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Soixante-septième année - Anno IX°
27 Mars 1931
N" 13
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L'ECHO DES VALLEES
•Spett. Bibliotèca VaJtóe,^'?'v
TORRB PELLICE
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: Par an Pour 6 moia
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L 10,— 6,~
Etranger (y compris les deox Amériques) . » 24,— 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . » 22,—
On s'abonne: à TorrePeRice, au Bureau d’Administration de l’Echo j
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. j
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gmo Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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Tousles changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
vt. Le numéro: 20 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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COWIMUNICATION OFFICIELLE.
Per ottemperare alle tassative prescrizioni pubblicate sulla Gazzetta Ufficiale del
Kegno d’Italia - N. 5Q - del 9 Marzo 1931,
ed in seguito ad intesa coi dirigenti dette
altre Chiese Evangeliche Italiane, devo comunicare che le istruzioni sul censimento,
impartite agli operai della Chiesa, con ciroóUtre dello scorso Febbraio, vanno modificate nel senso che, alla colonna 23, la religione che professiamo dovrà essere indicata con una parola sola ; «EVANGELICA».
Eorm, 23 Marzo 1931.
V. Alb]£rto Co3t.abel, Moderatore.
reUB 1« HE IHTEBIEUBE
A ceux qui vieillissent.
« Quand tu étais i)lus jeune, tu te
ceignais toi-même et tu allais od tu
.voulais : mais quand tu seras vieux
tu étendra.s les mains et un autre te
ceindra, et te mènera où tu ne .voudras pas... Ayant ainsi parlé, Jésus
lui dit : « Toi, suis-moi ».
Jean XXI, 18 et 19.
La jeuneeise est un bel âge ! Les horizons dte la vie semblent s’ouvrir 'à elle. Elle
a 'dels trésors de force, d’enthousiasme,
qu’eJle ne demande qu’à dépenser. Elle
possède l’élan qui lui permet de rêver de
grandes entreprises.
Mais la jeunesse ne dure pas toujours.
Par d’imperceptibles transitions, c’est bienr
tôt l’âge mûr, avec les combats presque
toujours rudes de la vie, puis les premiers
abords de la vieillesse... enfin, la vieüiesse
elle-même. On atteint celle-ci plus vite
qu’on .ne pense. Notre cœur a beau rester
jeune, nous vieiUiæons quand même.
Or, si la jeunesse est le printemps de 1^
vie avec sa fraîche floraison et toutes les
promesses de futures récoltes, la vieiUeSse
en est l’automne.
Mais l’automne, lui aussi, est une belle
saison, celle des fruits. La vieillesse peut
en avoir die savoureux : eUe possède l’eKpérienoe qui manque à la jeunesse, et
n’avez-vous pas rencontré tels, vdefflards
qui répandent comme un bienfaisant parfum par leur sérénité, leur bienveillance,
leur exquise bonté ?
H: ^
Oui, l’automne, la saison des fruits, mais
aussi d!es feuilles qui tombent. Les arbres
se dénudent, présentant peu à peu des raniieiaux dégarn® de toute frondaison.
Chers lecteurs qui vieillissez, vous les
connaissez les feuilles qui tombant! Ces
forces physiques dont vous étiez si fiers
jadis et dont vous usiez et même abusiez,
les voilà diminuées ; lies infirmités s'iaistallen't, les rhumatismes font souffrir, l’ouïe
devient pesante, la vue s’affaiblit, le
corps a peine à se mouvoir. Ce sont enoone les forces intelfectueJles qui s’émous: oette mémoire qui, jadis, emmngafsinait à plaisir, retient si peu aujourd’hui.
I Vous vous rappelez cette fable que vous
«vez apprise, par cœur, dfâns votre enfance
^ oubliez le titre même de ce livre que
vous avez lu la semaine dernière. C’est
èneore l’énergie de votre volonté qui s'atténue. Vous craignez l’effcfrt maintenant.
Ce qui n’étaiit pour vous, autrefois, que
Jeu d’emfant, vous remplit d’appréhension,
et il est bon, soit dit sn passant, que
nous donne des enfants lorsque nous
; ' sommes jeunes. Devenus vieux, nous n’au
rions plus las forces voulues pour leur
éducation.
Autant de feuilles qui tombent.
* * *
Mais dl y a pour ceux qui vieillissent
d’autres souffrances encore.
Peu à peu l’on devient dépendant :
« Lorsque tu étais jeune, dit Jésus à
Pierre, tu te ceignais toi-même. Quand tu
seras devenu vieux, un autre te ceindra ! ».
Se laisser céindre par un autre ! Ne plus
faire ses affaires soi-même ! Etre obligé
d’avoir recours à autrui ! Que de sacrificies,
accompagnés souvent de meurtrissures intérieures, cela n’implique-t-il pas?
D’autres dépouillements encore : « Ne
plus aller où l’on voudrait » ■— comme
Pierre — renoncer à certains cultes, à
certaines joies de famille, ne plus pouvoir
réaliser certains projets ! Limités, limités
sans cesse !
Autre soUiffranioe : être mis peu à peu
die côté. Pour le travail et les responsabilités on préfère des jeunes : ils sont plus
actifs et entreprenants. Qu’il est doulouaeux de sentir qu’on devient inutile !
'Malis autre souffrance encore ; graduelr
lement, celui qui vieillit se Sent seul!
Seul, parce que les hommesi disparaissent.
¡Vos conteimpoa’ains s’en vont; la grappe
s’égrène. Puis, c’^ une autre sdlitùde qui
vous envahit et risque de vous étreindre :
la Kxlitude nfiorale. Car les idées changent ;
la jeune génération ne pense plus comme
vous. Vous avez peine à la comprendre et
elle-même ne vous comprend plus. EUe
trouve, parfois, que vous n’êtes plus à la
page et hausse, dédasigneusement, les épaules. Souffrances intimes qui, secrètement,
font souvent saigner le cœur.
*
Combien n’en est-il pas qui, à travers
ces expériences^ s’aigrissent, se montrent
mécontents de tout et de tous, répandent
leur amertume e|n paroles aigres, augmentant ainsi l’isolement dont ils souffrent.
Amis, qui vieillissez, devons-nous nous
laisser aller ^ la mélancolie? Nous voudrions, au contraire, vous faire enitendre
un sursum corda : « En haut les cœurs ».
Avez-vous remarqué les mots de Jésus
à PieiTe ; « Toi, suis-moi ! ». Qu’est la vieillesse, sinon une école ? EUe doit nous apprendre à Suivre Jésus autrement qu’aux
heures de la jeunesse ou de l’âge mûr.
Après l’avoir servi dans l’action, avec la
plénitude de nos forces, nous devons apprendre à le 'servir à travers les dépouiUements.
Une école! Car Jésus veut nous apprendre à nous détacher toujours plus de nousmême. Nous avons, «die nature, une si
grande confiance en notre sagesse, en nos
forces propres, qu’il faut parfois de longues et douloureuses leçons pour peidre
peu à peu cette oOnfianœ.
Une école, encore, pour acquérir la vraie
vision des choses ! Quand nous sommes
jeunes, nous mettons une grande importance à ce qui souvent, en SMnme, en a
bien peu. En vieiUissant, nous apprenons
mieux la vraie j)erSpective, nous acquérons
une autre vision de Téchejle des valeurs.
A cette école, nous apprenons, par là
même, à nous attacher à Dieu et à ne
compter que sur Lui, A mesure que tant
de choses sur lesquelles nous nous soirunes
appuyés vacillent, notre âme s’ouvrei,
aussi, à une espérance toujours plus vivante. Nous entrevoyons mieux les hori
zons nouveaux : Christ devient .notre eSpé.raince. Nous nous réjouiissans à la pensée
^d’être bientôt avec lui, « ce qui de beau^coup est le meilleur» (Phiîippiens I, 23).
Nous nous rendons compte, alors que nous
nous en allons, bribe après bribe, que « si
notre être extérieur sie détruit, notre être
intérieur se renouvelle de jour en jour »
(2 Cor. IV, 16). Nous comprenons mieux
cette autre parole de Saint Paul : « Que
■ les souffrances du temps pr&ent ne sauraient être comparées à la gloire à venir
qui sera révélée pour nous » (Romains
'WII, 18).
A vous qui vieillissez, Jésus dit ; « Toi,
^suis-moi ! ». (La Semaine Religieuse).
BRIBES HÉRALDIQUES
Turitni, an 1845.
L'ombre des répressions qui ont suivi
1821 opprime encore bien des esprits :
1848 semble loin encore !
Dains la Chapelle de la Légation Royale
’ de Prusse c’est Amédée Bert, c’est un vau*
dois qui prêche. Le voilà depuis douze ans,
et il 'le sera pendant vingt ans entore,
« pasteur chapelain des Ambassades' d’Angleterre, de Prusse et de Hollande».
Le recueil de « Chants spirituels à
ttmage de la chapeUe de la Légation Roy.le
de Prusse à Turin» n’a d’autre titre que
celui-l'à, mais sous le titre un modeste
« porte-flamme » en bois (pourquoi l’appeler chandelier puisqu’il n’a point de
chandelle?) s’y montre surmonté de sept
étoiles. Assez maladroitement tourné il est
pourtant le signe du ralliement des forces
protestantes de la capitale : nul ne s’y
trompe, ni les membres des ambassadeSi et
des colonies protestantes, ni nos frères
vaudois habitant la viUe ou s’y rendant,
ni la police même de Chairle&-Albert, ni
surtout les catholiques romains.
Ce n’est donc pas le grand aigle noir
de Prusse : c’est l’emblème vaudoBs, à n’en
point douter, que l’on a ainsi choisi en
toute sympathie et liberté.
Point de cire, ni de stéarine : une
flamme quasü-spiritu'eljie se dégage de ce
« porte-flamme ». Et pourtant, qui le prendrait pour un « ostensoir catholique »,
comme d’aucuns voudraient bien craindre
et croire de nos jours? La flamme de
l’esprit ne jailit-elle pas de n’impOrte où ?
La stéarine n’y compte pour rien : tout
comme des langues de feu qui s’allumeraient dans les airs ou comme l’esprit de
Dieu Se mouvant sur les eaux.
Hc « !jl
Ne sommes-nOUs pas si drôles parfois
de vouloir tout adapter à la taille de notre
savoir ? N’aUonsJnous pas nous aviser, de
nos jours, de vouloir faire du latin dassique en redressant notre bonne vieille devise, sentant le style héraldique « à oent
lieuies à la ronde » ?
Lux lucet in tembris ne va pas, dit-on ;
Virgile n’en auraitdl pas eu une horripilation horrible ? Ah ! Virgile s’y entendait
en cela! Les armoiries, les blasons, etc..
Mie datent-ils pas de douze siècles après sa
mort ? Donc ? !...
Meus Virgüe sera vengé et d’ores et
déjà on ne dira que Lux in tenebris lucet.
De quoi nous lécher les babines, frères
Vaudois !
^ais alors pourquoi continuera-t-on de
dire : « Ruit hora », « Vulnerant omnes... »
et 'tant d’autres cdnstr'uctions si choquantes pour les oreilles des latins... ‘de La Tour
et de Florence ?...
Mais alors x^urquoi Virgile lui-même
a-t-il fait des construclfans qui ne l’ont
nullement choqué et que tout le monde
répète sains 'songer à les invertir ou à les
nedre^r ? Virgile n’a-t-il pas écrit : « Fugit irreparabile tempvis», «Ab uno disce
omnes », etc. ? Et Horace n’est-iil pas l’auteur de dictons aussi connus du populus
que « Carpe diem », « Aequo puisât pede »,
« Albo lapillo notare diem » ?
ìB * *
Pourtant il reste en moi une ombre et
plus qu’une ombre de regret.
Ce Ruit hora, ce Lux lucet, ce Qui male
agit odit Imem, portent en eux l’écho des
grandes caractéristiques du parler moyenâgeux, de ces caractéristiques frappantes
qui 'nous sont conservées dans les devises,
qui aecampagment les plus beaux cadrans
solaires et surtout dans nombre d’armoiries, à partir du XIV' Sfiède, époque où
elles apparurent pour la première fois.
Ce latin ressent de son époque. La cons^truction latine, tele qu’eUe est figée dians
nos esprits habitués au latin, langue morte,
de l’école, était loin du seul latin vivant,
de ce latin populaire d’où étaient iis&us
tant de nouveaux idiomes. Les constructions à lui -triomphèrent « d’ime façon
irrésistible », comme dt Darmesteter.
« C’est à proprement parler du latin populaire à l’étage moderne », avec des constructions qui signalaient de près celles qui
devaient s’imposer dans les langues neolatines. C’est ce latin vivant qu’avaient
pillé les jurisconsultes, ce latin dont ils
se plaisaient à relever encore leur style,
à corser la faiblesse de leurs arguments,
à épater le bourgeois : « Abusum non tollit usum », « Audi alteram partem », « Cessante causa cessât effectue », « Aquila non
capii muscas», etc., etc.
C’est le latin de TA. E I. 0. U. de Frédéric III : « Austriae Est Imperare Orbi
Universo ».
C’est le latin, encore, que le clergé emploie le plus souvent et qu’il a empbyé
dans maints passages, les plus répétés des
textes sacrés : « Cœli emrrant ghrîam
Ùei », « Vinum et musica laetificant cor »,
d'où l’on a fait : « Bonum vinum laetificat
cor hominum ».
Dans CB dernier, qui n'est qu’un travestissement ou qu’une modi-fication populaire
de la Vulgate, tout comme l’est notre devise, nous trouvons tout l’écho de ces alMtérationS qui sont le -yrai c^het des plus
beaux et des plus populaires dictons latins, comme elles le sont pour cent autres
langues, du scandinave à l’italien : « Imperium in imperio », « Ruit ora », « Vulnerant omnes » et notre « Lux lucet », si
vous le voulez bien.
D'aiÜeurs ce « Lux lucet », «i laissant
de côté l’adaptation, toute genevoisie, de
Guérin (1642), apparaît dans les deux
plus anciennes leçons de notre devis^
celle de Léger (1669) et celle de la prœ
curation Cupinî (1674).
E est donc aussi erroné de dire que le
style épigraphique (dans ce cas héraldique, puisqu’il faut préciser!) réclame la
construction directe de notre 'bonne vieille
devise, que de soutenir que c’est, sans conteste, une faute de latin. H y a latin et
2
latin et il m’est nullement ici néœsBaire
d’être ni plus latins que Virgile eu qu’Horaoe, ni meilleur entoideur de devises que
ceux qui nous les ont léguées en les plasmant sur le moule commun de l’époque.
Mais alors on a changé la Vulgate. (Bèze
n’y emtre pour rien. C’est un anachronisme de croire que cette devise, que
Léger appelait déjà notre « antiquisshna
insigna», ait, avec la traduction biblique
de Bèze, quelque rapport que ce soit).
On a donc modifié la Vulgate, ou mieux
on l’a adaptée à la forme habituelle, au
génie de la langue héraldique. D’ailleurs
entre la Vulgate et les toutes premières
devises armoriales dix siècles s’étaient
écoulés et avec eux les restes de l’a oons
truiction de la langue latine morte ou, si
vous préférez, classique.
* ü! Hî
D’ailleurs ceux mêmes qui ont dênonœ
le peu de respect que l’on a eu de la Vulgate (et comme elle le mérite ce respect !)
se montrent moins respectueux du texte
sacré lorsqu’ils proposent que sous (notre
« chandeber » (sans chandelle, s’entend !)
on aille placer une Bible. Le texte dit que
la Parole, le lògos créateur, sans lequel
rien de ce qui lectiste n’aurait été créé, que
ce lògos qui est Dieu lui-même, « resplendit daæis les ténèbres» et il ne parie nullement de la Bible, .livre ou volume, comme
nous l’entendons nous. Cette Parole, ce lògos existait bien avant que « la Parole de
Dieu » fût écrite ; il existait dès le tout
commencement, avant même le commencement de tout. Tous les textes bibliques
auraient pu dispaxaître, que, resplemdissant dans les ténèbres, le lògos n’aurait
pas disparu.
Ce serait singulièrement amoindrir le
sens et la valeur de notre devise que de
rapporter ce mot « lux » à la pure et simple Parole écrite.
N’allons donc pas nous fouler la rate
pour ceux qui ne comprendront ni le vons
que l’on voudrait affubler à ce mot « lux »,
ni le VT,ai sens qu’il a dans le texte de StJean. Il n’y a que l’esprit qui sache pénétrer les secrets de l'esprit.
D’aiUeurs des armoiries qui ne laisseraient rien sousentendre ne seront jamais
dans le vrai caractère armorial antique.
Ce sera de la pacotille moderne adaptée
pour la boutonnière, mais elle ne pourra
jamais prétendre à ce qu’il doit y avoir
de beau, de vieux et de demi secret dans
les armoiries d’antan'. Et les nôtres, pour
mille naisons, 'didveint conserver leur cachet d’autrefois. Voilà pourquoi le « porter
flamme », ijeut-être en bois maladroitement travaillé au tour, tel que nous le
montrent les Chants spirituels de la Légation de Prusse, ou même le type à’Arrrunries du Peuple Vaudois signalé par le
doct. D. Rivoir, au N. 56 du Bulletin de
la Société d’Histoire Vaudoise, me semble,
sauf à revenir à l’ancienne deviae, parfaitement acceptable. Mais la devise ne serait-elle pas plus adaptée en exergue, autour d’un écu même de forme ovale,
comme dans les Chants spirituels, et surtout comme dans notre premier modèle,
cielui de Léger, que mise en listel ? La
banderoJe détachée fait-elle aSsez corps
avec .notre écu intimiement lié au Lux Iwcet
in tenebrie révélateur et fondamental ?
C’est du moins ce qu’il me semble.
S. P.
CARNET DE VOYAGE
UNIONS CHRETIENNES.
A l’occasion du Convegno Unioniste de
l’Ascension (14 mai), qui se tiendra à
Prarustin, dans l’après-midi aura lieu une
fête de chansons populaires vaudoises.
Chaque Union Chrétienne, avec l’aide
éventuelle de l’Union de Jeunes Filles, est
priée de préparer une ou desux chansons
populaires vaudoises. Dans ce but chaque
^^nion a reçu le deuxième volume des Vecchie canzoni, de Balma et Ribet. Toutes
les Unions chanteront ensemble les deux
chansons suivantes : Rafraîchissez nos
fronts, pures haleines, et Là-haut sur la
mxmtagne. Le Comité de Groupe peut
fournir la musique à quatre voix d’une
vingtaine de chansons, dont il enverra la
liste aux Unions.
laüDilelaiiiRoiiialidlavoliiilDdoclin.
Ces lignes ont été écrites ou plutôt inspirées par le métro de Paris ; car il n’est
certes pas possible d’écrire dams les trains
du Sous-BOl parisien. Le voyageur qui vient
d’un petit pays de campagne, tranquille
et silencieux, dans une des grandes villes
modernes, reçoit comme un choc : il se sent
non seulement dépaysé, mais bouleversé ;
il réalise que sa personnalité disparaît,
qu’élle se confond avec la foule, qu’elle ne
peut s’affirmer. Tous se trouvent dans les
mêmes conditions, tous sont dépenjdia.nts
les uns des autres, chacun est un obstacle pour son prochain, chacun commande
et obéit en même temps.
Vous voilà prêt à prendre un billet :
vous êtes pressé. Votre pensée vole, mais
si ceux qui sont devant vous s’arrêtent,
il vous faut vous arrêter aussi et tous ceux
qui vous suivent doivent faire de même.
Quand la colonne se mettra en mouvement,
vous marcherez, non pas à votre gré, non
pas avec votre pas habituels mais comme
la foule marchera. Vous êtes comme une
goutte d’eau emportée par le courant de
la rivière : vous avez perdu votre personnalité. A certaines heures les trains sont
tellement remplis qu’on pourrait tomber
mort, sans s’abattre, sans tomber ; on conserverait Sa place, le corps inerte, sans vie.
FauLil vous avouer que je plains ces
gens qui sont devenus de simples roues
d’une grande m'achine ? qui n’ont aucune
indépendance, dont le travail est réglé par
l’horaire, dont les mouvements mêmes ne
sont pas libres ?
Je me demande quelles doivent être les
conséquences d’un tel genre de vie ; je
voudrais bien me tromper, mais je pense
qu’il marque la fin de la personnalité,
qu’il tend à détruire la volonté, l’esprit
d’initiative individuelle. On finit par avoir
une masse homogène, > sans traits bien
marqués, sans de fartes individualités.
H ne faut donc pas s’étonner si les esprits les plus clairvoyants combattent la
grande viHe et travaiEent à ramener 1^
hommes à la terre, à la solitude tranquille
et bénie des petites viEes, où il est possible de penser et de vivre, comme des êtres
iincfépendants et libres.
Je crois en effet que la terre a encore
un grand rôle à accomplir pour le bien
de l’humanité et peut-être les grandes crises économiques de l’heure actuelle marqueront-elles un retour au sol qui nourrit,
qui donne là santé physique et morale,
qui permet l’affirmatian de la personnalité.
Je suis parti de Paris par un matin
morne et triste. La plaine est brumeuse,
le brouiflard pénètre partout. On traverse
des zones blanchies par la neige ; plus loin
il pleut, mais ce qui prédomine c’est le
brouillard des régions du Nord. L’express
file et viEes et villages, dont on n’aperçoit
presque rien, disparaissient dans l’ombre.
Dans un pietit village enseveE sous la
brume matinale, quelque chose m’a étrangement frappé : le son d’une doche et la
vue du docher s’élevant au-dessus de toutes les maisons. Je me 'suis dit : Voilà un
tableau éloquent et un symbole. On voit
à peine le vülage, on le devine, mais lé
clocher se distingue très bien ; il semble
S’élanoer hors du brauDJard, vers les cieux.
Au-dessus de toutes les misères humaines,
de toutes leB imi>erfections, de toutes les
faiblesses, s’élève une pensée religieuse;
il reste un idéal, un besoin. Dieu appariait
dans la bnune du péché, il resplendit de
son éclatante lumière dans nos ténèbres.
Quand les hommes ont bâti (te églises,
élevé des clochers, ils ont exprimé cette
pensée d’une manière matérieEe; églises
et clochers sont donc, plus qu’autre chose,
des ssonboleS, msâs d’une darté, d’une éloquence qui ne laissent aucun doute.
C’est émouvant de voir un clocher pointer hors de la brume matinale, parce qu’on
pense à ce qu’il représente : il dit qu’autour de lui les hommes, malgré leur misère
profonde et leurs péchés sans nombre,
n’ont pas oublié Dieu ; Il reste leur idéal,
leur première et dernière ressource. H
peut être adoré et invoqué sous des noms
différents, avec des formes différentes,
mais il est le même Dieu pour tous :
quand les hommes le comprendront-ils et
cesseront-ils de se faire la guerre et de se
persécuter les uns les autres en Son nom ?
Il reste encore deS brumes autour de
l’esprit et du coeur te hommes, mais sfils
s’élèveront vers la lumière céleste, rayonnante et chaude d’amour paternel, eEes
disparaîtront, et l’on verra, avec étonnement et avec joce, ce que les enfants de
Dieu peuvent donner et faire lorsqu’ils
ont pénétré .et compris le grand et solennel mystère de la paternité divine.
L. M.
Ce p'en pasteur noir a vn ea Eorope.
M. H. Nicott reproduit, dans U Ami
des Missions, les impressions du pasteur
Modi Din, du Cameroun, qui a visité un
certain nombre d’Egliaes de France et
de Suisse. Voici quelques-unes de ses
réflexioins :
« Le fondement sur lequel reposent les
nations des blancs, c’est l’organisation.
Les blancs sont soumis aux lois. Il en est
de même xx>ur leurs Eglises : tout y est
organisé. A leur tête se trouvent des pasteurs que les fidèles encouragent et qu’ils
soutiennent par la prière. Les chrétiens
font de la religion leur affaire. Ils comprennent qu’ils' dcüveint entretenir les ouvriers des Eglises.
« Mais ces chrétiens ne pensent pas seulement à eux-mêmes ; ils portent aussi
leurs regards bien loin, jusque dans les
pays encore remplis de ténèbres. Les
païens ont besoin d’hommes qui leur apportent l’Evangile. Qui ira ? Des jeunes
gens et des jeunes fiEes æ lèvent. Ne
croyez pas que ce soit facile jx)ur eux de
partir. Leurs parents et leurs' amis u’aimient pas les voir aEer si loin, dans dés
pays inconiiius. Souvent ils cherchent à leis
'détourner de leurs projets en leur montrant les dangers auxquels Es s’exposent.
Non, croyez-moi, ces hommes et ces femmes ne viennent pas chez nous pour æ
donner du bon temps. J’ai eu l’ocCasioin
d’assister à une séance d’adieux de jeunes
mi'SsionnaireB, qui m’a fait une grande impression. Il y eut tout d’abord une réunion dans laqueEe les jeunes gens et les
jeunes fiEes qui partaient dirent leur joie
et leurs espérances. Ils promirent d’accomplir fi'dèlement leur tâche. Ils donnaient leur vie. Ce'ux qui les entoirraient
les encouragèrent et les accompagnèrent
de leurs prières et de leurs vœux. C’était
une heure remplie de joie. Mais j’ai vu
une autre scène, un peu plus tard, plus
simple, plus triste. EEe se passait sur le
quai d’une gare. Les jeunes missionnaires
faisaient leurs adieux. J’ai vu des parents
Bterrer leurs enfants sur leur poitrine :
les yeux étaient remplis de larmes. De
grandes douleurs ! Pourquoi oes jeunes
hommes se sont-Es ainsi arrachés à ceux
qui les aiment ? Pour aEer annoncer Jésus,
Ceux qui restent prient pour ceux qui
sont partis. Plus que cela, ils se préoccupent de leur donner ce qu’il faut pour
leur (mivre. L’argent ne Se trouve pas
Sans peine. Il y a des dames qui vont de
maison en maison pour ooEecter. Leur tâche doit sûrement être difficEe. Sachez
qu’il n’est pas aisé d’aller frapper aux
portes. Je suppcee qu’eEes ne reçoivent
pas toujours un excellent accueil, et qu’elles doivent parfois faire un effort sur elles-mêmes, et, si eEes vont ainsi demander de l’argent, c’est par amour pour
Jésiri-Christ.
« Un autre moyen de se procurer des
ressources consiste à faire des ventes. Au
jour fixé, les gens apportent des quantités
d’objets qui se vendent au profit de la
Mission. C’est beau de voir comment chacun travaiEe pendant cette journée, qui
est une véritable fête. Des dames et des
messieurs, même de grandes dames et de
grands messieurs, ne craignent pas de traVaiEer de leurs propres mains. C’est ]x>ur
Tœuvre du Seigneur qu’ils font cela ! Des
jeunes filles offrent du thé et des gâteaiuix ;
le thé coûte cher; pensez qu’on paie la
tasse jusqu’à cinquante centimes 1 Mais
ces jeunes fiEes savent Si bien l’offrir, ed-';^
les font de si jolis sourires qu’on se laisse j
tenter. On donne volontiers les cinquante
centimes puisque c’est pour la Mission.
« Il y a aussi des réunions 4e couture ■
pendant lesqueEes 'des dames cousent toutes sortes de choses au profit de l’œuvre 1
d’évangéEsation.
« Une ch(Dse encore m’a frappé, c’est :
qu’ü n’y a plus de séparation entre les
Eglises quand elles travaülënt pour la •
Mission ; elles sont des membres différents
formant un même corps.
« Voilà pour ce qui comoerne le tnavail
des Eglises. Mais mon attention a aussi
été attirée par la vie te chrétiens. Ils ne
vont pas danoant devant eux qu’ils sont
les disciples du Christ, mais on le sent à
leur vie. Quand vous passez dans les rues
de Douala, il vous arrive parfois de sentir unie bonne odeur qui s’échappe de la
cuisine des blancs, et vous vous dites qu’on
y fait de bons repas. C’est ainsi qu’est la
vie des vrais chrétiens : eEe répand autour
d’eux un parfum de boUne odeur. J’ai été
reçu par beaucoup de personnietS, même
par des hommes haut placés. Eh bien !
même ces messieurs m,e faisaient asseoir ;
, parfois même, ils m'offraient leur propre
siège, à moi pauvre étranger. Pensez à la
façon dont les hommes importants reçoi'vent un étranger dans notre pays ; ils l’accueiEeint assis sur leur siège, les jambes
écartées, le regardent de haut et l’écoutent à peine».
Le pasteur Modi Din dit encore qu’il
avait vu bien des misères en Europe, mais
aussi beaucoup d’exoeEentes œuvres ; des
hôpitaux, des hospices de tous genres,
œuvres de bienfaisance, etc. Et il conc.lut
en disant : « Croyez-vous' que toutes ces
beEes choses pourraient voir le jour parmi
les païens ? Y trouve-t-on Tamitié, l’amour
fraternel dont j’ai parlé ? Non, certainement pas, c’est l’esprit du Christ qui a
fait cela ».
Nous ne ferons pas de commentaires,
car ils gâteraient ; disons-nous seulement :
Noblesse oblige.
-ïAIVIIE DE U JEUNE FILLE».
La Société de l’Amie de la Jeune Fille
vient de prendre sous son patronage une
initiative pouvant être d’une grande utilité et d’un grand avantage à nombre de
famüles.
Bien des jeunes fiEes, après avoir étudié théoriquement une langue étrangère,
sentent la nécessité de se perfectionner
dams cette langue moyennant un séjour
à l’étranger, mais bien souvent en sont retenues uniquement par la question financière. De cette considération naquit ,l’idée
de «i l’échange de jeunes füles» pour la
période des vacances entre familles de (Efférents pays. Et afin d’étendre à toutes
les jeunes filles la poæibilité de recourir
à ce moyen avantageux de s’instruire, et
d’offrir aux famiEes las garanties morales
indispensables, 1’« Amie de la Jeune FiEe »
vient de former une Commission spéd'ale
dans le but de favoriser et d’intensifier
ces échanges.
L’institntion conoernis plus particulièrement les, jeunes filles de 15 à 25 ans, et
l’échange peu't se faire, pour le moment,
entre l’ItaEe, la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Angleterre et la Suisse.
La Commission se charge d’accueillir les
demandes d’échange, de mettre en relation les familles contractantes, tenant
œmpte toujours de leur condition sociale,
et assumant toutes les' informations nécessaires pour assurer aux familles la plus
entière Confiance dans la respectabilité de
l’échange.
Pour de plus amples informations on
peut s’adresser soit directement au Comité National de l’Amie de la Jeune FiEe,
à Milan, soit ici dans nos Vallées, auprès
des membres de nos Comités locaux.
IN ME MORI AM
En souvenir de M. Jacques Gönnet : j
M.me veuve Jeanne Gönnet, pour l’Hôpital de La Tour, L. 50 ; pour TOrpheli- ^
nat, 50.
En souvenir de MMe Cécüe Caisson: 1
M.Ee Marie Tellini, pour l'Orphelinat, L. 25. :
M.me Clémentine Jahier, en souvenir de
Marie Peyronel, pour le Refuge, L. 10.
APPARTEMENT MEUBLE à loner.
— S’adresser à M.me A. RlBET-CouGN -i|
Luserna S. Giovanni.
3
CHRONIQUE VAUDOISE
COMMUNICATION. ‘
jjC Directeur de î’Istituto Femminile
Waldese de Piani di Vallecrosia (Imperia),
devant prochmnemsnt s’absenter pour une
députation à Vétranger (Hollande, France
et Belgique), serait reconnaissant à toutes
les personnes qui ont à cœur l’œuvre de
Vallecrosia, et qui riauraient pas encore
■envoyé leur contribution annuelle pour
l’Institut, de bien vouloir le faire, si possible, avant Pâques. Cela faciliterait grandement celui qui, malgré ses autres tâches,
a accepté de se rendre à l’étranger dans
l’intérêt gémerai de l'Eglise. A bon entendeur, peu de mots... Les dons sont reçus avec reconnaissance par M. David Pons,
directeur de ristituto Valdese, Piani di
Vallecrosia (Imperia).
* * *
LA TOUR. Jeudi 19 courant, à 16 heures, un certain nombre de privilégiés se
réunissaient dans une des salles du Collège pour écouter le message de M. le
prof. Maury, directeur de Foi et Vie, l’exceUente revue que plusieurs de nos lecteurs connaissent. Présenté par M. le
prof. Falchi, M. Maury parla de la réalité de Dieu avec la force qui découle
d’une conviction inébranlable.
— Samedi dernier, notre Société Chorale, sous la direction impeccable de M.me
Balma, nous a donné une audition de ces
chants populaires que nous considérons
comme vaudois, même s’ils sont suisses,
parce que, après tout, ils expriment des
sentiments qui pourraient aussi être les
nôtres. U ne s’agit pas de faire des compliments pour l’exécution, car les éloges
sont mérités.
M. Rino Balma, rentré récemment de la
Hollande, où il la tenu une série de conférences fort appréciées, a commenté
d’une manière sympathique les différentes
chansons.
— Nos lecteurs connaissent le grand
deuil qui vient de frapper toute notre
nation : trois héros, les aviateurs Maddalena, Ceoconi, Damonte, ont été les victimes d’un tragique accident, par lequel
leur avion a été détruit, dans des circonstances fort douloureuses. Notre population a été singulièrement affectée par ce
malheur, car Damonte était sympathiquement connu dans notre milieu, où vit
■encore sa grand’mère. M. le comm. D. Jahier, commissario prefettizio de notre
■Commune, a noblement interprété nos sentiments dans le télégramme qu’il a envoyé
à la famille Damonte et que voici ;
Popolazione Torre Pellice, fiera eroico
suo figlio, come plciudì trionfale <M lui volo
transatlantico, cosi ora ne rimpiange l’immatura fine, associandosi cordialmente
Vran lutto famiglia.
Commissario Prefettizio ;
P. Davide Jahiee.
La famille Damonte, profondément tou-chée, a répondu :
Commossi esjrressioni di cordoglio ed
ammirazione, ringraziamo . conforto dato
■unione nostro dolore.
Famiglia Damonte.
Les obsèques, qui ont eu lieu à Turin, mercredi 25 courant, ont été impoiiantes. Le Gouvernement, représenté par
S. E. Italo Balbo, l’hon. Parolari, les autorités civiles, militaires et politiques de
la province, ont uni leur douleur à celle
de la population entière qui a pris part
à la cérémonie. Notre Commune était représentée par M. le oomm. prof. D. Jahier,
commissario prefettizio, M. le docteur
Paltrinieri, segretario politico, M. l’ing.
Merlo, commissario del Dopolavoro.
— Mardi 17 courant, l’U. C. de J. G.
de Saint-Jean a fait une visite à notre
Union. Il y avait une cinquantaine de
Jeunes, qui ont écouté avec attention
létude de M. le prof. M. Falchi, sur
1 œuvre et la personnalité de Luther, et
les observations pratiques de M. le prof.
A. Jala, sur le programme unioniste. On
'^anta, on prit le thé, et l’on passa une
oonne soirée.
— La jeunesse de notre Collège a fêté
son activité sportive, jeudi 19 courant, par
soirée intime. M. M. Jahier fit res^rtir les progrès de nos étudiants dans
1 athlétique, et il insiste justement sur
a valeur morale et éducative du «sport»,
j^stribution des médailles aux athlètes, et
^re d un modeste souvenir au mentor du
■ S. (groupe sportif... pour les non ini*ôs), thé garni et bonne humeur... ; en
■®oinme, une bonne soirée.
— Adunanza. I commissari H. Howard,
capi dell’Esercito della Salvezza per l’Italia e la Svizzera, lunedì 30 marzo, alle
ore 20, presiederanno un’adunanza nella
Scuola di Santa Margherita (gentilmente
concessa).
Tutti sono cordialmente invitati ad
intervenirvi.
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise.
Du Rapiìort annuel, financier, qui a été
distribué au « 17 », tenant ainsi lieu de
brochure vaudoise, nous tirons tes données
suivantes :
« Etant donnée la crise économique de
1930, crise aiguë, dont les Vaudois, en général, comme tout le monde, ont souffert,
et qui n’a pas l’air de finir demain — vous
admettrez, comme nous, que les résultats
obtenus ($ 3.832,02) sont tout à fait
encourageants.
« Ils n’atteignent pas te chiffre de l’année passée, mais la différence n’est vraiment pas grande.
« Si les contributions pour notre œuvre
à nous ont quelque peu baissé, par contre,
les dons pour les autres, sollicités par des
besoins particulièrement urgents, indiquent une augmentation. C’est ainsi que
pour des œuvres missionnaires et de bienfaisance (surtout pour ces dernières) nous
avons pu recueiHir, dans nos rangs, la jolie Somme de $ 326,15.
« Enfin, et quoique le projet pour une
« Maison des Vaudois » à New-York ait,
lui aussi, fait entendre sa voix, et pas en
vain, notre exercice financier se clôt avec
un excédent de $ 73,92 ; qui, ajouté aux
épargnes des années précédentes, nOus
laisse une marge de $ 3.925,36.
« Voilà ce que peut la ccopération. Car,
nous ne sachons pas qu’il y ait de grosses
bourses parmi nous ; en tout cas, cela ne
se volit pas dans notre rapport. C’est d’une
quantité de petits ruisseaux qu’est formé
le modeste torrent qui fait tourner le
moulin.
« Nous n’avons garde d’oublier, cependant, que, plus que par des moyens matériels, c’est par l’Esprit de Christ agissant
dans nos cœurs que nous ferons avaincer
cette œuvre qui nous est chère et qui a
joué un rôle, loin d’être insignifiant, dans
rhistoiire de notre Colonie.
« C’est Lui qui pourra faire Sentir à
chacun que l’œuvre de notre Eglise est
son œuvre.
« Avec une plus grande mesure de l’Esprit de Christ les contributions elles-mêmes afflueraient plus abondantes...
« Nous remercions. Dieu des' marques visibles de sa protection, de sa providence,
de son amour».
Le Rapport continue m remerciant en
particulier différentes personnes ou groupes de peTsonnes ; par exemple la Société
des Dames qui, « en dépit de la. crise, a pu
verser à .notre Trésorier, comme produit
du Bazar, la magnifique somme de $ 800 ».
Cette Société a comme présidente, depuis nombre d’années, M.me Adèle Jahier ;
comme vice-présidente, M.me Lima Tron: ;
comme secrétaire, M.me Pauline Zecca, et
comme trésorière, M.me Louise Masi.
Il serait superflu de dire que leur zèle
est reconnu et apprécié de toute l’Eglise.
— Nous venons d’accompagner au champ
de repos les dépouilles mortelles de notre
compatriote Etienne Rostan, originaire des
Guigou de Pral, Il était dans sa 53" année.
Reporter.
NICE. A l’Eglise ’Vmidoise. « L’établissement d’un orgue est un, évènement considérable ; un orgue que l’on installe, c’est
une source d’où couleront, durant des années et même des siècles, des flots de pure
et noble musique. C’etet pourquoi un auditoire d’élite s’était rassemblé, hier, dans
le Temple Vaudois, pour entendre l’ocrganiiste, M. Riboltet, et M. G. Bistesd,
violoncelliste.
« Ces deux artistes sont tellement connus à Nice que nous n’apprendrions rien
à personne len disant qu’ils furent des exécutants parfaits, intelligents et sensibles.
Grâce à eux, nous avons entendu des pages sublimes de Bach, de aérambault, de
Vivaldi, de Couperin, sans compter les
modernes comme Arensky, Piernê, Chausson, Guilmant, Fauré, Bodlmann et Ribollet .lui-même qui, on te sait, est un comr
positeur inspiré.
« Une partie chorale très importante fut
donnée par te chœur de Grutli, sous la direction de M. Fontaine». J. S.
Le concert dbnt parle L’Eclaireur est le
deuxième que nous donnons, depuis l’ins
tallation de l'orgue, dans notre temple.
Oette installation représente, en même
temps qu’un acte de foi, un grand sacrifice pour notre budget. Mais, Dieu merci,
te fardeau de ce sacrifice, abandoovné entièrement à nos propres forces, s’aüège peu
à peu. Tous nos efforts tendent à ce but
et les deux concerts que nous avons donnés font précisément partie de ces efforts.
Si tout va bien, et à moins qu’un généreux donateur ne vienne, par un geste
beau que bienvenu, déjouer nos
plans, nous espérons éteindre dans deux
ans la lourde dette qui pèse sur nous.
D’ici là, que Dieu nous soit en aide et
qu’n inspire ceux de nos lecteurs qui ont
conservé de Nice un bon souvenir. Toute
offrande sera reçue avec reconnai^ance.
a. p.
PBAMOL. Dans la première dizaine du
mois nous avons eu deux ensevelissements.
Jahier Jean feu Barthélemy, est décédé à
l’âge de 55 ans. Son 'départ a été une
vraie « délivrance ».
Une foule, quelques jours après, accompagnait au champ du repos les dépouilles
de notre sœur Henriette Jahier feu François, âgée de 80 ans. C’est une caractéristique figure de vieille mère, laborieuse et
simple, qui vient de disparaître.
'Aux parents affligés nous renouvelons
notre sympathie chrétienne.
— Samedi, 21 mars, a été célébré le mariage de M. Alexis Meneusan avec M.fle
Elma Long, deux membres actifs de nos
Unions. Nous leur redisons : Que Dieu Luimême soit l’invisible gardien de leur bonheur et de leur foyer !
— Dimanche, 22 ' courant, malgré la
neige... très tendre, une bonne assemblée
a écouté le message bienfaisant du candidat en théologie M. G. Mathieu, qui a
la direction, pour cette année, de la paroisse des Clos. Nous lui exprimons nos
chauds remercîments pour son agréable
visite. Rep.
ROME. Dans la grande salle contiguë
au temple de Piazza Cavour, tous les mardis soir la jeunesse de ïEglise a ses réunions. Elte est constituée en groupe adhérant au mouvement des activités chrétiennes, et oriente son travail de façon à
collaborer avec, les Pasteurs. C’est elle qui
est Förganisatrice de l’activité sociale, et
c’est sous ses auspices qu’a été fait, le
jour de la St-Joseph, le tour des petites
villes riantes qui s’accrochent aux flancs
des jolies collines qui rappellent l’histoire
d’AIbe la Longue et ses rivalités avec
Rome qui commençait à s’affirmer dans le
Latium. Le temps était beau. La, comitive
joyeuse. Le Modérateur en était, et les
deux Pasteurs aussi. Un grand wagon de
tramway avec impériale avait été réservé
et obéissait aux ordres du Directeur, qui
fit visiter Frascati, puis Marino, puis Castel Gandoffo et les fameux vaisseaux du
Lac de Nemi, et enfin Velletri. Tous n’eurent que des compliments à lui faire pour
le succès de la promenade.
Mais à côté de ces manifestations sympathiques, le groupe soigne d’une façon
toute spéciale ses réunions du mardi soir.
Il tâche d’avoir un orateur qui présente
un travail intéressant. C’est ainsi qu’on
a pu entendre l’avv. Piacentini, te comm.
Cannobhio, et dernièrement M.fle Nella
Comba qui a parlé d’un long voyage
qu’eUe a fait Fété dernier, le pasteur P.
Bosio qui a donné une excellente leçon de
polémique sur le sujet de la Sainte-Cène,
et d’autres orateurs sont en prograhime
pour les prochains mardis.
Le discours est suivi de discussions amicales, et la soirée se termine par une tasse
de thé, qui ne gâte en rien l’harmonie de
la réunion et lui donne même un certain
goût de revenez-y. p. c.
SAINT-JEAN. Jeudi, 19 courant, a eu
lieu une de nos traditionnelles réunions
de la jeunesse des deux sexes qui se prêtent fort peu à un compte-rendu qui ne
soit pas... vaine redite. Car, comme toujours, on s’est amusé, on a ri, on a joui,
on a dit des « bêtises » qui peuvent passer pour des choses sérieuses, et... viceversa ; enfin on s’est séparé avec le désir
de se revoir bientôt.
M. le pasteur L. Rivoire commença par
une allocution appropriée, suivie d’un
coquet programme de récitations qui fut
développé à la perfection par quelques
demoiselles dont nous ne donnerons pas
les noms, car on est... timide au village.
Après le dernier cantique (et la tasse de
thé), les spectateurs se transfonnèrent
en acteurs, ce qui permit aux vitres de
la Salle Albarin de prouver une fois de
plus leur solidité, car les édats de rire
furent formidables.
— Encore des deuils dans notre par
roisse ! M. le pasteur B. Gardiol a présidé le service funèbre de M.me Turîrir
Boër Elise Lüscher, décédée à Broy, le 9
mars, à F âge de 72 ans.
Mercredi 18 courant, ,iM.me Marie Delphine Roman, veuve de J. Besson, s’endormait dans le Seigneur, aux Goss, à
l’âge de 78 ans.
Vendredi 20 courant, M. et M.me
Edouard et Delphine Peyrot avaient la
douleur de perdre leur petit Secondino, à
Fâge d’un mois seulement, à la Bourdela
•de Mourcious.
Que Dieu console toutes ces familles
éprouvées et leur donne Sa paix.
SAINT-SECOND. A. C. D. G. I) est
d’usage que les deux Unions de Pignerol
et Saint-Second s’invitent réciproquemepit
à passer une soirée par an en^mbte, afin
que, tout en formant deux Umioins distinctes, que l’on se sente toutefois unis pour le
même -idéal et le même but. Cette soirée
eut lieu, pour Saint-Second, samedi passé,
dans la Salle de l’école (Umberto I), qui
fut bim vite bandée, car on n’avait pas
oubhé d’iinviter aaissi tous tes membres
honoraires et la Société Chorale. Le Président ouvrit la soirée en souhaitant te bienvenue aux. invités, après quoi se déroute
un vrai répertoire de récitations, comédies, farces, etc., jouées avec entrain,
verve et délicatesse par les deux Unions.
Les entr’acteS furent remphs par de bons
moroaaïux de musique, exécutés avec har^
diesse par notre naissant orchestre, qui
commence à s’imi>oser au public.
Seulement te Société Chorale n’a pas
fait entendre sa voix ; et c’eSt bien dommage, car quelques chœurs auraient bien
complété la fête. Après' les récitations, le
Président distribua à tous les membres honoraires une carte particulière comme témoignage de notre reconWaàSsajnce.
Après l’inévitable thé et le chant de deux
hymnes, on se sépara. En somme, une belte
soirée et une douce, sereine et fratemolte
harmonie.
'Mais si la soirée a bien réussi, toutefois
la joie n’a pas été complète, à cause d’un
deuil qui a frappé douloureusement un de
nos membres les plus intimes, portant
dans nos cœurs une ombre de tristesse,
C’est notre frère ErneSt Gardiol et sa’
compagne dont te fillette, qui était venue
leur apporter te plus grande joie, s’est envolée au Père céleste, après deux jours
seulement de ■vie ici-bas.
Nous renouvelons ici à notre cher frère
et à sa fidèle compagne toute notre 'Syrapathie chrétienne, en demandant à Dieu
qu’il teur donne te force de supporter avec
foi cette dure épreuve. r. p.
VILLESÈCHE. Dimanche dernier, 22
courant, 1a chaire de notre temple a été
occupée par le candidat en thécâogie Jean
Tron. Nous tenons à le remercier chaleur
reusement pour le message qu’il nous a
délivré avec fidélité et avec force.
Agnus.
COMUNICATI.
COMUNE DI TORRE PELUCE. Avviso
d’Asta per vendita taglio di tre lotti cedui di faggio. — Il giorno 3 Aprile p. v.,
alle ore 11, avrà luogo l’asta pubblica ad
offerte segrete per te vendita del taglio
di tre lotti cedui faggio.
Le condizioni dell’asta sono visibili alla
Segreteria Comunale nelle ore d’ufflcio.
Torre Pellice, 17 Marzo 1931-JX.
n Commissario Prefettizio :
P. Davide Jahier.
» * *
— n Commissario Prefettizio ha recenr
temente assunto le seguenti deliberazioni:
1° Appalto lavori sopraelevazioñe dei
Corpo di fabbricato a levante delle Tettoie Militari, con una spesa dì circa
L. 40.000.
2“ Proroga di anni tre al contratto servizio jnaffiamento pubblico alla Ditta Parodi & Piatti.
3® Aumento da L. 100.000 a L. 110.000
del canone imposta di consumo (tei 1*
Aprile 1930 fino a tutto il 31 Dicembre 1933.
4
Abonnements payés et Dons.
{Le «don» est entre ■¡mremlhèkeS).
1931 : Tourn Félix, Rorà - Bounous Irene,
Torino (2,50) - Peyionel Alessandrina, llidarettxi - Meytre Marie, Salza - Tron Auguste,
Id. - Forneron Marta, iPriirostino - Bertalot
Jean, Id, - De Pasqu^e QaroLina, Id. - Pasquet Louis, Id. - Gaudin David, Id. (2) - Fornerou CornéLie, Id. - Rivoiie Paul, Id. - Avondet Lyxiie, Id., e 1930 - Gaudin Méry, Id. Fornei'on Marguerite, td. - Gönnet Marie, Inverso Porte (1) - Forneion Elisa, Id. - Gay
Jacqueline, S. Secondo (2) - Pasquet Marguerite, Id. - Roman Lina, Id. - Adelina Mastroleo, Geneva, U. S. A.. - Albert Avoudet, Genève,
e 1930 - Pasquet Marguerite, Prarostino - Foirneron Josépliine, Id. - Gaudin-Ribet M., Id. Pasquet Soipliie, S. Secondo (2) - Roman Giu
lio, Pl-arostino - Simondet Paul, id. (0,25) Forneron Aldo, Id. - Gila Ferdinando, Id. Gaudin-Poirneron H.„ Id. - Reynaud Jean., Id.
- Miè-Pasquet Lidia, S. Secondo - David Pasci,uet, Id. (2) - Odin Jenny, Id. (2) - Pauline
Gaudin, Prarostino - Gay Emile,, Id. - Ribot
Paul, Id. (1) - Gönnet Marie, Id. (2) - F. Forneron' veuve Pasciuet, Id. - Louise Pasquet,
S, Secondo - Pasquet Eugénie, Id. - Gardiol
Marianna, Prarostino - Gaudin Lydie, Id. Pastre Daniel, Id. - Bertalot Michele, e 1930
- Roman Désiré, S. Secondo - Constantin Emanuele, Prarostino - Gaudin André, Id. - Pasquet Jean, S. Secondo - Rabaglîo Sotia, Torino
- Rostan Enidoo, Milano (5) - Salomon Alfred,
California, e 1929-1930 (1,50) - H. C. Rostan,
New-York (0,75) - Iliimbeit Gay, Id. (0,75) _
Attilio Coïs.son, Id. (0,75) - Benjamin Poas,
Id. (0,75). (A suivre).
s
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentaicio sopra S. Matteo, del Doti. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Bosio (tela L. 25), brochure
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart L. 15) »
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20) »
Iddio è Carità, discorso di A. Monod....................»
Storia dei Valdesi, del Prof. Ern. Comba, riveduta dall’àutore »
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Meynier, 2® edizione »
Ombretta, di O. Chamàeyront, facconto per la gioventù . »
iPane quotidiano per l'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa dì canto, una breve preghiera per ogni giorno »
1 Matrimoni misti, di A. Simeoni, prolusione letta al Sinodo »
La Religione Cristiana, di Em. Comba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del CristianesimoNuova edizione interamente riveduta .... »
O Paese, Paese, Paese... Raccolta di 50 Poesie, di Ada Melile »
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VALLI VALDESI.
¡ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Trbn, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastoié Lorenzo RiToira.
BdLASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETFO - Pastore: Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mlegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore: Enrico PascaL
S. GERM. CniSONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Tedi. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
abbazia - «Chiesa di Cristo. Culto alle ore
16 - Pastore ; Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de 171116 - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Cliiesa; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Miralsello.
BORDIGHERA - Chiesa ; Piani di Vallecrosia
- Pastore ; Davide Pons.
BORRELLO - Cliiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa: Via dei MiUe, 4 - Pastore:
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo MeRana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa; Via Naiunachia, 22 - Pastore: Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
CGAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Cliiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. ReveL ivi.
OORATO - Chiesa Valdese ; Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
CX)URMATEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47
FELONICA PO - Cliiesa Evangdica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Cliiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivi.
FIUME '- Chiesa : Via Sem BenéUi, 6. Culto
aUe ore 10 - Pastore : Corrado JaJla, Via
Sem Benelli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica,
GENOVA - Cliiesa ; Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Tedi.
Valdo Vinay.
IVREA - Ciiiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arnri,
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Fransdni, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Cliiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Sei ffredo Colucci, Via Risorgimento,
ìsol. 122.
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni In Conca;
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Rostagno, Via Stradivail, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore: Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Giuseppe Pasulo, ivi - (toadlutore : Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelic.. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attuto Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Cliie.sa Evangelica - EvangoUsta Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDI CAVALLO - Chiesa: Via Cario Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscia, Gasa
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre. 107
- Pastore: Giovanni Bonnet. ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore : Paolo Basto, Via Marianna DionigL 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè CarduccL 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRU/ZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Vaxvelll, ivi,
TARANTÒ - Clùesa : Via Dì Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore:
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
TeoL Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Carso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Plajzza della Libertà, S.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Vìa Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Ciiiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingaxdi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 -circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costàbel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : G. Bostagno,
Ernesto Comòa, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside Prof. D, /ahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comb^ presidente; Davide Bosio»
Enfrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
eONVnrO MASCHILE - Torre PeUlce - Dilettore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Diret^
trice : Sig.na Sofia Boston. j
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUBI
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias. .
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouldi
- Via Sen-agli, 51, Firenze - Direttore^
Pastore : V. Sommani. ®
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pom^
retto (Torino) - Direttore: Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo. i
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni#
ASILO PEI VECCHI - S. Germano elùsone^
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelli
VaUl Valdesi : Careraa, Dovadola, Grotto
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, San»
remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
CXDLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) -s
Pastore Ernesto Tron.
CGLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (D^
partamento de Colonia) - Pastore Enritol
Beux — Pastore emerito Pietro Bounousi
TABARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (De-i
partamento de Cotonía) - Pastore Guidi
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUD*
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato io
teologia Carlq^egrin, Ombues de LavaUe»
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Co-,
Ionia) - Evangelista Diego Nimrao. '
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeBst*
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pa-;
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to dal
Rio Negro) - Pastore Guido Rivoir, T»*“
rariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysandùJ«
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina.
CXDLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio long. Estación Jacinto Arauz, F. C. Sj
CXDLONIA BELGRANO (Provincia de Sant^
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wiideiri
muth, P. C. C. A.