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\W Soixante-septième année - Anno IX*
14 Août 1931
N* 32
L IJHIIL DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENTS
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amèriqnes)
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8
P
3
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., ÿignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
niOB U vit INTtRIEUnt
Sons l’ombre de tes ailes...
î
I
Psaunue LVll 2.
Il faut avoir marché pendimt de longues heures sur une route éblouiiagainte de
cibrté et blanche de poussière, il faut avoir
éprouvé les brûlures du soleil ardent au
diéisert ou sur les flancs nus et escarpés
de la montagne qui Se dresse sous un ciel
implamblemignt Meu, pour connaître et
apprécier la valeur d’une plaque d'ombre.
Le Psalmiste qui voyageait sous un ciel
di’Orient pouvait saisir mieux que nous,
qui vivons danis un climat tempéré, la
beauté de l’image qu’il employait souvent :
l’ombre que projettent de grandes ailes.
«Sms Vombre de tes aiias». Quand?
Lorsque nous sommes fatigués, harassés,
éneintés, brisés ; après les combats et les
luttes, après les mêlées, parfois sanglantes, (fe la vie, après les tourments de l’esprit, après les angnisses du cœur, après
les déchirements de la conscience.
« Sous l’ombre de tes ailes » lorsque le
danger nous environne de tous côtés, nous
guette à tous les tournants de notre
sentier.
Il est vrai qu’il n’eSt pas toujours dans
tes plans, ô Dieu, de nous protéger à l'omde toïL ailes;, souvent Tu préfères nous
protéger dams l’ardeur de la mêlée. Lorsque la souffrance et la tentation, des sens
ou de l’esprit æ dressent devant nous. Tu
peux nous laisser en présence de ces ennemis redoutables pour nous apprendre à
lutter, à vaincre et à forger par là notre
caractère.
Mais si le danger est trop grand, la tentation trop forte, la souffrance trop aiguë,
quand les étoiles pâlissent, quand le pied
trébuche, quand rôde le doute et que l’on
se sent craintif et faible et seul, alors Tu
nous ouvres Tes ailes immenses pour nous
protéger.
« Sous l’ombre de tes (àles » encore, pour
nous préparer. A quoi ? A l’action, à la
lutte, à la vie!
Ce n’est pas par paresse ou par lâcheté
que nous nous retirons sous tes ailes, ô
Eter nel ! Notre but n’est pas un abri paisible dans un port tranquile. Non ! Nous
voulons la vie ardente où l’on combat, où
l’m saigne. Nous acceptons leS blessures,
les chutes, les détresses où l’âme se trempe.
Nous vouions notre place dans lia caravane
qui se meurtrit les pieds. Les aises conifortables, les eocistences insignifiantes, les
riiilosophiles où tout finit bien, comme
dans les romans, ne sont pas pour nous.
Mais pour combattre il faïut avoir des
firmes, pour donner il faut avoir, et c’est
à l’ombre de Tes ailes, ô Eternel, que nous
cherchons la lumière, la sagesse, la force
<lont nous avons besoin,
La maladie, l’isolement, l'iniactivité forpeuvent nous paraître des ennemis,
ombre néfaste qm obscurcit notre
ioutnée, miais il n’en, est rien ! Cette oml’i’e est l’ombre de Tes ailes Ô Dieu !
Eieni n’est fùgitif comme une ombre ;
^ous le savez, vous qui avez observé l’om^ des nuages qui passent et repassent
le miroir des petits lacs inconnus, aux
bifds de nos montagnes.
Rien n’est fugitif comme une ombre,
lie désert de la vie il y a, par-ci
des ombres qui s’étendent pour
protéger des rayons trop ardents
Soleil; mais que ce soit l’ombre d’une
mère tendrement aimée, d’une épouse
ou d’un époux longuement fidèles, c’est
toujours une ombre fugitive qui ne forme au-dessus de notre tête qu’un abri
périssable. «
Aussi nous ne nous contentons pas de
l’ombre qui fuit, de Tombre qui glace, qui
donne la mort Mais nous nous retirons
sous l’ombre de Tes ailes, ô Eternel, de
ces ailes qui, après nous avoir donné du
repos et de la protection, nous transporteront dans la pure clarté de la nouvelle
Jérusalem. Am. R.
Ces dernières années on a donné une
importance toujours croissante à la statistique, tellement qu’elle a pris rang dans
nos Universités à côté des autres branches du savoir et on a créé de nouvelles
chaires à son intentioni
En Italie, le Régime fasciste a établi,
dans la capitale, un Institut Central de
Statistique et les Municipalités publient
périodiquement diœ tableaux staitiStiques
détaillés, fort intéressants.
Il ne s'agit pas seulement de fournir
des données démographiquesi, saimtaireS,
commerciales, crimineUeB,- etc., au jour le
jour, mais aussi de proposer à ^attention
des personnes réfléchies et sérieuses des
rapprochements et des comparaisons instructives avec le passé, en rappelant les
données de dix, vingt, cinquante ans
auparavant.
Chaque année, en. vue du Synode, nos
Eglises sont aussi appelées à fournir à
l’Administration Centrale des Statistiques,
soit sur les membres die la congrégation
soit sur les contributions volontaires.
Dans quel but ? Simplement pour remplir de chiffres des colonnes de tableaux
périodiques, sans aucun rapprochement
avec ceux des anuiées précédentes, sans se
soucier s’il y a progrès ou non, satisfaits d’avoir accompli ce travail, n’importe
quelle en soit la proportioin avec les ta^bleaux qui ont précédé ?
Ce serait faire offense au sérieux et au
bon sens des membres du Synode, à qui
ces statistiques Sont offertes, de seulement
le supposer.
D’autre part ce serait inconsidéré de
restreindre les progrès d’une œuvre spirituelle à dSes chiffres et de les évaluer
à ce taux^
Nous avons toujours soutenu qu’à côté
des statistiques, qui ont leur valeur intrinsèque indubitable, mais ne sont qu’une
indication entre plusdeurs autres, il y a
place pour des considérations qui, avec lai
quantité tiennent compte de la qualité,
qui retracent l’influence exercée sur le
milieu ambiant, qui s'occupent du développement culturel, qui aantemplent les
différentes manifiestations de philanthropie chrétienne, dans la création d’œuvres
charitables et d’institutions humanitaireE,
qui ennegistrent les nouvelles oonstructions d’édifices religieux, qui sont vemæs
enrichir le patrimoine des immeubles de
l’Egiise.
Cela établi, nous devons, à l’égard de
notre Eglisie Vaudoiae, faire une réserve
préjudicielle.
Il ne s’agit pas seuiemmt d’églises autonomes, composées de protiestiinits de naissance, comme ce serait le cas de nos pa
roisses des Vallées Vaudoises, mais d’églises et de stations mi^onnlaires,' répandues
d’un bout à l’autre de l’ItaJie.
Or, si pour les premières on trouvera
lien de se réjouir pour certaines données,
teles qu’une bonne fréquentation^ au
culte et à certaines célébrations de la
S. Cène, pour de belte contributions régulières et de copieuses collectes à la sortie
du cuite, ou, encore, pour les excellentes
exputions musicales 'de la Chorale du lieu,
ou ^pour l’heureuse réussite d’une vente
de charité ; ces mêmieS données ne suffisent pas à caractériser la marche progressive d’une église ou station missionnaire,
s’il faut s’assurer du progrès d’une œuvre
d’évatigélisaition, à savoir de la conquête
d’âmies qui ne connaissaient ni ne pratiquiaierit pas l’Evangile et que l’on recueille
datos le bercail de l’Eglise, il y a trois
coefficients proportionnels, dont il faut tenir compte :
T Le montant de la population à
évangéliser.
2° Le .nombre d’années que compte cette
œuvre.
3° S’il y a eu, si petitement sodt-il, une
nrauphe ascensionnelle dans les admissions.
Brenons un exemple : La vile X compte
100.R00 habitants ; l’œuvre d’évangélisattion s’y poursuit depuis çinqiumte ans;
la congrégation maintein'ant compte 100
communiants, soit l’un pour mile de la
population; elle ne se serait 'augmentée,
en moyenne, que de deux unités pa.r an.
Mais il y a eu un moment où ele a compté
150 communiants. Il y aurait ainsi un recul non indifférent. J’entende d’ici qui,
peut-être, voudrait objecter : — Miais tenez présent le fait que tous les conducteurs d’égliisip n’en: usent pas ^également,
lorsqu’il s’agit d’admettre ou de rayer des
membres d’église ; que la mort nous prive
aussi, pendant une tele période de temps,
de bon nombre des frères. — C’eist vrai,
mais d’autre part, diains le chiffre global
de 100 .communiants, nous n’avons pas
tenu compte de la proportion de Vaudois
et autres protestants de naissance, que la
plupart des congrégationis de nos grandes
viles ont le privilège de compter, dlane la
proportion du 15, du 25 et même plus
pour cent.
Or, si nous ne perdons pas de vue le
caractère spécial missionnaire et le but de
la fondation de nos églises d’évangélisation, ü faut nécessairement, nour parler,
de progrès, recourir à la statistique et à
la statistique comparative et ne pas se
contenter de lappoint que les admissions
annueUee nous donnent, et qui souvent ne
valent pas à contrebalancer les pertea
L’on pourra, dans bien des églises missionnaires, énumérer des résultats d’une
vie imroissiaje assez prospère, dont nous
parlions plus haut, et en ajouter d’autres,
par exemple au sujet de nos éexdes de la
mission ; mais aU point de vue du progrès de l’œuvre d’évangélisation, au point
de vue de la conquête de la patrie pour
le Christ, ces données ne suffisent absolutment pas ; je dirai de plus, elles peuvent
parfois nous donner trop de petites satisfactions, nous leurrer et ainsi nous
faire perdre de vue le but principal de
notre œuvre.
Que dirions-nous si en temps de guerre,
un détachement de l’armée, qui a conquis
une position et s’y eSt campé dans une
tranchée, y demeurait en permanence, sa
tisfait de faire de temps en temps, quelques prisonniers, qui ne valent pas toujours à compenser les propres pertes ? Il
ne recule peut-être pas, mais il n’avance
pas davantage. Cela s’appelle piétiner sur
place.
La vie de tranchée, pour ulne œuvre
d’évangélisation, n’est pas la voie du
progrès.
Il y aurait d’autres statistiques, qui, à
côté des premières, dont nous avons parlé,
ont une importance vitale pour notre
œuvre. Ce sont oelles financières.
Nous M’entrerons pas dans des. détails,
mais il serait du plus haut intérêt dé dresser des tableaux comparatifs qui mairquent
la marche ascendante (oudescendante), au
sujet de l’autonoraie économique. Et ici
encore, il ne faudrait pas se contenter
d'une superfiiciele constatation d'un progrès nominal' et apparent, mais tenir
compte des proportions entre le nombne
des cpmmuniants, celui des .membres contribUantB à différentes époques et des
sommes versées annuellement, n’oubhant
pas que la valeur de 'l’argent, toutes proportions gardées, 'n’est pas la même depuis la grandie guerre.
Ainsi, si une Eglise missionnaire, vingt
ans passés, comptant cent membres, .conitribuait 1.500 frs. à là Caisse Centrale et
aujourd’hui, avec le même irambre de
membres, icontribue 3.000 frs., il n’y
a pas progrès et on ne doit pas dire
qu’elle a douUé sa contribution, mais bien
plutôt regrès, car elle a/u’rait dû contribuer au moins 6.000 frs., pour ne pas
reculer.
On peut se persuader, par ce qui précède, que les données statistiques comparées ont une grande valeur et sont indispensables pour qui veut se rendre un
compte réel de l’état des choses. Cette valeur, inouBi l’avons remarqué dans le champ
religieux, n’est pas absolue et exjdusive,
mais la méconnaître ou la nier serait
faire preuve d’inconsciepee ou de pa,rti
pris, afin de substituer, par vain optimisme, le trompe l’œil à la réalité.
L’Eglise Vaudoise ne s’est, certes, pas
proposé, en initiant l’œuvre d’évangélisa
tion de la patrie, de simplement parsemer
l’Italie de xætits lieux de refuge où des
protestants disséminés et les âmes égarées
ou mécontentes du catholirisme romain
trouveraient un abri, mais elle s’est proposé d’amener au pur évangile le plus
grand nombre des Italiens, qui ae chiffrent maintenant à plus de 40.000.000.
Dans quelle mesure avons-nous atteint
ce but ? Voilà ce que des statistiques comparées nous diront I Arthur Muston.
Problèmes d’édneation
^me Série.
Dans le monde.
Il est plus aisé de rencontrer des gens
instruits et riches que des gens bien élevés;, je dirais même que plusieurs de ceux
qui prétendent «diriger les autres ne peuvent être cités camme exemples d’éducation. Un. égoïsme farouche, une insouciance
complète deS nécessités et du bien-être
d’autrui se manifestent dans nos rapports
avec nos semblables.
Glamons quelques exemples. Vous êtes
à l’hôtel, après un long voyage, et vous
avez besoin de dormir, mais les reta.nda-
2
i.
taires manteirtt lies escaliers en parlant à
haute voix, comme s'ils étaient chez eux ; ^
ils traveraent les corridc^ en faisant un
bruit à réveiller des marmottes, ils ferment la porte de leur chambre avec force
et font trembler l’édifice.
Pensient-ilS que l’hÔtel c’est la maison
commune où chacun dioiit trouver la tranquillité et le repos ? Pourquoi dame agir
comme si auioun autre n’était là ? Et parmi
ces dérangeurs de la tranquillité publique
vous avez dies gens qui s'offenseraient si
on leur faisait sentir qu’ils sont mal élevés, même s’ils sont riches et instruits.
Vous êtœ sur la grande route par une
journée de pluie, une automobile arrive à
toute vitesse, vous regardez si vous pouvez vous éloigner ; impossible, la machine
passe tout à côté de vou's et vous éclabousse d’une manière à faire peur. Comme
vous auriez été reconnaissants si le chauffeur avait eu la bonne idée de ralentir
pour une seconde tandis qu’il passait à vos
côtés : aucune obligation légale de le faiire,
évidemment, mais le respect des autres et
une certaine obligation morale devraient
emoore représenter quelque chose à notre
éiwque de progrœ et de christianisme !
Et que dire de ce qui se passe sur les
trains ? Chacun ícense à soi, que les autres s'^rangent ; peu importe s’ils n’ont
pas de place pour leurs personnes ou pour
" leurs bagages : je ne crois pas qu’il y ait
un autre endroit où l’égoïsme humain soit
. si évident et si hargneux !
Et les fumeurs ! Défense de fumer ; qui
■ jamais sait lire ? Et ceux qui savent lire,
voulant paraître bien élevés, demandent
d’un air irrésistible à leurs compagnons de
voyage s’ils permettent... ^
Ils savent d’avance qu’on répond oui,
mais, la vraie éducation devrait consister
dans le respect 'des règles établies, d’autant plus aujourd’hui que les voitures où
il est défendu de fumer ne sont plus qu’en
très petit nombre.
Et si vous allez visiter un ami, est-ce
que vous vous préoccupez de le trouver à
un rnoment où il soit libre, ou bien ne
pensez-vous, ici encore, comme en tant
d’autres circonstances, qu’à votre propre
commodité ?
Allez-vous |tre étonné s’il vous reçoit
froidement et laisse tomber la conversation pour vous laiæer comprendre qu’il
serait bon de la renvoyer à une autre
occasion ?
Que de gens raisonnent de œtte manière : Aujourd'hui nous sommes libres,
donc nous allons passer un peu de temps
chez nos amis. Ce serait très bien si les
amis étaient aussi libres, mais le fait est
que pour eux c’e^t un monœnt de travail
intense, et il faudrait y penser.
On ne pense qu’à soi ; voilà la grande
vérité, triste vérité. Un homme n'écrivait-il pas à son ami : « Je viendraijs te
voir, mais e’est si bin... Ne pourrais-tu pas
venir toi, ce serait si agréable... ».
Et dans les rapports entre voisins ? Il y
a du comique et du tragique. Tous bons
s’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais
gare à les toucher, vous devenez des gens
ultrasensibles qui ne supiwrtez rien, ils
veulent bien i>aæer sur votre propriété,
laisser leurs poules libnes, arroser leurs
jardins ou leurs prés avec l'eau du village, mais que de peine à vous reconnaître
les mêmes droits ! •
En fait d’éducation publique, le moins
que l’oin puisse prétendre, c’est le devoir
de réciprocité. Tu prétends trouver tout
propre )quand tu voyages, donc, de ton
côté, pense à laisser tout dans les meilleures conditions ; tu veux pouvoir dormir
quand tu payes bien cher uine chambre à
l’hôtel, donc, quand tu entres tard, à ton
tour, fais le moins de bruit possible; tu
exiges que ton prochain te respecte et soit
gentil envers toi, donc à toi d’en faife
de même.
Notre grand tort c’est d’attendre et de
prétendre que les autres commencent et
donnent l’exemide : non, chacun doit commenoer, afin que le œrde, peu à peu,
s’élargisse. (A suivre)..
CONTeS D'AUTREFOIS...
Les iroislaiies deleldiisédech.
— Toutes les religions sont bonnes,
pourvu que ceux qui les professent
soient convaincus, en bonne foi, tolérants:.,
(ajoutez tous Içs adjectifs possibles et
imaginables!). ,
C;est un axiome bien vieux et
tant' toujours moderne. Boocaos, il |
qqeique cent ans et plus, écrivait déjà
le conte philosophique des péripéties du
juif Melchisédech.
C’était au temps du fameux Saladin, sultan d’Egypte et de Syrie, qui résista
à Philippe Auguste de France et à Ricliard
coeur de Lion, prince estimé de ses ennemis, et même de sies amis ! Or, il arriva
que Saladin avait besoin d’argent, et ne
savait plus où en trouver, quand un consei'Ier lui rappela l’existence d’un juif,
Melchisédech, usurier très connu.
Saladin était un sage, et n'aimait pas
faire violence, même à un juif, tant qu’il
pouvait espérer d’atteindre son but par
la ruse. Aussi fit-il appeler ruaurier ; il
prit une mine sereine et contemplative :
« Mon cher et illustre ami, dit-il, duquel i
la science est connue jusqu’aux extrémités
de la Terre, j’ai besoin (Melchisédech
fronça les sourcils, comme pour dire :
«moi, aussi»), j’ai besoin de ton cer\^eau
pour résoudre ce grave problème qui m’empêche de dormir : Quelle religicm est la
meilleure de œs trois : la juive, la musulmane ou la chrétienne ? ».
Mialchisédech, qui n’était point bête, apprécia à leur juste valeur les compliments,
et mesura toute la gravité de sa position,
car, étant juif, en présence d'un prince
miusulmain qui méprisait les juifs et les
chrétiens, de quelque ' façon qu’il eût répondu, c’était la" mort, c’est-à-^dire la confiscation de ses biens, qui l’attendait. Aussi
sa réponse fut un chef-d’œuvre de cette
Sagesse qui est encore aujourd’hui une ‘loi
uiniverselie.
« Il y avait une fois (c’est ’Melchisédech
qui parle) un homme très riche (Saladin
dressa les oreiles), qui parmi ses bijoux,
possédait une bague merveilleuse, d’un
prix et d’une beauté inicalculables (Saladin regarda la sienne en soupirant) ; auœi
déeida-t-il que cette bague deviendrait comme le symbole de ses dernières volontés;
celui de seS enfants qui l’hériterait devait
être honoré et respecté par ses frères,
comme légataire universel : ce qui arriva.
Et pondant. plusieurs généraltons la bar
gue passa de i»re en fils, sans contestartion, jusqu’à ce qu’elle échut en partage
à un homme qui avait trois fils qu’il aimait d’un même amour et qu’il voulait
traiter de la même façon. Aussi était-il
fort embarrassé lorsqu’il réussit ènfin à
entrevoir une solution merveilleuse. Il se
rendit chez un joaillier et fit ciseler dieux
bagues qui ressemblaient à la première^
de telle sorte que l’œil le plus expérimeinté
m’aurait pu distinguer qu’elle était la véritable ; après quoi il on donna une à chacun de ses trois enfants, sans les avertir
de son action.
« Le père mort, chacun sécha ses larmes et montra Sa bague : l’expert, le plus
habile, n’y trouva différence (nœ trois
jeunes gens comprirent la leçon, se partagèrent les biens i>aternels et vécurent
en paix).
« Or, ajouta Mekhisédiec, il en est de
même pour les trois religions; musulmane, juive, chrétienne : une seule est la
véritable, mais elles se resseimblenit telllement, que Dieu seul la connaît, tandis que
les hommes se trouvent dans- la condition
des trois fils : ils se disputent pour savoir
quelle est la Véritable ».
, Peu importe le reste de rhistoire, mais
combien de Melchisédech autour de nous :
géns pour qui la religion est un habit
que l’on met. le dimanche et que l’on soigne consciencieusement pendant la semaine pour ne pas effaroucher Son voisin
ou ses amis. « Il y a du bon partout » ;
par conséquent, faudrait-il dire, montrons
le bien que nous possédons à ceux qui ne
veuillent pas le voir; au contraire, la rè
gle généralie est : « Il y a du bon partout,
par conséquent : admirons, louons le bien .
d’autrui, cachons, méprisons le nôtre!»,
Mms peut-être avons-nous tort de prendre la chose au sérieux : Melchisédech est
juif, usurier, courant le risque die se voir
priver de ses biens : son intérêt le pousse ;
pourrait-on exiger d’un juif qu'il défende
la loi de Moïse en présence d’un musulman ?
Ah ! c’est vrai ! Saladin admira la sar
gesse de Mlelchisédlech, simple ^usurier, et
nous aurions le courage de condamner ces
honnêtes personnes qui, au nom de leur
propre intérêt personnel, trouvent que
toutes les religions se ressemblent, pourvu
que... etc., etc. ?
^ ^
Miserere ! miserere ! oui je me damne !
je me damne ! Moloch est un grand dieu ;
le "Veau 'd’or, le plus mystérieux des symboles : allons, dansons en marchant vers
cet Idéal qui nourrit les corps, sans tourmieniter le^ esprits !
...Et pourtant, je ne suis pas tranquille,
car, si le joaillier lui-même ne distinguait
plus la bague véritable. Dieu connaît, Lui,
quelle est la véritable religion ; Il sait
quels sont nos véritables motifs ; Il a envoyé Son fils pour nous rappeler sur la
bonne voie, et nous le fuyons. Mais l’homme entend ces appels, c’est pourquoi il
ajoute ce jésuitique ; pourvu que.
Toutes les religions sont bonnes, pourvu
que l’on soit convaincu! n’est-ce pas un
absurde ? être cemminm et céder, avouer
des compromis, marcher, côte à côte, avec
d'as gens qui sont convaincus que voitô clochez du pied droit, alors que vous êtes
convaincus qu’ils clochent du pied gauche ?
^ H: %
Non ! il nous faut laisser Melchisédech
et marcher, droitement, comme des enfants de lumière, dans la lumière, vers la
lumière. ' g. c.
MaHs, aitttz Vos fmmts.
Maris, aimez vos femmes. C’est l’anneau
auquel tout est suspendu, parce que c’est
•avec le preinier sentiment d’amour vrai
qu’un homme éprouve pour cele qui deviendria sa compagne que naît la vie conjugale. Parlons donc du grand devoir du
mari envers sa femme.
Je viens de promaneer le mot de devoir.
Or, c’est précisément le mot que refusent
d’entendre les adversaires du mariage
chrétien. Que nous parlez-vous de devoir,
nous objectent-ils, dans un domaine où ü
s’agit de laisser parler uniquement le sentiment ? Plourquoi tenir enchaînés par des
engagements indélébiles des époux qui
n’ont pltis de sympathie l’un pour l’autre ? Le mariage a perdu tout sens, il devient même quelque chose de contre-nature quand l’attiiait qui rapprocha les
époux a cesré d’exister.
Il est aisé de diisoerner où l’adoption de
tels principes conduira la société. Quoi
qu’on en dise, il Sera toujours répugnant
de penser que 'le plus intime des liens
puisse être dénoué et remplacé par un
autre pour un caprice ou un. changement
d’humeur ; et nous ne parviendrons ja- ,
mais à oublier que notre Seigneur appelle
adtdtène l’union nouvelle contractée après
la rupture du lien conjugal. Mais que répondrons-nous à ceux qui nous reprochent
de parler de devoir dans une affaire de
pur sentiment ? Tout simplement que,
dans une vie vraiment humaine, il n’est
pas de domaine où le devoir n’ait sa place.
Ce qui se fait en dehors de la conscience
n’est plus humain. L’animai ne connaît
pas d'autre loi que l’instilnct ; ce qui fait de
nous des hommes, c’est que nous connaissons une loi supérieure, oele de la conscience. Cette loi n’est pas nécessairement
opposée aux sentiments instinctifs ; > s’il
en est qu’elle réprime, il en est d’autres
qu’elle approuve, qu’elle dirige, qu'elle pénètre de sa lumière, qu’elle purifie de tout
égoïsme; c’est un fait bien connu que,
plus un instinct a d’impouAance dans la
vie hunudhe, plus aussi la conscience a le
droit de le contrôler et de l'emnoblir ; et
c’est bien là ce qui se produit ou doit ëe
produire dans tout vriai mariaga
Il va sans dire qu’au point de départ’
du mariage doit se trouver cette symipa-^l
thie naturelle instinctive et souvent inex-ii;
plicable que nous appelons l’amour;
mariage sans amour n’est qu’un marché,
que, précisément, la conscience réprouve,
Quoi de plus odieux qué d’acheter une*
créature humaine pour en faire en quelque sorte sa chose? Et quoi de plus vil
que de consentir à un tel marché en seÎ
vendant soi-même ? La conscience, la toutieî
première, exige l’amour dans le mariage,i|
et c’est pour cela que l’apôtre r&ume toi
les devoirs du mari dans ce mot : Aime,
vos femmes!
Mais, dès le premier éveil du sentiment
qui peut devenir de l’amour, la conscience^
doit intervenir pour l’éprouver, pour le
juger, pour te peser dans la haiainice de
Dieu. Je tiens à te dire ici bien haut, pairee
que sauvent ce pflemier pas est un faux
pas. Que de fois on entend des gens, d’aâ-1
leurs respectables, excuser tous les écarts |
par ce mot : Que voutez-vous ? C’est ^ .
l’amour. Comme si Tamour était un dfeiu.|-¿;
que l’on puisse mettre à côté — c’est trop ^ ,
peu dire ■— au-desBus du Dieu vivant et î ]
de sa loi sainte ! Non, Lamour nie' justifie
jamais la légèreté, les décisions précipitées let presque inconscientes, le manque ^
d’égards pour les parents auxquels on doit i j
tout ; et aussi longtempsi qu’il n’est qu'une |
passion, qu’une puissanae aveugle qui entraîne te jeune homme ou la jeune file,
aussi longtemps que la conscience ne le j
contrôle pas, l’amour est d’une autre nia*-!
ture que celui cpie recommande l’apôtre^
quand il dit : Maris, aimez vos femmes!^
Mais, qu’est-oe donc cpi’uiri amour qui
est en même temps un devoir ? C’est un'^j
amour qui a été placé, dès le début, sousi'
te contrôle de la volonté 'divine. Cet^
amourhlà, quand il a commencé à se for-|^
mer, vous l’avez examiné devant Di'cn;^
vous avez prié pour qu’il vous soit donné
de le peser sans aveuglement à la halanœ
de la j ustice, de la loyaiuté, de la sagesse ;
vous vous êtes ouverts à ceux qui vous
ont élevés et qui sont vos conseiUlen^
naturels.
Si cet amour niaissant vous poussait à,L:
dies agissements secrets, louches, trom- '^
peurs, à des ruses qui ne supportaient pas| '
la lumière de la conscience, à ce signe-là’%
i
m
/Ü
même vous l’avez reconnu mauvais 'Ct’ï
vous l’avez sacrifié. Ce fut un sacrifice dou- ^
loureux, car tes racines de la plante;!'
étaient déjà tenaces; mais ce fut un sia-.|S
crifioe qui vous libéra et pour lequel Dieu '
vous bénit. Si, au contraire, vous avez pu,g*
marcher en pleine lumière, vous avouer
vos motifs secrets, les dire aux personnes
que vous reS;pectez : si, derrière ce qui
plaît aiux yeux, vous avez reconnu tes qua-^
lités du cœur, ,1a solidité et l’honorabilité
du caractère, la droiture de la conscienie^“'^
la réalité de la piété et la crainte de "V
Dieu;, si vous avez apporté à votre Sau-^
veur cette affection naissante et qu’il n^^
vous en ait pas demandé le sacrifice, votre ‘J
amour a pris toute la dignité d’un devoir ;'^'
Dieu, qui vous a accordé le désir de votre^,
cœur, ne vous a pas dit seulement :
peux l’aimer, il vous a dit : Tu dois l’aimer.*’*
Ton amour, ô mon frère, de simple ins’*
1 ' î*
tinct qu’il était, est devenu un fait de»
conscience, de volonté réfléchie ; il ne te do*;mine pas comme une passion troublante.^
et passagère ; il ne ravage pas ta vie com- 2
me un cyclone ; c’est toi qui te domine et, j
parce qu’il a été idaoé sous le règne des
la conscien'ce, il durera. La beauté pourra/
passer et la grâce s’évanouir ; ton âme s’attachera dé plus en plus à l’âme qüi ^
t’est confiée, et cet être est placé sous ta
garde, tu l’aimBras pour lui-même, parce
que c’est Dieu qui te l’a donné, parce que "
quelque chose de l’amour dont Dieu l’aim©
a passé em toi... \
Que ce soit E te caractère 'de toutes
affectians. Quelle que .soit notre positiofl
dans la famille, époux, parents, enfants,^
frères et sœurs, aimioinls-nouS; dam le Seir ^
gmmr et nos familles, du moins, pourront t
braver toutes les secousses et toutes lesj
attaques. ' G.
{JoamuA réligieu/x). «
/
3
:W'
DÉCISION.
Jeam-Gaspard Lavater, le célèbre écri
> vain et ‘pasteiur suisse (né et mort à Zu
lich, 1741 à 1802), avait fixé ainsi les
principes qxii devaient in'spirer sa vie
• quotidienlne :
%''
« Je n’antreprendrai, ni le matin, ni le
soir, aucun travail avant de m’être d’abord
»S|j retiré dans mon cabinet pour implorer
l’assistance et la bénédiction de Dieu,
S
ê
i
« Je m’efforcerai de ne dire, wi de faire
aucune chose dont je m.’abstiendrais, si
Jésus-Christ était deva(nt moi d’une manière visible aux yeux de ma chair.
« Je ne veux non plus dire, ni faire aucune chose dont je pourrais croire que je
m’en repentirais à l’heure incertaine de
ma mort qui est certaine;
« Je désire m’accoutumer, avec la grâce
de Dieiu, à faire toutes choses, sans exception, au nom de Jésus-Christ, à lui demander, comme son disciple, les secours du.
Saint-Esprit, et à maintenir constamment
■en moi de Jnnnies dispositions à la prière.
« Chacun de mes jours sera marqué par
une œuvre, au moins, de charité.
« Chaque fois que je sortirai de ma maison et partout où j’irai, je prierai Dieu
de ne m’y laisser commettre aucun péché,
mais de m’y donner le moyen de faire
quelque bien.
« Je ne me livrerai j,amais au sommeil
avant d’avoir prié.
« J’examinerai, cbaque soir, ma conduite d’après ces maximes, et je noterai
fidèlement, dans mon. journal, en quelles
circonstances et combien de fois je les ai
transgressées.
« 0 Dieu ! tu vois ce que j’ai écrit.
Puissé-jie relire ces résolutions avec un
cœur sincère et attentif, chaque matin et
chaque soir, avec joie et avec un bon
témoignage de ma conscience».
(Semeur Vamdois).
OO-OOOOOO-O-O-O- •O-O-Ü-G-O-O-O-O-OO-O
Camp Unioniste.
La-haut, sur la montagne, l’était un
*
pë-
ü'
vieux chalet; à vrai dire, c’est un refuge
moderne (mais il est des choses modernes
qui rappellent les ancienne) qui a donné
l’hospitalité, du mardi 4 au vendredi 7
août, à une vingtaine de jieun® gens,
pleins de force et d’enthousiasme. Le
brouillard, le vent et la pluie se sont unis
pour calmer cette ardeur juvénile, mais
les chants se sont toujours élevés avec une
nouvelle vigueur.
Camp Alpin, ce X" Camp, au pied du
Granero, a été toutefois riche d’inspirations religieuses ; les grandes conférences,
les puissants sermons n’ont pas été... très
nombreux ; mais nous ne le regrettons pas,
car les simples méditations, les exhortartions, les appels venant de cœurs purs et
sincères réveillaient dans nos esprits de
profonds échos, qui se manifestaient dans
des discutions amicales, où la conviction
impérieuse de A. Bensi, défendjant la justification par la foi et le mystère de la
prédestination, s’affirmait courageusement
en présence des doutes et des objec.tions.
Camp Alpin, disions-nous; or les.montagnes, comme las cieux dont parle le
psalmiste, ont leur langage mystérieux,
redoutable et séduisant 'à la fois; et reconnaître dans ces sons confijs la voix de
i’Eternél, sentir Sa présence, c’fât ce que
MM. Pedriali, R Jahiier, G. Oostabel par.
leurs études ont réussi à faire; et si ce
Camp .ne laissait, comme fnuit, que cette
révélation bienfaisante, il n'aurait pas été
vain; mais ce qu’il faut souligner comme
résultat pratique, dans oe Camp, c'est l’atmosphère profondément fraternelle qui
iWius a entourés : jeiones gens de conditions sociales, de culturie, de * conférions
religieuses différentes, se sentis frères, unis dans une même foi, dans un
même Sauveur.
Les journées ont été bien remplies : le
matin, une méditation neligieiuse ; l’aprèsmidi, une étude; le soir, une causerie, et
souvent même deux ou trois. Le samedi, *
8 août, on plia les tentes et l’on descendit au Pra où eut lieju, dimanche, 9, un
grand Convegno de la jeunesse unioniste.
Malgré lyinie pluie tori;entieIl|, une centaine de jeunes gens se 'réuniSÉaient, à 10
heures, dans la grande sale de l’auberge,
pour le culte présidé i)ar M. le prof. M.
Falchi qui, par sa parole toujours paterniedle et pleine d’à-propos, exhorta chaleureusemielnlt la jeunesse à ne pas se laisser
vaincre par le monde. Dans l’après-midi,
à 14 h. 30, eut lieu une deuxième réunion,
dans laquelle parlèrent M. Naso, qui démontra l’importance et la nécessité des
Missions ; "Ê prof. A. Jalla, qui illustra les
comséquenoes du Synode de Ohapfor'an et
de l'adhésion des Vaudois à la Eéforme ;
le prof. M. Ealchi, qui rappela quelle doit
être l’attitude de la jeunesse devant le
monde. Abrès cette parenthèse de vie tumultueuse, la vie trainquille du Camp rentrait dans le calme pour deux jours encore, et le mardi soir, un dernier culte
réunissait tous les « campistœ» qu|, profondément émus, se séparaient après
l’émouvant feu au camp avec un profond
sentirnent de reconnaissance envers l’Eternel pour les belles journées de communion fraternelle, et de gratitude ]X)ur cet
orgajndsiateur inlassable qu’est M. A. Jalla,
fi!>H'<i3)3fi!<&t8liBBfst8l!!tlâ)i!3l!313K)8l313B8fô88i388B33
CHRONIQUE VftUDOISE
RÉUNION ÍU COL OES FONTAINES.
La réunion traditionnelle du Col des
Fontaines aura lieu, D. V., le dimanche
23 aoiit, à 15 heures.
LA TOUR. Concert de musiqu^e sacrée.
Nous venons d’apprendre, et nous avons
le plaisir de l’annoncer dès. maintenant,
que le dimanche, 6 septembre, aura, lieu,
D, V., dans notre temple, un concert de
musiçpue sacrée.
Le nom des vaillants artistes qui prendriont part au concert, tels que le soprano
M.me Finio-Savio, les violihistes M. Franz
Terranes et M.ille Hedy Revel', .nous assurent que l’attente pour oe nouveau conoert, ne sera pas déçue.
Le programme détaillé sera publié prochainement ; nous Sommes heureux d’y
voir ffgu'rer Y Andante délia l“ Soitata -per
ijuartetto d’arcki, du .maestro Mario Bruschettini, dont la fam.ille est bien connue
parmi nous.
— Dimanche prochain, 16 août, le culte
sera présidé par M, J. Henry Meüle, pasteur de l’Eglise Réformée d’Anvers.
— Notre cher pasteur M. Jules Tron est
retourné au milieu de nous, après avoir
accompli sa mission parmi nœ frères dje
l’Amérique du Sud. Son Eglise se réjouit
de lui souhaiter la bienvenue, dans la certitude que l’activité religieuse va reprendre avec uni renouveau de force.
PBRRIER-MANEILLE. Le temple dé
Mamaille, réparé, sera rouvert, D. V., dimanche 16 août, à 8 h. 30, par un culte
présidé par le vice-modérateur, M. Louis
Marauda.
— Dons pour les réparations: Fils et
petits-fils de pasteurs de Maneille, Torre
Pellice, L. 20. - Total général L. 2.830,80.
Les dépenses sont bien supérieures à la
somme collectée et nous serions reconnaissants si d’autres amis venaient encore à
notre aide.
PRALI. Enclore un deuil, et des plus,
douloureux ! C’est maintenant un cher
frère, dans le plein épanouissemant des
forces viriles, que nous venons de perdre :
Ldms 'Grül (Sap), des Jourdan, décédé
brusquement après quelques heures de
cruelles souffrances, dans sa 36° année.
Nous l’aimions tous cet homme sfârviablei,
plaisant-et généreux; il nous était doux
d’arrêter nos pas au seuil die son foyer
modèle, ou des comveimtions joyeuses, jamais banales, s’entamaient avec le visiteur. Et nous regrettons amèrement la
perte douioureuse, inattendue de ce chrétiieln d’élite qui était un des meilleurs éléments de notre population et de notre.
Eglise.
Le service funèbre eut lieu ■vendredi,
7 août, 'avec l’aimable coHaboration des
pasteurs C. Lupo, Philippe Grill et aivee le
concours d’une imposante assemblée. Nous
ne cessons de penser affectueusement à la
chère veuve, aux deux orphelins, aux par
rents affligés, demandant à Dieu de siainctifier leur épreuve par les énergies toutespuisBantes de la foi.
SAINT-JEAN. Mercredi, 5 courant, un
nombreux cortège accompagnait au champ
repos la dépoui'le mortelle de M. Pierre
!/, décédé à F âge de 75 ans. Il avait été,
autrefois, conseüier de cette commune
pendant quelques années, et ses funérailles, présidées par MM. les pasteurs L. Rivodre et B. GardiOl, furent une preuve de
l’iestime dont jouissait le défunt. Nous exprimons à la fille M.lle Emma Gay et à tous
les parents, notre sympathie dirétienne.
— Le Bazar, organisé par les Dames de
la Société du Printemps, aura lieu, cette
année, D. V., vendredi 28 août, à 15 heures, dans la Sale Albarin.
~ ^T^^I^■~TTOIril^ Miiiniiiiiiiui.ii!ii!i!nn?r^
m
. '9’
EDITIONS «LA CAUSE»
69, Rue Perronet - N&mlly (Seine).
¡ViCTOE Serex : La fille de Jephthé. Un volume in-16°, 60 pages, 6 frs.
Cet ouvrage fait partie diu Théâtre Huguenot édité par « La Cause » ; le tragique épisode de Jephthé et de son vœiu à
i’Éternei, raconté dans Juges, chapitre XI,
a irispiré ML V. Serex, en le poussant à
écrire une tragédie biblique en 5 actes,,
en vers avec chœurs, sol, et musique de
ML Ch. Hemmerling.
Emile Douxiergue : Le caractère de Calvin. Un volume m-8°, 176 pages, 10 frs.
Cet esaai, paru il y a déjà quelques années, a rencontré un succ^ des plus remarquables et nous arrive ajujourd’hui
dans une 'seconde édition. Il n’appartient
pals au nombre de ces publications, souvent supierfiici'eles, qu’a inspirées le re^
nouvieaAi dœ études calvinistes die ces dernières années, U'amour que le vénéré
doyen porte à Calvin est d’ancienne date,
et, qui plus est, nourri de fortes études,
de recherches sérieuses et sereines.
Le titre de «et ouvrage-: Le caractère
de Calvin, iKiurrait faire penser à une
sorte de biographie psychologique : mais,
par l’analyse du caractère de Calvin, c’est
l’analyse de sqn esprit, de Son œuvre, de
son activité que nous avotts ici. R ne nous
reste qu’à souhaiter, que cette deuxième
édition de ce hvrie, d’une limpidité cristalline, ait de nombreux lecteurs.
EDITIONS
de L’ümon des Chrétims Evangéliques
Francescos (Lotet-Garonne).
W.-H. Guitón ; La « Science Chrétienne »
(Scientisme) est-elle chrétierme ? Un volume, 59 pages, 3 fus.
Il s’agit d’une étude, donnée à la XL
assemblée de rUnion des Chrétiens Evangéliques, dans laquelle l’auteur, en se fondaint sur les Saintes Ecritures, dénonce,
avec force et doctrine, le danger « scientiste ». Ce mouvement paeudo-reiligieux,
qui prétond délivrer le corps et l’esprit
des hommes de toute inquiétude et de toute
maladie, en affirmant la non-existonlce du
péché et en considérant la maladie comme
le fruit d'un soi-disant entendement dominé par la suggestion, n’a pas encore,
grâce à Dieu, beaucoup d’adeptes, chez
nous. Mais il n’est pas inutile de «onnaître à quelles conséquences perpicieuaes
conduisent tous ces mouvements qui, Sous
prétexte d’être à la hauteur des temps,
se laissent laller à dépasser ou à contredire la Révélation Biblique, pour aboutir
à une véritable substitution d’une prétendue révélation humaine à la Révélation.
L’Histoire de M.me Maiy Baker Eddy, la
fondatrice de la Science Chrétienne (Scientisme) et de son mouvement est très significative, à cet égard ; elle commença
par publier une Clef pour permettre l’interprétation de la Bible à ses discipjes (!),
et un de ceux-ci prodame : I mt God (Je
mis Dieu), p. 32.
E. Goelfücci : L’Adoration Chrétienne.
32 pages, 2 frs.
Dans cet essai M. le pasteur E, Gueltfucci essaye de déterminer la nature, l’objet et les applicatiom de Fadoration, toujours en Se fondant sur la Bible. Il explique, avant tout, la portée chrétienne de
adorer, c’est-â-dire prier, se sentir en harmonie avec Dieu, sentir Sa présence, non *
pas d’une façon vague, mais comme couséquence de l’actuation du commandement ; Tu adoreras le Seigneur ton Dieu,
dans rhumihation qui découle de la reconnaissance de la grandeur et de la sainteté
de Dieu.
Quant à l’objet de l’adoration, on ne saurait en douter : elle est inséparable de
Dieu Père, Füs et Saint Esprit. Jésus Luimême a prié, en se courbant dans l’ado-ration, et les exemples de Ses louanges
admirables sont nombreuses dans le Nouveau Testament.
Le problème de la place que Vadoration
doit occuper dans triotre culte et dam naître piété est examiné ici sobrement, mais
d’une façon à peu près complète. Tout en
reconnaissant l'importance et la nécessité
de Fadoratjon, M. E. Guelfucci rappeie
(p. 21) avec énergie que ce ne Sont pas
par des procédés factices qu’on créera le
besoin ou la pratique de l’adoration. Ce
qui est nécessaire pour adorer Dieu, c’est
de l’avoir reconnu comme Roi ; le secret
de l’adoration c’est le Réveil. g. c.
O O oooooooo oooooooooooo
AVANT LE CULTE.
Quand on se renidÆU teraide c’est, entre
autre, pour y rencontrer Dieu. « Là où
deux ou trois sont réunis en mon nom, je
suis avec eux» (Matthieu XVIII, 20). Or,
pour que s’établisse cette rencontre intime avec FlnVisible, il faut que régnent
calme, silence et recueillement dès l’entrée
des fidèles dans le sanctuaire.
Chacun s’en rend-ii bien compte ? Oîn
pourrait parfois en douter.!
A coup sûr, nous croyons 'nous faire l’interprète de tous ceux qui aspirent à ce
calme et à ce recueillement, en déploran-t
que les instants qui précèdent le culte, tandis que sonnent les doches ou que jouent
les orgues, soient souvent troublés par des
clïuchôteraents, voire des conver®.tions à
voix demi-haute. La maison de Dieu n’est
point du tout l’endroit qui convient aux
conversations.
Dès lors, par respect pour le saint lieu,
pour la plus grande dignité du service divin, par égard pour nos frères et sœurs
qui recherchent la communion de leur
Père déleste, i>our notre propre édification, enfin... Observons le sileince dans la
Maison de Dieu! Ls Br.
* (Semeur Vamdms).
Jules Trea« diractaoMieepeostóa
Torre Pellico - Imprimerìf Alpine
M.lle A. E Gay, profondément tom^vée
des innombrables témoignages de sympathie reçus à l'occasion de son immense cha^
grin, et dans l’irripossâbüité d’y répondre
individuellement, remercie toutes les personnes qui y ont pris pmrt, soit pendant
la longue maladie, soit en accompagnant la
dépouîüe mortelle à sa dernière demeure.
Luserne Saint-Jean, 10 Août 1931.
CEDESI, a buone condizioni, negozio
mercerìe nel centro di Torre Pellice. —
Rivolgersi Amministrazione del Giornale.
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2° grado, offresi per vettura o camion.
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IN' MEMORIAM
Fleurs en souvermr de M. EmMe Eynard,
pour FOrphelinat : Un ami, L 100 - M. et
M.me J. P. Massel, 25.
UtOtilDI HOS|ltalli!ll!! Mlles.
Pmr le Refuge Roi Charles-Albert:
M.Ue N. Dratesin, Valence (Drôme France), L. 20.
« « «
4
REFUGE ROI CHARLES-ALBERT.
Dons reçus pendant le premier semestre 1Ö31-.
M.mes et M.rs : Blanche et Madeleine, Menton, en souvenir de M.ine Gardiol (50 1rs.),
L. 37 - M.me Richard, Aigle, en sou'i'eair de
sa mère, 23 - Caroline Fontana-Roux, Milan,
200 - Doct, Vinzclze, Lugano, lÜO - Sami's Osciilati-Artesano, S. Rano, 100 - Marie Ribet,
Nevv-Yoï'k, 50 - M.me Ayassot-Geymonat (Ciaa- .
inis), Villar, 50 - Madeleine Planchon (Cassarot), Id.„ 10 - M.me Rossi (Envers), Id., 10 En souvenir de M. Etienne Revel, la famille,
«Saint-Jean, 500 - Robert Revel, Paris,, 500 .En souvenir de M.ine Marie Léonie Coïsson née
Bailly, ses fils, La Tour, 100 - Bozzi & Vidossicli. Milan, 3(K) - Barthélemy Chauvie, La Tour,
15 - Margaria-Richard, Id., 25 - Jo.seph Pons,
Id., 5 - Famillo Gay (Curts), Saint-Jean, en
souvenir de M. Emile Tron, 25 - Tiie.-liTe de
M. me Caroline Petrali-Cicognara, Berganie, 45
- S. T.,. La Tour, 50 - Mjiie Stemaiin, Hai'ideslev, Danemark, 10 - Constance Jeivi.s, La Tour,
en souvenir de M.Ue M. Vicino, 10 - Adeline
SeUi, Rome, 25 - EM Jahier, pasteur émérite,
La Tour, 25 - Oscar Camliefort, Lyon, 37 - Madeleine et Virginie Beux, La Tour, en souvenir de Jean Déglon, 25 - Tire-lire des Aü als
Blancs (Appia et Vidossich), La Toiu', 50 - Piùlippe Brée, Jersey (Angieterre), 1 £. 92,30 Produit d’une vente, organisée pai' M. Paul
Pasquet, à la fête du 17 février, à Genève
(fus. 74,75), L. 273,35 - Moza Christenson, La
Tour, 10 - Catherine Pavarin, Saint-Jean, en
souvenir de M.me Qipdllini, 5 - Famille Vicino,
La Tour, en souvenir de M.Ue Marie Vicino,
300 - M.me de Happard, Légation des Pay.sBas, Copenhague, id., 75 - M.me Ascii van Wick
née de Rappard, Légation des Pays-iBas, Oslo, id.,
75 - P. A. R. D. A., Saint-Jean, en souvenir de
M.Ue Cécile Ooïsson, 50 - Produit du travail de
Sœur Eva, 40 - Clémentine Jahier, Saint-Germain, en souvenir de Marie Peyrouei, 10 Luigia Tatemazzi veuve Baldocchi, Naples, 25
- Famille Pinasco, en .souvenir de Zelinire Pinasco-Maianot, PegR, 20 - N. S., en mémoii-e
dç l’ontSe Henri Goss, La Tour, 25 - Rorsa Lamberti, Taranto, 14,50 - Veuve Jean Gay, SaintJean, 10 - Marie Avondet, Envers-Poito, 10 GiiiUa Frizzoni, Berganie, UX) - Norina Frizzoni. Id., 50 - Roberto Steiner, id., 50 - Rosa
Caffiari-Steiner, Id., 50 - Maria Steiner, Id.,
100 - Ferdinand Bounous, Turin, en souvenir
de sa tante, 101 - Collecte du Vendredi Saint à
l’Eglise de San Giovanni in Conca, Milan, 50 Auguste Pastre, Pérouse, 25 - B. Pascal, missionnaire, Algérie, ,33 - Meta GaMian-Bauer,
Gênes, 500 - Société de .Couturo, Eglise de Gênes, 150 - Caroline Gay-Durando, La Tour, 25
- M. et M.me Bleynat-Jourdan, La Tour, à l’occasion de leurs noces d’or, 200 - Méi-y AlessioEynard, La Tour, 100 - Alice Franco, Nice, en
mémoire de sa nièce Esther Peyrot-Balmas, 100
- M.me Adolphe Decker, Turin, 10 - Eglise de
Sienne, 50 - Adèle Rosati-Bufta, BieUe, 15 Paroisse de Perrier-ManeUle, 25 - Commune de
Pérouse, 100 - ImmovilU François, Reggio Emilia, 50 - Zoppi Alexandre, Gênes, 10 - Jean
Pierre Jahier, Pignerol, 50 - M.me Alessio-Eynasd, La Tour, 200 - Catherine Léger, Turin,
30 - M.lle E. Armand-Huigon, Amérique du
Sud, en souvenir de son père, 250 - Catherine
Malan (Prassuit), Angrogne, 10 - FamUle
Constantin (Raggio), W., à la mémoire d’Adrien Coïsson, 25 - dotilde Gaydou et sa mère
(Bertots), Id., 10 - Madeleine Chauvie, Id., 10
- Pieare CSiauvie, Id., 25 - Union des Mères et
des Jeunes Pilles, Id., 30,70 - Henri Long (décédé), 100 - Daniel Buffa et Césarine Gonin,
An^gne, en souvenir de leur oncle Daniel
Gonin, 25 - Lamy Malan (Pons), Id., 10 - Ma
rédial et M.me Bonjour, Id., 10 - Eglise d’AngTDgne, 40,30 - Balma prof. Josué, Pignei ol, 20
- Rag. Bertin St., Id., 30 - Coïssop Alice, Id., 5
- Godino chev. Oscar, id., 50 - Long-Rlvoire
Fanny, Id., 20 - Ricca Câine, M., 10 - RodetGaudin Anna, RL, 25 - Vinçon-Meynier Elise,
id., 10 - Caaxlon Elisabeth (St-Secoud), Id., 10
- Gardiol-A'vondet Lydie (Id.), Ici., 25 - Union
de.s Mères (Id.), id., 25 - Genicoud Théi'èse,
l’omai'et, 20 - Amos, iviiian, lOO - Prof. Rolctto,
Bobi, en souvenir de son père, 25 - Mondon
Madeleine, Id., 5 - Charbonnier Davkl feu Jean,
Id., 10 - Pontet Paul feu Jaccpies, Id., 10 Grand David (Lautaret), Id., 10 - Michelin-,
Salomon Madeleine (Peyrelà), Id., 5 - A laî»'
mémoire de ma mère, Id., 10 - Sœurs Geyrno-*
nat (Fond), Id., 25 - Joiudan-Geynionat Marthe (Boussolea), Id., en souvenir de GeymonatPontet Anne, 30 - Susette VoUe, en mémoire
de Paul VoUie, Id., 15 - Union des Mères de
famille, Id., 25 - Davit Paul (Fond), Id., 5 Paroisse de Plrairustin, 84 - Id. du Pomaret, 40
Id. de Villesèche, 40 - Id. de Pi al, 20 - Ici. de
Rodor-et, 15 - Dons divers, transmis des EtatsUnis par Tenti-omise de M. Alinionda, 3.000 Doct. Alexandre Armand-Hugon, La 'four, 70 Eglise de Goazze, 60 - Id. de Masscl, 30 - M.
VarvelM, S use, 25 - Eglise dé Tarante, 5ü Adeline H.. Pai'ise, New-Yo.rk, 200 - Helon Grimes, Wight, Angleterre, 46 - EgUse de SaintJean, 150 - M.me Coïs.sou-PIenc, Rome, 25 M.me Buiton, La Tour, 12,50 - C. et P. H. Trou,
Pignerol, souvenir, 75 - Louise et Eugénie
Socci, Rome, 50 - Eglise de Milan, S. Giovanni
in Conca, 100 - Contessina LescM, Rome, 50 Cassa di Risparmio di Torino, Succursale de
Luseiine Saint-Jean, 800 - Commune de La Pérouse, 281 - Commune de Siùnt-Germain, 130
- M..me Ayassot-Geymonat (Ciarmis), Villai, 50
- M.me (josfiabel-Giraudin, Id., 15.
Collecté par M.Ue Macl. Coïsson, à Cannes :
Pr. Bonneion, fis. 20 - M. et M.me Long, 35
- M.me Garavagno, 20 - M.lle Aline Busio,
15 - M.lle Sylvie Eo-sio, 15 - M.nie Alice Bouchatd, 10 - M.lle Mai'ie Genre, 5 - M. et M.me
Jouve-Dupont, 15 - M.me Sauvan, 15 - M. et
M.me E. Bertin, 30 - Veuvè Peyiojiel, 30 M.me Pez'zuto,'30 - Pr. et M.me Donzé, 20 M. et M.me Odin, 15 - M.lle Albertine Fœ-iicron, 15 - M. et M.me Ciottoli, 15 - M.me C.
Bastie, 10 - Pr. Alf. Martin, 20 - Veuve Pieirisnaa^, 15 - P. Gaziziilino, 10 - Famille B. BounouS, 50. - Total' frs. 410, au change L. 303,40.
Collecté part' la même (2® liste) : M. Weber,
frs. 70 - M. Vaucher, 50 - M. Palestri, 10 Veuve Mazza-Roman, 30 - M.me Roux-Mazza,
20 - M. TeUini, 50 - E. S. Chambón, 80 M.mes JaUa, 20 - A. Jouve, 20 - Letizia Aline
Ribet, 30 - Pastre Henri et familie, 100 - E.
A. Malan, 25 - A. Rey, 10 - Chrris, 5 - M. Clùotti,
5 - M.Ue Kiener, 10 - M.lle Schmerber, 5 Amédée StaRé, ‘50 - Serra Delphine, 10 - E.
Waa’iieaY, 50 - M.me ChristopMe, 10 - M.lle
Avondet, 10 - M.Ue E. Baer, 10 - M.lle SallesLandxy, 10 - M.me Emile Wagner, 10 - B. Poron, 50 - M. L. Averine, 20 - Henri 'Bei'tin, 10
- Alb. Bertalot, 10 - Marie Brirzzo, 10 - René
Gardiol, 10 - Emilie Tomasini, 10 - L. Marty,
20 - Emile et Esther Pons, 10 - VUla Cap-Forreat, 50 - Méry Malan, 10 - M. Meunier, 10
- Sus. Gardiol, 10 - M.me Dubois, 15 - Cauda,
10 - L. Bdunous, 15 - F. Marauda, 50 - B.
Mondon, 15 - Devaux-Bounous, 50 - Ant. Breuze,
20 s Lamy Clôt, 20 - M. et M.me Bouchard, 20 M.me Jeanne Gardiol, 10 - Amélie Gardiol, lO
- M. et M.me Genre, 20 - M.me G.i’een, 10 E. Qarota, 10 - F. Bertalot, 20 - Mary Prllenc, 10 - M.me Zundel, 10 - Maddeiue Co'isson, 50. - Total frs. 1.295, au change L. 958,30.
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NMLPUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S. Matteo, del Doti. Stewart, riveduto
tdal Dott. E. Basto (tela L. 25),
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart {\e\a L. 15)
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20)
Iddio è Carità, discorso di A. Monod..................
Storia dei Valdesi, del Prof. Ern. Gamba, riveduta dall’autore
Storia del Cristianesimo, del Dott.. E. Meynier, 2» edizione
Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù .
Pane qnotidiano per l'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa dì canto, una breve preghiera per ogni giorno
(tela L. 8)
I Matrimoni misti, di A. Simeoni, prolusione letta al Sinodo
La Religione Cristiana, di Ern.Comba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del Cristianesimo Nuova edizione interamente riveduta . . . .
O Paese, Paese, Paese... Raccolta di 50 Poesìe, di Ada Metile
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Bottoncino, di Lefeuvre, 2‘ edizione, illustrato .
Come le Rondini, di N. Donini-Buffa, racconto per la gioventù
Dialoghi e Fantasie mnsicali, di V. Sommani
Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4* edizione, illustrato
Elbano e Rosina, di A. Celli, 2* edizione . . . .
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Carton, racconto
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La famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato .
Il Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11“ migliaio,
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Il mio Nido, di E. Fasanari-Celli
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L'Eredé di Torrescora, dì N. Donini-Buffa, illustrato
Raggio di Paradiso, di S. Longo .
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