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Soixante-quatrième année - Anno VI®.
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24 Aoùtl928 ■
N® 33
■^1
DE8 VALLEES
PARAISSANT CHAÎNE VENDREDI
rRlX D'ABONNEMeNTI
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Esr tm
L. 10,—
» 24,» 22,—
Penr 6 mois
6.
12,
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d'AdministratiOn de l'Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
"M.
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean_CotssoN, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 . Torre Pellice.
Pour toutes iea annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte $o centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: S5 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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iooz, le bon maître.
Ruth II, 20.
Tout est pur et beau, tout est édifiant
ns le poétique et ravissant tableau que
pus présente le petit livre de Ruth. Graieuse idylle qui repose de tant de scènes
iolentes et sangarinaires de l’Ancien Tes.ament ! Les personnages de ce récit sont
rticulièrement attirants. Quelle confiance
chante et quelle douce résignation chez
aomi, malgré l’amertume de son âme !
uel dévouement filial, quelle vivante afifection, quelle grandeur d’âme cliez cette
eune Ruth, sacrifiant son avenir à sa belleimère :! quelle belle et bienfaisante activité,
quel respect pour leur maître chez ces
moissonneurs et ces moissonneuses, personnages muets de la scène ! Arrêtons un
moment nos réflexions et nos pensées sur
Booz, le chef de cette grande famille, le
I maître bon et fidèle, le béni de l’iîtemel.
« A bon serviteur, bon mtóre », dit un
ancien proverbe qui, hélas ! ne trouve pas
toujours son application, comme le contraire, du reste, mais qui, dans le cas
irésent, convient parfaitement à Booz. Le
!che paysan de Bethlehem, c’est la bonté
lême vis^à-vis de ses ouvriers et de ses
lUvrières. Loin de se montrer fier ou dis„il .s’associe à leurs travaux, à leurs
mes et à leurs fatigues; il donne largeit à chacun d’eux ce qui lui est nécessaire ; il leur apporte surtout ison cœur
et résout, par un amour ferme et sincère
Itout à la fois, la question éternellement
discutée des rapports entre maîtres et
serviteurs. Qu’il fait bon le suivre dans ce
;beau champ d’activité ! C’est encore la
bonté envers cette jeune femme étrangère
qui s’est jointe aux glaneuses de Bethléîhem. Bien loin de penser, au premier
abord, qu’elle puisse un jour devenir sa
compagne, il la traite avec les égards les
.V plus touchants. Booz a vu en elle une travailleuse doublée d’une belle-fille, exemplaire et d’une âme pieuse ; il sait en apprécier la réelle valeur morale. Enfin cette
bonté, je la retrouve à l’égard de ce peuple d’Israël, dont il respecte les traditions
et les lois jusque dans leurs moindres dé.tails. D’autres auront estimé peut-être
que leur grandeur ou leur richesse les
dispensait de toutes ces obligations, lui
n’écooite que l’appel au devoir et à la
fidélité ; dems sa ville, il a gagné dès longtemipis la confiance et l’affection de tous.
C'est un maître comme il en faudrait
beaucoup dans tous les temps et dans tous
fes milieux. A la bonté, il joint la douceur,
l’esprit de condescendance ; il est de ceux
qui veulent procurer la paix à ceux qui
lea entourent. Toute son attitude, son
inspiration est remarquable à cet égard :
autorité qui s’impose, sans recourir
‘■jamais à des moyens sévères ou violents,
leans morgue et sans rudesses, une auto|ribé qui s’affirme tout simplement, tout
I ^ÄÄturellement : celle de l'homme qui possède la vraie force morale intérieure. Dou■’Ifeur dans les paroles : rien du ton auto! |^ire et tranchant, mais beaucoup de
|i*7nansuétude, politesse, envers la jeune gla- comme envers ses ouvriers, déféce pour tous ceux qui l’entourent. Il
¿n'a rien de l’homme doucereux et sans
'énergie, et pourtant il sait demeurer maide son propfé cœur. Booz est un chef
principes élevés, qui ne considère
i point comme une faiblesse d’aimer et de
dévoiler ses sentiments intimes. N’est-ce
pas là le secret de son influence profonde
et durable ? Et combien nous voudrions
être les uns et les autres des maîtrœ et
des maîtresses qui lui ressemblent aussi
sur ce point : « Heureux les débonnaires,
car ils hériteront la terre ! ».
Nous trouvons enfin chez Booz la crainte
de Dieu dans toute l’étendue et la beauté
de ce terme. Il est un fils authentique de
l’Israël selon l’Esprit. Sans aucun étalage
extérieur, on sent en sa vie, en son âme si
belle, les convictions de son époque. II a
le sentiment de dépendance d’un Dieu qui
dirige sa destinée et celle des hommes, il
a le respect et l’amour du Tout-Puissant.
C’est dans cette pensée qu’il aborde ses
ouvriers : « Que l’Etemel soit avec vous ! ».
Plus tard, gagné par l’attachement de
Ruth pour Naomi, par sa richesse de cœur
et sa fidélité au devoir : « Que l’Eternel,
dit-il, te rende tout ce que tu as fait pour
ta belle-mère et que ta récompense soit
entière de la part de l’Eternel, sous les
ailes duquel tu es venue te réfugier ! ».
Dans sa situation délicate vis-à-vis de cette
jeune femme, on sent l’homme prêt à
obéir à sa conscience et aux appels du
devoir ! Il accepte la tâche que la loi de
Dieu lui prescrit : user du droit de rachat; il le fait sans aucune hésitation ; il
épousera Ruth avec l’assurance que Dieu
le veut et que lui seul a préparé les voies
à cette union ! Or, n’est-ce pas là la véritable et bonne inspiration de toute la "vie,
l’inspiration sûre de tous, maîtres et serviteurs, puissants et faibles, patrons et
ouvriers ? Nous, ne devons-nous pas nous
sentir dans la main de Dieu, enfant d’un
même Père et redevables envers Lui de
toutes les bénédictions et de toutes les forces de la vie ? Nous n’avons rien qui ne
nous vienne d’En-Haut.
Dans quelque champ d’activité que nous
nous trouvions, voilà les maîtres et maîtresses que nous devons être. Et nous serons du même coup les bénis de l'Eternel,
les bénis qui sont en bénédiction à d’autres. Nous sèmerons le bonheur, la joie et
Ja paix dans notre propre maison, nous
en ferons ce refuge bienfaisant où l’on
vient retremprer sa force et son amour
pour la lutte quotidienne, où tous, sans
exception, parents et enfants, domestiques,
ouvriers, ou’vrières se retrouvent fatigués,
mais contents, au soir de la journée. Nous
apporterons ces mêmes grâces, précieuses
entre toutes, dans les foyers qui nous
avoisinent : nous aiderons, nous consolerons, nous donnerons de notre expérience
et de notre amour sans compter. Qui n’a
connu de ces maisons-là, heureuses et
rayonnantes, dans nos villages et dans nos
hameaux, perpétuels témoignages de la
bonté de notre Dieu ? Ainsi nous sèmerons encore de la joie dans le cœur de
rBbernél. Rien ne le réjouit autant qu’une
vie d’amour et de bonté sur notre terre.
C’est comme un avant-goût des deux, de
la grande famille du Père, qui doit être
pour toujours unie à son Chef dans les
parvis étemels. Heureux ceux qui ne se
bornent pas à donner l’épi lourd du
champ, mais qui distribuent largement et
à tous l’épi plus riche de l’amour qpe Dieu
met au fond de leur cœur. D. M.
(Semeur Vaudois).
Fêfes du XV Hoûh
La Fête des Vandois à Frangins.
Sur les magnifiques bords du Lac Léman, à Prangins, le dimanche 12 août
avait lieu, comme de coutume, autour du
monument, la commémoration traditionnelle du 15 août.
A 11 h. tm grand bateau a moteur portait les fidèles Vaudois de Genève et des
environs sur la rive hospitalière de Prangins. Le monument, décoré de fleurs et de
drapeaux par les soins d'un bon et fidèle
ami des Vaudois, M. Hurlimann, semblait
les attendre et les inviter à la fête. Pendant le débarquement le corps de musique
de Prangins « L’Abeille », se prêtant gentiment, les accueillait de ses notes joyeuses et sonores.
Groupés autour du monument, nous
avons eu le plaisir d’entendre la chaude
et claire parole de M. Benech, président de
îla Société des Vaudois de Genève, qui, en
i quelques mots, nous a conduits à travers
les péripéties de la Glorieuse Rentrée et
ià fait vibrer nos cœurs d’im nouvel élan
d’amour pour nos pères et nos Vallées. Le
syndic de Prangins a pris ensuite la parole pour répéter encore une fois ■toute
la sympathie que la Commune et luimême ont pour les Vaudois qu’ils sont
heureux d’accueillir toutes les années.
M. Avondet, de Lausanne, a ensuite dit
quelques mots inspirés à l'amour des Vallées et au bonheur de pouvoir une fois par
an se retrouver dans ce lieu historique
pour une fête de commémoration vaudoise.
Ija musique a terminé par le chant bien
connu «Vaudois, un nouveau jour».
Fête sympathique et cordiale qui nous
fait sentir combien nos frères de Suisse
sont souvent avec nous en pensée, comment ils gardent dans leurs cœurs un
grand amour pour nos chères Vallées et
ont un certain orgueil de pouvoir se nommer « les Vaudois du Piémont ».
La fête terminait par de gais pique-nique que la brise du lac rendait plus frais
et plus joyeux. a. t.
Vallée d'Aoste.
«Un Vaudois de Sicile...» (?) nous
adresse une longue narration de la « fête
du XV août dans la Vallée d’Aoste ». Nous
ne pouvons l’insérer : 1° parce qu’elle est
trop longue ; 2" parce qu’elle est anonyme ; 3“ parce, qu’elle est émaillée de i>etites méchancetés pas toujours... innocentes.
Résumons. La fête a lieu à Carenm avec
la participation d’une cinquantaine de frères, où toutes nos congr^ations de la Vallée sont représentées. On a d’abord un
bon culte dans notre salle d’école, inspiré
par « les merveilleuses délivrances dont le
peuple vaudois a été l’objet». A midi
et demi on pique-nique joyeusement dans
un grand pré à l'ombre des châtaigniers,
où on est tout à la joie de fraterniser. A
3 h. de l’après-midi, conférence historique
« qui devait nous rappeler une fois encore le but et la signification de cette journée ; on n’y parla que de l’histoire vaudoise ayant trait au 15 août». Ensuite
M.me Geymet offrit le thé et des biscuits
à tout le monde ; « puis on s’empara de
notre recueil italien et l’on chanta à
pleins poumons ». Et avec cela la réunion
prit fin» et chacun de se diriger vers la
gare pour le retour. Bref, une très belle
journée dont les participants vont garder
« un délicieux souvenir ».
Fête dn Col des Fontaines.
Une grande affluence de public a été la
note particulière de la fête au Col des Fon■taines à laquelle nous avons pris part
cette année.
La foule considérable qui s’étendait au
loin sous le toit vert des mélèzes, a été
pœitivement haranguée par quatre ora•teurs pleins de feu et que tout le monde
a écouté avec un profond intérêt.
La réunion est présidée par M. Fuhrmann, pasteur de PraJy, qui, après le
chant d’un cantique cède la parole à M. J.
Miegge, pasteur de Massel. Ce dernier développe dans sa méditation (« Hébreu, fils
d’Hébreux », Philipp. III, 5) l’idée de l’influence que doit avoir sur nous notre
grand passé de peuple vaudois, et les r^
ponsabilités que ce passé nous impose.
M. Rivoire, pasteur de Rodoret, nous
èntretient ensuite de quelques épisodes
de la Glorieuse Rentrée, recueillis dans le
récit de la grande épopée écrit par
Henri Arnaud lui-même.
■ Le sujet de révangélisation est confié à
M. Rinaldo Malan, pasteur de Pïse. Avec
sa compétence habituelle — après avoir
transmis les affectueux message du Modérateur — M. Malan nous entretient des
« moyens » d’évangélisation dont se servent nos Pasteurs en Italie en se basant
sur des faits, moyens qui, en suivant la
marche des évènements, ne sont plus toujours ceux dont on se servait par le passé.
M. Pascal, missionnaire en rètraite,
parle, en dernier lieu, de la Mission du Lessouto, et énonce quelques réflexions qui
lui ont été suggérées par les circonstances et les orateurs qui l’ont précédé.
Enfin, après le dernier chant et une collecte pour les œuvres de l'évangélisation
et des Missions, M. Louis Micd, pasteur
du Perrier, élève à Dieu une ■vibrante
prière, suivie de la bénédiction.
La fête a été un succès..., et quelque
chose de mieux ; une bénédiction de Dieu.
Merci donc à ceux qui nous ont adressé
leurs intéressantes alloeutians, et au public tout entier qui en a recueilli les par
rôles dans son cœur bien chaud et bien
vaudois. g. m.
DEUX OBJETS
de quelque valeur ont été retrouvés sur
remplacement de la fête du XV août, à
Prassuit d’Angrogne. S’adresser au pasteur, M. David Pons.
LICEO-GINNASIO VALDESE PAREGGIATO.
La 2“ isessione di esami, in tutte le
classi, principierà col 17 settembre p. v.
Le domande dei candidati non presentatisi alla 1“ sessione d'esami devono essere indirizzate al Preside, entro il corrente mese di agosto.
Il diario degli esami è pubblicato nell’atrio dell’Istituto. Per maggiori informazioni rivolgersi al Preside
Da'vide Jahiek.
2
SERGIO FASUIO.
Les funérailles du jeûné gmrdiamarina
(sous-lieutenant) Fasulo ont eu un caractère foncièrement évangé;(ique et solennel.
Les Autorités militaii^ * de Pola n’auraient pas pu être plus aimables à notre
égard. Il y eut plus qu’une juste tolérance : nous fûmes l’objet du plus grand
respect et d’une attention parfois touchante. Les vingt-sept cercueils étaient réunis dans l’inmmense « caméra ardente ».
Il était entendu que le chapelain de l'hôpital aurait d’abord donné la bénédiction,
après quoi nous aurions célébré notre service. Au dernier moment, le chapelain
reçut l’ordre d’anticiper son service, et luimême, de son propre chef, nous envoya
un messager pour nous prier de hâter
notre arrivée, car, nous dit-il ensuite de
vive voix, il craignait que nous n’arrivions
pas à temps pour célébrer le nôtre. Nous
signalons cet acte de fraternité du brave
prêtre piémontais, qui fut un vaillant officier des Alptni pendant la guerre, comme
un exemple digne d’imitation.
Les trois pasteurs (Gugiielmo Del Pesco,
Umberto Ghetti, pasteur méthodiste, et le
soussigné) célébrèrent un court service
dans la «caméra ardente», dès qu’il n’y resta
plus d’autre cercueil que celui de Fasulo.
Ensuite, nous prîmes place entre les corbillards des deux officiers, avec les représentants de la famille.
Je renonce à décrire le cortège immense, le spectacle d’une foule innombrable (toute la population de Pda) en pleurs.
Souvent sortaient de la foule des sanglots
déchirants. Quand nous traversâmes le
quartier populaire, une vraie pluie de
fleurs jetées des fenêtres tomba sur le
convoi. Le cortège s’arrêta sur la place
de l’E^hse de la Marine, magnifique plateau qui domine tout le golfe. Là encore
l’on eut des égards pour nous : l’on arrêta notre char funèbre à un coin de la
place, pour ne pas nous obhger à participer au service religieux, célébré en plein
air, qui fut du reste simple, solennel, et
conforme, quant à la substance, aux Ecritures Saintes. A peine le service terminé,
l’on vint nous chercher, pour nous faire
reprendre notre place dans le cortège ; et
les orateurs nous attendirent avant de
prononcer les discours. Le cortège reprit
sa marche. Tout le monde put remarquer
les trois Pasteurs en robe et rabat, qui
marchaient devant les Autorités militaires,
tandis que le clergé était à la tête du cortège. Arrivés au cimetière, l’on nous demanda si nous désirions nous tenir à
l’écart. Nous devions, au contraire, rester
dans les rangs. Oh ! le spectacle des vingtsept cercueils alignés dans l’allée centrale,
parmi les grands cyprès, aux lueurs suggestives du jour mourant ! Nous ne pourrons jamais oublier la solennité de cette
heure.
L’amiral Foschini prononça un discours
bref, incisif, de saveur évangélique, ayant
pour centre ces trois idées : Dieu, Famille,
Patrie. Un discours inspiré qui fit vibrer
tous les cœurs. Trois coups de trompette,
le salut au drapeau, après chacun desquels
une compagme de marine fit une décharge.
C’était saisissant.
Après quoi, tout le monde eut les yeux
sur nous. Que faire ? L’on nous répondit :
« Faites votre service ». Alors, la voix voilée par l’émotion, nous lûmes les paroles
de vie éternelle contenues dans notre belle
Liturgie. Ghetti lut les passages d’occasion, Del Pesco une prière suivie de l’Oraison dominicale, et moi le Credo suivi de
la bénédiction. L’amen final fut répété autour de nous. La foule de militaires et de
civils écouta avec le plus vif intérêt ; au
pied de chaque cercueil, les parents agenouillés, sur lesquels nous invoquâmes de
de toute notre âme les bénédictions de Celui qui seul peut consoler.
Cher collègue et ami Giuseppe Fasulo,
nous comprenons la douleur qui déchire
ton cœur et celui de toute ta famille : nous
sommes avec toi dans la douleur, mais
aussi dans l’espérance. Et nous demandons
à Dieu que cette affirmation évangélique
simple, niais solennelle, qui a. eu lieu aux
funérailles de ton fils bien-armé, porte ses
fruits à la gloire de Celui qui est notre
consolation et notre force.
G. Bertinatti.
CORRESPONDANCE.
Philadelphie, 29-7-1928.
Hon. Administration de l’Echo des Vallées,
Ces lignes, destinées pourtant à la publicité, ne sont pas adressées au Directeur
et pour cause.
J’ai le plaisir (et je vous assure que
ce plaisir est réel) de vous remettre deuxcents francs pour Z’Echo des Vallées, tout
simplement parce que je l’aime comme
journal vaudcis, et ensuite parce qu’il me
plaît tel qu’il est. Et mon grand désir c’est
que quiconque a les mêmes sentiments à
son égard, suive aussitôt (mais en de plus
vastes proportions, cela va sans dire) mon
geste pratique et affectueux.
Chers lecteurs de notre Echo. Nous savons tous que ses finances ne sont pas dignes de nous ; mais ce que nous ne savons
pas, ou bien que nous préférons ne pas
savoir, c’est ce qu’il coûte de travail, de
souci, d’efforts au Directeur. Tout cela, nous
ne pouvons pas le lui ôter. Mais nous pouvons et nous devons lui ôter une chose et
lui en donner une autre ; Nous pouvons
lui enlever l’humiliation de devoir plaider
la cause des finances de « notre journal »,
et nous pouvons et nous devons lui donner
la joie de se sentir approuvé, estimé, apprécié, aimé. Car nous approuvons son
œuvre comme Directeur, et nous sommes
toujours heureux de .lire ses articles sur
des stgets si variés et actuels. Nous rappelons les suivants : « Mœurs de partout Mœurs de chez nous - Mensonges et craques - A ceux qui donnent - Regrets stériles - On ne peut plus vivre - Pèlerinages
historiques - Du repos dominical - Confirmation des catéchumènes - La semaine
sans dimanche - La diffusion de la Bible Liberté de conscience et de culte - XVII
février - Défense de la langue française
dans nos Vallées », etc., etc. (Entre parentthèses : On les verrait volontiers réunis
en un beau volume). j
Le Directeur nous tire les oreilles de
temps en temps pour nos défauts, il nous
avertit, il nous encourage au bien, il nou?
sermonne. Que de choses sévères et sérieuses il nous dit, sans compliments ; des
choses qu’un pasteur ne pourrait pas toujours dire du haut de la chaire, et qui
pourtant doivent être dites. Et puis, pour
peu que nous sachions lire entre ses lignes, nous y découvririons sans peine son
inaltérable et profond attachement à nos
■Vallées et à ses habitants ; nous y devinerions son désir ardent qu’ils soient
heureux et bénis, mais surtout qu’ils soient
et se maintiennent dignes de leur nom
de «Vaudois » qui est probablement conservé à côté de certains noms gravés dans
le Livre de Vie : Josué Janavel, vaudois Henry Arnaud, vaudois - Barthélemy
Tron, vaudois - William MeiUe, vaudois.
Nom d’origine terrestre auquel sera ajouté
le nouveau nom que la fidélité à leur foi
leur aura acquis pour l’éternité.
Et à côté des articles du Directeur, que
de bonnes et précieuses choses nous y
trouvons, semaine après semaine, signées
par D. P., S. P., G. A. Tron, Giovanni
Miegge, Guido Miegge, Jean Jalla, Arthur
Muston, E. F. G., Tante Rose, L. M., etc.,
etc. Mais à quoi bon continuer à parler de
la beauté et de la bonté de notre journal,
puisque vous êtes tous de mon avis !
Certes notre Directeur sait que même
un miracle de résurrection pourrrait s’accomplir. Mais pourquoi voulons^nous être
la cause de son humiliation quand il devra
dire tristement de nous : « ...ils « sentent »
déjà... ils sont morts depuis longtemps ! ».
Eh bienl lecteurs de l’Echo des VaU,ées,
nous ne voulons pas, n’est-ce pas ? « sentir... » du moins de cette odeur-là ! nous
voulons au contraire nous démontrer des
vivants. Vivants pour toute bonne œuvre,
et celle que je vous propose en est une
entre plusieurs. Alors les déficits s’évanouiront, non seulement ceux de l’Echo des
Vallées, mais ceux de toutes les œuvres
'dont le Dieu de Valdo, de Varaglia, de Léger, de Jahier, de Gilly, de Beckwith, nous
a confié la direction et l’administration.
Donc c’est entendu : à* l’insu du Directeur nous allons ouvrir une liste de « Contributions pour abolir définitivement le déficit de l’Echo des Vallées ». Et cela devra
marcher rondement et rapidement ; dans
quatre numéros, la souscription doit se
clore avec succès. C’est à un devoir et à
un honneur que je vous convie, et je suis
sûr que pour vous tous cela sera aussi
une joyeuse satisfaction.
Veuillez, hon. Administration, agréer
mes bcns souhaits et mes affectueuses salutations, et à vous, chers lecteurs de
l’Echo des Vallées, une bonne poignée de
main... quand vous l’aurez méritée.
Votre dévoué
PiERRE GeYMET des GlLLlîS.
Nous avons lu, forcément, mcdgré la défense, nous avons été touché et avons
rougi un peu pour les choses si aimables,
trop flatteuses, mais aussi si encourageantes qu’on vient de lire au sujet de notre
journal et du but qu’il poursuit, toujours
le même. Merci du fond du cœur. Merci
surtout pour le « beau geste », le beau don
si spontané des 200 lires et pour la belle
initiative ; puisse-t-elle avoir un plein
succès. Le Dur.
LE CAMP UNIONISTE.
Le 8“® Gamp Alpin des U. G. de J. G.
a eu lieu à Pramol, du 6 au 14 août, avec
le meilleur succès. Les participants, au
nombre de 37, représentent différentes
Unions des Vallées, de Turin, de Milan, de
Florence, de Livourne, de Rome. Les tentes étaient disposées sous les frais ombrages d’un bois de chênes, à 5 minutes du
viUage de la Rua, dominant de tous côtés
le beau vaUon de Pramol, et entouré de
prés assez vastes, où les sports du football et du basket-ball ont pu être organisés d’une façon satisfaisante. Les repas,
très abondants et très bien servis, étaient
pris à l’auberge de M. Jules Jahier, auquel les Campistes exprimèrent à plusieurs reprises leur bruyante reconnaissance. Les études et les méditations se
faisaient soit au Camp, soit sous le
magnifique tilleul de la cour du pasteur
M. Pierre Chauvie, à qui tous les Campistes expriment leur profonde gratitude,
ainsi qu’à MM. le prof. Silvio Pons et le
chev. Eli Long et leurs familles, pour l’accueil affectueux et pour l’active et efficace
collaboration avec laquelle ils ont contribué au succès général.
Le programme fut développé très régulièrement. Nous ne répéterons pas la
joyeuse chronique des promenades, des
excursions, des concours de boules et de
foot-ball, des jeux et des entretiens récréatifs, des causeries amicales, des visites
d’amis (entre autres de ceux de la «Casa
Estiva» de Prarustin), qui remplirent les
belles et trop rapides journées du Camp.
Il faut les avoir suivies de près pour en
comprendre et en goûter le charme. Les
cultes, présidés jour après jour par des
Campistes, les « études » introduites par
MM. Silvio Pons, Louis Micol, Cesare Gay,
Attilio Jalla, Garlo Lupo, Rino Balma,
Ayaissot, et suivies de discussions intéressantes, vives parfois, ont apporté au Camp
cet élément intellectuel et spirituel qui
fait tant de bien à tous les participants.
Le dimmche a été particulièrement solennel par le culte du matin — présidé par
les pasteurs P. Chauvie et H. Tron, junior
— et par le Convegno de l’après-midi, dans
lequel, après les allocutions de MM. Jalla,
Falchi et H. Tron, un groupe d’Unionistes de Saint-Germain a représenté, avec
beaucoup d’entrain et d’expression, une
petite comédia
Le caractère essentiel du Camp a été la
méditation et l’unkm. Les Campist^ ont
formé aussitôt une vraie famille de frères,
donnant ainsi un modèle très intéressant
de ce que devrait être une société chré
tiçnne. Et cette famille a été noprrie gr^
duellement et présque spontanément d^
l’Esprit de Dieu, qui s’est fait sentir tréÉ
vivement à plusieurs reprises et qui a laissé^
dans chacun une trace inoubliable. Parti||
culièremént autour d^ feux de Camp,
soir, dans l’immense tranquillité de la moi^
tagne, sous la voûte étoilée, on a eu le seril
tinrent très profond de la famille campiste^
quand M. Jalla a rappelé, avec tous le^
compagnons lointains, les 6 frères deJ
Camps Unionistes qui nous ont quitté^
pour une patrie meilleure : Bonifazi, Wa
Decker, T. Ricca, V. Bertinatti, F. Mey|
nier, et enfin, Sergio Fasulo ; o,u quamfl
MM. Pedriali, Lupo, Arias, Pons ont récita
quelques-unes des poésies les plus émouî
vantes de notre littérature. Et la prèsene^
de Dieu fut sentie d’une façon très pn
fonde, presque poignante, au culte du derd^
nier ,soir, après lequel les Campistes, les
larmes aux yeux, se saluèrent par les paroles bien connues du cantique d’adieu
Poich'è giunto ormai l’istante... I
Mais cet adieu est en même temps un
au revoir joyeux. Car la famille des Campistes reste unie, et se retrouvera l’année
prochaine, pour répéter encore une fois ses,
expériences bienfaisantes et bénies.
a. j
A propos Al taoip Ooiooisle de Pramol.
Nous venons de le quitter. C’est sous sa'
bienfaisante influence que je trace ces
quelques réflexions et expressions hâtives.
Il n’est pas possible de se rendre uni*
jour ou deux seulement à un camp unicé
niste et d’en saisir l’esprit. Il faut y vivre-?
d’un bout à l’autre, il faut y pénétrer eT;
s’en pénétrer profondément. |
Le Camp de Pramol a réalisé cette « im- •
mersion dans le divin » où l’on sent réellement tout ce que l’on est et spécialement tout ce que l’on n’est pas. •
Au-Dessus et en dehors du monde, en
dehors et plus haut que nous, nous avons.,
réalisé toute notre faiblesse qui ne peut.'
être forte qu’en Christ. , ; _ .
Au-dessus et en dehors du monde, eif
dehors et plus haut que nous, il nous a^.,
été possible de voir à travers nos discussions, nos séances, nos tourments intérieurs, la faiblesse des institutions humaines, de toutes nos institutions, même des
plus sérieuses, même celles auxquelles,
nous tenons le plus, qu’il n’y a qu’un seul;
Purificateur et qu’un seul moyen de 1
•r
purifier : c’est Lui, c’est son exemple.
Nos coups d’étrivières, nos saintes colères, ne doivent venir que de Lui, ne dot-'
vent aller que vers Lui. N’importe comme-,
on les jugera! Nous n’avons qu’un se
juge.
Et nous avons senti aussi, au Camp'.;
de Pramol, que nous n’avons qu’un seuil
Médiateur. Par Lui, avec Lui, pour Lui,^
pour notre bonheur terrestre et pour no-J
tre salut éternel nous nous sommes sentis’j
en Dieu.
Que ce ne soient pas là des moment
qui ont passé, mais des forces, des expé
riences qui demeurent.
Qu'elles demeurent plus même et plusl
profondément que le souvenir de la Sainte-I
Cène au Camp, qui a clôturé sous le
gard de Dieu, dans l’infinité du firmar;|
ment, dans la douceur et la tristesse de|
notre nuit d’adieu, le travail que nou9|
sentons d’avoir fait sous Sa direction et|
pour Sa gloire, pour Sa gloire seulement,!
rien que pour Sa gloire.
Le feu du camp, son feu spirituel, le feii
au camp, le feu symbolique de l’amitié non
seulement unioniste, mais universelle, le
feu sacré de la Parole de Dieu a agité IfSlâ
consciences de plus d’un de nous, je crois,]
même de nous tous. Qu’il en soit ainsi,
chacun de nos pas, dans chacune de no
actions, quel qu’en soit le jugemen
humain.
Nous nous sommes engagés, chers ami
là-haut à Pramol, sans serments
rieurs, sans cérémonies officidles, mais
tre nous et devant Dieu seulement, à
servir.
Que n’en est-il ainsi de tous les cami
dans toutes les retraites humaines, dan
■ Iftti if 11 r-riÎf^n-TlT'i ri
3
lutes les solitudes où rhomme médite
r le problème de la vie ! Le monde en
rait transformé.
te Camp de Pramol a été béni pour moi.
le sera pour toute notre jeunesse, car
*’'‘ iieu ne sème pas en vain.
Je devais un tel témoignage. Je l’ai proís comme unioniste, comme Vaudois et
ialement comme étranger au Groupe
iii l’a organisé. Silvio Pons.
»
CHRONIQUE VAUDOISE
Le Corps des Pasteurs
^ eu sa séance ordinaire jeudi 16 c., à la
aison Vaudoise, sous la présidence du
Igie^modérateur, M. V. A. Costabel.
; H s’agit d’abord de nommer les « Commissions examinatrices » qui dodvent raplorter au prochain Synode. Sont élus, pour
Gestion de la Table et du Conseil de
Whéologie : MM. Alessandro Simeoni et
|enri Pascal, pasteurs. Paolo Margiunti et
lavocat Giovanni Rœtan — pour la Gesde la Commission des Hôpitaux :
Üavid Pons et Giovanni Miegge, pasteurs ;
|xt. Italo Mathieu et Louis Rostagno,
stituteur.
;On passe ensuite à l’examen de foi de®
|-ois candidats qui demandent la consécralon : MM. 'Ermanno Genre, Süvio Long et
Calogero Bonaria, dont les deux premiers
j^nt reçus à runanimité et le troisième à
r presQue unanimité. Les trois candidats
rêchent leur sermon d’épreuve aujourfiÿhui, jeudi 23 c., dans le temple du
f.Pomaret.
4: Hi ^
s^USCniPTIQN POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
tristes précédentes L. 137.218,65
Un ami de l’Eglise Vaudoise » 4.000,—
I ’ '(A suivre). Total L. 141.218,65
r
?
h
LA TOUR. Concert Instrumental. Une
plume compétente et réellement autorisée
traduirait infiniment mieux que nous les
Impressions du public nombreux et choisi
^couru à l’Aula Magna isamedi dernier
l^m’ le concert Peyrot-Antonellini. Nous
m nous risquerons cependant pas trop
;”dans nos appréciations en affirmant que
nos deux artistes s’y sont montrés d’un
bout à l’autre à la hauteur de la situation ; que les auditeurs les plus compétents, les plus exigeants même n’ont pas
• été déçus dans leur attente et ont suivi
avec recueillement, j’allais dire religieuî sement, et chaleureusement applaudi les
îlO numéros du programme, varié et si bien
choisi qui fut exécuté.
M. Marco Peyrot, désormais rompu au
métier et virtuose du violoncelle, joue
comme toujours avec infiniment d’exprès^
sion, est particulièrement efficace dans les
parties les plus tendres où il sait toucher
les cordes les plus sensibles du cœur, ainsi
i'mi’il le prouva dans la parfaite exécution
de la Sonate en sol majeur, de Galliardi^ Salmon, et dans Nina, de Pergolesi, où
son instrument parle et vibre de passion.
La Sonate en la mineur, de Grieg, ne fut
pas moins goûtée.
.M. Giovanni Antonellini, le très jeune
^maestro, est désormais un pianiste conj.^CMnmé, habile technicien, aux doigts agiles,
b au jeu très expressif. Il fut d’abord,
»^ ■dans ce dernier concert, un accomipagna“jteur de beaucoup de finesse et de préci'Sion. Il fut ensuite particulièrement goûté
1® Prélude, de Chopin, joué avec tant
ntiment ; dans la Danza burlesca,
¿de Da Venezia, où il révèle la surprenante
agilité de ses doigts ; dans le Saint-Franr
de Paule marchant sur les flots, de
i Listz, exécuté « con serietà sacra », nous
(■’souffle un connaisseur...
Bref, un excellent concert, pour lequel
À; il faut féliciter vivement et remercier les
f exécutants.
il;
Rochas, Pons Josué Origène, du Petit Passet. Qüe Dieu console les familles affligées.
— Nous avons eu le plaisir d’entendre
de notre chaire MM. Guido Comba, pasteur, et Guido Mathieu, étudiant en théologie, qui nous ont délivré de bons messages
pieux et pourris. Grand merci à tous deux.
Nouyelles de la Semaine.
MASSEL. Notre paroisse a été visitée
'{ par le deuil : trois fois, en 15 jours, nous
{.avons pris le chemin du cimetière, pour y
{ accompagner la dépouille de personnes bien
connues jusqu’ici ; Jean Henri Tron, des
;;i*brtes, Marie Madeleine Tron, mariée au
Les « grandes manœuvres » de notre
armée, qui ont lieu cette année sur 1^
riantes coliines du Monferrat, ont commencé leurs opérations mercredi 15 c., et
se déroulent sous la haute direction du
général d’armée Petitti di Roreto. L’action
tactique des deux partis, le Rouge et le
Bleu, ayant leur commandement respectif
à Crescentino et à Alba, consiste, pour
le parti Rouge, dans la marche du nord
vers le sud jusqu’au Tanaro, tandis que les
Bleus, campés entre Bra et Alexandrie, ont
l’ordre de marcher vers le Pô. Dès le 16 c.,
le Roi, en sa qualité de commandant suprême de la force armée de l’Etat, se rendit au milieu des troupes où il fut accueilli avec l’enthousiasme que vous pouvez imaginer.
Contemporairement aux manœuvres de
l’armée ont eu lieu les manœuvres navales dans les eaux de la mer Tyrrhénienne, où « resplendirent la préparation
et la force de notre niarine ». A cette occasion, le Chef du Gouvernement a passé,
le 16 c., la revue de l’escadre navale dans
les environs de Portoferraio, accompagne
du grand amiral Thaon di Revel et du chef
d’état-ma,jor Badoglio. M. Mussolini constate, dans son télégramme au Roi, que « la
préparation professionnelle de notre marine marque Un grand progrès et que l’esprit qui anime officiers et équipages est
excellent ».
Il est bon de relever, en passant, que
ITtalie s’est fait honneur aux dernières
Olympiades d’Amsterdam en gagnant 7
premier prix (3 pour la boxe, 2 pour l’escrime, 1 pour le cyclisme et 1 pour le canotage). L’Italie s’est placée au septième
rang dans la classification par nations,
avec 39 points, et a dépassé la Grande Bretagne, la Suisse, l’Argentine, etc.
Notre aviation est nouvellement en deuil
et en grand deuil pour la mort de deux
de nos: plus grands pilotes : le commandant Del Prete et 1’« as des as» Baracchini. Le premier, l’hérc’ique compagnon de
De Pinedo dans son circuit aérien autour
de l’Atlantique, le compagnon actuel de
Ferrarin dans le record récent de distance
et de durée, a expiré le 16 c. à Rio Janeiro. On sait que nos deux glorieux aviateurs, en train d’essayer un nouvel appareil qui avait brusquement capoté, étaient
précipités dans la mer, et que Del Prete
avait dû, dans la suite et comme conséquence de la chute, subir l’amputation
d’une jambe. La grave opération n’a pu
le sauver et le corps de l’iUustre champion
est maintenant en route vers l’Italie, où
on lui prépare des funérailles dignes de
lui. Baracchini, l’as des as, le plus grand,
le plus populaire de nos aviateurs de la
grande guerre, qui, à lui seul, a abattu
37 avions ennemis, est mort le 18 c. dœ
suites d’une explosion de laboratoire, lui
qui avait bravé mille fois la mort dans les
airs, l’esipace de quatre ans!
— Maüieureusement, les rapports de nœ
tre pays avec la Yougoslavie, qu’on croyait
devenus meilleurs à la suite de la ratification du pacte de Nettuno, viennent en
- core d’être troublés par deux incidents
fort regrettables : une démonstration hostile à notre consul à Spalato, suivie de violentes manifestations anti-italiennes et
une deuxième démonstration du même
genre à Sebenico aux cris de : « A bas
les conventions, à bas le militarisme italien », le tout suivi de désordres et de violences que la force publique peut réprimer à grand’ peine. Notre Ministre à Belgrade a, bien entendu, vivement protesté
aUjprès du Gouvernement de Belgrade, lequel s’engage aussitôt à ouvrir une enquête et à punir les coupables.
— M. Kellogg, parti de New-York le 17
c., sera à Paris le 27, pour la signautre de
son fameux ^ pacte .mondial contre la
guerre», mentionné dans notre dernière
chronique. On affirme que M. Kellogg se
bornera à signer, avec les représentmts
des autres puissances qui y ont adhéré, le
pacte et qu’on évitera, pour le moment,
toute discussion sur les effets et conséquences de la prescription de la guerre
et surtout sur les dettes de guerre. Il
n’en demeure pas moins que^ la « reunmn
de Paris », promue par l’Amérique — demeurée jusqu’ici en dehors de la Société des
Nations — revêt une grande importance
et cela ■ d’autant plus que l’Allemagm y
sera représentée et signera la première,
par ordre alphabétique, le imcte contre la
guerre. Mais, nous le répétons, gardonsnous des illusions !
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COMUNICATO.
In procinto di lasciare Torre Pellice per
trasferire -la mia residenza a Buttogno
(Domodossola) e nell’impossibilità, di fare
visite particolari di commiato, invio i migliori saluti ed i voti più felici con vivissimi ringraziamenti, a tutte le gentili persone di Torre Pellice e di queste Valli, che
mi furono larghe di affettuosa ospitalità
ed aiuti e mi onorarono della loro stima,
simpatia ed amicizia, durante la mia permanenza in questi bei luoghi, dei quali
come delle gentili persone che ebbi il piacere di conoscere, conserverò caro ricordo.
Torre Pellice, 23 Agosto 1928.
Umberto Camillo Rastellint.
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Nonvelles religieuses et faits divers.
La mort de M. Frank Thomas. Sous le
titre «Le protestantisme genevois en
deuil», les journaux suisses nous apportent la nouvelle du décès subit du pasteur
et professeur M. Frank Thomas, mort à
Ragatz samedi dernier, des suites d une
affection cardiaque.
Chacun sait qu’il a joui d une grande
popularité dans le monde protestant de
langue française, comme prédicateur « au
verbe prenant qui allait droit au cœur
de la foule » ; qu’il fut le créateur et l’animateur de 1’« Association chrétienne évangélique », un piûssant organe de l’évangélisation populaire ; que ses cultes au
Victoria Hall attiraient chaque dimanche
des miUiers d’auditeurs et que ses fameux sermons étaient depuis deux ans
transmis par radio à plusieurs milliers
d’autres auditeurs ; qu’il tint, au cours de
son ministère, dans maints pays, lesyVallées Vaudoises entre autres, des conférences de réveil qui attiraient des foules
nombreuses.
M. Thomas fut encore professeur de
théologie pratique à la Faculté de Genève
et laisse de nombreux ouvrages, entre autres un « Cathéchisme » fort répandu,
«Parents et enfants», «Bonheur et maT
riage », etc.
Le service funèbre eut lieu mardi 21 c.,
au Victoria HaU, où pendant plus de 30
ans « la voix du défunt s’est fait
entendre ».
^ ^ Ht:
Le nombre des protestants dans le
monde. Nous empruntons la statistique
ci-dessous du Témoignage.
Protestants des pays Scandinaves (y
compris la Finlande, l’Islande, le Groenland) et défalcation faite des catholiques, juifs et représentants d’autres dénominations 15.6D0.000. Protestants des républiques baltiques (Esthonie, Lettonie, Lithuanie non compris
ringrie rattachée aux républiques soviétiques) 3.000.000 — Pologne (au minimum) 1.000.000 — Russie (au minimum)
14.000. 000 — Roumanie, Hongrie, Yougo^
slavie, Autriche, Tchécoslovaquie, environ
2.0(M.000 — Suisse 2.100.000 — Ftauce
1.000. 000 — Hollande (recensement de
1922) 3.770.000 — Allemagne (receusement de 1925) 40.000.000 — Angleterre
41.800.000 — Canada 5.500.000 EUts-Ums
(chiffre approximatif) 90.000.000 — Mexique, Amérique Centrale, grandes et petites Antilles, Etats de l’Amérique du Sud
3.000-000 — Afrique du Sud (population
blanche ou aæimilée) 1.500.000 — Australie et autres colonies anglaises de l’Oeê^
nie (population blanche) 4.500.000 Chrétiens protestants sur les champs de mission du monde entier (chiffre minimum)
12.000. 000. ,
J’omets de faire entrer dans ces^ chiifres le nombre des protestants d Italie
(140.000), d’Espagne (60 à 80.000), du
Portugal, de Belgique, de Turquie, de la
Grèce, de l’Afrique du Nord. Il ne^ peut
influer, du reste, sur les totaux générais.
Nous arrivons donc à un total de
245.770.000 adhérents. Ce chiffre est en
réalité trop faible. Le nombre total des
protestants du monde entier doit déposer
250 millions. D’a,près l’auteUr catl^que
Yves de la Brière, le nombre total des catholiques-romains serait de 304 millions.
Di: 9
Un émouvant tétnoignage. M. von Hünefeld, un des intrépides aviateurs qui
réussirent les premiers à voler d’Europe
en Amérique, a prononclê, le dimanche 6
mai, dans l’église luthérienne allemande de
Saint-Paul, à New-York, une allocution
dont voici un extrait :
« La plupart d’entre vous pourront comprendre l’émotion qui m’étreint en prenant ici la parole, car ni mes camarades
ni moi ne sommes de ceux qui se contentent d’une adhésion toute fonneUe à la
confession de foi de leur Eglise. Ce que
nous avons éprouvé et pensé n’est pas facile à rendre par des mots, car ce sont
choses de foi et de sentiment. Nous saivions déjà, mais nous avons très nettement compris que tout secours humain,
que toute force humaine sont impuissants
quand on n’a pas avec soi la volonté du
4
, :- ■' ;' ^ y-^V - '■'■ ^7'' ■ •' v;‘:''^ry;
■• •■ ‘7 "'oi'.lV- :;.', ■ • ‘.
Weu très-haut. Jamais nous n’avons eu
si pleinement conscience de la toute-puissance de Dieu que lorsque nous planions
au-dessus des bancs de nuages du Neufundland et plus tard sur les solitudes glacées du Labrador. Je suis aujourd’hui au
milieu de vous. Mes deux compagnons
sont dans leur église. C’est le même Dieu
que nous adorons. Durant les premiers
jours qui suivirent notre atterrissage, tandis que mon ami Kèhl travaillait à remettre en état notre machine, nous dûmes,
mcsi camarade irlandais et moi, faire vingt
milles en traîneaux à chiens, jusqu’à Long
Point, pour donner les premières nouvelles de notre traversée. Nous trouvâmes là
une petite chapelle couverte de neige. JSlle
n’appartenait ni à l’une ni à l’autre de
nos confessions. Mais nous ne nous en inquiétâmes guère. Nous entrâmes et tous
deux, spontanément, nous nous mîmes à
genoux. Séparés par la confession, mais
unis dans la foi ; séparés par la langue,
mais unis dans l’intimité de ce qui nous
émouvait, nous avons, chacun pour notre
compte, béni silencieusement Dieu de tout
notre cœur».
(Dos evangelisdie Deuschland).
* * *
Norvège. Un insuccès catholique. Les
catholiques ont entrepris un peu témérairement de reconquérir la Norvège. Mais il
ne semble pas que leur croisade, dont ils
promettaient monts et merveilles, ait été
couronnée de succès. Durant ces dernières
années, écrit VAllemagne évangélique, ils
n’ont pas converti plus de deux cents personnes. Si l’on met en regard le nombre
de ceux qui se sont convertis au protestantisme, le gain catholique dévient
insignifiant.
Il n’y a toujours qu’une Eglise en Norvège ; l’Eglise, et c’est l’Eglise d’Etat,
l’Efelise luthérienne. A part 71.000 dissidents, la population entière (2.772.414
âmes) appartient à cette Eglise. Onf*compte
encore 17.(KK) citoyens qui déclarent n’apX>artenir à aucune dénomination religieuse.
Ce sont en général des gens qui ne* veulent pas avoir à payer l’impôt ecclésiastique, mais qui n’ont nullement une attitude hostile à l’égard de l’Eglise. Au reste,
l’impôt ecclésiastique est relativement modéré en Norvège, tandis que les contributions exigées par l’Eîtat sont fort lourdes.
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