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N* 3i
^ IPBIX D’ABONNEMENT I ^ fur Pour « m««i
Italjç et Colonies Italiennes . . . . . . L. 10,-^ 6,—
Etranger . , . î . » . . ' . . * 24,"^ 12,<—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . . » 22.*
Ob s^BbanBci à iForreP^îtee, au Bureau d’Administrationdel’Ec/u)(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs,
L'ABONNEMENT BE PAVE D'AVANCE.
S'adresser : pour la RédacttoB, à M. le Prof. Louis Micol - Torre PeUice — peur
l’AdmiBisêrati««, au Bureau du journal, Via 'Wigram, N® 2 - TarrtPtllUx.
Pour toutes les BBnoaces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 90 centimes, sauf ceux du commencement de l'annëe.
O Le BBDiéro : eeniliDiee '4> «
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,/ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
AVIS.
A/’oire prochain numéro paraîtra le 9 octobre.
Cominissioiie FiBanziaria
Nelle sue ultime sedute, la Tavòla Valdese ha nominato la Ck>minis9ione Finanziaria, che avrà l’incarico di raccogliere i
fondi per M Collegio e la Cassa Emeritazione.
La Commissione, presieduta dal Moderatore, è composta dai seguenti signori e
signore : Bruschettini sig.ra Hilda, Comba
pastore Guido, Cotta-Morandini sig.ra
Lina, Decker Bruno, Eynard ing. Emilio, ’
Geymonat doti. Oscar, Ghigo cav. Abele,
Giampiccoli Adolfo, Introna grand’uff. Nicdò, Paltrinieri sig.ra Ferramela, Pasquet
Alessandro, Perazzi VSeriano, Peyrot
avv. Stefano, Pons prof. Silvio, Rivxdro
cav. Emaniude, EoUier Erico, Rutelli sig.ra
Debcra, Servettaz sig.ra Sofia, Soed sig.na
Eugenia, Stemer, Roberto, TronrRevel
sig.ra Margherita, Vinay doét. GtisLavo.
La Commissione, i cui membri saranno
persmalmente convocati per una prima
riunione da tenersi a Torre Pellice nel
pomeriggio di domenica 4 ottobre, concreterà e organizzerà U suo programma di
azione, pubblimndo le liste delle contribuzioni da capitalizzarsi già pervenuid al
Comitato < Amici del Collegio» e alla Tor
vda e quelle che saranno d’ora innanzi
raccdte dalla Commissione stessa, l letr
tori dei nostri due periodici vàldesi saranno tenuti informati di quanbo verrà
fatto, con fede entusiastica e con tenace
perseveranm, per il completo raggiungimento dello scopo prefissoci.
Prof. Ernesto Comba, moderatore.
J>gur la vie iniérieitre
Matthieu VIII, 10.
L'illustre poète belge Enaile Verhaeren,
parlant un jour de son beau îeeueü de poésies « La Multiple Splendeur », affirmait
qu’il aurait voulu donner comme titre à
son ouvrage non pas La Multiple Splendeur, mais « Admirez-vous les uns les
autres ».
Certes qu’un titre, ainsi conçu, rédigé
et calqué sur un des préceptes les plus
connus et les plus importants de Christ,
aurait rappelé immédiatement l’antique,
la solennelle, la splendide parole de Christ :
«Aimez-vous les uns les autres», et l'on
aurait certainement accusé le Poète
d’avoir voulu contrecarrer, refaire ou corriger le Sauveur.
Mais demandons-nous ; y a-t-il vraiment opposition entre les deux, y a-t-ü
absolument' contraste, incompatibilité entre' la pensé© du Pbète et celle du Sauveur ? ’
Sadmir^'V'm Vandre et s’aimer l’un
l’autre en quels rapports peutent-ils bien
être ? Est-il possible de s’ainaér sans s’admirer ? Et, réciproquement, peut-on s’admirer sans s'aitner ? Est-il ' iPisdble d’aimer et de ne pas admirer, où vice versa?
Et encore est-il plus important d’aimer
que d'admîTer. ou vieoversa ?
Nous ailiws tâcher: de répondre indirectement à ces 'queetjQîîB, .afin d’«n tirer
ensuite les conséquences logiques que tout
chrétien devrait en déduire.
Une première considération pourrait
suffire à elle seule pour nous permettre
d’affirmer que l’existence contemporaine
de cés deux chosesin’ést wnùlleraent impossible.
Cette premièrei considération est que, si
Christ avait seulement toujours aimé et
jamais admiré, nous pourrions dire que
l’une chose exclut l’autre, que l’une est
suffisante et l’autre inutile. Mais la Bible
nous dit que Christ a aussi admiré. Donc
Lui; qui a toujours aimé, a aussi admiré.
Mais ne pourraitnon pas objecter que .Celui qui a aimié tout le monde, que Celui qui
a toujours aimé, n’a admiré qu’une fois
seutement, n’a admiré qu’une seule personne ? En effet, c’est bien -là ce que nous
disent les Evangiles. On pourrait donc en
déduiie que si tous les hommes sont dignes
d’être aimés, bien peu sont dignes d’être
admirés. Il faut toutefoisi remarquer que
s’il était logique que tout le monde fût
aimé par le Dieu d’amour, par le Sauveur qui a placé la charitlé et l’amour par
dessus toutes chosses, il n’aurait certes pas
été aussi logique de prétendre que toute
personne dût être admirée par le (Jhrist,
radmiratron devant procéder de quelque
chose d’exceptionnel. Pensez en effet à la
foi de cfe centenier romain, à cette véritable foi d’exception, et vous comprendrez
que tous les éléments nécessaires pour susciter l’admiration se trouveraient réunis
en lui, dans ses actions, dans ses paroles.
Ce centenier pouvait avoir entendu parler de la guérison de bien des malades,
de bien des infirmes qu’on c. amenait, à
Christ ». Peut-être même avait-il vu de
telles guérisons et y avait-il assisté. Peutêtre lui avait-on seulement parlé de ces
démoniaques, de oes lunatiques, de ces paralytiques qu’on «amenait à lui» et qu’il
guérissait. Mais toujours il s’était agi de
guérisons faites en ayant le malade devant lui, en le touchant, en lui parlant.
D’ailleurs, ne venait-il pas de guérir un
lépreux « en le touchant ? ».
Toujours ce sera en leur parlant, en les
voyant, en les touchant, ou en étant touché par eux, qu’il guérira. Il en est ainsi
des démoniaques de Gadara, du paralytiquie de Capeïnaüm, la fille de Jaïrus,
de l’homme à la main sèche, du démoniaque aveugle et muet, dû fils lunatique, de
la belle-mère de Simon et de bien d’autres
malades. Il touchera les yeux des aveugles,
il sera touché au pan de l’habit par la
femme atteinte d’un flux de sang depuis
douze ans.
N’était-ce, d’ailleurs, pas en les touchant,
en faisant sur eux toutes sortes d’eçorcismes, que les prétendus magiciens de
tous les pays et de toutes les époques affirmaient de guérir les malades,?
Voilà ce quo le centepier romain pouvait savoir à l’égaird de Jésus.
Mais quelle était donc cette foi, cette
foi admirable, qqi. lui disait, qui lui assurait que le ChüÙSt pouvait griérir un malade? C'était évidemment une foi supérieure à celle de bien des gens, à celle doi
tout un peuple mêmej de ces gje«s et de
ce peuple qui Le renierortt, qui; Le enucifieront.
Voilà pourquoi Jésus pouvait, dès lors,
s’exclamer : « Jo vous le dis en vérité,
m4me m Israël je riai pas trouvé une
aussi: grande f-cà». '
Même en Jsmël, pas même wt Israël il
n’avait trouvé une foi si* grande, si puis
santé, si admirable que celle de ce centenier romain ! Pensez en effet à ce centenier, à ce soldat, à ce capitaine vécu jusqu’alors dans le paganisme ; réfléchissez
à son raisonnement, à sa conviction intérieure sur la puissance, et vous verrez de
quelle foi linéaire, droite, candide, simple,
puissante, admirable il donne une preuve
personnietle, nette ét convaincante.
Jésus en sera dans l’admiration.
Quoique cela ne soit pas dit dans l’Evangile, il est certain que Jésus en a été
ruvi, en a été content ; il en a été du
mbins aussi content qu’il a été bien des
fois mécontent du « peu de foi » de ses
disciples mêmes. Que de fois ne leur
adresse-t-il pas ce grave reproche ! Il
prononce à leur adresse ce reproche sanglant, en leur enseignant sur la montagne ; il le leur répète lorsqu’ils se
préoccupaienft, ayant oublié de prendre du
pain; il la réitère lorsqu’il leur reproche
de ne pas avoir de la foi gros «comme
un grain de sénevé» et encore à l’occasion dp figuier séché .; il avait particulièrement aussi adressé ce même reproche à
Pierre n’œant marcher sur les eaux, oùJésus avait marché.
Si donc Jésus devait adresser ce reproche, même à ses disciples, que devaitril
dite- de tous ceux qui étaient iperédules.; ou qui étaient encore plus êloignês de foi, de cette foi qu’il voulait constater, voir, expérimenter dans
ceux qui l’avaient vu ou entendu ? Et Jésus, mes frères, Jésus serait-il content de
notre foi ? Serait-il content de nous ? Jésus pourrait-il, dans toutes les circonstances de notre viei, admirer notre foi ? Aurait-il pu, pourrait-il, pourra-t-il jamais
nous admirer comme il a admiré le centenier romain ?
Voilà, mes frères, le premier point que
je laisse à votre, à notre méditation personnelle, dans Tespoir que Dieiu lui-même
nous aide à devenir, nous aussi, vous aussi,
dignes d’être l’objet de Son admiration.
(A suivre). SiLVio Pons.
II
Soirée d’évangélisation.
C'est le mardi soir, dans la salle du Synode* qufelle a lieu, sous la présidence de
M. (Jarlo Lupo, pasteur à Sampierdarena,
qui énonce le but et le sujet de la réunion : évangélisation.
La parole est ensuite à M. Castiglione,
pasteur à Orsara et Cerignola, qui dit que
c’est, pour lui une grande joie de parler
des choses qui lui tiennent le pte à cœur.
Il décrit le travail qui s’accomplit dans
ces deux villes. Il signale les obstacles qui
entravent Tœuyre, entre autres Tignoranca qui est fille de la superstition, et
cite, à l’appui, quelques épisodes significatifs. Autre grave difficulté : l’acharne'ment du cléricalisme. Il affirme que les
égliæs du champ d’évangélisation pren: nent part à la crise et aux joies de notre
vieille Eglise
M. Janni donne des nouvelles de l’œuvre qu’il accomplit à Sanremo, où l'Eglise
ne compte que 100, membres communiants
environ, mais en majorité venus du cathfiücisBaei II pa^œe en revue les diverses
activités qui, toiiïtes, ont pour but l'évan‘gélbation. L’évmigélisatijon est la caracté' ristique de son église, et il rend hommage
aux fidèles qui ne craignent pas de témoigner leur foi. L’œuvre d’évangélisation est
faite au culte, mais surtout par le moyen
d'études, le vendredi* et avec d’encourageants résultats, comme le prouve le fait
de l’envoi de deux Jésuites et d’un autrs
moine, pour une mission anti-protestante.
La campagne, à base d’invectives græsières, fit augmenter l’auditoire dans notre
église, où la sérénité et le manque' de
préoccupations pcÆêmiques impressionne
très favorabfemeint lès gens les plus éclairés. Il termine en relevant qu’une œuvre
aioalogue se poursuit aussi à Sarapierdar
rena.
M. Mariano Moreschini, pasteur à Naples, retrace l’Evangélisme napolitain à
partir de 1870, et démontre quelle est la
fonction de l’Eglise Vaudoise dans cette
grande viUe.
Il raeoiEtte. les péripéties du local de culte,
notre église ayant été abattue, il y a quatre ans. On dispose maintenant d’un nouveau local ©t l’œuvre se poursuivra, possiblement, aussi' avec de nouvelles directives.
M. Lupo remercie les * orateurs.
m.
I
La séance de la « Pf a del T orno ».
C’est désormais une tradition : le vendredi soir a lieu, dans la salle du Synode,
la èéenee annuelle de la «,Pra dei Torao ».
Précédés par M. David Pons, président
du Synode, les naembres die la Société entrent dans la salle, et Taasistance, pas très
nombeeuse, hélas ! les accueille par de vifs
applaudissements.
M. Pons fait l'invocation, indique le cantique 235 de YInnario, ht quelques passages bibhques appropriés, et prononce un
bref discours. Il remarque que pendant
les mois d’été tous se dirigent vers les
montagnes, puis, la belle saison finie, ils
redescendent à la plaine : cela se vérifie
aussi dans les choses religieuses. Il y a
des chrétiens qui s’élèvent sur les plus
hautes cimes et éprouvent la pure joie du
devoir accompli, puis ils descendent parmi
le peuple pour faire part aux autres de
cette joie. Il en est de même pour vous,
dit M. Pons, aux membres de la. « Pra del
Ttmo » : vous ne vous contentez pas de
monter vers les sommets de l'étude et de
la culture* vous descendez aussi vers les
âmes qui ont besoin de lumière. Vous êtes
une vraie mflice quît ae sanctifie pour les
antres. Les satisfactions et les bénédic- ,
tiens ne doivent pas manquer.
' M. Pons invite les sociétaires à continuer leur travail avec foi et avec ardeur.
Apares la prière et le chant du cantique
239 de YInnario, M. Pons apporte les salutations de M. Louis Appia et de la Société des Missions Evangéliques de Paris.
L’étudiant Molli Paolo, président de la
Société, ht ensuite le rapport moral et financier de la dernière année d’activité» .11
remercie Dieu pour Tœuvre qu’U a permis d’acccanplir, les membres correspondants et honoraires, les pasteurs et tous
ceux qui ont apporté leur concours matériel ou moral
Pendant Tannée, les membres ont été
25, les séances hebdomadaires, 29 ; les réur
nions, 78 ; l’encaisse, L. 3.707.
M. Louis Jalla, qui fête le 50® anniversaire de sa consécration, remercie pour les
souhaits qü’on a formulés, à cette occasipni, et raconte quelques-unes des expériences qu’il a faites au cours de s(Mi long
•a»
2
V
Mr
^ ^ menabr^»de,|jA de ia Sea, né-le 19 gourant,“et «o^ pré-,^-^ ^ sqIeinnçMe, a eu,™ cach^'partiouli^^t?
' iwf sincères félicitatioi^à ses vaudois, ÏJ^que l’époW et bpn ijoml|é
'i i; rentg et grands-parènts. ' ,^,T R. N. de parentés et d'amies portai^t, iaile gt^i
Iiji:TOTO. Saiaèdi dernier, dans le
if-/-'
' ■;ÿ'
-3ÿ-,
•. -y'5v*-«''
■Í¡:’:
ïiV
intéresser le monde aux Missions, mais
à se préparer eux-mêmes à travailler dans
- cé champ , C’est le conseil du premier mis
siènnaire Vaudois. * ^
^îtj;'M. le missionnaire Cbïsaon termine par'
la prière.. > ' ■'
- «Âq
? Séance de réception des délégués.
" Elle a eu lieu le jeudi'10 septembre,
dans le'temple.
Plusieurs amis n'ayant pu y assister, ont
envoyé leur m^sage ; le chev. Ferreri, au
nom de l’Eglise Méthodiste-Episcopale, te
Président de l’Union Vaudoise de Marseille, le professeur Choisy, de Genèvè, au
nom du Comité pour la commémoration du
IV" centenaire de la Réformation.
Etaient présents :
Le modérateur de l’Eglisie Presbytérienne d’Angleterre, docteur Thomas Mackay, qui était déjà venu au Synode 15 ans
passés.
Le pasteur W. Rainey, surintendant de
la Société Biblique, apporte les salutations
de la Société qu’il représente.
Le pasteur Ignazio Rivera représente te
Comité des Directeurs de l’Eglise Baptiste.
Le pasteur Louis Appia parle au nom
de la Société des Missions Evangéliques
de Paris et rappelle qu’il y a 50 ans qu'on
consacrait, à La Tour, le premier missionnaire destiné au Zambèze.
M. Héli Bertalot salue le Synode die la
part de l’Eglise Nationale du Canton de
Vaud. I
On entend aussi le pasteur Pfister, de
l’Eglise Allemande Helvétique de Milan, et
le major Lombardo, de l’Armée du Salut.
Le Président du Synode répond à tous
ces délégués et les charge d’apporter aux
églises et aux œuvres qu'ils représenteront
les salutations de notre assemblée synodale.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGBOGNE. Le 17 courant, dans le
temple du chef-lieu, ont été unis en mariage Alhino Plavan d’Alexandre et Ida
Besson de Jean Daniel
Ite 19 courant, dans le même temple, a
aussi été célébré le mariage d’Emüe Rivoira feu Georges avec Ida Rivotra de
Pierre.
Le pasteur Deodato a invoqué les bénédictions de Dieu sur ces deux nouvelles
familles.
★ Le 17 courant est décédée, aux Roussengs, Marie Bonnet feu David, veuve
Travers. «Magna Mariouna» était la
doyenne de notre paroisse, étant née ü y
■a presque 95 ans, à Saint-Jean.
A tous les parents en deuü, nous renouvelons notre sympathie fraternelle.
Le 18 courant a eu lieu l'ensevelissement de Coïsson Marguerite veiive Jourdan, de la paroisse de La Tour, décédée subitement à Barfé.
★ Nous remercions vivement le pasteur
émérite M. Louis Rostagho, qui/ maferé le
mauvais temps, est monté jusqu’à Angro♦gne pour nous annoncer la Parole de vie.
★ Nous annonçons dès maintenant que
les écoles du dimanche du chef-lieu et du
Martel s’ouvriront dimanche 4 octobre, la
première à 9 heures du matin et la se.conde à 2 h.'30 de Taprès-midi. Nous faisons un vif appel à tous les parents pour
qu’ils nous envoient leurs enfants dès le
premier dimanche.
★ Le prof. Paul Pasehetto nous a gentiment rendu un précieux service' en montait à'AÙÉic^ne pour visiter notre te®»-,
pie du chef-lieu et nous donner des conseils précieux pour les léparatiohs qui sont
on vde 4’exeeution. Notre reconnaissant
va aussi à ces jeunes gens qui offrent des
journées gratuites de tràvaü. Ainsi notre
temple est en train de se transformer et
devient de Jour en jour plus beau. Nous
demandions au divin Architecte de transformer pareiUement l’ElgHse de pierres
vivantes.
★ Nous donnons une chaleureuse bienvenue à Italo Bomiet, ftls d’Henri Bonnet,
■i\,
pie Neuf, a été ' célébré le , mariage de
M. Dim Stalè avec M..lie Mdim Rivdre
Simond. Que Dieu bénisse/ ce* nouveau:
foyer. ,
★ 3, Nous tenons à remiercier vivement,
Messieurs, les Pasteurs qui ont bien voulu
occuper les chaires du Temple Neuf et des
Copiers durant- l’été. ' '-a
Nous remercions aussi MM. Terraned v^
violoniste, et Peyrot, violoncelliste;’ qui, )
plusieurs dimanches, nous ont fait enten- dre de beaux morceaux de musique, lesquels ont contribué à l'édification du culte.
* Lè premier dimanche d'octobre, à
9 heures, aura lieu la réouvertùre des écoles du dimanche de Sainte-Marguerite et
de Via Uliva.
■Ar Le Bazar en faveur des œuvres de la
paroisse a donné un résultat supérieur à
notre attente. Nous nous réservons de donner quelques détails dans la circulaire qui
paraîtra prochainement.
Nous nous limitons, ici, à exprimer no- •
tre -vive reconnaissance à toutes les personnes qui ont envoyé des dons, qui ont
si bien organisé la vente, qui ont donné
de leur temps et de leur argent pour la
bonne réussite du Bazar, ainsi qu'à M. et
M.me Forneron, qui ont bien voulu mettre denouveau à notre disposition les salles nécesisiaires du «Convitto»,
PERRIER-MANEILLE. Nous apprenons
avec douleur qu’un malheur a frappé la
famille Bounous du Crouset, établie depuis
un an en France, dans la Vallée du
^eyras. La petite Rosa Anita, de 3 ans,
a été écrasée sous la porte d’une grange,
pendant que ses parents se trouvaient au
travail dans les champs.
Notre profonde sympathie est assurée à
la famille Bounous, si'durément éprouvée.
Le 16 courant, un long cortège à accompagné au champ du repos la dépouille
mortelle de J. Paul Poët, du Cloutés, Je
75 ans. A sa campagne, à ses fils et aux
nombreux parents, nous rehouveJons l’expression. de notre sympathie chrétienne.
ir Le 16 août, la petite Marisa Ribet de
Louis et de Pascal Ida, a été présentée au
Saint Baptême. Que Dieu veuille bénir
cetté enfant et recevoir les promesses de
ceux qui l’on présentée !
Samedi, 5 courant, l’église de Mâneille a eu le privilège d’accueillir la jeunesse de la Fédération Juvénile Vaudoise,
réunie à Massel pour son « Campo » annuel. Le culte avec la célébration de la
Sainte-Cène, 'tenu par M. L. Marauda,
vice-modérateur, et M. Paolo Bosio, a été
béni, et les nombreux participants remercient les deux prédicateurs pour leurs messages si édifiants.
~k Nous remercions aussi les pasteurs
MM. Guidé Mathieu, Achille Deodato et
Lamy Coïsson, qui ont tenu les cultes, ces
derniers dimanches.
★ Dimanche, 13 courant, M. Emile Reynaud et Madame née Meytre, originaire
de la Baisse, qui, depuis de longues années se trouvaient en Amérique, ont .bien
voulu laisser quelques marques de leur
courte visite en réunissant, pour une
agapei, leurs parents et amis, parmi lesquels se trouvaient la famille Grül-Meytr©
et la famille d’Emile Pons, venus aussi
d’Amérique. A la famille Reynaud, repartie pour l’Amérique, nous souhaitons un
bon voyage en la remerciant du bon souvenir laissé parmi nous.
POMARBT. Dimanche, 13 courant, dans
l’aprèsh-roidi, a eu lieu la rencontre traditionnelle des membres de la paroisse de
Ville^he avec ceux de la paroisse de Pomaret, aux Echassiers. Près de 150 personnes, réunies sous les châtaigniers de
l'endroit, eurent l’occasion d’entendre
M. Théodore Balma, pasteur à Catane,
parler d’une façon très attrayante de son
œuvre d’évangélisation dans un des principaux centres de la Sicile. La collecte a
été destinée à la caisse d’évangéligation. de
notre Eglise. '
•k Mardi, 15 septembre, dans notre temr.
pie, nous avons uni en ntariage M. Arthur Rostagno, fils de notre rég'ent paroissial Jean Louis et dë Céline Tron, avec
M.Ue Irma Rostan de Paul et de Césarine
Ribet, tous deux du Pswnaret La cérémonie nuptiale, comme toujours austère et
cieusetnent, le costume de nos Vallées :
,iJs‘^e'€Bt avec plaisir que nous soulignons la
chose, qui est" devenue assez rare chez
nous. Aux époux, nous renouvelons nos
meilleurs vœux de bonhefir,. z ;
' ' ★ La mort vient de briser presque soudainement l'existence de M. Millo Cimpetlini .a Agado (BeUuno), frère et beaufrère de M.me Olga et M. Théophile Mat-thieu, secrétaire de la Pérouæ. Vivement
émus par œ deuil, nous tenons à assurer ;
les affligés de. notre plus profonde syni- ''i
pathie. _ ,
,, ★ Dimanche prochain le culte, en lan
gue française, aura lieu avec ' célébration
de la Saintei-Cène.
★ Nous tenons à remercier vivëment
tous les pasteurs qui nous ont visités pendant Pété : MM. Gustave Bert, A. Ribet, G.
Comba, 0. Peyronel, H. Tron, T. Balme, et
qui nous ont apporté leurs bienfaisants
messages.
PRALY. Le dimanche 16 août, Aline
Peyrot d’Henri et de Lydie Richard, du
Coin, et Germain (Mnto Griïl de Louis
Philippe et de 'Marie Henriette Rostan,
des Guigou, ont été baptisés, ainsi que
Edouard Etienne Grül d’Etienne et de
Sylvie Grill, du Malzat, le dimanche
23 août. Nous demandons au Seigneur qu’il
inspire les parents dans l’éducation chrétienne de leurs enfants, afin qu’ils croissent dans la crainte et l’amour de Dieu.
★ Le 31 août, ont eu lieu les obsèques
du doyen de notre paroisse, Philippe Martinat feu Philippe («Barbo Falip da’
Courdounie »), des Orgènes, nonagénaire.
Toute notre sympathie chrétienne va aux
membres de la famille en deuil, et d’une
manière spéciale au fils Henri et à la filte
Henriette, en Amérique.
★ Merci, pour leurs bons messages chrétiens, aux pasteurs MM. Philippe Grill et
Alfonso Alessio, et à M. Boldrini, de Turin, qui ont présidé nos cultes dernièrement.
■ I
PBAMOL. Uns mort presque soudain*
a enlevé à l’affection de sa famille la petite Ida Boumus d’Henri, de Peumian, décédée à l’âge de 15 mois. Son ensevelissement a eu lieu le 3 septembre. Nous sympathisons sincèrement avec les parents et
nous leur disons ; bon courage, dans le
Seigneur.
k Dimanche, 6 septembre, dans l’école
de Peumian, M. Févangéliste G. Bert, qui
a bien voulu nous offrir sa collaboration, a
administé le baptême à cinq enfants, dont
voici-les noms: Renato Reynaud et Juliette Reynaud d’Aldo et de Louise ; Bruno
Retjnaud et Bianca Reynaud d’Albert et
de Frida Bounous ; Dario Reynaud d’Emile
et de Marguerite; le dimanche suivant a
été baptisée Yvonne Gdrdiol d’Albert et
d’AmaJia Long^ des Toumims.
Nous confions à la garde de Dieu, le
Père, ces enfants, afin qu’ils puissent un
'jour l’aimer et le servir dans un esprit
d’obéissance et qu’ils ne portent pas en
vain le nom de chrétiens.
★ Pendant les mois d’été, quelques amis
nous ont adrèsSé leur message chrétien
au culte dominical Ce sont MM. P. Bosio,
G. Comba, Silvio Long, Silvio Pons,
A. Genre. Merci, chers amis, et bon hiver
dans votre champ d’activité.
SAINT-GEBMAINÎ. Nous remercions vivement M. le pasteur Albert Prochet, de
Nice, pour son message et ses exhortations.
VILLAR. Les travaux de réparation au
temple ayant commencé, le culte sera tenu,
les dimanches 27 courant et 4 cdtobre, en
même temps, dans nos écoles du CeniÜrei,
de la Piantà, et dans l’ancien temple du
Cimmio, à 10 heures et demie,
★ Nous remercions très vivement M. le
prof. P. Paschetto, de l'Académie des
Beaux Arts de Rome, nos jeunes unionistes et tous nos ViUarencs de près et de
loin, qui nous ont offert leur collaboration
précieuse et enthousiaste, pour le renouwdlement de notre tempfe.
Que Dieu bénisse notre entreprise et
quîll nous aide à réaliser, aussi dans le do*
maine spirituel, m magnifique renouvellement de notre église. j.
' *îrr .,
4ii| AUX pAriicipants^
^ ^«rts en cér sont fixés aux heu
res Süival^s : de Torre Peliice (temple
vaudois)à 5 h“ 30; de Saint-Jean (Place
des AiraJs -^Poidsr'publiç), à'' 5 h!’* 35;'de
Pignerci (Place de la. Gare), à 6 heures :
de Turin (jardin‘''de la Gare de Porta
Nuova, vers Via'Sacchi), à 6 h. 30. Prière
est faite à tous, de communiquer à temps
■ à M. Jalla l’endroit choisi pour le départ
et d®: s’y..trouver quelques minutes avant
l’heure fixée. >
2“ Chaque participant aura sa place
fixée à 1 avance, qui lui sera indiquée par
le conducteur du car.
3° Tous les participants sont tenus de
suivre exactement les indications données
pour ce qui regarde l’horaire et le programme du voyage et du séjour à Lausanne. Ils sont tous tenus de prendre part
aux cultes ©t aux réunions établies dans
le programme des 3, 4 et 5 octobre; ce
qui est absolument nécessaire pour la
tonne réussite du Pèlerinage. Toutes les
dames et demoiselles sont invitées à porter
avec elles le costume vaudois.
4” Le prix total de L. 180 (outre le passeport), tout à fait minimum, ayant été
prévu pour 30 personnes, et ce nombre
ayant été sensiblement dépasdé, on a été
obligé de demander L. 200 pour ceux qui
se sont inscrits après les 30 premiers, en
vue de l’augmentation des frais qui s’est
imposée. Tous les participants sont priés
de faire parvenir la somme complète avant
le 29 septembre à M. A. Jalla (Torre Pellice), qui donnera tous les renseignements
désirés.
Prière est faite à tous de porter la
« caria d’identiià » ou document équivalent, et le Recueil français de cantiques.
immUSID HDESE PIIBEGSIIirD
TORRE PELLICE.
Le domande di iscrizione alle varie classi
devono essere presentate alla Presidenza
entro il 30 settembre 1936-XIV°, unitamente alla prima rata della tassa di frequenza, di Educazione Fisica e immatricolazione per la 1“ Ginnasio e 1"" Liceo.
■ Per l’iscrizione alla 1“ Ginniasio, 1“ Liceo e chi si iscrive nell’Istituto per la
prima volta la domanda va redatta su
' carta legale da L. 4 ; gli altri su carta
semplice. Il Preside : E. Longo.
Admisdons en /'■« Gymnase ; Ferriiri
Michelina, Gay Evelina, Gersoni Anna
Lisa, Malan Marcello, Revel Riccardo, Rostan Valdo, Bertalot Levi, Bertin Paolina,
Fantone-Julio^ Bruna, Giacone Giorgina,
Peliice Francesco.
Elèves reçus en IP Gymnase ; Bounous
Emma, Bosisio Nello, Ghiaie Aldo, Danna
Renata, Frassino Mario, Geymet Ellen,
Quiot Giulio, Mourglia Rosetta, Oudry Renato, Peyrot Aldo.
Elèves reçus en IIP Gymnase; Anusario Gino, Cappellini Osvaldo, Cena Claudia, Geymonat Giacomo, Micol Licia, Minetto Laura, Sita Antonio, Vignolo Felicita, Roman Riccardo, Vidossich Franco,
Gay Giovanni.
Admisshns &n /F" Gymnase ; Bertalot
Aldo, Calamo- Giuseppe, Cavagnero Tomasina, Celli Giovanni, Malien. Marino, Paltrinieri Marcelto, Romisondo Piero, Vignolo
Maria, Casasco Carla, Ceratto Alma, Sabbadini Pietro, Cambiè Anna, Fama Sergio.
Elèves reçus én F" Gymnase: Anzaldi
Olga, Corti Linneo, Gambi Augusto, Malan
Delio, Malien IMnte, Saletta Lidia, Trezsi
Fernando, De Cesaris Liliana.
, Admissions en J*'® Lycée ; Diem Roberto,
Hammerbauer Giovanni, Malan Roberto,
Tron Speranza, Del Carretto di MoncriveUo Carlo, Forte Pier Carlo,. Leotta Alfio,
Peyrot Giovanni, Pucci da Filicaia Aldo,
l^ennington dç. Yongh Riccardo.
Elèves reçus en IP Lycée ; Frache Paolo,
Leoni Luciano.' Malan. iCarlo.
ll«»ñMC4E»nlp4B
Comme il a été précédemme¡nt annoncé,
notre renccmtre à Barmadaut attra lieu le
dimanche 11 oçtobre. r.j.
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L’îkîho des Vallées ;<*',‘^¡stíidareM‘!^ Sejífeséiíáfe 1936-3SÏV
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Nes Eylisés Rirws'eïFraii'^
Le mouvement dé rapprÆHément’ et
d'union’entre les deux'*ailes Hè rÉ¿Íísie áfer
formée de France va se poursuivre
un élan nouveau.
La situation est maintenant très claire.
Le Synode des Eglises Kéformées Evangéliques, tenu à Reims au mois de juin
'dernier, a adopte les textes qui doivent
servir de base à l'Union par 58 voix con»
tre 10, et 5 abstentions. Le Synode des
Eglises Réformées, celles de la minorité,
tenu à Agen peu après, a adopté ces mêmes textes à l'unan imita
L'Union a toujours .fait partie du pr<>
gramme du groupe Réformé constitué
après la séparation par le rapprochement
des paroisses qui n’avaient pas accepté
les décisions du Sjmode de 1872, et de celles qui avaient formé un troisième groupe
après la séparation des Eglises et de
l’Etat.
Les textes adoptés de part et d’autre
ne sont pas des formules de compromis
ecclésiastique ou administratif. D’un commun accord, c’est une Déclaration de foi
qui devient la base de l’Eglise Réformée
de France reconstituée. Ces affirmations
purement religieuses reproduisent l’essentiel de la Déclaration de 1872, heureusement complétée par les Déclarations plus
récentes.
L’Eglise Réformée de France éprouve,
avant toutes choses, le besoin de faire
monter vers le Père des miséricordes le
cri de sa reconnaissance et de son adoration.
Fidèle aux principes de foi et de liberté
sur lesquels .elle a été' fondée.
Dans la communion de l’Eglise universelle, elle affirme la perpétuité de la foi
chrétienne, à travers ses expressions successives, dans le Symbole des Apôtres, les
Symboles œcuméniques et les Confessions
de foi de la Réforme,inotamment la Côn
fession de la Rochelle ; elle en trouve la
source dans la révélation centrale de l’Evangile : Dieu a tant aimé le monde, qu’il
a donné son fils unique, afin que Quiconque croit en lui ne périsse point, mais
qu’il ait la vie éternelle.
Avec ses Pères et ses Martyrs, avec toutes lœ Eglises issues de la Réforme, elle
affirme l’autorité souveraine des Saintes
Ecritures, telle que l’établit le' témoignage
intérieur du Saint-Esprit, et reconnaît en
elle la règle de la foi ht de la vie.
Elle proclame, devant la déchéance de
l’homme, le salut par grâce, par le moyen
de la foi en Jésus-Christ, Fils unique de
Dieu, qui a é'té livré pour nos offenses et
qui est ressuscité pour notre justification.
Elle met à la base de son enseignement
et de son culte les grands faits chrétiens
affirmés dans l’Evangile, représentés dans
ses sacrements, célébrés dans ses solennités religieuses et exprimés dans sa liturgie.
Pour obéir à sa divine vocation, elle annonce au monde pécheur l’Evangile de la
repentance ,et du pardon, de la nouvelle
naissance et de la sainteté, de la vie éternelle et des fruits de l’Elsprit qui attestent la réalité de la Foi.
^ Elle travaille à la manifestation de
l-'unité parfaite du Corps du Christ et à la
paix entre les hommes. Par i'évangélisation, par l'œuvre missionnaire, dans l’intercession pour le réveil‘des âmes, elle
prépare les chemins du Seigneur, afin que
viennent, par le triomphe de son Chef,
le royaume de Dieu et de sa justice.
,f' ) .. J. ■
A Celui qui peut ' "
par la puissance qui opère en nous,
faire infiniment au-delà de ce que nous
demandons et pensons,
à Lui sôit^ la gloire ;
, dans/l’Eglise et en Jésus-Christ,
tdans tous les âges aux siècles ,<
siècles !'Amen. , ' (B./.' P.'P.),
Chtcdfte fl Catalogo Generale alla
UMa Editrice CLADDIAITA
TORRE PELÜCE {Torino!
I
Hpmmes et. loimments.
ï'Vi * '. » . • ■ ■ , . '
'^Tromème artide publié par Mlle Mary
ft)S, (lam W journal hàU0tdais ‘niStandecori
hs. ' 'it
^Comtnent « Barba » Eynard devint pro
priétaire deigrottes.
’«»«Quandmous arrivons chez « Barba » Eynàrd 11 pleut à verse, mais les yeux, pleins
de soleil, du bon .vieillard, scintillent de
joie, tandis qu’il mous raconte de quelle façon ’il réussit à acquérir quelques endroits
historiques,' chers aux 'Vaùdois, mais qui
étaient paissés entre les mains d’étrangers.
Assis au milieu de sa chambrette pleine
de souvenirs de voyage fidèle chien
à ses pieds, — il noüs raconte sa vie —
« Barba » Eynard a presque 80 ans, mais
personne ne le croirait en le voyant encore tout guilleret; biçn droit, les yemc
étincelants derrière les verres de ses lunettes. Mais on est bien en présence d’un
octagénaire ; il espère cependant vivre
encore assez pour réaliser le dernier ie
ses projets... En confidence il nous raconte
que dans sa tire-lire il a déjà une petite
somme destinée à une nouvelle acquisition ; elle n’est p-as Suffisante encore, mais
il compte sur la générosité des amis. Quoique «Barba» Eynard ait été au service
d’un banquier en Turquie et ait beaucoup
voyagé à l’étranger — même en Hollande
— il est riche en esprit d’initiative, mais
pas en moyens ! Cependant, toutes les fois
que « Barba » Eynard a voulu f aire une
nouvelle acquisition, l’argent est venu
tout naturellement.
On l’appelle aussi le Père des Fontaines, parce qu’il aime tellement les sources
de ses vallées , que, lorsque cela a été nécessaire, il a toujours su se procurer l'argent pour raoquîsition du terrain où elles
se trouvent, ou pour les restaurer. __
Mais il s’est surtout occupé des grottes,
et on le comprend : ce sont les lieux his>toriques, où ses ancêtres se réfugiaient
aux temps des persécutions.
Il nous raçonte de tout un peu, et tandis qu’il parle, sa voix résonne, vibrante
de confiance, dé foi' et d’amour pour "son
terroir vaudois.
La Ghieisa d’Ia Tana. C’est par une déilicieuse matinée que, suivant .un chemin
tortueux, nous allons à la recherche de
la Ghieisa d’Ia Tana. La montée a été
rude, mais nous nous reposons à l’entrée
de la grotte. Des deux côtés, sur les roches humides, une plaque en marbre rappelle des faits historiques. L’une est dédiée à la mémoire de Edmondo De AmiciS,
ami des 'Vaudois ; l’autre rappelle l’esprit
héroïque des pères qui, dans cet endroit,
prièrent, souffrirent et moururent pour
la liberté de conscience. On entre dans la
grotte par une espèce de fente ; à l’intérieur, dès que les yeux se sont habitués à
l’obscurité, on ne voit que les parois rocheuses, humides, et dans l’espace qui résonna jadis des hymnes des persécutés,
on n’entend aujourd’hui que l’égouttement de l’eau. Tout au fond on aperçoit
un quartier de roche sur lequel sç tenaient les prédicateurs.
Heureusement, pour les Vaudois aussi
ces tristes époques de persécutions sont
passées. Maintenant, ils peuvent, chaque
dimanche, se rendre au culte dans une de
leurs petites et gracieuses églises blanches, sises sur les pentes des coteaux, au
milieu de la verdure, ou dans les vallées,
au milieu des vieilles bâtisses qui les environnent comme de fidèles défenseurs. ,
A peine sortis de la grotte, nous nous
arrêtons quelques instants entre les parois rocheuses de rextérieur, et dans le silence mystérieux de l’infinie solitude, interrompu seulement par le vent et par
l’égouttement de l’eau dans la grotte, passent, comme dans un rêve, les siècles héro'iques : souffrances, douleurs, inquiétudes pour les assauts soudains, fuites effroyables par les nuits d’hiver. Comme deS
bêtes traquées on se réfugiait dans les
grottes, pour tomber, épuisé, aux mains
des bourreaux. Mais la foi et le courage
des Vautdois ne furent jamais vaincus EÜ
détruits.
C’^t ce que commémore le monument
de Chap/flran,,,, é¡mé tout près de lA
Ghieisa d'là Tarn. Le voilà, ,dails une prai-,.
rie blanche’-'de 'marguerites.'Il fut construit en 1932, par les Unions Chrétiennes
d’Italie, en souvenir du fait que, sous les
châtaigniers de la localité^ il y a 4<X) ans,
eut lieu le Synode solennel, où Ira Vaudois
s’entretinrent avec les réformateurs suisses, et acceptèrent de se rattacher à 1a
grande Réformation. ■ l'. '-tÿ'
Plus haut, le long de la vallée d’Angrngne, .^oilà le Pra du Tour, endroit historique, où probablement Olivétan traduisit
là Bible en français, et où existait l’aneienne Faculté de Théologie Vaudoise qui
formait Ira prédicateurs, appelés Barbas,
à- l'écart ; des yeux des inquisiteurs. Les
exernpïaires de la Bible d’Olivétan ont
presque tous été détruits, mais on en conserve un au Miisée Vaudois de La Tour.
De tbUtte cette glorieuse histoire fait foi
le monument de Chanforan, œuvre du
peintre vaudois Paolo Paschetta II représente la Bible d’Olivétan ouverte sur le
rude obélisque de pierre brute que les jeunes allèrent détacher de la roche sur laquèlle s’élevait anciennement la Fâcülté
de Théologie. C’est avec respect, admiration ©t reconnaissance que nous nous tenons devant ce monument.
Un peu plus bas, se trouve l’église du
Serre d’Angrogne...
Un© paix sereine et une vive allégresse
se dégagent de la nature...
Et quoique les difficultés ne manquent
pas, pour ce peuple aussi il y a maintenant la paix et la liberté de conscience.
nnananDnpnnnnnnann
REVÜE DE LA PRESSE.
OÙ Pou brûle la logique.
Igino Giordani publie, dans l’Osservatore Romano della Domenica, un long article intitulé : « Il tormento della separazk/fie », où il relate le retour au catholicistïfe du pasteur protestant (Eglise Méthodiste Wesléyenne) Carlo Zàrdi, de
Villa San Sebastiano, dans les Abruces. ■
•Nous ne sômrnes pas renseignés sur le
fait en soi-même, aussi ne donnerons-nQUS
aucun détail, mais le raisonnemeni nïérite
d’être signalé.
Pour ne rien changer ni gâter, nous
reproduisons quelques affirmations ; « Lo
Zardi aveva conosemto Cristo dalla parola
di pastori protestanti : e .questo egli ricorda con gratitudine... Lo scrittore protestante Giovanni Ferreri, i smi istruttori e gli amici wedeyani gii avevano acceso in cuore, da ragazzo, un gran desiderio e un ardente amore di Cristo ».
Le témoignage ne pourrait être plus
précieux, et vous n’attendriez pas la conclusion, que voici : « In ItaMd, piii che- dltrove, disgraziatamente il probleina del
protestantesimo è deformato dall’azime
invadente e rumorosa di consimM agenti
dell'anticlericalismo e ddl\intiromanesimo,
ih cui Chiesa e Vangelo son visti solo in
funzione déU’odio antipapale; e l’odio è
la condizione sine qua non per non capire Cristo. Che'se non fosse la loro opera
d’intralcio, la quale si risolve a solo beneficio dell’indifferenza religiosa e dell’apostasia effettiva del Cristianesimo... ».
Notre lesprit ne comprend rien à cette
logique !
En altnanacli pour 40 cent.
Cela paraîtrait impossible, s’il ne s’agissait pas de L’Amico di Casa, qui en est à sa
84® année d’existenoe et qui ne vieillit pas
(nous nous gardons de dire cependant qu'il
rajeunit!).
Une cinquantaine de pages avec d’utiles renseignements, comme les tarifs postaux, des articles de culture, etc... pour
40 centimes, que veut-on de mieux? .
L^Andco di Casa 1937 ne doit donc pas
manquer jlans nra familles.
Nascite N* 3 — Decessi N® 2
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, Eglise Vaudois^, Rt^orét, - Pascal
Pietro, '* Id.,-? 10 -,^EsÜier Reyel-Ayassot,
La Tour, 15 - Alice Bouchard, Prajnol;! 50
M.Ue Rivoir, La Haye, 30"'- Aficfe Franco^
Niqj, 100 - Cav. Cantones,, Rome, 10 *
Eglise Vaudoise,'' Saint-Glennàîn, 50-—.
CoHectié par M.me Muschiato, Nice : N. N„
Id., Frs. lÔ - Vottero-Bounous, Id., 10 ’
Poos-Chauvie; Id., IX) - BÎértin Châuvie, Id.,
10 - Musdiiato, Id., 10. ", '
i'f-i
‘a/'
*
< ' • . HOPITAUX.
Peyran Em.,'*Serre Man., L. 10 - Peyran Adèle, Nice, ¡10 - Eglise Vaudoise, Eodoret, 30 -I Pascal J. Pierre, IcL, 10 - Eglise
Vaudoiss, Saint-Germain, 50 - M.lle Rivoir,
La Haye, 30.' w > «
ORPHELINAT. ,
Adeline Parise, New-York, L. 100 - Pei>
rin-Gardiol, Genève, 20 ■: Suor Rina RosaBrusin, Florence, lOj) - Pascal J. Pierre,
Rodoret, 20 - Unione Cristiana, Villasecca,
40, -" Marié TéUini,' La Tour, 10 - N. N.
(T) , Id., 21 - Anonyme Prarustiu, 5 - SilenzhMiegge, 20 - M.Ue Beux, 5 - Alice'
Franco. Nice, 100 - M.llé Rî'voir, La Haye,
30 - Eglise Vaudoise, Saint-Germain, 50 Commi, ing. Gustave Vincén, Saint-Germâin, 500.^
L’Administration des Institutions
Hospitalières Vauâokes.
J.
Le Semeai VaDdoie en deuil.
Le Semeur Vaudois, journal de l'Eglise
Nationale du Canton de Vaud, avec lequel
nous faisons échangOi vient d’être éprouvé
par la mort de son rédacteur, M. Roger
Bomand, pasteur à Chesalles-sur-Moudon,
subitement appelé par le Maître, tandis
qu’il se trouvait à Lausanne.
Il avait 65 ans et est mort ai pleine bataille, lé lundi 14 septembre.
L'Echo des VaUéies témoigne sa vive
sympathie au Semeur Vaudois.
A l’aube du 17 de ce mois, entrait dans
l’étemel repos, dans sa 95® année
En donnent la douloureuse nouvelle les
fils : Jeajv, sa femme et famille (Amérique
du Sud) ; Emile, sa femme et fawMe ;
Justin ei Lydie ; la belle-sœur Lydie BerTALOT née Travers ; le beaurfrère Henry
Gorsanî, les neveux et les nombreux par
rents. '
« Dieu sera n|)tre Dieu à
toujours et à perpétuité,' Il
nous accompagnera Jusqu% la
mort». PS. XLVIII, 15.
La famMe, émue et recommi^nte, remercie parents et amis qui ont entouré i
leur bienroimée de leur affection pendant
de longues années, le pasteur Nisbet, les
voisins qui ont été d’aide, et toutes les
personnes qui,par leurs écritseulewr présence, leur ont témoigné leur sympathie.'
Angrogne (Rossenghi), 22 septembre 1986.
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FAITS ET NOUVELLES.
COMUNE Di TORRE PELLICE.
STATO CIVILE M 14 al 20 Settembre: 193(i-Xl¥..
Allemagne. A l’occasion des Jeux Olymr
piques, qui avaient attiré à Berlin une
ioule consi<lêrable d'étrangers et d'Allemands, le 'Consistoire dé l’Eglise Française de Berlin, qui fut organisée par les
réfugiés lors de la Révocation de l’Edit de
Nantes et qui a enoore à sa tête les descendants des Huguenots- Français, a invité un pasteur français à donner une prédication. M. le pasteur Jean Lauga, de
St-Germain ; éiî liiye, ‘fut chargé de cette
mission, par la Fédérati<«i Protestante d®
■%:-.'
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It ' *
, 5^
*\
\ f ‘ A ' . .</”■' f ' ' ' '
y Echo des Vallées Ai SepMübve iSM^XIV
Frajice. Il présida le service 4u dhpanche
9 août, devant im très nombreiîx auditoire, composé '¡Ml paytie d’Allemands
comprenant le français et heureux de pprticipèr à un cuíte dans la langi^ de leurs
ane^rea.'L'Ambassá<íeur de FrWie était
nèprésentéi. Au «ours d’une réception par
les jnemhres du'Cousistoire de l’EglisB,
les préeeutatioins fprpnt faites par l’un
des pasteurs, J. Chambón, et des meçsaj^es fraternels furent échangés.
• - ' ' ' ‘ (B.I.P.P.).
Règles inîaillibles peur tuer Hoe Église.
1” Ne pas venir au cuite • 2" Arriver en
retard au culte ; 8® Ne pas «Jl^r au temple quand il fait trop beau temps ou quand
ü pleut, quand ü fait trop chaud ou trop
froid;. 4" Ne iamais se mettre aux prer
miers bancs, le prédicateur- pourrait en
être encouragé ; 5® Ne pas chanter ; 6® Ne
japiais penser à prier pour le pasteur ou
pour relise; 7“ Ne pas participer aux
réuniqiis qui lieu dans la semaine ;
8“ Quand nn éi^ranger arrive dans réglise,
ne p^ lui faire de place, ne pas lui offrir de osntique, il pourrait nous croire
trop 2élés ; 9“ Ne jaruais amener au culte
quelque ami ou connaissance ; 10“ Donner
le ndoins possible aux collecte^; 11° Si le
pasteur ne nosUS visite pas aussi souvent
que nous le désirons, le traiter très froidement. Si nous sommes malades et qu’il
ne vienne pas nous voir, parce qu’il
l’ignore, ne pas oublier de le astiquer ;
12° Laisser le pasteur seul à évangéliser,
ne jamais parler du Christ à qui que ce
soit : « C'est l’affaire du pasteur ».
(Church Times). '
LiitlM»' toBroew sur bois.
Iipitant en cela le prince éllecteur Frédéric le Sage, qui fréquemment s'occupait avec spn tour, Luther apprit un jour,
comme passeteu^ps, l'art du tourneur eur
boi& 15^5 il éormt à son ami Venceslaus Sink, de Nurwiberg : « Mon domestique Wolfang et moi, nous nous exerçons
pour prenxire te coup de main nécessaire
pour pouvoir tôumier sur bois. Mais, ccanme ià nous ne pouvcxis pas trouver
tous tes outis nécessaires, je vous envoè
un goulden d'or en vous priant de bien
vouloir me procurer quelques mèches et
cwernix de tourneur, ainsj que deux ou
trois écoxjus, que n'importe quel tourneur
pourra voué indiquer couMne'indispdrtsaWiesf au métier. Nous awms bien ici quelques outiüs, mais nous voudrions en avoir
d’autres de bonne facture nuremhergeoise.
Je vous serais bien reconnaissant de me
rendre ce Êiervice, et s’ils coûtent davantage que l'argent que jie vous envoie, je
voua ferai suivre ce que je vous devrai.
Je tiens à me perfectionner dans cet art,
pour le cas où le monde ne voudra plus
nous nourrir comme prédicateurs de la Parole de Dieu', et avoir ainsi notre pain
assuré en te gagnant comme artisan.
Ce que vaut un sourire.
.Un sourire ne coûte rien et produit
beaiKoup. Il enrichit ceux qui te reçoivent
sans appauvrir ceux qui te donnent.
Il ne dure qu’un instant, mais son souvenir est parfois étemd,.
Personne n'est assez riche pour pouvoir
s'en passer et personne n’est assez pauvre
que tel bienfait d'un sourire ne l’enrichisse.
Il crée le bonheur au foyer, est un soutien dans les affaires, le signe sensible de
l'amitié !
Un sourire donne du repos à l'être fatigué, rend du courage au plus découragé,
console dans la tristesse et est un. antidote
de la nature pour toutes les peines.
Cependant, il ne .peut s’acheter, ni se
prêter, ni se voler, Car c’est une chose qui
n’a de valeur qu’à partir du moment ou
elle se demie. Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous donne
pas le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nui n’a autant bç^in d'un sourire
que celui qui ne peut pas en donner aux
autres. (La Çonm Berne).
Une dame de charité montait un jour
î'escalier d’un immeuble, lorsqu'elle entendit la maîtresse de maison dire à sa
bonne : « Ma pauvre fiUe, vous venez enpore de brûler inutilement une allumette >>.
Oh ! pei^a la. dame, mu recette ne sera
pas lourde dans cette maison,
ÈHé sonne. On ouvre : «Madame, vous
avez peut-être entendu l'observation que
je faisais à ma bonne ; mais, si je n’avais
pas regardé toute ma vie à une allumette,
je n’auraas (pas aujourd'hui cinq cents
francsjà vous donner pour vos pauvres».
(Union Régionale).
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ORARIO FERROVIA TORRE PELLiCE-PlNEROLO-TORlNO
TorrePellice p. (1) f 5,54 7,17 10,10 12,38 j ~ 18,25 (1) 19,48 (2) 21,03
Luserna S. Q. ». f 5,58 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52 21,08
Bricherasio ' 6,10 7,33 10,26 12,58 18,47 20,05 21,20
Pinerolo » 5,24 6,30 6,56 7,47 10,.tó 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
Airasca 5,48 6,44 7,23 8,- 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02 ,
Torino a. 6,35 7,20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,- 21,30 22,40
Torino p. (3) 0,25 4,48 6,33 7,56 8,26 11,40 13,26 17,26 (I) 18,35 19,06 20,02
Airasca » 1,03 5,29 7,18 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
Pinerolo 1,22 5,53 7,45 8,03 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
Bricherasio f 6,12 8,55 14,54 18,40 y”” 20,03 ~ }
Luserna S. G. » Í ■”" 6,23 8,14 9,06 } 15,06 18,52 y ' 20,14 f
TorrePellice a. 6,28 8,18 9,10 ~~ì 15,10 18,56 ì~~~ 20,18 t
(1) Feriale — (2) Festìvo — (3) Al Lunedì.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriols >
Villar P. •
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
OBABIO AOTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELUCE
(I)
11,— 15,10 19,05 10,35 BobbipP.p. 6,30
11,05 15,15 19,10 20,40 ViaFourca» 6,35
11,12 15,22 19,17 20,47 VillarP. » 6,41
11,19 15,29 19,24 20,54 Chabriols » 6,48
11,24 15,34 19,29 21,- S. Margh. » 6,56.
11,30 15,40 19,35 21,05 TorreP. a. 7,
7,15
7,20
7,26
7,33
7,41
7,45
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
(2)
17,35 19,- 20,17,40 19,05 20,05
17,46 19,11 20,11
17,53 19,18 20,19
18,— 19,25 20,26
18,05 19,30 20,30
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerqlo p. 6,45
Ponte Lemina (Jae.) » 6,53
Abbadia » 6,56
Riaglietto-Fiugera(/flc)» 7,—
S. Martino • 7,03
Porte » 7,06
MaJanaggio (fac.) * —
S. Germano • 7,14
Villar Perosa » 7,24
Dubbione » 7,32
Pinasca » 7,35
S. Sebastiano > 7,41
Perosa Argentina a. 7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(I)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,45
16,53
16,56
17,
17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,23
18,30
18,33
18,36
18,39
18,42
18,49
18,56
19,03
19,06
19,14
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
20,39
20,42
(1)
21,25
21,32
21,35
21,38
21,41
21,44
21,47
21,50
21,57
22,—
22,08
22,12
22,15
12) (1) (4) (1)
6,28 7,55 9,- 9,45 12,- 13,55 16,25 18,06 19,25 20,30
6,31 7,57 — 9,47 12,08 13,59 16,28 — 19,28 20,33
6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33 20,38
6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,08 16,36 18,19 19,36 20,42
6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14;i5 16,50 18,2& 19,43 20,48
6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50 20,55
7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 — 19,53 20,58
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39. 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
7,08 8,30 9,36 10,20 Ì2,42 l4,4€i 17,08 18,44 20,01 21,04
7,11 8,33 9,38 10,23 I2i45 14,49 17,11 18,47 20,04 21,07
7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50. 20,07 21,10
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10 21,13
7,25 8,45 9,50 10,35 l:É,58 15,- 17,25 19,- 20,15 21,20
(1) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Ptnerolo)
(3) Festivo fino all’Il Luglio e dal 7 Settembre in poi — (4) Festivo fino all'll Luglio e dal 6 Settembre in poi.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca »
Dubbione >
Villar Perosa •
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte •
S. Martino >
Riaglietto-Fiugerar/aq»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) >
Pinerolo a.
ORARIO AETOHOBILE
P
a.
P
9.
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
0)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,Wi
(2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,—
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
i?a°'
nnaM.naBrao.FBSLT.
„ , ___ . (3).
Praly
Praly
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
T ro^eri-Faetti)
Chiotti-Riclargttq
Pomaretto ’ »
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossierl-Faetto
Ferrerò
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola *
Rodoretto *
f^aly (Villa) »
(Ghigo). q.
(1) Prosegue fino a Prsly soltanto nel giornì festivi dai: 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Prosegue per Praly
soltanto nei giorni precedenti I feativi dall’ll Luglio al 5 Settembre -t .(^) Proviene df Praly nel., giorni faiiMvl dal
12 Luglio al 6 Settembre. — // servizio fra Ferrerò e Pralg si effettua dkif 2S Giugno al 6 Settembre.
P
a.
P
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10,47i
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
ii,;æ
11.^2
11,47
11.55
(3)
16.25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17.25
17,28
17,32
17,47
17,5Í
s
Terre PaKea - laeriaHrle Alvine S. A.