1
^Soi¿^te>‘dotuEiéme
\mmiÿ M .. ..ì^Smi^ik.i'., ...■ "
* <sii)iV) Ç. i \ ' '
riICK D'MBONNEMmTi
Italie et Colonies italiennes . <i‘ ¡.
Btianjìer.y*• ' t f ::vwï,**.,■ •
Plusieurs abomienients ^ la même adresse
' ‘ vi “ t V
vf'■ ^ ^ ^ ......
On e'eboanet l 7brreP«//ice, au Bureau d’Admlnistration del'£CAo(V!a Wigrain/^
- Dans toutes les Paroisses» idiez MM. les Pasteurs. r.iit r
' - / ' 'il '
Par «ni P«ar à nmit
. L. 10,- .• . 24,- 12.— - f <i, Js
. 22,-r i -t ' Í
liSvVf' Í
f"
^ *!. rr • '.î r i,.7
^L’ABONNeMnrr ae rAve d'avancb..
V S’adresser ; pour la RAdacttnn, à M. le Prof. Loüw Micoi - Torre PelUct — pour
^ ,: i’A4«iinistratton, au Bureau du Journal, Via Wigraifl, N* 2 - Torre Pellke.
V JPôur, toutes les aaaaneee s’adresser au Bureau’du Journal.
ÎJ ■ 3 : ■ ' . , ■ ■ ■'iti ■'» i'll
Tous les changements d’adresse coûtent se eeatinMS, sauf ceux du commencement de i’année.
Le hiuiiIm: ftO eentimM
Que toutes, les chosea vraies, honnêtes, pttreB, dignes,louange, occapent yob pensées (Philipp. IV, 8). f
Méditation .ponrJ'ÀTent.;
I Un"9»m)eau mHird
^ U.a rejeton naîtra de ,$ee racines,
VËsprit de VEternel reposera sur lui.
Esaïe XI, 1.
N'avons-nous pas, dans ce débuit du chapitre XI d’Esaïe^ une des plus belles vir
sdons prophétiques que nous ait données
l'Ancien Testament ? Ckanme eUe est pfrOh
fonde et lumineuse oeitte pensée xle Diiew' î
il ne peut consentir à voir s’éioigHer son
pefupflle/; plus, à le voir mouiÉr. ! Il n'est pas
possible que les hommea alient raison de
lui : leurs infidélités sans Hombre seoiaaent
des motifs suffisante pour décourager, dans
ses desseins, un autre que Dieu.
Le prophète sait — pour en avoir reçu
liévélatiân — ce qu’est la fidélité de Dijeu,
et dé quelle mesure est l’amour qu’il témoigne à son peitple. Si l’arbre, lui, s’efforce de se survivre une fois que, l|a cognée
lui a été fatale, à combien lïlus fcarte raison Israël a-t-il l’éspoir de ne pas sombrer
dans la mort... Un Dieu veille qui' ne le
permettra pas. L’esprit qui, hier, se mouvait sur tes eaux, prêt à ordonner le chaos
primitif, n’auraHit-il pas im jour sa revanche sur toutes tes puissances sataniques qui Se sont dressées contre le plan
ürnîTÎ--------v'
C’est l’esprit de LEternel qui va opérer
cette métamorphose et triompher de l'apaithie d'un peuple qui parait ignorer et sa
destiniée et son privilège.
N'est-il pas, à l'heure où nous traicons
œs lignes, un peuple sur lequel pêseï, aujourd’hui mêmq, une æmblalde accu:^
tion ? Et par peuple, nous n’entendions
pas une entité ethnique, mais bien des
hommes de tous pays et de toutes races,
groupés sous un sceptre qui n’a Hien d'humain. Les chrétiens ne méconnaissent-ils
pas, depuis quelques décadi^ et leur destinée et leur privilège?
Avant de répondre, examinons rapidement ce qui se passe actuellemient : l’impasse dans laquelle nous sommes n’est-eïïe
pas la conséquence naturelle de la manière
de vivre qpe les hommes ont adoptée?
Nous avons voulu nous passer de Difeu,
et quand, dans son amour envers nous, H
nous a envoyé des prophètes, nous ne les
avons pas écoutés ? L'Etemel' est-il prêt
à nous envoyer tout à nouveau son Fils
bieniTaimé, comme il le fit hier à Ifégiard
de ceux qui peraécultêirent les prophètes?
Malheur à qui ne se permit pas la ques^
tion, à qui la conscience enfin reprise
n’obligierait pias à un instant de repentir !
Pouvons-nous espérer voir apparaître l'enfant prédelstiHé ^ Si nous vouions être de
ceux pour qui demain la nouvelle de sa venue sera iFobjet et le sujet d’une grande
joiei, il faut d'abord que nous nous y préparions !
Sur la grille qui entoure le tombeau dù
grand théologien italien Rosmini, à Stresa,
se lisent trefe mote ; adorare, tacere, gmdere. N’expnmen't-ils pas ce que fut hier
l’initiation de Marie à la venue de son
Fils ét qe que doit être aujourd’hui notre
pr^ration à célébrer Noël ? ' ,
Se prosterner, et, dans le silence, attendre. Reconnaître .à Dieu sa place ñon
feiulement 'dans.chaqvre vie individuéllei, '
mais dans celle de l'humanité tout entière,
et se tairè poUr être prêt à écouter les
réyélHtCons glterieiuses entendues hier, par
ceux qui gardaient leurs troupeaux du
rant tes veilles die la nuit Alors, nTytils alors
séUieitnent, la joie de i^u-.pourra diewe
-»ir •notrei'joi«.'
Qui donc oserait prétendre pouvoir se
■passer de qette joie au moment où tout
autour de noiuS IqSt sujet dq tristes?
Parce que nul de nous ne peut s’en passer, nous drons dans les sanctuaires de no,tre pays et au coum des dimanches qui
précèdient Noël, nous préparerons la venue de FEnfant-Dieu dans Fadoration et
le aBénoe.
Noua n’aurons pas trop de toutes les
étincelles de vie spirituelle qui dente^irent
cachées sous la cendre de nos préocctupations humaines, pour ranimer la àamme
qui doit purifier et éclairer le chemin que
nous vouàms suivre .pour aller à Béthléhem. ... J.P.
(Senmor FoMdois).
CommissiiHie Finanziaria
SETTIMA LISTA.
PRO EMERITAZIONE.
Signore e Signori :
Pietro Bounous, Colonia
Cosmopolita
Sìg.ra Dreherf Mainate .
Lilia Malacrida, Como
Scalvini Fioravante, Como
Luigi Sgarzi,. Roma (*)
Giuseppe Castiglione e
.''Sìg.ra,, Gerignola
Enrico Tron, senior, Torre
Lire
tooq,—
îOÛOj—
50,—
22,
100,-
Pellice - 1 vers.
Giuseppina Astesano-Osculatì e E. Osculati, S. Remo
Luigia e Isabella Nanni, S.
Remo
Coniugi Tomaso e Angela
Quercioli, Bergamo (*)
Anna Costabel, S. Remo
¿antoro Salvatore e Lilla,
Messina
Pietro Chauvie, Bobbio P.
Rag. M, Semeghini, Cecina
-500,—,
200,—
4000,—
100,—
200,—
50,—
100,—
200,—
30,—
PRO COLLEGIO.
N. N., A. O. Lire
Pietro Bounous, Colonia
Cosmopolita »
Lilia Malacrida, Como »
Giuseppina Astesanò-Osculati e E. Osculati, S. Remo »
Pietro Chauvie, Bobbio P. »
10,
750,—
50,—
2000,
200,—
d&lBDdai>io Evangelico Itali&no.'
il sera prêt dans quelques jours :
nous avons vu plusieurs pages d’épreuves et nous pouvons assurer les lecteurs
qu’il s’agit d’un travail important auquel
ont pris part, pour les méditations de
chaque jour, environ une cinquantaine |
de personnes - nous disons de personnes i
et non pas de pasteurs, parce que plusieurs laïques, hommes et femmes, ont
collaboré à la noble fatigue.
Les Evangéliques italiens vont donc
avoir à leur disp.osition un calendrier à i
effeuiller, avec une couHè méditatiôn pour
chaque jour, sur un- texte déterminé et
l’indication d’un passage biblique à lire ;
Ils' lui feront sans doute un bon accueil i
et on le verra dans toufes les mUiSons
comme le fidèle compagnon de chaque
jour.,
italiens as service lie Gea^e,' a..in tin
. 4« XVF «t 8B iib«t du XVr slW«.
Nous réproduisons une étude, de'M. T.
R. Castiglione, publiée par la Soeiété
d'Histoire d’Archéologie de Genève.
Comme il s’agit de réfugiés italiens
nous né doutàns pas que cela intéressera
nùs lecteurs. RÉD.
Les historiens genevois se liüaisént à
reconnaître que les Itahens réfugâés daiis
là petite répiublâque du XVP tiède ont bien
^ prouvé le^ amour envers leur patrie d^éléction, puisqu’ils se ^t battus pour elle
et n’ont pas hésité à lui sacrifier leur vie.
Eîn: effet, ce n’est pas seutement dans le
domaine scientifique, philoajphique, théologique ÒU dans adiii de Findustrie et d©
la banque qu’ji|s ont servi oette nouvelle
patrie.
« Que — comme dit Galiffe —i’oceaition
se présente de prouver par des tfâite éclatants leur reconnaissance à la ville qui leur
donnait asile, et , vous, les troiuvenez au
premier rang, la bourse ou Fépée à la inadn.
Consultez les listesi des tués, des blessés,
des gens qui rendirent des services signaliês pendant les guerres du XVI® sièdé,
et éneore à l’Escalade, la proportion dès
Italiens vous étonnierai;>>.
H eèt temps de détruire cette légende
représentant les Italiens d’alors comme
uniqumuent préoccupés de commerce, de
science, de banque ou d’industrie de la
soie ! Par ceK nous ne voulons pas dire
qu’is aient nourri des ambitions politiques ;
au contraire, les familtes italiennes ne figurent que plus tard dans la haute magistratuire, où il n’aurait tenu qu’à elles
d’accéder dès la seconde génération.
L'activité déployée par les réfugiés de
la Péninsule len faveur de^ Gmiève revêt
différente aspects. Nous signalons le côté
militailre de cette ajetivité, où nous voyons
les Italiens prendre fait et cause pour les
Genevois. Et cela non seulement en se battant à leurs côtés, mais aussi en prodiguant à la cité-refuge, dans tes moments
les plus «¡ritiques dè son existence, tout
leur appui moral et matériel
Ces actœ die générosité et de libéralité
commencent dès que la colonie italienne
s’organise à Genève. Oependant, te premier
gi^te symbolique fut accompli par Charles
Eiodati, en 1572, laloîrs que se préparait
déjà la guerre qui devait éclater beaucoup
plus tard.
, On sait que Charles Diodati fut baptisé
par' Charles-Quint, étant né Ions d’un séjour de FBmpereur à Lucques. En septembre 1541, te pape Paul III et CharlesMJuint
eurent une entrevue dans cette vUte. Il
fallait, suivant FexpneSsion de François I*'
«jouer quetefue bon tour aux Turcs et
aux Luthériens », C'est pendant ce séjour,
au cours dojquéJ tes deux grands sauver
rains du mlpitie s'entretirmmt tonguement
des queneHes neligieuaes en Altemagne et
du -Gçpcite général attendu avec impah
tienoa dans la nuit du 17 septembre, que
. la îteWè Dame Anne Diodatt mit aiu monde
un enfant. Chartes^Quint, qim logeait dans
le palais Diodati, fut réveiüé par les vagissements du j nouyeauhné. Le lendemain,
l'Empereur,voulut pré^ter lui-même Fen"
fant au baptême et lui dcamer son nom. Le
Pape officia et te petit Charles Diodati
reçut comme , présente les comtés d© San
zana et de Viareggio et un quart des anmoiriieS impériaiesi.i Ni FEmpereur ni te
Pape ne pôuvaiént se douter aterB que cet
enfant donnerjait à scœ. tour le jour au savant théologie désigné comme « te grand
auteur de cteiux de Genèvei», et qui fut te
propagateur le plus efficace de lia Réforme
en Italie. Chartes fut le premier Diodati
arrivé à Genève en 1567. Cinq ahs plus
tard, en prévision de la guerre, il leva une
compagnie de gèns de sa nation, que Üà
Seigneurie, momentanément rassurée, dongédia deux ans après.
La première tentaitive du jeune due
Charles-Emmanuel contre Genève remonté
à l'année 1582. A -pailtir de ce momenWà,
et jusqu’à FEsoalade, la vjdfe est en état
permanent d’alarme, et ses errants n© Oesseht de trouver dans les frères spirituefe
du Refuge italien des compagnons d’armes
aussi fidèfes que vaillants. Il ne faut pas
oublier qu’au cours de ces 30 années Genève fut constarriment l’objet des entrepafees du duc. Celui-^ ne devait-il pas recevoir du Pape la couronne royale, aufeitôt quTil aurait rétabli Pévêque dans son
antique cathédrale de Saint-Pime ? Ge^
pendant, tes deux moments particuiSèirement critiques pour la républiquei, qui courut alors un très grand danger, furent
celui de la guerre de 1589-1590. et celui
de la nuit diu 12 décembre 1602.
En 1589, appuyé sur te' secours de FJ^
pagne let la coopération de la Ligue, Charles-Emmanuel irganisa une formidable
agfreission contre Genève. Un des articles
de la Ligue disait textudtement : « On
ne fera grâce de la vie à aucun pr'teonnier
politique à moins qu’il ne donne caution
que, à l’avenir, Ë vivra cathôKquement
et payera une amende égale à la valeur
de ses biens.».
Avant d’évoquer te souvenir de ceux Qui
succombèrent au cours de la guerre, je
voudrais mentionner quelques-unes des
victimes itatiennes tombées dans les pièges de F^pionnage ©t du contre-espionnage, ainsi que d’autres généreux défenseurla de Genève. Comme nous avons pu
l’établir récemment d’après des documents
inédits et Fétude des œuvres du poète sicilien, bourgeois de Genève, G. C. Pascali,
trois de ses fils tombèrent entre tes mains
des ennemis.. De l’un de ceux-ci, nommé
Jean-Jacques, les Registres du Conseil disent qu'il mourut : « en allant vers le duc
p<mr le service de la Seigneurie'» (R. C.,
1-590).
Dans les guerres de la fin du XVI® tiède, une des compagnies qui se distinguiê^
rent te plufi, était commandée par un italien, te capitaine Camille Pelîissairi, originaire de Chiavienna, reçu bourgeois de Genève en 1580 et dhi membre du CC en
1587. Loraque, len 1589, poussés à bout
par tes tentatives renou veteies du duc pour
s’emparer die la « Ville assise aux champs
èavoiaiens, qui par fraude a chassé ses seigneurs anciens», tes Genevois se préparèrent à lai guerre, parmi ceux qui rendi■ - rent des services efficaces à la république,
nous trouvons tes deux frères César" et
Marc-Aintoinie Lombard, venus de To^
relia. Ils lui prêtèrent non seutemant de
l’argent, mais aussi des chevaux pour tes
■ . -iJ' ■
2
' .„Î i‘/tfi*'#-AV:.^,-V*iv,v äV;» 's-yi:-* «,./i'?Iï!&W dès 4^^ j, iiT';'^
»>'„'i;:*:'q,!S:',>'jBg' .....>>■..,......^.t...... . ■:"■.. jfe4» ..^.„.y;. ,.,„^.,,ft,■>,„■,.„r'ij -... >.,„l,.
'4Ì
m
) »■
ii
'•\
• iO l'it, •• 4: ■ .\ *'■" 'ri . •
aeirvices de cavalerieL "Tìn^^eflÌet, ime
tàe de la tforturue des deux, frères aviût ^ i '
été placée en achat de chevatix. ^ÿt^rfé- B i
taire des haras an Savoie, MaroAnteine
était expert en matière'^ji’éfevage et de
drassaig'e. Attaché d’abcurd au ba/ron d’Heiv
mance, le Conseil Tavait attiié à Genève
pour qu’il apprît à la jeunesse « à ma
nier et à dresser les, chevaux »/ H* Huit prc^*
bableiimt jempkiyé axœ^ la fonnaltìon_
de ces bandes die caval^ie qui se, distin^^
guènant dans les guerres de Fépoque.
Mairo-Ahtôine’’ et César se virent 'attrîtbuer gratuitement la bourgeoiisiie de’Ge-.
néve, te 21 février 1589, «en égard aux
agréables services qu'ils ont faits ‘e^ pourront faine ci-iapràs ».
César et Maro-Antoin© faisaient partie
de cette nobOesae italienne distinguée et
dopt, l’iiifluieiince fuit si grande à Genève
sur tes habitants, sur les ii^itirtioinSi, et
même — ainsi que l^’aiffiime leur biographe — sur te caraotèrie national (1),
En effet, leur attitude généreuse envers la république en danger, et la contnibution qu’ilis lui apportènent, constitue
un de ces esiempfas de civisme dont Finfluence demeure efficace Isur plusieurs gé' nérations.
En 1587, pour commander les milices
de (la république, alors que la Ligue rassemblait de tous lies côtés Ses forces pour
attaquer la ville, îa Seigneurie désigna un
homme prudeint et expérimenté, qui avait
déjà fait ses preuves comme syndic en
1573 : Ami Varrò. Le général des Genevois était d’origine italienne, mais à la diffénraice des autres défenseurs de la citérefuge, ü avait acquis la bourgeoisie avant
la Réformation, m 1521. Die nobte famdlie
pimnontaise, originaire de MoncaJieri, le
seigneur de ChoiÎ.fez,vAmi Varrò, fut aussi
nïodeste que brave. En effet, quelques mois
après sa nomination, ü æ démit pour céder sa place à M. dé Lurbigny, homme de
guecrre expérimenté, délégué par Henri IV
IKmr æ mettrè à l'a tête dés forces genevoises.
Los deux épisodes les plus dramatiques
de cette longue période de guerre sont
ceux de Versoix et de Châtelaine.
En 1589, Chaj-ks-Emraanuel croyait
avoir suffisamment bridé les Genevois par
la construction des forts de &»inte-Catherine et de Versoix. Au point de vu© strap
tégique, te fort de Versoix était d^une
grande (importance, car toutes tes oommur
niications par te lac avec Genève étaient de
la aorte interrompues, et la ville se trouvait condamnée à la disettei
Mais un expteit audacieux ajlait contrainde te fort à capituler. Dans la nuit
du 7 âu 8 novembre, dixhsept cavaliers
genevois, qui précédaiient le gros des trou;pes réussireînt à pénétrer dans te fort,
sous la conduite d’un paysan, par un sentier entre te bourg et te lac. Ils surprirent te ooirps de garde, et la garnison,
forte da 300 hommes, fut taillée en pièces. Au bout de deux jour^e fort qui se
dressait sur le terrain où s’élève actuellement la gare, se rendit et fut rasé. Or,
de des cavaliers si pleins d’audace, trois
étaient italiens, à (savoir : C. M. Toltetto,
d'Avigliana, OHovino Oldovini, de Crémone, Giacomo Campagnola, de Vérone.
Nous retrouvons ce dernier parmi les héros récompensés à FEscalade.
Quant à Toltetto, Plémontais d’origine,
il avait reçu la bourgeoisie en 1577. Giacomo Campagnola était un difâ fils du noble Jacob, réfugié à Genève une vingtaine
d’années auparavant, et élu membre du
CC avant d’avoir reçu la bourgeoMe.
A propos de la prise du fort de Versoix, je m'en voudrais de ne pas rappeler ici 1e nom de Pompeo Diodati, qui prit
également part au siège. En 1589, ainsi
qu'il l'avait fait en 1582, il recruta des
soldats à ses frais, afin de combattre pour
la défense de Genève. Il prêta égatement
à la Seigneurie des sommes c(»neidérabtes
pour la fortification da la ville.
Pompeo, de qui est issue la branche cadette des Diodati, était arrivé à Genève
après des pérégrinations romanesques :
de Lucques au château de Luzarches
(1) AI.BX. Loxbakd: De Tortorella à Genève,
Genève, 1884.
• 'A.é' .....:
(pK^ de PssHs), pqp.à V sSui^^dês troupes de Condé juqu’à Montargi^'Î^iupTès; de
la liiichesaa Renée d© ïterrajpe,'^ ensuite à
Parifei, où 'ü échappa par mj^ptete au maesacje de la Saintr-Barthêieimy', il arrive finalement à Genève en, 1$75, dix am après
son départ de Lucquies. Il convoflja ici en
secondes nopes avec Sara Balbani, fille du
’pasteur 'die l’Eglise italienne. Il consacra
ce M restait ^de sa'fortune à l’achat
de maisons et de vignes'au Petit-Saconnex, ou il paesalit une partie de l’aninée.
A Genève, il posséda une grande maison
sur la place de SaintHPierre. Associé de la
Grande Bmtiqne avec ses concitoyens et
parents, François Turrettini, Charles Diodati, Horace MicheJi, Cesare Balhami, G. L.
Calandrini, son éditai s© chiffra, au bout
de quelques années, à 325.000 florins. C’est
ce qui lui permit d’être ri généreux envers la vUte,:.où il trouva finalement te
repos. Il' y inidurut quelques semaines avant
l’Escalade. ' i
Dans cette même année, au cours du
deuxième combat de Pinchat, qui eut Heu
le 12 juillet, un autre italien tombait ;
Orazio Maaîf.nedi.
Il était amlvé à Genève en 1581, et au
mom«it où il donna sa vie peur la défense de sa patrie d’élection, il était âgé
de trente ans seufement. Dufour-Vernes
le mentionne parnü «Les victimes de la
guerre dte Gmève » en 1589-90 (1).
; T. R. CASTiGuoTinE. {A mivre).
f
~rr
H)BulL inst. genev,, XXXIl, 1894,
UmM CORPUS SUMUS IN CHRISTO
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE UNIVERSELLE
SmaiDe Aaouelle UÉerselle île Pitre
♦
(organisée par l’Alliance depuis 1846)
da DiBiïBcbe 3 jusqu’av Dlmaiche H) Janvier 1937 Inclus.
■15
Les dirigeants de nos organisations religieuses et leurs collaborateurs voudront
bien prendre à l'avance les dispositions
pour rassembler les chrétiens chaque jour
pendant cette semaine, et pour répandre
largement ce programme. Les prédicateurs sont instamment priés de choisir
pour leurs sermons du dimanche 3 janvier les textes proposés, de recommander
à leurs auditeurs la Semaine Universelle
de prière, et de prendre part aux réunions
de cette Semaine.
A ceux qui, en tous lieux, invoquent Dieu
au nom de notre Seigneur Jésus-Christ ;
Frères et Sœurs en Jésus-Christ,
Pendant 99 ans, sans interruption,
l’Alliance Evangélique Universelle a répandu l’appel annuel dé la Semaine U.niverselle de Prière. De nouveau, nous
vous invitons à consacrer la première
semaine complète de l’an 1937 à l’action
de grâces et à l’intercession.
Nous voici à un moment grave de l’histoire de l’Eglise et du monde. L’autorité
du Christ est ouvertement battue en brèche. Une grande nation, en ce XX® siècle
de l’ère chrétienne, aofficiellement répudié
toute croyance religieuse. Le communisme
se dresse contre tout ce qui est chrétien,
et le nationalisme, qui peut devenir la
négation de la bonne volonté et de la
paix parmi les hommes, menace une fois
de plus la paix du monde. L’affaiblissement de la foi religieuse, et le désordre
moral qui en est la conséquence inévitable ne peuvent être arrêtés que par le
déploiement des forces spirituelles. Nous
devons prier ou périr. Jamais, dans l’histoire de cette Semaine Universelle de
Prière, l’invitation à la prière n’a été
plus urgente et la nécessité d’une réponse
unanime à cet appel plus pressante. '
Quels que soient les faits de la situation générale à l’heure actuelle, le chrér
tien ne doit pas éprouver de crainte. Les
grandes certitudes de la foi chrétienne
restent inébranlables et immuables. « Le
solide fondement de Dieu reste debout».
Si nous savons bien saisir ce que signifie cette assurance, notre Union mondiale
de prière ouvrira la voie à un renouvellement, spirituel de l’Eglise et à un ordre
* * Hc
L’Alliance Evangélique Universelle.
L’Alliance Evangélique Universelle fut
fondée en 1846, à la suite d’une Conférence où se rencontrèrent 800 Délégués
des Eglises.
Ce mouvement eut son origine dans un
désir spontané et général du peuple chrétien de posséder une Association qui
manifesterait et favoriserait l’unité et la
collaboration entre chrétiens.
« La base de l’Alliance n’est autre que
la foi commune à tous les chrétiens depuis les origines; si l’accent est mis sur
un point particulier de cette foi, c’est sur
la « divine inspiration, l’autorité et la
valeur pleinement suffisante des SaintesEcritures » ; la divinité réelle, rinimanité
et l’œuvre rédemptrice de notre Seigneur
et Sauveur Jésus-Christ, seule source de
salut et centre de toute véritable union
entre chrétiens; la personne et l’œuvre
du Saint-Esprit ».
« L’Alliance Evangélique a tenu onze
conférences internationales, où des chrétiens dé tous pays se 'sont rencontrés
pour l’adoration, les entretiens fraternels,
et la libre discussion. Ces conférences
ont prouvé que la liberté de conscience
et l’union entre les chrétiens, non seulement ne sont pas en opposition, mais
sont indispensables l’urie à l’autre, que
la liberté est la base de l’union, et que
l’union est le fruit et la garantie de la
liberté ».
« L’Alliance Evangélique a donc été le
précurseur des efforts multipliés en ces
derrjiers temps pour exprimer l’unité
chrétienne, et d’abord l’unité protestante.
«* •
hipnie II 11 Mm minntHe le Mi.
DIMANCHE 3 JANVIER 1937
Textes proposés pour Sermons et Allocutions :
'^un1v(||isel nOu^âu,’dans |iqiiS!l
eijlaMie par j^“Sail|âlE^rit^^- Ç
roBt ^m^h^de ce fbyaume ’^ur’'ja^ f
^y'enuèJ'du^ei^ous prions chsqée jotir, \
EfforçoBS-nouS' donc, pendant toute cette
fI.Sertfaine.de Prière, de nous rendre compte
,.iÿ,de la grandeur de-nos privilèges,'ainslr.
que de la' grandeur .de nos responsabilités. ta’‘gr'ànde nuée d’intercesseurs
■^. qui se ^rencontrent avec nous au Trône
de la Grâce montrera bien que Îa prière '
” supprime toutes les distances, surmonte
toutes les dfficullés ,de langage et de, .,
culte, et nous unit dans l’amour et le ser- ^
vice du Père, «duquel toute famille tiré’"'
i son nom dans le ciel et sur la terre». ,.
Que chacun de nous, pendant cette*
Semaine de Prière, prenne honnêtement
et fidèlement à cœur les besoins spirituels
de sa vie personnelle et de son activité
extérieure. Demandons à Dieu de nous
faire connaître ses vues sur l’Eglise et
le monde, et à cette lumière prions et
intercédons. Nous serons ainsi préservés de toute étroite -perspective, et
amenés à prier suivant le large courant
de la volonté de Dieu, avec des cœurs
ardents pour tous ceux qui qnt été rachetés en Christ, et brûlants de compassion pour les âmes perdues dans le
monde entier.
Nous espérons que les sujets d'action
de grâces et d’intercession qui suivent
seront mis à profit, nous souvenant de
cette unité dans les demandes que ces
_ sujets ont pour but d’établir.'Nous vous
engageons à les faire connaître et utiliser le plus largement possible. Que nos
prières soient définies; Spontanées, insis. tantes, pratiques, comme celles de ceux
quihcroienf à la divînei.efficaçité de la
prière.
Vos compagnons de service en Christ
Jésus.
(Cèt appèl â été signé par des représentants de l’Alliance Universelle en tous
pays, par des chefs d’Eglise, par des
représentants officiels de Sociétés Missionnaires et Bibliques, avec la collaboration desquels le programme de la Semaine de Prière est répandu et suivi
dans le monde entier).
Qffir„Pj^|rc liffaièm’(teke ainsi devant Us
^ . hommek afin qu'^.voient vos bonnes
/oewire^et qu’ils 0prifierit votre Père
'"^ qai eî^ans les c^éx » (Matth, V, 16).
« Retourm dans id maison, et raconte
i tout ce que Dieu t'a fait » (Luc VIII, 39)'.
« Afin que tous soient un » (Jean XVII, 21).
* Voici, je fais Joutes choses nouvelles *
‘ (Apoc. XXI,
LUNDI 4 JANVIER.'^<!v ■ •-î;, ^ “ ''
Actions de grâces-et humiliation. .
Lectures Bibliques i ^^Êsaïé II, 2-4 ;
. .. . Matth. XIII, 24-32 ; Actçs II, 41-47 ;
Apoc., XXI, 1-5.' ' , ,
MARDI 5 JANVIER. ‘ ‘ '
L'Eglise Universelle. '
Lectures Bibliques ; Jean XVII, 6-23;
Actes IV,-31-35; Ephés. IV, 4-16 ;
Hébr.' XI, 32-40.
MERCREDI 6 JANVIER. ®
Les Nations et leurs Chefs..
Lectures Bibliques : Psaume''LXXll ;
Esaïe XI, 1-9; Romains XIII, 1-40 ;
Àpoc. XXI, 10 à XXlI, 5.
JEUDI 7 JANVIER.
Les Missions. , , ,
Lectures Bibliques : Matth. IX, 35 à
X, 1 ; XVI, 15-20; Jean X, 9-16;
pphés. Ill, 1-10; Apoc. VII, 9-10.
VENDREDI 8 JANVIER.
Vie de famille et éducation'
Lectures Bibliques ; Deutér. VI, 4-9 ;
Matth. XVIII, 1-7 ; Luc XVIII, 15-17 ;
Col. m, 18 à IV, 1.
SAMEDI 9 JANVIER.
L'Evangélisation et le salut des Juifs.
Lectures Bibliques: Matth. XXVIIl, 1820 ; Luc XIV, 15-24 ; Rom. XI, 15-28.
Vf V
%
CORRESPONDANCE.
A propos do COSTUME YÂUDOIS.
Ai. le Directeur,
J’ai endossé pour la première fois le
Costume Vaudois le jour de ma confirmation, avec une certaine fierté que je
croyais d’ailleurs tout à fait légitime, au
moins parce qu’elle répétait celle de ma
'mèré'ét' de'nia gi-ând’mère quL tout en
ne négligeant pas l’effet esthétique, donnaient surtout de l’importance à la signification que ce costume devait avoir pour
moi, comme il l’avait eu pour elles. Je
l’ai, depuis lors, revêtu quelque fois, de
loin en loin, toujours dans des circostances de quelque solennité et toujours
. pénétrée de sa signification très sérieuse,
presque sacrée.
Vous comprendrez donc aisément combien j’ai dû regretter — et je crois ne
pas avoir été seule — en voyant que,
ces dernières années, on a fait servir la
coiffe traditionnelle à tant de manifestations, qu’il est inutile d’énumérer et de
qualifier, mais qui n’avaient évidemment
aucun rapport avec les solennités religieuses auxquelles nous pensions nous,
jeunes d’une fois, devoir le réserver. Et
taut en regrettant beaucoup de ne rien
pouvoir contre cette profanation (le mot
est un peu fort mais il dit vrai) que
d’autres avant moi avaient en vain essayé
, d’enrayer, je m’étais résignée à la considérer, mois aussi, comme un ornement
de parade, que partant il ne co’nvenait
plus d’associer à de solennels actes de
culte.
Aujourd’hui, au contraire, je relève
avec une profonde joie que, sur l’Echo
et ailleurs, on cherche à réagir contre ce
courant, et je serais pi*ête à souscrire à
la correspondance de La Tour dans votre
numéro du 11 décembre si le souhait
exprimé était complété par l’autre, adressé
au3( femmes vaudoises qui ont porté le
costume vaudois hors de lieu et hors de
temps, et à ceux qui les ont maladroitement invitées à le faire, de réserver
notre beau costume aux occasions vaudoises et religieuses et à ne plus l’associer à des fêtes mondaines.^
Veuillez voir vous mêrtié/M. le Direcj leur, si ces lignes conflennent quelque
chose de raisonnable et d'utile et pardonnez cette intervention à
Une mère^vaudoîse.
Tout ce qui vise à faire revivre les traditions et surtout l’esprit vaudois, doit
»Ì
1
‘i““
3
1
^ L’Ecîiô' des Vallées m Vendrai 18fcDéeemba;e 193ig’ZV
8.
être encouragé. Il serait certiñ très agréable Ide revoir nos femmes et nos jeunes
filles at>ec le costume' vqudois.L 4 la condition'quç cosoit le vrai..^^\'"},'
D’accord sur le fait quelles femmes
vaudoises ne devraient pas portér» ce costume aux fêtes mondaines; maisjl est
encore plus jegtettable que des non-vaudoises s'en affublent dans maintes circostancès, grâce à la complicitédes ' vaudoises qui le leur prêtent ! RÉp.
«
CONVEGNO
Ì9
Malgré le mauvais temps, la jeunesse
vaudoise s’est, réunie, bien nombreuse,
dans l’église de Saint^Germain, dimanche
dernier, pour y étudier ensemble un des
‘problèmes qui. doivent toujours préoccuper le chrétien : la personnalité de JésusChrist et la place que Christ doit occuper
dans la vie de la jeunesse.
Le président de Groupe des Vallées
Vaudoises, M. E. Rostan, pasteur à Pramol, ouvre lè * Convegno » par une méditation bien appropriée sur les paroles
du prophète Esaïe (VlII, 23): « MàiS lés
ténèbres ne régneront pas . toujoiirs sur
la terre où il y a maintenant des angoisses ». Après la prière et un cantique, le
pasteur de la paroisse d’Angrogne (SaintLaurent) nous adresse un message bien
préparé sur la personnalité de Jfsus-Chrht.
Après avoir souligné la nécessité pour
un chrétien de répondre à la demande
de Jésus : « Et vous, qui dites-vous que
Je suis 7 » (Matthieu XVi, 15),'il nous
conduit au centre de la théologie biblique
du Nouveau Testament, mais d’une manière si simple et si prenante que tous
ont pu aisément lè suivre. La'personnalité de Jésus est présentée d’abord comme
Christ le Fils ^e Dieu, le Maître et le
Sauveur. . _
Après un chœur enlevé par la jeunesse
de Saint-Germain, la parole est au doct.
A. Ribet, de Massel, qui noue présente
avec force et enthousiasme ce que le
Christ doit être pour notre vie. D’abord,
Jésus est notre Sauveur, ensuite notre
Maître, c’est à dire celui qdi veut que
nous devenions ses disciples et qui, jour
après jour, nous indique la route à suivre.
Enfin Jésus est le Seigneur, le dominateur de notre vie, nous devons pour ainsi
dire, devenir ses esclaves, étant donné
que cela veut dire lajsser que Sa volonté
parfaite, sainte et pure prenne la place
de la nôtre, qui est limitée, pécheresse
et impure. '
On lit ensuite les messages du pasteur
Paul Bosio, président de la Fédération
Juvénile Vaudoise ét du pasteur Elio
Eynard, de Turin. Lfcpasteur O. PeyrOnel
termine par la prière,: ;
Le « Convegno » serait terminé si
l’Unjon de Saint-Germain généreuse et
accueillante, comme nous l’avons expérimenté tant de fois, n’avait, pas préparé
un thé excellent qui a été bien apprécié
de tout le monde ainsi que la spupe
donnée à airdi à ceux qui venaient de loin.
Nous voulons remercier de cœur l’Union
de Saint-Germain, de M.me et M. Bertin
qui n’ont rien négligé pour la bonne réussite du « Convegno ».
La nuit approche ; on S’éloigne, vers
la vallée du Pélis, vers le vallon de Pramol, vers la vallée de la Balsille, jusqu’à Massel et‘à Rodoret. 5* ’
Le « Convegno » a été court, mais nous
demandons à Dieu que ses effets durent
longtemps dans nos coeurs, pour que la
jeunesse de notre Eglise puisse avec joie
se consacrer toujours plus au service
de Jésus-Crist ! '
AVIS. ’
Nous prions instamment les abonnés
dui changent d’adresse de bien vouloir
lioas la communiquer aussitôt, afin d'éviter tout égarement ou te renvoi du journal
au bateau d’administration.
UMIH'MiiR YttASt'
Nous invitons la jeunesse vaudôise à
la réunion d’étude et discussion eeligieuse,
dimanche prochain à 2 h. 30, à la Maison
Unioniste de La Tour. ; »,
Le Sujet qui sera présenté est -. L'esprit
révolutionnaire du Christianisme. .
U sort diis protestants eriasiit.
La «: Gazette de Lausatnne'» du 13 novembre a publié, sous'ce titre, un article, d'après lequel pliusieuTs protestants, y compris des pasteurs, ont été
tués par des nationalistes fanatiqUesi
Lorsque le torrent déborde,^'fes eaux
en furie détruisent tout sur leur
passage : en Espagne, îé’ torreni des
sions a débordé et, depuis des mois, nous
assistons à un spectacle navrant. La
nature humaine corrompue, exaspérée,
donne ses fruits les plus hideux. La violence qu’elle s^exerce contre les protestants ou contre, les cathOb'iques, contre
les noirs ou contre les rouges — est un
crime de lèse humanité. Décidément, le
XX® Siècle s'est ouvert sous de tristes
auspices et on continue à vivre dans une
atmosphère empoisonnée de haine, où les
^ plus îredoutablas or,ages pmvent crever
d’un moment à l’autre. Le manque absolu
de respect de la vie humaine est un signe
de déchéance morale, la preuve de l’éloignement de Dieu, la négation pratique du
christianisime. Dès lors onü peut s’attendre à tout. « Seigneur, sauve-nous, nous
périssons ».
CMOSIQUE VAUDOISE
ANGBOQNE. Nous remercions très vivement M. David Revel, Pasteur Emérite,
qui à défié les mauvais chemins pour
nous apporter son apprécié message, au
culte de Dinjanche passé.
— Vendredi prochain, Noël, il y aura
un culte unique pour toute la Paroisse
au chef-lieu, culte qui comprendra la
célébration de la Sainte Cène. R. N.
LA TOüB. Vendredi dernier, le Pastjeux
a célébré le mariage de M. Etienne
Mddkdm-Salomon avec M.Ue Elisa. Giprn
dano. Nous renouveloriiS nos meiteure
vœux de bonheur aux époux.
★ ^Dieu a rappelé de ce monde M.me
.Avi§da Long née Plenc, du Giambqun. Elle
avait 68 ans. Depuis quelque temps, sa
santé était ébranlée ; mais Dieu lui a
donné, .jour après jour, les forces dont elle
avait besoin pour traverser vaillamment
l'épreuve. Nous demandons au Seigneur de '
vouloir rlépariidre sa consolation sur la famille en deuil.
★ Ije culte de 10 h. 30, dimanche prochain, 20 courant, au Temple Neuf, sera
, présidé par M, Robert Jahiier, piasfceur du
Villar.
MASSEL. Samedi 6 courant, un long
cortège accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de notre frère Adolphe Tron de Champ la Salze. Pendant sa
longue maladiéil avait été un grand exemple, pour tous ceux qui l’entouraient à
cause de sa complète résignafion et de
sa grande confiance èn Dieui Quoique
jeune enCorC) 11 accepta la mort avec une
grande sérénité, en abandonnant à la bonté
de Dieu sa chère compagne et ses deux,
fillettes. A tous se‘s patents nous désirons
exprimer ici notre vive sympathie chrétienne.
PIQNEROL. Le 15 courant ont eu lieu
les obsèques d’une chère fiiletite que Dieu,
a rappelée à Lui après une violente maladie : Bona Long, âgée de ÎO ans. Le
vide qu'elle laisse au sein de sa famille
est parliÆùlièrement senti aussi par notre
Ecole du dimanche, dont elle était un
rayon de soleil par son intelligénce remarquable etjSon âssiduité.
Nous recommandons au Père de toutes
consolations tes parents affligés, MM.
"Héli et Hilda. Long, ainsi, que, .leur fa, mille. I
P,RAjbY, Le 15,novembre dernierj les
parents Jean. Etienne Rostan .„et Lydie,
Grill, des Orgères, ont présenté au Baptême leur petite Lucie. Que .EMeu fasse
grandir cette'enfant en sagesse, en stature et en grâce' devant Lui et devant
les hommes., i ' r
courant, un long cortège
a accompagné à sa dernière demeure
terrestre la dépouille mortelle|édeï; notre
frère Peyrot Jean feu Antoine; cordonnier,
des^^ Orgères qui s’est endormi dans le
Seigneur à l’âge de 65 ans; c’était ùn
homme bon, droit, un fidèle membre
d’Eglise, un croyant.
Que le^ Seigneur soit le Défenseu^ de
la veuve, le Consolateur du fjlis eY de
tous les parents frappés par le deüil^
_L Nous sympathisons ehétiennemept
àVec M. le prof. Louis Grill de Turin
dont la Mère à.été rappelée à Dieu,,, il
n’y a pas longtemps, et avec tous les
parerits, en Amérique et ici, de feu M.
François Perrou : la nouvelle de son
décès, dans l’Amérique du Sud, a paru
dans ce journal dernièrement.
PRARUSTIN. La nouvelle grande salle
de la jeunesse manquait de plancher'et
nos jeunes gens de l’Union Chrétienne
se sont mis*à l’œüvre en faisant eùxmêmes une bonne partie du travail et
en faisant une collecte de bois de chatalgner (brope) pour payer les frais.
Nous les remercions poux leur activité.
— Nous avons présenté au Seigneur
la petite /rené Afon/ief de Jean des Chanforans de RoCheplate.
Que Dieu la bénisse avec ses parents.
G. R.
SAINT-JEAN. Samedi dernier, 12 décembre, a eu lieu l'ensevelissement de
notre sœur M.me Sasette Pqntet née
Motidon, décédée à l’âge de 56 ans au
nouveau San Giovanni de Turin, après une
pénible maladie. Elle avait été pendant
plusieurs années au service déjà Maison
Royale, et pendant sa maladie à Turin,
comme l’année dernière déjà à l’occasion d’une grave infirmité; notre sœur
avait été visitée et cpnfortée par
S. M. la Reine Impératrice qui a bien
¿voulu envoyer pour lei funérailles une
superbe couronne de fleurs ainsi que
L. L. A. A. R. R. 1.1. les Princesses comme
signe touchant d’affection envers la chère
défunte.
Au mari, à tous les parents en deuil
l’expression émue de notre profonde
sympathie chrétienne.
■/VI'
Suite au üvr« gi:y cmdtîdqe'.géqm^,
qm a eu en France et^en Suisse iffit succès inespéiré, il peut être, une agréable
éitrenne de Noël, d'autant plus que les
. faits relatés ^se {rapportent
Vaudoises, et que les illustrations sont dues
PERSONALIA.
Bons vœux à la petite Lcmra, cinquième
enfant de M. ,1e pasteur Guido Rivoif, dè
Prarustin, née à La Tour, le 9 décembre.
* » *
Exposition du prof. Paéio Paschetto. A
Bielle; dans ’feiS salles de la « Galleria
Ronco », du' 20 décembre aù 6 janvier, a
lieu une exposition de tableaux du prof.
Paolo Paachetto, de l’Académiie des Beaux
Arts de Rome, bien connu parmi nous.
Nous liii souhaitons le meilleur succès.
ERRATA-CORRIGE.
Dans la dernière liste, poux 1935-36, de
souscriptions dœ Vaudois des Etats-Unis
(Echo du 20 novembre), à propos de NewRocheil/a, lire $ 5 (hêLas ! ) au lieu de $ 500.
Par où nous ne voulons pas 'dire que
nous ne soyons recomnaiissants pour ce qui
a été collecté par M.me M. V. — bien au
cofttraire. P. G.
Les Livres
E’ uscito il nuovo Prontuario biblico di
c&ntrooersia, a cura di G. Bertin. —
PScoolo opuscolo da accludersi nel Nuovo
Testamento tascabile. -— Per ordinazioni
rivolgersi al pastore Gustavo Bertin,
S. Germano Ghisone (Torino). Ogni copia, L. 0,6Ò franco di porto. Da cinque
copie in su L. 0,50.
# H» '
Smî* les trams-des géaais, par M.me B. DeOORVET. Ulustrasti<wis de Mia Van Oostveen. —- QÆeotîon « Les bons semeurs ^
- Rue Vauvenargues, 56 - Paris 18®. —
Piix : 5 francs.
à» une de nos amies. - 'J'
Kariî Barth : Credo, traduit de l’aile' mand par Pierre et Jêan Jutidt. — Ub
volume, in-16", de 247 pages - GoUection
.,« Ecrivains ‘ religieux .contemporains»•
-t. Editions «Je Sei;s», Paris - Ediiioiw
• « Labor », Genève. — Prix : francs suièses 3,40. - , ' ■
H s’agit ici* d’une explication dû Bÿmr
bde des Apôtres, 'article par artide, professée l’an dernier devant des étudiants
en théologie de Hollande, Mais ces confé
rences dépassent le simple cominentaire
d',un djocument’ antique. Karl! BartiLcbier
che à « définir et résoudre les p»roblêmes '
principaux de la dogmatique*' en lies étùdiant d’après le Symbole des Apôtires », et
il y parvient avec sa maîtrise coututUière,
de telle sorte qu’il,nous dcxine en quelques
chapitres un véritable abrégé de dogmar
tique, qui frappe par la concentration de
la pensée et s^ fidélité rigoureuse à la révélation biblique.
Qu’(hi ne se laisse pas: effrayer par ce
mot de « dogmatique ». Gertes, ' la lecture
de ce livre exige un effort, mais Ü n’est
pas un exposé desséchant. A travers ses
pages, palpite un témoignage de foi (credo
veut dire «Je crois »), et l’auteur sait
redécouvrir la réalité Vivante dont les formules du passé sont te signe. Il traite des
problèmes les plus ardus comme on chante
im cantique d’espêranœ. ,
Le volume s’achève par des réponses
aux questions posées par les auditeurs, ce
' qui nous vaut la bonne fortune d’entendre Karl Barth s'expiliquer sur deé sujets
brûlants, 'tels'que : dogmatique et catéchisme, dogmatique et tradition, exégèse
et science historique, le gouvernement; de
rE^Kse jet tes multiples aspects de ‘celle-ci,
le passage’' dù « vieil homroe » au « nouvel
horhme», etc.
Un livre de haute culture chrétienne.
,M.D.
* -4: Hi
Pères et Füs - Le Calefndrver‘ de^la, FOr
wMe ptmr 1937. 6 planches en hêliog^
vure,^ montées _ sur pafise-i)airtout teintés 'avec textes" apprôpriés. Editions
« Labor », GenèVie. — Prix': francs suisses 1,60.
Pour la quatorzième fois paraît cette
publication, attendue chaque année par
des milliers de foyers, où elle apporte sa
note d’optimiisme chrëtieni si nécessaire
aux temps actuels. Synthèse rare, ce groujpement d’oeuvres artistiques empruntées
à J. F. Milliet, Puvis de Gha/vannes, H,
Royer, F, Rouge, etc., montre avec éloquence que deux générations, qui parfois
s’ignorent et souvent se méconnaisBent,
puiseraient dans une étroite union, des
forces incomparables. Du père qui guide
les premiers pas à celui qui pardonne au
fils prodigue, ces estampes simples et belles disent la tendresse et l’immortelle espérance, Toute famille se doit de leur réserver une plaèe d’honneur. E. F.
iBMiiiliaiiiit Itllt Put! I mi TelniialL
Per assicurare il regolare svolgimento
dei servizi dell’avviamento e della distribuzione durante, le prossime Feste Natalizie e di "Capo d’Anno, si taccomanda al
pubblico di scrivere ben chiaro i'indirizzo
delle corrispondenze e dei pacchi non
omettendo mai di aggiungervi l’indicazione della provincia cui appartiene la
località di destinazione se diretta nel
Régno, oppure dello stato se diretta
all’Estero.
Durante tale periodo, e precisamente
dal 16 dicembre a tutto il 5 gennaio, si
consiglia di non impostare le cartoline
illustrate ed i biglietti d’augurio nelle
cassette collocate nelle stazioni ed in
f ì'
quelle dei treni postali e si raccomanda
invece di eseguire tale impostazione
sempre nelle buche collocate presso gli
uffici postali.
Si consiglia ancora, di Includere nei
pacchi postali una copia deU’indirizzo del
mittente e del destinatario e di confezionare i pacchi stessi con massima cura
e con involucri ben resistenti«
mi
'Ȉ
-, .
. ‘ :-v)?Ì
4
r^Tíví T‘>^>\riírí
V- v'
î^V'
'ìt'i *" , '*'^ t ¿i\
kiW‘.
• . -VJ TX-.'V . '. . I- ._ Í '5, , > \ !
'La /amñlé*(íe íá " regrettée rive's i
AfluMa PIenc veoYS' I/ong
r-iá>aíí Jf-t i>ií<)»í.* i*
i-.'’- ^; -¿inuí rfí to/if d¿ démonstrations: de sym
'' <( r 'pathíe, remercie tom ceax 'qui'prenant
Sf/'*
^ *v. c
A-^V
'•bvî
&
part à'; sa grande^ douleur "ya entourée
pendant la maladie de sa chère disparue.
' - 'j£eA‘ plus vifs * remerciements pour la
■ corcRqle -assidue assistance, au^prof. Piha^iiî'î docteurM'. Gsrdïoi ; ÿ la directrice
sœur Lydie Pasquet et au personnel de
.l’Hôpital Yaudolsde Turin ; aux pasteurs
AfAi;.^imeoni-;CiïJ. Tron, et au mission. nairpiM, Çoïsson,
■••jIjCi.
■ iT‘
^La'Tour (Ciamboiin), 9 décembre 1936,
H&i e# HILDA Long, leurs filles Vera
et Dora, "et tous les parents ont la douleur de faire part de’ la perte qu’ils ont
éprouvée en la personne de
leur bien-aimée fillette et sœur que Dieu
a rappelée à Lui aujourd’hui, 14 décembre, à T âge de 10 ans.
* Laissez venir à Mot les petits
enfants,., car le Royaume de Dieu
est pour ceux qui leur ressemblent».
Marc X, 14.
. Au TéLÈPHONflÎ’
' — Peur'Noél ? Oij voit biëti' que tu'¡
Va lias^ encore consulté ’ le CATALO
dUË^ 1937'que la Libreria Clatidiana'^^
envoie gràcleusement'à tous;ceux qui'
le demandent.'' ,v A ^ i iyi
-Í ‘ ! L’adresse. ii. yia,,Wigram, N^î>2
} Torre PelUçe, TVy ^trouveras ce que tir.
cherches, j’en suis sûr.
|i»i mm« ! • in* I il ir;
:í;'^.’Cí■| ii-ñ ^tV„
I
.Í
SOCIETÀ' ANONIMA - CAPITALE VESSATO Li 80.000
; = ./TOftRE RELUCE '
Specializzata per la stampa' di :
mVISTE • RMi»Oll!ri
FORNITURE •>«» ’
Ra»a»«»c«:l*i«>
• BOUI.ETTÌNI
RXRROCCHIAA.1
EDIZIONI CORU^NI
-E DI ' LUSSO Ü /
LAVORI CORIVIERCIALI
Tutti ffU Enti Evangelici, Parrocchie
Isntutf 'ed Opere Evangeliche
hanno Tobbligo morale
di sostenere la
. . nostra Ditta - .
INTERPELLATECI PER QUALSIASI LAVORO
A richiesta preventivi
4
Validità biglietti A. R. ordinari e
festivi in occasione delle prossime
Feste Natalizie.
Pignerol (Besucco), le, 14 décembre 1936-XV.
-FILTRI
par Aoqra, AeaU, VinI, UqaorI, Mreppl,
oni, Madteinall, Protoni, Collo.
IMPIANTI PER CANTINE
por Vial Spomantl, poo Aoqoa
o Sono • Cataloso gratto,
BELLAViTA • VIA PASINI 1
-_- gli P.le PARIMI •
Ut Ditia non he
J/ l\*Îâî?ïXl»«v!^ : .'•'’-•■i''.'.
centre de La Tour: une mai>
ôn®e pièces une. autre maison
frç chambres et cave. • ,
infarmations s'adresser à" M,r
— Administration du journal.
• ' r • . • . .
CERCASI donna anziana, buona‘mas
sàia ger vecchio ^ola t- Indirizzarsi al
bTiífle con- refêrën e pretese.*' ' -4^ ■-
A VENDRE :, Propriété tn vénfg' à
Ciò Erbera (Rorà) - Chàlet ' rustique
avec ..petite étendue de terrain et cave de
! "pierrei'kménagé pour le séjour d’été. —
Pour’détails s’adresser à : Doit. Ing. M,
’Eynard - Via Aureliana, 73 - Roma. .
DOCTEUR ANTQfilO BONISCONTRO
MédiecinrC^hirurgien _,,
Llceoclé'liflnstltul Dñítittré de rUaiv«ffité44.6eoèii4:
- Extractions sans douleur Prothèse et; soins modernes
PJNEROLO Casa 4/émoto - Via Palestre, 7
, l-Ticwis les joüt^,;y compris le dimanche
Ej,^excepté le lundi —9-12 et 14-18.
Doli. DOMENICO BORSELLO
‘ .'Speci^ts Malattig degli Occhi
riceve il) TORRE PELLI CE - Ospedale Valdese
lognL Venerdì dalle ore 9 alle 12.
In occasione delle prossime Feste Natalizie e di Capo d’Anno i biglietti di'
A. R. ordinari .,e vfestivf distribuiti nel
periodo dal 23 dicembre al 3 gennaio,
dovranno essere tenutj.yajidi per il ritorno
fintì al 4'gennaio'.'*"
Là distribuzione dei biglietti festiva ' ^
sarà iniziata alle ore O de! 23 corrente
continuata nei giorni 24j 25, 26, 27; s0‘-,
spesa nei giorni 28, 29, 30, Sarà ripresa
il 3l e*continiràta dei giorni T, 2, ■3;
.SCIATICA
GASA Di CURA
VISMARA-GASTEL
S&ROKHO - ¥la ProY. Taresìna
(Presso Santuàri della Madonna)
Telef. 22-35 — Suppl. 23-35
no mmmw
Geometri CARDIOL
◄ Torre PelHce ►
Via Arnaud, 35 - Casa Cav. GeometraAyassot
o sbftpdit,i riprendano
ooiqro riéro/ castano, bl
OeiK^ìooh l’uso dot Rlstoi
r’,4
Rlstoratórtk'V^-vi
F AT’T'O ^ ^
ASSOLUTAMENTE INNQQUO
"5
- Aii'i
‘impadlis» l« caduta - mantlana l»[
- rhoì^daaia''- dtatruggafl*'forfora '
-.iléfi vqn)irft..(to **Ç^*nort - non
macchià. là.'p^lla '.? non lorda Iq
Whp̫,liii|iqwtK^ ^,)S.V* h V .l"
1 fiactÀ8'L^.fi(i .^,ik(lii)0Ri L 28.
< .OV.
5)';
‘ Í?
i:
' l Ih.: il'. '
, ..Ili, -vr-y4.<»
,i ; , . atQIUETR« . ' . ,
'tAÖLÖ'80STÄGNO “
VIA WIGÄlif, 'À 6' *' mANO I"
—. toBiij|>|ti;icç,,—
{ J .
Tutti ‘f-lavori tecnici relativi alld fi$irblessioni|
¡•H
Agisce da intermediario per la compravendita
dil atabili di .qualunque natura . ,
ed accetta le relative commlssioniv;
1 ■ .1
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
UAVVocalio gtEFAMO'PEYROT >
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 ^ ogni giorno feriale
Ri dalle ore HI alle •*.
RAGGI X
Doti. GAROIOL ENRICO
Madico Chirurgo
Viale Oilly - angolo Corso Fiume
RICEVE OAi-EE i A Al-I-E i 6
Jule» Tran« directeur
inszble
Imrrimerle Alpine S A.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato ernie dal 7 al Ì3 Dicembre 1936-ÏŸ‘ ^
Nascite N“ 2 — Decessi N® 1
I
EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE <Torino) ,
PER ADULTI:
Jacopo Lombardini - Il lebbroso di Samaria
Davide Bosio - Il Pane qaotidiano per Paniiiia.!-.,
X (tela e oro, L. 8j brochure
Giovanni Rostagno - Più presso a Te, Signor !... Pensieri brevi per ogni giorno dell’anno (tela e
oro, L. 11) brochure
Aless. Rostagno - Consolate, consolate il mio
'popolo - rilegato . .
Eiso - Preghiere di famiglia (tela e oro, L. 6,50)
brochure
- .Í. Giovanni Lazzi - 'AU'oinbra delle Sue ali
Í > Dg0 Janni - Ultra -'PToblemi relativi alla vita dopo
là morte . , . . . ' . . .
Ernesto Comba- Stòria dei Valdesi - Edizione 1935
. ' migliòrata (rilegato allá bodoniana, L. 12) brochure
Enrico Meynier - Storia dei Papi . . .
L.
4,50
5,
7
3,
3,50
15,
12,-
9
wc
■;:jC
'S:
et
■ a-
:
i:
4
/.fi.
5,50
FANCIULLI: : ’
Jone Corion Sii fedele nelle piccole cose/ . , ,
' V. Sónimani- LeA vve'ntarediBaccino(teÌa e oro, L. IO)
, brochure
Lefeuvre - Bottoncino - illustrato - 2* edizione
N. Doninl-Buffa - Come le rondini.
Walton - Dietro le quinte - illustrato - 2* edizione
F. Buffa - Fanciullezza . ...
E. Fasanari-Celli - il filo d'oro . ' .
S. Longo - in mezzo al fanciulli . . . : , :
Jone Corion - La leggenda del biancospinò . ^ .
S, Longo - Luce , .
E. Fasanari-Celli - Il mio nido . r .
E. Lecomte - Paola, ossia la PSzcola Valdese
N. Donini-Buffa - La terra e l'aratro , , »
Cartelli BibticI con disegni colorati, d’Autore - cm. 32 x 40, a test! vari L. A***
Gesù benedice I fanciulli <• Quadro biblico - Riproduzione fotografica cm. 35x45 . . . . . . . » 5,—
Cartoline illustrate con versetto biblico, da L. 0,15 - 0,20 0,M
L'AMICO DI CASA, almanacco per famiglia - ìllu
strato - pél 1^7 ' V . . . . . L. 0,40
»
4.50
3.50
5,
3.50
4,
.3,-'
3.50
3.50
6
5
1
iHdart Ndiuziiii i mila alla LIIIEIU EDITIltE IliiDIIIIII - Tirn Pilllta (liiiao)
K'.:,, . . Conto.Corrente Postale N. a/179f7
' > 1
A?:-':''./.'ir--
qflTro
%
rt'
MARCA
PVUNOUE
»REFERITA.
IL' ' 'Ij.
S.A. HELVETIA-VARESE
LOMBARDIA
-spi
r:
't
't--'
'MMi- ...
..'.’.vs.Ävr"-;.': ’