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ÌJCinqn|mte-neuvièmc année.
21 Dicembre 1933
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L ECHO DES
f*ARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Valdese
Italie (en debt* gpett. moTlRE PEiXiCE
Etranger ‘ i * TO?-RE
Plusieurs aboul
*ÈÎat8-ünis d’Ai—^.njue
i m -i jiil ■■ ■’ ,
On s'abonne : à Torre Peltîce, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes ies pàroisses, chez MM.'^es'Pastetlre.
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de l’année.
w Le Numéro: 30 centimes vu
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables....* dignes de loaange, eccapent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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«Allons jusqu’à Béthléhera ».
Lite II, 15.
Si ces braves gens, au lieu d’être de simples bergers, avaient été des esprits forts,
^ils auraient commencé par se dire : il est
impossible que les anges descendent sur la
terre pour parler aux hommes, impossible
que la nuit s’éclaire tout à coup ; nous
avons été victimes d’une illusion, il n’y a
rien de réel dans ce que nous avons cru
voir ou entendre ; c’est peut-être un accès
de fièvre qui nous a plongés dans un rêve,
nous serions bien fous d’en tenir compte
et d’aller jusqu’à Béthléhem, pour voir ce
qui est arrivé.
Eux au contraire allèrent, et leur foi
reçut une magnifique récompense, puisqu’il nous est dit qu’ils s’en retournèrent
glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils
avaient vu et entendu.
« « h:
Ne trouvez-vous pas, lecteurs, que pour
aller aujourd’hui à Béthléhem, nous avons
pour le moins autant de raisons et d’aussi
bonnes que les bergers de jadis ? L’ange
du Seigneur ne nous‘est pas apparu, comme à eux, et nous n’avons pas'entendu l’armée céleste proclamer la bonne nouvelle du
salut ; mais tout ne nous dit-il pas, qu’il
y a dix-neuf siècles, un évènement extraordinaire a pris place dans cette petite
ville dont le nom se transmettra d’âge en
âge dans le souvenir et dans le coeur des'
hommes? Vous dites que l’ange du Seigneur
ne vous est jamais appam ? Qu’est-ce donc
que ce personnage invisible qui se tient à
tes côtés, qui te suit partout, qui s’efforce
de te retenir quand tu es sur le point de
mal faire, qui t’adresse des reproches
quand tu as ■ menti, quand tu as convoité,
quand tu as violé une des fois de Dieu, qui
te redit sans cesse : Aie le mal en horreur
et attache-toi fortement au bien ; ne fais
jamais à autrui ce que tu ne voudrais pas
qu’il te fût fait ; sois bon, sois charitable,
soiis pieux. —■ (^and, gémissant sous le
poids de tes fautes, ' regrettant peut-être
un passé irréparable, te sentant bien misérable devant Dieu, tu as entendu une pa-<
rôle comme celle-ci : ma grâce, te suffit ; tes
péchés seront blanchis comme la neige ; je
ne mettrai point dehors celui qui viendra
à moi, ...qui donc autre que l’ange du Seigneur t’apportait cette bonne nouvelle du
pardon et du bonheur ? Et n’ai-je pas le
droit de vous répéter, en ce beau jour de
Noël : « Allons jusqu’à Béthléhem » ?
« 4s
Dites-moi s’il y a eu dans l’histoire un
fait plus grand que cette naissance de Bét^hem ? Jésus paraît, et il n’est encore
ûu’un faible enfant, qu’Hérode lui-même
en est troublé, et tout Jérusalem avec lui.
Il passe quelques années sur cette terre
dans l’humilité,la plus parfaite, et voilà
qu’aujourd’hui encore son nom reste gravé
' profondément dans des millions de cœurs ;
il souffre, il pardonne, il pleure avec ceux
Qui pleurent ; puis, en un jour de suprême
abaissement, il fneurt entre deux brigands.
Il semble qu’il soit désormais condamné à
l’oubli, que son œuvre est morte, que sa
doctrine sera ensevelie dans son tombeau
ou qu’elle ne survivra qu’un temps bien
court dans le cœur de quelques amis, et
voilà qu’au moment même où sa bouche
se ferme à jamais, les paroles qui étaient
tombées de ses lèvres, pendant son ministère rapide, sont recueillies précieusement,
transcrites sur quelques rouleaux de parchemin, transmises d’un disciple à un autre disciple. Elles se propagent comme les
feux de joie sur la montagne : de Jérusalem elles s’envolent dans toutes les colonies
juives ; avec Saint-Paul elles passent en
'Asie Mineure, en Macédoine, en Grèce, à
Rome et dans tout l’empire. Et depuis,
rien n’a pu les arrêter ; elles ont fait le
tour du monde, et un jour viendra où elles
couvriront la terre entière, comme le fond
de la mer est couvert par ses eaux. — Partout où ces paroles ont retenti, elles ont
changé les cœurs et transformé les nations, brisé les chaînes, émancipé les esprits, appelé les hommes à la justice, à la
liberté et à l’amour fraternel. Songez aux
millions de créatures qui, dans un jour
comme celui-ci, plient le genou devant la
crèche de Béthléhem, sur terre et sur mer,
du Groënland à la Nouvelle Zélande, des
Indes aux deux Amériques !
Ah ! je sais bien que petit est le nombre
des"'vrais ■fidèles et des vrais aderateurs
en esprit et en vérité, mais n’est-ce pas
un fait étrange et inexplicable, s’il n’est
pas divin, que ceux qui repoussent le
Christ sont, comme malgré eux, saisis dans
son règne, et profitent, sans le vouloir, de
tous les progrès dont il est la source à jamais jaillissante. On peut mal employer
son Noël, on peut, au lieu d’en faire une
fête sacrée, en faire une fête de la table,
on peut changer cette belle nuit de Noël
en une nuit de plaisirs mondains, on peut
se lever sans remercier Dieu de son don
ineffable, o,n peut se coucher sans que cette
divine journée ait parlé au cœur ; mais
ce que tous les incrédules, tous les mé-t
chants, tous les amateurs de plaisir ne peuvent pas, faire, c’etst qu’aujourd’hui ne soit
pas la fête de Noël, et que Noël ne soit
pas l’anniversaire de Jésus-Christ, qu’en ce
jour il n’y ait des foules innombrables qui
se rendent, par l’esprit et Tpar le cœur,
comme les bergers, dans la ville de David,
où le Sauveur est venu au monde. « Allons
jusqu’à Béthléhem ! ».
4: îH *
De tout ce que vous venez de lire, emportez l’assurance que la religion du Christ
«St une religion divine et que, réellement,
cet homme était le Fils de Dieu. N’ayons
pas honte de l’Evangile, puisque c’est to
puissance de Dieu pour le salut de tous
ceux qui croient. Et si Dieu lui-même est
l’auteur de notre salut, s’il a mis à part
le peuple d’Israël pour en préparer l’accomplissement, s’il a envoyé ses saints prophètes pour en prédire les temps et les
moments, s’il est vrai qu’il a donné son
Fils, son unique, afin que quiconque croirait en Lui ne périsse' point, mais qu’il ait
la vie étemelle, allons jmçpi’à Béthléhem,
en ce jour, pour offrir nos hommages à
l’Enfant divin et reconnaître en Lui notre
Roi, notre Consolateur et notre Rédempteur. . B. S.
SecommenGer de plus belle:
Pcmvres chères écoles de quartier, dont
la . munificence éclairée du général Bœktvfth avait doté nos Vallées, qu’allez-vous
de venir ? Pauvres petites « universités de
chèvres», auxquelles nous sommes redevablf,s de tant de bienfaits et que le Gouvernement, dans sa haute sagesse, voudrait
sr.pprimer d’un trait de plume, disons
mieux, qu’il abandonne à leur triste sort,
sans le moindre souci des désastreuses conséquences que cet abandon déplorable entraînera ou pourrait entraîner pour nos
populations de la montagne !
Les lecteurs des Vallées ne sont que trop
ai^ courant de la triste situation à laquelle
nom venons de faire allusion. Mais U mm
faut renseigner sommait'ement ceux de
l’étranger qui ne savent rien encore des
nouveaux soucis dont on nous abreuve.
Nfm dirons dono que, dès le printemps
det’hier, le Gouvernement avait décrété la
suppression de toutes les petites écoles qui
auraient moins de élèves, à l’exception
de celles des localités fort écartées ou de
difiîeiles accès, éà les enfants, ne pouvant
almlument pas se rendre à une autre
éiple, seraient privés de toute instruction,
St ta loi était appliquée à la lettre. En présence du danger qui nous menaçait, une
Commission ad hoc prépara un mémorial,
amplement documenté, où était dressée la
liste de toutes les écoles de nos Vallées,
ayant moins de 20 élèves, qu’il fallait garder à tout prix, vu leur distance considérable de toute autre école, au risque de
plonger nos popuhitkms dans l’ignorance.
Le mémorial, fut présenté au Ministre qui
nous répondit par des promesses on ne peut
plus rassurantes. Toutes nos écoles furent
donc régulièrement ouvertes ; mais lorsqu’on croyait le danger définitivement conjuré, voilà la foudre qui éclate, pour de bon
cette fois, sous la forme d’un décret ordonnant, à la date du l.er décembre, avec
trois ou quatre jours seulement de préavis,
la clôture inexorable et défip.itive de toute
école ayant moms de 15 élèves! Cela signifie, pour nous, la suppression! d’une cinquantaine d’écoles, au bas mot, ayant de
4 à 500 enfants. Quatre ou .cinq cents enfants condamnés à croupir dans Vignorance,
s’il nous fallait compter uniquemént’sur le
concours du Gouvernement pour leur fournir les moyens de s’instruire. Car, il nous
faut ajouter, pour être complet, que ledit
Gouvernement ne voulant pas avoir fair
de se désintéresser de quelques centaines
de milliers d’enfants qui, dam les différentes parties de ritalie, subissent le triste
sort des nôtres, autorise Vimtitution d’écoles « subsidiées » (sussidiate) là où le
nombre des enfants serait inférieur à 15.
U faudrait entendre « partiellement » défrayées par l’Etat, ce qui serait une chose
excellente ; seulement, le Gouvernement
n’accorde ces subsides qu’à des conditiom
que très peu de nos écoles seraient à même de remplir. Il s’ensuit que nous n’allons raisonnablement compter que sur
nous-mêmes, si nous désirom garder nos
écoles de quartier.
— Et nous les garderom, dest vous,
chers Vâudois des ^allées, qui l’avez décidé, à votre honneur! Nos populatiom,
nos Comeih Communaux, nos Pasteurs,
nos Comistoires se sont émus, ils ont vu
le danger qui nous menace ; jaloux du bon
renom de mire petit peuple qui était tenu
jusqu’ici pxmr un des plue cultivés du
royaume, ils vont faire, dam un esprit de
parfaite solidarité, tous Içs sacrifices que
la situation exige. Ils vont empêcher, coûte
que coûte, que le peuple Vaudois soit ravalé, en matière d’imtruction, au rang des
pauvres Calabrais Ou des Siciliem.
Mais il nous faut recomtruire sur des
ruines ou peu s’en faut. Je n’ai pas besoin
de vous dire ce qu’on a fait, ce que les
Gouvernements qui se sont succédé ces
dix ou quinze dernières années, avaient
fait de nos chères écoles, jadis si florissantes. Il nous reste cependant, une consolation dam notre malheur : il va nous être
permis de confier nœ écoles à un personnel de notre choix, même s’il est en partie
dépourvu de titres. Nom allom donc redonner à la Bible sa place d’honneur ; nous
allom reprendre régulièrement nos leçons
de français; nous allom remettre en vigueur un horak'e dépassant les trois heures par jour et supprimer les vacances
supplémentaires ! Enfin, vous allez voir
qu’on va faire une bonne besogne et que,
dam quelques années, nous pourrom dire:
« A quelque chose irMhmr est bon ».
Et qui va fournir le modeste traitement
du personnel ? Vous, d’abord, parents des
enfants, qui, êtes le plus directement intéressés; vous, membres de nos élises, qui
avez à cœur les plus légitimes intérêts de
mtre peuple; vôm, bienfaiteurs Vaudois,
au cœur large et à la bourse bien garnie ;
nous tous, amis de l’imtmctkm ; vous, frères Vaudois établis à l’étranger, dont plusieurs sont redevables de leur florissante
position acturile à la modeste école de leur
village. Ajoutez les subsides que chaque
Commune sera tenue de voter, les petits
subsides des Consistoires, sam compter les
secours que l’Administration de l’Eglise se
fera un devoir de chercher et — souhaitom-le — de trouver. If y va de notre honneur, bien plus, de l’avenir intellectuel,
spirituel et moral de mtre peuple. Le moment est solennel : que Dieu nom donne
d’être à la hauteur de la grande tâche qui
nom incombe! j. c.
Pool m un ediiit! iniiiit nieu w nui.
Ces petits qui viennent reprendre le
chemin de l’école, ces déjà plus grands qui
voient le certificat d’études, ou le .brevet,
ou le baccalauréat à l’horizon, qu’en ferezvous ? Que feront-ils ? Grave question,
souvent agitée entre parents, qui n’est pas
sans préoccuper non plus les enfants. —
Il s’agit qu’ils travaillent bien et qu’ils
réussissent leurs examens. — Oui, sans
doute, mais on y serà bien vite aux exa
mens, et après ? — Après, eh bien, ils suivront la carrière paternelle, ...leurs diplômes leur donneront droit à une place, ...ils
iront dans la voie qu’ils auront choisie,
...nous leur ferons une situation, ...ils se
débrouilleroint comme nous l’avons fait
nous-même. — D’accord, il n’y a pas lieu
de douter que votre enfant ne réussisse
dans la vie, il est intelligent, sa santé est
bonne, il n’a pas mal travaillé jusqu’ici et
vous êtes là pour le conseiller et pour l’aider. Vous vous en êtes tiré vous-mêmes.
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J pourquoi ne ferait-il pas aussi bien sinon
mieux que vous ? A coup sûr vous n’en
seriez pas jaloux ; on n’a jamais vu un
père ou une mère souhaiter que son enfant fît moins bien que lui. Mais songezvous assez à cette garantie, à cette « assu,rance » qu’est une solide armature morale
et religieuse ? Peut-être l’avez-vous considérée comme secondaire, sinon superflue.
Votre petite religion vous a suffi. Ou bien,
votre religion à laquelle vous tenez, qui
n’est pas sans vous avoir aidé dans la vie,
vous n’avez pas su la transmettre à votre
enfant. Elle est trop restée cachée en vous.
Vous avez parlé de travail, de devoir peutêtre, d’honnêteté ; vous n’avez pas donné
l’exemple, vous n’avez pas eu l’action qu’il
aurait fallu pour éveiller en votre enfant
le sentiment que la religion est une grande
et belle chose, qu’elle n’est ni secondaire,
ni superflue. Vous n’avez pas envisagé que
le service du Seigneur fût digne de votre
flls et de votre fille. Peut-être n’avez-vous;
pas su ou voulu discerner que leurs pensées s’étaient, à un moment donné, orientées de ce côté; peut-être avez-vous, en
rapetissant le ininisbère ou la teligion, détruit une vocation en germe.
Je ne sais, mais ce que je sais c’est que
le sentiment mored et religieux, que la religion et surtout la religion de notre Sauveur Jésus^hrist, sont une force dans la
vie. Ce que je sais, c’est que nous en avons
besoin individuellement, pour nous-ihêmes,
et en tant que société, en tant que peuple. Plus on lit les auteurs qui méritent
d’être lus et d’être suivis, plus on est
frappé de voir combien ils en viennent
tous à proclamer avec énergie qu’il n’y a
pas de relèvement possible, pas de progrfô, pas de salut sans des énergies individuelles, sans des forces personnelles.
Le Christianisme est le plus grand facteur d’individualités, le grand créateur de
personnalités, il est la source de force dont
le monde a besoin présentement. Quelle
que soit la carrière à laquelle vos enfants
soient destinés, ne leur empêchez pas le
contact avec le christianisme. Non, ce n’est
pas chose secondaire qu’une sérieuse instruction religieuse. Il n’est pas indifférent
que votre enfant fréquente ou non les
Unions Chrétiennes, les Associations d’étudiants ou de lycéens chrétiens. Il ne faut
pas oonsidérer comme un désastre que son
âme s’ouvre à un idéal et qu’il envisage
autre chose que le gain et le succès.
Malgré le travail, l’honnêteté, l’aisance,
les appuis humains, dans toute destinée il
reste une part d’inconnu, de mystère, de
crainte. Il peut y avoir des réussites,*mais
elles ne sont jamais complètes, on n’a jamais mis les vraies « chances » de son côté
quand on a négligé ou méprisé les forces
morales ou religieuses. Dans le renouvellement dont le monde a besoin, dont on
discerne les signes précurseurs, il faut que
le piptestantisme soit un des éléments d action et pour cela il faut que nous lui rendions ses énergies. Ceux qui grandissent
verront et feront de grandes choses si nous
ne tarissons pas en eux les sources de la
vie supérieure. Quoi qu’ils fassent, j’entends quelque métier qu’ils entreprennent,
oh ! qu’ils les fassent avec Dieu et que
Dieu les accompagne dès leur enfance par
l’instruction religieuse, par le culte, par
leurs prières et par les nôtres. E. M.
(L’Ami Chrétien).
La TIPOGRAFIA ALPINA
Xuned) 24 J)icembre verrà fraslocata nei. locali di Via Vrnaiicl,
31 (già Zipografìa 7(asieWniJ,
Jngresso ne! cortile, terza porta a
sinistra.
Coir occasione augura air affezionata Clientela Buone Feste
Natalizie e di Capodanno.
Faits et gestes boíehéTístesp.
Les nations se^ rapprochent de la Russie, y compris l’Italie,
Cependant, ce n’est pas tout couleur de
rose dans ce pays inquiétant et mystérieux. Une dépêche de Riga au Times, apprend au monde civilisé que les rouges
continuent en silence leur œuvre néfaste.
Tout dernièrement, une invasion a eu lieu
à Moscou, dans une maison où résidaient
dix nonnes. On leur fit subir un interrogatoire de cinq heures en ridiculisant leur
religion et leurs cérémonies, après quoi
elles furent envoyées aux prisons de l’Etàt.
Un prêtre et deux candidats à la prêtrise
subirent le même sort.
Et la raison de tout cela ? Uniquement
parce que ces malheureux pratiquaient
une religion prohibée par un décret bolchéviste.
La presse garde un étrange silence. et
l’on suppose que le plan de ces tyrans rouges est de continuer dans la persécution,
tandis que l’attention mondiale est tournée
vers l’Allemagne, et que personne ne se
préoccupera des horreurs bolchévistes.
On fait tout ce qu’on peut pour enrayer
l’activité de la mission de secours eatholi-’
que. L’archevêque Cieplak, condamné à
mort, n’a pas d’espoir d’être sauvé, et sa
torture en prison est telle que la mort seule
peut lui apporter la délivrance. Trois prêtres polonais, seulement, sont encore libres,
à Moscou, d’exercer leur ministère. Ce que
l’o» cherche, c’est de déchristianiser les
Russes et de lancer un défi au monde chrétien et civilisé.
Voilà ce que les amis des bolchévistes
doivent connaître. C. A. Tron.
U UBILE IIIIBIOISE DE 11 101B IVBlL
Là chose vous paraît étrange^ n’est-ce
pas ? Eh bien, cette « expédition » a fort
bien réussi, et nous sommes certains que
la journée de dimanche dernier a produit
chez beaucoup de personnes des impressions bénies.
Un Comité avait organisé à Ivrée un
concert de bienfaisance, auquel devaient
participer les mêmes artistes qui ont si
efficacement concouru à la bonne réussite
du concert qui a eu lieu dernièrement à
La Tour. Le but était des plus nobles :
subvenir aux besoins des pauvres d’Ivrée,
et particulièrement des nombreuses victimes du terrible incendie qui a eu lieu dernièrement dans cette ville. La Chorale de
La Tour avait été invitée à participer à ce
concert. Cinquante-huit chanteurs répondirent avec joie à l’appel.
Le succès de la Chorale a dépassé les
prévisions les plus optimistes. Les trois
chœurs exécutés d’une façon irréprochable
ont été couronnés par de vifs applaudissements de la part du magnifique ppblic
qui boudait le beau théâtre. Le groupe des
« coiffes » vaudoises a eu des applaudissements chaleureux, et surtout — naturellement — la vaillante directrice, M.me N.
Balme-Van AaJst, laquelle a obtenu un
vrai triomphe. Le duc Tommaso di Genova
et la Duchesse ont voulu la recevoir d^ns
la loge royale, pour lui adresser les meilleurs éloges. La Duchesse répéta plusieurs
fois ces mots : « C’était magnifique ». Sur
la scène, un superbe bouquet fut offert à
M.me Balme.
Nous avons surtout joui en pensant que
l’Eglise Vaudoise, jusqu’ici si peu connue,
s’affirmait d’une façon magnifique devant
le public d’Ivrée. L’un des chœur était essentiellement religieux : \Vieux Noël, d’Adam de la Halle (1240). Nous ne craignons
pas d’affirmer que la Chorale de La Tour
a fait une œuvre excellente au point de
vue de Y évangélisation. Aussi, en demandant à Dieu de bénir les impressions produites dans les cœurs, nous souhaitons que
l’on puisse, à l’avenir répéter ces affirmations qui certes ne sont pas stériles.
Ce fut aussi un jour de fête pour la petite %lise d’Ivrée. Au culte, présidé par
le pasteur M. J. Bertinatti, l’on sentait une
ohdée de joie spirituelle et d’enthousiasme.
La Chorale de La Tour chanta Le Serment
sr
de Sihaud. Les yeux de nos fières d’Ivrée
brillaient d’admiration et de joie..
Après une Journée si bien remplie, la
satisfaction au cœur, la* vaillante jeunesse
de La Tour repartait, à la nuit tombante,
divisée en quatre autobus qui ont retenti
de chants joyeux pendant tout le long parcours, jusqu’aux pieds du Vandalin.
Journée l(eureuse,. bénie et bienfaisante.
B..
CHRONIQUE VAUDOISE.
COFFRANE (Suisse). La paroisse de Teglise nationale de l’endroit ^ient de célébrer le 40.me anniversaire de l’installation
de son pasteur, notre vieil ami et ancien
élève du Collège, M. Jean David Stalè, demeuré Vaudois et italien de cœur malgré
l’éloignement. Au cours de la touchante
cérémonie, agrémentée de discours de reconnaissance et d’un beau chœur de circonstance, on offrit à M. Stalè de superbes
cadeaux en souvenir de l’activité longue et
Mnie qu’il a déployée au profit de sa
chère paroisse.
Ses nombreux amis des Vallées se joignent à nous pour lui adresser leurs plus
chaudes félicitations et leurs bons vœux.
COLONLA VALDENSE. Le 15 novembre,
l’église de Colonia a fêté solennellement le
25.me anniversaire de l’inauguration de
son grand et magnifique temple, inaugu-i
ration qui avait été présidée, en 1898, par
le vénéré M. Henri Tron, alors vice-modérateur, avec la participation des pasteurs ;
MjM. D. Armand-Hugon, P. Eounous, Benjamin Pons, Henri Beux et Ph. Guigou.
Le discours d’occasion avait été prononcé
par M. D. Armand-Hugon qui, à n’en pas
douter, aura eu une part active aussi à
la fête du 25.me anniversaire.
LA TOUR. Dimanche soir, dans la salle
de Sainte-Marguerite, devant un nombreux
auditoire, M. le prof. Samuel Tron,. de Pignerol, bien connu chez nous pour son talent de conférencier, a parlé du Grande
spauracchio (la mort). La conférence a été
goûtée, quoique le sujet ne fût pas des
plus gais, et l’orateur fut vivement applaudi. Nous attendons impatiemment la
suite de cette conférence, qui promet d’être aussi intéressante. X.
LUSERNE SAINT-JEAN. Dans l’aprèsmidi de dimanche dernier nous eûmes, dans
la salle Albarin, une réunion de nouveau
genre. Les discours en effet y, eurent leur
part, ça va sans dire, et bien large même,
car le Pasteur d’abord pour la partie introductive, puis M. l’ancien’ Joseph Long,
et ensuite M. V. Perazzi, se succédèrent
à la... tribune et non sans éloquence. Mais
le clou, disons mieux, les clous de la fête
vinrent apiés, dans une quarantaine de
très belles tire-ftires en bois tapissé.
Ces boîtes revenaient, vous lavez compris, d’un nombre égal de familles de la
paroisse qui, pendant guère plus d un semestre, y avaient placé leurs offrandes
pour Dieu et venaient maintenant les Lui
consacrer publiquement.
L’idée en avait été lancée par M. Perazzi lors de son appel efficace de l’hiver
dernier, et M.me Anita Turin, généreuse
et active comme toujours, la fit germer.
Elle fit faire de suite et compléta elle-même quelques douzaines de boîtes et les offrit à un certain nombre de personnes
bien disposées.
Pour rendre les boîtes plus engageantes,
l’aimable donatrice leur avait coUé une étiquette portant en belles majuscules la de-)
mande expressive : Et pour Dieu ? Vous
conviendrez sans peine qu’avec toute l’insouciance du monde (ne parlons pas d’ingratitude envers Dieu) on ne pouvait pas
résister au plaisir d’y introduire périodiquement, surtout aux heureux jours des
récoltes ou d’autres événements joyeux,
tantôt une pièce d’argent, tantôt un billet
de banque pour les œuvres de Celui qui
n’est jamais avare envers npus.
Au fait, foutes les familles qui rappor-i
tèrent leur boîte eurent la surprise d’y'
trouver le double Ou le triple de ce qu’idJ
les avaient donné pour la collecte annuelle :
ràn dernier, peuUêtre avec plus de peine.’
Tandis que nous remercions de tout no-j
♦
tre cœur ces donateurs, et surtout M.me
Turin et M. Perazzi, auxquels nous devons,
œ beau résultat, nous n’hésitons pas à re->;
commander un système si simple et sij
pratique.
Au soir nous eûmes, dans la grande^
école, une intéressante conférence mission’^
naire, avec projections lumineuses, donnée|
par M. Ganz, instituteur à l’Asmara.
ooUecte à l’issue donna L. 50.
— Deuils. Sont décédés, dernièrement :
Reymond Jean Barthélemy, des Vignes, à|
l’âge de 82 ans (22 novembre) ; VittarùÂ
Zugliani, de Forano Sabina, au Refuge ; efo
Matthieu Buffa, l’horloger bien connu et'
apprécié de la Villa, à l’âge de 53 ans.
Notre sympathie aux familles éprouvées.
E. T.
PERRIER. On nous prie d’annoncer que’^
M. G. Bounous « est toujours parmi les vivants » et que la personne décédée à I'Hô-,|
pital du Pomaret en novembre dernier est
Daniel Bounous de Daniel.
PIGNEROL. M. Henri Tron, ci-devant,,^
instituteur au Villar et ensuite professeur
de français à Alexandrie d’Bgyjite, vient
d’être nommé profeseur de langue fran-1
çaise à l’école complémentaire de Pignerol,_J
en remplacement d’un autre Vaudois, |
M. D. Benech. Félicitations.
PRALI- Dimanche passé, 9 décembre, la |
paroisse de Prali a eu le plaisir de rece-.
voir la visite de la Commission du Chant |
Sacré, en la personne de deux de ses mem-;
br^, MM. Eugène Revel, pasteur, et Francis Monney. Le matin, un magn ifique, auditoire écoutait l’excellent discours de
M. Revel avec attention et sans doute avec
profit. Le sujet était naturellement le j
. chant sacré. La Chorale exécuta quelques
chants liturgiques d’un bel effet. Le soir,
un bon auditoire se réunit, malgré la neige,
pour écouter la conférence, très instruc-»
tive, de M. Monney, sur le Chant et la Vie.
religieuse. La Chorale exécuta bon nombre de cantiques en français et en italien. <
L’église de Prali a beaucoup apprécié ^
cette journée «du chant». Les enfants, à<
l’école du dimanche, eurent aussi le privi;^
lège d’entendre M. Revel.
Quant à la Chórate, elle tire de ce pre-"
mier essai un encouragement à persévérer' dans l’étude de notre chant sacré, si utile
et bienfaisant '(lans les assemblées pu-'
bliques.
— Nous avons reçu L. SO de « Lag », ‘
en faveur de nos frères de la Mayère.
Merci beaucoup.
— Dimanche, 16 courant, une foule très
nombreuse a accompagné au champ du re-^
pos la dépouille mortelle de Marie Peyrot,
femme de Pierre Menusan, des Adroits.
Dans les épreuves nombreuses de sa viei
c’est en Dieu qu’elle cherchait sa conso-|
lation.
C’est" aux consolations toutes puissante
du Seigneur que nous confions le compa
gnon de sa vie et ses trois enfants, er
leur exprimant notre sympathie chr
tienne. H. C.
RORA’. Dimanche dernier, 16 couran!
un long cortège accompagnait à sa dernièPaj
demeure Rafaehe Mourglia, notre cher alf|
cien, décédé te 15, à Rorà, où il venait
rentrer après un séjour de quelques se;|
maines à rHôpital de La Tour. Nous
plorons vivement la perte de ce frère
aimé parmi nous ; et le regret général
été éloquemment exprimé par M. le prof#
D. Jahier, en qualité d’âmi et de représen*^
tant du Collège, dont R. Mourglia avait étéun étudiant distingué. M. Salvarani et 1® j
Pasteur parlèrent aussi au nom de la
pulation et de l’église, qui perdent en 1^
un ami fidèle, un collaborateur actif et
Notre sympathie chrétienne est ass
aux parents : M. te chev. Margaria,
Clémentine Mourglia et M.lle L. Sgua.
3
'■•■»"fe"
vi
:.'m
CHRONIQVE POLITIQUE.
Le grave problème de la décentralisation
bureaucratique, dont on parlait depuis si
longtemps, vient d’être affronté par le
Ck)nseil dés Ministres qui a approuvé un
vaste projet de réforme, présenté par 1 bon.
Acerbo, tendant à une distribution plus
rationnelle des attributions des différents
pouvoirs administratifs afin de rendre leur
fonctionnement plus agile. L’esprit de la
loi est d’augmenter l’autonomie des prol
vinces'et des conununes et de simplifier les
fonctions'de contrôle exercés par le pouvoir central.
^ — Les prévisions des journaux sur l’é
poque établie pour la dissolution de la
Chambre continuent à varier et sont souvent contradictoires. Un grand nervosisme
et une grande confusion régnent à Rome
dans les milieux politiques. Il ne semble
pas qu’une décision définitive sera prise
par M. Mussolini avant la convocation du
Grand Conseil Fasciste qui se réunira en
janvier, après l’élection de tous les membres du Conseil National. En attendant les
décisions de cette séance qui fixera la tactique électorale du fascisme, les organes
de ce parti manifestent l’intention bien
I arrêtée d’adopter une tactique intransigeante et combative ; de sorte que la lutte
pour les élections s’annonce acharnée et
entraînante malgré la volonté de M. Mussolini d’empêcher tout excès. Les populai-'
res ont décidé de ne se coaliser avec aucun
groupe et les socialistes unitaires sont incertains s’ils doivent s’abstenir ou non des
votations. Les prévisions sont pour une
victoire facile des fascistes ; mais, peutêtre, sont-^lles un peu prématurées.
\
— Après une crise de plusieurs jours,
la santé du duc d’Aoste s’est heureusement
améliorée et il est désiormais hors de danger.
—■ Vu les conditions désastreuses de l’Allemagne, le nouveau Gouvernement du
Reich se prépare à engager une action diplomatique pour obtenir des crédits à l’étranger ; il trouve, paraît-il, un terrain
. favorable en Amérique, où on serait disposé à un prêt de source privée, permettant à l’Allemagne d’assurer son ravitaillement. Par contre, le résultat des démarches faites par le chargé d’affaires,
M. Hoesh, à Paris, «au sujet de la totalité des questions touchant le Rhin et la
Ruhr », n’a pas été très heureux. M. Poincaré, d’accord avec le Gouvernement de
Bruxelles, ne voit aucun inconvénient à
engager des conversations directes avec
Berlin, mais il déclare préalablement que
la France n’abandonnera la Ruhr qu’au fur
et à mesure qu’elle sera payée, et, quant
aux réparations, elle ne veut pas empiéter
sur le terrain de la Commission des réparations dont les prérogative^ sont intangibles.
— En Angleterre le parti labouriste est
sûr de prendre la succession de Lord Baldwin et s apprête à le renverser avec l’appui, non sans réserves, des libéraux.
Les élections politiques qui ont eu
lieu en Grèce le 16 courant, ont marqué
la victoire des tendances républicaines qui
se groupent .autour de M. Venizelos. La
déchéance de la monarchie et la proclamation de la république sont annoncées
comme certaines.
— La révolte du Mexique s’étend tou
jours plus : les insurgés marchent sur la
capitale, défendue par le Président qui se
trouve à la tête des troupes fédérales demeurées fidèles. A. S.
Nonvelles religieases et faits divers.
La religion en Rmsie. — Dieu, que les
pigmées de l’athéisme voudraient exiler du
pays qu’ils ont ruiné, se fait néanmoins
, entendre du peuple russe affligé. Aucun
iidhérent du bolchévisme n’est admis à donner à ses sentiments une expression religieuse ; les prédicateurs du christianisme
ne peuvent remplir aucun office public et
ne peuvent pas même émettre un vote politique les instituteurs qui conservent des
convictions religieuses sont relégués dans
les postes les plus inférieurs, quand ils
peuvent conserver un poste ; les bibles, les
recueils de cantiques sont confisqués et
souvent détruits ; la permission de tenir
des réunions religieuses est constamment
refusée à ceux qui la demandent; de prétende^ professeurs sont envoyés ici et là
pour faire des conférences sur les cruautés
de Jéhovah; des chefs du mouvement évangélique, tels que Prokhanoff, sont arrêtés
et conidamnés à la prison.
Eît pourtant, en dépit de tout cela, on
assiste partout en Russie'à un puissant
mouvement auquel on ne trouve presque
pas de précédent dans Thistodre antérieure
de la chrétienté. Il se produit à la fois en
dehors et au dedans de la vieille église. Les
temples orthodoxes sont remplis, et, dans
beaucoup dé cas, les prêtres semblent fa,voriser le mouvement évangélique. En Sibérie, des villages entiers, avec 20.000 habitants, ont passé au christianisme évangélique. Dans une ville sibérienne, 3.000
personnes ont été baptisées en un seul
jour. Dans de vastes régions, où cette forme de christianisme était restée jusqu’ici
incormue, elle a vu naître des églises et
des groupements d’églises baptistes. Dans
une certaine section de la Russie septentrionale, 65.000 personnes ont été reçues
en 1922 dans les églises baptistes. Dans le
gouverhement de Karkhoff, environ 500
nouvelles églises évangéliques ont été oonstituées en 1Ô21. Les chapelles ne peuvent
plus contenir les auditoires, en sorte que
les pasteurs sont forcés de présider successivement deux cultes publics. 'La Russie
pourrait donc bien devenir le plus fertile
des champs de mission de ce monde.
{Semaine religieuse).
:ü H: ^
Des parents mal inspirés. — De la Gazette de Lausanne : Un enfant de 11 ans,
habitant Sienne, est tombé dans la fosse
d’une plaque tournante. Il eut une jambe
cassée, les intestins perforés et le bassin
enfoncé. Les parents, qui appartiennent à
une secte quelconque, refusèrent d’appeler
un médecin, en alléguant que, d’après leur
croyance, la guérison était l’affaire de Dieu
seul. Le père tenta néanmoins vainement
de remettre lui-même la jambe cassée. Les
, voisins, indignés, firent venir un médecin,
qui signala le cas à la police. Un agent vint
essayer d’amener l’enf^t à l’hôpital, mais
les parents s’y opposèrent. Le 15 octobre
quatre agents revinrent à la charge, mais
l’enfant était mort dans la nuit. Les agents
emportèrent le petit cadavre, aux fins
d’autopsie.
L’affaire donnera peut-être lieu à un
procès. Quelque partisans que nous soyons
d’une entière liberté de conscience et des
droits des pères de famille, nous estimons
que quand il s’agit de la vie ou de la mort
d’un enfant mineur, incapable d’émettre
une opinion personnelle, l’Etat peut et doit,
dans l’intérêt du malade, substituer temporairement sa volonté à celle des parents
égarés par une idée fausse, cette idée fûtelle de l’ordre religieux.
« Hi H:
Les pertes de la Société Biblique d’An^
gleterre au Japon. — Des nouvelles nous
arrivent de la Société Biblique du Japon.
L’imprimerie qui faisait tout le travail
de la Société au Japon, a été si complètement détruite-qu’il ne reste en vie que six
employés sur 400. Le directeur, M. Mu-i
kaoaka, est mort également. La Société Biblique a perdu pour une valeur de 10.000
livres sterlings de clichés et de volumes.
Les assurances ne jouent pas pour les tremblements de terre. Le personnel a cependant repris le travail à Kobé. Ayant photographié les pages des volumes restés en,
leur possession, on a refait le travail de
composition d’après ces photographies, et
le travail d’impression a pu être repris. La
Société Biblique a immédiatement envoyé
au Japon le docteur Bondfield, son représentant à Shangaï ; on attend son rapport
d’un jour à l’autre. {Tké Christim).
H: H: H:
L’église Imthérienne danoise est plus forte
que jamais. Un peu de statistique !
Le Danemark a 3.267.831 habitants, et
daps ce nombre, 67.459 seulement, soit 2
pour 100, ne sont pas luthériens. Nous
avons 9 diocèses, chacun avec un évêque,
et 1.269 pasteurs.
La vitalité de l’église s’est manifestée à
Copenhague. Cette ville avait, en 1889, 15
temples seulement. Maintenant nous en
avons 58. Et ces 43 nouveaux temples ont
été bâtis au moyen de dons volontaires.
Chaque communauté, à Copenhague, a
organiré une activité charitable, et cette
« Menighedspleje » joue un rôle important
dans les œuvres de bienfaisance de la ville.
Aussi, presque tous les malades pauvres,
qui sont soignés à domicile et non dans les
hôpitaux, sont visités par les infirmières
de l’église. Les médecins de la ville envoient
nos infirmières. De cette manière, près de
4.500 malades par an sont confiés aux soins
de l’église. {Témoignage).
Ht Hî ^
Les médecins et le respect de la vie hwmoine. — Dans ses séances des 11 et 12
septembre, le Grand Conseil du Canton de
Berne s’est occupé d’une motion du docteur Hauswirth, réclamant une révision
des dispositions légales sur l’exercice de
l’art de guérir. L’honorable député désire
que ces dispositions soient mieux adaptées
aux connaissances et aux circonstances du
temps présent. Désir assurément très légh
tíme, mais on a été assez surpris de lui
entendre émettre l’avis que, pour faire de
la place dans les hospices encombrés, les
médecins devraient être autorisés à supprimer, par des moyens doux, les idiots et
les aliénés incurables qui n’avaient plus à
attendre ici-bas que des souffrances physiques et morales.
Le député socialiste Hurni a, le premier,
combattu cette suggestion, en objectant
que si pareil système était mis en pratique, la population éprouverait à l’endroit
des hospices publics une insurmontable défiance. Un député catholique, le docteur
Büeler, a élevé le débat, en faisant valoir
les scrupules moraux qui s’opposent à l’introduction d’une pareille pratique ; et un
député protestant, M. de Fischer, se plaçant également au point de vue chrétien,
a rappelé que la science, même celle des
médecins, n’était pas infaillible, et déclaré
que la sanction que la loi pourrait donner
au meurtre philanthropique mettrait la
conscience publique en danger.
La suggestion du docteur Hauswirth n’a
donc pas trouvé, dans le Grand Conseil,
l’appui qui lui aurait permis d’aboutir.
{Semaine religieuse).
BIBLIOGRAPHIE.
Vient de paraître : Le plan rédempteur,
de Mrs. Mc Donnough, traduit par M.me
G. Brunei. (Edition complète avec un dessin hors texte. — En vente à la Librairie;
Hugon, Torre PeUice), frs. 6,50.
Ce remarquable ouvrage, fruit de plusieurs années d’études et d’expériences, déploie devant nos esprits avec une lucifflté
lunj^ineuse et entraînante, les quatre actes
vitaux dont se compose la vie d’ici-bas, à
savoir : La création du monde, la création
de l’humanité, sa chute et sa rédemption.
Ce travail est scrupuleusement tiré de
la Parole de Dieu.
La Bible est le seul pont qui relie la
terre au ciel. Sans elle, l’humanité ne saurait ni d’où elle vient, ni où elle s’en va.
Dieu a donné sa Parole à ses créatures
comme acte de paternité, guide, code et
routien à un degré unique parce que divin.
Plaignons ceux qui négligent, refusent
ou mutilent ce don céleste. Ceux qui se
l’approprient et, peut-être même, plu-i
sieurs de ceux qui ne le font pas encore
aimeront ce précieux volume que nous leur
offrons. A. Rose.
Comunicato.
»
AMMINISTRAZIONE DELLE POSTE E
DEI TELEGRAFI. Col R. D. 27 Settembre
1923, pubblicato nel bollettino N. 32 dell 11
Novembre u. s., le tariffe di spedizione
delle cartoline illustrate sono state così
stabilite a partire dal 1“ Gennaio 1924 :
a) Cartoline scritte nel verso e in metà
del recto, o solamente nel verso : per il distretto, cent. 15 ; Mori distretto, cent. 30
b) Se scritte solamente in ima metà del
recto, tanto per il distretto quanto fuori
distretto, cent. 15.
Agli effetti dell’applicazione della tariffa
sono considerate alla medesima stregua le
cartoline recanti la sola firma e data,
quelle con parole di saluto, auguri, , ecc., e
quelle con corrispondenza epistolare. Una
cartolina, ad esempio, diretta fuori distretto, sul verso della quale sia stata
scritta la sola firma del mittente, dovrà
affrancarsi con centesimi trenta come
un’altra cartolina, ugualmente diretta, recante corrispondenza epistolare, scritta
tanto sul verso quanto su di una metà del
recto.
Una cartolina scritta soltanto su di una
metà del recto dovrà affrancarsi con centesimi 15, tanto se diretta nel distretto
come se diretta fuori distretto, tanto se
recante la sola firma del mittente, quanto
se recante corrispondenza epistolare.
Abonnements payés.
1924 : Baret Albertine, Milan (1° sem.)
— Coïsson Pablo, Tarariras — Malan Lidia, Turin — Ribet J. P., Lyon (23) —
Matthey M., Gênes Berthoud Louis, Genève (40) — Vigliano Albert, Naples —
Barrai Alfred, Trescléoux — Garnier Esther de David, ViUar Pellice (1923) —
Charbonnier Marie, Ville, Id. (id.) —
Gonnet-Talmon M., Saret, Id. (id.) — Comité ' du Protestantisme Français, Paris
(id.) — Boldrini-Gay, Gorizia — Richard
M., Lausanne — Durand Albertine, Nice
— Baret Eli, Marseille (l" sem.) — Tron
Alexandre, Asmara — Fontana-Roux P.,
Milan — Long Joseph, Luseme St-Jean
— Berger jP., ConchiUas (1922 et 1923)
— Tron Jules, Pomaretto — M.me Pèyrol
nel, Cannes (L. 8) i— Chambon P., Envers
Pinache '— MaJan J. L., Turin — Sappé
H. et E., San Remo — Prochet R., Rome
— Tron François, Rimas, Rodoretto —
Talmon Henriette, Champ du Clos — Peynot J. F., Pignerol — Jahier Gino, Turin
— Banchetti G., Rio Marina — Schalck E.,
Turin — Muston L. C., 'Whonnover — Malan Noëlie, Turin — Pons^ay M., Milanino — Davit Julie, Subiasc, ViUar PeUice.
Doni PER LA SOEiETA BIBLIEA BRITARHIEA E FORESTIEM
Contribnzione Novembre 1925:
Lista precedente, L. 24.003,50 — ViUar Pellice : C. S., 50 — Milano : Chiesa Battista,
7&,65 — Ferrara : Chiesa Battista, 15 — Roma [ C. Di Pisa, 25 - Chiesa Battista (S. Lorenzo in Lucina), 25 — Palermo : Prof. C. M.,
3 — Perugia : Chiesa Metodista, 20 •— Napoli ; Chiesa dei Fratelli, 20 - Colportorè Salerno, 10 — Colportorè Santoro, 3,25 —-Mezzano Inferiore ; Chiesa Wesleyana, 25 — Firenze-. Chiesa Valdese, 100 - Colportorè. Vepchi, 1 — Venezia : Chiesa Valdese, 50 — Attam'urar. M,. Colonna, 10,60 - Ing. Bug. Trincherà, 50 — Ariano di Puglia : Colportorè
PioreUa, 22,80 — Iglesias : Colportorè Piras,
4,15 — Sestri Ponente : Chiesa dei Fratelli, 50
— Casalmaggiore : Collettato dal colportorè
Sergiacomi, 45,60. — Totale L. 24.591,95.
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron. S.
LUSERNA S. OIOV. i- Pastore : r Émilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore'': Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore; Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODOREITO
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de. 'ViUe
, Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
Bari - chiesa;: Corso "Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, IV.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BOHRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Via Circonvallazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici * Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni GriUi, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
GOURMAYEDR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONIGA-PO - Chiesa EvangeRc-a - Sig. Benedetto GludicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommaci, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore ; Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa;: Via Assarotti - Pastore ;
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Giovanni Bertinatti - Via S. Nazario, 3.
. LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.39 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa.: Via .Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore ; Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attillo Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica. ' * •
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA ' - Pastore : P. A.
BiUour, AsIIO 'Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza >S. Marco
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastbre : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastoie :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Oossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Cardhcci, 116.
SANREMO - Chiesa.: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore^
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ere 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori;'
Davide Bosio e Prau(tesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Seorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa;: Palazzo Cavagnis (S. 34.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori :G. Rostagnò,
Erri. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 29.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelRee - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre PeUice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastorie P. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre Pelliee - DRettrice :
Sig.ra Turin.
ISTITUTO GOULD - Via SerragU, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sonvmani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore F. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via Berthollet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aUe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosla, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
^Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE.:’
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La Bibbia nel giud^io di illustri italiani (A. Jahier) 2,75 3,25 4,Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento di Gesù - 444 pagine . 13,-'
SERIE STORICA. Storia dei Valdesi (Ern. _Comba)._ Da//e origini ai nostri giorni. - 292 pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica — Novità 10,- 10,- 7 13,Georges Appia, biografia scritta dalia famiglia, in francese, con pre- fazione di 'Wii-FRED Monod - Riceâmente illustrata .... 10,- 12,-
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Scienza c Fede (B. Ceui) .... 0,50 0,70 1,40'
Perchè siamo cristiani (E. Rivoire) 0,50 0,70 1,40 :
L'Esistenza di Dio (T. Longo) 1,— 1,20 2,-.,
L'Idea Cristiana di Dio (T. Longo) 1,50 1,80 2,60
L'Immortalità dell'anima (T. Longo) - Novità . . 2,25 - 2,75
SERIE DI CONTROVERSIA. Il Culto cristiano (U. Janni) - Esaurito
L'Autorità nella fedei(U. Janni) * 2,— 2,40 3,60
L'Idea Cristiana dell'Aldilà (U. Janni) - Novità 2,25 2,75 4,Perchè sono diventato Evangelico - Opuscoleito .... 0,20 0,30 0,50.
SERIE BIBLICA. I libri dei Profeti d'Israele (Ern. Comba) - Novità .... 4- 4- ■ r 5,, , RACCONTI PER FANCIULLI. II lumicino sulla montagna (N. Buffa) 2,50 3- 4,—
II mio nido (E. FasaNari-Ceu.i) 3,- 3,50 4,50
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FanqiaMezza (F. Buffa) 3,50 4,- 4,70,
L'Erede diTorresenra (N. Donini-Buffa). Copertina e illustrazioni di Enzo Gazzone - Novità 5,- 5,50 6.-^
Indirizzare le ordinazioni I A I |PDCD|A “| A i IIPC
mediante cartolina-vaglia a «-H LiDnCniM LM LUmi ,
MB. Chi desidera la raccomandazione asrg:iunffa Centesimi
TORRE PELLICE
1 (PROVINCIA DI TORINO)
50
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