1
Soixante-quatrième année - Anno VII®.
9 Novembre 1928
N® 44
DES VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'Abonnement
Par an Pour 6 mois
Italie (y compris les Vallées et Coionies) .
Etranger (y compris les deox Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
L. 10,—
. 24,—
. 22,—
6,
12
On s'abonne: à TorrePelUce, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jkan CofSSON, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
in. Le Naméro: 125 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges,. occupent vos pensées (Phil. IV, 8),
8
A LIRE.
s
Nous avons pris, vers cette époque de
l’année, l’habitude de nous entretenir avec
les lecteurs de notre journal vaudois ; de,
les mettre au courant de sa situation finan'cière, de ses conditions d’abonnements, de
sa diffusion passée... et future, etc., sans
jamais oublier de faire appel à toutes les
bonnes volontés pour que TEcho des Vallées .soit toujours plus largement répandu
et pour qu’il rallie à sa- cause de nouveaux
collaborateurs.
Nous n’allons donc pas vous dire des
« choses bien neuves, ni qui sortent de l’ordmaire. Dieu sait si nous voudrions pouvoir parler de nouveaux projets, de réformes et de transformations heureuses dans
la marche et le développement du jourmal, de programme plus vaste et plus
varié... tout autant de choses qui dépen. draient, en partie, de celui qui trace ces
lignes — et qui doit se courber, un peu
malgré lui, sous une charge qu’il comj mence à trouver bien lourde — et, en partie, en grande partie des collaborateurs
(je ne dis 2ms des « correspondants ») réguliers qui piourraient et devraient être
plus nombreux. Or, le pauvre Directeur,
déjà surchargé de besogne pour l’accom. _plissement de .ses devoirs professionnels
et qui, d’autre part, n’a plus ni les forces,
ni l enthousiasme, ni l’entrain d’un jeune
homme, ne peut absolument donner au
journal guère plus qu’il ne lui a donné
jusqu’ici. Il en résulte donc clairement
ceci : veut-on un Echo des Vallées plus intéressant, plus varié, plus complet, un organe qui soit toujours mieux à la hauteur
de sa noble tâche ? Qu’on nous aide à le
faire.
On ne sort pas de là. Qui veut la fin
doit vouloir, également et d’abord, les
moyens. Il nous faudrait plus de collaborateurs pour les .sujets spéciaux que
nous ne pouvons traiter nom-même et
qui seraient susceptibles d’intéresser la
niasse des lecteurs. H nom faudrait au
moins pouvoir compter de façon absolue
sur une méditation pour chacun de nos 52
numéros, tandis que nous sommes souvent
obligé — et nous en rougissons pour ...les
autres — de la reproduire d’un autre journal religieux 1
Mais trêve de ' réflexions mélancoliques,
qui très vraisemblablement ne vont pas
amener beaucoup) plus d’eau à notre moulin, et faisons mieux que de nous plaindre.
Soyons reconnaissants envers le petit
groupe de nos chers collaborateurs réguliers, sans lesquels ü nous serait absolument impossible d’aller de l’avant et demandons-leur de nous demeurer toujours
pim fidèles. Ils font une bonne œuvre,
que les lecteurs savent apprécier bien plus
qu’on ne saurait le croire.
Nos remerdments les plus- chaleureux
vont également à tous ceux qui ont collaboré et collaborent avec nous pour une
plus grande diffusion du journal, soit aux
Vallées, soit ailleurs : pasteurs, instituteurs, unionistes des deux sexes et autres
personnes de bonne volonté.
Le tirage de notre feuille dépasse désormais les 2.250 exemplaires, dont 1.300
environ vont aux abonnés des Vallées. De
jolis chiffres, reconnaissons-le, mais encore
susceptibles d’augmentation, surtout en
ce qui a trait au nombre des abonnés des
Vallées. C’est pourquoi nous supplions nos
amis de reprendre leur campagne pour
nous faire de nouveaux abonnés, beaucoup
de nouveaux abonnés, dans chacune de nos
paroisses. Et nous adressons une prière
analogue à nos amis (Vaudois) de l’étranger pour qu’ils nous rendent le même
service auprès de nos frères Vaudois qui
ne seraient pas encore rattachés à la
grande fam.ille de l’Echo et pour qu’ils continuent à recevoir les abonnements qu'on
les charge de nous transmettre.
Reste le côté « affaires ». Nous avons
le plaisir de vous informer que les finances de TEcho vont s’améliorant sensiblement. Nous n’avons j>as encore balayé le
déficit, mais il est en décroissance d’année
en année. Encore un petit effort et le jour
viendra où le journal fera tous ses frais
et où l’on pourra envisager la possibilité
de réduire de une ou deux lires par an
l’abonnement, au ^noins pour l’intérieur.
D'ici là notre tarif demeure ce qu’il était
l’année dernière: poirr íes Vallées et l’Italie,
10 lires, pour l’étranger, indistmctement,
24 lires. Mais pour qu’il n’y ait pa.s recul, il nous faut encore faire appel à la
générosité des abonnés qui majorent le
jwix de leur abonnement ; en d’antres termes, nous dev,ons encore pouvoir compter
sur les dons volontaires qui, l’année dernière (1®‘' juillet 1927-30 juin 1928), ont
atteint la somme de L. 1.645. Inutile
d’ajouter que notre plus vive reconnaissance va aux donateurs qui, nous n’en doutons pas, sont encore disposés à nous aider
à l’avenir.
Enfin l'Administration prie vivœnent les
quelques abonnés retardataires de se mettre en règle au plus tôt et invite tous les
autres à renouveler — c’est à dire à payer
— leur abonnement pour le 1929 dans le
courant: du mois de décembre 1928, ou au
plus tard, avant la fin de janvier 1929.
« L’Echo des Vallées ».
Feuilles d’aubmne.
« Certaij)enient, l’Eternel est en ce
lieu, et moi, je ne Ifa savais pas».
Genèse XXVIII, 16.
Il y a quelque chose de saisissant dans
les teintes nuancées que prend la nature
à l’époque de l’année que nous traversons ;
c’est un jeu merveilleux de ravissantes
couleurs que la poussière dorée du soleil
rend parfois tout à fait éblouissantes. Les
nuances les plus riches s’unissent dans ce
charme muet sur lequel l’œil se repose.
Il semble parfois que ces teintes, allant de
l’orangé au pourpre, de l’opale à l’incarnat, du rose au mauve, s'unissent dans une
gradation insensible, en succédant au vert,
pour mieux nous faire admirer les inépuisables ressources de la nature. Et tout ce
feuillage si riche, si beau, si varié, qui se
dessèche graduellement, tandis que les
oiseaux du ciel vont quitter nos campagnes et les insectes engourdis se préparent
une retraite pour l’hiver, ce feuillage qui
tombe en lambeaux au milieu d’un silence
solennel, a son langage ; non seulement le
langage mélancolique qui parle au cœur
du poète et lui fait dire ; « J’aime à mêler
mon deuil au deuil de la nature... » ; mais
le langage qui parle au cœur du croyant
qui n’oublie pas qu’il peut y avoir quelque
chose de consolant même dans un débris
de mousse fanée ou dans une feuille sèche
ou dans la chrysalide d’où s’est échappé
le papillon. Les feuilles, qui, après avoir
orné les campagnes de leurs merveilleuses
couleurs, après avoir rendu toute sorte de
services, se flétrissent et meurent, ont
quelque chose à nous dire de la grandeur
infinie du Bon Dieu ; leur contemplation
ne saurait nous laisser insensibles ; c’est
à elle que le rev. John Thorpe, de Masborough, dut son retour à la foi, c’est elle
qui releva Livingstone, découragé, dans le
désert.
En contemplant la chute des feuilles
nous songeons généralement à la brièveté
de la vie et à sa fragilité et nous nous disons parfois : « Voilà l’image de l’existence
humaine » ; nous soulignons alors avec tristesse les paroles du Prophète : « Comme
la feuille, nous nous flétrissons tous ». Et
nous nous répétons que notre sort est intimement lié à celui de la nature dont le
langage est celui d’une décadence perjiétuelle, d’un déclin universel. Et cela est
vrai ; et la pensée de la mort prochaine
est une pensée salutaire qui doit nous
rendre toujours plus sages et vigilants.
Mais les feuilles qui tombent et que nous
foulons aux pieds dans nos campagnes ne
sont pas seulement des messagers de mort.
Ce sont des témoins fidèles d’une Sagesse
et d’une Puissance qui ne sont point de
ce monde.
C’est une chose merveilleuse que de voir
jusqu’à quel point, grâce aux précautions
prises par le Créateur, la feuille possède
tout ce qui lui est nécessaire dans sa structure, dans sa forme, dans son tissu, dans
ses soutiens, dans la fine pellicule qui l’enveloppe, dans la matière colorante qu’elle
recèle, pour remplir ses fonctions, qui sont
celles de conserver au sol l’humidité dont
il a besoin ; de purifier l’atmosphère en
absorbant l’air nuisible aux animaux ; de
mettre au contact de l’air, par le moyen
de milliers de petites bouches, la sève qui
circule dans la plante et qui se transformera ainsi en un suc nutritif ; d’être, dans
bien des cas, un remède pour le malade,
une couche pour l’indigent, un abri et une
nourriture pour le nègre misérable, et un
réservoir d’eau fraîche pour le voyageur
qui traverse les contrées tropicales. C’est
une chose merveilleuse que de voir comment ces organes fragiles et délicats peuvent résister au soleil, au vent, à la pluie,
à l’humidité, aux intempéries de toute
sorte sans que la finesse de leur tissu s’en
rèssente et leur vie en soit menacée. C'est
une chose merveilleuse que de voir se manifester une intelligence souveraine en toutes ces choses, même dans la disposition
des feuilles sur l’arbre, dans le but de ne
point empêcher l’action du soleil si nécessaire elle aussi au développement de la
plante ; cette intelligence se révèle dans
l’ordre déterminé, toujours le même pour
une même espèce de plantes, ordre soumis
à une véritable loi que l’on peut exprimer
par une formule arithmétique.
Oui, ces myriades de feuillesipiux formes
si diverses et aux teintes si remarquables,
sont des témoins de puissance et de vie,
car même lorsqu’elles semblent avoir
achevé leur mission, elles ne cessent de
parler de Dieu. Transformées en humus
ou terreau, elles préparent une végétation
nouvelle, plus belle, plus brillante, qui
viendra à nouveau charmer nos regards
et réjouir nos campagnes ; l’émeraude succédera encore dans toute sa splendeur aux
teintes dorées do l’automne et une vie plus
vigoureuse et plus charmante reparaîtra
au sein de la nature qui ressuscitera. C’est
dans un pareil sentiment que nous aimons
à contempler les tableaux de l’automne-;
ces tableaux magnifiques que le soleil vivifie malgré la mort qui s’avance ; ces tableaux qui, bien qu’ils nous parlent de fin
et de déchéance, nous font pressentir un
renouvellement des choses et des êtres,
car ils nous disent que la mort prépare
la vie et que la grande Vie triomphera,
un jour, de toute mort. ' D. P.
Les bistoriens officiels
de l'Eglise ïaudoise
VIGNEAUX et PERRIN.
Nous avons vu (v. N. 4t0) que les premiers écrivains d’histoire vaudoise ont recueilli, de leur propre chef, les données
du passé glorieux et douloureux de l’Eglise,
et que les écrits de ceux qui vécurent aux
Vallées demeurèrent inédits, et presque
ignorés, jusqu’à nos jours.
Quand le temps des persécutions violentes sembla passé, les synodes voulurent
profiter d’une période de calme pour mettre entre les mains du public le récit de
l’héroïsme et des souffrances des pères.
Une autre raison les y poussait ; c’est que
les adversaires reprochaient aux Eglises
Evangéliques leur nouveauté, à laquelle ils
opposaient l’ancienneté de l’Eglise Romaine. D’où le désir de prouver que
l’Eglise Vaudoise datait du 12™® siècle et
que, même avant Valdo, il y avait eu des
champions de la vérité qui avaient lutté
contre les envahissements de Rome.
La question intéressait le protestantisme
tout entier, auquel on demandait : « Où
étiez-vous avant Luther et Calvin ? ».
Aussi l’initiative d’une histoire officielle
des Vaudois ne vint-elle pas des Vallées,
mais des Eglises de France.
Daniel Charnier, pasteur distingué, auteur de nombreux ouvrages polémiques et
autres, avait entrepris, dès 1602, de recueillir des documents dans ce but, se mettant en correspondance avec les principaux
connaisseurs de l’histoire du moyen âge,
en particulier avec l’illustre Scafiger.
Le synode provincial du Dauphiné qui
s’ouvrit, le 2 juillet 1603, à Embrun, en
terre vaudoise, encouragea Charnier à
poursuivre son travail, qu’il prit à sa
charge par cet acte ; M.M. les pasteurs et
église de Grenoble, M.M. Perrot père et
fils, M.r Anastaze, M.M. de Rottier et Videl sont particulièrement chargés d’envoyer au premier jour à M.r Charnier toutes les instructions, mémoires, manuscrits
et toute sorte de pièces qui pourront servir pour l’histoire de l’estât, doctrine, vie
et persécutions des Albigeois et Vaîidois,
afin que le livre qu’on en doit dresser se
puisse au plus tôt mettre sous la presse.
Les Perrot étaient deux pasteurs d’Usseaux, en Val Cluson ; Anastaze, d'Oulx,
pasteur de la haute vaUée de Suse ; Rottier et Videl étaient du Briançonnais et
fournirent sans doute les documents concernant Freissiinière et Vallouise.
Comme le synode national de France
était convoqué pour le 1®'' octobre à Gap,
Îb.
2
on s’empressa aux Vallées de recueillir, dit
Gilles, un grand nombre de livres des Vaudois, écrits à la main, que nous recueillîmes principalement en la vallée de Luserne
et Angrogne. On retrouva, nons sans peine,
le mémoire de Miolo, que le pasteur Vignaux traduisit, en français, y ajoutant
quelque chose du sien. Un exemplaire du
travail de Vignaux doit être resté aux Vallées, car il est souvent cité par Léger et'
d’autres auteurs vaudois. La copie officielle
et les autres documents furent apportés
à Gap par le pasteur Vignaux, fils du
traducteur.
Mais, soit qu’il trouvât l'entreprise plus
difficile qu’il ne l’avait cru, soit qu’il eût
trop d’autres affaires par les mains, étant
pasteur, professeur, auteur, délégué des
synodes à la Cour, Charnier renonça à ce
travail et obtint du synode de 1604, d’en
être déchargé. Les documents passèrent
entre les mains du pasteur Cresson, que
l’assemblée pria de s’employer diligemment en cet œuvre et de le mettre au plus
tôt en lumière. Mais, au -synode de 1605,
ce fut à son tour d’y renoncer, vu qu’il
ne comprenait pas le langage vaudois des
anciens manuscrits, et de demander
qu’on chosît un autre qui entende ce jargon. Le choix tomba sur le pasteur Perrin ; ses collèg-ues Claude Perron, de Pragela, et Ripert, de Freissinière, furent
chargés de traduire en français les documents patois. Perrin devait faire son devoir entre cy et le prochain synode de contenter les églises en la composition de
cette œuvre si désirée.
Mais le travail était de longue haleine ;
aussi le synode de 1606 revient-il à la
charge pour que Perrin porte le livre, si
possible, à l’assemblée prochaine qui le
fera examiner.
De nouvelles pièces en bon nombre furent trouvées au Val Pragela, qui n’avait
pas subi les saccagements et incendies de
la guerre de 1560-61.
Le synode national de la Rochelle, de
mars 1607, prit la chose en mains, exhortant Perrin à achever son Histoire, et tous
ceux qui avaient quelques données, à les
lui fournir. Le synode de 1608 presse un
pasteur des Cévennes de prêter à Perrin
les manuscrits qu’il possède ; de même pour
diverses personnes du Bniançonnais. De
son côté, l’auteur demande à être défrayé
des dépenses qu’il devrait faire pour se
procurer les livres nécessaires ou pour aller les consulter dans les bibliothèques.
Il présenta une partie du travail au synode dauphinois de 1609, qui l’encouragea
à l’achever et à le soumettre à Charnier,
avant de l’imprimer. Pour ses dépens, il
était renvoyé au synode national. Celui-ci
l’encouragea soit par de l’argent (150 livres), soit en lui procurant de nouveaux
matériaux. Perrin se représenta au synode
de 1611, après que Charnier eut lu son
écrit ; on l’en loua, tout en le priant de
le polir et de l'augmenter pour voir si
c’était le cas de le publier avant le synode
national de 1612. Ce dernier le fit examiner par cinq pasteurs et assigna 300 livres
à l’auteur.
I.ÆS examinateurs furent d’avis qu’une
révision était nécessaire ; la décision si
l’ouvrage pouvait être imprimé, fut laissée au synode dauphinois. Celui-ci se réunit
à MentouUes, le 15 août, avant que Perrin
eût pu retoucher son travail. L’assemblée
décida que les anciens livres en langage
barbe appartiendraient à la province, et
donna en échange au propriétaire une Bible in folio. Le synode national de 1614
assigna à l’auteur 300 autres livres, laissant au Dauphiné de décider l’impression
et d’envoyer un exemplaire à chaque
province.
Quatre pasteurs se rendirent expressément chez Perrin pour cet examen. Le synode de 1615 en ordonna une nouvelle lecture, de même celui de 1616. Enfin, celui
de 1617, décida de renvoyer l’histoire au
synode national et de lui faire entendre
que le S.r Perrin n'y peut rien faire davantage. La grande assemblée promit quelque argent à l’auteur et résolut de soumettre l’ouvrage à l’examen des pasteurs
et professeurs de Genève, et ceux-ci prièrent M. Tronchin de corriger quelques im
propriétés qu’il a remarquées dans les mots.
Perrin vendit alors sa copie à l’imprimeur
Berjon. ; mais ce ne fut que deux ans plus
tard que le livre put enfin voir le jour.
Nous tâcherons, une prochaine fois, d’expliquer ces hésitations des synodes du Dauphiné et de France, ainsi que de la
Compagnie des Pasteurs de Genève, qui,
pendant douze années, renvoyèrent d’une
assemblée à l’autre l’auteur d’un ouvrage
qui était cependant impatiemment attendu.
J. Jai.i.a.
. [. de J. 6.
Malgré le temps très contraire, 35 délégués, représentant 17 Unions des Vallées
et de Turin, se réunissaient le 1®>' novembre au Pomaret, pour la Conférence annuelle du Groupe, accueillis cordialement
par le pasteur M. Guido Comba, qui ouvrit
la réunion fraternelle par un vibrant appel à l’étude de soi-même, au travail imur
les autres, à l’humilité, qui sont le l'ondement du caractère chrétien. Le Bureau
fut constitué par MM. Pedriali, président ;
James Gay, vice-président ; Ayassot, secrétaire. M. Attilio Jalla, après avoir apporté
les messages très cordiaux de MM. Costabel, modérateur, D. Bosio, vice-modérateur.
Marauda, surintendant du District, Antoine Rostan, C. Lupo, etc., exposa, dans
le rapport annuel du Comité de Grou))e,
les différentes œuvres et activités de nos
Unions pour le courant de l’année, et
M. Ayassot lut le rapport financier, ensuite, sur la base de deux bons et pratiques rapports, présentés par MM. David
Pons, pasteur, et M. Turin, et de quelques notes sur les Groupes spirituels, envoyées par M. Lupo, une très intéressante
discussion se déroula en vue de la formation du programme d’activité pour l’année
prochaine.
La discussion, toujours vive et cordiale,
aboutit à quelques décisions que nous énumérons ici, en attendant que le Comité de
Groupe les présente d’une façon ordonnée
et complète : ,
1“ L’élément essentiel du programme
de chacune des Unions du Groupe doit être
la culture, l’éducation, l’action religieuse.
2“ En conséquence, chaque Union :
a) organisera avec soin les réunions de la
Semaine de prière ; b) préparera régulièrement les études bibliques, en suivant,
si possible, le programme sur la vie de
Jésus proposé par le Comité Universel, ou
en adoptant au moins les mêmes sujets,
et en faisant des efforts pour que tous
les membres prennent part à la discussion ; c) choisira une activité religieuse
extérieure, quelle qu’elle soit, en collaboration avec l’Eglise.
3° Les Conférences de propagande sur
l’œuvre d’évangélisation, tenues cette année par M, David Bosio, vice-modérateur,
seront appuyées et suivies par chaque
Union avec tout l’intérêt possible, ainsi
que les Conférences missionnaires, organisées en collaboration avec la Société « Pra
del Torno » (un tour de Conférences sera
tenu prochainement par le missionnaire
M. Gustave Pons).
4" Toutes les Unions sont invitées à
préparer des études sur l’histoire vaudoise.
Ces études, ou d’autres sur différents sujets, seront tenues si possible, en français,
en vue de concourir au maintien de cette
langue aux Vallées.
5" Comme œuvres sociales, sont vivement recommandées ; a) la collecte des
dons en nature pour les Hôpitaux Vaudois ;
b) la lutte contre les vices sociaux, à laquelle sera consacré le premier dimanche
de janvier ; r) l'introduction de petites industries manuelles, surtout dans les centres de montagnes ; d) une activité locale
pour le bien-être et le progrès matériel
et moral de la population.
6" Le, Comité de Groupe pourvoira à
la distribiftion de séries de projections lumineuses ; à fournir à bas prix des livres
italiens et français pour les bibliothèques,
des programmes de comédies pour les soirées ; à offrir aux Unions toutes les facilitations possibles pour leur travail.
7° Sont vivement recommandées les
activités fédérales suivantes : le Camp
d’été, les réunions linterunionistes de Pâques et de l’Ascension, la célébration du
dimanche unioniste (15 jours avant Pâques), l’abonnement à la revue Gioventù ,
Cristiana, l’organisation de groupes de
Cadets.
La bonne journée de travail pratiquement utile termina par la nomination du
Comité de Groupe : MM. A. Jalla, président ; Guido Comba, vice-président ; Ayassot, secrétaire-caissier ; Carlo Lupo, Giovanni Rostagno, conseillers.
Le sympathique accueil des Unionistes
du Pomaret, exprimé surtout par la bonne
organisation du dîner et l’excellent service de thé à 4 h., concourut d’une façon
très efficace à la bonne réussite de la
Conférence. a. j.
La laptise du Ml des lliiods Wtleanes.
Les Unions Chrétiennes, en reprenant,
dans le courant de novembre, l’activité de
leur nouvelle année sociale, ont l’excellente
tradition de consacrer leur première semaine de travail à Dieu, par la Semaine
de prière. C’est ainsi qu’elles se préparent
à développer leur programme, à former le
caractère de leurs membres, à accomplir
une œuvre sérieuse et utile au service de
Jésus en vue du progrès spirituel du milieu où elles se trouvent. La prière a été
le fondement du programme de la première Union Chrétienne, celle de William
James; et c’est encore le meilleur moyen
pour que toute Union soit florissante et
vraiment active. Aussi nous ne saurions
trop recommander à MM. les Pasteurs et
aux Unions des Vallées d’organiser avec
soin les réunions de la Semaine de prière,
et pour acquérir les forces et les inspirations nécessaires à leur activité prochaine.
Et qu’elles n’oublient pas les collectes, qui
sont consacrées au Comité Universel des
Unions Chrétiennes, comme un acte de solidarité avec l’œuvre unioniste mondiale,
comme une affirmation de fraternité avec
tous les jeunes unionistes du monde. Les
collectes doivent être envoyées au Comité
de Groupe {M. A. Jalla, président, M. Ayassot, caissier-secrétaire).
Programme de la Semaine de Prière.
(11-17 novembre).
Dimanche 11 novembre. Dieu notre Père
(Matth. V, 45, 48 ; 1 Cor. VIII, 6 ; 2 Cor.
VI, 17-18). Prier afin que nous connaissions toujours mieux Dieu comme Père,
et tous les hommes comme ses enfants.
Prier surtout pour les mouvements de la
jeunesse chrétienne.
Lundi 12 novembre. Le dessein de Dieu
en Christ (Es. LXI, 1 ; Hébr. I, 1-2 ; Jean
III, 11-13; Matth. XX, 28). Actions de
grâce de ce que Jésus est le chemin, la
vérité, la vie. Prier pour que nous puissions vivre comme des enfants de Dieu,
accomplissant sa volonté. Prières spéciales pour le bon résultat des études bibliques sur Jésus, que toutes les Unions
du monde poursuivent.
Mardi 13 novembre. La réconciliation de
l'homme avec soi-même (Matth. VI, 33-34 ;
•Jean XIII, 1-6 ; Rom. VIH, 28). Prier pour
que nous puissions obtenir la victoire contre les passions et les désirs mauvais du
cœur, et pour que nous mettions au service de Dieu et de nos frères tous nos
talents, afin d’obtenir par ce service l’unité
complète de notre personnalité. Prières
spéciales pour la jeunesse des campagnes
et les Unions rurales.
Mercredi 14 novembre. Réconciliation
entre les classes sociales (Es. LVllI, 6-7 ;
Matth. XVIII, 6-10, XXV, 45). Prier pour
être délivrés de l’égoïsme par lequel nous
avons renié le lien de la fraternité humaine, et pour sentir la beauté et la force
du service chrétien, suivant l’exemple de
Jésus. Prières spéciales pour les jeunes travailleurs et pour les Unions des villes.
Jeudi 15 novembre. Réconciliation entre
les nations et les races (Matth. VIH, 11 ;
Luc IX, 51-56 ; Jean XI, 52 ; Apoc. XXI,
24-26). Prier pour que les divisions et les
luttes entre nations et races disparaissent,
et pour que le Règne de Dieu puisse s’établir dans le monde.
Vendredi 16 novembre. Réconciliation
entre les Eglises (Matth. XXIII, 20 ; Jean
XVII, 20-23; Eph. IV, 4-16). Prier pour
que tous les chrétiens se trouvent uni§
dans un même esprit d’amoun, de sanctification, de foi en Dieu et en Jésus, et
pour que cette grande unité spirituelle se
manifeste dans une réelle fédération entre
les Eglises. Prières spéciales pour les
grands mouvements d’unification chrétienne, et pour la Fédération Universelle
des Unions Chrétiennes.
Samedi 17 novembre. La condition de la
réconciliation (Matth. X, 34-39). Prier pour
que nous sentions profondément l'esprit
de sacrifice, par le moyen de la contemplation de la Croix du Christ, et pour que
nous sachions suivre la voie du service.
Prières spéciales pour les Unions Chrétiennes d’Italie. a. j.
ü. C. DE JEUNES FILLES.
Le 1®'’ novembre, à la Maison Vaudoise
de Saint-Jean, eut lieu la Conférence annuelle du Groupe Unioniste féminin duPiémont. Malgré le mauvais temps, nous
avons eu la joie de voir, dès le matin,
environ 50 Unionistes des différents villages de nos Vallées, de Turin et de Coazze,
réunies pour entendre les Rapports et
prendre part aux discus.sions. Dans l’aprèsmidi, le nombre des Unionistes est monté
a 65 environ et toutes ont joui énormément d entendre le compte-rendu du Congrès mondial des Unions féminines, qui eut
lieu l’été dernier à Budapest. Nous remercions infiniment notre chère secrétaire nationale, M.lle Elise Meynicr', de nous en
avoir donné un aperçu si intéressant.
Notre très vive reconnaissance va à la
chère Union de Saint-Jean qui nous a reçues avec tant de chaleur, de générosité
et d'affection. MAiairiæiTE Ti iîi:x.
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LEGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes iJi éeédenies ü.TOP,—
M.mes et M.rs :
Famille Giuseppe Vidossich,
Milan » 2(H),—
« Amos », Milan » 21)0,—
Doct. Edelényi Szabo Dénes,
Budapest » 50,_
Prof. Henri Rivoire, Gênes » lOO, —
Corrado et Renato Tamietti » 40,—
Sévérine et Elise Ribet, Saint
Jean » 25,_
Prof. Th. Pons » 20,—
B. E. L. P., La Tour » 20,—
Linder-Bert » 25,___
Rosine et P. L. Pagliai » 15,—
Madeleine Griot-Griset » 20,—
L. Gardiol-Vinçon » 5(),—
Adélaïde Bertet » 10,
Prof. Ermanno Vinay, Carmagnola » .50,-
Marguerite Peyronel, Pomaret » 20,—
Jenny Rostan, Saint-JGermain » .30,—
Sœur Marguerite Grill » 50,
Total L. 6.680,—
Inutile de nous réclamer le numéro contenant la nécrologie et le portrait de
M. Léger : il est totalement épuisé, depuis
longtemps. Réd.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
M. L. Ferrerò, et famille, « Heurs en souvenir de M.me Cabella-Ferrero » (pour
l’Orphelinat), L. 100.
* .1:
LA TOUR. Dimanche 4 c., à l’heure où
les catholiques se réunissaient dans leur
église pour la « messe commémorative de la
Victoire », un bon groupe de membres de
notre paroisse, de Balilla et de Giovani Italiane du Collège, se rendaient dans l’atrium
du Convitto, pour rendre hommage à la
mémoire de nos 500 morts en guerre dont
les noms sont .gravés sur les plaques qui
en ornent les parois. Une belle couronne
y fut suspendue et, par une brève et
chaude allocution, le pasteur M. Jules Tron
traduisit les sentiments de reconnai.ssance
émue des assistants envers ceux qui se
sont immolés, envers les nôtres d’abord et
envers les centaines de milliers de nos concitoyens tombés au champ d’honneur pour
la même noble cause.
Ensuite, le cortège des nôtres alla re-
3
Joindre le grand cortège de la popidation
de La Tour devant le monument de 1’« Alpine » où le Podestat lut le Premier BuL
letin de Guerre et le Bulletin de la Victoire. Une grande foule, toutes les Sociétés, Fascio, Balüla, Avanguardisti, Previüitari, Autorités civiles et religieuses,
prennent part à la cérémonie et au défilé.
MASSEL. Un malheur est venu troubler
la paix de notre tranquille paroisse. Vers
le soir de vendredi, 26 octobre, le jeune
Marcel Pons, de Grangedidier, en ramassant du bois, fut frappé à la tête par une
pierre roulée qui sait d’où. Transporté
chez lui sans connaissance, il expirait une
vingtaine d’heures plus tard, entouré de
ses parents désolés, qui regardaient à lui
, comme au soutien de la famille.
L’ensevelissement eut lieu dimanche
après-midi, dans un merveilleux décor
d’automne. Une vraie foule de connaissances vint témoigner sa sympathie à la famille en deuil. Que Dieu la soutienne dans
cette grande épreuve.
— ■ Dans le courant de septembre nous
avons eu le plaisir d’entendre, de notre
chaire, l’étudiant en théologie Jean Tron,
de Massel, que nous tenons à remercier ici.
— On annonce l’ouverture, d’initiative
communale, de deux écoles de quartier où
les tout petits vont recevoir les premiers
rudiments de l’instruction. g. ni.
ROME. Il est de notre devoir d’informer
k\s lecteurs qui l'ignoreraient encore que
notre confrère La Luce vient de changer
de Directeur. M. le prof. Ernesto Comba,
qui l’a dirigée avec distinction ces dernières années, ayant dû résigner ses fonctions — vu ses autres absorbantes occupations — la direction de La L'ace est confiée au pasteur M. Paolo Bosio, qui faisait
déjà partie du Comité de Rédaction.
En saluant l’ancien Directeur, nous formons les meilleurs vœux pour le nouveau
qui va être, comme son prédécesseur, à la
hauteur de la tâche. RÉD.
SAINT-JEAN. Nous avons eu le privilège d’entendre, dimanche, 28 octobre,
TV1 lo pactpiir fie Cônip.. D RpvpI. Qui a,
occupé la chaire au culte principal, tandis
que M. Tron présidait un culte, à la même
heure, à Sainte-Catherine de Briquéras.
- Le 29 octobre a eu lieu le mariage
de M.lle Simone Morglia et de M. Savoia
Giiiflo, de Padoue.
Après le rite civil, célébré dans la commune de Bibiane, les époux, en automobile, se sont dirigés vers le temple de SaintJean, pour y recevoir la bénédiction
nuptiale.
Nous accompagnons ce jeune couple de
nos meilleurs souhaits.
— Jeudi, U’’ novembre, M. Arthur Peyrot, de Saint-Jean, s’est uni en mariage
avec M.lle Ida Alimonda, de Gênes. La cérémonie nupUale, présidée par M. Tron et
à laquelle assistait beaucoup de monde, a
eu lieu dans le temple du Chabas, gracieusement paré de verdure et de fleurs. Tandis que nous adressons aux parents et aux
époux nos félicitations sincères, nous formons pour ces derniers les meilleurs vœux
de bonheur, en leur souhaitant une union
heureuse et l>énie.
— Le 4 novembre l’église, dont la chaire
avait été décorée de drapeaux tricolores,
a dignement commémoré le 10™** anniversaire de la Victoire par un excellent discours d'occasion prononcé par le Pasteur,
après quoi l’assemblée, en corps, s’est dirigée aux.Ayrals pour prendre part au
cortège à l'honneur des soldats tombés dans
la Grande Guerre.
— Dimanche prochain le culte sera pré
sidé, D. V., par M. Gustave. Pons, missionnaire en congé, et le 18 c., l’assemblée
électorale est convoquée pour compléter le
Consistoire en nommant deux anciens et
trois diacres. Y.
^ ^
PERSONALIA.
Le 31 octobre, à Milan, eut lieu la bénédiction du mariage du pasteur M. Silvio Long avec M.lle Fernando Ménotti.
Le 1®*' c., dans le temple du Chabas, avait
lieu la bénédiction du mariage de M. Arthur Peyrot avec M.lle Ida Alimonda.
Nous prions les deux heureux couples
d’agréer nos plus vives félicitations et nos
bons vœux de bonheur.
Nouvelles de la Semaine.
Le 10™* anniversaire de la Victoire a été
célébré d’une extrémité à l’autre de l’Italie, dans les grandes villes comme dans les
plus petites communes et par la masse de
la population, avec une ferveur et un enthousiasme sans pareils, avec des sentiments de profonde reconnaissance envers
tous ceux qui se sont immolés pour nous,
pour la liberté et le salut de la Patrie et
avec le plus ardent désir de voir le peuple
italien progresser sous tous les rapports
et se montrer toujours plus digne d’une
victoire achetée à un si grand prix. Le
caractère de notre feuille ne se prête pas
aux descriptions détaillées de toutes ces
manifestations patriotiques qui ont, tout
naturellement, culminé à Rome, par toute
une série de cérémonies ; inauguration de
la « Maison Mère des mutilés » ; grand
cortège vers l’Autel de la Patrie de 30.000
combattants et de 10.000 mutilés accourus à Rome de toutes les provinces du
royaume, pour rendre hommage au milite ignoto ; messes commémoratives dans
plusieurs églises de la capitale ; discours
du Chef du Gouvernement, etc. Rappelons
en outre l’échange de messages d’occasion
entre M. Mussolini et le Roi, messages accentuant l’importance et la solennité de la
grande date commémorée.
Et nous n’allons pas oublier le défilé
monstre — le 3 c. — de 63.000 représentants des agriculteurs de toutes les provinces du royaume, convoqués à Rome par
le Chef du Gouvernement dans le but de
leur démontrer que le « régime » s’intéresse à l’agriculture qu’il considère, à juste
titre, comme la source principale de la
prospérité de la nation. Dans sa harangue aux « infanteries rurales » massées
dans la place « Venezia », après les avoir
saluées, au nom du Gouvernement, le
Duce affirme qu’on vient de faire beaucoup pour l’agriculture, « mais qu’il reste
beaucoup à faire encore et qu’on le fera ».
« J’ai voulu que l’agriculture allât au premier plan de l’économie italienne, car les
peuples qui abandonnent l’agriculture sont
voués à la décadence ». « Je désire surtout
que vous soyez orgueilleux d’être des paysans... et je compte vous mener à de plus
grandes et plus lumineuses victoires ».
Le Conseil des Ministres, réuni le 3:0
octobre, a pris, entre autres décisions,
celle de reconnaître officiellement comme
jour férié, aux effets civils, le 19 mars,
fête de Saint-Joseph, qui jusqu’ici n’etait
considérée que comme une fête religieuse
catholioue. L’Osservatore Roniano estime
cet acte « provvido ed encomiabile ».
S. M. le Roi a voulu honorer de sa présence la grande cérémonie de célébration
de la Victoire qui eut lieu à Vittorio Veneto le 30 octobre.
Et toujours encore au 30 octobre on eut
Y inauguration de la nouvelle ligne de chemin de fer Cuneo-Vintimille-Nice, avec la
participation des représentants — dont un
ministre de chaque côté — des deux nations. Vous pouvez croire qu’au cours des
immanquables banquets d’occasion, on entendit nouvellement les plus aimables protestations d'amitié réciproque « des deux
nations sœurs qui sont faites pour s’entendre ». Un cliché, d’occasion aussi, qui
devrait une bonne fois engager les deux
parties à une mutuelle compréhension,
mieux qu’on ne l’a fait jusqu’ici.
Enrico Corradini, écri\’ain, brillant journaliste et fondateur du nationalisme de
chez nous, vient d’être nommé Ministre
d'Etat, sur la proposition du Président
du Conseil.
Nous avons mentionné, dans une de nos
dernières chroniques, la venue en Europe
du fameux agent américain, Parker Gilbert, qui a sondé tous les Gouvernements
intéressés de l’Europe en vue d’une révision du plan Dawes. L'Italie a naturellement aussi voix au chapitre et M. Mussolini a délégué comme notre représentant
le doct. Alberto Pirelli, ex-secrétaire de la
Commission Dawes en 1924, lequel s’est
déjà abouché à Londres avec M. Churchill
et à Pai’is avec M, Poincaré. jnn'nt de
vue de l’Italie est identique à celui de
l’Angleterre ; nous n’exigons de l’Allemagne que ce qui nous est néces.saire pour
rembourser l’Angleterre et les Etats-Unis.
L’Italie n’est donc pas disposée à renoncer
à un centime du 10 0 0 qui lui revient
sur le total des réparations que doit payer
l’Allemagne aux alliés, d’après le plan
Dawes.
— ETATS-UNIS. A l’heure où nous traçons ces lignes (mardi soir), le résultat
des élections présidentielles qui ont lieu
le 6 c., est encore ignoré, même en Amérique. D’après les informations de la
presse impartiale et bien informée, il semble qu’on peut prévoir le triomphe du candidat républicain, M. Hoover. protestant
et prohibitionniste. On vous dira prochainement ce qu’il en est.
— Un monument, érigé à Dijon à la mémoire des soldats italiens morts pour la
France dans la Grande Guerre, fut inauguré le 2 c. à la présence des Autorités
françaises, du Consul d’Italie et d’un très
nombreux public.
— ALLEMAGNE. Plus de 200.000 oîîvriers de l’industrie du fer de la Rhénanie et de la Westphalie viennent d’être
lice'nciés par les patrons iiui ont proclamé
le «lock-out» (serrata),»pour de graves
divergences entre les uns et les autres
au sujet des contrats (capitolati) de travail. Le Gouvernement aurait voulu faire
juger les différends par l’arbitrage prévu
par la loi, mais les industriels s’y sont refusés. En attendant, cette formidable grève
forcée menace de paralyser toute la vie
économique de l’Allemagne et va avoir des
répercussions d’ordre politique, si elle se
prolonge.
Le Ze'ppelin qui, on s’en souvient, parti
de Berlin avait atterri sur les côtes orientales des Etats-Unis, repartit, le 29 octobre, pour le retour ; retour effectué en 7l
heures environ, sans incidents.
— La grève de Marseille a pris fin et
tous les services du port fonctionnent
régulièrement.
— Le Cabinet Poincaré a démissionné
le 6 courant. Jon.
COMUNE DI TORRE PELLICE
OFFICIO STATO CIVILE - TABELLA STATISTICA
Mes! Nascite Decesai Matrimoni
Settembre 7 10 8
Ottobre 2 g 9
Dltferenza — 5 — 2 + ì
BELLE PROPRIÉTÉ sur Saint-Second
à vendre en faveur du Refuge Roi Charles-Albert. Pour informations s’adresser
à M. Emilio Eynard - Torre Pellice.
Ad ottime condizioni vendes! 53 tavole
di prato, irriguo dalla bealera Malana,
al torrente Angrogna, a monte del ponte
Ciambun comprendente diritto ad un’ora
settimanale di acqua irrigua e due sorgenti copiose, ottima acqua analizzata,
già sistemata in opere murarie. Rivolgersi: Sig. Turin - Corso Vinzaglio, 71
- Torino._______
CUISINIÈRE cherche place préférable
rivière. — S’adresser : H. TRON, pasteur
- S. Germano Chisone.
TORRE PELLICE. — CEDESI Vigna
a mezzadria e Prato in affitto. — Rivolgersi Bottega della Carta.
OCCASIONE UNICA; in Luserna San
Giovanni, zona del Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra ROSTAGNO, a Torre
Pellice.
BIBLIOGRAPHIES.
Ohi.sox Swktt m \iîi)Ex : Tout homme est
roi, ou « le triomphe des forces menfales » — J, H. Jeheber - 6, Rue du Vieux
Collège - Genève — (En vente à la Botiega délia Caria - Torre Pellice).
Encore un livre de Marden, le génial
animateur, l’optimiste pratique (si les
deux ternies ne sont pas en contradiction),
l’auteur qui, dans tous ses excellents oul’rages, fait constamment appel h notre
volonté, qui voudrait réveiller nos énergies
cachées ou ignorées, et faire de chacun
de ses lecteurs un homme heureux.
Le beau volume que nous avons sous
les yeux veut démontrer et démontre la
suprématie de l’esprit sur la matière ; veut
nous apprendre à bannir, par l’effort de
notre volonté, les craintes non fondées, les
craintes chimériques qui entraînent un
gaspillage d’énergies. Il est tout pétri de
conseils pratiques, tirés de son propre
fonds, ou empruntés aux meilleurs auteurs
spécialisés en la matière ; d'aphorismes incisifs qu’il y aurait profit à méditer et
qui remph'raient des colonnes si no'us
avions le loisir de les reproduire ici : « Seul
celui qui croit qu’il peut, peut ! I.es chemins de la vie ne s’ouvrent que devant
l’homme déterminé ». « Il y a peu de chances de réussite dans la vie pour les êtres
sans fortes convictions ». « Nourrir, entretenir le chagrin, mois après mois, est un
crime contre nous-mêmes ». « Si vous négligez vos points faibles... si vous n’essayez
pas de les fortifier, comment espérez-vous
qu’ils deviendront jamais forts ?». « Du moment où vous admettez la faiblesse, du moment où vous confessez la défaite, vous êtes
perdu». «Bannissez toute incrédulité quant
au résultat de vos efforts... ». J’ai piqué
dans le tas pour donner aux lecteurs, aux
jeunes gens surtout, une idée de l’esprit
qui anime tout l’ouvrage et pour les engager vivement à le lire. Ils y apprendront
que, sans jamais être présomptueux na superficiels, il faut, pour réussir dans la vie,
avoir d’abord foi en soi-même, à tout prix.
j. c.
* * *
EDITIONS DE LA CAUSE
69, Rue Perror.et - Neuüly s/ Seine
(France).
M.me H. ue La Ville de Mirmonï ; La
Voie Royale (in 16" de 336 pages 10 frs.).
Une histoire vraie, assure-t-on, qui tient
cependant du roman, un peu invraisemblable dans le fond, un peu poussée, à notre avis. L’héro'ine du livre, une fille-mère,
est une héroïne pour de bon et l’héroïsme
ne court pas les rues.
Quoi qu’il en soit, le récit de sa chute,
de son relèvement, de sa vie toute de 'renoncement pour elle-même, de pardon pour
son séducteur qui voudrait réparer sa faute
(au fait, pourquoi refuse-t-elle?), de dévouement pour tout son entourage, de sacrifices constants pour « gravir peu à peu
la voie royale qui mène vers les sommets »,
est des plus édifiants et « parlera à bien
des cœurs et des consciences ». La voie
royale est le chemin étroit de l’Evangile,
celui dont il est dit qu’il y en a peu qui
le suivent.
M.me Bertiie Bokifas : Minuit (In-16" de
10 pages, 1 fr.).
Saynète en vers à deux personnes, pour
soirée. La Vieille Annôç quitte la scène de
ce monde, son sac vdde, pour s’en aller au
Royaume du Sauveur, et fait place à la
Jeune Année — dont le sac est plein de
choses diverses, tristes ou gaies — mais
non sans lui laisser de quoi illuminer sa
route : l’étoile de Noël.
¡1!
Propaganda forestale. C’est une brochure d’une vingtaine de pages, ornée de
jolis croquis, que la Société d’Alpinistes
« Uget » Val Pellice a publiée à l’occasion
de la « journée du reboisement » à Giassaraud (Bobi) le 21 octobre de l’année courante, et dont le titre indique suffisamment le but : encourager nos gens à reboiser, reboiser année après année, les flancs
dénudés de nos belles montagnes. Tout pétri
de conseils pratiques, dictés par un compétent jovial, qui sait assaisonner ses encouragements d’un brin de poésie, ce petit
livre devrait être largement répandu parmi
nous, lu et médité avec la plus giande attention par tous ceux qui n’ont pas encore compris les immenses avantages du
reboisement. Un bon point à notre « Uget »
donc, et en avant avec courage !
:î« ^
Rino Balma : L’VIIL' Campo Alpino Unionista (Ruà di Pramollo, dal 6-15 agosto
1928). Tipografia Alpina - L. 2.
En 36 pages, pas une de moins, l’auteur
nous fait la description déta'llée et minutieuse du dernier « Camp Alpin » de nos
Unions qui, comme chacun sait, eut un si
grand succès. Les dix journées du Camp
y sont retracées sous une forme tour <à
tour epjouée, ixiétique, sérieu-se ou... misérieuse, souvent spirituelle. La belle brochure va évidemment faire les délices des
jeunes et encourager ceux qui ignorent encore les bienfaits de toute espèce de ces
.sortes de « réunions » de jeunesse, à s’inscrire pour le Camp Alpin de l’année
prochaine. j, c.
Institütions Hospitalières Yandoises.
Dolls ivçiis pondant le li oi.siènio trimestre li)2s.
Refuge Roi Charles-Albert:
.t/.mr.y et M.is: lléiitiors de M.me Emilia
Steinei-Ki'i/zoïii. L. A.000 - Dylise de l.’oiiie,
don - l’arise. Tiost..ni, J.dOd - 'Consistuiie
de La 4V)ur, 1.100 - D. t'aciag'o, Liiserno SaintJean. 300 - Consistiiii-e de Kofà, 20 - -X. Diaussiii. Valence, 20 trs. : I 1,00 - Snselli'. Malan,
Malanots. Saint-Jean. - S. et 11. 'l*a.-cal,
l'itrin, en sottvenir di- le.iir t'ière et Lean-l'i-ère,
•SO - I\. N.. 'Cunta.iei. l’iartKtin, .A - l.ainv
Malan, Pons, Angniiine.. 10 - N, N.. ld„ lO
- l’ieire iiivoiie, lütoii-es. Id., A - Madeleine
4
fliaii\i(>. Juin tv, Id., 20 - D. iGaytloti, Id., 5
1-1111113' (uirniur, Id., 5 - Etienne 'Beliceli, Ca<er.. Id., .') - i), l'ons, pasteur. Id., 10 - Union
( luetioiiiie dii Seno, Id., 10 - Consi,stoiie,
- -Mieliel Coiicouitle, Emer.s-i'i lui<lio, 20 - MadcJeiiie liivoirc. La líate, -lo loixloio Loiig'o, Koinè, 20 - Ecolo du diiuiuiche,
\’ia 4 Novemhi-o, Id., 100 - Késidii de la collecte iiuur Badio, par M.lle,s Hay. 300 - JacCiues Aj-uiaiid-líugon, La Tour, 2:i - Julie Mona.stior. Id., 10 - Frères Mondou, S. Fcxlro,
4.1,,50 - Votive Suzanne Mondoii, Id., 45,.50 Esteban Kostiignol, Tararii'u.s, O.ü - Vente Luighia Baldocchi-Talaiiiazzi, Naple.s, 33 - Bcringliieri, Turin, 100 - Bietenliolz, Id., 50 - Barthrleniy Ciiaiivie, La Tour, 15 - Cai.sse d’Epargne de Tiii iii, succursale de Saint-Jean, 800
Par Sœur Alice Beney ; PaacalsGay^ Turin. en .souvenir, 25 - Griuns, Angleterre, 4(i
- (uiv-.Mnrls, Saint-Jean, en souvenir de son
mari, lOO - Mario Rizzi, Sestri Ponente, 25
- ,\iiioís, .Milan, 200 - John Roxhurgli, Du nodi n,
C'aniliiidgr, 100 - Malan-Malanot, Saint-Jean,
15 - Lantaiet-Gaj', I’órou.se, 10 - Vigliano-Banclietti. Tárente, «fleurs», 25 - Banchetti, Rio
Marina, id., 85 - Elisa Sciimeider, Me,s,si ne, 10
- Tonniia.so Longo, Id., 10 - Sclnia I.oiigo,
Rome, 15 - Cathorina Bastie, Saint-Jean, 20 Susette Revel, Saint-Jean, 5 - Matthieu Bellion, Id., 5 - H. Durand, Saint-Aiilii n, Neuchâtel, 36,65. - Total L. 10.356,2.5 - Aiionvmc,
iPomaret, un titre den-ente de L. 100.
Hôpitaux ;
M.mes et M.rs: Eglise de Borne, L. 200 Consistoire de La Tour, 1.025 - Id., de Korá,
20 - Pauline Oudry, Rome, cm souvenir de
sa mère, 100 - J. tP. AIa.s,sel, La Tour, lo Madeleine Chatwic, Jouve.s, Angix'gne., 1,0 Lamy Malan, .Pons, Ici., 5 - Jean Kivoire,
Roccia, Id., 5 - Daniel Buil'a, ancien, Id., 5 PieiTe Rivoire, Rivoiies, Id., 5 - Madeleine
Corsson, Cannes, 20 - .Malan Callieri.no, Angrogne, 10 - D. Gattidou, Ici., 10 - Fanny
trui-nier, Id., 5 - David Pons, iwtsteur,
Ici., 10 - Consistcàre, Id.. 25 - Louis Rostagno, Pomaret, 1-0 - Michel Coucourde, Enversl’inaclie, 15 - Madeleine- Rivoi.re, La Ilayc', 40
- PioL Teodoro Longo, Rome, 30 - Sœur Mai io
Kader'li, Milan, 100 - Jacciues Ai-inand-Hiigoti,
La Tour, 25 - Heurt Rivoire, Gênes, 50 - Julie
Monastici-, La Tour, 10 - E,steban iBaroIiu,
S. Pedro, 47,50 - Esteban Rastagnol, Tararii-as,
9o - Veuve Luigina Baldocchi-Talamazzi, Naple.s, 37 - Jean Davit, négoc-iant, La Tour. 50
- Boritighiitri, Turin, 100 - Bietenholz, Id., 30
- Cais'.se d’Epargne do Tiir-in, succursale de
La Tour, 1.500 — Par Sœur Jean ne : Todros, 20 - Ooïssoii, 20 - Frida GartUol, 40 Messa, 50 - Umberto Danna, 20, et Vittoa-ina Ritoira-Danna, 10, à la mémoire de leur père
Giovauni. — Par Sœur Ida: FtimagaUi, Hôpital, 20 - Long- Louise, 'Pramol, 10 - Ba.lme
Filippo, Fnetto, à la mémoire de sa femme, 10
Ferrior Dtuise, Id.i, 5 - Rilret Antoine, Clôt
des Boiilards, 50 - Marie Jaliier, Pons, 20 Jeanne Rostan-'Berger, Pral, 10 - B. Vandetti,
'J'urin, 25 - Micci Siméon, Ma.si.sel, 12 - Léger
Fré-déric, ViResèche, 22 - Les ouvriers du CotoiMrflcio de Perosa Argentina, en souvenir de
Jean CSapier, 3G1 - Caisse d’Epargne de Turin,
succursale de .Perosa Argentina, 400 - Earet
Marguerite, 10 - Anonyme, à la mémoire de Villielm Ferdinand. 20 - Doct. Jean Micol, secrétaire communal du 'Perrier, 100 — En .souvenir de M.me Godine : Gap. F. Ribet et Madame, Pomaret, 50 - fM.mcs Gay, Id., 30. Total L. 4.916,50.
Orphelinat :
M.mes et M.rs: IGonsistoii-e de La Tour,
L. 865 - Id., de Rorà, 3-0 - Pauline Oiidiv, Rome,
en souvciii.r de .sa mère, 100 - J. P. Mas.sel,
La Toni', 10 - Madeleine ChaiiVic, Jonves, Angrogna, 10 - Lamy Malan, Pons, Id., 5 - Daniel Bufl'a, ancien, Id., 5 - N. N., Id., 10 David BertaJot, Ciabot, Id., 15 - Madeleine Coïs.son. Cannes, 20 - Catlierine Malan, An-grogne,
10 - D. .Gaydon, aiu-ien, Id., 5 - Panny Garnier, Id., 5 - D. J'on.s, pasteur, Id., 10 - Coiisistoii-c, Id., .50 - Lina Tedakli, 50 - Sclrna
Loiigp, 20 - Stella Ila.lia., 15 - G. Aria-s, La
Tour, 30 - Michel 'Ooueourcie, Envers-Pinaclie,
15 - Louis Rastagno, Pomai-et, 5 - Madeleine
Rivoire, La Haye, 40 - Jacques Armand-HHgon, La Tour, 25 - Julie Monastier, Id., 10 E.steban Riostaguol, 'l’arariras, 95 - Veuve Suzanne Mondon, San Pedro, 45,50 - Frères
Mondoii, Id., 45,-50 - Caisse d’Ejiargne do Turin, sueenrsaie de La Tour. 1.200. - Total
L. 2.746.
J**" €•?•••», directent^retpoatiibl«
Torra Pallie* - Imprimerla Alpine
Paolo Margiuati &
CONCERIA
PELLI DI CAPRA, VITELLI, MONTONI
Fabbrica: TORRE PELLICE.
Uffici: TORINO - Via Pallamaglio, 1.
PELLI per mobili, legature, poi^
tafogli, giacche, scarpe.
Ai privati, vendita pelli per lavori
a sbalzo (vitelli, montoni), borse in
pelle per la spesa, lana da materassi.
Geometra GUSTAVO TfiON
SAN GEBMANO CHISONE
S'incarica di divisioni - Delimitazioni
Perizie - Frazionamenti
Progetti di costruzione e mediazione
per compra-vendita terreni e fabbricati.
Riceve per comodità dei Signori Clienti delle
Valli a Perosa Argentina tutte le Domeniche
mattina nell’Ufficio posto in casa Grill Via Fenestrelle.
NOCERA-UM BRA
* (SorgehteAmgelica)
Acùua Minerale datatola
pompe - iiiTRi
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, Sciroppi,
OHI, Medicinali, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
per Vini Spumanti, par Acque Qassote
e Seitz - Catalogo gratis.
BELLAVITA - mu-ano
V I I M - Piazzale Perini, 3
f^oevre Al TOPI
PASTAfOSFOREA LSTEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE «GORA
FlHm liflm
III Unni
IM tinnì
Ceta
fonJalm
n.ll846
Il tilt! Il
Fimnli
• Dngliirii
G. Henry suec, di E. Steiner - Vernon (Francia)
Deposito per l’Italia: Via C. QolOonl, M • Milano
Fate la minestra-col
Brodo-« came
in Dadi
purissimo
Stefln
PabbtIHtt BERTOLONI • HI
EUCHESSINA
la PM dolca
la plA oHIcaca
la più aconomlca
PASTIGLIA PURGATIVA
agisce dolcemente, regola in pochi
giorni le hinsioni dal carpa
Olsinfettante
Depurativa
Rinfrescanta
Contrariamente al purganti violati l’BUCHESSINA, non irrita
1 intestino, ma lo regola.
8 rail nii h njih ù Ua 3 mIIi Finutii ^
TORRE PEl_l_ICE
Via Roma - Locali già occupati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici della professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
o<*«*ii|»a «li (lenniizie «li su«;cessi«»iie
e«l «^spiela |»i*ati«'!lie «li parti«;olare fitliicia
prest»«» ^'li Llllieì «Iella Finanza «lell«> Staio.
Itieevn in moilo cerio o^ni giornata di Venerdì
15
I
LIBRI RACCOMANDATI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3» edizione, illustrato
Bimbi veri c vivi, di L. Tedalcii, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2» edizione, illustrato
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia
Dietro le Quinte, 3“ edizione, illustrato .
Libano c Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2» edizione
Famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio D. D., illustrato .
Per la mente c per il cuore, di N. Donini..............
Per non dimenticare, ricordi di alcuni veterani, di P. Bosio, illustrato
Più presso a Te, Signor.. di Giovanni Rostagno, in brochure .
rilegato tela
Storia della Croce, di F. Christol, illustrato.........
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato ....
Vita di S. Pietro, di Teofilo Gay D. D.................
37
4.50
5,5
4.50
3,3,5,—
5
4
7
10
1.50
37.—
!
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
TORINO - Via Talueehi, 29 - TORINO
PRODUIT :
Poupées artistiques en feutre - Vêtements élégants pour enfants
Confections chapeaux et fourrures pour dames
Fleurs en feutre et petites nouveautés pour cadeaux.
VENTE AU PUBLIC AU PRIX DE FABRIQUE
ON CHERCHE DES REPRÉSENTANTS POUR L'ÉTRANGER.
I !
Vi ricorditimo che acquisterete rìspariuiamlo
se visitate prima e subito
RODI
Via Pietro Micca, 19 - TORINO - Via Pietro Micca, 19
4iìrau«le astsortiuienilo merci specialissime
a prezzo fìsso 88.^ E A ME: UT E) CAECOL.AXO.
Tende - Tappeti - Coperte - Cretonnes - Tela seta
Damaschi - Telerie finissime - Zerbini - Passatoie.
Salla maglieria, per abbandono deil’articoio, sconto del 25 al OO^io
m tatti I CUmìI
I
iff qC
.iD ■
IJCVJS
|^¿o,
A
U2gu|
CSaii'
■J fxijin
tnB
I!
la
HI
/«■1