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Année XXXVIIl.
16 Octobre 190B.
N. 42.
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L’ÉCHO DES yALLÉES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,,çiignes de louange, occupent vos pensées. (TM. ^ ,
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SOMMAIRE :
Pas d’illusions ! — Echos de la presse
-- Variétés — Pour faire prospérer
votre Eglise — Correspondance —
Société d’Utilité publique — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Lit
AVilliam Meille — Revue Politique.
ifZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
Pas d’illusions !
Les journaux protestants, des deux
côtés des Alpes, jugent en général,
très favorablement l’encyclique que le
pape vient de publier sous la date du
3 courant. Ils se réjouissent du ton
modéré, qui contraste avec les documents de ce genre qui sortaient de la
plume du prédécesseur de Pie X, de
l’absence de récriminations contre l’Italie
et contre son gouvernement, de l’intonation religieuse, presque évangélique dont
elle paraît inspirée.
Notre impression est que ces journaux se laissent séduire par l’apparence
et jugent d’après les mots, qui, dans
l’esprit de Pie X, ont peut-être une
signification Lien différente de celle
qu’ils leur attribuent. Certes le pape a
été modéré, et il sied de 1’ être à qui
adresse la parole pour la première fois
à des centaines de millions d’hommes.
Mais ce serait se faire illusion que de
penser que le nouveau pape sera plus
tolérant et plus libéral que ses prédécesseurs.
Son désir est de « tout renouveler
en Christ». Beau programme, certes,
si l’on entend par là le changement des
cœurs et le renouvellement de la vie
par l’esprit de Christ. Mais je crains
fort que pour lui la restauratio in Christo
ne signifie le retour de l’humanité à
l’obéissance du soi-disant vicaire du
Christ. Plus d’une de ses paroles nous
prouvent que c’est ainsi qu’il l’entend.
« Les temps qui courent, dit-il, demandent des actions qui toutes consistent
à observer avec fidélité et intégrité les
lois divines et les prescriptions de
l’Eglise, dans la profession franche et
ouverte de la religion.... » La « reli
gion » c’ est naturellaTient le catholicisme, et en disant « les lois divines et
les prescriptions de l’Eglise » il entend
bien que les deux mots expriment Une
seule et même chose.
De même, si les mots avait le meme
sens pour le pape que pour nous, nous
approuverions pleinement ce qu’ il dit
de la nécessité de « rétablir en leur
ancien honneur les lois saintes et les
con.seils de l’Evangile», la «sainteté
du mariage», l’éducation de la jeunesse,
les devoirs envers les autorités, etc.
Mais on sait ce que l’Eglise catholi
que entend par sainteté du mariage,
comment elle comprend l’éducation et
quelle est pour elle la suprême autorité sur la terre. Et lorsqu’ il réclame
pour l’Eglise pleine liberté et indépendance de toute domination extérieure,
nous ne pouvons qu’ applaudir, mais
toujours à la condition que ces , mots
soient employés dans leur signification
naturelle. Malheureusement nous savons
comment Rome comprend la « liberté »
et 1’« indépendance » de 1’ Eglise.
En somme, à ne considérer que ce
qu’elle a de meilleur, la première encyclique de Pie X est un document
qui, si l’on regarde à la lettre, paraît
n’ annoncer chez son auteur que de
bonnes intentions.
Mais quiconque a quelque habitude
de la manière de parler — et d’agir
— de la cour de Rome sait que les
mêmes paroles qui pour nous ont un
sens bien connu sont employées là dans
une signification bien différente. Pour
nous, nous avons toujours cru que l’esprit de la papauté serait sous Pie X
ce qu’ il a été sous Léon XIII et continuerait à être le même sous les papes
futurs.
Echos de la Presse
Du Huguenot :
A PROPOS DBS HUMBERT
Mais il y a peut-être un article à
écrire sur les raisons de ne pas parler
de cette affaire, ni d’une affaire judiciaire quelconque, dans un journal
comme celui-ci.
Tout d’abord, il serait fâcheux d’encourager dans la presse protestante la
curiosité maladive qu’excitent les affaires
criminelles. Il y a trop de gens qui ne
lisent dans les gazettes que deux choses:
les crimes imaginaires dont les entretient le feuilleton, et les crimes réels
que relate la chronique des tribunaux.
Pour flatter ce goût du public, les
journaux sont à 1’ affût de tout le mal
qui peut se commettre, et ils excellent
à le représenter en termes sensationnels, en faisant appel au concours de
l’erreur lorsque la vérité n’est pas assez
piquante par elle même. Il leur faut
un drame par jour pour maintenir leur
tirage. C’est l’aliment matinal de toutes
les foules, et, dès la première heure,
son petit sou à la main, la jeune ouvrière le réclame avec frémissement ;
l’étudiant et l’employé, eu se frisant la
moustache ; l’homme plus grave avec
des airs détachés. Mais tous le veulent
immédiatement. Où est-il le temps où
le départ pour les travaux de la journée
était marqué dans toutes les paroisses
par un tintement de cloches qui faisait
pénétrer dans l’âme de pieuses inipressions,? Les oreilles modernes se ferment
à ces, appels mystiques du passé. I.es
inspirations de Vangélus sont remplacées
par çelles du petit diahoUcus quotidien.
Et c’est ainsi qu’en courant à son bureau
ou à son atelier on s^-voure le, l'écit
du c|jpbriolage de la veille, de la. vieille
rentière étranglée, des duellistes pourfendus, des millions escroqués, et l’on,
se répète avec un contentement de
réalistp dernier cri : « Ça, du moins,
c’est/yrai ! »
La, curiosité du mal n’est rien encore
à côté de la joie du mal que manifestent certaines personnes lorsque les
crirqes constatés ont été commis par
le ur^ adversaires. Chaque parti politique
fait le compte des méfaits imputables
aux membres des autres partis, et avec
cet |é^^Ht\de généralikatiort quiHjsèrt
de base aux raisonnements populaires,
on rend tout un groupe d’individus
solidaire des fautes d’un seul. Les confessions religieuses’ n’échajjpent pas à
Ce travers. Si les Humbert avalent été
juifs l’antisémitisrne aurait poussé dès
cris de' triomphe. S’ils avaient été protestants, M. Renault aurait retaillé sa
piume d’oie pour introduire dans ses
aimables ouvrages un argument qui
leur faisait cruellement défaut jusqu’ici.
Et' nous-mêmes, protestants, oublierions-nous que quand d’autres crimes
sont commis par un prêtrè indigne, on
exulte et on exalte chez nous ; ori croit
avoir découvert la preuve décisive de
l'àliomination du clergé catholique, et
l’Ori proclame, avec une pharisâïque
satisfaction, les vertus réelles ou' prétendues qui sont le privilège de'notre
culte. Cette disposition d’esprit se considère toujours comme excusable parce
qu’elle sert la bonne cause, si maladroitement ou méchamment que ce soit.
M.me de Staël l’avait bien compris
l’orsqu’elle écrivait : « L’esprit dé parti
n'a point de remords. » C’est sans remords que bien des gens se sont réjouis
du scandale des Humbert, parce qu’ils
croyaient que tout un parti avait participé à leurs crimes, et qu’ils espéraient
déshonorer ce parti tout entier.
A la curiosité du mal, à la joie du
mal, le récit détaillé des crimes ajoute
la contagion du mal. La puissance de
l’esprit d’imitation est telle qu’on peut
toujours craindre de voir reproduire
une mauvaise action par l’un de ceux
qui en auront eu connaLssance. Certaines
tentations, qui ne se développeraient
pas natureHement dans une âme vertueuse, y germent sous l’influence d’un
exemple pernicieux. Toute idée est vme
force qui tend à se réaliser ; l’idée du
mal autant que toute autre. I.a première
femme a péché pour avoir goûté à la
science, du ,mal, et 1’,exactitude ' psyc]^logique de cette indicatiop de la,(jenèse
est confirmée par toute^ les. obgerv^r
tionSj de H philosophie nioderne..
qui ajinent le niai. cèdent^^à .sa^é^u^q
tion; ceux qui le détestent cèdent à
son vertige, et les plus indignés ne
sont pas les moins exposes.Tl en est
des||?if|tipHlhi9s
tipathies physiques. Le cœur peut s’enflammer dangereusement pour ce qu’il
a le plùs i détesté. Voici qu’uns esprit
candide est informé d’ün crime dontidl
ignorait le nom et la nature.v II s en
éprouve d’abord une salutaire Aerreurj
nmis pour peu qu’il s’attarde à en corn
templèr .lendésolant abîme, il .subit sa
fascination.: et sent: décroître .peu à peu
sa force de résistance. S’il; reste soutenu
par quelque forte Gonviction, par ¡un
grand amour, par une foi surnaturellev
il évite la 1 chute. Mais imalheur àTui
s’il ne sait compter que »sur lui-imême.
Il s’ écrase d’autant.)plus,.^ourdemeait
qu’il tombe de plus haut. Combienf de
ces. catastrophes: ont. été' dùes'ilàéde
mauvaises lectures ! Et parmi îles pires
lectures, quelle place appartient. i aux
chroniques judiciaires L ; Cette. lotisecvation. qui ne.se vérifie quei trop somrealt
dans: le domaineddês crimes rcontre la
moralité, n’est pas moins exacte .-en
ce, qui concerne les crimes. contre'la
sécurité des personnes Ou des :bien&
L’exemple de. Pescroquerié peut! être
aussi contagieux que celui de l’impureté.
..-ni
V vv R I TT ;]©
i>n.
-rUo /
, I;-» "gbiJ
, Autour d’une .tassé dé
L’ humanité — , et ce. ¡fait- est! frappant — sous toutes .lesirlatitudes a
cherché toujours et partout ides boissons
capables de lui procurer ¡quelques instants au moins.¡d’excitation. ■ - ,i'i ji,
Les hommes ont ainsi trioUvéïiles
différentes espèces. de liqueurs 'alcooliques et des substances qui coihme. le
café, le thé et tant] d’autres donnent
un état d’exaltation plus;, raffinéé. Et
l’usage du thé surtout tend ¡.toujours
plus à se répandre à mesure q|ué..r;la
culture s’affine,, que la race se civilise
prôné par des. classes qui œnsidèrent
l’ivresse de l’alcool avec horreur, prôné
même au nom de l’hygiène cari,les
maux causés par l’abus des liqueurs
sont aujourd’hui admis.. Prenons;,garde
pourtant d’abuser du thé ou du café
car ce se^if là toiphéÇî
tempérance de'« bon tón» sinon basse
et triviale comme’*cëlle produite par
l’alcool. . \vv.\m\e ‘ v'V '■
La tasse de thé surtout,— ,et,spé,çialemeut, dans les pa.ys, du . .bSt
devenue, un centfp, dç: dmleur^jdatis \la
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’,V- ,
A3541 m\
vie dé'famille, dans les réunions d’amis,
dans les Unions Chrétiennes.... et n’est-il
pas , vrai que l’on se sent plus à l’aise,
quel la glace fond quand l’on discute
en tenant une bonne et chaude tasse
de thé entre les doigts ! Eh bien oui,
notre corps réagit sur l’esprit et l’esprit
est ■ si intimement lié au corps qu’il
suffit — excusez l’exemple — simplement d’un état de digestion peu bonne
pouÿ nous rendre maussades et désagréables. C’est aussi le léger bien-être,
la légère exaltation que procure l’arome
vague d’une bonne tasse de thé prise
en (petit comité d’amis, c’est tout cela
et t^nt d’autres impondérables riens dont
liions ne nous rendons pas compte, qui
corÿribuent à donner un peu de bonhomie et d’esprit bienveillant aux personnes qui, réunies autour d’une petite
table, se préparent avec une intime
satisfaction (dirai-je de la « bête » ? ) à
déguster leur thé, ce thé qui comme le
diapasOri donne aux esprits le «la» de
l’hârtiionie et les fait vibrer à l’unisson.
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Mg.
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Pour faire prospérer votre Eglise
■ ¡Le pasteur d’une grande Eglise populaire de Londres faisaient distribuer
dernièrement à tous ses paroissiens une
petite feuille dans laquelle il donnait
les conseils suivants — rappelés par
VEclaireur — que les membres de nos
Eglises Vaudoises, feront bien de méditer et de suivre :
I' i) Assistez à tous les services régulièrement.
'2) S’il pleut, faites un effort spécial.
Vestiaire gratuit pour manteaux, caoutchoucs et parapluies.
• >3): Ne manquez jamais sans nécessité
i*étude biblique ou la réunion de prière,
i 4): Invitez quelqu’un d’autre à y venir
chaque semaine.
- 5) Pensez aux services du culte pendant la semaine, parlez-en aux autres
et priez pour que la bénédiction divine
repose sur eux.
6) Priez pour le pasteur; les fruits
de son travail seront puissamment accrus
par les prières quotidiennes de tout le
troupeau.
_2)~<N,Qtez l’absence des autres membres, non pour les critiquer ou les
condàffïner, mais pour leur témoigner
votre intérêt fraternel en cas de maladie pu d’épreuve.
8f‘*^aflez àux étrangers qui assistent
au culte et invitez-les à revenir.
9) Acceptez de bon cœur toutes les
taches que l’on vous confie et ne montrez aucun esprit d’envie quand d’autres
sont eleves a une charge quelconque
dans l’Eglise.
loj Donnez joyeusement, selon votre
pouvoir.
11) Si vous le pouvez, abonnez-vous
au journal de l’Eglise.
12) Si le pasteur ou quelque autre
ami porte avec peine un lourd fardeau,
prenez en votre part et aidez-le.
13) Faites de quelque personne encore
inconvsrtie un sujet spécial de prières
journalières. Persévérez dans votre intercession jusqu’à ce que cette personne
soit amenée à Christ.
COiBISP§íiDillCE
Cher Monsieur,
En vous priant de liien vouloir publier dans un des prochains numéros de
VEtho la circulaire que le Comité Cen
2 L— *
i i Ì / /, /. /,
uni
tral International des Unions chrétiennes de Jeunes Gens adresse à toutes
les Unions pour les inviter à s’unir
dans la semaine de prière de Novembre, permettez-nous d’ajouter deux mots
à ce message, pour attirer l’attention
de tous les unionistes sur l’importance
de cette institution, et sur la nécessité
de se servir de cette semaine pour travailler d’une façon spéciale au milieu
de la jeunesse.
MM. les pasteurs voudront bien, j’en
suis sûr leur prêter leur concours, soit en
annonçant et en participant à ces réunions, soit en adressant de pressants
appels du haut de la chaire aux jeunes
gens.
Que chaque Union examine ■ sérieusement son passé, son état actuel, ses
projets d’avenir, et qu’elle porte toutes
ses difficultés devant le trône de Dieu.
Servons-nous tous ensemble de cette
semaine pour demander à Dieu qu’il
opère un réveil dans nos Unions et
dans nos Eglises et ne cessons de demander cette grâce que lorsque une
nouvelle vie, se sera manifestée en nous
et autour de nous.
Souvenons-nous aussi des besoins
materiels de l’œuvre internationale, et
donnons ce que nous nous sentirons de
donner pour l’extension de cette œuvre.
Les sommes collectées devront être
transmises aux membres soussignés du
Comité de groupe, qui se chargeront
de les verser à la Caisse Centrale.
E. Eynard, Novara
M. Falchi, Torre Pcllice
G. Balme, Pomaretto
SOCIÉTÉ D’ÜTIUTÉ PÜBLIOÜE
COIVCOUKS
Nous rappelons que la Société d’Utilité Publique a ouvert un concours à
deux prix de 100 francs et deux de
50 en faveur des agriculteurs Vaudois
qui se seraient le plus distingués dans
la tenue de leurs étables et les soins
donnés à leur bétail.
Le jury est composé du Président de
la Société et de M M. Arthur Peyrot
de Saint-Jean, Albarin du Fort de la
four, Etienne Geymouat, S3'ndic de
Bobi, Rivoire ancien d’Angrogne, Jean
Garnier du Villar, pour le Val Pélis;
Chevalier Coucourde, Dr. Rostan, Frédéric Bert, Henri Pascal syndic. Benjamin Tron, pour le Val Saint-MartinPérouse.
Un prix de 100 francs et un de 50
seront assignés respectivement à chacune des deux Vallées.
Pour concourir il faut en faini la
demande à l’un des.membres du jury
avant le 31 Décembre 1903.
La Commission aura la faculté de
déclarer hors concours ces propriéiaires
qui grâce à une position financière favorisée ont aisément pu réaliser les
progrès modernes et n’ont pas besoin
de nos petits prix. Une mention honorable leur sera accordée.
La distribution des prix se fera publiquement en un jour fixé par le jury.
Hggiètte de l'élahle.
Une étable vraiment hygiénique devrait présenter les caractères suivants:
Ampleur des locaux proportionnée
aux têtes de bétail, en rai^n de trois
mètres en longueur et un^iètre cinquante (1,50) en largeur par tête.
Fenêtres et portes amples.
Un système de ventillation efficace.
Lit incliné et imperméable, limité par
un canal conduisant à un fossé exté
rieur destiné à recueillir le purin. A
défaut de cela, lit constamment et abondamment fourni de litière et nettoyé
deux fois par semaine. / . ‘
Parois et voûtes crépies, blanchies,
lisses, afin qu’il soit facile de les tenir
propres.
Crèche munie de râtelier, facile à
démonter pour la désinfection, avec fond
grossièrement criblé, afin qu’il soit pos sible d’en extraire souvent les débris
de fourrage et la poussière.
Les étables destinées aux hovines ne
doivent servir ni aux porcs ni aux
poules ni surtout de chambres à coucher pour les personnes.
Les bêtes, moyennant l’usage de
l’étrille et de la brosse, auront le poil
et les sabots bien propres. Avant de
traire, le pis de l’animal sera soigneusement lavé et grande attention sera
apportée à la propreté des récipients.
Fourrages de bonne qualité et bien
conservés.
Bétail bien nourri, prospère et sain
vu que de cela dépendent en même
temps le profit du propriétaire et la
salubrité du lait.
Les prix seront accordés à ceux des
concurrents qui se seront le plus rapprochés des conditions que nous avons
indiquées.
Le président de la Société.
J. Ribet, prof.
C t fl O j\ I Ö 11 tj
4
,.jM. le p»f. Fuièhi, soüsœhef du g'roiipè
Bi&nonit-ygurie, dit : que le mom|nt
actuel ,fest, tout indiqué pour jeter Kiâ
coup oetL en arrièrefÎèt un regard jeii
avant. 11 énumère plusieurs lacunes!de
la vie unioniste et conclut, avec I’îiIjÂ
tre : « C est ici l’heure de nous révèif
(^om. XIII, II),
La Tour. 50.me anniversaire de V Union,
Chrétienne Vaudoise. — Comme cela avait
été annoncé, l’Union-mère de notre paroisse a célébré Dimanche dernier, 11
cour., son cinquantenaire. — A 9 \\2
heures, les délégués des Unions sœurs
étaient reçus dans le local unioniste de
la Ville. A 10 i\2 h., on se rendait en
corps, bannière en tête, au Temple
Neuf, où l’on entendit une excellente
prédication sur ces paroles ; « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai
la couronne de vie» (Apoc. II, 10).
A midi et demi, une 40.né de personnes prenaient part au dîner social,
à la Pension du P'ort. Enfin, à 3 heures
avait lieu la séance anniversaire dans
la Grande Ecole, la même qui, 50 ans
auparavant, le 6 Octobre 1S53, avait
vu naître l’Union dite « de S.te Marguerite ».
M. le pasteur Jahier, qui préside la
première partie de la séance, lit II
Pierre I, i-i i et Phil. IV, 8 et 9, après
quoi il prononce une courte allocution.
Deux sentiments, dit-il, doivent remplir les cœurs des membres de l’Union,
en ce jour : un sentiment de vive reconnaissance envers Dieu qui les a
gardés et bénis pendant ces 50 ans, et
un sentiment de profonde humiliation
pour avoir fait si peu. Toutefois point
de stériles regrets. Il faut regarder en
avant avec courage, et prendre la ferme
résolution d’agir désormais, de travailler,
de faire du bien à soi-même et autour
de soi. Les Unionistes doivent s’occuper d’œuvres sociales, lesquelles —
ainsi que l’a dit tout dernièrement le
prof. Doumergue, dont IM. Jahier lit
une page éloquente, — devraient être,
à notre époque, l’un des grands buts
de toute Union chrét. de Jeunes Gens,
faire du bien, beaucoup de bien à
son prochain : que tel soit le désir, la
résolution de chaque Lhiioniste, en ce
jour de fête, qui inaugure, nous voulons
l’espérer, une ère nouvelle d’activité
fécondé et bénie pour notre Union,
pour notre Eglise, pour notre peuple.
vivre et de travailler sérieusement. Mais
pour que notre travail soit profitai)!^
il faut qu il soit fait d’après un pîa^
bien défini d’avance. I
lœ discours de M. Falchi est virement applaudi, ainsi que celui de jM,
le Dr. Bob0?i Prochet, président du C04
mité National des U; C. d. J. G. -i II
s’estime heureux de pouvoir prendre
part à cette fête, engage les Unionistes
à ne pas négliger les exercices corpo-»
rels, et finit son allocution, riche de
bons conseils, en donnant, en sa qualité
de médecin,-la recette suivante: Prenez
une forte mesure d’enthousiasme, une
mesure égale d’amour fraternel et une
mesure non moins grande de persévélance ; faites de tout cela une mixture,
dont vous prendrez, tous les jours, une
abondante dose : faites cela et, soyezen persuadés, votre Union prospérera.
-Le président, M. J, J, Rostan, lit çnsuite un intéressant rapport retràçànt
l’histoire de l’Union pendant le demisiècle de son existence. Ses données
sont complétées, de vive voix, par M.
l’ancien CostaBel, membre: fondateur 'dé'
l’Union. -,-t J
La parole est ensuite aux délégii'éè
des Unions sœurs. MM. Gonnet, D. WùUa,
hegmondet-Cougn, D. Gagdun apportefif
les salutations affectueuses et les bons
vœux des associations de Bobi, dû
Villar, de lurin et des Chabriols. Les
Unions de Venise et du Pomaret ën-^
voient des lettres ou des télégrammes*,
ainsi que M. Ih. Revel, de Monaco
et M. Buffa du Villar. M. Eynard,
chef de groupe, empêché, à son grand
legret, d assister a la fête, envoie une
lettie de félicitations et de souhaits’.
L assemblée écoute, enfin, les allocütion's de MM. Forneron et Pons pasteur.
Laseance, egayee par plusieurs chants
de circonstance, exécutés par 1’« Echo
du Vallon», se clôt vers 5 i\z h. par
la priere, laissant un agréable souvenir
chez tous ceux qui ont eu l’avantagé
d’y prendre part. > :
Ecoles élémentaires.
On nous prie d’annoncer : une nouvelle classe de seconde élémentaire ayant
été instituée, on cherche, de suite; une
maîtresse vaudoise. «Stipendio legale».
Collège et Ecole ¡supérieure. Vu
les dispositions ministérielles concernant
la commémoration centenaire de la mort
de Vittorio Alfieri, la séance d’ouverture de la nouvelle année scolaire, qui
devait avoir lieu lundi 19, a, été renvoyée à vendredi prochain 23 courant.
La séance aura lieu à 3 heures dans
la salle du Synode. Le discours d’ouverture sera prononcé par M. le profe.sseur O. Revel.
Les examens de promotion sont terminés. Nous ne connaissons pas encore le nombre exact des élèves qui
fréquenteront le Collège cette année,
mais nous croyons savoir qu’il y aura,
au total, une augmentation d’une vingtaine sur l’année passée.
Concours. Les concours Campbell
et Burgess-Kirnnaird commenceront
mardi matin 20 courant, à 8 heures.
Conférence. — Nous rappelons ëncorè
que la conference de M. Edouard GÎ-
3
_ ÎJ —
Ço'n'ÿHs' dè ’Èmeii et ' lé 'Traité
•a(jé^iiiiytû-frMéù4taUkn, àutà liéti
à^'rès-dèriiiiirt dimariclïé’,' à 3 h’éüres de '
J*k|)rèè'-tniiii, "datis'ia salle des’Sôciétés’
Ôtivriêré' *é't’ Militàirè‘‘(thaîson Jourdan '
|®tëÈ*‘\iVembréS*''d'è'''la 'Kociété de la
'ainsi'qlié' le pü'blic sont cordia^'
lement invités. '
/: irio'ii;-' ■
I;,
' '"’RoPil.’M. le pasteur Hug'on rempla¿é'ra 'péndant t}uelqües semaines M.
Gàlvîtiô à 'Lugano. L'église de Rorâ
sera provisoirerrient'desservie pètr Al.
ré'pr'ôfèsseiir'èmêritè J. 'D. ' RïvOÎr. ■
^^La votation piour l’èléctioP (ou la'
Îéélbction)' du’ pasteur' ànrà' lieu'îe "¿5
courant. .ih!-. -- ,, .n 1 : ,
f*l i--n, ' .0 ' s ■: î.'-liai'!
’''Pérrier. Dimanche dernier, Sbus la
^îë.sidéncc de 'M. le pasteur C. A. Trbn,
l^'eü' lieu le scrutin pour la nomination'
âÜ"nbu'veau pàsteur. Sur 100 électeurs
¿[u'i ont pris part à' la votation M. B.
rJé'gér, pa.stèur à Rodoret a obtenu 92
voix. Nos vcé-Lix pour l’église- et pour
é'on nouveau conducteur.
-U-.,.•' 1 t ■■-.■■v.-.’i. ■ \t> ), •:/,> - .
Les Appia. 18 Oct^ bre 1908.
■ ■' ■''' ' 'M' ’ ■ ■'
. ' Cker Monsieur,
„Yeuillez, je. V-.9tiii-.pxie., être notre, interprète auprès des,.chers amis de notre
bien aimé qui n’est plus avec nous,
poqr .les rtunerdej;, cjtaipdeni.ent pour
tous les témoignages 'de sympathie dont
ils nous ont entourés pendant ces jours
de Xristesse et qui nous-sont si précieux.-Merci tout spécialement, à ceux qui
^t.f]|eii¥É à.dofjn^ èSeXÎAWft,
une deriiièrqpreqve.d’affection çn dotant
une lit 4 sqn --.now*:dan#r»lLclxp%R«Çuge.
Il ne voulait aucun Bruit autour de
sr.'u '■■■ ' ■ '■■iO . ■■ Oî.-:-i.l’ '
son nom, meme pas une pierre qui put
, .iv-i - i • ; ■ ■iij y.ru. ,:q
le faire remarquer, mais je sai« qu il
se serait erfafiè’ devarif l’intérêt ‘ dé ses
clrers' m al ades'-e t-qu'-il" lu i- • ser ai-t- "doux
de savoir q ne. .sa - raémpi rq ass u rc ra à
l’un d’eux un'é'pldbé 'dans celte maison,
â laquelle il a' consacré tout entières
sa vie et ses forces, pendant Iqs huit
■déinières années qu’il; a vécu.- ■ 'ruu:
Que Dieu donne à tous les chers
•àriïis du Refuge le Bentiment que c’est
à~otix que Monsieur ’-Meille' a ■ légwé
Aéms'fsbs -pauvrqs,. idcshérités afinqu’dls
Nouvelles et faits divers
(!■ 'l
!n
<<Le 'Côtigiès'''éxÎforte les ministres
dé' tohfes lès"'réligîohs à ne' jti'mhië'
âs'sbcrer: üti 'culte' quèlcotiqite â iinéteri-"
tréprise 'meiiltfiêifè. -’SotiS'formé dé prié'-*
fë.s, de prédications, et sUrtOnt d’hymnes de réjouissance' Eiprè4 unè''victoire
sanglahté'^/d"’ ' " ïï- '
Sîîissc. Lé 'Synode de l’Eglise nationalfe du canton ' de Vàud s’est réuni
en seS.sion éxtradrdinaire les 29 et 30
septembre à Lausanne, dans lé' but
d’examiner le projet de révision de la
loi ecclésiastique 'préparé par ' la coim
mission ‘ synodale. ' ut, ,.. .
' Le 'projet de* loi' tel qü’il a"'été
adopté par le Synode (pour être* soümis'aü'GraHd Conseil) stipule, entre
autres choses, 'que rélectorat, sera accorde indistinctement aux* hommes et
aux femmes, suisses ou étranger.s. (xAu
Céürs dé la dîsc'us.sion, un, orateur a
dit que « ce qu'il y a de meilleur dans
lé Vaudîois c’est la Vaudoise»*) — qu’il
y aura'' u*n 'régjstre électoral OÙ tous
ceux qui voudront profiter dil droit de
vote de'vrbnt'se * faire inscrire (innovation tjui'a Suscité une* diséu'ssibn animée) '-'-"qu’il y àura liberté Complète
d'âfVs là'' rtomiriation des pasteurs. Le
p'rTiicipë''de la réélection * est repoussé,
nrals ih est décidé que tout pEisteur sera
miy''4 la'retraite à' l’âgè dé 65 ans. '
; 1-1 ‘)‘ji irir ni nu: r. ‘ j .
is; J/Espéirsociété d’ abstinence
parmi les énFahts ‘des écoles, à' tenu son
àfeerriblëe géh’érEilè à Neuchâtel les 24
è't^ 2 5"'septêmbhe. 'Cette assoeiation, qui
-n’a.„q,u,e dix ans. d’existe.nc.e,...conipte
aujourd’hui 208 sections, avec 5183
fés -par ,579
red’oubléht d’affectioh pour epx, "sentant que ce sont énx à 1’ abefiir^qui leur
,|biirniront le pain de chaque jour et
que. Dieu leur'rende en grandes hénéf
^dic.tions .cé qu’ ils fèfont é'n Son Nohii
polir ces pauvres êtres souffrants, ;.
¡Agréez, Monsieur, les .salutations chréitiennes de votre dévouée . T
Lina Meille.
l Ues ministres des cuites et la propagande
pacifique — Sans appartenir à une forme de religion plus qv^à une autre, les
Sociétés de la Paix ont cependant toujours reconnu que les ministres des
cultes peuvent être de bons auxiliaires
dans leur propagande. Mais il arrivm
parfois, en temps de,guerre ou d'expéditions |coloniales, qu’ils invoquent le
Dieu des armées en faveur de leur patrie ou, des vainqueurs, sans penser que
les ad'Vëfsaires en feront autant.
, Le lill Congrès Unlvorsetde la Paix,
féüni à Roueti, le mois passé, s est occupé de ce fait et a adopté, entr’autres, cette ré$,Qlqtion :
m e m b r e s- ne n ts,
adultes. EÎlé‘ a siégé à Neuchâtel dans
un local â elle, la Chapelle de l’Espoir,
réfnarquaMè constrùttioW* due 'à là géhé'rt)si'té’''d'ime directricé.
•'Gcnè'Vé. La séance d’oilvefture dé
hriTOtrvelte' a'mtée~académique à l’.Eo<de
de. théqjogip ¡4'^; l^Qra,tq.ire a mu lieu le
l’.r.iloctobre.": î^, .jjraqC Thomas,«■-quî
avait,,été EXppelé, il y a, deux ans, à
remplacer le regretté Henri Appia dans
l’enseignement de la théologie pratique
a été installé comme professeur ordinaire..Il a prononcé un discours très
apprécié sur fidélité et liberté. M., Ihomas
ne croit pas qu’il y ait antagonisme
entre ces deux, termes, il veut que la
théologie reste fidèle à renseignement
de l’Evangile dans sa substance, mais
il estime que les idées de la « vieille
orthodoxie » doivent être abandonnées
.sur bien des points, pour faire place à
des méthodes plus adaptées aux besoins
de 'notre génération. Ce discours sera
sans doute imprimé et nous y reviendrons s’il y à lieu.
Aileuiagne. Du 'Témoiynuye-.
o*Dô: rntim , nous .donne une idée de la
puissante ofganiâatioil du parti CEilliblique en Allemagne. 11 y a là une association comprenant 300.000 membres
de toutes les classes de la .Société, le
Volksverein, qui a dans cliEique circonscription électorale un Comité locid
et des chefs, embrigadant ainsi les
1.800.000 électeurs catholiques. J-’opinion publique est merveilleusement dirigée par. 420 journaux auxquels un
Comité central fournit des rédacteurs
instruits, des subsides et un plan d’action commun. ;■
'Le-Volkîtverein, dont le centre est à
Munich, envoie partout de.s canevas de
conférence, et ÎEiit distribuer des traités
à domicile. Pendant les dernières élections de juin, .26, traités différents ont
été répandus à 7 millions d’exemplaires;
cette institution qui sert à la fois d’obsérvEitbirê'pour suivre les manœuvres
des ad'v'êrsaires et d’arsenal pour fournir des armes aux défenseurs du catholieisihè, envoie dans toute l’Allemagne dè'^ correspondance.s aux journaux,
des afticles tout ÎEiits.
- Dans un article récent, la Kolnisehe
ZeitHiiÿ-iiisa.it : « Aucun parti dans l’Empire, pâs' même les socialistes, n’a un
tel grbhpément d’hommes de confiance,
courtiëfs'iélectoraux d’une activité extraordinaire. Tous les partis devraient
prendfë"èxemple sur le Volksverein. »
' Enfin,'les chefs catholiques du parti
restent contin'uellèment en rapport avec
le gros' des' élesteurs par des réunions
femilià'lés, -des soirées éducatives ou
récréatives, des assemblées où l’on discute lek grandes questions religieuses
on sociales, car les catholiques allemands ont bien compris que les deux
leviers-'de la démocratie sont la presse et là parole, et ils ne négligent ni
l’un ni fiautre; en un an le Volksverein
a orgaiffsé 1.353 réunions publiques.
C’est que ce Centre catholique est
presque'*'devenu un parti gouvernementa'l; un parti avec lequel il faut
compter,- et dont l’influence grandit
chaque* jour.
.à'!- '
France. — M. Maurice Allard écrit
dans V'Action :
■ « ..Noüs demandons: Que l’Etat,
lès communes et les départements ces.seht de fournir des subsides èt des immeubles , aux hypnotiseurs et suggestionueurs qui, sous le nom de prêtres,
eqtretïepnent la folie religieuse ; 2° que
des mesures soieuf prises pour-, empè-, ^
cher les prêtres d’abuser de la faiblesse
d’esprit de ceux qui les écoutent et
d’èxtorquer aux « fidèles » des sommes
diverses à l’aide de fictions mensongères et de grossières escroqueries ;
39 que l’Etat interdise à ces agents de
s.e grouper en association, nationale et
en corps constitué ; 4® que l’Etat prenne
le monopole de l’ enseignement primaire et secondaire et que, à tous les
degrés de l’enseignement, il soit institué
d’unê façon exclusivement scientifique,
des cours d’histoire des religions. »
C'est ainsi que la plupart des soi- ,
dis£(,nt libres penseurs entendent la liberté, en France et ailleurs.
AÔlcrique. — La ville de Chicago,
quijyient d’atteindre le chiffre de deux
mil^ons d'habitants, ne possède pas
moijis de cent mille juifs ¿qui ont 26
syn%ogues et plusieurs œuvres remarquables d’assistance. Il y a deux Sociétés de missions chrétiennes à l’œuvre’pour les évangéliser.
v;- {Zyl. Libre.)
* '
Espagne. Le Semeur Vandois rend
compte d’une interressente conférence
donnée:,à*<iLànsaffftc:. par M. le pasteur
Em^eytaz sur l’œuvre d’Evangélisation
qu’S poiirstrft ' 4Barcelone sous les
aui^ices du;; Comité eSpEig'nol de Lausaufte.
Igqur 'faire’‘connaître les difficultés
to'dtes’' spéciales de travail, lU Émpeylaz a donné lecture d’un journal
esi^'nob 'dôùt ht 'conclusion e.st celleci Qu’y art-Jl à^. çépérer d’im peuple|.che/ qui les actes .sont toujours
en :dé.sa'ccord ’a'Vec les convictions?»
OnVaute les bienfaits de l’instruction,
et la majofUé/dq peuple ne sait pas
lire,., On olorific le trilvEdl, et on vit
y t s-“’ S - ■ '' '
dat^ là,,’‘pafesse. Qn. prêche partout
l’économie et,- dans, une seule journée.
là loterie engloutit ' 'six fniHion» de'
francs. Ori A'soif de'" liberté''et“6n sé'
prosterne devant Rome.
La liberté religieusé™jïrbcianiéé’^'‘eli
186S, a été dépi(Îs"sàn.^’‘ïeise*^et'’sa-*
vamment confisqué’é 'feh ' détâil^'par’ 1^*
clergé. Dans ces conditions, FéVâfigélisation, sans êtrW'directêbierit ’feétrâ'Vè4{*
se trouve entourée d’iniioifltiÿàfe'ies’'0iK
ficultés au moins en dehors’
des villes, lit cependant,'fé's frilitsi à’il^
ne sont pas abondants, vierinerlt à intà-)
turité. Les cefit'cinqüàrite 'dom'fnii'niàfltk(
anciens CExtholiqües rom’ains, qu'é'cotnp'fe
l’œuvre de Barcelone, ét qür')^éraietlL
plus nombreux si, lâ^ Comfhé aill'e'uf^,'
des communautés'fivàlés n’attiraient pas
à elles qnelques-urts dèS membres' ¿e
l’Eglise, donnent Soüvent‘"dè'â'' tlfriôignagès de là solidité dé Îèiif fef èf' ^de
leur énergie morale. LTn des ' èvaii^é
listes, Gonzalez, est un ancib'h moine). '
, . , f ■ i i !-lia;l i .\Î.
]/.
LIT WllLIIl MIIMLI'
L’idée de fonder un lit au Refuge
Charles-Albert en souvenir dé M..W,
/' 'U'i'' ‘i. G
Meille a ete accueillie avec un.pmpreç;
seinent qui remplit de reconnaissance
ceux qui en ont eu l’initiative. Un Co■niité s’est constitué pour fecùeillih-les
fonds nécessaires et adressera incessamment une çi|'cùl|ijre aux,. tç^«pc>inbreux
amis du regretté fondateur du Refuge.
L’AV/io de.s Vallées publiera les noms
de tous les souscripteurs, a-vec-le'tiMntant de leurs offrandes. '
Nous ne pouvons encore donner les
noms de tous les membres du Comité,
quelques répous.csj.»ne
'encore , parvenues.¿,Le| dons peuv^I
être dès a présent envoyés aux adressa
suivantes:,-®-, | i ,-1 f jl*|
M'.nte -Linà Meille)* Luséma ^S.^Giovaf^
,y, ; »: ' Line D-fiyfOt, aux Marauda, m
Màrie 'MÀggiore, aux Ayrals, i<^')(
M.me TrôskarelÎi,,i Torre. ïjàUiée’ ;!*)(
M., le prof. Maggiore, id.
M. le prof. Tourh, directeur de VE^j»
des Vallées, id. | q ;l®|
M. le prof. l'Alchi, de VAooisatore éÎt
• pino, id. ■ - ;l»(
M.me Lily Peyrot, , Corso UmberCé^ iî^
Torino.
M.me Amalia Proçhet,'Fi^J^«^^jtelo i,
Torino.
M. le pasteur D. Peyrot^ Pio ^^into
15, Torino, HJ ^
M. Ernest Tu'fln, Via Cîfrlo Albe|^ 40,
Torino. 1 îîOrî
M.jne Emilia Per|2pt,
- .fini 7, Upnoya. bif
J\l.mc Alarié Dàpples-âe Ferne^Via
r V ; - f. T ri ¡1 T
Mohtesano 6, id*. ' v'-ìLÌOì
M.me Sophie Revel, Via Mfosco\A 18,
Alilano. • ■’V'n)*
M. Aiig. Meille, Via de’^SerragÌ]^Ì2 4,
Iirenzc. ^ ^ ^
M.me M. Mala’n, Rue Grióffre4o,.'i^ì^ice
IM.lle Julia Jouve, Hôtel d’Europe,
, Cannes, , ' '. , y 7 'yq ^
M.me Bourde, Goure I-ieutaud.^ 1^,
Marseille, h'- A-rVi ' l
M.lle Alma Frizzoni, -Bergaîqo.
Première liste ’de) .SOüsùripléurs. .'’¡f
, ir
M. Arth.-Muston (Gênes)' '* '-L. y|o
M. et M.mi' Ar'Ii. de Fernex
M. et M.me Pulejo (MessiWèj '
M. et Al.me 11. Ribct ijTdfliq)) qy : \io
T ^ '
Don de quelques apiis, de Turin : \à
MM. Ch. Decker, Alf. Tàrin.Gust.JÎ'iinii,
Proclict, .Tw. l’i'iichtt. Barili.
Eicoa-Brezzi, Bouuoiis-Prochfct,^ ÌY-^
rero-Biniiiet, in»-. Dn.'it. Decl/éh^A'îuië'lalla,
-rico l'ri.ii,
_ Paol^;Mojtie;-fj^ li.;
4
4 —
Em. Eyuard, Emile Gay, Dott. Eob. Prochet,
Jules Charboimier, Vine. Morglia, Ernest llalan
L. 290
M.lle A. Lantaret 5
M. G. D. Turino (Gênes) 50
M. et M.me Prochet-Subilia 25
M. Servettaz (Savone) 500
M.me Adèle Malan (St.-Jean) i
M.me Marguerite Castellan 2
M. Pierre Pons (Naples) 10
Une fleur à la mémoire de M. Meille
M.me et M.lle Meille (Ravadera) 100
M.me Aug. Bérard-Gonin 20
M. et M.me J. P. Pons, pasteur 10
M. Emilio Pons 5
M. Al. Vinay, prof. y
Par M. J.-P. Pons :
Offrande recueillie au dîner de mariage de M. et M.me J. GeymetBesson et des noces d’or de leurs
parents 20
M. J. P. Micol, pasteur 10
M. Henri Tron, pasteur 50
M.lle Giuseppina Arnoletto 10
M. J. Weitzecker, pasteur 10
Les familles Peyrot, Turin Decker
en souvenir de leur bien aimé frère 12 5
M. et M.me J. Maggiore 25
M. Ernest Rostan, pasteur 3
M. N. Tourn 3
Total L. 1553
NB. Une liste est aussi ouverte dans i’“Avï. Aipino,,
Revue Politique
MM. Ferri et Morgari ont lieu d’être
pleinement satisfaits. La politique de
' l’impolitesse la plus grossière a atteint
! son but et les intransigeants à courte
vue de l’E. Gauche out remporté un
succès que personne, eux les tout premiers, n’avaient jamais espéré. Ils ont
! réussi à faire ajourner, il vaudrait mieux
dire à faire manquer la visite du czar,
I ainsi qu’une dépêche officielle de Barrns^ tadt l’annonçait il y a quelques jours.
On a beau dire que le czar est par trop
, impressionable, que le Gouvernement avait
; pris toutes les mesures pour garantir
l’ordre, que la très grande majorité des.
Italiens l’aurait reçu avec bienveillance
et cordialité ; la perspective d’être sifflé,
I ne fût-ce que par quelques douzaines
I d'insensés, ne lui a pas souri ; et, franchement, il faut avouer qu’il n’a pas tous
les torts. Du reste M. Zanardelli n’a
pas agi avec toute la correction qu’on
aurait souhaitée lorsqu’il a permis à un
député d’interpeller le Gouvernement au
sujet de la visite en question et de prononcer à son adresse des paroles peu
aimables, qui n’ont pu que le froisser.
De là vient probablement tout le mal,
et si le Cabinet reçoit maintenant un
soufflet on peut dire qu’ il ne l’a pas
volé. A lui maintenant de réparer le mal
qu’il a laissé faire et d’aviser aux moyens
que ce contre-temps, fort regrettable,
n’ait d’autre conséquence que de compromettre sérieusement les intérêts des
marchands et des hôteliers de Rome.
Paris a fait des préparatifs grandioses
pour recevoir dignement le couple royal
d’Italie. LL. MM. le Roi et la Reine,
accompagnés par M. Morin et depuis
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Turin, par l’ambassadeur Toniielli, sont
arrivés à Paris dans la journée de mercredi et ils y ont été accueillis par uue
foule en délire qui se pressait le long du
parcourt de la gare à l’Elysée. Nous
dirons prochainement comment le “ premier souverain de l’Italie unifiée qui ait
visité la France > y a été reçu et si
l’information officieuse suivant laquelle le
Roi profiterait de Poccasion pour signer
un traité d’arbitrage entre la France et
l’Italie a un fondement de vérité.
— M. Combes a la parole facile, rien
d’étonuant donc qu’ il fasse souvent des
discours. Il en a prononcé un tout récemment à Clermont-Ferrand où il a
hautement affirmé que le gouvernement
républicain incarne mieux que tout autre
l’idée de patrie, et que la lutte engagée
depuis six mois contre le cléricalisme
ne sortira un heureux effet que si tous
les vrais républicains se groupent autour
du Gouvernement. Il annonce en outre
que le Parlement sera prochainement
appelé à se prononcer touchant les rapports de l’Eglise avec l’Etat.
— On craint fort que la question débattue pendant des années avec le Japon
de l’évacuation des troupes russes en
Mandchourie n’amène une guerre avec
le Japon à qui la Russie veut empêcher
de prendre la Corée en guise de compensation. Selon toutes les apparences
la Russie commet là une injustice criante ;
mais cela n’est pas pour 1’ arrêter dans
ses préparatifs, convaincue comme elle
semble l’être que la raison du plus fort
est toujours la meilleure. Le mal est
que les deux plus grandes puissances
maritimes du inonde, les Etats-Unis ef'
l’Angleterre, semblent tenir l’une pour
la Russie, l’autre pour le Japon. Le
départ de la flotte russe, forte de 90
entre vaisseaux et torpilleurs, de PorG
Arthur viendrait confirmer les bruits de
guerre. De son côté, la Japon se prépare
à défendre ses intérêts.
— La crise hongroise est encore à
résoudre et c’est en vain que l’empereur
a fait appel aux hommes politiques les
plus en vue. On annonce maintenant que
le comte Tisza a accepté la mission de
constituer le nouveau cabinet, un ministère neutre, dit-il, qui préparerait le
terrain de la conciliation entre les partis
et avec François-Joseph.
— Dans la péninsule des Balkans le
sang continue à couler à flots; les enfants y sont toujours massacrés, les femmes
outragées, les maisons pillées et incendiées
aussi bien du côté des Bulgares et des
insurgés que de celui des Turcs. La
Russie et l’Autriche se sont bien interposées, mais avec si peu d’énergie,
de crainte de se compromettre, qu’on n’a
fait aucun cas de leurs démarches. L’œuvre de pacification n’a pas été sérieusement entreprise, aussi fallait-il s’attendre
à ce qu’elle échouât misérablement.
j. c.
J. J ALLA, gérant-administrateur.
La Tour — Imprimerie A. Besson.
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Horaire d’été 190B.
la Tour
Luserne S. J.ii
Rubiane
Briquéras
Chapelle d. M.
S. Second
Pignerol
Turin
Turin
Pignerol
S. Second
Chapelle d
Briquéras
Biibiane
Lu.serne S.
la Tour
Le train
que les ditn
septembre ;
accél.
5.10 7.40
.5.17 7.47
5.27 7.56
5.37 8.2
6.42 8.5
5.49 8.8
6.7 8.22
7.30 9.16
8..30
8.39
8.49
9.1
9.6
12.15
12.24
12.34
12.44
12.49
9.13 12.56
9.31 13.16
10.55 14.35
M.
,J.n
6.36
7.5
7.16
7.23
7.30
7.39
7.49
7.56
9.15
10.46
10.56
11.3
11.10
11.19
11.29
11..36
16 —
17.31
17.42
17.49
17.67
18.7
18.18
18.25
19.7
19.15
19.26
19.40
19.45
19,52
20,12
21.86
accél.
17.35
18.38
18.48
18,53
18.58
16.6
19.16
19.21
fest.
20.20
20.28
20.38
20.49
20.54
21.1
21.20
22.45
19.40
21.11
21.22
21.29
21.38
21.48
21.69
22.6
Chîîmbres à ioiier
cli< Z ùl. B. (lO.S.S, Via Garibaldi
Torre Pellice.
festivo de la Tour .à 'ruriii ii’a lieu
anches et fêtes, du 28 juin à tont
ces mêmes jours, le train de 19,7 est
supprimé.
Tramway Pi^neroi-Pérouse.
Foires
Péroiised) fz) (3)
Pignerol 4.205.4 7.13 ii.lO I0..50 13.5IUr.nO l«.44 21.20
s. Martin 4.47 5.25 7,:U 7.R1 U.il 11.20 17.51 19.5 21.41
s. üermain 5.2 5.41 7,50 9.47 11.20 U.aii in.'i 19.20 2I.5S
Pérouse 5.376.15 8.21 10.2112,1 15.10 18.40 19.54 22.20
Perrier 10.1) 21.25
Fl nest roi les 1l.4n 21.54
Fnie.st, elles 4.40 16.30
Pen 1er (1) 5,10 (2) 17— (8)
Pérouse 4.45 6.56 9.11 11.51 14 — 15.52 18.4.5 20 —
S. Germain .5.20 7.29 9.4K 12,29 14.35 1 i.27 19.21 20.36
S • aitm 5.35 7.44 10.1 12.11 14.50 19.3,3 20.50
Pigneiol 5.55 8.4 10.21 13.4 15.10 17.2 19.58 21.10
(1) Deiuiis le 15 septembre.
(2) Mar.hés et fêtes.
(.3) Fesiivü depuis le 15 septembre.