas an pouvoir de l’homme qui marche de diriger ses pas, » et nous venons à toi, pour remettre la conduite
des nôtres en tre tes mains paternelles !
« Chalie-nous, mais par mesure, e.t
noni en la colère, de peur que lu ae
nous réduises à néant 1 » Qu’au éclair
sillonne la nue, pour nous découvrir
aq mfirn'î d® «os ténèbres, top, plan
et les desseins, où nous souhaitoBS
d’entrer désormais sans réserva I Met?
un terme à nos perplexités infinies,
à nos tâtonnements perpétuels, à
notre société sans principes, à notre
église sans vie commune, et ù üOtçe
chrétienté sans vie chrétienne!' '
ri« pian d« Dieu, tSSO, A. Mokod).
fÍ0U0eHc0 teltgieu0e0
Nous avons mentionné, en son temps,
la démarche faite auprè? du Czar,
pendant son séjour a Copenhague,
par une délégation de l’Alliance évangélique, en faveur des protestants
persécutés de Lithuanie, Alexandre III
5
a, papaît"jl, chargé !e procureur général du saint Synode de répondre
que si l’on avait sévi contre les
proleslanls, c’est qu’ils étaient les
agresseurs, et non pas l’église russe.
C’est dire que l’an contintiera à per-f
séculier les infortunés protestants.
Un événement digne de reinarqué,
dit le Journal religieux è&^mchkxû,
ce sont les conférences que monsieur
Ziemann, docteur en médecine, donne
depuis q.uélque temps dans les grandes
villes d’Allemagne contre l’immoralité.
Celles qui: viennent d’avoir lieu à
Francfort sur-le-Mein ont été suivies
chaque soir par quatre à cinq mille
hommes, quionlécmitéavec l’attention
la plus soutenue et le plus grand
sérieux les paroles' saisissantes de
l’orateur. Ce dernier traite naturellement son sujet surtout au point de
vue médical, mais il a des paroles
énergiques pour signaler les conséquences morales du vice et flétrir la
manière légère, dont les gens de loule
condition envisagent le mal. A Francfort, la. péroraison de ses conférences,
dans laquelle il présenia avec conviction la grâce de Dieu comme seule
capable de renouveler toutes choses,
souleva de bruyants applaudissements.
Un des "auditeurs a déclaré, dit-on,
à la suite de ces séances, qu’il n’avait guère entendu de prédicateur
chrétien plus puissant. Mr. Ziemann
a été consacré comme prédicateur
laïque par l’évêque protestant de
Londres.
Leland University est, dit le Témoignage, un collège de la Louisiane
fondé, il y a dix-sept ans, par la race
noire, et qui reçoit deux cent cinquante étudiants.
sCes étudiants, dit un journal,
sont iatelligenta et travailleurs, et la
plupart se destinent à l’évangélisation
et à l’enseignement. La population
noire a fait de tels progrès depuis
vingt années, qu’elle tend à surpasser
les blancs en culture inlelleeluelle.
Il y a;, à la Nouvelle-Orléans, plus
de cinquante Eglises baptisles de noirs
eti plusieurs pasteurs très distingués.
Cette partie sqfl des^Efats-Unis compte
seize collèges baplisteS' destinés aux
gens de couleur ».
(l^glise Libre),
Observation du Dimanche, -- Lq
Fédération internationale pour l’Obj
servation du Dimaoche ouvre un pouveau ¡concours sur les funestes conséquences de la vie de café, de cabaret;,
etc.
11 .s’agit de démontrer, par des
faits ou autrement, et dans up style
populaire., que la frèquenlatioij dés
débit de boissons alcooliques, dans
les jours ouvrables et principalement
le dimanche, ainsi que iq parlicipq:tion aux trop nombreuses Mtes' publiques, facilíteles mauvaises relations,,
compromet l’aisance, la santé, la paix
domestique, l’amour du travaildétourne du culte public, éloigne de
Dieu, et tarit les sources mêmeS|.de
la vje morale et religieuse,
|l sera essentiel aussi d,e mentionner
brièvement les bienfaits qui résultent
pour le corps, pour l'âme et pour
la patrie, de la vie de famille et du
jour du¡repos chrétiennement employéLe texte devra servir a une pública lion de 20 à ^0 pages d’impbession.
Un prix de 250 fr. sera offert ap
meilleur travail et, s’il y a lieu, i!
pourra être partagé, ou accompagné
d'un second prix de 400 francs.
Les manuscrils devront être remis
le l' octobre 1888, au plus tard, à
Mr. E. Deluz, secrétaire de la Société
pour l’Observation du dimanche, 19,
rue de Gandolle, à Genève. Chacun
devra être accompagné d’une devise
qui sera reproduite sur une enveloppe
cachetée contenant le nom étl’adresse
de l’auteur. — Les travaux récompensés deviendront la propriété de
la Société. ’
Membres du Jury: MM. le pasteur
L. Ræhrich, président de la Société
pour l’Observation du Dimanche; CA.
Galopin-Schaub, prof,; Victor Lombard; L, L. Bochat, président de la
Société de tempérance; E. Deluz.
fSem. Religieuse).
6
94.
Entretien du jardin. — Pour préserver vos arbres fruitiers des pigûres
des fourmis ou des chenilles qui font
des dégâts dans un verger, faites
autour de chaque arbre une ceinture
dé graissage, ou de gomme ou de
toute autre substance visqueuse.
Pour préserver la racine de vos
arbres fruitiers ou autres des atteintes
des insectes, vers ou fourmis, etc.,
arrosez la terre autour de vos arbres
avec l’urine des animaux. C’est un
poison pour les insectes et un engrais
pour vos terres.
Si les chenilles ravagent vos plants
de choux, etc., voici ce que nous
vous conseillons; dans environ deux
on trois seaux d’eau, tiédie au feu,
faites fondre deux livres de savon
commun et arrosez légèrement avec
un espèce de balai que vous trempez
dans celle eau. L’arrosernenl est fait
avec plus d’avantage le soir.
La cendre du charbon de bois est
excellente’ pour détruire les pucerons
qui ravagent les jeunes plants de choux,
navets, etc. Avant que de la répandre
il faut arroser le.s plants, puis saupoudrer ensuite.
’ (Tém. Vérité),
(ÎPiirtmique ®iUiboise
( Marseille. — M. le pasteur Micol
qui avait compté réunir les Vaudois
pour une petite fête patriotique à
l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Roi, a été obligé par suite
d’un excès de travail, de renvoyer
celle réunion à plus lard. « J’ai oesoin, écrit-il à un ami, que Dieu
me relève pour reprendre ma tâche
ordinaire à travers la ville. Je pensais l’autre jour combien il y a de
rapports entre ma position actuelle
et celle de l’ancien garde champêtre
du Périer. Chaque malin , il devait
se dire: Quelle direction, dois-je
prendre aujourd’hui? On ne m’attend
nulle part et je dois être partout w.
Plusieurs Vaudois^ sont actuellement
sans travail par suite dei la guerre
faite aux ouvriers étrangers. Bon
nombre sont dans la misère. Le diaconat de l’Eglise réformée se montre,
comme à l’ordinaire, fort généreux
envers nos compatriotes et invite M.
Micol à ses séances afin d’obtenir les
renseignements nécessaires. ' !
Un Comité Vaudois chargé de veiller
spécialement au bien de notre colonie
est sur le point d’être organisé! - m
Turin. — Nous extrayons du Rapport imprimé du Consistoire aux
membres de la paroisse poun 1887
les données qui suivent : i
Le culte est fréquenté par 450-500
auditeurs. L’expérience faite, l’été
dernier, à la suite d’une assemblée
paroissiale, de placer le service à
une heure plus matinale (9 h.) pendant les mois les plus chauds, a
prouvé la sagesse de cette délibération. Le Consistoire désirerait voir
une plus grande ponctualité chez plusieurs assistants. L’heure consacrée
au culte de Dieu ne doit être rognée
ni par les allai res ni par le sommeil
matinal. Les fêtes que;l’on place souvent le samedi soir sont une des causes
de la lacune signalée quant à la ponctualité.
L'Ecole du Dimanche compte 405
enfants et 22 moniteurs. Plusieurs des
élèves ont appris de leur propre mouvement des chapitres entiers de la
Sainte Ecriture. Les enfants, ont envoyé deux caisses d’objets divers au
Labrador pour les Missions Môraves
et ont collecté fr. 738 pour l’Afrique.
Les Ecoles élémentaires comptaient,
au 31 décembre, 443 élèves. « Les services de M. Bertalot étant requis par
la Commission d'Evangélisalion dans
un autre champ d’activité (Goazze),
et l’inspecteur scolaire ayant fait; observer que tout en tolérant rexislence
des écoles mixtes, la loi s’opposait
formellement à ce que les classes supérieures en fussent confiées à: la direction d’un instituteur,» le Consistoire, d’accord avec la Commission
d’Evangélisalion, a confié à M“® Go-
7
.95
losimo les classes de 3® el <i® élémentaire.
L'Hôpital a soigné, en 1887, 106
malades doni 90 sont sortis guéris,
7 sont morts et 9 restaient en traitemenu Parmi les bienfaiteurs de l’Hôpital se trouvait depuis nombre d’années l’Empereur Guillaume qui figure
dans la liste des dons pour fr. 850.
M. le cbev. Henry Decker, décédé ît
l’âge de 85 ans, a légué à cette institution fr. 400; et grâce à divers
autres dons le Consistoire s’est trouvé
k même de doter l’établissement d’un
appareil complet pour les cures hydropalhiques.
La Diaconie qui a pour principe
de secourir «autant que possible en
nalureet le moins possible en argent,»
a reçu, à côté d’un legs de fr. 4Ó0
de M. le chev. Decker, diverses offrandes spéciales de quelques membres de l’église et une quote part
équitable du Comité des Soccorsi invernali et des Œuvres Pies Bolmida
et San Paolo.
. La Bibliothèque paroissiale compte
45 abonnés et a pu dépenser 160
francs pour achat de livres nouveaux.
La Chambre pour domestiques a
donné asile à 22 jeunes filles, la plus
part „vaudoises, et subvenu presque
entièrement é ses frais.
Les souscriptions et dons (legs exceptés) mour fonds Culte, Diaconie,
Société des Demoiselles, Artigianelli,
œuvres missionnaires, victimes du
tremblement de terre et du choléra,
presbytère de St. Germain, réparations au temple de St. Jean, et Bibliothèque pastorale de La Tour, se
sont élevés à la somme totale de
fr. 30.424. Le chiffre des souscripteurs pour le fonds culte et écoles
est monté à 130 et nous avons remarqué avec plaisir un plus grand
nombre de donateurs appartenant à
la classe des membres de l’église
qu’on ne peut pas appeler riches.
Avec la répartition du travail adoptée
par le Consistoire, le nombre des
souscripteurs de celte catégorie augmentera encore sensiblement.
Dans l’énumération des œuvres diverses pour lesquelles nos frères de
Turin ont donné libéralement, les
lecteurs auront remarqué d’eux-mêmes
que non moins de trois sont aux
Vallées (deux bâtisses et la bibliothèque). Et il ne s’agit là que de
l’année 1887. Depuis lors Turin a
donné encore pour le Temple de
Pramol. C’est beaucoup pour une
quinzaine de mois. Nos frères n’ont
pas murmuré, mais il faut avouer
qu’ils auraient eu mielquc rai.son de
le faire. Après un effort exceptionnel,
ils ont évidemment le droit de reprendre haleine.
Nous avons remarqué un beau legs
de frs.10.000 fait par Mr. Isaac Leumann à la paroisse dont il était membre. Ce don généreux a été affecté
au fonds Culte et Ecoles. L’habitude
de se souvenir de l’Eglise et de ses
œuvres dans les dernières dispositions
que l’on prend à l’égard des biens
matériels que Dieu nous confie, aurait grand besoin de se généraliser
dans nos églises, où il est fort rare
qu'une personne fasse un legs pour
des œuvres chrétiennes autres que
les Bourses des Pauvres.
r. ■■■•'ii’l:.-. I . •«
PiGNEROL.— Mercredi 21 courant
la ’Table a eu un entretien avec les
pasteurs des Vallées pour recevoir
leurs avis au sujet de la manière d’organiser, chez nous, la souscription
d’actions de grâces pour le Bicentenaire de la Rentrée. ,
Faet. — Madame Emile Mylius de
Turin nous a fait parvenir une offrande de frs. 20 pour la veuve Barus
du Linsart.
iKctïue i^olttique
Ce qui se passe depuis quelque
temps chez nos voisins de l’occident,
est de nature à nous attrister profondément et en mônie temps à nous
inspirer les plus sérieuses inquiétudes. Que les ouvriers italiens fussent
regardé de travers en France, c’est
ce que nous savions depuis long-
8
>SI^ IM
.96;
temps et ce qui, à utt cerlaitl poiht
de vue, est mêine aèsez haiurel'. Les
ouvriers italiens ne reculent fias dé-'
vant certaines corvées qiii répùgheht
à l’ouvrier l’rançais; ils travaülérit
en général {Mus vite et mieux et, èe
qui ittipcirU surtout aux entrëpretieurs, à rneilléUr rnai'ché. Ce sont
leurs qualités, bien plus que leurs
dél'aulSjque nous nous garderons bien
de méconnaître qui leur ont attiré
la h'àiné sauvage d’une partie trop
considérable de la poptifaiion du midi
de la France. Et ce qui cdraëtérise
d’une Singulière rnamére là liberté
dont nos voisins jouissent sUus leur
quatrième république, c’est le fait
qu’aucune auioriié communale ou départementale n’ose s’opposer aux protestations des ouvriers français à être
seuls employés aux travaux publics
et que î'és entrepreneurs sont contraints de sé Servir des ouvriers qui
s’impOSèftt à eux. Voici en quels
termes ün petit journal de Marseille
auqtlel les rrrèilleurs ne contredisént
pas , exprime lés senlimènts du peuple
de cette ville; «Que rie se aéoiael-on.' à trancher courageusement la
question.,.? C’est à dire à renvoyer
en masse au prussien Humbert, an domestique de Bismark,ceux qui nous empestent il Marséil le... ? Je conseil le au
maire de livrer les italiens aux corses j
ils n’en feront qu’une bouchée en
une heure,^et Marseille serait débarrassée 'de "ces boirches en plus, de
ces voleurs, dé ces assassins ».
Voilà ce qui nous afflige profondément. Ce qui nous cause une trèssérieuse inquiétude, c’est cette fièvre
boulangiste, qui, loin de se calmer
ne fait que s’affermir et .s’étendre.
Que de tout temps et dans tons les
pays du monde un vaillant et heureux
soldat ait insensiblement obtenu l’adnnration, l’estime et la reconnaissance fout d’abord de l’armée qu’il a
conduit à ia victoire, piiis aussi de
son pays, c’est ce qui n’a rien d’extraûfdinair'e. Mais ce qui l’est au plus
haut degré et qui ne semble être possible qu’éh France, c’est qu’un homme
qui n’a rétnporté aucune victoire, qui
n’à jamais èu FôCcàsion de révéler
une capacité et des talents militaires
supérieurs à là raoyettrie, pour rie
pas dire la médiocrité, soit deVenu
lé héros du jour, le personhagé historique destiné à replacer la France
au preraier rang dés grandes puissances — et cfela‘Sîmplemefll pareequ’ii affebte une iirânerie.., pour >ne
pas employer un terme plus cdmun
et plus fort..; voilà ce qui noris fait
trembler pour la France d’abord,
puis pour se.s voisins.
Le ministère lï’afipàis a moiitré
quelque courage etl meltarit îe général en disponibilité: il eSt même
possible que, au mamè'rit où iloris
écrivons ces lignes, ia deslilütiori du
glorieux général ait été décrétée.
Mais lés Oharthrès soutieridrorit-elies
jusqu’au bout fe ministère Tirardj
et s’il tombe par qui sera-t-il remplacé jusqu’aux élections générales
qui âurortt lieu , dh-orii au commencement de l'anriée prochairie?
Ont prête à Frédéric III j lè nOriVêl
Empereur d’ÀWemài/rie, le projet de
travailler à obtenir oèS grarids Etats
dé l’EUrope, liri désarfneritérij partiel
simultané. Hiëti veuille f’affermirdans
ce noble dessein et lui donner vie et
for,ce pour lé voir réalisé!
En Anglèierf'ii 'Glad'siorte et leS
gladsténienS se séparent loujouts phiSi
ouvertement deS parnellistés qui ré’noticènl, k eé qu’il parait, à tin gduvérnemehl séparé pour l’Irlande, réclamant toutefois pour Pile sCelir ürie
admiilisiraiion provinciale indépendanlé, ce qu’on së gardera bien de^
leur accorder.
BOURSE STEWART
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Sir. lé prOf. B. Tron Fr. -jSlr. G, P'. Micôl . . , »10-1Docl. Lantaret . . . » 20 —
AVl^'
La conférence de Val Pélis se réunira
D. y. à Angrogne ( S. Laui'enl) le S
avril prochain, à 9 h.i du mntin. i..
Sujet: La dissémination des publia
cations reügieuÈës. ; '
Kcnest ItofiEitT , dérani.
Pignerol, lmp. Chianloro Æ Mascarelli.