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PARAISSANT CHAQUE VENDRÊDI
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Par an
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Vallées Vaudoises .................. _
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choses vraies, honnêtes, justes, pnres, aimables....^ dignes de fétlangc, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
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bOMMUNICATION OFFICIELIE.
Le Synode de r.Fglise Vaudoise s’ouivrira D.V. à la Tour lundi 6 Septembre,
^^3 heures p. m., par un culte célébré
dans le Temple et par la consécration
du S. Ministère de M. Paolo Bosio.
MM. les Pasteurs sont priés d’annoncer
Dimanche du haut de la chaire la
ponsécration de M. Bosio. MM. les
pasteurs sont priés de se trouver Lundi
à 2 IJ2 heures dans la Salle du Synode
our assister û la signature de la
é ^:j|ponfession de loi de la part du candidat.
Pour la Tabla:
C.-A. Tm>.\, Modérateur-Adjoint,
iiourridirc qui péril
Jean VI, 2b-2-,
Une belle assemblée recueillie dans un
" ^lemple de Dieu pour une fête du cœur
K fi
Que cherchait-elle en réalité cctto
loule venue de tons les bonis de la Mer
le Galilée?
Elle cherchait .lésus, dites-vous? Oui,
die cherchait Jésus comme on cherche
pn personnage extraordinaire (¡ui a su
éveiller autour de sa personne l édio
N popularité. Elle voyait en lui un
, prophète qui employait un langage orignal et captivant pour donner une forne simple aux choses les plus profonΫs; elle voyait en lui un Maître qui
tnissait la puissance de l'action à la
louveauté de la doctrine; elle voyait en
tti surtout le guérisseur et le faiseur de
niraclcs qui n’était jamais à court de
es3ource.s. Mais quant à voir en lui le
üprêine Messager de l’amour de Dieu
t le Maître de la vie, c’était au-dessus
les aspirations des masses et des classes
érigeantes,
Et que cherchait-elle cette foule autres de Jésus? Le chemin, la vérité et
D vie, allez-vous répondre. Moins que
' 61a, infiniment moins que cela. Le motile principal qui n poussé la plupart
le ces gens auprès du Rabbi, ce n'est
lutre chose que la curiosité ; Voir le ])eronnage extraordinaire qui mettait en
moi toute: la Galilée et qui faisait déjà
larler do Lui à Jérusalem. Mais derîère la curiosité des masses se cache
; in autre sentiment que le Christ a comJattu comme la source de tous les maux :
'égoïsme 1 Oui, régoisme calculateur
jui cherche le faiseur de miracles,l'égoïsc calculateur qui est (met à exploiter
■S manifestations les plus touchantes
la puissance et de l’amour divins,
'aire guérir des malades et nourrir le
rps avec la nourriture matéritilc qui
multiplie miraculeusement entre les
ains du Maître... Voilà en deux mots
% psychologie des foules. Aussi le reToche de .Îésiis était-i! bien mérité:
«Vous me cherchez, non parce que vous
avez vu des miracles, mais parce que
vous avez mangé des pains et que vous
avez été rassasiés ».■
Mais Jésus cessera d’être populaire le
jour où il posera clairement, à côté de
la loi de l’amour, la loi du sacrifice, le
jour où if -offrira une croix à tous ceux
qui veulent le suivre sur le sentier pénible et par la porte étroite. Ceu.\ qui
1 ont acclamé sur les bords enchantés ■
du lac de Galilée, sur les places publiques des villes et des bourgades, sur le
sentier du Mont des Oliviers, seront
prêts à crier contre lui la parole du
crime: Crucifie-le 1
ét de l’esprit!... Voilà un spectacle qui
pous réjouit et qui nous émeut. Ce sont
des Vaudois venus de tous les points
â’une magnifique Vallée, des Vaudois
descendus de nos belles montagnes. Ce
i sont les représentants de notre peuple
et de nos églises... un passé des plus
* T glorieux et un avenir qui le sera si nous
le voulons 1 Une telle foule pourrait
teire croire au visiteur étranger que
notre peuple a conservé son unité en
Testant fidèle aux saintes traditions du
et que nos églises sont des foyers
vivants de lumière et de chaleur, où se
^forgent les saintes armes qui devront
' ^rer les futures grandes batailles du
Roj'aume de Dieu.
Est-ce bien là la réalité telle qu’elle
je présente à nos yeux dans les détails
ie la vie de chaque jour? Vaudois, mes
Irères, répondez devant Dieu chacun
|)our votre part. Un sérieux examen de
Èonscience doit vous amener à la con•'lictioii que la réalité est tout autre.
La triste et douloureuse réalité nous
b voyons aujourd’hai comme le Christ
U voyait, il y a 19 siècles, dans la synagogue de Capernaüni. on face de cette
'ouïe qui se pressail autour de sa perion ne sainte.
La foule avide et curieuse cherchait
le Christ au-delà de la mer... Cette foule
représentait tout un peuple et résumait
ses vraies aspirations... des aspirations
toutes matérielles et terrestres. Lecteurs,
vous êtes les représentants de notre
peuple, vous reflétez en vos âmes ses
aspirations, ses espérances, son idéal, ^
sa vie... Aussi est-ce à vous que je suis
autorisé à poser cette question brûlante ;
Peuple Vaudois, que cherches-tu? —
Quelle est ta préoccupation dominante,
quel est le ressort de ta vie? — Mets à
nu ta conscience, dévoile le secret mobile de tes actions, laisse qu’un rayon
de lumière divine illumine les recoins de
ton cœur et tu verras aussitôt jaillir
devant tes yeux la seule réponse possible: Le but principal de ta vie c’est la
satisfaction de l’homme charnel par la
recherche fiévreuse de la nourriture qui
périt !
Le matérialisme pratique I Voilà le
grand danger du siècle, voilà l’ennemi
redoutable et rpsé qui a pénétré dans
nos rangs et qui menace de nous faire
perdre d’un coup les précieux fruits des
conquêtes morales et spirituelles que
nos aïeux ont pu nous transmettre au
prix de leur sang et de leur héroïsme légendaire. Nous sommes en voie de liquider brutalement et follement ce merveilleux patrimoine de foi et d’amour,
de constance et de fidélité qui a formé
jusqu'ici l’admiration du monde entier
et qui, à l’heure'actuelle, a encore la
vertu de nous distinguer parmi nos concitoyens. Nous allons à la dérive, entraînés par le courant fatal du mammonisme aveugle qui est devenu le culte
de la société moderne. La soif du bienêtre matériel, la soif des jouissances'
charnelles, de luxe, de plaisirs frivoles
dévore notre peuple vaudois comme le
reste du monde. Pour étancher cette,
-soif, que les calamités de notre époque
n'ont fait qu’exiter, on ne recule plus
devant l'assassinat de la conscience, en
foulant aux pieds les vénérables traditions du passé et les trésors sacrés qui
ont été confiés par Dieu à notre Eglise.
On en est arrivé à sourire sur les choses
qui devraient faire, rougir et trembler,
et à tourner en ridicule celles qui faisaient ployer le genou à nos Pères, dans
les siècles où ceux qui voulaient sauver
leur vie ne craignaient pas de l’immoler
et où les chrétiens croyaient encore que
la valeur d’une âme dépasse celle du
monde entier.
Aujourd’hui les valeurs de la vie sont
renversées. Celles qui devraient être au
premier plan ont été ravalées au dernier. Les raisons de l’âme et de l'es])rit I
Qui s’en souvient 1 Jour après jour, du
matin au soir, à chaque liciire qui passe.
mier venu pourra nous ijéfier à indiquer
clairement les frontières morales et spirituelles qui nous séparent de ceux qui
n’ont pas, comme nous, pour devise
un flambeau — le flambeau de la Vérité
— au milieu de sept étoiles qui nous
disent que la lumière etja vie descendent des deux et ne montent pas de la
terre. Ces frontières, sur bien des points,
ont été abaissées ou n’existent plus : dans
les églises, c’est le même éparpillement,
la meme indifférence, le,même formalisme qui règne partout; dans la vie pratique, c’est le même désir de jouissance
et la même absence d’idéal; dans le
commerce et le trafic, c’est le même
esprit matérialiste. Et pour ce qui regarde la charité et l’esprit de sacrifice,
c’est la même, pauvreté, c’est le même
égo'isme et la même avarice. En faut-il
davantage pour effacer notre caractère
vaudois et pour mériter le dur reproche
du Christ; «Vous me cherchez, etc......
Vaudois, mes frères, il me semble que
l’heure des grandes décisions a déjà
sonné au cadran de l’histoire. Si le
monde ne veut pas périr sous le fardeau
de ses propres péchés,- si l’humanité ne
veut pas se suicider, il faut qu’une immense révolution s’effectue: la révolution des consciences et des volontés; et
il me semble que dans ce mouvement ’
révolutionnaire notre peuple doit ambitionner de se trouver à l’avangarde.
Ces églises que nous avons tuées par
notre froideur et notre formalisme doivent revivre sous de.rîormes nouvelles,
elles doivent devenir les accumulateurs
hès énergies divines qui devront opérer
le revirement de la conscience sociale.
Cette religion à laquelle les meilleurs
tiennent encçre comme à un habit de
fête, à laquelle plusieurs se rattachent
par habitude, ou, ce qui est fort pire,
par pure spéculation matérielle, doit
cesser d’être la religion des temples et
des grandes circonstances. Elle doit sortir de l’ambient dominical et devenir la
religion de tous les jours, de chaque
heure; elle doit envahir la vie privée et
la vie sociale comme uge onde divine,
comme une sève fécondante et vivifiante. On ne doit plus appartenir à
l’église parce que derrière l’église il y a
les hôpitaux, les asiles, les refuges, les
orphelinats, les instituts d’instruction
populaire et les autres institutions de
bienfaisance auxquelles on marchande
sa maigre obole. On doit appartenir à
l’église parce qu’on sent que c’est l’organe visible des forces invisibles du
Royaume de Dieu; on doit appartenir
à l’église parceapi’on sent en soi-même
une puissance dé vie qui dépasse les
bornes du monde matériel et parcerqu’on
sent que le vrai but de l’existence consiste à travailler non pour la nourriture
qui périt, mais pour celle qui subsiste
pour la vie éternelle.
Frères Vaudois, dites aujourd’hui
clairement, dans le secret de votre cœur,
le mot de la grande décision : Pour Dieu
ou pour Mammon, pour la vie ou pour
la mort ! C’est le moment des décisions
fermes. Que Dieu vous donne le courage
et la force de choisir la bonne part.
15 Août 1920.
F. Peyronel.
A la veille du Synode.
Lundi prochain, D. V,, nous nous réunous ne voyons que des gens préoccupés nirons dans le grand temple de La Tour
d amasser, d entasser, de réaliser des pour invoquer les bénédictions de Dieu
gains et des avantages. Plus rexistence
matérielle devient dilTicile et plus on
seml.ile s'y attaclicr. La rapacité est devenue la note fondamentale du rythme
ou du désordre social. Et notre peuple,
qui se distinguait par ses habitudes de
simplicité, d'austérité cl de droiture,
participe largement à cette curée de
l'argent: il faut profiter de l'occasion
qui passe et qui ne reviendra peut-être
jamais plus !
De. ce pas nous allons nous confondre
de plu.s en plu.s avec la masse et le pre
,sur les travaux du Synode qui va s’ouvrir. Nous souhaitons de tout notre
cœur que ce soit un Synode calme, animé
de l’Esprit du Christ et qui travaille
sérieusement à la solution de,s problèmes qui se posent en cet instant à notre
attention. Le Rapport de la Table, qui
a paru la semaine passée, nous expose
un bon nombre de questions qui devront être débattues au cours du prochain Synode.
Il y a, p. ex., la question de nos relations avec.les autres dénominations qui
travaillent en Italie. On se souvient que
le Synode vota, l’année passée, un ordre du jour par lequel il invitait l’Administration à travailler en vue d’une
union des forces évangéliques en Italie
qui devraient constituer une seule Eglise
Nationale.
Ce projet, qui est magnifique et qui
faciliterait énormément la diffusion de
l’Evangile dans notre patrie, rencontra
de fortes oppositions de la part de quelques-uns des directeurs des missions
étrangères et pour le moment on en est
arrivé seulement à proposer la constitution d’une <( Fédération des Eglises » qui
a pour but d’éviter les malentendus qui
pourraient surgir entre les dénominations et de représenter rcèWVTe en général. Le Synode est invité à se prononcer sur cette proposition.
Les représentants des dénominations
ont aussi fait un autre pas vers l’union
en décidant d’avoir un même recueil de
cantiques italiens dans toutes les Eglises
et en commençant à étudier le projet
d’une unique Faculté de Théologie au
sein de laquelle les futurs pasteurs apprendraient à se connaître et à s’aimer.
La Table propose au Synode que la
. Maison Italienne des Diaconesses de Turin soit dorénavant administrée et dirigée par elle. Le Comité directeur de la
Maison serait composé de deux membres de la Table et de 7 autres personnes désignées par elle. Le Directeur de
la Maison devrait être un Pasteur en
service actif.
La question de nos journaux sera certainement aussi étudiée par le Synode.
Continuera-t-on à publier La Luce à
La Tour ? Décidera-t-on de lui faire faire
un autre déménagement? Confiera-t-on
l’œuvre très importante de la presse à
un Pasteur n’ayant pas la charge d’une
église et pouvant donner tout son
temps et son intelligence à la rédaction
des journaux et à leur diffusion, ou bien
priera-t-on quelque personne déjà surchargée de travail, de s’occuper encore,
dans ses moments de loisir, des journaux? Le Synode sentira-t-ü que l’œuvre de la presse ne peut pas et ne doit
pas être négligée, ou bien s’associera-t-il
à ceux qui n’ont jamais rien compris à
l’influence profonde qu’elle peut exercer
au sein de nos églises et hors d’elles et
n’ont jamais rien fait pour en faire profiter le public? Continuerons-nous à publier d’exciillents livres et opuscules
dont pous ne vendons qu’un nombre
très limité d’exemplaires ou sauronsnous trouver le moyen de faire connaître et de répandre dans le grand public
notre littérature évangélique. ? 'Voilà
bien des demandes auxquelles le Synode
répondra certainement avec un esprit
illuminé et sage.
Nos relations avec les églises protestantes de la VenexiotMIitiliçi et Tridentina deviennent toujours' meilleures.
Dernièrement la Table a envoyé M. Rinaldo Malan, pasteur à Abbazia, à quelques minutes de tramway de Fiume. Il
y avait avant la guerre à Abbazia, charmante petite ville au bord de la mer,
une chapelle de langue allemande dont
le Conseil nous permet de nous servdr
pour nos cultes.
Les travaux pour la nouvelle bâtisse
de Piazza Cavour à Rome, qui accueillera la Faculté de Théologie, vont bon
train et on espère de pouvoir les occuper
au mois d’Octobre 1921.
Dieu nous a encore bénis d’une manière merveilleuse pendant cette dernière année, pour ce qui concerne les
finances. L’Eglise a reçu de gros dons
de la part de quelques frères ayant des
moyens et l’étranger a continué à irous
aider. Toutefois la Table avertit très
sérieusement les membres de l’Eglise
Vaudoise que notre situation financière
est loin d’être rassurante et qu’il faudra que tous les membres d’église fassent à l’avenir de nouveaux efforts pour
s’approcher de l’indépendance absolue.
Puisse le prochain Synode laisser,
chez tous ceu^ qui y prendront part,
une impression bénie et la décision de
travailler avefc plus d’élan et de consécration à la cause du Royaume.
D. B.
Appel aux Jeunes Filles.
Je viens de relire avec un vif intérêt
le livre de Marie Dutoit intitulé : « Une
vocation » : Sœur Léona, avec portrait.
(Paris, Librairie Fischbacher - 33, rue
de la Seine).
Oh, je la vois, c’est elle, c’^st bien elle
qui m’a soigné deux fois dans ma jeunesse. Je revois son profil, ses yeux noirs
et penseurs, ses cheveux noirs et lisses:
son front large, son visage ovale encadré par son bonnet blanc de .sœur, son
nœud impeccable.,.. J’out dans sa personne dénotait l’ordre, mais son regard
profond et plein de tendresse nous prouvait qu’elle vivait dans un monde supérieur, la charité de Christ la pressait.
Elle naquit à Sonvilliers, aux confins
du Jura Bernois. Elle vint au monde
quelques semaines après la mort de son
père. A dix-sept ans, elle se consacre à
Dieu et elle se présente à la porte de
Saint-Loup. Monsieur Germond la reçoit comme sœur novice. Ensuite elle
fut envoyée à Vevey, puis à Lausanne
à 1’« Hospice de l’enfance » où elle passa
cinq années. En 1878 elle est envoyée à
Nice, comme directrice de l’Asile évangélique. C’est là que je l’ai connue, ayant
d’abord soigné mon frère Jules, et
l’ayant conduit jusqu’aux portes éternelles, ensuite m’ayant aussi donné ses
soins empressés lorsque je dûs passer
quelques temps dans ce coquet hôpital.
Je revois le jardin mystérieux avec ses
plantes du midi et exotiques, je revois
le perron avec son cadre massif de verdure sombre dont le bord fait dentelle
sur le ciel; je revois l’entrée de l’allée
qiii en prolonge-la perspective... Je
pense à vous, heureux jours de ma jeunesse, je pense à vous, chère Sœur, qui
me prêtiez des livres et qui m'inspirâtes
le sentiment de la noblesse de la vocation d’Evangéliste, c’est vous qui m’avez
conduit sur les hauts sommets dont la
vue embrasse l’infini...
Vous avez prié avec moi, vous m’avez
consacré à Dieu comme si j’étais votre
fils: je vous en remercie, votre mémoire
est bénie. ^
En 1896, lors de votre mariage, vous
avez déposé le costume de diaconesse,
ce compagnon de 33 années, mais vous
n’avez pâs quitté votre amour pour les
malades, vous n’avez pas oublié l’Asile,
les Dimanches si doux, et les solennels
Noëls !... Je désirerais ardemment que,
les jeunes filles des Vallées Vaudoises
d’Italie lussent votre biographie, et c’est
pour cela que j’écris ces lignes.
Qu’elle est belle et sainte la vocation
de diaconesse. Panser les plaies comme
le bon Samaritain, verser dans les cœurs
affligés le baume de la consolation, porter les mourants jusqu’aux portes éternelles, n’y a-t-il pas là,.de quoi vous attirer ppur vous consacrer à cette œuvre
sainte? Souvenez-vous de Phébé, diaconesse de l’église de Cenchrée (Rom.
XVI, 1) recommandée par l'apôtre Paul,
souvenez-voiîs des saintes femmes qui
assistaient Jésus, souvenez-vous de la
légion sainte des femmes missionnaires
qui ont accompagné leurs maris dans
les lointaines contrées inhospitalières,
souvenez-vous de M.lle Sapino qui, à
Madagascar, à Manaukavaly, pendant
plusieurs années a dirigé la léproserie.
Le Journal des Missions de Paris nous
parle de cette femme héroïque en ces
termes : « Il fallait avoir la volonté te«nace, l’énergie indomptable de M.lle
«Sapino pour mener à bien une telle
« œuvre. Et à ces qualités viriles, elle
« joint un cœur si bon, si pitoyable I
«Tous les lépreux sont ses enfants et
«elle les aime d’une grande tendresse.
« C'est profondément émouvant de l’en« tendre nous parler d'eux avec tant de
« pitié et tant d'affection. M.lle Sapino
« est une femme admirable de dévoue« ment, de consécration absolue au set-
2
‘^t
i;V"‘'’'ij5C‘^i^ 1'' /f
*4i«^iiier-.*;y«w»^^
's;"'
«vice des malheureux
IB85SK^WiSj?SI
Han
{Journal des
rnissdons évangéliques, Mai-Juin 1920).
' Je conserve avec un soin jaloux la
correspondance de sœur Anna Gerber
de Saint-Loup, sœur que je n’ai pas
connue personnellement, mais qui, quand
je suis parti de la Vallée d’Aoste pour
venir dans les Abruces, m’a écrit des
paroles encourageantes et consolantes. ~
Cette vieille Sœur, ne pouvant plus
servir les malades, consacrait sa plume
pour encourager les serviteurs de Dieu,
et pour consoler les abattus. Mission
divine qu’elle remplissait de tout son
cœur.
_Chères jeunes filles qui me lisez, veuillez rentrer en vous-mêmes, veuillez vous
demander ce que Dieu attend de vou^,
veuillez prêter l’oreille à l’appel divin [ '
Le mot vocation vient du verbe latin
vocare, qui signifie appeler.
Entendez-vous l’appe^ divin? Êtesvous prêtes à la consécration? Monsieur
Sauvin disait, dans un sermon, qu’une
vie de consécration consiste à mettre
notre être tout entier au service du ,
Maître; Il faut dire à Dieu: Seigneur,
mon intelligence est à toi; les dons que
je possède les voici; mes mains sont à
ton service pour faire ce que tu attends
d’elles, mes pieds sont à ta disposition
pour aller où tu m’envoies, je t’offre
ma langue pour que tu puisses l’employer où et comme bon te semble.
Mon temps et tout ce que j’ai est à
Toi. Dispose, Seigneur, comme tu veux 1
M.ile A. de Perrot disait dans un excellent, article: «Pour être une bonne
diaconesse il faut avoir une piété sincère, s’être consacrée complètement à
Dieu pour le servir en toute humilité
auprès des malades et des malheureux,
et surtout avoir le sentiment qu’on est
appelé directement à cette tache par
le Seigneur.
li est ensuite nécessaire que la diaconesse ait une forte constitution et
soit pourvue d’un bon certificat du
docteur.
Une telle vocation ne peut être embrassée qu’après de mûi’es réflexions.
Si nous pouvions suivre les sœurs diaconesses dans leurs expériences intimes, dans leurs fatigues, leurs veilles
auprès des malades et des mourants,
nous serions étonnées de toutes les
joies qu’elles éprouvent au contact de
tant de maux parce qu’en retour de
leurs soins dévoués, de la délicatesse de
leurs procédés, elles ont le bonheur, non
seulement d'adoucir les souffrances, mai ;
d’apporter aux malades la parole de
consolation.
Chères sœurs en Christ, que d’œuvr^
vous appellent ! Vous êtes jeunes, vous
êtes pleines de forces, écoutez un vieil
évangéliste qui a blanchi sous le harnais, qui. vous prie de vous consacrer
à Dieu ; vous n’aurez pas le regret d'avoir
eu une vie inutile, mais vous aurez l’approbation de votre conscience, la joie
du sacrifice et vous entendrez la voix
du Maître qui vous dira: «C’est bien,
bonne et fidèle servante, tu as été fidèle
en peu de chose, je t’èlablirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton .Seigneur »
(Matthieu xxv, 23). G. Bert.
Les ours et les^foloinhos.
«Ci yo«/ VOS iniquités qui
ont fait la séparation çntre vous
et votre Dieu >i.
Ce chapitre 59.me du prophète Esaïe
frappe le lecteur, non comme F écho
d’une ancienne histoire Israélite, perdue dans le passé, mais comme la voix
tragique du présent.
Ce n’est pas le peuple élu et rebelle
à son Dieu qui erre dans l’ombre du
crépuscule, « cherchant à tâton la voie
•de la justice ». Non ! c’est nous ! c’est
l’humanité tout entière du Vingtième
siècle, c’est toute notre orgueilleuse
civilisation qui « se confie dans le néant
...qui trébuche en plein midi k
Lisons-lc ce chapitre et voyons s’il
ne décrit pas, mot par mot, toutes nos
angoisses, et tous nos péc^iés: Le mensonge et la violence, la haine et la. vanité; les toiles d’araignée de nos vains
projets, les œufs d’aspic d’où rien ne
saurait éclore, sinon la mort et la douleur...
Les sentiers tortueux qui ne conduiront jamais à la paix !
« C’est pourquoi », dit le prophète,
«la justfte ne parvient pas jusqu’à
nou3. Nous attendrons, la lumière et
voici les ténèbres... Et qu’attendonsnous, depuis six ans? La lumière, la
paix, ou au moins une éclaircie dans
notre ciel orageux. Mais... voici les
ténèbres !
Après vingt siècles de christianisme,
notre société se retrouve encore dans
la même voie fausse comme an temps
d’Esaïe, -face a face avec ses erreurs,
ses iniquités qui la séparent du Dieu
vivant.
(i Nous rugissons comme des ours »,
dit encore le prophète, « et nou&j gémissons comme des colombes ». .
Il y a le cri de rébellion, pareil à
celui de la bête fauve traquée dans
son gîte; et ce cri résume peut-être
tant de longues angoisses, répond à de
longues injustices passées !
Mais il y a aussi la plainte douce et
résignée de la colombe, de l’âme qui
n’ose pas ou ne veut pas avancer dans
le tumulte, de ceux qui souffrent et
meurent en silence.
Ici encore, nous voyons l’image de
nos temps.Combien d’âmes, surtout bien
loin des grandes villes et des grandes
crises, mais aussi au milieu du tumulte
et de la révolte, combien attendent et
•■espèrent... Quoi? Le savent-elles? •
Elles attendent la fin de l’injusticg*
et du mal, elles attendent le « Rédempteur qui ÿiendra de Sion ».
Mystérieuses paroles qui finissent
le chapitre 59.me d’Esaïe; il est bon de
les relii'e en ces tristes jours.
Sommes-nous des ours, c’est à dire
de ceux qui ne savent pas se taire et
rugissent, inquiets et troublés? Sommesnous des colombes? ne savons-nous que
gémir, souffrir et endurer? La sentence
prophétique est toujours vraie pour
les temps lointains d’Israël comme
pour les nôtres, pour les ours comme pour
les Colombes. Ce sont nos iniquités qui
qui nous ont séparée du Dieu vivant, du
chemin de la paix... Notre égoisme ou
notre violence, notre incrédulité ou
notre froide piété. C’est vers Lui que
nous devons aller: peuple, société, individu.
« Le Rédempteur viendra de Sion ».
Oui. H vient à notre rencontre; mais
c’est nous qui devons nous lever, comme
l’enfant prodigue, et chercher et invoquer Son amour. y
Lise Clerico.
' CriRÛNIÜUE VAUDOISE.
Lim-Ginasio a Smia Sanali lalleii aaiegglali
Torre Pellice.
La prossima sessione di esami di licenza liceale, ginnasiale e normale, "di
ammissione alle varie classi del Ginnasio
e del Liceo, principierà col 1° Ottobre
p. v.
Con altro avviso verrà indicata la
data d’inizio degli esami di integrazione
per l’ammissione alla prima classe della
Scuola Normale.
Le domande, redatte su carta legale
di L. 1.05. devono essere presentate ai
Capi-Istituto entro il 15 Settepihre p. v.
Torre Pellice, 30 Agosto 1920
Il Capo dei due Istituti
G. Maooiore.
La Tour. V nioH Chrétienne de Jeunes
Filles. Vendredi io Septembre, à 9.30
du matin, an Foyer (6, t’ia Angrogna Torre Pellice). il y aura une réunion à
laquelle sont chaleureusement invitées
les leaders des Unions Chrétiennes de
Jeunes Filles, ainsi que toutes les per■sonnes intéressées à leurs diverses activités.
— Société d'Histoire Vaudoise. La
séance annuelle de cette Société aura
lieu, comme d’habitude, le soir de l.nndi
b Septembre, jour de l’ouverture du
Synode, à 8 heures p. m. dans la Maison Vaudoise.
Après un court rapport de la Présidence sur la marche de la Société, le
prof. Rostagno, membre de notre Société lira une page d’histoire contemporaine qu’il a intitulée: Vapostolat de
Georges Appia à Falernie dans les années
i86i-6iLi
Avec les membres de la Société tout
le public est chaudement invité à inter.œnir à cette séance qiieJa Conférence de notre vaillant Professeur rendra certainement très intéressante.
Le Président David Jahier.
— Le culte d’ouverture du Synode
qui se tiendra Lundi 6 courant, à 3 h.
p. m., dans le temple neuf sera. D. V..
présidé pai' M. Luigi Rostagno.
— Nous apprenons avec beaucoup de
plaisir que nous aurons au prochain Synode un bon nombre de délégués d’églises sœurs et d’œuvres chrétiennes. L’Angleterre nous envoie notre excellent
ami de Londres, le capitaine Wisely ,et
le modérateur de l’Eglise Presbytérienne M. Maegregor Les églises d’Ecosse seront représentées par un Pasteur écossais résidant en Italie. Pour la
première fois depuis longtemps nous
aurons un représentant des églises de
Bohême. I.es Eglises protestantes de la
France par M. J. Soavi, d’origine italienne, pasteur à Courmonterrail, et diligent informateur, pour ce qui Concerne
notre œuvre, de plusieurs journaux
évangéliques français. La Société des
Missions de Pari.« sera représentée par
M. Pascal, l’Armée du Salut par le nouveau comandant, M. le br^dier Barret.
.iD’autres frère» 's’ajoutiPbnt eheeffe à
ceux-ci et reiRplbHt cerfiÉÉiem'wit'''très
intéressante la séanceCdu Synode- de
jeudi matin qui est consacrée aux députations des. Eglises-sœurs.
— M. le missionnaire A. Coïsson, qui
a passé quelques mois de congé au Inilieu de nous va reprendre à la fin de .
çette semaine le chemin du Zambèze
avec sa dame et une de ses filles. Les
amis de la Mission de La Tour ont déjà
dit à M.rae et à M.‘ Goïsson, au, cours
d’une réunion intime tenue chez M me
Ribet prof., combien nous avons apprécié leurs messages et avec quelle sympathie nous les suivons dans leur voyage de retour. Ils ont iait beaucoup de
nouveaux amis des Missions par leur
parole et surtout par leur grande dbüceur et par la sincérité de leur vocation.
Que Dieu nous donne de les revoir
au milieu de nous dans quelques années.
— A l’occasion du Synode la Casa
delle Giovani. ouvrira une Salle de Thé
idans les locaux dePEcole Normale.fg. o.)
dans les après-mfdi du 6, 7, 8, 9 cour.,
de 4 h, à 6 h. p. m.
Pomarct, Dimanche 29 août, une
belle réunion en plein air eut lieu aux
Eichassie, localité'- située à mi-chemin
entre le Pomaret et les Glos.
Plus de 150 personnes appartenant
aux deux paroisses avoisinantes, étaient
présentes. La présidence fut tenue par
M. le pasteur J. Marauda. M. B. Léger
fit une courte méditation sur le psaume
OUI. M. F. Rostan qui avait présidé,
(îans la matinée, le cuite aü Pbmàret,
parla de l’évangélisation en Italie et
D. Pons de l’œuvre qu’il accomplit au
Caire et à Alexandrie d’Eg3T>te. La collecte produisit une quarantaine de
francs.
Bonne journée pour tous. F. R.
Prali. Les étudiants qui fréquentaient l’Ecole Normale et le Collège
de La Tour entre 1875 et 80 se souviennent sans doute d’un de leurs, collègues
à l’air militaire et à la grosse moustache.
L’ex-bersailler Jacques Martinat était
une des figures plus-caractéristiques. Ne
en 1840, il avait déjà servi la Patrie et
mérité deux médaüles d’argent daas les
campagnes de l’indépendance d’Italie.
Après son service militaire, il avait
suivi les . cours de notre vieille. Ecole
Normale et, ayant obtenu ;Son brevet
de maître d’école, il avait travaillé quelque temps au service du.Comité d’Evan-#
gélisation, si je ne me trompe à Viereng.
Mais Martinat aimait la liberté et la
vie aventureuse; aussi quitta-t-il bientôt, son poste pour.se rendre en France
d’abord, puis en Angleterre .et jusqu’à
la lointaine Amérique où le recontrèrent quelques-uns .de nos pasteurs.
Dernièrement il. s’était retiré daasrsa
maisonnette des ürgères où il, passa encore plusieurs années, donnant de temps
en temps un coup de main à;ses neveux.
Il a été plusieurs fois député de Priil
à nos Conférehees et au Sÿnode. A
l’avant-dernière Conférence tenue à Pignerol, il-s’y était rendu à pied depuis
la Pérouse sous une pluie torrentielle et
semblait pouvoir encore saluer plus
d’un printemps. Mais son heure ayant
sonné, il s’est éteint, après une courte
maladie de cœur, le ii août dernier.
Ses funérailles furent présidées par
M. le pasteur Pascal qui rendit de lui,
comme chrétien, un bon témoignage et
par M. le pasteur Gr4^,§flii cousin, qui
parla au cimetière sur les paroles de
2 Cqj^thiens iv, 18.
A sa sœur, mariée à Rodoret, à ses
neveux et à sa nièce, ainsi qu’aux autres
parents nous exprimons, des colonnes
de UEcho, notre affectueuse sympathie
fraternelle.
Pramol. Nous avons-eu, pendant une
semaine au milieu de nous, l’ex-pasteur
M. Grill et sa Dame, qui ont Visité une
grande partie de leurs anciens paroissiens; le Dimanche 22, M. Grill a présidé le culte et tenu une réunion dans
l’après-midi au quartier de Peümian.
Nos remerciements et bons vœux.
— Dimanche 29, à 3 heures, un
long cortège accompagnait à-sa dernière
demeure terrestre la dépouille mortelle
de Barba Jean Soulier feu Barthélemi,
des Maisons Neuves des Plenc, qui s’est
endormi dans les bras de son Sauveur
le 28, après de grandes souffrances. Il
avait été conseiller de cette commune
un grand nombre d’années, et juge de
paix. — Notre sympathie chrétienne à
sa veuve ainsi qu’à tous les parents affligés.
Saint-Jean. Le Dimanche 22 cour.,
en une réunion touchante de cordialité,
les amis de la Mission ont adressé leurs
adieux et leurs vœux fraternels à M. et
M me Coisson, missionnaire, et à leur
jeune demoiselle qui vont repartir pour
le Zambèze dans quelques jours.
Les Sociétés de la Zambézia, du Printemps, dès UnionslGhréfieBîies de faunes (^B'fet Filles éifeient lî^ge
mentifeiiéseiifeis. x,
Quë le^ Seig«eur accompagne et bénisse ces chers frères et sœurs'dans leur
voyage et dans la reprise de l’œuvre à
laqufelle ils ont consacré leur amour et
leur vie,
— La Vente du Printemps qui s’est
ouverte Mercredi dernier par une splraidide journée et qui a attiré une vraie
foule de bienveillants acheteurs, a donné
un bénéfice net de L. 3.384,40 qui sera
.dé.volu‘en entier à notre œuvre ¿’-Evangélisation et à la Société des Missions de
Paris.
— La collecte en faveur de notre Asile
des Vieillards qui a suivi, ee dernier Dimanche, la prédicatibn de M. le prof.
Giov. Rostagno, a été de L 300.
Turin. Nos cordiales félicitations à
M.me et M. Èmanuele Riwiro-Pellegrini
pour la naissance de leur, petit U go, auquel nous souhaitons une vie heureuse
et bénie. -,
— Samedi 28 courant, a eu lieu Jè
mat'iage de M. Henri Ribet avec M.lle
Blanche Soutier. Le temple était richemeïrt orné de fleurs et de verdure et un
bon nombre de. parents et d’amis assistait à la cérémonie. M. le prof. Comba,
beau-irère de l’époux, invoqua les bénédictions divines sur les nouveaux mariés et leur adressa de bonnes exhortations, d’excellents conseils et les souhaits de bonheur auxquels L’Echo se
permet d’unir les siens.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
x.re Liste de Souscriptions.
Sig. Daniele Grant, Colonia
Vaidense (Rifugio) L.
Sig. e sigffa Carlo Roland,
Pinerolo (Ospedali) »
Sig.ra Jenny Odin, Praro■stîno. Grotta (Rifugio) »
Sig. Michele Forneron, Gardon, Prarostino (Id.) »
Sig.ra Jacqueline Gay, Prarbstino. Grotta (Id.) »
Sig.ra Sofia Pasquet, Prarostino, Btûsîs (Id.) »
La stessa (Ospedali) »
La -steâsa (Orfanotrofio) »
Sig. Filippo 'Gbdirj, Praro-stino (Rifugio) »
Sig.ra ved. Margherita Godiiio, Trarostino, 'Benna
(Id.)
Sig. G.fno Pasquet, -Praro^Stino, Ciabot (Id.) »
Sig. Gîôv.'Grill, Prarostino,
Ciabot (Id.) »
Sig. Paolo Pasquet, Praro-stino, Ruà, (Id.) »
Il medésimo (Orfanotrofio) »
Sig. Achille Mûris, Vichy, in
memoria madre sig.ra Muris-Jburdan (Orfanotrofio) »
Sig.ra Durand-Canton ' ved.
Gay, S. Gio\'. (Ospedali) »
Sig. Alb. Gay, Id (Rifugio) »
Comitato Assistenza Rorà,- a
mezzo presidente TofirnBoncreur, residui (Rifugio)»
Id. id. (Ospedali) »
Id. id. (Orfanotrofio) »
Sig. Edoardo Vidossich
(Ospedali) »
Lo stèsso (Orfanotrofio) »
N. N., Vallécrdsia (Ospéd.) »
Sig.ra Fanny Salvageot, Parigi, in memoria fratello
Giacomo deceduto-al Rifugio (Rifugio) »
Sig.ra Rassilie Pitrat-Turin,
Lione, in memoria sig. e
sig.ra Stef. Albarin (Id.) »
La stessa. Id. (Orfanotrofio) »
Croce Rossa, Luserna S. G.,
cartella Prestito (Rifugio) »____
Total L. i
40 —
20,'—''
5>—
5.—
5r—
Silo;—
3.—
3.—
300,
-2.3.
15,
roo,
83,
83v
b,—
6,—
¿00
68;
100,
100,
100,—
119,50
Lit Lieutenant Carlo Ribet.
13.me Liste de Souscriptions.
Famiglia del rimpianto sig.
Adolfo Decker L. 100,
Sig. Edoardo Vidossich ■' 8
L.
T08,
Listes précédentes » 4 093,Total L. 4.201,
Sulsse. Le Dimanche 15 Aôfit, dans
le temple de Corcelles, après le sermon
de M. G. Vivien, pasteur de la paroisse,
M. Siméoni, jadis professeur de philo
Sophie dans un ordre catholique, aujourd’hui pasteur de la grande Eglise Vaudoise de Rome, qui avait modestement
refusé de présider le culte, mais non de
confesser publiquement sa foi, prit la
parole en français pour raconter sa conversion. « Il le fit, lisons-nons dans l’E
glise nationale, d’une façon si simple et
si prenante, qu’il y eut de l’émotion
dans tout l’auditoire. Le témoignage
vibrant et sincère qu’il a rendu à JésusChrist et au protestantlsme-a ëté bten
faisant et a remué beaucoup d’âmes. E'
quand il a décrit les luttes, qu’il a diÉ
sout^ir pour sortir du catholicisme e|
se défaire de la robe monastique, sa paî f
rôle ’ chaude devint particulièrement
émouvante dans cette vieille église
Corcelles où le curé Jehan Droz et Fa^^
prêchèrent saccessivement le 23 Octd«'
bre 1530 ». ^ ^
(De la Semaine Religieuse).
Nouvelles Religieuses.
années*]
Alsace. Après bien des
d’épreuve et d’espérance silencieuse,
la Maison des Diaconesses de Strasbouq
vient d’avoir, à son tour, ses heures di
joie. Les amis du Diaconat se sont uniâ
aux sœurs venues des diverses station^
dépendant de la Maison mère, à l’pci
casion de la consécration de 7 nouvelle^ (
Diaconesses.
Ce furent deux journées empreintes
de -cette paix lumineuse qui rayonne
dans l’enceinte de la Maison de Strasbourg.
M. le pasteur Metzentin ouvrit I4« 1
culte par la lecture de la Parole de Dieif
et la prière. Puis M. le pasteur BacH|
aumônier'de la Maison, qui avait préf
sidé à la préparation religieuse d^ ' 1
sœurs, leur rappela en quelques mdt^
les vertus essentielles qu’elles devaient;
s’efforcer de conserver toujours: la joie
dans le devoir, chose parfois difficile,
mais jamais impossible, la douceur ai^
près de qui souffre, la prière, source inépuisable d’énergie pour la lutte... Puis
ii consacra les- diaconesses pendant que d
des chœurs se faisaient entendre.
Après lui, M. le pasteur Léopold Mo
nod prit la parole et insista sur la né
cessité de bien comprendre que dam
cette œuvre de charité la diaconesse doï
être la collaboratrice de l’œuvre de Diei
et non pas, comme nous sommés tenté
de le dire, Dieu, notre collaborateur.
Chniiiiqiie polUiqiie.
Le maréchal Pilsudski, président di j
la République polonaise vient d| f
lancer un appel à son peuple en l’invÉ p
tant à continuer la guerre à outran^
contre les Russes. Le vin de la victoifl
momentanée lui a évidemment donçÈ r
à la tête; malheureusement ceux qùiJ,
souffriront de ce geste ne seront ni 1^
maréchal ni ses amis, mais la pauv»'l
foule de soldats polonais et russes de
tinés à la mort. Les puissances allié
se sont décidément rangées en favei
de la paix. Pourront-elles faire quelqu p
chose pour obliger ces peuples à la paï f*
et à une paix durable? Nous l’espéroâ**
encore.
En Irlande les choses vont de ma
en pis. Les nationalistes catlioliques 0;
commencé une vraie guerre civile con ù
tre les protestants du nord de File e: J
contre la police et les troupes anglaise!
qui ont chaque jonr des victimes. L<
maire nationaliste de la ville de CorJ :
ayant été emprisonné, à cause, de soi j
attitude, s’est refu.sé de manger, et î
y a 18 jours qu’il se trouve sans nourri ^
ture. '
Au sanctuaire Ofopa ou a inaugun ‘
Dimanche passé une nouvelle grandi '
église catholique; une foule de plus d’ui
demi million de personnes a assisté "i ^
cette cérémonie à laquelle prenait âùêS
part un légat du pape. A ce qu’il senfble *
on voudrait faire de Oropa un centré
de superstition comme Lourdes et 03 *
attribue à- la « Madone noire » 3in jiom f
bre toujours croissant de miracles. E |
le monde court ! .
Les ouvriers métallurgiques d *
Milan, après avoir vainement espéré d)
voir leurs requêtes acceptées par les jW i
dustrids, ayant su que l’un de ces de?
niers avait décidé de fermer son établi! i
sement. ont occupé tous les établiss«
ments de la ville, au nombre de 280 ^
les font marcher même en l’absence dé
propriétaires et des directeurs. PendàlJ P
que nous écrivons ces lignes, on t.âch ^
de tous les côtés de trouver une bas ^
d’entente entre ouvriers et industriel! ^
'En Angleterre 607 mille mineurs oïl s
décidé la grève et les mineurs améh ®
cains la menacent sous peu. t
D. BOvSÎo, Rédacttvtr-Rcsponsghî^ ^
Totre Pellice - Imprimerie Alpine |t
MARI et femme abruçais désirah j
s’employer ou à la Tour, ou à Pignerol ‘g
ou dans une ville où il y a l’école noi
male, prient leurs coreligionnaires d ^
s’intéresser à eux. La femme est rÆ
passeuse et le mari forgeron. Ils pouf
raient aussi s’employer comme portieri
S’adresser bureau de VEcho
Torre Pellice.
ON demande, pour Pension
Milan, bonne CUISINIÈRE et FEMM|
oeCHASîB^®’ d^Confiance. S’adresse
avec bon»®® références, à Mme ToüR>„
Cappella.,®^ff^^®f*® * Torre Pellice. ^