1
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K. Tourn, prof., VolUce et
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DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Voii.'f n)B»erei6 l.èiiioii)3, A«t. I,:i. Suivant la vôriUavfto la ohavilé, Ri'li. IV, 15, Que ton rftgno vienne. Malt. Vt, 10.
Sommaire î
Ecliofi (le ht sciimine ~ Tête de famille —
Appel pour la dùtatiou de deux lits au
“ Refug-e Charles Albert „ — Le Recensement — “ Question de Nice „ — Nouvelles ot faits divers — Revue Pulitiiiue
— Amumees,
Echos de la semaine
Au cours de la discussion sur le
budget de l’Instruction publique à la
Chambre des députés, le ministre
Nunzio Nasi a prononcé un discours
remarquable dans lequel il a exposé
amplement ses idées sur T instruction
et r éducation du peuple italien. Il
veut qu’ à 1’ éducation intellectuelle
et à r éducation physique s’ ajoute
r éducation morale. Il ne croit pas
qu’ il faille éliminer de l’école la
pensée de Dieu. « Combattons le
cléricalisme, mais non pas le sentiment religieux. Eloigner des âmc.s
de nos jeunes gens la pensée de ce
Dieu qui représente une loi éternelle
de réparation, d’amour et de justice
serait enlever à leurs âmes toute
base morale, et servir aux fins des
ennemis de la patrie». Ces paroles
sont accueillies "par la Chambre avec
des marques de visible approbation.
Le ministre saura-t-il les mettre en
pratique d’une manière efficace ? Il
est permis d’en douter, si le télégraphe a bien résumé la suite de
son discottrs. « ï.’ école ne doit pas
enseigner le dogme, mais elle doit
enseigner la morale : le catéchisme
de cette morale civile et moderne,
nous l’avons, nous Italiens : il a été
écrit par Joseph Mazzini ». Il con.seillera ce livre aux éducateurs italiens, « car la pensée y est supérieure
à toute tendance politique particulière ».
Comme on le voit, noms sommes
loin d’un enseignement religieux
puisé à la source de l’Evang'ile. Prenons cependant bonne note du fait
que le besoin d’une éducation morale
et religieuse par le moyen de l’école
e.st senti, non seulement- par quelques
personnalités isolées, mais par ceuxlà mêmes qui ont la direction et la
responsabilité de l’instruction publique.
Le mal est qu’ en Italie on a si
bien confondu et identifié la religion
avec le catholicisme ot celui-ci avec
le cléricalisme qu’ on ne peut plus
comprendre l’un sans l’autre.
Parmi les idées exprimées par le
Ministre', nous en remarquons encore
une qui pannt très prati(jne.' Con-
2
— 178 —
sidérant la grande importance qu’ a
pour le peuple italien 1’ émigration,
il voudrait qu’ il 3’ eût un enseignement colonial spécial qui rendît nos
émigrants pins aguerris et mieux
préparés pour les luttes de la vie.
Nous espérons que l’idée fera son
chemin et pourra bientôt être mise
en pratique.
A propo.s de la Mission du Zambèze et des terribles épreuves qu’elle
traverse en 00 moment, on nous comjuuniqiie une lettre particulière de 31.
Adolphe dalla, dont nous' extrayons
les lignes suivantes :
J’apprend.s que dans plusieurs journaux religieux on combat la Mission
du Zambèze à cause de ses épreuves.’
On trouve que c’est scandaleux que
Dieu permette ces pertes, et on dit ;
ne serait-ce pas la preuve de sa
désapprobation ? On ajoute que c’est
folie de la prart du Comité d’envoyer
des hommes et des femmes dan.s de
tels lieux, folie de la part des missionnaires de s’y exposer. Est-ce
étonnant ? I.a croix de Christ est
un scandale pour les Juifs, et une
folie pour les Grecs. Il est naturel
qu’on en dise de même de la croix
des champs de Missions, ou de leurs
comités. C’est juif, c’est p^aïen. C’est
ainsi qu’en juge l’homme animal
(i Cor. II, 14), et dans ce sens c’est
humain. Mais est-ce chrétien ? Estce que les auteurs de ces articles se
servent de ces arguments dans la
cure pïastorale, auprès des épDrouvés,
au chevet des malades et des mourants, dans les familles en deuil ?
Ceux qui doivent demander s’ils sont
des disciples de Jésus ce sont ceux
qüi n’ont point de croix à porter,
en suivant le Christ.
Fête de famille
Le p^euplc vaudois tout entier
s’associe bien cordialement à la joie
que Dieu vient d’accorder à la fa
mille i'03'’ale par l’heureuse naissance
d’une poetite pjrincesse. Les vœux
de LL. MM. le Roi et la Reine sont
ainsi exaucés. Nous invoquons la
bénédiction de Dieu sur la princesse
Yolande Marguerite, leur enfant
premier-né, qui va être l’objet de
toute leur affection.
Par un sentiment aussi délicat
que généreux, la Reine a voulu
associer à la petite psrin cesse tous
les enfants de la capitale nés le
meme jour qu’elle. Elle s’est fait
communiquer pear l’état civil la liste
■de tous les enfants nés le i.r juin
et a fait donner à chaque enfant
de parents pauvres un berceau, une
layette et un livret de la caisse postale avec un dépôt de 100 francs.
C’est dans le même sentiment que
le Roi a déclaré, quelque temps
avant la naissance, que LL. MM.
n’accepteraient aucun des nombreux
présents que l’on projetait de leur
faire à cette occasion, et p>rié les
trop zélés donateurs d’affecter leurs
dons à quelque.s œuvre de bienfaisance. Il n’a fait qu’une exception
en faveur d’un berceau artistique
offert par Ja, population romaine et
sculpté poar le sénateur Monteverde.
Il est beau de voir une nation
s.’associer toute entière aux joies de
son souverain, comme à ses douleurs. Mais il y a toujours trop de
gens qui ptofitont do telles occasions
pDour se mettre eux-mêmes en vue.
Si S. AL, en refusant les dons qui
lui étaient offert de tous côtés, a
pjeut-ctre déçu bien des ospDcrances,
Elle a donné un bel exemple de
modération, dont notre peuple, démonstratif et facilement- porté à dépasser la mesure, devrait faire son
profit. On ne peut ne pas être frappé
d’une chose en lisant les journaux,
c’est le" nuinque de discrétion, avec
lequel les plus petits détails sont
épiés, relevés et commentés. Nous
voudrions plus de respect pour le,
sanctuaire de la famille même quand
c’est celle d’un souverain.
ITn vénéré profe.sseur nous disait
3
ITii
il y a bien des années, à propos de
la vacance scolaire par laquelle on
fête l’anniversaire du Roi •. — Nous
devrions honorer le Roi en travaillant
une heure de plus ce jour là. —
Sans aller aussi loin, nous croyons
qu’il y aurait progrès à renoncer
à l’habitude traditionnelle de célébrer
tout événement, heureux ou' triste,
par des vacances plus ou moins prolongées. Nous sommes sûrs que si
nos Ministres rompaient avec cette
habitude, ils auraient l’entière 'approbation de Leurs Majestés.
Nos vœux les plus ardents pour
la princesse qui vient de naître et
pour toute la famille de nos augustes Souverains.
Nous transcrivons la dépêche que
M. le Modérateur a envoyée à LT..
MM. à l’occasion de l’heureux évènement, et la réponse qu’il en a
reçue.
Ministro lleal Cas.a, Roma
Prego Vostra Ecoellen/.a partecipare
allo Loro Maestà il Re o la Regina
clic la Chiesa ed il popolo Valdese
assooiansi festanti alla gioia che allieta
la Reggia, implorando da Rio sulla
prinoipisaa Reale copiose benedizioni.
PONS, jU(/derafMì-e.
Reverendo Moderatore Chiesa Valdese
Torre Pellico
LL. Maestà accettando con benevolenza riverenti felicitazioni di cui
lilla era iiitorpre e, mi comniottono
ringraziare cordialmente V. S. ed i
fedeli Valdesi confermanti la loro tradizionale divozióne.
Il Ministro :
E. Poxzio-Vaglia
Appel pour la dotation de deux lits
au «Refuge Charles Albert»
L’ “ Union Oa’dette „ do Lnserne
S.t Jean, Vallées Vaudoiscs, Piémont,
Italie, désire doter deux des lits du
“ Refuge Charles-Albert pour iiicu
l'ables pauvres „ on consacrant à ce
but les collectes faites aux séances
do rUnion pendant le mois de mai
de oliaquG année à partir de Î902,
Le fonds de dotation doit atteindre
la somme de tO.OOO francs pour
chaque lit. Mais conimo ce fonds
est absolument au-dessus de la portée
dos enfants de cotte Union, elle fait
appel à la coopération de toutes les
IJnious cadettes et aux sœurs aînées
des grandes Unions d’ftalie et de
l’étranger, et à celle de toutes les
Ecoles du Dimanche do la péninsule
et du monde entier.
Grâce à cette coopération les Cadettes Unionistes auront la joie do
voir encore durant leurs jeunes années
le couronnement de leurs elforts. A
cet effet elles prient les présidentes
et les directeurs do lire cet avis dans
les Unions et les Ecoles du dimanche
des villes, dés villages ou des hameaux; elles en demandent la traduction en plusieurs langues pour les
journaux religieux do tous pays en
vue d’une diffusion aussi étendue que
possible.
Elles ont pensé à deux lits et non
pas à uu seul pour procurer aux jeunes garçons dos Ecoles du dimanoho
la joie de voir l’im des lits consacré
à uii malade de leur âge, le seconjl
dojueurant destiné à une petite fille.
Un petit garçon fournit un jour à
Jésus 5 pains et 2 poissons dont II
sut nourrir 5 mille Iioniinos. L’obole
des Unionistes et celle des élèves des
Ecoles du dluiancho, placées joyeusement dans les nuiiiis du Seigneur, ne
manqueront pas, do faire en très peu
de temps de grandes choses pour Sa
gloire.
U“ Vnxm Caillette,, de Lueerue S.t Jean.
Nl>. — Les présidentes des Uniona
et les directeurs des Ecoles du clîmancho sont priés d’adresser chaque
année le montant dos colhudes lî ites
durant le mois do mai à Hf. W. Miillo,
pasteur éinéi'ito, à Lusenie S.t Jean,
Uiémont, Italie.
4
180 —
LE RECENSEMENT
La population totale ' de F Italie,
d’après le recensemeut du 10 février,
s’élève à près de trente-deux mil ions
et demi d’habitants, avec une nugnicntatien d’environ 4 millions sur le
recensement de 1881. Voici lös chiÜ'res
pour ce qui regarde les communes
des Yalléos', la 4.e colonne indique
la différence en plus (-1-) ou en moins
(—) sur le recensement de 1881.
Vaudois Cath.
l’orrier G7G 216 460 12.4
Büuvil 215 142 73 — 7
Clnibrana 157 123 34 22
Eaët 78G 537 249 — 133
^laneillo 298 183 115 + 4
Massel 577 535 42 93
lliclarct 562 498 64 — 88
Salse 419 280 139 — 2
S.t Martin 175 44 131 — 14
Traverse 181 06 87 —. 11
Prit! 1155 991 164 — 216
Poiiiarot 717 560 136 — 40
Pérouse 239G 200 2196 _1_ 157
Euv.Piiiache 821 715 106 — 49
Ih'umol 1472 1201 211 1 122
S.t Germain 144Ö 833 611 + 186
Euv. Portes 631 432 199 52
S.t Second 2100 404 1696 + 70
Prarustiii 1415 1310 105 151
Itoclieplate 247 232 15 — 16
iloni 675 619 56 — 87
Villar 1833 1620 213 — 287
Lus. S. J. 4728 1901 2857 + 556
Angrogtie 2389 1711 678 225
La Tour (l) 5772 2512 3253 909
Bobi 1500 1423 77 113
Le recensement donne donc, dans
les communes ci-dessua, un total de
19.318 vaudois et 13.925 catholiques.
Nous no savons au juste quelle était
la proportion en 1881, le recensement
d’alors n’ayant pas tenu compte de
la profession religieuse. Mais si nous
remarquons que les communes do
montagne, sauf rares exceptions, ont
(1) Ajouter: Israelites, 7.
généralement diminué, et qu’il n’y a
guère eu augmentation que dans les
contres industriels qui attirent du dehors une population ouvrière considérable (La Tour, Luserne, S.t Crermaln, Pérouse) nous devons' conclure
que la population vaudoise a généralement diminué, tandis que le nombre dos catholiques a sensiblement
augineuté dans bon nombre de com
munos.
Question de Mce
Au sujet du mouvement dont
parlait il y a quelque temps la
Vie Nouvelle dans un article que
nous avons signalé à nos lecteurs,
M. T.uigi écrivait il y a 3. semaines
dans VNglise Libre :
Nice, notre ancien berceau, est
une cité cosmopolite, un carrefour
des nations, où elles auraient des
occasions magnifiques de fraterniser,
ce qu’elles font bien quelquefois, ne
serait-ce qu’à table d’hôte. Mais
cette fratornité n’est pas constante
et ne se retrouve pas même toujours quand il s’agit d’adorer Dieu.
Même parmi les chrétiens qui entendraient la même langue, on se
parque volontiers par nations ; il y
a l’Eglise américaine, l’Eglise anglaise, l’Eglise écossaise ; il y a aussi
les gToupes et partis : l’Eglise ritualiste, l’Eglise non ritualiste, etc. Le
temple luthérien réunit cependant
les Allemands, les Suisses et autres
fidèles de langue allemande. Et jusqu’ici le temple vaudois, rue Gioffredo, rassemble les protestants de
langue française, Vaudois, Suisses,
Belges, Hollandais (qui généralement
savent le français) et Français, dont
le nombre va croissant. Nous aimons
ce mélange; nous aimons 'qu’on
fasse abstraction de nationalités ou
autres différences terrestres dans la
maison de prières. Elle doit prophétiser le ciel, où ces vaines , distinctions qui nous séparent se seront
évanouies pour jamais.
5
If
■ Í8í —
Peu touchées de ces considérations,
un certain nombre de personnes,
parmi lesquelles nous comptons des
amis, s’agitent depuis quelque temps
pour mettre davantage en relief l’élément français et elles iraient même,
au besoin, jusqu’à la fondation d’une
paroisse officielle française. Une pétition, signée par 7,5 chefs de famille, a été rédigée dans ce .sens.
Nous n’avions pas parlé jusqu’ici
de ce mouvement, parce quül ne
nous semble pas bien nécessaire,
que nous ne savons s’il aboutira et
que, de part et d’autre, nous nous
trouvons en face de gens que nous
n’avons pas envie de combattre.
Nous aimons la vieille Eglise vaudoise, qui jadis a fondé l’œuvre de
Nice et dont la constitution large,
souple, et indéitendanle. de finit gouvernement, se prête bien à la rencontre et à l’union des groupes les
plus divers. Nous aimons les Eglises
réformées de France, pour lesquelles
nous travaillons depuis longtemps
et où notre journal est si répandu.
Nous aimons aussi l’Eglise de Nice,
et nous regretterions de la voir
coupée en deux par la que.stion nationale et politique. Nous ne pouvons donc que Ihifc des vœux pour
une entente cordiale entre la Table
vaudoise et le Consistoire de Marseille, et pour qu’un arrang'ement
intervienne qui donne satisfaction
aux divers intérêt.s en présence, de
telle sorte que tous les chrétiens se
sentent heureux et à l’aise dans
VEglise évartqélique de. Eke.
C. L.
Dans le dernier numéro du même
journal nous li.sons :
La pétition des 75 protestants fra.nçnis de Nice deniiuidaiit la création
d’une paroisse officielle,'et proposant
tout d’abord une enteiito amiable avec
la Table Taudoiso, a été adressée au
Consistoire de Marseille,- en mémo
temps qu’ à M.r le Pré-sident de la
Cûjiiinissiou d’Evangélisation des Egliscs Vaudoisos du Piémont. ,
Le Consistoire, dans sa séance du
10 mai, a accueilli favorablement le
projet do création d’une Eglise, française à Nice et donné son approbation
mianiiiie à la déiuarclie tentée par
nos coreligiüimaires, auprès de la
Commission d’Evangôlisation des Eglises A'audoisos, on vue d’une entente
préalable avec elle. Mais ne jugeant
pas à propos d’intervenir officiellement,
dans ce but, auprès d’une autorité
ecclésiastique étrangère, le consistoire
a décidé do recommander au plus
bienveillant concours et à toute la
diligence de la Commission permanente
du Synode général officieux, les négociations engagées avec la Table,
Vaudoise. Confonnéinent à cette décision, le Comité protestant français
de Nice a saisi de sa j'cquéte le Président de la Commission permanente.
L’affaire suit son cours. Dès que la
réponse de la 'J.’able Vaudoise sera
parvenue au Comité, celui-ci en informera le Consistoire de Marseille,
lequel agira de tout son pouvoir auprès de qui de droit, pour aider nos
coreligionnaires niçois' dans la réalisation do leur désir. «Ils sont d’ailleurs, nous écrit-üii, résolus à la poursuivre, inéme si contre leur attente
et leur vœu sincère, la réponse de la
Table était négative. »
d lî il O NIQ li 15
I.a conférence de M. Bertrand à
St. Jean a été très intéressante. Le
temple était rempli et l’on a trouvé
les projections fort belles.
L’ infatigable conférencier a visité
aussi les paroisses du Villar, Bobi,
Pomaret et Augrogne. Partout sa
parole ardente et convaincue a été
écoutée avec la plus grande sympathie par des auditoires très nombreux.
Au Pomaret, où U s’ est aussi servd
des projections lumineuses, le temple
était littéralement bondé. La foire
qui devait avoir lieu le lendemain
(c’était dimanche soir) avait attiré
6
182
beaucoup de monde même des paroisses de montagne. Nous espérons
que ces conférences auront eu pour
résultat de susciter partout un redoublement d’intérêt et de sympathie vivante (;t pratique pour les
Missions.
L’examen de licence lycéiilc commencera le lundi L’ juillet.
L’examen d’admission à l’Ecole.
Latine du Pomaret aura lieu le vendredi 28 courant.
Importante alle persone sorde.
I Timpani avtiruiiali in oro dell’ Ifstibnio
Ilellebeke. sono riputati gli unici efficaci
euiitvo la e rumori npiHa testa e
ticHe orcecliie. Grazie a un fondo periiuinenle,
sosteso Ilei doni dei pa/àenti riconoscenti,
quest’ Istituto è autorizzato a mandarli gratuitamente alle persone che non possano piociu’arMeli. ImìiriKzarsi alVIsliuito Hollobeke,
Kenway House, Earl’s Court, Londra W.
Inghilterra^_______________________________
Nouvelles et faits divers
— L’Eglise évangélique réfoniléo
de Florence, dont iiaguèrG M. le pasteur T. André racontait riiistoiro, fêtera,
le 9 Juin, le 75.0 anniversaire de sa
fondation. MM. les pasteurs André et
Iselin côlèbrerotu en coinnum le culte,
le. matin, et, dans l’aprèa-mldi, aura
lieu une réunion générale où les délégués des diverses antres Eglises protestantes se joindront aux fidèles réfonnés et à leurs pasteurs.
Au sujet du naufrage du TanktUon
Castle, sur lequel M. et M.me Lageard
ont fait, avec d’autres missionnaire.s,
la traversée de l’Atlantique, \eJotirnal
des Missions assure que le Comité
n’aura pas de perte ou n’ en aura
qu’ une minime, t(5us les bagages
étant assurés.
Espagne. M. Fritz Fliodner,-pasteur protestant à Madril, et directeur
de l’œuvre allemande d’évangélisaiion
en Espagne, est mort le 25 avril, à
l’âge dn 5C ans, d’une fîovi'c typhoïde
qui l’a emporté après de longnos ,sejnaincs de fatigue et d’indisposition.
Etiit.s-Uais. — M. Joseph Moïse,
rabbin à King,don, Etat do New-York,
vient do se convertir ; u christianisme.
Il a été reçu membre de l’Eglise protestante épiscopale, par l'évêque Wortbington et se proposerait d’étudier
la théologie dans le séminaire de cette
Eglise. Il paraît que le rabbin Moïse
est polonais d’origine et ce serait .ses
relations avec les ouvriers chrétiens
que 8011 père employait en Pologne
qui ont commencé à modifier ses
eroyance.s.
Suisse. — « La précieuse collection de livres du seizième siècle, et
autres ouvrages spéciaux, que le regretté M. Ilermiiijiii-d avait recueillis
pour servir à son grand travail historique (ta Corres/pjudance des EéforDudmrs) et dont plirs d’un porto d’intéressantes annotations de sa main, a
été achetép par mie quarantaine de
donateurs généraux et offerte gracieusement à la Bibliotlièquo de la Faculté
de thclogio de l’Eglise libre du canton
de Yaiid. » (Témo'Kjnage).
Chine. M-. R. E. Lewis, qui s’est
beaucoup occupé des Unions chrétiennes de jeunes gens écrit ; « Les
souffrances traversées par certains
membres de nos associations d’étudiants nous reportent aux jours de
Dioclétien.
J'en ai rencontré deux qui étaient
restés cachés pendant six semaines
dans les champs de blé des plaines
du Nord. Les Boxers avaient massacré leurs familles et leur donnaient
la chasse. A Pékin, j’ai pu réunir
un certain nombre d’étudiants qui
avaient traversé le siège avec les
légations. Ces figures pâles, maigres
que j’avais devant moi étaient tout
ce qui restait de six associations
autrefois prospères. Je me suis informé de ce qu’étaient devenus les
meilleurs ouvriers de ces œuvres si
intéressantes. L’un avait été mis en
pièces par les Boxers, un autre massacré avec scs parents ; le secrétaire
d’une des principales associations a
...%
7
183'
disparu. Mais la force d’âme de ces
chinois, leur valeur spirituelle au
nrilieu de ces épreuves a été une
vraie révélation pour nous, et a de
quoi nous confondre ».
SibcrÍ6. Il replie actuellement eu
Sibé rie une famine, effroyable due aux.
mauvaises récoltes p¡rr suite de la
sécheresse du printemps dernier, et
aux troubles apportés aux comiminicatlons par la guerre de Chine. La
misère est effroyable ; le pain a augmenté de dOO OjO, des milliers de
personnes meurent de faim dans la
neige ; les troupeaux sont décimés ;
dans tout lo di.strict d’Akmolinsk les
paysans u’ont pour se nourrir que
des lierbes et des racines, et des
femmes Kirghises tuent leurs enfants
do leurs propres mains plutôt que de
les voir mourir louteiiient de fa.im
sous leurs yeux. Le pa.ys est ravagé
par lo typhus et la diphtérie. Les,
journaux sibériens se plaignent avec
aigreur que le goiivoriiejiient russo
n’ait lier fait pour alléger les impôts,
meme momentanômeiit.
Revue Politique
Une princesse nous est née: Yolande, Marguerite, Rouiana Mileiui etc. Nous ne dirons
pas avec la maniiiise d’Azeglio lors de la
naissance d’Humbert I.er qu’ rm “ redoutait
une princesse „ ; cependant nous croyon.s no
pas nous tromper en affirmant que le peuple
italien et le Roi auraient préféré, pour de
simples raisons politiiiues, un prince. Tout,
eu souhaitant qu’ il vienne pins tard, nous
faisons eu attendant des vieux pour la petite
princesse et ses augn.stos parents. — Aujourd’hui à 11 h. a lieu la rédactiou de l'acte
de naissance au (Juiriual. Seront présents à
la cérémonie: LL. -MM, te Roi et la Heine.,
la Reine mère, la Unchesse de Gfincs, la
princesse Milena, le prinae llirko, les Grands
Colliers de rAnnonciade, les Ministres, le
Syndic et la ,Junte de Rome. ffi. Saracco,
président du Sénat, rciniilira les lonctions
d’officier d’Btat Civil et le niinistre de ITnt.éricnr M. Giolifti celle de notaire de la
Couronne. A l’occasion do la naissance de, la
prineesse Yolande le.roi a éinaiiô un dér.rct
d’amnistie pour les délits de presse et les
contravention de tout ordre. 11 semble prêter
ipoins à la critique que Ic.s précédents.
La nai.ssanee de la princesse Yolande a été
annoncée le jour même, samedi .l.er juin, à
la Chambre par M. Banardelli et le prudent
qui prononcent de brefs diseonra patiiofiqnes
vivement applaudis. .T,'a.ssemldée décide de se
rendre on corps auprès des souverains 'pour
les féliciter et de suspendre la séance en
signe de joie.
L’examen du budget de l’Instruction est
continué dans le,s séances snceessives avec de
20 à 40 députés. C'est iiioui ce que nos liounrables représentants s’ intéressent à F éducation nationale ! Et dire qu’on a le courage
de proposer que le uumbre des députés soit
porté à 600. Aujourd’hui même ou espère
pouvoir voter le budget do F instruction, et
dés demain entreprendre i’ examen de eeiui
des Affaires Etrangères.
Nous ne parlons même pins de la maladie
chronique de l'Italie, la grève, que pour constater une fois encore que s'il y en a une qui
finit, il y en a cinq qni commencent. Nous eu
avon.s actuellement plusieurs à Rome, une à
l’alerme et plusieurs aussi dans F arrondissement de Monza.
Nos troupes de Chine vont être g-radaellement retirées. Le contingent serait d’abord
réduit de moitié, et plus tard la seconde moitié
serait remplacée par des soldats de marine.
— Une rixe sanglante a en lieu à Takon
entre une patrouille anglaise d'un côté et
des soldat.s français et allemands de l’autre.
Il y a plusieurs blessés de part et d'autre.
Le général "Waldersee s’e.st embarqué pour
le Japon d’où il retournera en Europe. L’angleterre étant la seule nation qni n'ait pas
adhéré à l'évacuation de la (’bine, les autres
puissances s’ efforcent de la convaiiiero à se
ranger à l'avis de la majorité et elles espèrent y réussir.
La reine de Hollande, accompagnée du
prince son mari a visité ba cour de Berlin
où elle a reçu un accueil des plus chaleureux.
On a organisé en son honneur de grandc.s
fêtes, des revue,s de troupes et une représentation de gala à FOpéra.
"__________________________________
L’Ami (le la .Teunesae
et (les familles.
Sommaire du miméro du 1 Juin 1901 :
Bonlieur tranquille (suite), Mjiin Duhe, —
Gymkhana à bicyclette, H.-L-Alph. Blanchmi
— A la gare (poésie), Th. Monod — La Société des Jeunes Sauveteurs — Vingt moyens
de devenir alcoolique — Aux chercheurs —
Histoire d'un honnête g’iirçon (.suite), 6'. L. M.
— La cosmographie de Guillaume le Testn,
TYfiior — Pensée de Jouhert — Papillons
des tropiques', Phümnnifie.
Jjfi saison. Temps cxlrêmcmcni, variable,
a vec fréquents orages, jusqu’au 3. Beau temps
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