1
mi
Soixante-troisième année.
4 Février 1927
N» 5
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX Q'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
Etranger..............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ................
Amérique du Sud ......................
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Admin
Par an Pour 6 mois
L. 10,. 24,. 22,1 dollar
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stration de VEcho (Via
Arnaud,. 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jbai« CoTsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N° 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 2K centimes vt.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes, pures, aimables.., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Pour le 17 Février.
La « Société d’Histoire Vaudoise » a préparé, comme d’habitude, deux ojmscides
commémoratifs, pour le 17 février prochain.
L'opuscule en langue française, de la plur
me de M. Jean JaUa, est une commémoration du grand bienfaiteur des Vaudois :
« Le général Charles Beckwith », qui vint
pour la première fois aux Vallées tout juste
cent ans passés ; Vopuscide en langue italienne, de la plume de M. Daind Jahier,
continue la série historique des années
précédentes, en traitant ce sujet : « Les
Vaudois d’Italie et la Réforme », au XVI™®
siècle.
Toujours le même prix très modique :
50 centimes.
Le tirage des opuscules correspond aux
commandes. Prière de s’inscrire au plus
tôt à la ïipograiia Alpina - Torre Pellice.
Le Président : DAvrn Jahter.
« SGinaimo la llalia la Parola ».
(En semant la Parole en Italie).
C’est le titre que l’agent pour l’Italie
de la Société Biblique Britannique et
Etrangère, le docteur Henri, Pons, met,
depuis quelques années, à son Rapport
annuel sur l’activité déployée en Italie
par les ouvriers de ladite Société.
Le rapport pour 1926 est des plus
intéressants quant au contenu et aussi au
point de vue de la distribution de la
matière et de la forme originale de sa
rédaction, ainsi que la grande majorité
de nos abonnés, qui vont le recevoir
directement, pourront le constater, et l’on
pourrait y glaner maintes nouvelles, maintes appréciations des plus encourageantes.
Après avoir passé rapidement en
revue «les courants antibibliques» c’est
à dire les oppositions acharnées de certaine
presse cléricale — VUnità Cattolica, Fiées,
êtCs '— dcniBndsnt su
«mettre un frein à la propagande protestante » par le moyen de la diffusion
de la Bible, le rapporteur constate avec
joie qu’il y a heureusement aussi en Italie
«un courant biblique»; la publication
récente des « lettres de Paul »; de la Bible
qu’on va imprimer par les soins du Père
Vaccari ; de l’Evangile en une édition
populaire; des Paraboles et du Sermon
sur la Montagne pour les écoles, etc. Il
mentionne, dans le même ordre d’idées,
le dernier congrès biblique catholique,
réuni à Milan, en octobre, et la fondation
des «groupes de lecteurs de la Bible»
que nous avons déjà mentionnés dans cette
feuille. Ce beau mouvement au sein de
l’Eglise catholique en vue de remettre
l’Evangile en honneur est dû, indirectement, à n’en pas douter, aux efforts des
Protestants et de la Société Biblique
pour la diffusion de la Parole de Dieu.
Si les colporteurs rencontrent encore
trop souvent des prêtres qui s’emploient à
entraver leur œuvre et font la guerre à la
Bible, il s’en trouve aussi, et plus qu’on
ne pourrait le croire, qui «bénissent leur
œuvre » et achètent des Bibles, en cachette,
pour eux et pour leurs amis. A Trieste,
un prêtre reçoit le colpolteur dans son
église et recommande aux jeunes gens
présents de «le traiter comme un frère,
parce qu’il travaille pour le Seigneur,
comme nous». Ailleurs un autre prêtre
loue l’œuvre du colporteur et ajoute :
«Dommage que le peuple ne nous écoute
ni toi, ni moi!». Dans une paroisse du
Piémont, un prêtre réunit chaque dimanche,
après la messe, environ 200 jeunes gens
pour leur expliquer l’Evangile et achète,
pour son compte, la «Rivediita».
Les rapports de l’œuvre avec les Autorités ont été des plus cordiaux. Au reçu
du «rapport général» de 1926; accompagné d’un Nouveau Testament, le questeur
d’une province répondit qu’il n'avait pas
de réserves à faire quant à la bonté et
à la valeur du Livre qu’on répand.
Les colporteurs s’introduisent partout,
dans tous les milieux : dans les casernes,
dans les cercles d’officiers, sur les navires
de guerre à l’ancre dans nos ports, dans
les banques et même dans les Ministères;
et si parfois on leur défend de débiter
leur marchandise, il leur arrive aussi
très souvent de vendre un bon nombre
de Bibles ou de portions. Quelques centaines de Bibles ont été placées dans la
classe des cqj^iptables; un seul colporteur
en plaça une centaine dans les banques,
même dans certaines banques catholiques.
A Augusta plusieurs aviateurs ont acheté
des Bibles avec- la permission du commandant. — L’œuvre des prisons subit
un temps d’arrêt, vu les difficultés spéciales du moment, mais une centaine de
volumes a pu être envoyée à des agents
de change, banquiers, etc., détenus pour
banqueroute frauduleuse.
A souligner le fait que, parmi les clients
de la « Société Biblique » on trouve un
prêtre qui achète pour 498 lires, un autre
prêtre pour 630, une librairie catholique
pour 1034, un professeur de séminaire
pour 2.000; des centaines de comptables,
capitaines, officiers, soldats, secrétaires
communaux, détenus, aveugles de guerre,
moines, clieminots, etc.; bref toutes les
classes sociales y passent.
Voici maintenant quelques chiffres; Il
?. été vendu çn Italie, en 19.26, 277,841
volumes, soit; 11.457 Bibles, 7.915 Nouveaux Testaments et 258.469 portions.
Donnés gratuitement; 6 Bibles, 33 Nouveaux Testaments et 586 portions. Total
général; 278.466 volumes, dépassant d’environ 7000 volumes celui de l’année
dernière qui marquait déjà un record.
Les contributions et collectes pour l’œuvre, en Italie, se montent à L. 47.962,75.
La collecte des Eglises Vaudoises recommandée par le Synode a donné L. 4.218,05.
sans compter les dons particuliers recueillis par bon nombre de collectrices parmi
les membres de nos Eglises, soit aux
Vallées soit dans le champ de la Mission.
Mais ce qui peut sembler un bel effort
est loin d’être suffisant pour combler le
déficit qui grève sur l’œuvre en Italie.
Aussi, l’agent M. Pons espère-t-il que
«l’Italie porte son offrande à 60.000 lires
en 1927».
Nous allons conclure ces notes rapides
et incomplètes en empruntant la conclusion
même du docteur Pons ; « Préparer un
colis, un paquet sous bande, une cais'se
de livres, écrire une carte postale est un
travail humble. Et pourtant par cet humble
moyen, l’Evangile pénètre dans les prisons,
dans les orphelinats, dans les cercles et
dans les familles catholiques ; il entre dans
les sacristies, dans les couvents, dans les
écoles; il monte jusqu’aux Ministères, aux
bureaux les plus divers, sur les navires;
il entre dans les casernes; il pénètre dans
les hameaux reculés des Alpes et de
l’Apennin, dans les colonies... et partout
est apporté le Divin Message. Si nous
songeons à tout cela, le travail humble
est éclairé d’une grande lumière, parce
que nous sentons que c’est l’œuvre du
Seigneur et que nous sommes ses collaborateurs dans son champ». j. c.
UN BAZAR
Dam le but de venir en aide aux Instituts Vaudois d’instruction Moyenne, sérieusement merutcés par un déficit énorme, ü a été décidé d’organiser un grand
Bazar, durant la semaine dti Synode prochain, à Torre Pellice. La Commission exécutive, composée de M. B. Léger, modérateur, président; M. le prof. ÎD. Jahier,
vice-x^ésident ; M.me Au'gusta Jalla, secrétaire ; M.mes Sophie Revel et Teresina Jahier, et M. le prof. Attilio Jalla, a lancé
à cet effet la circulaire sxdvante :
« Il est à la connaissance de chacun
qu’un fort et impressionnant déficit pèse
chaque année sur les Instituts Vaudois
d’Imtniction Moyenne, et en menace sérieusement l’existence.
« La Table Vaudoise, de laquelle ils dépendent, a pourvu jusqu’à présent à leurs
besoins toujours croissants, et cela non
sans de très grands sacrifices financiers ;
mais elle se voit aujourd’hui réduite à une
telle extrémité — soit par la suppression
dxi subside annuel gouvernemental, soit
spécialement par la dépréciation de notre
monnaie, qui, laissant invariable le Fonds
du Collège placé en Rente sur l’Etat, a
quintuplé, pour le mains, la somme des
dépenses nécessaires à son maintien — de
devoir lancer un cri d’alarme aux amis, en
invoquant leur aide s’ils ne veulent pas
voir en danger, ou même sombrer tout à
fait, ces Instituts,
« — Laisser tomber — après l’Ecole
Normale toujours regrettée — le Collège
Vaudois et l’Ecole Latine, honneur de nos
Vouées ?
«— Non, cela n’est pas possible. L’esprit se refuse à imaginer ce qu’auraient
été, et ce que seraient nos chères Vallées
sans ces Instituts. Qui ne sait que c’est
là que se formèrent non seulement la plus
grande partie de nos Pasteurs Vaudois,
mais tant de professionnels distingués,
tant de commerçants, industriels, directeurs de Communes et d’administrations
importantes, lesquels sans ce précieux
avantage des études, n’auraient pu arriver à la position sociale dont ils jouissent !
Et à quoi est dû essentiellement le degré
de ciüture qui distingtie nos Vallées, sinon
à ces Instituts qui furent et sont comme
le foyer de leur vie intellectuelle, morale
et spirituelle ?
«Nous ne doutons absolument pas que
les anciens élèves et leurs familles, auxquels la Vén. Table a adressé un appel
partiadier, sauront répondre généreusement en faveur de ces Instituts; mais
tous les Vaudois ont intérêt à leur conservation ; et non seulement les Vaudois, mais
tous les amis ayant à cœur la prospérité
des Vallées.
« Il s’est donc constitué, sous la présidence dât, Modérateur de la Table Vaudoise,
un Comité pour l’organisation d’un grand
Bazar, qui aura lieu à Terre Pellice, durant la seniuïne du prochain Synode, en
faveur des Instituts Vaudois. d’instruction
Moyenne. Et nous nous permettons d’adresser un vibrant appel à la collaboration de
tout Vaudois, et ami du peuple vaudois,
pour la réxissite et le plein succès de la
noble initiative.
« Les dons de toute nature {argent, objets pour la vente et pour le btiffet, etc.),
seront reçus avec reconnaissance par les
rnexnhres de la Commission exécutive ».
ïf» ^ $
Pour préparer l’organisation pratique du
Bazar, un. Comité général a été convoqué
le 26 courant, dans la grande salle du Collège. M. le prof. Jahier, prenant la place
du président, M. le modérateur Léger, retenu chez lui pour cause de santé, et rappelant en quelques mots aux personnes
présentes les raisons nécessitant l’organisation du Bazar en question, proposa la
nomination de trois Commissions : Vente,
Buffet et Spectacles artistiques, qui furent nommées à l’unanimité et résidtèrent
composées comme suit :
Commission pour la « Vente » ; M.mes
Sophie Revel, présidente ; Teresina Jahier,
Clémentine Maggiore, Lina Coïsson, Ida
Jalla, Hélène Vinay, Augusta Jalla, Céline
Longo, Luisa Falchi, Emma Rivoir, Florida Tron, Mary Tron, Charlotte LongBoër, Lina Trossarelli, Ida Cignoni, Linette
Cotta, Dora Decker, Teresina Quattrini,
Louise Gardiol, Palmyre Turin, Louise
Talmon, Ida Linder-Bert, Cécile Coïsson,
Alice Peyrot, Marie Margiunti, Elisa Charbonnier JRhodé, Fernande Paltrinieri, Louise
Pons-Karrer, Madeleine Pasquet, Lily Coïsson-Meille, Laura Tron,
Commission pour le « Buffet » ; M.mes
Teresina Jahier, présidente; Louise Talmon, Aline Bernoulli, Marie Turin, Adeline
Ribet, Amato Aïbarin, M.lles Italia Malan,
Emma Vertu, Alice Chauvie.
« Commission artistique » ; M. le prof.
Attilio Jalla, président ; M.vie Baln>.(i-Van.
Aalst, M.mes Marguerite Turin, Louise
Talmon, Aline Bernoulli, Edith Coisson,
MM. doct. D. Turin, prof. Adolphe Tron,
Riccardo Pellenc.
Il fut ensuite décidé de solliciter la formation de Sous-Comités dans les différentes Paroisses vaudoises, et dans les villes
d’Italie et de l’étranger où se trouvent des
groupements imposants de Vaudois et
d’amis. Dans chacun de ces centres les
dons pourront être remis aux différents
Comités locaux.
Un Sous-Comité s’est déjà formé à SaintJean, sous la présidence de M.me Gardiol.
L’intérêt et l’élan avec lesquels furent accueillies la formation des. Commissions et l’organisation au travail nous garantissent dès à présent le succès de
l’entreprise.
La Commission exécutive.
« Dieu en nous », c’est le rayon divin
qui se trouve dans toute créature, qui doit
la conduire à son salut en la d^ofudllant,
par les travaux et les épreuves de la vie
évolutive, de l’égo sme et des ténèbres
qu elle contient et qui l’asservissent, et en
l’amenant graduellement vers l’affranchissement et la lumière de l'amour.
E. Catzeflts.
Il n’est pas toujours bon de dire tout ce
qu’on a sur le cœur, mais il faut tâcher de
n’avoir sur le cœur que ce que l’on peut
dire. P. Jainkt,
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-1927
Les étapes séculaires
de l’histoire vaudoise.
Le mouvement vaudois avait là peine
trente ans d’existence que la croisade contre les Albigeois, destinée à l’écraser dans
les massacres du Languedoc, en provoqua
au contraire la diffusion dans toute l’Europe. De même, l’Evangile avait commencé
a se répandre surtout après que la persécution eut chassé de Jérusalem les premiers disciples.
Signalés en Piémont dès 1210, les Vau>dois étaient surtout nombreux en France,
où le Concile de Narbonne, en 1227, s’occupa des moyens d’en finir avec eux. Le
roi Louis Vlir rasa trois ceajts bourgs en
Picardie, où habitaient des Vaudois, ainsi
que les châteaux des seigneurs qui les
protégeaient. Ils étaient si nombreux en
Provence et dans le comtat d’Avignon,
qu’on ne savait plus où les emprisonner.
Cent ans plus tard, en 1327, l’Inquisition s’est depuis longtemps déchaînée partout à leur poursuite, mais sans réussir
à refroidir leur zèle. C'est l’époque où, le
Barbe Martin Pastre parcourt sans relâche Provence, Dauphiné et Piémont, enseignant, encourageant, consolant, échappant
miraculeusement, pendant vingt ans, aux
embûches qui lui sont tendues.
Franchissons encore un siècle. L’influence de l’Inquisition s’est accrue. Amédée VIII ayant autori^ un inquisiteur et
sa suite à résider dans ses Etats, un Dominicain s’établit officielllement, en 1427,
à Pignerol, pour agir contre les hérétiques
des Vallées, qui venaient de passer sous
la domination ducale.
En même temips, un de ses collègues
tourmentait les Vaudois du Val Ouson,
obtenant, par la terreur, plus de trois cents
abjurations, s’il faut en croire ce que disait Cattanée, soixante ans plus tard. Il
est vrai que ce commissaire papal reconnaissait que ceS soi-disant convertis étaient
bientôt retournés à leurs croyances ; aussi
traitait-il de relaps leurs descendants.
Un autre siècle, et, au lieu des obscures
luttes moyenâgeuses, c’est la grande voix
de la Kéforme, qui a réveillé l’Europe entière. iDans leur synode de septembre 1526,
au Laux, les Vaudois ont décidé d’entrer
en pourparlers avec les Réformés, auxquels ils ont envoyé Martin Gonin et un
autre Barbe. Rome l’a appris et, le 13 janvier 1527, le pape nomme le franciscain
Thomas lUyricus, « Inquisiteur général
contre les Luthériens dans les Etats du
Duc de Savoie et en Dauphiné ». Cet
étrange disciple de François d’Assise, l’apôtre de i’amour de toutes les créatures.
LlC LriOll^ ^L'ùrf./xio >001i L>x
de sang aux environs d’Avigliana.
L'année 1627 vit plusieurs fléaux fondre sur les Vallées, désormais en très
grande partie ouvertement évangéliques.
Poussé par le prince Amédée, désireux de
s’enrichir des dépouilles des Vaudois pour
suffire à ses dépenses, le sénateur Barberi
emprisonna, sans motif et sans forme de
procès, plusieurs des plus riches du Val
Luserne, dont lui et ses sbires saccagèrent
impunément les biens. Barberi déclarait
que les Vaudois étaient tous coupables de
quelque manière, partant dignes de mort
et de la confiscation des biens. H offrait
toutefois le pardon pour une somme
d’argent.
Pendant ce temps des compagnies corses
envahissaient la vallée, sous prétexte de
logement, et usaient de tant d’insolences,
en faisant courir le bruit d’un prochain
massacre des hérétiques, que les Vaudois
durent s’armer pour leur sûreté.
Opprimés par leurs seigneurs naturels,
ils obtinrent quelque soulagement grâce à
De Vignoles, officier huguenot au service
du (Duc, et à Lord Morton, ambassadeur
d’Angleterre.
En 1727, décimés par les massacres, les
guerres, un double exil et la perte de plusieurs vallées, les Vaudois ne sont plus en
butte à une persécution armée, mais à une
oppression, lourde, énervante, capable de
briser la fibre la plus solide, les caractères
les plus résolus, par des procès, des confiscations, des dénis de justice sans cesse
répétés. Cyprien Appia, pasteur de SaintJean, et trois membres de son Consistoire,
furent condamnés au bannissement et à
la confiscation des biens à l'occasion du baptême d’un enfant né dans cette Paroisse,
dont la mère était de Saint-Jean, mais le
père de Pragela. Il fallut l’intervention de
l’ambassadeur anglais Hedgcs pour obtenir leur grâce.
Par contre, les églises wallonnes commencent la série de leurs dons, un bienfaiteur hollandais fonde à Genèv'c une
bourse pour un étudiant vaudois, et le roi
d’Angleterre rétablit le subside royal et
en paie les arriérés.
Ce subside, supprimé bien plus tard,
parce que les Vaudois étaient devenus sujets de 'Napoléon, fut rétabli en 1827, giulce
aux efforts persévérants du docteur Gilly.
BEen que les Pasteurs fussent dans la, gêne
depuis cette suppression, ils renoncèrent
à une partie de ce qui leur était dû, en
faveur des veuves de pasteurs et des émérites, et pour pouvoir placer des Pasteurs
à Macei et 'Rodoret.
En automne, le colonel Eeckwith fait sa
première visite aux Vallées.
En 1927, un moine parle publiquement
dans l’église' des SS. Martyrs, à Turin (où
tant de Vaudois ont subi le martyre), sur
la peine de mort contre les hérétiques. Il
nie, naturellement, que son église ait jamais fait mourir personne, laissant cette
charge à l’Etat, et il conclut en disant que,»
si l’Etat ne Iç fait pas, 'le peuple saura
bien s’en charger.
Contre les élucubrations de cet énergumène, appuyés sur le Rocher'des Siècles,
forts de la foi qui soutint nos pères, nous
répétons : L’Eternel règne. J. J.
La MiatÉ de iabbé BoÉnti?
On n’a pas oublié que l’abbé, professeur
Bonaiuti, avait encouru, en 1925, l’excommunication sous sa forme la plus grave
pour ses publications scientifiques, entachées d’hérésie d’après le Saint-Office. Le
Gouvernement fasciste, ne voulant i>as
qu’un rebelle aux doctrines de l’église continuât à enseigner dans une université
de l’Etat, l’avait conséquemment démis de
ses fonctions de professeur d’histoire du
Christianisme à l’Université de Rome.
Et M. ^Bbnaiuti avait plié la tête. D’aucuns affirmaient déjà qu’il ne se serait jamais rétracté ; de là des panégyriques hyperboliques sur la fermété de ses convictions, qu’on a pu lire dans une certaine
presse, Mais voilà, on avait trop présumé
de l’homme. On dit — et la chose n’est
nullement invraisemblable — que M. Eonaiuti va se réconcilier avec l’église, ce
qui veut dire qu’il va rétracter ses « erreurs » : et ce rapprochement serait dû,
d’après l’agence « La Recentissima », à son
dernier ouvrage sur Luther, inspiré à une
conception absolument catholique dans ses
jugements sur la Réforme. « Ainsi, ajoute
« La Recentissima », l’étude d’un hérétique
a valu à l’abbé Bonaiuti, condamné pour
hérésie, sa rentrée dans l’Eglise ».
Il paraît que le Ministère de l’Instruction vient d’autoriser le prof. Bonaiuti à
reprendre ses cours à l’Université, et
qu’après quelques petites formalités ecclésiastiques il aura nouvellement la faculté
de célébrer la messe. Ainsi, tout va bien
qui finit bien, et tout le monde est content.
Vient de paraître:
JEAN JALLA
Légendes et Traditions popniaires
des Vallées Vandoises.
Nouvelle édition revue et considérablement augmentée.
<i\Boltega della Carta» - Torre Pellice.
nNiiiiiMimtiiiiiiiimtitiiiimimmiiit
Pour les abonnés de i’Echo le prix est
réduit à 10 lires jusqu’au 31 mars 1927.
LA MISSION BELGE ÉVANGÉLIQUE
qu’il ne faut pas confondre avec la Société
des Missions parmi les payens des mêmes
Eglises protestantes belges, vient de publier, à l’occasion du 7.me anniversaire de
sa fondation, un magnifique fascicule richement illustré - rédigé en français et
en flamand - contenant en abrégé l’histoire
de cette excellente Mission populaire, depuis, sa fondation jusqu’à aujourd’hui.
La Mission, belge évangélique est le prolongement de l’œuvre accomplie parmi les
soldats belges à Londres, en Allemagne,
en Hollande, durant la guerre, par les anglais M. et M.me Ralph C. Nm'ton. Qiuvre
d’évangélisation populaire poursuivie ensuite en Belgique par la distribution systématique de Nouveaux Testaments et de
traités et par la prédication de hEvangile
en plein air ou dans des salles ad ‘hoc ouvertes un peu partout. Après se]>t ans, la
Mission annonce régulièrement l’Evangile
dans vingt-huit endroits qui n’avaient pas
de culte évangélique jusqu’ici. Plus de
SOfl.OOO, entre Bibles, Nouveaux Testaments, portions et traités, ont été distribués ou vendus en 1925.
La Société possède en propre plusieurs
beaux immeubles, sans compter les deux
« tentes évangéliques », la « roulotte évangélique », l,e camion automobile pour le
colportage. Elle publie deux journaux de
. quinzaine, un en français, l’autre en flamand. En vue de préparer la jeunesse des
de;ux sexes à l’action missionnaire, des instituts bibliques ont été fondés, avec l’enseignement méthodique et exéigétique de
l’Ecriture, de la dogmatique, de l’histoire
de l’Eglise, de l’homilétique, etc. Deux
membres de l’Egiise Vaudoise, mari et
femme — qui y ont passé plusieurs mois
dans, le courant de cette année même —
« ont pu constater qu’ü s’y :^it un travail
sérieux, profond et béni de Dieu». C’est
pourquoi il leur semble que « tel de nos
jeunes gens désirant se consacrer à l’œuvre de iDieu et ne disposant que d’un temps
relativement court et de ressources limitées, pourrait trouver à la Mission Norton
de Bruxelles un milieu des plus indiqués
pour sa tâche future »,
Unions Chrétiennes üe Jeunes Gens.
On cherche un BON INFIRMIER pour
l’Hôpital de Torre Pellice.
Missions. Le dimanche missionnaire a
été célébré, cette année, dans les iParoisses
et les Unions des Vallées avec une solennité toute spéciale. La plupart des cultes
du matin ont été consacrés aux Missions,
et ont attiré l’attention religieuse des fidèles sur l’œuvre magnifique pour la rédemption des payens, et les invitant à y
collaborer par leurs prières et leurs dons.
Dans plusieurs centres des conférences
sur les Missions ont été org'anisées, l’aprèsmidi ou le soir. Par l’initiative du Comité
de Groupe des Unions Chrétiennes, six
jeunes gens de la Société « Pra dei Torno »
ont tenu des conférences de propagande et
d’appel missionnaires. A Torre Pellice,
Plenri Gardiol, devant un auditoire très
nombreux, a illustré de nombreuses et intéressantes projections lumineuses sur
l’œuvre missionnaire dans la Colonie Erythrée. Ermanno Rostan à Saint-Jean, et
Achille Deodato au Pomaret, ont présenté
l’admirable figure de François Coülard,
l’apôtre du Zambèze ; M. Vinay, au Viiar,
a parlé de ce miracle de l’iEvangile qu’a
été l’œuvre du pasteur indigène Mapope ;
G. Ribet, à Bobi, a traité l’important sujet
de l’heure décisive des Missions ;
Coïsson, à Serre Malan d’Angrogne, a fait
un chaud appel en faveur de l’œuvre
missionnaire. A. J.
SUS A - Province de Turin (Italie).
à vendre, sur Ja route provinciale, avec
un grand jardin - Grande chambre dans
le sous-sol - Buanderie - Termosiphone Lumière électrique - Six chambres au rezde-chaussée et huit au premier étage.
S’adresser à M.me Agnese Weller - 57 b,
Route Provinciale - Susa.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIFTION POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 35.340,—
Dott. prof. Giorgio Tron, Milano » 100,—■
Tron Enrico, pastore emerito,
Pinerolo » 200,—■
Dott. A. Quattrini e famiglia,
Torre Pellice » ICO,—
Marauda Giacomo, pastore emerito, Pinerolo » 50,—
Marauda Luigi, pastore, Id. » 100,—
Rina.ldo Malan, pastore, e Signora, Palermo » 100,—•
Ing. Ludovico Merlo, Torre
Pellice » ' 50,—
(A suivre).
Total L. 36.040,—
Sî S! »
ANGROGNE. A cette époque de l’année
où toutes nos activités d’église battent leur
plein, il est beau de voir que la Jeunesse
marche à l’avant-igarde. A Saint-Laurent,
un groupe s’organise régulièrement ; au
Serre fUnion locale, renforcée de nouveaux
éléments, a le priviiÜège d’avoir chaque semaine un « cours d’anglais », donné par
M.lle Madeleine Gaydou (Ruadaval), et un
« cours de secours d’urgence », donné par
un infirmier diplônré, M. Jean Pierre Frache (Martinail). Ces cours sont bien fréquentés. L’Union de Cacet et celle du Pra
du Tour sont à l’œuvre et la Chorale d’Angrogne prépare sa soirée traditionnele.
Les Unions féminines (Société des Mères
et Union Chrétienne des Jeunes FiUes)
confectionnent des objets pour le prochain
Bazar, tandis que les hommes, par corvées,
travaillent à la reconstruction d’un grand
mur près de l’école de SaintTjaurent. Nous
avons fait exécuter aussi, cette année,
d’importantes réparations aux immeubles ;
c’est pourquoi nous adressons un appel
chaleureux aux Angrognins qui sont hors
de la Paroisse, et aux amis d’Angrogne,
pour qu’ils nous fassent parvenir des dons
afin que nous puissions couvrir les frais *
considérables causés par ces travaux ex-^
traordinaires. Les dons peuvent être adressés au Pasteur.
—■ Mardi, 25 janvier, un long cortège,
où se trouvaient surtout des jeunes, accompagnait au lieu du repos la dépouille mqrtelle d’une catéchumène, Julie Arnmd de
David (Eonnenuit), décédée soudainement
à l’âge de 15 ans. Ce départ soudain est
pour tous, et pour la Jeunesse en particulier, un appel émouvant et sérieux ’à la
vigilance.
Le 28 janvier a eu lieu l’ensevelissement de Pierre Buffa feu IDaniel (Garba),
rappelé à Dieu à l’âge de 77 ans. C’est un
autre « Vaudois de la vieille roche » qui
nous quitte, avec des paroles de foi et
d’esi)érance chrétienne sur les lèvres.
Notre vive sympathie est assurée aux
familles en deuil.
—^ A l’occasion de la fête du 17 février,
un banquet fraternel aura lieu, D. V., à
SainGLaurent ; les adhésions sont reçues
par un Comité spécial et par M. Etienne
Chauvie, chargé du dîner. Le prix est de
L. 12, vin compris. D. P.
LA TOUR. Ixj « dimanche des Missions »
. a été célébré dans notre Paroisse : 1“ par
un bon sermon de circonstance du Pasteur .
local, par lequel il a plaidé chaleureusement et a.vec efficacité, devant une belle
assemblée, la noble cause des Missions en
pays payens ; 2" par une intéressante causerie, dans l’école de Sainte-Marguerite, de
l’étudiant Henri Gardiol, de la « Pra del
Torno », sur « uno sguardo sull’Eritrea
■ evangelica », causerie comprenant une introduction sur la géographie et l’ethnographie de cette colonie italienne, suivie de
la sobre illustration d’une belle série de
projections sur les mœurs des habitants,
les édifices, les vues principales et sur tout
ce qui touche de près à l’œuvre d’évangé- ,
lisation — temples, écoles, églises, etc. —
poursuivie par la Mission Suédoise. Le
jeune conférencier est vivement applaudi
par le publiç qui bonde la salle ; la collecte pour les Missions faite à l’issue de
la conférence donne la jdie petite somme
de 93 lires environ.
3
J f
ir"
■* - ". vv."
.si"
— « 7 così detti infinitamente piccoli » :
voilà le sujet de la conférence avec projections lumineuses que M. le docteur Italo
Mathieu donnera dimanche prochain, à
S heures du soir, à Sainte-Marguerite.
— En vue du dîner traditionnel du 17
février, un Comité organisateur a été nommé par le Consistoire, dans les personnesde MM. Jules Tron, pasteur, Paul Mari>iunti, Attilio JaUa, Amilcare Pasquet,
Adolphe Jouve, Etienne Ayassot, Auguste
Eynard, J. D. Roland, Meynet ; et c’est
à eux qu’il faudra s’adresser pour les bilfeis d’inscription au dîner. Nous voulons
espérer qu’un grand nombre de Vaudois
prendra part à cette manifestation patriotique vaudoise, à laquelle nous tenons
à conserver toute sa traditionnelle signification. Le Comité.
Assemblea « Dante Alighieri ». I Soci del
Comitato locale della « Dante Alighieri »
sono vivamente pregati di intervenire alÌ’assemblea generale che si terrà Sabato,
5 corrente, alle ore 20.30 precise, nella sala
municipale, per la relazione inorale e finanziaria, proposte varie e rielezione delle
mriche sociali.
Il Socio può farsi rappresentare da un
altro Socio con delega scritta.
Il Consiglio Direttivo.
MANEIiLLE. Nous relevons d’une correspondance, signée Luigi Pons et rédigée en
italien (nous prions nos correspondants
d’occasion de se souvenir que notre feuille
n’est pas encore « bilingue »), que l’Union
Chrétienne de l’endroit marche fort bien ;
que tous les membres en fréquentent régulièrement les séances ; que le président
M. Pascal vient d’y dore toute une série
de petites conférences sur l’histoire vaudoise, et que le même Président a tenu,
le 14 janvier, « une conférence très intéressante » sur les dangers et les ravages
de l’alcoolisme, devant un norpbreux public.
Le correspondant exprime des regrets
au sujet du prochain départ pour l’étranger du pasteur de la Paroisse, M. Micol,
et donne la bienvenue à l’évangéliste M.
Caydou, « toujours jeune malgré son âge,
iorsqu’il s’agit de travailler à Ija gloire de
Dieu ».
PRAiRUSTIN. Pendant le mois de janvier notre Paroisse a été bien éprouvée.
Six fois nous avons dû prendre le chemin
du cimetière, pour y déposer les restes
mortels de frères ou de sœurs. A l’exception de Lévi Caudin, jeune homme de 33
ans, de Pralarossa, tous étaient plutôt
avancés en âge. Ce sont : Marie Avondet
me Gaudin, 66 ans, du Poli, femme de
notre jug'e de paix; Augustin Martìnat,
73 ans, des Prima, beau-père de l’ex-syntlic de Rocheplate, M. Laurent Forneron ;
Carolim Avondet née Avondet, 68 ans, de
la Ruàade Prarustin ; Jeanne Gardiol née
Avondet, 70 ans, de Charvet, beUe-mère
du « podestà », M. Alexandre Forneron, et
de M. Frédéric Avondet, ancien de l’église
de Turin. C’est, enfin, M. Alexandre Rodet,
decedfi à la Rina, à l’âge de 67 ans, après
une longue et pénible maladie, supportée
avec une grande force d’âme.
M. Rodet avait été pendant une vingtaine d’année procureur très apprécié de
ia Manufacture Henkels, de Pignerol. Ses
obsèques (27 janvier), présidées par les
pasteurs Jahier et Marauda, témoignèrent
de la grande estime dont il jouissait, grâce
à , sa bonté et à sa droiture remarquables.
C’est ce que releva M. le comm. P. Rizzi,
inspecteur du Registre, qui parla, en termes émus, au nom des nombreux amis du
défunt.
'Nous renouvelons, ici, à toutes ces familles deins le deuil, l’expression de notre
profonde sympathie chrétienne.. A. J.
SAINT-JEAN. Aux agriculteurs. On
nous prie d’annoncer que dimanche, 27
courant, aura lieu, dans le palais communal, l’assemblée générale annuelle du Sindacato Agricdo «Val Pedice», à laquelle
le Bureau prie instamment'tous les membres de vouloir participer. Quelques prix
très utiles seront tirés au sort et offerts
•aux présents. h.
SUSE. L’évangéliste M. Gustave Bert
donne des nouvelles de son œuvre de Suse
et de quelques familles évangéliques de la
vallée qu’il visite fréquemment et auxquelles il rend, chaque année, un bon
témoignage.
A Suse, « le nombre des auditeurs aux
cultes est en augmentation, ainsi que les
élèves de l’éco’e du dimanche qui ont eu
deux fais la fête de l’arbre de Noël », les
veinards.
Le maréchal Bounous laisse, en partant
de Borgone, le meilleur souvenir et toute
la population catholique lui rend un ex^ce'Uent témoignage, ainsi qu’à sa famille.
^Dans sa dernière tournée d’évangélisation, à Gravere, Giaglione et Manpantero,
M. Bert était accompagné du colporteur
Caïrus.
» » «
PERSONALIA.
Le commandant d’artillerie (maggiore)
M. Luigi Jalla, fils du pasteur émérite M.
Edouard Jalla, vient d’être nommé professeur de tactique à l’école de guerre de Turin, ce dont il y a lieu de se réjouir vivement, soit avec lui-même soit avec ses vénérés parents.
Pour le Refuge Roi Charles-Albert.
Fleurs en souvenir du comm . R. Prochet :
Chev. Mario Prochet. Turin L. SCO,—
IVoiivelles de la Semaine.
Le Conseil des Ministres, qui va se réunir le 4 février, aura — paraît-il — une
grande importance soit au point de vue
politique, soit au point de AOie administratif.
ID’après la presse officieuse, l’exposition
du chef du Gouvernement au sujet de la
politique étrangère et intérieure sera d’un
intérêt tout particulier, ainsi que l’exposition du ministre Volpi au sujet de la situation économique et financière.
Le budget du- Ministère d^s communicatiœis, qui vient d’être distribué aux
membres du Parlement en vue du prochain examen, prévoit pour la fin de l’exercice 1927-1928, au chapitre des chemins de
fer, un résidu effectif d’environ 250 millions, les entrées prévues étant de 5 milliards 355 millions et les sorties de 4 milliards 458 millions.
D’après une statistique des plus récentes, ü résulterait que le nombre des célibataires qui devront payer la taxe instituée... en leur honneur par le Gouvernement pour l’année 1927, se monte, dans
tout le pays, à 2 milions environ.
Le Tribunal spécial institué par M. Mussolini a commencé ses audiences le l.er février. L’ouverture des débats pour le procès contre l’hon. Zaniboni, au sujet du
premier attentat contre le premier Ministre, aura lieu le 21 février prochain.
Un nouveau cartel industriel vient de
se former entre les trois plus puissantes
Sociétés du monde pour la fabrication de
la soie artificièlle. Les Sociétés en question
sont : la Courtauild’s Limited, de Londres,
la Vereinigte Glanzstoff, de Elberfeld, en
Allemagne, et la Snia Viscosa, de Turin.
D’après l’accord conclu, le cartel italo-anglo-allemand, en vue de favoriser le développement de cette industrie, s’assure
l’échange réciproque des brevets et l’assistance technique et commerciale, et tâchera de stabiliser le marché en éliminant
la concurrence ruineuse. Le cartel de la
soie artificielle disposerait d’un capital actionnaire de plus de 10 milliards de lires.
La « Feuille d’ordres » du parti fasciste '
annonce, avant que l’on en connaisse les
résultats définitifs officiels, que le total de
l’emprunt du Littorio se monterait à environ trois milliards, y compris les cautions versées par les commerçants de par
la loi sur les « esercenti » qui est entrée
en vigueur au commencement du mois de
janvier.
— France. De par une récente disposition du Gouvernement français tout enrôlement de main d’œuvre étrangère est suspendu à cause de la crise du travail qui
règne en France depuis quelque temps.
Ainsi un autre débouché pour notre forte
émigration nous est fermé pour un temps
indéterminé !
— Allemagne. L’ex-chancelier Marx avait
— paraît-il — enfin réussi, après une crise
de 41 jours, à former le nouveau Cabinet
n’ayant de nouveau, cependant, que l’entrée de 4 députés nationalistes, car les autres ministres appartenaient déjà au Cabinet qui avait démissionné le 18 décembre 1926. Les membres nationalistes du
nouveau Cabinet Marx, appartenant à l’extrême droite, ont été désigœs au Chan
celier par leur parti même, après une votation à scrutin secret. C’est ce qui a produit, au dernier moment, une complication
sérieuse, une forte opposition s’étant manifestée contre "deux des nouveaux Ministres nationalistes qui compromettaient la
stabilité de la nouvelle formation ministériHe. Grâce à l’intervention du président
Hindemburg, qui a mis un veto contre leur
nomination, le plus dangereux des deux
candidats a été écarté et remplacé par un
élément nationaliste modéré. Ainsi le nouveau Ministère a été lancé définitivement
lundi 31 janvier, non sans soulever de sérieuses craintes en France au sujet de la
continuation de la politique pacifique inaugurée 'à Thoiry, et cela malgré la réélection
de M. Stresemann au portefeuille des affaires étrangères.
— Chine. Foint de changements à signaler au sujet de la situation en général.
L’Angleterre a envoyé à Shangay plusieurs bataillons d’infanterie, et a engagé,
dans l’entretemps, des négociations avec
les Gouvernements chinois du. Nord et du
Sud en vue de s’assurer là conservation
des nombreuses concessions, à l’administration desquelles les Chinois devraient
être admis. L’Amérique et le Japon, de
leur côté, se tiennent tranquillement à
l’écart dans une attitude passive et se
contentent, pour le moment, d’assister aux
pourparlers diplomatiques.
— Jaugoslarie. Le Ministère est de nou
veau en crise. Le président Uzunovich a
nouvellement été chargé, par le roi, de la
comiK)sition d’un Cabinet qui donne, cette
fois, l’assurance d’être stable, au moins
l’espèreff-on. N
PER L'AGRICOLTURA. '
Con decreto del Ministero dell’Economia
Nazionale, l’Istituto delle Opere Pie di San
Paolo, in Torino, venne autorizzato, anche
per l’anno 1927, a concedere *- in Piemonte
e Liguria - mutui agrari-fondiari, fino alla
concorrente di trenta milioni di lire.
Questi mutui, che vengono fatti in cartelle fondiarie tipo 5 0f|0, godono dell’esenzione dalla imposta di Ricchezza Mobile,
dei diritti erariali e del contributo del
2,50 0|0 da parie dello Stato nel pagamento
de^i interessi.
Essi sono concessi con garanzia ipotecaria ed allo scopo di migliorare stabilmente
i fondi rustici (costruzione e riattamento
faU)ricati, piantagioni, opere di irrigazione,
applicazioni di elettricità all’agricoltura,
appoderamento di latifondi e simili) previa istruttoria legale e previa perizia dalla
quale risulti la convenienza economica delle
opere progettate.
Institations Hospitalières Vaudoises.
(Dons du- i.mc trimestre 1926, reçus jusqu'au
20 janvier 1927).
Hôpitaux :
M.me 'Picriiia Bertin-lCliauvie, Nice L.
M.ine Albeitine Pons-Cliauvie, Id. »
M. et M.me Pli. Ridiaixi, Noifol'k »
M. et M.iiiie Pidiand, Genève »
;=q.mo Etiennette Ondry,. La Tour »
M.Ue Pauline Oudry, Rome »
•Major Abel Guigo, Ici. (Coupons) »,
M.llc Adeline Selli, Id. »
M.mc; G. Co'feson-Pcllenc, Id. »
M.Uc Piuiliiiie Pons, .Spezia »
M. Geoi'ges IVins, Id. »
M.me Noëlle Malan, Turin »
M. II. Pa.scal, pasteur ém., Id. »
Familles Goss et Operti, Id., en
souvenir de l’ing. B. iGoss »
Famille Broggi, La Tour »
M.mc Paul MeiUe,, Id. »/
Edouard et Marie Aime, Id. »
M. Pierre JaUa, lits, Id., en souvenir de M.mc Suzanne Jalla »
M. Jean Romano, pasteur tim., Id. »
M. Ilcmri Fraclic, Giourdaiiots, Id. »
j\I.me J. Gonnot Pension du Fort, Id. »
M. et M.me Linder.-iBert. Id. »
M.mc Jeanne Jahier, Id. »
1 ng. Emile €liaime-Zall, Id. »
Mrs. Burton, Id. *•
M.me Frojo, Id. *•
M. Josc'ph Long, Saint-Jean »
Famillo Peyrot, des Peyrots, Id. »
Prof. Monastier, Id. »
M.llo Oatherino Léger, VilleBèciic »
M. Jean Mone), Rora »
M.mc Lydie Malan et M. Héli Chauvic, Pra du Tour, Angrogne, en
souvenir de leur mère Suzanne
Malan »
Paroisse de Pral, pour 192.5 et 1926 »
M.mo Louise Fcyronel, 'Poraarct
(Coupons) »
G. et P, FL Tron, Pignerol, »
Güllecte au temple, Prarustin »
M.me Delphine Gay, Id. »
5,—
5,—
225,*
40,—
10,
10,
2,50
25,
.25,—
20
10,—
10<>,—
25,
200,—
25,—
50,—
.25,
lOQ,—
40,—
4
10,
20,—
5,—
100,—
12,50
5,
15,—
l'O,^
5,—
Pi
lo,—
10,—
50,—
.2,50
10,—
48,45
2,
Collecté par Sœur Ida Bert : M. David ìMenusan, Bouvil L. 3,—
M. et M.me Fiédéric Long, Pramol ^ ». 10,—
M. Emile Bouchard, Id. » 25,—
M. François Pascal, M anelile » 8,-:
M. Jean Peyronel, Riclaret y> 4,—
M.llc Marianne Tron, Pomaret » 5.—
M. Albert Peyronel, Id. » 4,—
M.mc Rivoir, Prarustin » 10,—
M.Ue Olga Biolley, Pérouse » 50,—
L. 119,—
Total L. 1.390,95
Major Abel Glügo, Rome, en souvenir de ses chers trépassés, un titre
Consolidalo 5 0|0 de L. 100,—
M.me Louise Peyronel veuve Long,
Pomarct, en souvenir do ses oncle
et tante David Peyronel et .Suzanne Rivoine, uii titre Consolidato 5 0|0 de » 100,—
lesylUBiinmiiiiEHTjiiim
est en vente (prix : L. 1) ò îa « Bottega
della Caria» et à la Librairie Hugon, à
Torre Pellice. Pour les commandes en gros,
s’adresser à la Tipografia Alpina - Torre
PeUice.
Jean Coïssen, directeur-responsable
Torre Pellioa - Imprimerlo Alpino
Les FAMILLES ROSTAN remercient
toutes les aimables personnes qui prirent
part à leur deuil en accompagnant au
champ du repos la dépouille mortelle de
leur bien-aimé père, frère, beau-frère,
oncle et parent
LOUIS ROSTAN
de Prali
décédé au Refuge Roi Charles-Albert de
Luserne Saint-Jean, le l.er février 1927, à
l’âge de 49 ans.
Un remerciement spécial est adressé aux
Sœurs du Refuge et de l’Hôpital de Lu
Tour pour les soins dont elles ont entouré
le cher défunt, ainsi qu’à MM. les pasteurs
Gardiol et Grill pour leurs bonnes paroles.
Le FAMIGLIE LONGO e LONG, c(ynumosse per le testimonianze di simpatia che
le vennero date in occasione della malattia
e della morte del loro caro
GIOVANNI
di anni' 5
ringraziano sentitamente tutte le persone
che inviarono fiori e die accompagnarono
la salma al campo del riposo.
Ringraziano pai in special modo la famiglia Eynard Giacoma, vicina di casa, il
Dottor Quattrird per le cure prestate, e
la maestra Sig.na Arias che fece gentilmente eseguire un canto dai suoi scolari
nella così triste circostanza.
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P
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■1
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia
VALLI VALDESI.
' ANGROGNA - Pastore: Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Slg. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
. PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
. RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
HORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
- VILLAR PELLICE - Pastore: Bari. SouUer.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado JaUa,
da Fiump.
AOSTA - Cliiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Bogiietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA -Chiesa : Via dei Mule, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zacearo - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via .Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa; Vìa‘Naumaclìia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Searinci,
evangelista. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Resei, ivi
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Elsangelica.
FELONTCA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa ; Via Manzoni, 13 - Pa_ tore : E. Meynier, ivi
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli 6 - Pastore : Corrado dalla, Casa Beneo, Via
Flanatica, Fiume 15.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa; Via Assarotti - PastoreA. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Az____zareUi, evangelista.
IVREA - Chìdsa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi,"3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pa.store
emerito; A. Muston, Via Montebello 8
Livorno.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Cnstabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Vìa Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta l’agliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.NIZZA - Chiesa ; Rue GiofTredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
' Oolucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Sig. Amato Billour, evangelfeta,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
FIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - CJilesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : ’Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Vìa Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa; Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore : G. D. .Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampiordai-ena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore ; S. Colucci.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Antonio MLscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide IBosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso .Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. iMaggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Clii.esa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinattì, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (pre.s.so il Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Oliiesa Evangelica - Sig. T. R.
CAStiglione, candidato teol.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Èostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Pellico Vìa Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : si.g. V. Allierto Costabel, presidente ; sig. Davide Bœio, sig. Valeriaiio
Perazzi, doti. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, sig. Paolo Basio. prof. T. Longo
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVI'TTO MASCHILE.- Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
(XINVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice; Sigma Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Peilice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMIS.SIONE ISTITUTI OSPTTATJERI
VALDESI - Torre Pelliee - Presidente ;
Prof. Giovanni Jnlla.
OSPEDALE VAT.DESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugm/.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Dìret
• trice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Benev.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Peilice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chlsone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOÌjE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
VaUi Valdesi: -Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia,
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