1
Soixante-onzìème année
3 Mai 1935>Xni
N*'l8
Speitt. BiUk^oa, Valdese
TORBE PELLÍCE
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: Par an:
Italie et Colonies italiennes ...... L. 10,^
Etranger ...............................................
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On s’abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’fcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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-O- Le numéro: SO centimes O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
pom LA TIB MERÏI
U réponse ée Jésns à
« Parmi les pharisiens se trouvait
un homme du nom de Nicodème.
C’était un chef des Juifs qui vint
auprès de Jésus, et lui dit : Rabbi,
nous savons que tu es un docteiur
venu de Dieu ; car personne ne peut
faire ces miracles que tu fais, si Dieu
n’eist avec lui. Jésus lui répondit:
En vérité, en vérité, Je te le dis, si
un homme ne naît de nouveau, il ne
peut voir le royaume de Dieu ».
Jean III, 1-11.
Il y a un point curieux dans ce récit
de Saint-Jean : c’est que Jésus ne semble
pas répondre au propos de Nicodème.
A cette pialrole :) « Maître, nous savons
que tu es un docteur venu de Dieu, car
nul ne peut faire ces miracles que tu fais,
si Dieu n’est avec lui », Jésus répond :
« En vérité, en vérité, je te le dis, si
quelqu’un ne naît de nouveau, il ne peut
voir le royaume de Dieu ».
Bien souvent, nous n’exprimons pas notre vraie question, soit manque de courage, soit inaptitude à nous exprimer,
soit que nous ne nous rendions pas compte
de ce qui est notre vraie question.
— Et ce qu’il y a de frappant ici, c’est
que Jésiqs, malgré les mots de Nicodème,
distingue la vraie question qui est en lui,
la question angoissée que représente son
arrivée «de nuit», la question qu’est Nicodème lui>-même, ■— et qu’il y répond.
Cette vraie question qui est en Nicodème et qu’est Nicodème, et à kqudie
seule répond JésuSi, c’est au fond celle-ci :
« Que faut-il faire pour voir le royaume
de Dieu ? », et Jésus y répond en disant
ce qu’il faut être.
Nicodème est quelqu’un qui a besoin de
voir autre chose que ce qu’on voit chaque
jour, ou qui a besoin de le voir autrement.
De voir autre chose que le domaine des
hommes, de voir le monde de Dieu, tel
que Dieu le voit, le veut et le fait, tel
qu’il est en Dteu.
Le royaume de Dieu!... c’est le terme
employé constamment par Jésus pour désigner ce qui est notre vraie patrie, notre authentique milieu, là où nous dirons :
enfin !... où nous ne poserons plus de ques^
tions, où nous aimerons vraiment et pleinement n’étant plus enfermés en nous^
mêmes mais libérés en Dieu, et où nous
verrons les êtres dans la splendeur, la pureté et la vérité de leur achèvement en
Dieu ; où il n’y aura plus la menace incessante de la mort sur tout ce qui fait vibrer de joie l’existence, là où Dieu sera
présent.
— Oui !,.. voir ce royaume-là, un monde
et des hommes sur lesquels Dieu règne, le
Dieu saint, le Dieu vivant, juste, aimant,
notre Père qui est aux cieux..,, toute cette
question et cette prière en Nicodème représentent ime aspiration infinie et une
profonde détresse, car c’est une détresse
de penser à cela, d’y aspirer et de Sraitir
en meme temps qu on ne peut par soi-i
même y parvenir, qu’on n’en aura eu
qu’un pâle reflet et qu’on mourra sans y
être entré
Eh bien ! c’est à cette détresse, question,
aspiration, prière, que Jésus répond imimédiatemeint, car Jésus est la réponse de
Dieu à tout ce qui est vraiment une
prière et non im égoïsme plus ou moins
inconscient, — par œtte affirmation spontanée et sans appel ;■ « Si quelqu’un ne
naît de nouveau, il ne peut voir le
royaume de Dieu ». Quelle réponse et
quelle promesse! car la parole du Sauveur, en indiquant la nécessité de la nouvelle naissaince, en affirme aussi la possibilité : « Il faut que vous naissiez de
nouveau ! ».
Naître une seconde fois, renaître..,
c’est-à-dire apparaître nouveau dans une
existence nouvelle..., quel allègement, quelle
fraîcheur printanière dans la réponse du
Sauveur !
Que de fois n’avons-nous pas éprouvé
le d&ir dfe recommencer notre existence
en profitant de toutes les expériences
bienfaisantes, sanctifiantes et lUimineiuses,
divinifâi en un mot, les plus hautes que
nous ayons pu faire, et débarrassés, nettoyés abajlument de tout ce qui en nous
est péché tendances troubles, cicatrices
encore sensibles de tant de blessures de
la vie ; que de fois n’avons-nous pas aspiré à devenir un être tout neuf, ayant
tout de la lumière et de ce qui fait vivre,
et rien de ce qui fait mourir. Accueillons
bien et retenons ce désir, promesse ou
pressentiment que Dieu a mis en nous.
Abrs nous saisirons avec une allégresse
émue la parole de Jésus :■ « Si quelqu’un
ne naît de nouveau... » et nous distinguerons mieux le sens vrai, voulu de Dieu,
de notre existence icLbas tourmentée et
déchirée entre deux forces opposées: : la
force ou l’appel de la première naissance
et l’appel profond, le soupir après une
nouvelle naissance. Jésus nous le révèle, la
vie a pour but : Renaître !
Nous ne pouvons naître, ou renaître
par nous-mêmes ; cela c’est l’œuvre de
Dieu. De cette naissance nouvelle, Jésus
indique les éléments : naître d’eau et d’esprit. Un effacement de tout le passé lourd,
malsain et mauvais, « naître d’eau ». Puis
naître d’esprit, une apparition, une entrée de Dieu lui-même. Maître absolu,
dans une âme qui s’abandonne à Lui,
Alors le sens de la mort peut apparaître auréolé et magnifique. Le grand
homme d’Etat, Clémenceau, ne disaibdl
pas déjà, au bord de la tombe de son ajmi
Geffroy :i« La mort est une purification »•?
EUe est plus encore que oela, elle est la
condition d’une nouvelle naissance.. Voilà
l’Evangile de Jésus-Christ, le but de la vie
du croyant.
Ouli, telle œt la destinée de ceux qui
aiment Jfeus-Christ et se confient en lui.
Ils marchent dans l’attente et l’espérance
de cet acte salutaire et suprême de Dieu :
la nouvelle naissance. Elle s:’accomplit par
une série de morts successives au monde
et à nous-mêmes par lesquelles nous apprenons peu à peu le sens magnifique de
la mort dernière qui s’approche tous les
jour et est im moyen de la naissance suprême à la vie de Dieu, dans son pardon
et sous son Esprit.
N’est-oe pas qu’ü vaut la peine, toutes
les fois qu’on est dans l’angoisse, la question et la nuit, de se lever avec humilité
et avec foi et d’aUer, comme Nicodème,
« de nuit » trouver Jésus ?
Ch. CrENEQfüAHD.
{Semaim Rdigieuse).
«»i*» «»M
Dieu ne veut pas de contemplateurs, U
veut des serviteurs.
ChRETOPHE DlETERLEIf. '
Dieu nous donne le désirable au lieu du
désiré. Agrippa d’AubighÉ.
DORËTTE BERTHOUD
ifltll! lé
Madame Dorette Berthoud, bien connue
déjà par plusieurs ouvrages écrits d’une
plume alerte, anrec un langage imagié, et
qui se Msent tout d’un trait une fois qu’on
les â pris en main, est surtout connue
âüx Vallées par son récit Le tambour
roula (1). On sait qu’elle y raconte l’aventuié tragique du capitaine Bourgeois, qui
échoua dans sa tentative de rejoindre, à
travers la Savoie, Arnaud et les héros de
la Rentrée.
Madame Berthoud aime les Vallées,
qu’slle a parcourues sur les traces de Jaiùavel et d’Arnaud, EUe a participé, soit
au pèlerinage suisse aux Vallées, soit à
celui des Vaudois en Suisse ; aussi est-elle
buen connue de tous nos frères qui aiment
à se réunir, au 15 août, autour du monurnent de Frangins.
• ¡Mais Madame Berthoud aime aussi l’Italie tout entière, et cet attæhement perce
à travers toutes les pages de son nouveau
. vâlume. C’est qu’ü retrace la carrière d’un
homme, qui a fait de l’Italie sa seconde
pâtrie.
. Léopold Robert naquit en 1794, aux
Îlpli^res, dcms te canton de Neuchâtel,
d’une famille de réfugiés français. Son
père et un de ses frères étaient horlogers,
mais léopold se sentait attiré vers le des^
sin et la peinture. Aussi n’eut-il pas de
paix jusqu’à ce qu’il put se rendre à Paris, où il fréquenta l’atelier de David, le
peintre célèbre de l’époque napoléonienne.
Il ne tarda pas à s’y distinguer ; mais la
chute .de Napoléon bouleversa tous ses
plans.
C’est alors qu’im protecteur lui fournit
les moyens d’aHèr en Italie pour se perfectionner, On peut dire qu’il y passa tout
le reste de Sa vie, à Rome surtout, mais
aussi à Naples, à Florence, à Venise.
Une traversée des Alpes était alors riche en avenltures plus ou moins plaisantes ; le récit du passage du Simplon rappelle les délicieux voyages en zig-zag de
Toepfer. Les paysages italiens, la vivacité
des couleurs de la nature, des maisons, des
costumes, enthousiasmèrent l’œil d’artiste
du jeune homme.
Il visita d’abord la Vüle Eternelle et ses
environs, fréquenta les galeries d’art, s’essaya au portrait ; mais, ce furent tes scènes populaires qui l’attirèrent surtout, et
ce sont elles qui l’ont rendu célèbre des
groupes de brigands avec leurs familles,
dans leurs poses pittoresques, des paysans
en fête, rentrant de la moisson ou des
vendanges avec des chars enguirlandés,
un pèlerinage dans la campagne romaine,
des Napolitains écoutant un chanteur imiprovisé s’accompagnant de la mandoline,
le départ des pêcheurs de l’Adriatique,
Huit tableaux hors texte ornent l’ouvreige,
et l’on ne saurait trop admirer la finesse
du dessin, le nombre des personn^es et
les sentiments divers que dénotent leur
attitude et leur expression, la vie qui
semble se dég^er de l’ensemble.
Au cours du récit on voit Léopold Robert, dont les tableaux sont désormais recherchés, entrer en relations avec des personnages de tous les rangs et de toutes
les nations, qui affluaient à Rome en tou
(1) Ce livre a été traduit en allemand et est
sous presse à Berne, où il paraîtra prochainement.
ristes ou pour des motifs religieux ou politiques. C’est ainsi qu’il assista à maint
mouvement révolutionnaire qui troublait '
alors ntalie, R fréquenta surtout assidûment la demeure du fils aîné de Louis Bonaparte et de la reine Hortense, et de sa
femme, la sensible et attachante Charlotte,
fille de Lucien Bonaparte.
Napoléon et son frère Louis, te futur
Napoléon III, prirent part à l'expédition
malheureuse, tentée en 1831 contre Rome
par les patriotes italiens. Sur te retour,
Napoléon prit froid et une pneumonie foudroyante l’enleva à Forlì, le 17 mars.
Robert était-attendu en France, où l’exposition de ses tableaux au Salon de Paris
allait être un triomphe. Mais son affection
pour Charlotte, accrue depuis son veuvage,
le retenait en Italie. Désormais cette princesse occupera une place prépondérante
dans sa pensée et dans son cœur et, sans
s’en douter, entravera le développement
ultérieur du grand artiste. Follement
épris, partout où il se trouvera, à Paris,
en Suisse, à Venise, il aura sans cesse le
désir cui^nt de revoir Florence, où Charlotte réside. Il attend qu’elle Fappelle, mais
ses lettres, qui te félicitent de ses succès,
ne contiennent rien qui décèle quelque
trace d’amour.
Léopold en consiut une mélancolie profonde, qiii était d’ailteura au fond de son
caractère; il y avait probablement même
là quel<ïue chose d’héréditaire, qui avait
amené, dix ans plus tôt, un de ses frères
à se suicider, sans raison apparente. Tourmenté par une incertitude douloureuse,
Léopold Robert s’y arracha, lui, ajussi, par
le suicide, le 20 mars 1836, à Venise. Il
n’avait pas quarante et un ans.
A ce propos, ¡Madame Berthoud fait une
étude psychologique frappante des derniers temps de l’infortuné jeune homme.
Son corps repose dans la partie protestante du cimetière de Venise, dans la rœ
mantique île de San Michele, qui semble
bercée sur les flots de la lagune.
L’ouvrage, que nous venons d’examiner
très sommairement, s’achève par l’i^umération, étonnamment longue, des œuvres
du maître, qu’il composa le long de sa
carrière courte, mais laborieuse, de 1811
à 1835.
Bien que l’ouvrage de Madame Berthoud
ait paru, l’automne dernier, en même
temps qu’une autre biographie de Léopold Robert, celuiKîi a atteint en peu de
mois sa troisième édition.
Et déjà l’auteur prépare un roman dont
le titre sera : Vivre comme on pense...
Nous ne pouvons que lui souhaiter les
mêmes succès que pour ses ouvrages
précédents. J. J.
Facoltà di Teologia.
SECONDA LISTA.
Genova L. 102,—
Aosta » 20,—
Biella (2® versamento) » 5,—
Lusema San Giovanni » 125,—
Prarostino » 22,50
Palermo » 100,—
Taranto » 50,—
Messina »' 50,—
Coazze » 25,—
Firenze (Via Manzoni) » 104,55
Villasecca » 27,Brescia » 50,—
Verona » 74,Miss C. Gardner » 60,—
Como » 120,—
Forano » 15,—
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 3 Mai 1935-XIII
Cours théologiques
et cours universitaires.
E faut prévoir et powrvcdr ! Voilà le soustitre que je donne aux qutelques Mgnies
que je vais écrire en pensant à nos jeunes gens qui sont aux étudefe aujourdTxUi.
Tout d’abord, une question à laqueBé il
faut donner une réponse : doit-on encourager les étudiants de notre Faculté de Théobgie à suivre des cours universitairés ?
■ Lorsque j'étais moi-fnême étudiant à
rwtre Faculté de Florenoe, on ne pensait
guère à s’inscrire à rÜniversité. Si je ne
fais erreur, du restei, là chose était considérée un tant Etoit peu étrange dt nos
professeurs ne semblaient pas très contents s’ils voyaient quelqu’un se diriger
vers Piazza S. iMarco (siège de FUniver*
- sité),. Peut-être n’avai«iti-i]s pas tort, s’ils
prisaient que nous avions assez de peine
à assimiler nos propres cours ! Et puis,
on avait besoin d’ouvriers pour l’Eglise :
les places ne manquaient pas dans notre
vaste champ de travail ; la crise économique, sous ses formes actuelltes, était inconnue et il était possible d’engager de
nouveaux paiSteurs, sans trop de préoccupations quant au tendemaiin. On craignait
probàKtement que les coiurs suivis à l’Universiltê éloignassent les jeunes gens du
piinistèie pastoral : la chose était possible
là où la vocation n’était pas bien fondée,
et dans ce cas c’était pourtant désirable.
Mais ne nous inquiétons pas de rappeler
ni de jiiger le passé : le présent a trop
de • problèmes importants pour que nous
perdions du temps à un débat qui n’ihtéresse pas l’heure- actuelle.
Aujourd’hui, le problème se présente
d’une tout autre façon, car les choses ont
changé. Je crois qu’ü convient de conseiller à nœ étudiants en théologie de suivre
aussi, en même temps, des cours universitaires pour conquérir une laurm. Les
raisons ne manquent pas. Tout d’abord, je
fms une supposition :i si la vocation, que
l'on a pourtant rœsentîe dans un moment '
d’enthousiasmie, s’aifaiblisBait au cours des
études théologiques, ne vaudrait-il pas
mieux renoncer au ministère pastoral et
se préparer à une autre profession ? Si
cette nécessité de consdience se présente,
voilà qu’il est aisjé de pourvoir à son avenir en exerçant une profession libérale,
qui ne soit pas 1© pastorat. Je ne saurais
concevoir un ministère quelque peu forcé :
il vaut mieux avoir plusieurs cordes à son
arc et différentes voies ouvertes devant
soi. Voilà une railson qui ne me senible
pas indifférente. Mais il y en a d^autres,.
Nos pastefurs doivent travailler daris les
milieux les plus divers et dans tel miheu
ils compteront par leur culture laïque, la
seule que bien dès gens sachent comprendre et apprécier : le mot de pasteur ne
leur dit rien, mais s’ils ont affaire à un
professeur, à un docteur, à un avocat, ils
saveiit à quoi s’en tenir, en attendant de
pouvoir apprécier aussi le pasteur.
Des cours universitairies suivis avec
soin donnent du reste une culture qui
n’est pas à mépriser et qui peut être
fort ut'île, surtout dans notre œuvre
d'évangélmtion.
N’oublions pas que nous avons un Collège qui représaite un aspect important
de notre activité et que de temps à autre
on a besoin de professeurs. Ceux qui veulent se consacrer à l’Eglise en se préparant à la Faculté de Théologie, ne sont-ils
pas en même temps tout qualifiés pour occuper des charges de professeurs dans notre Collège ? Ils dépendent, comme tels, de
la même administration ©t travailent pour
la même cause.
Et enfin... Je ne voudrais pas être pessimiste, mais uijp certaine prévoyance me
semble nécessaire par ces temps difficiles :
K, faute de moyensi, l’Eglise ne pouvait
plus engager qu’un nombre très Kjnité
d’ouvriers ? Que feraient tous ceux n’ayant
qu’une seule corde à leur arc ?
J’espère que cette pensée ne troublera
personne, mais qutolle ouvrira cependant
les yeux à notre jeunesse studieuse.
« w «
Quels sont les cours les plus indiqués
pour nos étudiants en théologie? La phi
losK^hie et les beUei^lettres me SKnblent
être un utile complément de leurs études ;
mais comme notre Collège a besoin aussi '
de profeêseurâ d'autres matières, poiuquoi
ne pas se dédier aux mathématiques ou
aux sciences naturelles, pi on en a
l’aptitude ?
La jurisprudence me semble aussi être
fort utile : un pasteur-avocat pourrait
rendre de grands ^rvices tant à FIfelise
qu’aux membres de sa congi%ation. La
vie moderne est compliqua et tout le
monde n’est pas à même de comprendre
les secrets de la législation ; un avocat
seul n’y perd pas son latin ! Et dans la
paroisse, que de-querelles pourraient être
évitées si le pasteur connaisi^it les fois et
intervenait en temps "opportun. Dans les
affaires, il ne faut pas juger d’après ses
sympathies ou sep antipathies, mais d’après
la justice et la loi, en sorte que l’intervention puisse obtenir des résultats définitifs.
A ceux qui terminent leurs études théologiques, trfe jeunes, je conseillerais en- '
core dé suivre ensuite 1« cours de méde- f
cine. Ici j’exclus la poæîbilité du double
travail en même temps, car les études de
médecine sont beaucoup trop sérieuses.
C’est im idéal qu’il n’est certes pas aisé
d’atteindre, mais quel bi^n pourrait faire
cm pasteur-médecin dans toutes nos paroissias de montagne!. Ceux qui connaissent les condi-tions de nos montagnards, vivant à plusieurs heures de distance-du
centre où habite le docteur, comprennent
l’importance de ce vœu.
En concluant, je ne peux que dire aux
jeunes qui étudient : la vie est dure, pour
se frayer un chemin hcnnêtemmt il faut
piocher ferme et ne pas craindre de disposer de plusieurs cordés à son arc. L’avenir pourra être difficile et il serait insensé de n’y point pourvoir dès aujourd’hui.
ù Catholicisine et le Moevenient des Groupes.
Nous reproduisons du Semeur Vaudois
1^ informations süiyaai(tes .
Le Mbuvemeat des Groupes, qu’au, risque d’étabhr quelque confusion historique
les chroniqueurs laïques de la vie religieuse appellent «Groupes d’Oxford» (1);
s’étend lentemient et dévient phénomène
international. La presse catholique-romaine s’en occupe (2) et nous trouvons
dans les Etudes, des E. R. P: P. de la So&été de Jésus (20 novembre 1934), un©
critique fort intéressante de la .pensée
ecclésiastique des « Groupes ». Les méthodes du IMbuvement isont exposées avec une
remarquable objectivité; ce qui n’empêche pas Fauteur, M. du Passage, de donclture négativement en ce qui a trait à
l’autorité relîgieuæ. dont se réclament les
disciples de Buchman. Lisez et retenez"
cette phrase sur le critère d'infaiUibilité :
« La seule marque infaillible dé la diriection de l’Esprit est l’humilité et l’iobéissance, qui acceptent d’une'a^ionié quiM■fiée la négation même de ce qui semble
en soi le plus pur et le plus inspiré. Pour
avoir le courage d’un tel sacrifice, il faut
sans doute la foi à l’Eglise » (page 478 du
numéro des Etudes).
On rend par ailleurs hommage à l’importante et solennelle précaution des fidèle
du Mlouvement d^ Groupes contre les périls de Filluminisme personniel ou collectif.
En effet, les dirigeants déclarait « qu’il ne
faut rien dire qui soit en opposition avec
les révélations du Christ dans l’ECriture
sainte ».
D’autres précautions sont à relever et
sont relevées par M. du Passage, ainsi le
recours recommandé aux fidèles des Groupes, le recours aux persomies'autorisées,
c’est-à-dire aux dirigeants culUpés. Par
ce recours, les tenants du Mouvanent reconnaissait loyalement l’immense et permanente valeur de ce que nous appelais
%
la tradition ecclésiastique, donc des Eglises. L’Bghse n’est-elle pas, pour nous protestants, aussi l’expérience coUectdve du
christianisme ?
Cependant, aux yeux du juge catholique-rc^in, ce recours aux personnes autoriserai, donc à l’expérience, à la tradition, ne saurait garantir le Mouvement
drâ Groupes de l’erreur, surtout en matière doctrinale. Même réunis en quelque
ccBiciie, c’est le nombre qui déciderait, qui
trancherait les questions posées. Et nous
void au pied du mur de la certitude ab; solue, qui est affaire de qualité et non de
quantité, de nombre.
L’Eghse romaine a tranché le problème
de l’autorité suprême,et absolue et cela en
conférant au pape seul la qualité d’arbitre
.en matière de foi et de discipline. Donc,
aux yeux d’un croyant catholique-romain,
le Mouvement des Groupes ne saurait
avoir la vertu d’autorité décisive.
Chose étonnante, Fauteur de la critique, par nous résumée, recourt finalement
à l’autorité du Christ et cite le pa^ge :
« Si vous demeurez dans ma parole, vous
connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous
affranchira ».
On croirait bien vite qu’ici le cathohqueHTomain rejoint le tenant des Groupes ; eh !' non, car ce n’est que par la papauté que Christ parle clairement. Seule
Ig, quxdité du Vatican lui confère le droit
'd’interpréter FEeriture. Pour les fidèles
des « Groupes », l’Esprit souffle où il veut,
et c’est cette, notion de FEteprit übre qui
permet à M. du Passage d’écrire que le mouvement porte la tare du protestantisme.
Les catholiques sont donc dûment avertis, si jamais il leur venait à l’idée de participer sérieusement, à telle""« HouseParty ».
En relevant l’attitude du catholicisme
romain à l'égard du ¡Mouvement des Groupes, nous pensons à toutes les réserves
que l’esprit ecclésiastique protestant fait
à. l’instiltution des dits Groupes, qui- ne
veulent pas ignorer les Eglises, mais semblent y recourir en préconisant le recours
aux- chrétiens èxpérimentés.
Ce qui ressort clairement de ces confrontations de notions d’autorité, c’es't la
méfiance romaine à l’endroit des sources
d’inspiration. En disant aux plus humbles
Israélites k « Le royaume des cieux est au
dédains die vous », le Christ a m foi dans la
capaeité de chaque âme à discerner le vrai
du faux.. S’il n’y avait pas cru, notre Sauveur n’aurait jamais dit : « Et vous, qui
dites-vous que je suis » ?
En proclamant l’inspiration dans chaque
fidèle, le Mbuvement des Groupes professe
sa foi dans la lumière qui luit en chaque
constience sincèrement éprise de vérité. Si
cette foi est une tare du protestantisme,
alors les disciples questionnés par le Maître étaient déjà des «tarés» du libre
examen.
(1) Il ne faut pas confondre les ^Grompes
d'Oxford », d’institution récente, et le Mxmvement cPOxford, vieux d’un sièole, et dont le
but était un rapprochement de l’Eglise Anglicane à l’EgUse de Rome.
(2>) Elle s’en est occupée aussi chez nous, et
l’Echo a publié (numéro du 29 juin 1934) un
■ ample compte-rendu d’ape étude de « PermL»
dans Gerarchia, la revue fondée par M. Mussolini. rbd.
Dans une mine de houille.
Un jeune homme chrétien, auquel spn
oncle reprochait de fréquenter des lieux
de divertissement équivoques, répondit :
« J’ai la conviction, qu’un jeune homme
chrétien peut fréquenter n’importe quel
milieu sans pécher ».
« Cela est -possible, répondit l’oncle, et
quand, un jeune homme ou une jeune fille
sont contraints, par les circonstances de
la vie, à fréquenter des milieux malsains,
je suis convaincu qu’ils peuvent le faire
sans pécher. iMais je ne leur conseillerais
jamais de fréquenter volontairement des
lieux de divertissements suspects, parce
que cela équivaut à jouer avec le feu».
Comme le jeune homme ne paraissait
nullement convaincu, il lui raconta l’anecdote suivante
L’été dernier, un ingénieur invita un
groupe d'amis pour leur faire visiter une
profonde»hi:ine de houille. Une demoiselle
s’y rendit élégamment vêtue de blanc. Ses
amis la raillèrent d’abord, puis insistèrent pour qu’elle se mît tm vêtement de
couleur foncée : mais notre demoiselle, fâchée, fit la sourde oreille.
A la fin, ils s’en appelèrent au jugement du vieux mineur chargé de les accompagner dans leur visite. Il branla la
tête, mais la dranoiseUe, décidée à faire
à sa guise, lui demanda d’une voix doucereuse J « Y a-t-il peù(t-être quelque raison particulière qui m’ranpêche de descendre dans la mine vêtue de blanc ? ». Le
vieillard sourit et lui répondit, tout en
clignant de l’œil : « Rien ne s’oppose à ce
que vous descendiez dans la mine vêtue
de blanc, mais vous trouverez probable-,
ment lambas plusieurs raisons qui vous empêcheront de remonter à la surface avec
votre habit hlatic ».
Que pensent de la réponse du mineur
Ira jeunes gens et les jeunes filles qui
croient pouvoir fréquenter impunément
les salles de bal, et d’autres rendez-vous
pleins de... poussière de charbon ?
(Traduit du 'Bdllettino délia Chiesa di
Piazza Cavour - Roma).
üc * *
Et voici encore une utile leçon, sous xme
autre forme.
LE JEUNE RAT PHILOSOPHE.
« Un jeune rat vit de loin une souricière. Ah ! voilà donc, dit-il en s’arrêtant,
cette machine fatale dont me parlait si
souvent mon père. Certes, je me garderai
bien d’y toucher : Je ne suis pas si bête !
Je me contenterai seulement de voir comment elle est faite:. A cela il n’y a pas de
mal : que diantre ! il faut bien savoir un
peu de tout.
« A ces mots, l’imprudent s’achemine
vers le piège ; il rôde autour, l’examine
avec soin, et aperçoit certain morceau de
lard, qu’un bout de fil rëtenait à peine,
et qui avait une trèsi belle apparence.
Ce lard ferait bien mon affaire, dit notre
raton en le flairant d’aussi près que
possible.
« Bientôt, séduit par les attraits de l’appât, il met le nez dans la machine. Oh ! je
ne veux pas y entrer ; mon papa a dit
que c’est dangereux... Dangereux, entendons-nous ; oui, pour celui qui irait croquer le morceau de lard ; mais pour un
rat prudent qui va uniquement en amateur, sans rien toucher, seulement pour
voir,- quel mal y. a-teil ...
assurément.
«A ces mots, il entre tout doucement,
s’approche du lard, dont l’odeur excelente
l’attire de plus en plus, le regarde avec
tendresse, le flaire; et n’osant pas tout
d’abord y toucher, il le lèche... la tenta- '
tion devient plus forte ; il y porte une
dent capable, et crac ! ime planche tombe
et le malheureux rat philosophe se trouve
pris ».
Cela n’a pas besoin de commentaire !
■O-O O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-OOO-O-O-O
ÉVANGÉLISATION.
Un champ de travail qui mériterait
- d’être mieux connu, c’est celui de notre
église d’Ivrée et de la vaste Diaspora qui
l’entoure, où travaile un ouvrier, modeste, mais capable et zélé, entouré d’une
jeunesse vailante et animée d’un esprit
évanigélisateur ardent.
L’église tout entière est constituée de
jeunes gens. Les quelques vieux ne paraissent tels que forsqu’ils se découvrent
pour montrer leurs cheveux blancs. .11
s’agit, pour un tout petit nombre, d’éléments d’importation vaudoise directe ou
indirecte, mais la plupart proviennent du
catholicisme. Les cinq catéchumènes qui
ont été reçus le jour de Pâques provien-.
nent tous de l’Eglise Romaine. Il s’agit
d’éléments très sérieux, diligemment éprouvés. La discipline ecclésiastique est rigoureusement exercée comme dans le tenips
de jadis. Il n’est pas permis de se moquer impunément du nom de Dieu, comme
en fait preuve une courageuse expulsion
qui a eu un certain retentissement dans
le milieu, avec le résultat d’augmenter le
respect pour notre communauté et pour
son message. La jeunesse fuit le bal ©t
les entretiens mondains. Après la longue
et pénible journée de travail, elle se réunit pour chanter et pour travailler pour
’ Bon église y souvent, le dimanche, un
groupe de 20-30 cyclistes, et un autre en
auto, aooompBgnent leur Pasteur qui va
présider le culte dans dra locahtés à 15-30
kilomètres de distance : puis c’est la jeu-
3
L’ificho des Vallées - Vendredi 3 Mai 1935-XIîI
nesse de œs localités qui vient raidre la
visite aux amis d’Ivrée. EUle s*«! arrive
tout bonnement le samedi soir et va It^er
et prendre ses repas chez les dififérents
membres d’i^lise. Si un dimanche ou une
soirée restent libres, la jeunesse se réunit
auprès des différents malades et les égaie
par sœ chants.
C’est la communauté tout entière qui
évangélise. Chaque membre s’efforce d’amener aux cultes, soigneusement préparés
par le Pasteur, des amis, des compagnons
de bureau ou de travail, et les nouvelles
recrues augmentent d’année en année.
Les difficultés ne manquent pas non
plug ; voilà d£ins la Diaspora un père qui
doit creifâer luirmême la fosse au cime^
tière pour son enfant, parce que des
fanatiques ne veulent pas le faire; voilà
tel catéchumène qui est abrité tour à
tour par les différentes familles de l’église,
parce que chez lui on le maltraite... ; mais
les difficultés et les souffrances n’arrêtent
personne : on les surmonte en chantant à
pleine voix nos beaux cantiques.
Comme tout cela est bienfaisant, cœnme tout cela est empreint de l'esprit
évangélique !
Que VEdho vous apporte, chers frères
du Canavese, le message fraternel de vos
frères des Valiées qui, du haut de leurs
montagnes, vous observent et se réjouissent. Gloire à Dieu. *
S. C., m Vaudois.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STÂTO CIVILE dal 22 al 28 Aprlle 1935-XIlI.
Nascite N“ 1 — Decessi N® 0
CHRONIQUE VAUDOISE
PONS REQUS
Pro Collegio :
Fiori sidla tomba dM doit. Da~
vide Rivoir, Gustavo Tourn e
famiglia L. • 100,-—
In mermria del doit. Davidé Rivoir, le fiiglie . » 100,^—
» * *
ANGROGINE. Le lundi 29 avril, dans le
temple de Saint-Laurent, a été béni le mariage de Ricca Alexis de Michel avec Morelli Oliana. Nos bons vœux suivent ces
époux.
~k Nous renouvelons nos chaleureux remerciements à notre Chorale et à sa vaillante Directrice pour la soirée qu’èUe nous
a offerte, et qui a si bien réussi, malgré
le mauvais temps.
★ Dimanche pirochain, notre paroisse
aura le plaisir de recevoir le pasteqr ¡ML Albert Ricca et le prof. Gino Costabel, membres de la Commission de District, qui viennent chez nous pour la visite d’Eglise. Le
culte sera suivi par l’Assemblée d’Bglise.
★ Mardi prochain le Pasteur donnera,
dans le temple de Saint-Laurent, la
deuxième et dernière conférence avec projections lumineuses, et parlera sur la
Réformation.
★ Nous invitons tous les parents à envoyer leurs -enfants à la fête de chant des
écoles du dimanche, qui aura lieu jeudi
prochain, à La Tour.
R. N.
LA TOUR. Il a été célébré, au temple,
le mariage de M. Hector Michelin avec
M.lle Cesira Dalle Grave. Nos meilleurs
vœux accompagnent les époux.
★ Dimanche dernier, les Unions des Mères et de Jeunes Files ont donné ime réception aux caitéchumènes reçus le Ven'dredi^aint. Nous avons consjtaté avec regret quelques absences.
La fête a été des mieux réussies. Après
le culte fait par le Pasteur, nous entendîmes les bonnes exhortations « aux jeunes » de Mesdam^ JaJla, Comba et Tron,
Puis ce furent les récitations et les
chants que les jeunes files de l’Union
Chrétienne avaient soigneusement préparés et qui ont été beaucoup applaudis par
les nombreuses mamans qui formaient le
gros de l’auditodre. Un souvenir de la con- '
firraation fut remis à chaque nouveau
membre d’église, et une tasise de thé fut
servie à tout le monde. Ce fut une bonne
rencontre et nous ne doutons pas qu'elle
ne laisse une profcaide et bienfaisante
impression.
BORA’. Dimanche soir, a eu Keu la cl^
turé de l’année sociétaire de' toutes nos
Unions. Les Pnêsidenits et Secrétaires des
différentes activités ont lu le cœnpterendu du travail aocompl pendant l'hiver J travail modeste quant à ses proportions et à ses résultats, mais riche en humbles dévouements.
Une conédie récitée par nos artieftes a
embeli la Soirée et dignement conclu l’activité unioniste de l'hiver.
SAINT'GBRMAIN. Le jour du Vendredj-Samt, 17 catéchumènes ont promis
fidélité au Seigneur et à leur Ifelise. Que
Dieu les bénisse et les fortifie en sorte
qu’ils puissent maintenir leurs promesses.
Nous demandons surtout aux parents de
veiller sur ces enfants qui ont été
confirmés.
★ Luoipm Vinçon de ^Alfredo, Lma Marguerite LavrenU de Agostino ont été baptisés le dimanche de Pâques, et dimanche
28 avril, Ermmrno et Wanda JaMer de
Olgtsar. Sur les enfants et les parents nous
implorons la igrâce de Dieu.
★ Notre frère Eleynat Pierre est décédé à la Malana. Nos condoléances aux
parents.
Franco Scellenbaum est venu léjouir
ses parents à Omegna : nous faisions nos
vives félicitations aux grands-parents de
Saint-Germain, M. et M.me Henlry Jahier,
notre régent paroissial
SAINT-JEAN. Mardi matin, 23 avril, a
été béni, dans notre temple tout orné de
fleuto ofà la présence de bon nombre
d’amis, le mariage de M. Salvatore Ippolîto, instituteur à Littoria, avec M.lle
Elena Asyassot, institutrice à Luserne^ fiUie
de notre podestat M. le géom. chev. F. Ayassot. Après la cérémonie religieuse eiut Heu
le banquet nuptial, qui offrit l’occasion à
M. Ernest Benech de Hre les nombreux
messages des parents et amis absents et
de dire aux époux les meilleurs souhaits
de joie et de bonheur : à lui s'unirent
aussi une jeune cousine de l'épouse et les
pasteurs IMM. B. Gardiol et R. Rivoiire.
Que Dieu répande Ses précieuses bénédictions sur ce nouveau foyer.
★ Le 26 avril a eu Heu l’enseveli^ement
de AugiMe TofwmdBmcœur, originaire de
Rorà, décédé à notre Asile des Vieillards, à
l’âge de 78 ans, après une pénible maladie.
★ Nous rappelons au pubUc que dimanche soir, à 20 h. 30 précises, dans la Salle
Albarin, aura Heu une soirée récréative de
bienfaisance, organisée par la Société Chorale. . Tout le monde y est coiriialement
invité.
VILLAR. Installation. Au culte de dimanche 31 mars, devant une nombreifâe
assemblée, a eu lieu l’installation du
nouvel ancien du quartier du Serre, '
M. Pierre Prache, élu par l'Assemblée électorale du 17 mars.
Que le Chef de l’Eglise bénisse le minisr
tère de ce cher nouveau collaborateur et
qu’il nous donne à tous xm nouveau zèle,
■' Nous saisissons l’occasion pour exprimer la reconnaissance et la sympathie dé
l’IfeHse à M. Tancien David Albaréa qui,
pour cause de santé, a dû donner sa déM
mission, après 24 ans de fidèle ministère ;
dans i’EfeHsa
★ Baptême. Le 15 avril nous avons présenté à Dieu, par le rite du baptême
quatre chers enfaints Berton Jeanne,
Pierre et Albert de Jean, et Berton Awguste de Jean Pierre
Que Dieu bénisse ces tendres agneaux
du troupeau et dirige dans leur grande tâche tes parents qui ont reçu charge d’âmes.
•Ar 9Jariage. Samedi, 20 a-vril, a été célébré, dans le temple te mariage de M. Gonr
net Lrms de Pierre, de Saint-,Christophe,
avec Mite Talmon Aime Henriette de Jean,
du Oentre.
Que Dieiu réjouisse et sanctifie par Sa
présence ce nouveau foyer.
★ Pâques. Les cultes de la Semaine
Sainte sont passés laissant derrière eux,
nous l’espérons, quidque chose de plus
qu’un lumineux souvenir.
Nous recommandons à Dieu surtout ces
18 jeunes recrues qui, te joim du Vendredi-Saiqt, ont signé Tengagionent solennel de «renfcœcer au péché et de régler
leur vie sur tes oexiunandements de Dieu ».
Nous avons été particulièmnent heureux d’awoir, parmi tes catéchumènes reçus cette année, aussi de ceux qui avaient
laiÈBB passer Fâge minimum fixé par les
R%lements, et deux cas de catéchumènes
qiù, après avoir passé leur examen, ont
Hbpemient renvoyé à plus tard leur deluande d'admissicai dans l'IfeHse.
TILLESÈCHE. Nous avxHis terminé, la
aemaine dernière, les exanaens de l’école
de français et des différentes éootes de ¡Kble. Les résultats, en général, ont été bons
et nous en remercions tes instituteurs et
iîMtÈtutrices. Nous regrettons cependant
que, malgré nos vives exhortations, quelques fæniHes se soient obstinément abstenues d’envoyer leurs enfants à ces écolœ.
Sans cette élémentaire instruction reiUgieirae, qu’esiperent-ils, pour l’avenir, de
leurs enfants ?
★ Douze catéchumènes ont été reçus,
cette année, dans l’Eglise ; à Pâques, a été
présentele au baptême Oudric Hvquette
Fernande.
Que Dieu aide les uns et les autres à
maintenir les engagements qu’il viennent
dé prendm
★ lAprèsi une longue et pénible maladie,
ndae $œur Genre Adèle, de Bouvil, est entrée dans son repos, à l’âge de 70 ans.
M^tie à travers les souffrances les plus
douteulreuses, elle a donné un exempte de
l’iâ^mation et de foi. Notre sympathie
chjiétífenne est assurée à la famiUe en deuiL
★ Par une même cérémonie nous avons
cé|Sbré sam«H dernier, les trois mariages
sinvants ; Léger Adrien et Peyronél Ida;
Peyrmél PhMibert et Michelin Iris; Peyrond Emile et Clôt Alice. La belle céréihdnte a été rendue plus émouvante encore
par le chant : « E’ la casa un paradiso... »,
eMcUté par un groupe de jeunes filles accosÎDpagnées à l’harmonium pair ¡M.lte A.
V%Helm.
A tous œs jeunes époux, membres fidèle de nœ Unions, nous redisons nos vœux
en invoquant sur leurs foyers les bénédictions divines. .1
Faits et Nouvelles.
Palestine. .La colonisation de la Palestine se poursuit d’une façon étonnante.
Ij’agriculture, l'arboriculture et la viticulture se dévekïipent constamment, une importante main d’œuvre est sans cesse demandée. A Rischon-le-Zion, on a commencé
des plantations nouvelles sur 1.000 dunams. Il s’y crée également des entreprises industrielles nouvelles : une grande fabrique de meubles,' une brasserie, une verrerie, une fabrique de ciment, une fabrh
que de produits en caoutchouc et une taillerie de diamants. Une fabrique de pianos
a été étabHe à Jérusalem. Le port de
Haïfa va être considérabtement agrandi
★ Des Juifs alsaciens ont ao^is 20.000
dunams de terrains dans la région du Liban et se proposent d’en acquérir encore.
Le patriarche maronite Arida a reçu récemment des journalistes dans son palais
près de Beyrouth et leur a déclaré qu’il
ne voyait aucune opposition à ce que des
régions, du Liban soient Hvrées à la colonisation au profit des Juifs qui y viendraient d’Allemagne, de la Sarre ou de
Pologne.
★ Au début de cetté année, on comptait
307.312 Juifs en Palestine, soit te 26 %
de la population totale.
★ En janvier 1935, il y a eu 4.336 Juifs
émigrés en Palestine, dont 2.115 se sont
embarqués à Trieste venant d’Allemagne,
de Lithûaniie, de Pofogne et de Tchécoslovaquie. En février, 49T5 Juifs ont débarqué aux ports de Jaffa et de Haïfa et
on en signale un certain nombre, non recensés, venus par terre, de sorte qu’en ces
deux premiers mois tes émigrés ont presque atteint 9.500 et on signale que pour
mars l’Agence juive a déjà déHvré 1.150
certificats d’émigration.
★ La ville de Tel-Aviv ne cessé de se
développer, elle s’étend déjà au-delà du
Jarkon.
★ On projette la construction d’une
route pour automobiles d’Egypte en Palestine. Elle partira de Suez et passera par
le désert de la presqu’île du Sinai.
(D’après l’Eglise Nationale).
les Livres
vie de Jean de la Ville de Mimumt — 2 déoemibre 1^6h28 nov«nbre 1914. — Ses
vers inédits, ses lettres à ses parents, à
ses amis, ses lettres de guerre, par sa
mère. — «La Cause» - Bue Saint-Lar
zare, 94 - Paris. — Prix : 15 francs.
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Abonnements payés et Dons.
(JLe 'don est entre parenthisês),
1935 : Bertolin Jean, Fayole, In-verso Pmasca - Garibbo Eisa, Imperia-Porto Maurizio (f)
- Rexiel Augusto, Colonia Vaidense (20) - CataRn EMsea Bobbio Pellice - Gardiol Lidia, Trœsferi, Faetto (2) - Peyrot Lìdia, Id., Id. (2) Revel Maria, Torino - Berger PhUippe, Chicago, IlL (4,25) - Grill Henry, Id. (,4,26) Rostan Jean Etienne, Id. (4,25) - George Villielm, Ulster Park, N.-Y., et 1934 (15,15) - Balmas Arthur, Francescas, Lot et Garonne (1) Rivoioe Louis, Paris - VUllelm Jules, Julbers,
Riclaretto - Giovanni Griot, MUano, et 1984
(10) - Boggetto Clementina, Torino, et 1934 Comba Gustavo, 'Barino (5) - Cap. Ernesto Gay,
MondOvi-Piazza (5) - Pons François, S. Secondo di Pinerolo - Revel Amllda, Torino Juan D. Salomon, Oonchillas, Sud-^America Pastore Oarioe Negrin, Ombues de LavaUe - Famiglia (Grill, Concordia, Dolores, 1933-1934-1935
- Bouïssa Esteban, Espinillo, Dolores - Lorenzo
Bonin, Cblonia Belgrano, Argentina, 1935 et
1936 - Monnet Juan, Cafiada de Niedo, 1985 et
1936 - Artus Pablo, Colonia MigueHete (4 copies) - Juan Daniel Artus, Ombuœ de LavaUe
- Juan Santiago Dalmas, Id, 1934 - S, M. Vin
çon, Id., 1934 et 1935 - Pavarin Esteban, Colonia Alejandra, 1934 et 1935 - CharUn SantiagOÿ Campana CbnchlUas, 1934 et 1935 - Vera
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Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANGR06NA - Pastore : Roberto Niebet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Onèste Peyrónel.
PINEROLO - Pastore ; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Mathieu.
FRALI - Cand. Ted. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLAREITO - Cand. Tteol. A. JanaveL
RODORETTO - Cand. Teol. A. Peyrónel.
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S. GERMi CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore: Valdo^Vinay, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Cròti de ViEe - Pastore : Giovanni Miegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Emanuele, 4
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Roma: 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare,- Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei Balilla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecroeia
- Pastore : Pavide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica. _
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynier, ivL
BRINDISI - Cliiesa : Via Congregazione, Casa
Zaxxmro - Pastore : Antonio Miscia.
CALTANISSEITA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonaria, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Via FiItppo Mellana, 3.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETT - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evaiigelioa - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PEIONICA PO - iChiesa Evangelica - Cand.
Teol. Beniamino VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani . Coadiutore: Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo Ccasson,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
grotte - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
rVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
Pastore :
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Fransclni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo Colucci,
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Prance.sco
Peyrónel, Razzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : iUfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Elio Eynard, ivi.
PESCOLANCIANO - Qiiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possldonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonla, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Qiiesa Evangelica.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107.Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore : Cand. Teol. Ernesto Ayassot
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivL U
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, h
- Pastore : Eugenio Revel, ivi. •
SUSA - Chiffla : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore: Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele H
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto J'ahier e Pastore Achille Deodato, ivi. 3’
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi’
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Rgna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
%
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore lOBO della Domenica.
EFFIGIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
gl ;,VALDESE - Rof. Ernesto Comha, modera^^tore - Pastore Antonio Rostan, cassiere
''.^Pastore Guido Coniba, segretaiTo - Via
Quatti’o Novembre, 107 - Róma (IQl).
Ai .W. A. S. - Segreatrio Generale: Pastore
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
PAGCILTA’ DI TEOLOGI.! - Via Pietro Cossa,
42, Itoma (.126) - Proiesseri ; G. Bostagno,
' Ernesto'Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREC3GIATO - Torre Pellice ■ Preside : Rof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide BosiOf presidente ; Enrico Meynier,
Silvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moreschini.
convitto .MASCHILE - Torre PeUice, - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe- ci'osia - Dii-ettore: Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Tórre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Sei-ragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani,
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDElSI - Torino
; - Via Bertliollet, 34 - Direttore.: Gr. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice -- a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
asilo pei VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (SicUia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngnay;
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) Pastore : Enrico
Beux — Pastore emerito : Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastoie : Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
Negrin, Ombues de LavaUe.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (Dep.to.
de Colonia) - Evangelista : EmUio Ganz,
Colonia Vaidense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore : Giovanni Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore : da destinarsi.
.COLONIA NiN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore : Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fè) - Evangelista Carlo Alberto Griot,
Estación WUdermuth, F. C.C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entie Rios) Visitata periodicamente.
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Pellice
Luserna S. G.
Bricherasio
Pinerolo
Airasca
Torino
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Pellice
P- (1) f 6.- 7,15 12,38 16,58 18,20 (I) 19,48 (2) 21,03
J 6,04 7,19 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
» J 6,15 7,33 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
» 5,24 6,36 7,- 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25 21,39
» 5,47 6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49 22,02
a. 6,31 7,20 8,10 8,30 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
P- (3) 0,25 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
» 1,03 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
» 1,22 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21,» 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 ^ 20,13
» Ì 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 ^ 20,24 ^
a. 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
(1) Feriale — (2) Festivo - (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriols >
Villar P. »
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30 (*) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 («) 11,55 17,35
8,35 15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,- 17,40
8,42 15,17 19,17 ViliarP. » 6,41 12,06 17,46
8,49 . 15,24 19,24 Chabriols » 6,48 12,13 17,58
8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,9- 15,35 19,35 TorreP. a. 7,- 12,25 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi,
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo (1) (2)
P- 6,45 7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,53 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
Abbadia » 6,56 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,Riaglietto-Fiugeradac)» 7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
S. Martino » 7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
Porte » 7,06 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
Malanaggio (fac.) » — 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12
S. Germano » 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
Villar Perosa > 7,24 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22
Dubbione » 7,32 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
Pinasca » 7,35 8,35 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
S. Sebastiano » — — 11,34 13,36 15,29 17,28 — 20,37
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
(I) (2)
Perosa Argentina p- 6,43 7,55 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
S. Sebastiano » 6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
Pinasca » 6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
Dubbione » 6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
Villar Perosa » 7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
S. Germano » 7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,—
Malanaggio (fac.) » 7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56 20,03
Porte » 7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
S. Martino > 7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,.34 20,11
RiagIietto-Fiugeraf/ac> 7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
Abbadia » 7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
Ponte Lemina (fac.) > 7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
Pinerolo a. 7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PBRRERO.
Perosa Argentina
Perrero
COGNAC BRANCA
Jules Tren, dinectemr-responaable
Terre Pellice - Imprimerle Alpine
Me DICIN
¿ryuÂâpemaitêcy. . n.
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