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Hôixante-huitîème année - 'Anno X"
13 Mai 1932
N“ 20
SSANT CHAQUE VENDREDI
VALLËË8
PRIX D'ABONNKMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo(Via Arnaud, 25)
- Dans toutfâ les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Giso Costabei, - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud, N° 25 Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. ^
“«V Le numéro: 20 centimes
S /
3
3
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..:j dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
CONFÉRENCE DE DISTRICT.
La XXV11<^ Conférmee du District des
Vallées aura lisu^ D. V., au Pomaret,
jeudi 2 juin procham; le culte d’ouveriwre — à 9 /i.. 30 — sera présidé par M. le
pastmr H. Trm junior. Poùr l’ordre des
travaux, voir l’art. 57 des Règlements.
Les soussignés seroo¥t‘ reconnaissants à
MM. les Pasteurs de bien vouloir adresser
CKU plus tôt les Rapports des Condstoires
cm Préddent et les résumés de ces Rapports au Vice-Président de la Commission ;
en tous oas, pas plus tarid que ¡le 30 courant.
Pour l'hospitalité, aimablement offerte
par la paroisse du Pomaret aux membres
de la Conférence qui en ont besoin, prière
de s’inscrire chez M. le pasteV.ir Guido
Comba.
Le 9 maii 1932.
La Commisém de District :
L. Marauda, président
Prof. Gino Costahel, vice-président.
POim IA VIF INTtniFURE
Le Royaume de Dieu.
« ...Le rotyaiime de Dieu consiste
dams la justice, la paix et la joie... ».
Romains XIV, 17.
i
Le royaume de ,Die\u, consiste dans la justice. Le prophète Ezéchiiel décrit ainsi la)
conduite du j,ustej: « L’homme qui ne pratique pajs rimipuiifeté, qui n’opprime personne, qui rend au débiteur son gage, qui
riè commet point de rapines, qui donne son
paàn à celui qui a faim et couvre d’un
vêtement celui qui est nu, qui ne prête
pas à intérêt et ne tire^ point d’usure, qui
détourne sa main die riniquité et juge se'lon la vérité entre, un hpmme et un autre
telui-là est juste, il vivra, dit le
Seigneur».
Les prophètes réclament la justice et
_Jesus s’exprime ainsi : « ¡Heureux ceux qUi
,, faim et soif de justice !i... Cherchez
premiiêremient la justice de Dieu ». L’homnie j'uste est, religieusement, celui auquel
Djeu pardonne et qu’il sanctifie ; morale^
ïnént, celui qui fait aux autres ce qu’il
\ voudrait qu’on lui fasse, iceluii qui aitae
àon prochaiin comme soi-même. La justice
c’est lia sainteté et la fratemité.
Le royaume de Dieu consiste dans la
paix. La paix découle logiquement de la
justice. Celui qui est en paix avec Dieu
c’est celui qui a le sentiment du pardon
de Dieu; c’est celui qui regarde au passé
avec reconnaissance, ‘atu présent avec séisénité, à l’aivenir avec espérant ; c’est ceiüi qui n’est pas seul à lutter ici-bas, mais
qui est secouru par le Père. Celui qui vit
en paix lavec les hommes ne peut être que
celui qui vit dans une société de justes.
La paix et l’injustice ne peuvent pas delïieurer ensemble. Un chrétien oü une
Eglise chrétienne qui s’efforceraient à tout
^îx de conserver leur paix perwnhellie
tedîs qu’autour d'eux s'étale hontèusfeoient l’injiustiee, se rendraient coutiables
^ ÿus noiitr des crdines : ce serait un îm?
pardonnable compromis avec Satan. Ne
laissons pas séduire par nos aspîràr
tfchs à la quitter : là paix n’eSt pas le bien
suprême ancfUiel nous dèvons parvenir,
poûte que coûte, dans ce inonde. AU-dessus,
®t Condition de la i>aàx, est la jUstitee !
.^ Le royaume de Dieu condàte dans îà
joie. C’est-à-dire dans la libération de
-J,
toute souffrance, ¡dans l’affranchissement
de tout péché, dans la communion de tous
les frères en Christ. Joie intime et profonde qui pénètre tout l’être d’un doux
sentiment de satisfaction, de plénitude, de
vie débordante.
Justice,, paix, joie !
Joie dans un monde palqiiié, paix dans
un monde juste, j'ustice dans un monde
joyeux ; voilà les éléments constitutifs du
royaume de Di^u. Il suffit de le définir
ainsi -pour comprendre tout de suite que le
royaume de Dieu n’est pas une réalité du
présent.
La justice ! Où est-ielle ? Les faits ne
nous démontrent-ils pas que peuples et individus s’insplirent encore aujourd'hui, en
l’an de grâce 1932, à la maxime tyranniique):, la raison du plus fort est toujours
la meilleure ? Somirnes-nous assez naïfs
pour ne pas comprendre que l’intérêt personnel et l’égoïsme exprimés dans I4 devise ,« chacun pour soi' » sont à la base de
notre société actuelle ? Tandis que les uns
se vafutrent dans l’or, d’autres meurent
de faimi,; tandis que les uns ne cueillent
que les roses de la vie, d'autres n’en connaissent que les épines. Il y a dans notre
monde une telle somme d’jinjiUBtice que le
cri de ses victimes monte jusqu’au cjlei !
La paix ! Où est-elle ? L’incendie de la
guerre étqint sur un point du globe ne :
se ralltimei-t-iil pas aussitôt ailleurs ? Le
monstre de la guerre s’est-il jarnais laissé
de ravager l’humanité? La paix! Pe|utelle exister entre les nations quand elle
n existe pas entre deux villages, entre
deux familles, ¡entre les membres d’une
même f,am¡ill©i quand l'homme, lui-même,
est partagé entre le bien et le mal qui
sont ennemis à mort ?
La joiie ! Où est-elle ? EUe ne xieut évidemment pas vivre dans un monde écr¡asé
par 1 injustice-, déchiré par la guerre. Et
les hommes^ faute de joie, cherchent le
plaisir, mais le plaisir tue afu lieu de vivifier. Notre sombre planète est airixœée par
des la'rmes plus qu’elle n’est éclairée par ■
des sourires.
Non, le royaume de Dieu n’existe pas
ici-bas, à l’heure qu’il est. Et cependant
la prière des hommes est toujours et partout la même ; «¡p Dieu, que ton règne
vienne ! ». Prière vaine ? Aspiiration déçue à jiatnafe ? Non ! La promesse de l’Evangile est claire, catégorique : le royaume
de Dieu viendra. Quaind ? La question est
oiseuse et la réponse impossible ; aussi ne
perdons-nous pag notre temps à interroger l’Apocalypse pour connaître le jour,
et l’heure. L’affirmatilon centrale de ce livré mystérieux nous suffit : le règne dè
Dieu viendra. Il vifendira lorsque, fàtigüë
des bavardagies des hommes, Dieu prendra
lui-même la parole et établira la justice,
la paix, la joiie.
Dans l'attente du réyaume de Uieù hotíá
ne créisrains -pas les bras ; ndus entenidionë
le tumulte des nations qui s’ajgítent àü
bord de l’abîme; Ü ne nous est pas permis de ¡contempler froidement l’orage
parce que nous érdyons être à Î’abri dë
ses coups. Nous proclamons la volonté dë
Dieu au monde qui périt, nous térnoignnhfi
dè la vérité ; nous prions et nous agissons ;
nous prions par l’aietîan et nous agissons
par la prière : c’est la beauté de notre devoir, c'est la grandeur de notre missîon
de chrétiens. Alb. R.
Le désordre.
Il est mort un écrivain anglais, Edgar
Wallace, qui gagnait environ trois millions
de lires par an ; les lecteurs pensent donc
qu’il a laissé une immense fortune. En
effet, sa mai^n près de Londres vaut environ trois mdjions de lires, le droit d’auteur, qui continue après sa mort, donnera
une somme rondelette d’un million par
an ; mais il laisse dles dettes pour environ
six millions I
Comment (peut^n gagner des millions
par an et laisser des dettes ? C’est tout
simple, quoique cel§t semble absurde et
pr^ue imipossiblei,; il suffit de dépenser
plus de millions qu’on n’en gagne, Edgar
Wallace était donc un miaiuvais adminfetrateur et g-aspîlliait sans se rendre- compte
exactement de ce qu'il faisait : ñ avait un
tïîaîn de vie prineder, t jouait, il avait
des amis qui viv-atent à ses croûtes, comme on dit vulgairement.
, V Ainsi que tout mortel, je pense qu’il se
eroy-ait presque immortel et ne s’attendait
pas du .tout à être arrêté si tôt dans son
activité ; il imaginait qu’il pourrait, avec
le temps, remettre ses affairés en ordre,
i la mort l’-a surpris en Amérique, où il
is’était rendu pour écrire la trame de films
Hollywood, et |l laisse^des dettes!
L’écrivain anglais, créateur du roman
noir et de drames policiers, ne nous intéresse pas énormément ; mais le fait qu’il
lai:^ un héritage de dettes, après aVoir
tellement gagné, mérite de fixer un instant notre attention, car les Edgar Wallace en miniature sont légion.
Observez un - tel ou une telle : ÛB gagnent tant par mioiS; tout le monde sait
qu’ils n’ont d’autres ressources et pourtant leur train de- vie est absolument supérieur à leur condition. Comment expliquer une telle contradiction ? Ils dépensent plus qu’ils ne gagnent et font par
conséquent ides dettes qu’ils espèrent toujours payer, mais qu’ils ne payent jamais ; edes s’accumulent, augmentent, et
lorsqu’ils se voient pressés d’un côté, ils
se tournent de l’autre, effiaçant une dette
ancienne avec une nouvelle.
Par une saline méthode, ils pourraient
se remettre en équilibre, mais leur esprit
de désordre est tel qu’ils n’y parviennent
pas ; leurs habitudes sont linvétérées et ils
ne se sentent pas ia force de les modifier.
Miáis il se peut que l'exemple d’Edgar
Wallace, cité plus haut, ne diœ pas grand’chose à ceux de nos lecteurs qui ne jpuent
pas avec les millions et qui, cependant, ont
l’habitude de brûler la cbaUdelle par les
deux bouts. Soyons donc pratiques et
voyons notre monde à l’œuvre, laissant
que les héritiers de l’éçriVain anglais se
débrouillent.
J’observe que des gens misérables gaspillent de l’argent et dépensent plus qu’ils
ne gagnent : les voilà souvent à l'auberge,
paradis des nigaudSi où ils consument inutilement leur maigre salaire, ce qui leS
forcera de ffiaiire des dettes pour donner du
pain à leurs enfaints; les voilà, toujours
la cigarette à la bouche, sans s'apercevoir
qu'à la fin de l'abnée c^ fait une d®érence de lÆusieurs oentaînes de francs
soustraites au bilan. famîJilai; voilà d'au'tres dépenses encore que là morale ne se
sent pas d’approuver.
Et les femmes sont-elles toutes bonnes
ménagères et n’ont-eHes ribn à se reprocher? Observes : ëEeg fae sáveíit pas diriger
leur ménage, elles font des dépenses disproportionnées à leurs moyens, elles ignorent le secret de faire rendre leur argent ;
tout en (dépensant beaucoup, la famiUe
vit mal et vers la fin du mois elles s’endettent. Et que ne font-elles pour sattefaire leur vanité ? Voient-elles des amies
avec un cha'peau neuf ? Il faut en avoir
un aussi, même si la caisse est vide. Y
a-t-il une exposition de modes dans un salon du grand hôtel? Il faut qu’eUes s’y
rendent, même sans avoir de bourse dans
leur poche ; et si la maison a assez de
confiance pour leur foire crédit, elles se
chargeront de chapeaux, de robes, de fourrures, espérant payer... Mlais l’on sait ce
qui arrive. Ce système du crédit a ruiné
beaucoup die gens, surtout en Amérique,
où il est largement pratiqué.
Observez encore : vo|à des -gens qui
commencent un commerce, une îndusfade.
Au lieu d’aller par degré et apprendre
leur -art par l’expériénee et la prudence,
ils se lancent dans le grandiose ; ils veulent épater, aussi leurs^büreaux sont meublés avec luxe, leurs alutomobües sont à
la dernière mode, leurs emptoyés doivent
être chie ! Bâtissez une maison en commençant par le toit, si vous le voulez, mais
ne vous étonnez -pas si quelque accident
survient!
L’on pourrait cofoinuer, mais le lecteur
intelligent en a -assez pour comprendre
notre idée. L'ordre, la disciipline sont nécessaires dans la .direction de la famiflle,
dans les affaires; il ne foùt pas faire le
pas plus long qpe la j-ambe, il ne faut
contracter des dettes que par nécessité
absolue, en s’habituant à vivre de ce que
l’on a, limitant ses dépenses si les entrées
subissent une diminution. C'est peut-être
difficile, mais c’est un effort bénit car‘ l’ordre bâtit, tandis que le désordre détruit.
L. M.
nnnanannnnnnnnnnnnnnnci
MENUS PROPOS.
Où vont les sous. Nous cueillons dans
le Huguenot du Sud-Ouest pette jolie
boutade :
« L’employé qui (distribue les billets à la
gare se mit 'à grommeler en fouillant dans
son tiroir-caisse quiapd je fis l’appoint du
prix dermon billet avec une pièce de vingt
sous. « Pas de monnaie, monsieur ! Je n’ai
pas de nomnaie ». Je sympathisai avec lui
en foujliant mes poches. Je sympathisaji
d’autant plus que son embarráis me mettait dans l’embarras, et comme il ajoutait
entre ses dents ; « Curieux de savoir où
les Isous (disparaissent», je foiUj?. dans
l’iêlain de ma sympathie, lui dire : « Dans
les oohectes, monsieur l’employé, dans les
collectes ! ». Heureusement, je sus garder
le silence et lui donnai deux sous que je
trouvai à cet instant.
«(Deux sous... Qu'est-ce que c’est que
5Sa? Rien ou à peu près... Un sou, deux
sous... Qii’est-ce |que vous voulez qu'on
fasse avec ça? Aussi les tiroîrs-çafeses
sont-,ils souvent presque vides de sous.
Pour les retrouver, les petits et les gros,
il fout aller au culte le dimanche et
compter la odilecte. C'est là qu’fls se dOn^
nent rendez-vous !' ».
A Genève le sou ¡vaut cinq fois idus
qu'en France. AhslSi, idans ma longue carprière de «levèur de troncsai-jé trouvé
bfién souvent dés pièc^ de deUX et ffiêhië
d’un centime !
2
i
Au Coulet de Rabi
en 1666.
Situé à 710 mètres d'altitude, 200 mètres plus haut que la Tour, d’où on peut
l’atteindre jen une demilheure, le Coulet
de Rabi seanble tout indiqué pour réunir
les hiabitants des deux viallons auxquels il
aert de trait d’unibn. Les nombreux diem,ins ombragés qui y aboutissent, le riant
plateau où l’on jouit d’un beau panorama
de vallées et de montagnes, tout invite à y
tenir des assemblées en plein air.
Ajoutons-y lœ souvenirs historiques. Sur
le versant méridional s’étale le plateau
verdoyant des Gay, où vivait avec sa nombreuse fiamme l’anciiein de oe nom, qui périt victime des évènements de 1655. Car
chées par le coteau boisé, qui descend rapide vers Je couchant, sont la Gianavelta
d'en haut, où naquit Josué Janavel, et la
GtianaveUa d’en bas, qu’il bâtit lui-même
pour son épouse. C’est là qu’il avait commencé à prépacrer un conduit souterrain,
pour échapper aux ennemis en cas de surpr(ise. Une inseription sur la paroi rocheuse porte ses initiales et la date 1662.
Il né put achever l’oUvrage, car en 1663
il eut à soutenir la guerre dite des Bannis, et l’année suivante il dut prendre la
route de l’exil.
Sur le versant de la Tom, non loin du
Coulet, une fontaine excellente et abondante, la Cajinira, gande le nom du vaillant beau-frère et compagnon d’armes de
Janavel, qui i)Ut élever son enfant, trouvé
en vie sous le corps de sa; mère, enveloppée dans l’hécatombe de Rumer.
Le traité ,de Turin, de 1664, qui exilait
Janavel et ses compagnons, imposait de
plus aux ViaudQÎIs de vendre leurs propriétés du quartier des Vfenes, qui occupe le
vérsant sud de la coUine de Rabi. Le duc
exigwt encore que les Vaudois, dont le
pays avait été ravagé, lui paya^nt
2.050.000 livres, pour les frais de la
guerre. Cette exigence était si exorbitante que le roi de France, choisi comme
arbitre, la réduisit à 50.000 livres. Sa entente ne fut rendue qu’en 1667. Un conflit de juridiction entre le gouverneur et
le comte de Luseme dura jusqu’en 1670.
Les habitants de ce vaUon purent donc y
demeurer jusqu’alors.
On ne pouvait avoir ni temple n|i école
dans les communes de Luserne et SaintJean, bien que celle-ci fût entièrement
vaudoise. A la Tour il fallait pour cela
aller jusqu’aux Bbuïsses et aux Copiers,
ce qui rendait impossible l’instruction des
enfants.
Emues de cet état de choses, les 35 familles vapdoises, qui restailent encore aux
Vignes, faisant 200 personnes, et celles de
l’Envers de la' Tour, érigèrent un petit
local ad hoc. Cette, innovation ne tarda pas
à provoquer l’ordre ducal suivant, qui se
passe de commentaires :
« Carlo EmcmuMe, ecc‘... Avendo saputo
che li reliiggkmari habhino fahricata wia
stanza tra le fini delle Vigne di Lusema
e della Torre, regione del Colletto di Bahia 0 già Lmatera, in un sito proprio di
Giacomo Chiaretto, e v’habbino messo molti
banchi, e tenuto da Gioamni Raggio la
scuola de figliuoli de luoghi circonvicini,
quale anche han tenuta nella casa di Pietro Pa/nsa, come parimente fatte alcune
radunanse le Domeniche da sera, d’huomini e donne cantando altamente le lucro
preghiere, cotte esortationi et instruttioni
concernenti li prinépii della lucro religgione da Bartolomeo Raggio, contro le Patenti del 1664,
«iVoTO dovendo lasciar prender radice a
tanto scandalo pubblico, Mandiam al Sig.r
Perrachìm, Vicario di Giustizia, cmdarvi
cól fiscale Cassano e con soldati di giustizìa, e faccia senza altro abbatter detta
stanza nuova, procedendo contro li quattro sopra nominati, pubblicando inhibitiom de limiti, ecc...
€ Torino, 29 Marzo 1666
L’expédition punitive, contre ceux qui
désiraient s’instruire et s’édifier, fut menée rondement. Le 1®'' avril, Perrachino
pouvait déjà écrire, de Luseme, que « la*
stanza è stata sradicata, e rimane vietata
la predicatione oltre i limiti, che comprendono Angrogna, ViUaro, Bobbio, Rorata e
Santa Margherita detta regione della Torre,
cioè di là dal ponte di Scatta Margherita ».
La Révolution française brisa ces entraves, et plusieurs Vaudois ne tardèrent pas
à réhabiter les Vignes, et leur église à les
.doter d’une école, où se tiennent aussi
les assemblées reUgieuses, tout comme en
1666, mais en pjfeine liberté, Dieu soit
bué. J. Jaüa.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Relire d’flusJnalie.
La population en Australie est en
grande miaaorité d’origine britannique.
Dans quelques districts ruraiux on trouve
des Attemcùmds et il y a aussi, dans le nord
g du Queenslalnd, des Italiens, mais dans l’ensemble nous trouvons, en Australie, des
tendances ecclésiastiques analogues à celles du Royaume Uni. Très fréquemment
des cobns allemanids et Scandinaves viennent se Rattacher avec leùrs enfants à
l’Eglise anglicane. L’Eglise catholiquei-romaine doit son accroissement en grande
partie aux nombreux émigrants irlandais.
L’Eglise anglicane est de beaucoup la plus
considérable. Suivent les catholiques-romains, les presbjdériens, les méthodistes,
les baptistes et d’autres groupements plus
restreints. Parmi ces derniers, il peut se
trouver qu’ils forment dans les viUes ime
grande communauté : mais souvent ils perdent aussi beaucoup de fidèles sitôt qu’un
orateur populaire de leur église vient à
s’en aller. Il faut noter que le nombre de
ceux qui se déclarent athées, rationalistes ou simplement areligieux, est extraordinairement réduit. Jamais l’on ne remarque d’attaques blessantes contre les sentiments religieux d’autres confessions ou contre la religion en elle-même, comme c’est
b cas si fréquemment au sein des partis
travailistes dé beaucoup de grandes villes du continent européen. Au contraire,
en Australie, beaucoup de chefs du parti
ouvrier sont étroitement attachés aux églises chrétiennes.
Lors du dénombrement de .1921 il y
avait dans b pays, à cette époque,
2.373.830 anglicans, 1.134.002 catholiquesromains, 636.974 presbytérbns, 632.631
méthodiste, 105.703 baptbtes, 382.143
chrétiens rattachés à d’autre confessions,
21.615 juifs, 14.400 mahométans, bouddhiste et KxmfucianiStes, 3.234 agnostique,
1.200 se sont désignés comme athées, et
92.000 se sont refusé à faite connaître
bur religion ou bien n’ont donné aucun
détail à ce sujet. Le cercle antbhrétiens
organisés étaient, au sein de cette population qui comptait en 1921 5.435.734 har
bitants et en compte maintenant 6 mil' lions, relativement peu importants.
En suite de distance ùnmenses et du
fait qu’un grand nombre d’habitants vivent dans la forêt vierge, beaucoup d’entre eux, que l’on compte comme membre
d’une église chrétifenne, ne lui appartiennent que nominalement et ont rarement
l’occasfon d’assister à un culte. Toute sorte de jtentative ont été faites pour
amoindrir le difficultés existante. Le
confrérie anglicanes « Anglican Bush Brotherhoods of Cbrgy» (prêtres anglicans
de la forêt vferge), le ijrédicateurs itinérants prebytériens et méthodistes, les
messagers de l’écob du dimanche, le ante dominicale sont arrivé à quelque résultats, mais le problème est loin d’être
résolu. Une ferme dans lé forêts vierges
se trouve souvent à deux mille de la cobnie la plus rapprochée et à dix ou vingt
miUé de la petite vflle ou du bureu de
poste le plus accesible, où i^ut-être U
n’y a qu’une fois par mois un culte. Cet
éloignement du reste du monde cause en
général un attiédissement de la vfe ecdé
siastique, bien que le habitants fassent
mainte fois de efforts admirable pour
assister à un service religieux. D’autre
I>art, l’esprit de rivalité de eccléiastiques
de différente enfessbns entrmne des
conséquence funeste et le problème rete
à peu pré insoluble. Mais même s’il ne
s’agissait que de membre d’une seule
enfeasion, ce serait tré diffieib de déservir régulièrement de fidèbs, ébîgué
de 2 à 300 milles de leur Eglise, et que
l’on ne peut atteihdre que par de mauvais chemins.
fife*;
« « *
L’appel laidreésé '« â tous bs cWêtbns
que la Conférence de Lambeth a lancé en
1920, a provoqué parmi le représentants
de différente église d’Australie, dans
les dernière année, de vive discussions,
parce qu’il posalit la question de leur réUr
nion. Dé 1922 (28-29 mars) se tint à Sydney une première Conférence entre délégué de Eglise anglicane, méthodistes,
prebytérbnne et congrégatioualiste. En
1923 (1-3 mai) une seconde Conférence
suivit. On déida de noter les points de
doctrine et de constitutiDn de l’Eglise où
l’on était d’ajocord et de donner aux Egli. se représentés une déignation commune : « Chiwches contemplating Reunion » (Eglise préoccupés de la quetion
de leur réunion). De Conférence furent
encore tenue, mais efle furent interrompues par une réolution de l’Assemblé
générab ipredbytérienne à Melbourne ;
celb-ci décréta que l’Eglise presbytérienne
n’aocepterâiit plus de tenir des Conférences avec une Eglise qui ne se serajit pas
engagé à .accepter la doctrine et la constitution presbytérbnne. L’EgliSe catholitque-.romaine aV^ait de prime abord refusé
de prendre part à une Contférenœ commune, en donnant pour raison que seule
l’acceptation radbaJe de la doctrine catholique-romaine et de ses pratiques pourrait
lui rendre .possible une pareflle manifestation. Les presbytériens cessèrent aussi
leurs œsais d’union avec les méthodistes
et leë congrêgationaiistes, auxquels une
majorité en 1920 avait accédé.
En face de loes positions pries et vu
rapproche de la nouvelle Conférence de
Lambeth de l'anné 1930, aucune nouvelle
réunion n’a été tenue. Cependant, après
la Conférence de Lambeth, plusieurs chefs
anglbans et méthodistœ ont formub b
déir de voir J.es négociatbns reprendre.
Quelques presbytériens ont même débré
douteux que la résolution de Melbourne
exprimât véritablement le sentiment général des membres de leur église et qu’il
fût juste de l’interpréter dans le sens
étroit que ses termes semblaient impliquer.
Malgré les divisions des Eglises chrétbnnes en Australie et leur bolement,
éfoignées de l’Europe comme elles le sont,
ces Eglises occupent une plalce importante
da.ns la vie et dans la pensé du peuple.
Bien qu’il n’y alit pas d’Eglise d’Etat et
que l’Etat ,n’accorde pas à l’Eglise de subsides officiels, c’etst par .des cotisations vobntalîres que sont entretenus un nombre
proportionnelbment considérable des ecclésiastiques. Dans toute la contrée l’on
trouve de beaux édifices du cuite et des établissemente scolaires remarquables. Sans
doute l’Australb est un pays qui aime le
plaisir, et où les devo.irs -religieux sont en
conséquence fort négligés. Mais on ne
peut pas diije cependant que la lutte contre la religbn soit tré à la mode, ni que
des signes redoutables se présentent d’un
accroissement d’animosité contre elb.
heures de claisse, mais il faut dire que l’ot
Un travail missionnaire se poursuit
parmi les indigènes de Nouvelle Guinée,
des Iles sous b Vent, .ainsi qu’en Chiffe,
parmi les Papous et en Afrique, où un
diocèse missbnnaire, celui du Tanganjika,
a été fondé, dont l'évêque est australien
et dont les missionnaires, australiens aussi,
sont entretenus par des dons d’Australie.
Nous constatons depuis 50 ans un développement tré considéràbb de cet effort.
Si l’on calcule ce que donnent pour la
mission en terre païenne les anglicans, les
catholiques-romains, les presbytérbns et
les méthodistes, l’on arrive à une somme
annuelb de pré de cent miUe livres pour
chacune de ces églises. Cette anné probablement, en suite de la misère générale,
les contributions seront moiffdnes.
w « *
tructbn religieuse aux enfants de b
confession reWgbuse, pendant b terni« té
servé au programme scolaire. Dans les aU'^
trœ Etats, TiriBtruictbn religieuse est pet||
. mise de fafion générale,'avant ou apré
ViK?'
< ^ bin d’user de ce droit comme il le f aus
drait. Les oaltholiques-rarnaiffs ont leui
écoles particulières, mais ne reçoivent au-|
cun subside. Les églises anglicanes, p:
b5Ttériennes et méthodistes ont beauicou]
développé l’enseignement supérfeur, ms
ont rarement essiaiyé de fonder des ëcoji
primaires.
HS H: « «
Nous avons déjà rebvé que jusqu'
l’hèuire actuelb les efforts pour réunir lesl
Eglises d’Australie n’ont eu aucun réuW
tat. Il faut pourtant mentbnner une dé-4
croissance notable de « l’cdium thedogv-\
cum » : on ne se hait plus pour des riaiÈ-.|
sons dogmatiques, les leaders religieux sej
sont rapproché les uns des autres. C’esl|
bien parmi loeuxrCi, diu reste, que s’estï|
dévebppé fortement le vœu de voir bséglises se réunir. Au contraire, la massej
des fidèles ne res^ÿd ce besoin que beau-|
coup plus faiblement. La question ne les
intéresse pas ou même leur inspire une|
certaine méfiance. Il fa,ut reconnaître que“
la majorité des eccléiastiques partagent^
ce sentiment.
H* H» ‘
Les parlements australiens sont d'ondi-i
naîre prêts à accorder aux églises toute
aide qu’elles sont unanimes à demandel,
mais cette unanimité n’est pas toujouîS
possible.
En réumé, la vie eccléiastique en Au»-,’
traJie est entièrement saine et elle exerce:^
une influence réelle et profonde sur la vb*
de la natbu. a
Gilbert White, de Selboffne, u
(C. I. P. G).
Fêtes de Chant
Ecoles du Dimanche.
Un peu moins nombreuse que d’habit
tude, à cause aussi de l’absence des en-ÿ|
fants de Pramol, encore sous le coup dou-j
bureux du départ si inattendu de bur|
cher Pasteur — et auxquels M. H. Troi^J
se chargea d’exprimer la sympathie dà|
burs compagnons — la Fête de Chant des'
écoles du dimanche pour le Val Pérouse a
cependant réuni plus de 150 petits chan
teurs dans le tempb de Saint-Germain.
Longtemps avant l’heure fixée (10 hemg
res) on pouvait apercevoir, sur la route j'
de la Tuffina, leurs... bruyants cortèges
Samt43ermain allant au devant de leurs ÿ,
camarades de Prarustin et de Pignerobl
Sain’tSecond'; ceux-ci les rencontrant; et'i
L’Ecde en Australie est lafique. Dans les
Etats : Nouvelles Gales du Sud, Vbtoria
et Queensland, le pasteur ou b prêtre peuvent donner une heure par semaine d’ins
tous réunis, enfin, se dirigeant en colonne
vers l’église, où un public —• pas trè^
nombreux, mais sympathique, et que nous|
remercions pour son intérêt encQuragean|
— attendaiit. j
L’attente n’est pas bngue : à l’heurél
fixé le programme se déroule, sous'la pré«*
sîdence du membre délégué de la Com-;
missbn du Chant Sacré. Après la bcturé
de la Paróte de Dieu, quelques mots ‘ t
la prière de M. Marauda, les enfants chantent, tour à tour, séparément école
école, et ensuite tous ensemble, sous
directton de l’instituteur local, M. Hen;
Jahier, les cinq cantiques iffdiqué par 1»^
Commission ; chaque école présente en oU-^
tre deux hymnes de son choix, étudiés.«
dans nos recueils français et italien.
on aurait écouté encore... Quelle «élévflS
tbn », en effet, que ces louanges de DieU,'|
entonnés avec assez de prébion et de flr'J
nesse et surtout avec tellement d’enthou-î
siasme, par ces pures voix argentines!
Oui, vraiment, c’est « par la bouche deS
enfants que le Seigneur a fondé sa gbîre »i.
et ces buainges sont si bienfaisantes pour ■
l’âme Croyante ! Comme d’habitude, toüS ¿
ces chants sont entrecoupés par les aJlo'-,;
entions de circonstance des pasteurs pré"
aents, MM. Auguste Jahier et Henri TroU.;|
Moins «officielle;», mais non moins
portante et joyeuse, la deu^me parti®;'
de la « fête » se déroute en pjein air :
3
i^j^nique et jeux sur la, place du Rusil'^pxà', prornenaide à l’Asie des Viedlards
et chants ; encore des jeux... A 4 heurœ,
îes moniteurs et monitrices, « g'âtés » comjos toujours par feurs coïïèg-ues de SaintjG^main, désertent uin instant le petit
monde qui leur est confié ; vous devinez
pourquoi. Et tandis qu’autour de la tasse
4e thé on se dit au-revoir, le temps, au
dehors, d’abord menaçant, fait mine de se
grouiller pour tout de bon ;; et c«i reprend
à la hâte le chemiin du retour.
En conclusion, bonne journée, riche
"harnuyyâes ,dont i)etits et grands conserent l’écho béni dans le cœur, à côté du
lUvenir reconnaissant pour l’accueil fra[ternel dont iis ont été l’objet de la part
4e M. et M.me Tron, pasteur, de M. l’instituteur Jahier et de Mesdemoiselles les
monitrices. Im.
« « «
Sociétés Chorales.
Dimanche ,deinnier, le temple de Safflnt¡Gerroain accueiiUajit les Sociétés de Chant
4e Pomaret, Pignerol, Prarustin et SajintGermain, pour la Fête traditionnelle, présidée par le vice-modérateur, M. L. Maraïuda, qui délivre un message chaleureux
■auxr chanteurs, leur exprimant topte la
reconnaissance de l’Eglise’ M. le prof. A.
Tron, 'président de la .Commission du
Ghant Sacré, dirige les chants d’ensemble
i i«t rappelle, par de nobles paroles, le but
digne d’être (poursuivi; a|vec zèle et persévérance : l’amélipration de notre chant
d’Eglise, source de bienfaiisantes émo4*tions, élément fondamental du culte.
Avec le N. 20 du Nouveiad Recueil, les
chanteurs et chanteuses prennent la palalC avec force et sentiment. Nous écoutons ainsi les Sociétés Chorales de Pomaret (M. Rostagno directeur), de Prarustin (M. Peyronel), de St-Germain (M. Jahier), de Pomiaret et de Prarustin encore,
(de Pignerol et Saint-Second (M. Vidilno);
f§Je Te Dcum clôt la réunion.
C’est une bonne heure de véritable jouisiSnce, que le public a passée. Les morflsaux de musique salcrée se sont succédé,
tour à tour entraînants et graves, tou|«irs exécutfe avec un vif sentiment de
liait. Il paraît qu’un promeneur venu de
..Ja ViUie de la lumière aurait déclaré
^’en fait de chant, les villes de la... luïiière sont bien nombreuses, dans l’autre
! Et c’est une lumineuse impression
flu’emportèrent avec eux les nombreux auditeur : environ 150 jeunes, dont la voix
se fondait en une seule invocation, qui
laissait entrevoir quelle puissance ils pourraient être, ils seront un jour, à la gloire
de Dieu.
* s: *
public ; il faudrait lui consacrer un
paragraphe, car, lorsqu’on, accourt d’AnSTOgne, de La Tour; ,de Saint-Jean, de RijClaret, du fond de nos Vallées, pour écou'ter des chants religieux, c’œt un symplonie réjouissant. Il est vrai que l’hospifeÜté si fraternelle et cordiale de la Société Chorale de Saint-Germiain et de son
P^teur est si connue, qu’elle contribue
SiHssi à préparer un pèlerinage comme ceki e dimanche ; mais admirons cette asroblée imposante et recueillie qui bondait
te temple.
Les directeurs: M. le Vice-Miodérateur,
• le Président de la Commission du Chant
:ré les ont remerciés ; il est bon de sougner l’attention et la lèconnaissance que
|feur manifeste officiellement l’Eglise. Après
lliie année de travail, dans laquelle ils se
sont enroués à enseigner des pianissimo à
^ sopranî qui voudraient faire entendre
^toutes les qualités sonores de leur timbre,
des crescendo à des ténors qui oublient touiours qu’il faut aussi pratiquer l’art des
^'fdnuendo, nos braves directeurs reçoî*nnt un merci. Ce n’est peut-être pas tout
qu’üs devraient recevoir, mais c’est
Peut-être tout ce qu’on peut leur donner ;
aw fond, ris ne demandent rien autre,
*^i après une journée comme celle de dîils sentent, comme ils nous l’ont
sentir, qu’ils travaillent dans un
d’activité supérieure et idéale': ils
jouêr une des clefs de notre cœur ;
> dans ce domaine, quelle récompense
„ ®Per à rhomme qui vous fait rentrer
vous-même ?
Ht « H«
Après.,., malgré l’invasion des... Sauterelles, la tasse de thé, le traditionndl « thé
plim que gcnd'», a réconforté tous les...
esprits. Chanteurs, chanteuses, amis et
airnies... du chant saoré, ont fait honneur
aux préparatifs des € Choralistes » de StGerpiain. Point d’aUocutiions, mais eiicore
quelques chtapts au rythme alerte, enlevés
avec entrain par les Sociétés de Pignerol,
La Tour, Saint-Germain et Pomaret. Cette
dernière (qu’on dfee encore que nos Pasteurs ne compnennent pas leur jeunesse !)
a chanté deiux hymnes composés par son
pasteur, M. Guido Comba, durant son séjour dans les brouiUards anglais, et nos
lecteurs en trouveront le texte dans la
chronique de Londres, de ce même numéro.
Pour finir, les remercîments et le chant
de Pmoh’è giunto ornai listante, qui unit
tous les cœurs dians l'harmonie des voix.
Encore m chmd merci à la Société de
Chant de Saiiit-Germain, à M. et M.me
Tron, pasteur. g, c.
Chronique de Londres.
Le Groupe Vaudois de Londres s’est
réuni, le dimanche 3 avTÜ, sous la présidence de M. Guido Comba. Etaient présents ; M. et lM.me Anderson, M.' et M.me
Atkey, M. P. Bertih, M. et M.me J. Bertin et leurs enfants, M.Ie Bounous, Misf¡
Goodridge, M., M.mie et M.lle Laura Gras,
M.lle L. Hugon, M. Jahieir, M.me J. Lageard, MM. Théo et Dino Lageard, M„
M.me et ÎM.]l6 Long, M.me Judith Long
et ses deux filles, M. Jièan Makn, M. et
M.me Micol, Miss Moore, M.Ue Negrin,
M. Sturge-Moore, M.lle Sturge-Moore.
Après le chant d’xm cantique, M. Comba
prit la (parole, et en quelques traits rapides esquissa la glorieuse histoire du peuple Vaudois depuis les luttes épiques soutenues contre. Louis XIV, contre tous les
Princes de Savoie, contre les Jésuites, jusqu’à l’époque actuelle où il a enfin obtenu
le droit d’annoncer son message sous la
protection dœ autorités.
Si une natibn comme l’Italie arrive à
concevoir la valeuir d’une religion spirt
tueUe, c’est grâce à la fidéliité et à la; ténacité du peuple Vaudois qui, numériquement infime, si l’on veut, est considérable par son influence. C’est surtout par
l’évangélisation qu’il l’exerce ; mais, encore
imbu des traditions de réserve circonspecte dictées par des siècles d’adversité, il
n’a ïw toujours compris que l’évangélisar
tion est son principal joyau autant que
sa raison d’être, la condition sine qua non
de son existence. Pourtant, les modifleations apportées à l’organisation administrative, à la' suite du Synode de 1912, prouvent que l’Eglise Vaudoise a enfin entendu l’ordre divin de mettre en œuvre
ses trésors d’énergie assoupis pendant les
années de répression violente, et s’est
mise en devoir d’obmr.
M. Comba décrit ensuite la tâche du
pasteur: des Vallées, son labeur incessant
et souvent ignoré par ceux mêmes qui en
bénéficient. Le travail parmi la jeunesse
offre un intérêt spécialement palpitant,
car elle a souffert de la guerre et on ne
peut l’atteiindre et se l’attacher qu’en partageant sa vie pour la mieux comprendre.
Aussi, le résultat c’est qu’autrefois on respectait le pasteur tout en l’esquivant, et
qu’aujourd’hui on le respecte moins, mais
on l’aime davantage. Si cette jeunesse est
plus libre dans son expresión, elle n’en
est que plus sincère i; or, c’est la qualité
indispensable pour construire l’édifice spirituel. Et dès quelle a compris pourquoi
il lui faut s’intéresser aux choses religieuses, on peut compter sur elle, car eUe a
de l’étoffe, une solide étoffe morale : il
suffit de savoir la travailler.
Nous nous sommes délectés des quelques anecdotes racontées ensuite pour illustrer le développement d’autres branches de l’activité religieuse : le travail financier, grâce auquel les Vaudois sont
maintenant parvenus à entretenir de leurs
propres deniers leurs œuvres de charité :
hôpitaux, refuges, orphelinats, asiles des
vieillards, etc. ; la campagne faite en faveur de la participation à la Sainte-Cène,
et diverses améliorations introduites parfois avec peine, mais enfin introduites
quand même dans la pratique religieuse
de plusifeurs paroisses, ce qui prouve que
la proverbiale « cabeiza diira » du Vaudois
racé, qui fait sa force de résistance contre les assauts du mal et de l’erreur, sait
quand même se rendre à l’évidence du bon
sens et à l’action chimique de la patience
affectueuse et intelligente.
En ce qui concerne l’œuvre d’évangélisation en général, c'est surtout en Sicile
que M. Comba nous a oonduita On sent
qu’il la connaît à fond, qu’elle lui tient
à cœur et qu’il y a fait de belles expériences. Riesi, Piazza Armerina, ces noms
lui rappdlent les débuts touchants d’une
œuvre qui est maintenant extrêmement
encourageante. D mentionne en passant
les Atoizzes, où l’on demande des pasteurs.
©mn, en haut lieu, la foi des Vaudoib lest considéïée' comme un ferment
régénérateur.
M. Comba, qui a beaucoup voyagé et
pris contact avec de nombreux groupements rehgileux de toutes nuances, a remarqué que c’est le peuple Vaudois qui est
le plus joyeux II existe entre eux un
puissant lien d’affection provenant d’une
communauté de luttes et de dangers, et
l’orateur espère que son message fortifiera
notre légitime orgueil d’appartenir à un
peuple que Dieu a si abondamment béni.
H a dignement et artistiquement terminé
son allocution en nous donnant la primeter d’im chant dont il venait de com^
poser lui-même la poésiie et la musique et,
avec sa très aimable permissilon, nous sommes heureux d’en reproduire ici les paroles, 4»ut imprégnées de l’esprit de son
discoiS-s : •
INNO DEI GIO-VANI-VALDESI.
I.
Tv, che, a Balsiglia, i figli tuoi salvasti.
Che dalVesilio ai lor monti tornar ;
Ed a Sibaud il giuro ne accettasti
Quando la vita a Te sol ei sacrar {
■‘Di.quella fé cKarmava Gianavello,
E ch'addolciva ai martiri il morir,
Arma, Signor, l'esercito novello.
Che in Te sol fida e Te sol vuol seguir !
IL
O Be dei re, dall'Alpi alla marina,
L'Italia bella Tu vuoi conquistar.
AlValme affrante. Tua pace divina.
Ed alle menti, luce Tu vuoi dar ;
■Di quqlTAvior che vince ogni altro amore,
Che da Te sorge e tutti unisce in Te,
I-nostri cuor, deh! colma, o Redentore,
In noi dimora: noi lottiam per Te!
S Coro ;
Odi,.Signor, degli avi Iddio potente;
'Dei figli tuoi la prece sale a Te !
Di Tua virtfi ne colma il cuor, la mente !
'Viver vogliam, vogliam morir per Te!
Pendant tout cet entretien, résonnaient en notre âme les magnifiques par
nies de consécration si appropriées à la
circonstance :
Ah ! qu'ils sont beaux, sur les montagnes.
Les pieds des serviteurs qui répandent la Paix !
Aussi, tout le Groupe Vaudois de Londres remercie encore une fois chaleureusement M. Comba pour le bien que nous a
fait sa visite, car ce contact avec sa rayonnante et attachante perainnalité a fait
circuler parmi nous un courant plus puissant de cet amour chrétien qui est le lien
de la perfection.
Le l®"" mai a eu lieu une réunion familiale du Groupe, pour laquelle il ne sera
pas envoyé de compte-rendu.
Les réunions sont suspendues jusqu’en
automne. Luens Hugon.
CHRONIQUE VAUDOISE.
PIGNEROL. jNotre temple présentait,
dimanche dernier, l’aspect des grandes fêtes : il s’agissait du dimanche de la Mère,
de cette célébratlbn sympathique, toujours
si émouvante et à la fois si édifiante.
Lecture de passages bibliques^ adaptés,
diants de circonstance - deux desquels enlevés par les élèves des écoles du di'manche^
allocutions appropriées aux petits et aux
Mamans en particulier..., le tout concourant à élever l’ame ; tellement qu'à la distribution des fleurs faite par les enfants
à Tassistancei, aux sons religieux de l’orgue, tous ont réellement senti de ne former qu'une seule grande famiÜe, « comme
dans le ciel».
La veille, une gentille soirée offerte par
les « Cadettes » de l’U. C. D. G. à leurs
mamans avait préparé, en quelque sorte,
la journée du dimanche ; les meilleurs remerciements sont assurés à la présidente
de la Section, Mille Maria Quattrocchi, ainsi
qu’à ses collaboratrices, Mlles Alice Lcwig
et Elda Türek.
VILLA R, Décès,. Dimanche, 8 couralnt,
un grand malheur est venu fondre sur
un de nos chers jeunes foyers : la famille
Jean Michehn-Salomon, de la Brianza, qui
vient de perdre, de la manière la plus tragique, sa chère petite Catherine, âgée de
deux ans et demL
Tandis qu’elle sautillait gaîment autour
de son papa, occupé à préparer le repas
du bétail, la pauvre petite alla tomber
dans un chaudron d’eau bouillante et en
mourait après vingt-quatre heures de
cruelles souffrances.
Avant de s’envoler vers le ciel et au
milieu de la souffrance qui la tenaillait,
elle demanda d’embrasser encore une fois
ses chers iiarents e¡t elle ne cessait de leur
dire sa foi confiante d’enfant : « Au revoir, papa, aü revoir, maman ».
Que dans cette même foi radieuse soit
la force des parents si éprouvés dans leur
affection la plus tendre !
— Ecoies. Nos deux écoles « subsîdiées »
de Buffa et du Bessê viennent de se fermer, après cinq mods de travail en faveur
des enfants habitant dans ces villages éloignés de la paroisse.
Aussi nos deux cours de français, dans
l’école du Centre, ont terminé leurs leçons
pour se rouvrir, s’il plaira à Dîeui, l'automne prochain.
Nous avons assisté aUX examens de ¡Bible et de friajnçais dans différentes
classes et nous avons pu dire à Mfftes
Anita Long, Adeline Dalmas et Alma Long
et à M. Jean Berton les vifs remerciements des parents et du Consistoire pour
le trayail consciencieux, persévérant et dévoué qu’ils ont accompli en faveur de nos
plus petits.
— Elections et réélections de membres
' du Consistoire. Dans ^ séance du 17 ajvril,
par de très bonnes votations, l’assemblée
électorale de la paroikse a confirmé dans
leur charge : l’ancien M. Joseph Pmy, du
Be^, et le diacre M. Jean Jacques Bonr
jour, de la Piantà, et a; élu à la charge
de diacre du quartier du Centre, à la
place ide M!. P. Bertin, décédé en septembre 1931, M. Charles Arnuùnd-Hiuyon.
Tandis qiue nous nous réjouissons avec
les réélus, nous souhaitons la plus chaude
bienvenue, dans la famille consistorialei a
notre nouveau campagnon d’œuvre, M. Hugon. Et que Dieu nous remplisse tous de
Son Saint-Esprit, afin que nous puissions
être de fidèles et courageux témoins de
Sa vérité au milieu de nos frères ! r, j.
A» C. D. G.
Le • Convegno > Uninniste de l’Áscensíon.
Plus de 500 jeunes gens et jeunes filn
les, profitant de la journée exceptionnellement belle, se réunirent, jeudi passé, au
Col de Babi, à l’occasion du Convegno
Unioniste de l’Ascension. A la masse des
Unionistes dé la vallée s’unissaient en bon
nombre ceux de Saint-Second, dé Piguérol,
de Turin (une soixantaine) et d^ groupes
moins nombreux d’Afoxandrie, de Bassîgnania, de Coazze, de Regina Margherita,
de Rivoli : une magnifique assemblée^
joyeuse et dbeiplinée, q¡ui suivit avec en- ,
train le programme des réunions de la
journée.
A la réunion d’avant midi, présidée par
M. Falchi, en l’absence de M. Jules Tron,
retenu durant le matin à La Tour, M. Attilio Jalla, traçant les détails du programme, porta l’adhésion' des absents (tout
particulièrement (applaudie celle des Unio- .
nistes de Sicile, réunis à Taormina). Une
gentile fillette de Ooazze dit, avec une expression sérieuse et recueillie, le Psaume
XXVII, le beau Psalunœ de la gloire de
Dieu.
Après le chant d’un hymne, vivement enlevé par un groupe de Turinais, MM. Falchi et Lupo ladressèrent de fervents appels, s’inspirant die l’Ascension de Jésus.
Enfin le pasteur M. Ghetti; termina la réunion par une prière.
Après avoir joyeusement consumé le repas de midi, toute la jeunesse se retrouva
à la réumon ide l’après-midi, dans laquelle,
sous la direction de M. Jules Tron, présï'dent de Groupe, un programme très intéressant et vairjé fut développé : discours
brefs et, vibrants de vie, de MM. Jules
Tron, Pascal, Scorsonelli ; ■conversation très
vive et spirituelle de M. Coïsson, missionnaire, sur les chansons indigènes au Zambèze, rendue plus captivante par l’exécution de plusieurs chansons, dans la langue du pays, faite par un groupe d’indigènes... de La Tour (applaudissements enthousiastes);, diction éloquente de poésies,
par M. Pedrialii ; le tout aîtetraé par telle
ou telle autre des belles chansons de nos
montagnes, exécutées avec entrain par
toute la masse des Unionistes ou i>ar les
groupes de La Tour, du Villar, de Turin.
Et, pour bien finir, distribution générale de thé et de biscuits, offerte à tous
les Unionlistes par l’Union de La Tour,'
après quoi, les grouiies différents organisèrent des jeux, des chants, de bonnes
conversations, une intéressante visite à la
GianaveUa sous la guide savante de M. J.JaEa. Ainsi termina la journée, éloquente
manifestation de l’amour et du dévouement de notre jeunesse pour l’Eglise et
pour le mouvement unioniste.
A l'occasion du Convegno, les membres
du Comité, les Pasteurs, les Présidents des
Unions, eurent un échange d’idées au sujet du monument de Chanforan. La décision de la Table de fixer i»ur le 8 sep-
4
tembré l’offre solennelle du monument,
ainsi que la commémoration du célèbre Synode, fut iaccueillie avec satisfaction. Un
rapport sui" l’état actuel des travaux pour
rérection du monimnent fut pleinement
approuvé. Enfin, il fut décidé de convoquer, pour l’inauguration du monument,
un Convegno des Unions Chrétiennes, qui
aura lieu; à Chanforan, le dimanche 28 août.
— Ceux qui désirent une copie de la
photographie de la réunion sont prœs de
s’inscrire chez M. Attüio JaUa (L. 1 la
copie).
COMUNE DI TORRE PELLICE
TABELLA STATISTICA - Mese di Aprile 1932-X.
Nascite N° 9 — Decessi N° 6
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EmlUo Corsani, Via Curtatone, 2.
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LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Oiiesa : Vìa Maddalena, 112 - Pastore : Seiiffredo Colucci, Via Risorgimento,
Isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore i Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastore Mariano Moreschlnì. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore ; Francesco Peyroiiel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Tool. Teodoro Balma, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppè
Casttiglione.
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore ; Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi,
PESCOLA'NCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, IstitutÒ Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastoie : Antonio Misoia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet;
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore ; Giovanni Boifnet, ivi, — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarìnd.
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - .Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Viale S. Domenico, 5
- Pastore : 'Giovanni Petral, ivi.
SIRACUSA - Chiesa ; Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Èlio Eynard,
da Pachlna
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Alberto Ribet.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore ; Pastore
Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora ;
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza deUa Libertà, .5.
YENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formósa) - Pastore ; Giov, Bertinatt^ ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo, Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUÓ, 18.
VIITORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto CostMel,
moderatore - Pastore Antonio Rostaii, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cosso,
42, Roma (26) - Professori : G. Bostagno.
Ernesto Cortiba, Davide Bosio,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynler, Daivide Pone, Antonio
Rostan.
CONVINTO MASCHILE - Jbrre PeRice - Direttore: Pastore Davide Fonieron.
IS'nrUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrceia - Direttore : Pastore bemidè Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice Direttrice : Sig-na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GÒuld)
- Via Serragli, 51, Ftremze - BÌrèttoirè :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pómaretto, a Torino (Via Berthollet, 36),
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : POmaH
retto (Tarino) - Direttore : Pastoie buipi
MaravOa, Plnarolo.
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ALBERTO » r Luserna San Giovanni,
'ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
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Pachino, Palermo, Rìesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosìa, Vittoria.
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via BerthoU'et, 34. ____________
CHIESE VALDESI.
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
QOlXJtÌlA VALPENSB (Dep.to de Colonia) , Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Benx — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-ÌHACHUELO-SA'N pEDRO (Départamento de Colonia) - Pastóre Guido
Rlvoir, Estaxiion Tararlras.
OMBUES DE LAVALLEhCOLONIA MlGtJBLETE (Dep.to de Colonia) - Candidato In
teologia Carlo Negri®, Ombues de Laraile.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de 0>lonla) - Evangdlsta Diego Nlmmó.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée périodiquement
Argentina.
OOIGNIA IRIS (Pampa Central) -'Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, P. C. S.
COLONIA BÉLGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación WUdermuth, F. C. C. A.
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