1
Soixante-onzième année
12 Avril 1935-Xm
N* 15
L’ EC«ty»F.s VALLEES
torre PJEILLICE
FAKAIOÌ3AJ.1 X châqüs vendbüdi
PfUX D'ABONNEMENT: Par u:.
Italie et Colonies italiennes .................L. 10,—
Etranger........................................» 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse . . • 22,—
Pour a noia
6,
12.
On ■'■bonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de r£cAo(Vla Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteucg.
’V
L'ABONNEMENT SE PAYiyp'AVANCB.
S’adresser : pour la Ridactioa, à M. le Prot'Loois Micw- - Torre Pellice — pour
l’AdnafaiistratioB, an Bureau du Journal, Via Wig^m, N* 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les •nnMccs s’adresser au Bureau du journal.
.Tous les changements d’adresses coûtent 90 ccntimca, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le biudIeo: SO eentimM O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^ dignes de louange occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
La domenica della Facoltà.
Ricordiamo cd signori Pastori che, come
fu loro comunicato nella Circolare dd 31 ot<^
tgbre, nel culto di domenica prossima,
14 aprilie, sano invitati a raccommdare
alla simpatia ed alle premiere dei feddi
la nostra Facdtà di Teologia ; poiché essa
pure conosce H peso grave di un « deficit »,
la colletta di quella domenica andrà a suo
favore. Spedirne o notificarne l’importo al
Cassiere della Tavola.
Erntsto Comba, moderatore.
Avis
de la CoininissiOD do Chant Sacré.
Amis du chant, «. le temps de dvanter
est arrivé» (CarAt. II, 12); ou, plutôt, le
temps est venu de recueillir les fruits de
nos agréables fatigues d’hiver et d’en
faire jouir aussi le public de nos églises.
Nous vous invitons, par conséqiuent,' à
nos sympathiques Fêtes de Chant anmmlles. Pour les Chorales, le problème de la
date nous a gravement préoccupés ; ü a
fallu, exdure les dimanches suivants: le
28 avrü, comme étant la célébration du
« Natale di Rorrn » ; fe 5 mai, pour le Val
P élis, sur la demande formelle des intéressés; les 19 mai et suivants, comme
décidément trop tard. Il ftê rùous reste
donc, pour les adidtes, que deux jours
disponibles...
Dès lors, les «Fêtes» (qui se dérouleront, D. v., avec le programme habituel),
sont ainsi fixées :
CHORALES.
Dimanche, 5 mai, à 15 heures, dans le
temple de Pignerdl, pour le Val Pérouse ;
dimanche, 12 mai, à 15 heures, dam la,
Salle \Mbann de StfJean, poux le Val Pélis.
ECOLES DU DIMANCHE.
Jeudi, 9 mai, à 10 heures, dam le tenir
pie de La Tour, pour les enfants du
Val Pélis;
jeudi, 16 mai, à 10 heures, dam le temple de Saint-Germam, pour les enfants du
Val 'Pérouse.
Prière à MM. les Pasteiurs d’annoncer
cea fêtes, en temps utile, du haut de la
chaire.
La Commission du Chant Sacré.
nDnnnnnanannnpnpgannnn
UNE TRADITION A RESTAURER.
Dans nos viedlles églises réformées de
France, le fidèle quJ possédait quelque fortune oubliait rarement, dans ses dispositions testamentaires, de laisser une part
de ses biens à son église pour l’entretien
du ministère ou pour les pauvres. C’était
pour lui « un devoir et un honneur », dit
le pasteur P. de Félice, dans son ouvrage
si documenté sur Les Protestants dauirefcùs. Les « legs pieds comme on les
pelait, étaient si nombreux dans mainte
paroisse qu'il fallait, pour leur inscription,
« un registre spécial ».
Cette traidition n’est pas tout à fait
tombée en ce qui concerne les œuvres de
charité. Mais « pour rentretien du ministère», qu'ils sont rares, parmi les fidèles
qui le pourraient, ceux qui, à leur tour,
regardent comme un devoir et un honneur
de perpétiuer la totalité ou Une pajrtîe de
leur contribution aux charges de l'église !
. (Le Christianisme au XX^ siède).
fom ü TB MTtMIIIM
L’apppock de la pappion.
Nous approchons du moment le plus solennel de l'année chrétiènne. Ad cours de
toute l'année il n’y a qu’une semaine qui
s’appelle Sainte, un seul Vendredi appelé
Saint. A cettè époque-ci, à travers le
monde entier, en dépit des difficultés ou
des préoccupations de l’heure, dans les
cœurs de ceux qui sont chrétiens, recommence le pèlerinage intérieur vers le Calvaire, et dans quelques jours notre marche nous aura amenés au pied de la croix
où- se sont tenus autrefois la mère de Jésus et ceux qui l’aimaient.
La Semaine Sainte suffit à peine pour
la contemplation de la Croix. Il faut se
préparer à l’avance, de la même manière
que Jfeus préparait ses disciples. Il y a
eu un moment très marqué dans la vie
du Sauveur, où il s’est délibérément détaché de tout pour se tourner -vers Jérusalem i:' «Dès lors, Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât
à Jérusalem et qu’il y souffrît beaucoup,..,
et qu’il y fût mis à mort et qu’il ressuscitât le troisième jour». A l’annonce de
cette nouvelle terrible, ¡les disciple eurent
beaucoup de peine, ils ne comprirent pas,
mais ils suivfrent leur Maître bien-aimé
Nous, qui vivons aïirës eux, %otls pouvons
comprendre, et, puisque nous comprenons,
nous pouvons suivre aussi.
Quand on suit Jésus au cours de sa Passion, quand on lève les yeux vers la Croix
du Calvaire, que -voit-on ? Trois choses qui
nous concernent tous, qui font partie de
notre vie journalière : l’amour, la souffrance et le péché.
La contemplation de la Passion consiste
à regarder quelqu’un qui souffre et qui
nous permet de le -voir souffrir.
Quand les h<Hïimee souffrent, ils cherchent généralement à se retirer des re^
gards de la foule. La souffrance garde un
caractère intime, et notre instinct nous
porte à cacher nos souffrances, ou tout
au moins à ne les dévoiler qu’â nos plus
proches. Nous éprouvons de même une
certaine crainte à approcher la soTiffrance d’autrui. Nous sentons que nous
n’avons pas le droit d’entrer dans ce MéU
qui est un sanctuaire, l’endroit où un
cœur, où tm corps humain souffrent. Vous
éprouvez un trouble douloureux quand
vous pénétrez dans une maison mortuaire
ou un hôpital, même quand c’est pour y apporter la consolation ou la sympathie. Ceux
qui souffrent ont droit à ce que le silence
et l’intimité de leurs souffrances soient
respectés. Mais Jésus, Lui, permet au
monde de contempler et de connaître sa
Passion, parce que dans cette souflPrance
il y a un message dé rédemption pour tous
les heaumes. Aux souffrances physiques et
morales du Calvaire s’ajoute donc encore
celleHîL Jésus souffre à la vue de tous,
tant de ceux qui l'aiment que de ceux qui
ne le comprennent pas.
I\)urquoi donc a-t-il fallu que Jésus souffrît? C'est la question que l’humanité se
pose d^uis vingt siècles. C’est le mystère
douloxueux auquel la réponse complète n’a
jamais été donnée. Nous pouvons seulement
entrevoir la raison du mystère r mais par
la porte entp’ouverte, si peu que ce soit,
arrive le rayon de l’amour divin.
Jésus a souffert pour se rapprocher
complètement de nous. Il s’est rapproché
de nous par sa vie humaine, et cette -vie
humaine ne peut être complète qu'avec la
rouffirance et la mort.
Jésus n'est jamais plus près de nous
que quand il souffre C’est alors que nous
le comprenons, c’est alors que nous pouvons laous approcher de Lui et que nous
sentons qu'il peut s’approcher de nous et
fflitrer complètement dans notre vie
La souffrance est le mystère qui unit
tous les hommes et les rend tous i%aux.
Devant la majesté de la souffrance toutes
les barrières artificielles de notre vie s’effacent. Il n’est plus question de riches ou
de pauvres, de puissants ou d’humbles;
tous les hommes sont égaux devant la
souffrance d’abord, devant la piort ensuite.
Nul ne peint y échapper, nulle puissance
hï(maine ne peut nous en eixempter. Dans
Êi^Versalité de la souffrance humaine,
Jésus prend sa place, puisqu’il est honraie
epnme nous. Dans le rang de l’humanité
souffrante, il y a une place pour le Fils de
l'Iiomme : cetite place ne reste pas inoccupée. H vienit s’asseoir au banc de cette
éoole tragique, appelée la vie hum^e,
sur les murs de kquelle sont éerfts les
mots de la leçon que tous les écoliers doivait apprendre : « Savoir souffrir, c’est
tout savoir».
Mais notre Maître se rapproche encore
iflus près de nous.
f Examinons la raison majeure pour laquelle nous souffrons moralemmt -dans
cette vie. C’est parce que nous aimons et
que l’on nous aime. Si l’amour n'existait
pas, la souffrance se réduirait purement à
des considération physiques et personneBeS.
La Croix du Calvaire nous révèle combien Dieu nous aime, et que c’est parce
que Jésus nous aime que son cœur est
déchiré au moment de la Passion. Dieu
ii'a pas seulement tant aimé le monde qu’il
a donné son Fife,.,, il a tant aimé qu’H a
souffert. La mesure de la souffrance de
Jésus au Calvaire est la mesure de son
amiour pour nous. Il n’y en a qu’im qui
puisse aimer et souffrir comme cela, c’est
le Fils de Dieu Lui-même. Avec Lui, une
nouvelle révélation d'amour a été donnée
au monde, un nouveau sacrifice que SaintAtigtistin (« De civitate Dei ») décrit
ainsi « Huîc smninuo veroque sacrifich
cuncta sacrifida fdsa cesserunt» (Avec
ce sacrifice, le plus haut, le plus vrai, tous
les faux sacrifices ont cessé).
Au moment donc où nous nous achepiinons de nouveau vers Jérusalem, à Finvi*
tation de notre Maître, il cherche à nous
apprendre à aimer et à souffrir, et pour
cela même à mourir.
Puisqu’il nous a tant aimés, il demande
notre amour. Puisqu’il a su si bien souffrir, il vou(h‘ait nous enseigner par son
exemple non pas la raison ou le mystère
de la souffrance, mais la manière d'y faire
face dès maintenant. Le mystère de la
souffrance se confond avec le mystère de
l’amour, et auæi avec le mystère du péché Quand nous refusons de vivre avec
Dieu et pour Dieu, c’esfc4.-dire quand nous
commettons le péché, nous refusMis notre
amour à Dieu, et Dieu souffre. Voilà ccanment et pourquoi Jésus a souffert à Gethsémané et sur la Oroâx du Calvaire.
La contemplation de la Passion nous ouvre les yeux. « S’il souffre comme cela,
comme II doit m’aimer !» — « Père, pardonne-moi, jusqu’à maintenant je ne m’«i
étais jamais roidu compte, je ne savais
pas ce que je faisais ! ». C’est ainsi que
la Croix iKïus sauve. Elle nous ou-vre les
yeux : à partir du moment où vous pou\ez -voir, il ne dj^end plus que de vous de
marcher droit et d’éviter le danger. Je
crois que c’est Lamartine qui a dit que
le tombeau de Jésus a été la tombe du
vieux monde et le berceau du nouveau.
Au moment de la Passion et de Pâques,
chacim de nous peut renaître de nouveau.
MicheJHAnge a dît «, Quand vous -viendrez
à mourir, souvenez-vous de la Passion de
Jésus-Christ ». On peut ajouter, sans déroger à la parole sublime du grand artiste r « Eki vivant journellement, souvenez-vous de la Passion de votre ¡Maître».
Apprenez là à aimer et à souffrir, et, ai
vivant ainsi, soyez forts dans l’assurance
que vous êtes déjà passés de la mort à
la vie. Edouaru-Loths Frossard.
(Le Christianisme au XX^ siède).
rCxposition CaWin.
« Après le caitenaire de Ronsard, celui
du Collège de, France et celui de Rabeleus,
c’est maintenant à Calvin que la Bibliothèque Nationale de Pms a fait l’honneur
d’une de ces mémorables expoeitSons qui
font désommais partie de la vie inteüeci
tuele de la grande capitale». C’est par
ces mots que s’ouvre le luxueux catabgue
de l’Elxposition à laquelle nous avons fait
aliuston ^Uis im artielé présédent (1).
Ce n’est, en efflet, pas sans étonnement
que l'on voit la France, naguère la Pille
Aînée de l'Eglise catholique, faire une telle
place à Calvin, si tongtemps méprisé et
honni. Curieuse coïncidence : dans une autre salle du magnifique bâtiment, entre de
grands tableaux de maîtres, représentant
Napoléon, Marie Louise et l’Aiglion, sont
étalées les lettres de l'empereur à ^
femme, qui vleaineint de s'ajouter aitx collections de la Bibliothèque. Dans ces courtes missives, envoyées de Mi»cou, on retrouve l’homme orgueilleux, trop sûr de
sa bonne éboiîle, qui, après quelques expressions de tendresse, est capable de faire
sui-vre à ces mots :- « Aujourd’hui nous
avons tué 7 à 8000 hommes », eeuxHoi :
« Ma santé est excellente ». Mais, lorsqu’il
dit : « Je me porte à mervedUe », tôt après
avoir écrit: «Arijourd'hui est tombée la
irremièPe neige », on ne peut s’empêcher de
penser aux 300.000 jeunes vies qui allaient
bientôt être ensevelies sous ces neiges.
Eh bien ! — c’est une remarque des gardiens de la Bibliothèque — ces souvenirs
du grand conquérant attiraient moins de
monde que les figures austères des héros
de la foi évangélique au XVI® siècle Hâtons-nous de nous y rendre à notre tour.
L’Eixpositdon est étalée avec art et avec
goût dans une vaste salle, haute et claire.
Aux parois pendent les poftredts des personnages. A côté des gravure imprimées,
on s'arrête de préférence devant les dessins aux crayons, qui remontent au XVI*
siècle, et qui représentent d'une façon
frappante l’incarnat des visages et le regard des pupfDes, l'œil froid et dur du
cardinal de Lorraine, astucieux de Catherine de Médicis, oblique et indifférent de
Charles IX le jeune roi qui porte tme si
grande part de responsqbiUté du massacre
de la Sfc-B&rthétemy. Par contre, Coligny,
riUustre victime du fanatisme, a ime expression à la fois calme, ferme et an-»
(1) Ce catalogue a coûté à lui seul 15JKX)
francs.
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 12 Avril 1935-XIH
preinte d'tine profonde mélancolîe, Jeanne
d’Albret est digne et bénévole, sa mère,
la Marguerite des Marguerites, la protectrice des premiers réformés français, démontre uneigrande bonté et de la finesse,
Henri IV, jeune, fait penser à un élégant
superficiel, papillonnant parmi les dames
de la Cour des VaJoia.
Dans des meubles vitrés sont exposés les
livres et les manuscrits anciens dans un
ordre qui en rend l’examen aisé, surtout
pour celui qui aurait précédemment parcouru le catalogue, riche en préeisiion& jCe
sont d’abord les précurseurs de la B^orme .
française, puis ses protecteurs. Viennent
ensuite les documents qui rappeUent les
différentes étapes de la vie de Calvin :■ ses
séjours à Noyon et ailleurs en France, à
Bâle, à Ferràre, ’ à Strasbourg, à Genève.
Suivent ceux qui concernent les souverains, les principaux personnages réformés et leurs adversaires, ensuite les savants et les artistes huguenots, puis le
psautier et d’autres ouvrages d’édification,
enfin la colonisaltion à la Floride et au Brésil, organisée par Ooligny.
Parmi les livres, il y en a qui attirent
l’attention à cause de leurs magnifiques
et délicates miniatures coloriées, d’autres
par la richesse de leur reliure. •
La Bible d’Olivétan, qui contient le prçmier écrit de Calvin après'sa conversion,
occupe une place d’honneur. De douze ans
plus andarne est la lettre latiné que Luther écrivit au duc de Savoie à la demande
d’un chevalier français, qui l’avait jugé
susceptible d’accepter l’Evangile (2).
UlnstiMtion de la ReUgim Chrétienne,
le chef-d’œuvre de Calvin dont on célèbre
le centjenaire, est repr^ntée dans son édition originale, dédiée à François I®*', et
dans d’autres successives, ainsi que dans
ses traductions en diverses langues. Celle
en italien est due à G. C. P^quale, réfngié messinois.
• La^ttraduetion du Catéchisme de Calvin
né sortit qu’après la mort de l’auteur, dœ
presses de G. B. Pinerolio, réfugié de Pignerol à Genève.
Plusieurs autrœ œuvres de Calvin et de
ses coUahorateurs sont dues au travail soigné d’un autre imprimeur vaudois, le
Barbe Jean Girard, de Meana, qui s’établit
à Genève en 1536..
C5e n’est pas sans émotion qu’on s’arrête
devant la Christianismi restituth, de Michel Servet. Cet ouvrage, imprimé à 1.000
exemplaires par B. Arnoullet, à Vienne en
Dauphiné, fut condamné au feu tant par
l’Inquisition que par Genève. Il n’en reste
q¡ue trois copies connues. Celle qui nous
est présentée porte plusieurs traces de
feu et a peut-être été soutirée du bûcher
de Champel par quelque curieux ou
sympathisant.
On voit le placard, ou affiche virulente
contre l’î^lise, qui fut imprudemment déposé jusque dans le cabinet privé de François I«'’ et qui le décida à sévir contre la
Réfonne.
Les Annales de l’Eglise de Noyon, de
1633, mentionnent un Jehan Cauvin, qui
fut condamné en 1555 pour sa vie libertine. Bien qu’il y soit dit expressément
que c’était un chapelain non hérétique, ils
sont nombreux les auteurs qui, en parfaite
mauvaise foi, ont raconté qu’il s’agissait
du réformateur.
Un imprimé de 1605, annonçant la mort
de Théodore de Bèze, est le plûs ancien
fair&part connu.
Les manuscrits sont cependant ceux qui
laissent le plus l’impression de la personnalité de leurs auteurs. François, I®*', un
an après les massacres de Provence, adresse
ime lettre à la Faculté de théoljt^ie pour
la blâmer énergiquement d’avoir osé cen^
surer la Bible que Robert Estienne avait
publiée avec soqi royal-consentement.
Renée de France,, écrivant à Cóme,
grand-duc die Toscane, se sert comme secrétaire de Bernardo Tasso, le père de
/ l’auteur de la Oerusalemme Libérera. Elle
ajoute sa signature autographe. Son manuscrit de Petites Prières, appartenant à
la bibliothèque Estense, avait été envoyé
assez rapidement de Modène à Paris ; mais
'(2) Une traduction italienne en a été insérée
dans notre Storia della Riforma in Piemonte.
la buréaucraltié avait jusqu’alors émpêch^'
qu’il passât du ministère des Affaires"
Etrangères à la Bibliothèque Nationale!^
On le regrette d’autant plus que, sur
26 feuilles de parchemin, 19 sont ornées
de miniatures très fines.
Nombreux sont les autographes de Cal- .
vin et des autres réformateurs, tels que ^
Zwingli, Oeoolampade, Bucer, Capiton, Bullinger, Mélanchthon. Une lettre de Coli, gny, de 1562, annonce au comte de Salm
le massacre de Vassy, qui déchaîna les.
guerres de religion , en France. Mais le document que chacun examine avec une,,
émotion profonde, est un Livre d’Heures
de l’an 1500, imprimé sut vélin et enluminé. Oe volume, qui appartient à lia reine
de Hollande, descendante de Coligny, sort
poxzr la première fois du palais de la Haye,
Sa 'Majesté ayant daigné l’envoyer, par
messager exprès, à l’Exposition. Il a appartenu successivement à la mère de Coligny, à celui-ci et à sa veuve. Chacun
d’eux y a inscrit des notes concernant des
événements de famille. Voici les dernières. .
Jacqueline d’Entremonts signale ainsi le
meurtre de l’Amiral, qui fut la première
victime de la St-Barthélemy : « le 24 Daoust 1572 a esté mis à mort feu mpnseig.r
et mari Gaspard de Chastillon, aient lessé
sa désolée femme grosse de 5 mois ». A '
la dernière date, le 21 décembre, elle inscrit encore la naissance de sa fille Béatrioe. Mais la pauvre veuve n’était pas au
bout de ses peines. Bien qu’elle appartînt
à la haute lïobleæe de Savoie, elle avait
épousé Coligny sans le consentement du
duc. Lorsque celui-ci apprit qu’elte s’était
retirée m Piémonlt avec son enfant, il la fit
arrêter et enfermer dans une forteresse.
La mort seule h, délivra, vingingept ans
plus tard. Elle avait constamment refusé de donner la fille de Coligny à un
époux catholique ; oe mariage fut conclu
au lendemain de sa mort.
Un dernier mot au sujet des psaumes.
% 1543 paraissait la Salutation à Christ
de la pieuse Marguerite de Navarre. C’est
le plus ancien cantique connu de la Ré- .
forme française, La même année les Psaumes de David étaient imprimés à Lyot^ ’
Mais ce ne fut qu’en 1551 que huit d’efitre eux furent mis én musique par Goudimel. Ce grand compositeur, trop oubliA
avait été le maître de Palestrina et, pour
ainsi dire, le fondateur de la musique sacrée italienne. Passé à la Réforme, il périt à Lyon lors des massacres de la StBaiithélemy. Il a publié plusieurs éditions
des 150 psaumes à une, à deux, à quatre
et à cinq voix : mperius, aitus, ténor, cmtratenor, bassns, qui- faisaient de ces psaumes des compositions chorales d’un effet
saisissant.
Mentionnons, en terminant, l’ouvrage,
intéressant et curieux, publié en 1575 par
Orlande de Lassus sous le titre :i MeUange
de plusieurs chansons à quatre parties
dont la lettre profane a esté changée en
spirituelle. Dans le but de lutter contre
1 usage des mauvaises chansons, l’auteur
en adopte les mélodies en y adaptant (tes
paroles inspirées de bons sentiments. Pour
en donner une idée, nous rappelons une
de celles qui furent exécutées le soir du
Concert Vocal Huguenot. La chanson commençait par ces mots : « Quand mon mari
rentre à la maison — Je suis sûre d’être
battue.» ». Orlande y substitue, plus ou
moins, ce qui suit : « Quand mon mari
sort de la maison, je vais me mettre à
l’ouvrage, afin qu’en rentrant il trouve
tout en ordre et soit content. Car je l’aime
bien, quoiqpi’il soit plus âgé que moi, qu’il
soit vieux, même bien vieux».
Mais il est temps de clore, bien que
nous n'ayons fait qu’effleurer les richesses
de TExposition, qui compte 482 numéros.
Elle a été ouverte du 1®*' au 31 mars, et
il n’y aura sans doute plus, au moins pour
un siècle, l’occasion de voir réunis des témoignages si nombreux et si variés d’une
époc[ue riche en actes de fanatisme et d’héroïsme, Videant posteri! J. j.
Chiedete il Catalog:o Generale alla
Libreria Editrice GLADDIANA
TORRE PELLICE (Torino)
<ì: settimana 01 RINUNZIA 3>.
SETTIMA LISTA, hiiesa di Luseima S. Giovanni L. 1855,10
» » S. Germano Chisone » 785,—
» » Sampieirdarena >> 736,—
» ’ » Bobbio Pellice » 750,—
» » Villar Pellice » 1100,—
» » Catania (1® vers.) » 595,—
» » Roma, Piazza Cavour (2® vers.) » 115,—
•» » Roma, Via 4 Novem- )
bre (2® vers.) » 300,—
» » Massello (2® vers.) » 10,» » Genova (2® vers.) » 20,—
La famiglia Grilli, pastore, Lugano » 150,.
* * Ü!
Il totale delle offerte raccolte, durante
la a. Settimana di rinunzia», nelle Chiese
0 inviate direttamente all’Amministrazione
Centrale, ha superato di alcune migliaia
di lire la somma raggiunta Vanne passato.
Tale risi^tato, che reca il beneficio di un
sollievo immediato alle finanze della Chiesa,
è per noi motivo di compiacimento vivissimo. L’anima nostra eleva un inno di lode
al Signore, da cui scende ogni buona donazione, e rivolge Vespresskmé della sua
sentita gratitudine, a nome della Chiesa
stessa, a tutti'i singoli oblatori.
Tra questi, non pochi hanno compiuto
un atto di vera e propria « rinunzia »,
hanno dato tutto quello ch’era in loro potere di dare. Il Padre Celeste, che vede nel
segreto, li conosce e li benedice; essi, in
virtù del loro sacrificio che sale dalla sfera
meramente economica alla sfera spirituale,
godono d’una ricompensa ben superiore a
quella che può trovarsi nell’approvazione
degli uomini.
Lo slancio generoso, con cui la maggioranza della famiglia valdese suol rispondere agli appelli speciali che le vengono
rivolti, è un sintomo dei più confortanti;
è indice di vitalità spirituale, di fedeltà, di
comprensione della propria responsabilità ;
è ottimo antidoto contro fi veleno del
pessimismo, che le dduskmi del tempo
presente iniettano quotidianamente nell’animo ; è un tonico potente per noi Vaidesi d’Italia, in quesVepoca di depressione
generale.
Anccrra una volta ne ringraziamo fi Signore, additando all’imitazione di tutti
l’esempio dato dai molti.
H« Hi
Mentre nelle singole Comunità si prosegue regolarmente, fino al 3il Maggio, la
raccolta abituale delle contribuzioni annue,
non è mai chiusa, in nessun’epoca dell’anno, la sottoscrizione degli amici e degli
isolati a favore delle Opere della Chiesa
Valdese. Ricordarsi delVÌTuiirizzo del cassiere Antonio Rostan - Via Quattro Novembre, 107 - Eo^.
Ernesto Comba, moderatore.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIYILE dal 1 al 7 Aprile 1935-XIlI.
Nascite N® 3 — Decessi N® 2
CHRONIQUE VAUDOISE
PONS REQUS
Pour le Collège ;
Esther Vinay, maîtresse, en souvenir de son cher père, M. le
comm. prof. Alemndre Vinay L. 50,Ing. Emile Elynard et famille,
fleurs en souvenir du docteur David Rivoir » 100,
ili sa :1:
Pour l’Orphelinat :
A la mémoire de Libero Guy,
3® anniversaire de sa mort, sa
grand’maman L. 12,
Per fi Rifugio Re Carlo Alberto :
Gli amici di casa della famiglia
Borei, di Brescia, in memoria
, del compianto Ruggero Borei L. 150,
LA TOUR. Samedi après-midi, de la façon la plus soudaine, M. le docteur David
Rivoir a été rappelé par le iMaître. Le matin, il s’était encore rendu au Villar ; rentré chez lui, il se sentit mal, et tôt après
il décédait.
Avec le docteur Rivoir disparaît une figure bien' connue à La Tour, où il a travaillé pendant de longues années, se faisant apprécier par ses qualités d^omme
de cœur, toujours disposé à aider toute
bonne cause. Il avait une grande culture
et s’occupait, à côté de son travaü professionnel, de littérature, d’histoire, de philosophie. L’hÎBtoire vaudoise l’intéressait
d’une façon toute spéciale : il a revu et
corrigé not,^ écusson ; il a préparé la
belle carte des Vallées, en relief, que l’on
peut admirer au Musée Vaudois.
Ses funérailles ont eu lieu limdi, aprèsmidi, et ont été une manifestation de l’estime dont il jouissait. Une vraie foule a
tenu à en accompagner la dépouille mortelle au champ du repos..
Le service funèbre, présidé par le pasteur M. Jules Tron, a été tenu devant une
imposante assemblée qui bondait le temple. Etaient présentes les Autorités, entre
bre aultres le Podestat, le Secrétaire politique du Fascio, une escouade de la CroixRouge, différentes Sociétés.
M. Tron médite pour la consolation de
la famille affligée les paroles de Jésus : « Je
veux que là où je suis, ceux que tu m’as
donnés y soient aussi avec moi ». Le professeur Attilio Jalla, au nom de la CroixRouge et des Institutions Hospitalières
Vaudoises, exprime le profond regret que
tous 'éprouvent pour ce soudain départ.
Un beau morceau de musique exécuté à
l’orgue plonge l’assemblée dans un recueillement pensif et ému.
Après la prière, le cortège se dirige vers
le cimetière, où a lieu l’appel fasciste du
camlerata disparu, fait par le secrétaire pœ
litique, ring. L. Merlo.
M. Tron répète les paroles de la vie
éternele et termine par la prière.
Nous exprimons aux fiBes de M. Rivoir,
à son frère, paSbeur en retraite, à tous segr
parents, notre sympathie émue.
NEW-YORK Première Eglise. Dans le
Rapport financier pour 1934, nous puisons
les données suivantes :
La Société des Dames a versé à l’Eglise
comme produit du Bazar (ouvrages et objets vendus, buffet, contributions en argent), la belle somme de 725 doUars,
somme d’autant plus réjouissante qu'elle
est presque entièrement le résultat des
efforts de nos gens, membres d’Eglise et
adhérents.
Cette Société a, depuis des années, pour
présidente M. me Adèle Jahier, pour fcrésorière M.me Louise Masi, pour secrétaire
M.me Pauline Zecca.
L’Eglise a pu faire face à ses frais laissant intact son fonds de réserve qui est
d’environ 4.'000 dollars ; et, en plus, elle a
donné — ou plutôt, ses membres personnellement ont donné — pour des œuvres
missionnaires et philanthropiques, surtout
pour ces dernières, près de 400 dollars.
Le total des contributions de tout genre
^st de dollars 3.458,39.
Dans ce total ne sont pas comprises
quelques souscriptions pour la « Maison
des Vaudois», car les comptes de cette
Maison, ou de cette entreprise, forment
un rapport à part.
« Notre Maison », dit le Rapport, « n’est
plus louée au même prix qu’au début, mais
elle l’est encore à des conditions satisfaisantes. Tout y procède normalement».
BOSARIO TALA. Fête de la moisson.
Nous lisons dans le livre de l’Exode,
chap. XXIII, 16, et dans le Deutéronomev
chapitre XVI, 13, que les Israélites célébraient la fête de la moisson pour exprimer Heur gratitude envers l’Eternel. Il y a
bien des années qu’on la célèbre aussi aux
Vallées et dans les Eglises de FUruguay.
Ici à Rosario, où les deux tiers (tes familles sont d’origine vaudoise, le Ckuisistoire
avait .mapifesté, ces dernières arniéesj, le
désir de la célébrer aussi. A cause (tes
récolte excessivement mauvaises, il fut
impossible de le faire. Oette année que la
3
•'V=S'L
L^Echo des Vallées - Vendjíeái 12 Avril 1935-XIII
moisBfon n'a été que moyenne, à peine, on
s’est décidé à avoir aussi chez nous la fête
de la moisson.
Ck)mme l’année agricole finit aivec l’an
civil, on choisit la date de la grande fête
vaudoise, le XVII février. Mais puisqu’elle
tombait un dimanche, on préféra la ren^
voyer au mercredi 20. Dans l’après^idi,
on mit à l’enchère ime quantité de dons
fournis par les membres d’Eglise des taureaux, des génisses, des béliers, des brebis,
de la volaiUe, d^ sacs de blé, du lin, des
fruits, des gâteaux, du miel, des confitures... L’assistance, qui n’était pas nombreuse comme elle aurait dû être, ne démontra pas d’apprécier lés animaux, et
les acquéreurs furent en fort petit nœnbre. Par contre, les gâteries ont été emportées à des prix très élevés :i bref, le
produit de cette vente a dépassé toutes
les prévisions les phis optimistes et a at' teint la coquette somme de 800 pesos, destinée à l’i^lise.
Voilà un bon système pour obtenir de
l’argent de la part de la congrégation.
Théophile W. Rostan.
SAINT-GERMAIN; Asüe des Vieillards.
Jeudi dernier, la Commission Administrative se réunissait en séance régulière sous
la présidence du ViceiModérateur. L’entretien ne dura pas moins de trois heures,
pendant lesquelles on passa en revue une
foulé de questions ayant trait à la prospérité et à la bonne marche de oet Etar
blissement de bienfaisance.
Notre vaillante directrice Scëur Bina Rosabrusm, après dix-sept années consécutn
ves d’un travail tout autre que facile, a
grand b^in d’une période de repos absolu. C’est ce que son docteur vient de lui
prescrire. Cela ne peut étonner personne.
Ce qui peut étonner c’est qu’elle ait eu
assez d’énergie et d’esprit de sacrifice pour
résister si longtemps malgré les difficultés '
et les; ennuis sans nombre qu^’une telle
place procure inévitablement à quiconque
doit l’occuper.
La Commission, infiniment reconnaissante pour l’activité déployée par Sœur
Rina pendant tant d’années, l’accompagne
avec la plus vive ssnnpathie dans sa retraite temporaire, demandant au Seigneur
de lui rendre assez de forces pour lui permettre de reprendre dans peu de temps sa
bienfaisante activité.
La Commission désire aussi porter à la
connaissance du public évangélique qu’il y
a, au « Villino Fede e Riconoscenza », deux
belles chambres qui attendent deux nouveaux pensionnaires. Toute personne désireuse de s’assurer ime bonne pension, dans
un milieu des plus agréables et à un prix
très modique, devrait s’empresser de saisir
cette bonne occasion. Le Directeur.
SAINT-JEAN. Le 1®'' avril, M. le pasteur B. Gardiol a présidé les funérailles
de Jean Pierre Pontet, décédé au Refuge,
à l’âge de 75 ans.
Le 5 avril a eu lieu l’énsevelisæment de
fiiccardo 'Malan de Julœ et de Durand C^''
roline, de la Barinera, âgé d’un mois
seulement.
Dimanche, 7 courant, une foule de parents et d’amis rendait les derniers devoirs à la dépouille mortelle de notre sœur
M.me Madeleine Robert née Peyrmd, décédée à la Cartera, après une courte maladie, à l’âge de 75 ans.
Mardi, 9 avril, a eu lieu l’ensevelissement de notre sœur M.me Marguerite Monnet née Chauvie, décédée au Ricoun, à
l’âge de 67 ans, après quelques jours de
maladie.
Que Dieu console et soutienne ces familles visitées par le deuil.
★ Asüe des Vieillards. Nous accusons réception avec gfratitude des dons suivants :
M. Angelb Peranzoni, L. 20 - M.me Rosine
et M. Henri Buffa-Rivoire, Om^a, 1,000.
VILLAR. Baptêmes. Nous avons présenté à Dieu, dans le cours du mois der^
nier, trois chers enfantsi : Jean Bmtibaud
de Etienne et Grand Maddteine, du Saret,
le 10 mars ; David Vian de François et feu
Pons Marie, de l’Envers, le 19 mars; et
Marina Peyroml de Jean et Porcero M.,
du Saret, le 22 mars.
★ Nouveaux foyers. Deux jeimes couples se sont dernièrement présentés devant Dieu pour lui consacrer leurs vies et
lui demander sa. bénédiction r Caïrits Albert feu Jèan-îAristide, de Cucuruc, et Rivoira AnMie fèu Barthélemy, de Rorà, le
13 mars ; et Bertin Pierre de Paul, des
Cougnet, et Giraudin Marie-Louise de
Jean-(Barthélemy, le 4 avril
Que Dieu soit toujours avec eux !
★ Fmtes. Avec quelque retard, mais
avec des sentimieats que le temps ne sau^
raît amoindrir, nous vouImîs exprimer notre reconnaiœanoe à ces chers amis qui,
dans ces dernières semaines, nous ont apporté un peu de la chaleur vivifiante et
si conununicative de leur foi : M IIa de Dietrich, membre des Comité Français et Intema.tional des U. C. de J. F. qui, accompagnée par M.Ue E. Meynier, a présidé une
réunion de la partie féminine de notre fa^
mille paroissiale ; et DM le pasteur Charles
Lupo, de Sampierdarena, qui a présidé,
chez nous, une magnifique soirée d’apprf.
Et à propos de messages et de messagers de l’Eternel nous ne saurions nous
retenir d’exprimer notre joie pour le cher
collaborateur que Dieu nous a donné, il y
a environ deux mois, en la personne de
M. Füippino Scroppo, de Riesi, le nouveau
maître de notre école de la Piantà, âme de
cette florissante Union de jeime^e, qui
nous accompagna, avec son juvénile enthousiasmé et ses bonnes jambes, à presque toutes nos réunions de quartier.
★ Notre sympathie très vive à la famille Maghit, des Vignes, qu’un double
deuü vient de visiter, par lé départ, à
quelques jours de distance, du jeune fils
Einaldo et du petit-tils Claude -de notre
sœur Sylvie Maghit veuve Riboldazzi, de
Paris.
Que Dieu soutienne les familles et les
mères surtodt, si durement éprouvées !
VILLÈSECHE. Dimanche, 7 courant,
nous avons eu l’agréable visite de trois
étudiant^ de la Société « Pra del Tomo ».
A l’école du dimanche d’abord, au culte
et dans deux réunions ensuite, nos amis
ont parlé de la grande œuvre des Missiona
Le nombreux public accouru a démontré,
une fois de plus, son vif intérêt pour les
Missions.
PERSONALIA.
Le petit Manfredo Alessandro Osvaldo
est venu réjouir le foyer du docteur Manfredo Long et de M.mfe Bice née Simeoni, à
Müan.
Nous nous réjouissons avec les heureux
parents, avec les grands-parents, et faisons
les meilleurs voeux pour le nouveau-né.
J/os passe-temps.
Il y a qudugues semaines, le Rédacteur
de i’Echo lançait l’idéie ; « J’aimerais bien
qm i’Echo put créer une tribune spéciale
de concours : qui voudra s’en charger ? ».
Quelqu’un a bien voulu répoTidre: et
précisément — ü fallait s’y attendre... •—
un Sphinx, plus ou moins égyptien, ü est
vrai, mais qmimé des meilleures intentions.
C’est donc sous le signe de cet impénétrable personnage que les lecteurs de notre
journal verront paraître, tous les quinze
jours, des questions amusantes, des problèmes et des concours instructifs, qu’üs seront appelés à ré&mdre. ^
Les concours sont ouverts à tout le
monde, abonnés et lecteurs. Il n’est requis d’autre condition que d’envoyer char
que réponse sur une feudle séparée, en réllêtant en tête de chacume le nom et
l’adresse du ccncurrent. Les réponses de-vront parvenir, avant le 3 mai 1985^ dernier délai, à l’adresse suivante : Concours
de l’Echo des Vallées, Imprimerie Alpine Terre PélUce.
Chacun des concours comportera deux
sortes de prix : un premier, unique, à décerner a la meilleure des solutions — ou,
si plusieurs d’entre Æes s’équivaudront, à
celle que le sort aura choisie. Un deuxième
prix consistera — quand le genre du cmcours le permettra — dans la publication,
qui sera faite ici même, des réponses
que le Sphinx aura jugées comme particulièrement susceptibles d’intéresser et
d’instruire.
Et voici, pour commencer, trois concours,
très simples et très faciles.
1.
Veuillez nous indiquer le cantique qui
vous plaît le plus parmi ceux du Eecueü
de Psaumes et Cantiques â l’usage de
VEglise Vaudoise {sixième édition); et nous
en dire les raisons.
(Ne pas dépasser les mots).
U.
Que faites-vous de vos vieilles Bibles abîmées f les utilisez-vous, et comment ?
{Ne pas dépasser les 50 mots).
III.
Qui a écrit le fragment smvant et où ?
« 1 vetri delle fvnestre teraissimi, le bot^tegucde anche più miser e, omcte e lu<dde, e non so che apparenza d’assesto/« tezza in tutte le cose, mi ricordano certi
« vÜlaggi délia Frisia e di Groninga ».
Et mambenant, mes lectewrs... à vous.
LE SPHINX VAUDOIS.
Nota bene. Nous publierons par la suite
les noms des maisom d’éditions qui nous
auront envoyé en hommage des pubhoâtions dçstinéœ à doter nos concours.
Faits et Nouvelles.
Angleterre. Préparation britannique
pour la Conférence de 1937. Au cours
d’une réunion tenue au Palais de T^mbetb
le ^ mars 1935, sous la présidehce de FArehey^ue de Cânterbury, une importante
«tócirion a été prise relative à la préparation de la Conférence Universelle des
%lises, prévue pour 1937, selon les plans
du Conseil œcuménique. Afin de faciliter
J’écl^ge d’opinions sur ces derniers, les
de Grande-Bfetagne ont créé, lors
de'cette séance, un Comité .consultatif,
qui sera, en une grande mesure, responsable des travaux préparatoires. Le sujet
«Flfelise, l’Etat et la Société» a été choisi
à; cause des ^graves problèmes que suscitent les tendances totalitaires d’tm très
grands nombre d’Etats. Le président de
ce Comité est Sir Walter Moberly, anciennement vice-chancelier de l’Université de
H^anchester, qui exerce une grande influence dans les milieux universitaires.
Plusieurs évêques très actifs de l’I^lise
anglicane, notamment les évêques de Chiehester, de Winchfester, de Manchester et
dë Southwark, appartiennent à ce Comité
où (Ml trouve également les leaders de
l’Eglise d’Elcosse (par exemple : le rév. J.
Hutchison, Cockburn), des Eglisiœ lilores
fle Principal Garvie et M. Scott Lidgett).
Ils s’apprêtent à éclairer les ministres du
culte sur ks problèmes de la Conférence
de 1937, comme à faire étudier ces quœfions par les grosses paroisses. Ils seront
aidés par des personnalités importantes
djj. monde théologique, économique et politique, etc., tels que le professeur Eîrnest
Baker, de Cambridge, l’&onomiste R. H.
Ta^vney et Lord Lothian, expert politique!.
La brochure « ChUrch and State » publiée
pa.r M. J. H. OIdham, président de la Commission de recherches du Conseil œcuménique, et dans une large mesure responsable de la direction spirituelle de la Conférence, servira de point de départ aux
préparatifs. (S. Œ. P. L).
* <n*
_ Turquie. Prohibition des costumés ecclésiastiques hors du culte. D’après le Chris-,
tian Science Monitor des 8-10 mars, le projet d’interdiction de porter en public des
costumes ecclésiastiques a soulevé de vive®
protestations de la part des gouvernenrents grec, français et italien et du Patriarche œcumétniique. Cette prohibition
n’e'n a pas moins été édictée par l’Assemblée nationale. Une exemption tanporaire a été faite en faveur d’im membre
de chaque dénomination ; ainsi les patriarches grecs et arménien, le nonce du Pape,
le Grand Rabbin et le chef des affaires
religieuses musulmanes pourront continuer à porter leur costume pour le moment. Dans les six mois, tous les aqtres
prêtres et nonnes devront adopter les habits civils ou bien s’abstenir de paraître
dans les écolès, les hôjpitaux et autres institutions charitables qu’ils patronnent et
administrent, sauf pour des seorvices religieux et des cér^onies. Les ministres du
culte allemands, américains et britanniques ne seront presque pas touchés par
cette nouvelle loi concernant les costumes,
mais on craint çfue les écoles missionnaires
puissent avoir à se fermer. D’autre part,
le nombre des institutions françaises, italiennes, grecques' et arméniennes qui seront touchées par ces mesures, si les prêtres et les normes ne se conforment pas à
la loi, délpasse 50. (S. Œ. P. L).
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qu’il louerait volontiers pendant l’été à
des villégiateürs évangéliques. S’adresser
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les Livres
Le due bandiere - Poesie popolari italoamericane, par le professeur GiovahKUNO Tbon, Plainfield, N. J,
iM. Giovannino 'Tron ne laisse pas rouil'1er sa plume, qui se plmt au commerce
des iMuses. Nous lisons souvent ses poésies
dans interprete, journal bilingue (italien
et anglais). Il vient de publier im petit
volume de poésies que nous définirioirs potriotiques, où nous retrouvons un profond
sentiment de nostalgie pour la patrie lointaine Il exprime certes la pensée de nos
énigrés qui aiment leur nouvelle patrie^
mais n’oublient pas leur origine latine.
Quand on veut corriger TEvangile.
Une moinjitrice parlait à sa classe de fillettes du jour où le Seagmeur Jésus avait
noMiri une multitude avw cinq pains et
deux poissons. « NaitureOlement, vous coinprenldtrez, mes enfants, que cela ne veut
pas dire que Jfeus ait réeïïement nourri
ces miUliers de geins avec cinq pains et
deux poissons ; c’eût été impossible. Cela
veut dire qu’il nourrit le peuple de son
enseàgnement, de telle sorte q)ue ses auditeurs perdirent toute sensation <3e faim
matériefie et s’en retournèrent chez eux
sattefaits ».
Mais une fiUette plus curieuse demande :
« Qu’était-ce donc que ces morceaux qui
restaient, et idont on remplit douze
corbeilles ? ». (Sunday School Times).
La famille de
It
EUT
touchée du témoignage de sympathie reçu
à l’occasion du départ de sa bien-aimée,
remercie du fond du cœur toutes les personnes qui ont pris part à sa douleur.
Saint-Jean (La Cartera), le 7 avril 1935.
La famille du
Docteur DAVID RIYOIR
remercie toutes les personnes qui ont bien
voulu lui ttémoignèr leur ‘sympathie dans
le deuil qui l’a si soudainement frappée.
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7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15 ):
7,24 8,26 11,17 13,21 13,26 15,10 17,13 18,58 20,22
7,32 8,33 11,24 15,18 17,20 19,05 20,29
7,35 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
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7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20.40 ;
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6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19Ì43
6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
7,- 8,10 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
7,07 8,17 9,22 9,25 12,30 14,22 16,53 18,24 20,- ;
7,10 8,20 12,33 14,40 16,56 20,03
7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14 ' :
7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17 :
7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25 :
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO.
Perosa Argentina
Perrero
P.
a.
9,— 13,50
9,30 14,20
19,30
20,
Perrero
Perosa
P.
a.
6,
6,30
11,25
11,55
17,10
17,45
4;
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S, GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca,
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Maraudà,
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu,
FRALI - Caud. Teol. Lamy Coìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostau.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivolr.
RICLARETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
BODQRETTO - Cand. TeoL A. Peyronel.
BORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S.GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
ABBAZIA - « Chiesa di. Cristo >. Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge, ItL
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa ; Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore : Arnaldo Comba, Viale Rcaua, 6.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - EvangeUsta Diodato Rosati, Via Piave dei BalUla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
BORDICHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosla
- Pastore : Davide Pous, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynler, ivL
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; Antonio Miscia.
CALTANISSEITA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore: c! Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo Mellana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Oilesa: Via Naumachia, 30 - Pastore: Teodoro Balma, M.
CERIONOLA - Chiesa Evangelica - Oa Oraara.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre PelUce.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore: Giuseppe CaiMigUone, ivi
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
TeoL Beniamino Varvellì.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzqni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore ; Pastore T.
Vinay.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chiesa - Pastore: Paolo Oottason,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Cliiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - PastOTe :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa; Via Maddalena, 57,
isolato 147 - Pastore; Seiffredo Oolaccl,
Via a Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - Qiiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 — Chiesa di Vìa Edmondo De Amicìs, 4 - Pastore ; Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NÀPOLI - Chiesa - Pastore: Mariano More■ schini, Corso Vittorio Ernànueiè, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale ; 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street
NIZZA - Qiiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, Ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto RIbet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Vìa Spezio, 41 - Pastoi'e ;
Elio Eynard, M.
PESOOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSFA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco:
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonia, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Dmberto Beri.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica,
ROMA : Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet ivi - Coadiutore : Cand. TedL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastora :
Ugo Janni, ivL
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via s’. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi,
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varrelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastore: Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodato, ivL
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, P azza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mlngardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 1030 detta Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Rmna (101):
A. W. A. S, - Segretario Generale : Pastore
Guido Miegge - Boom 1005, 156 Fifth Av, New-York City.
FACOLTÀ’ DI 'TEOLOGIA - Via Pietro Oossa.
42, Roma (126) - Professori : G. Bostagno,
Ernesto Coniba, David» Botto,
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. 2/. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynler,
SUvìo Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
MorescliinL
OONVITIO MIASCHILE - Torre Pellice - Direttore: Pastore Davide Pomeron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUeerosia - Direttore : Pastore Davide Pons,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore;
Pastore V. Sommani,
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Iterino
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Or. Uff.
Paolo Canobbio,
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Sàn Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragnay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Oolonla) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous* ,
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y (X)*
IONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore Daniel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE-;
LETE (Etep.to de Colonia) - Pastore Carlo ■
Negrin, Ombues de LavaJle.
ROSARIO-BARKER-COLLA-POLONIA (D^.to
de Colonia) - Evangelista EmUio Ganz,
Colonia VaJdense.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore GiOTannl'
Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Itep.to ó»
Rio Negro) - Pastore : da destinarsL
OOIONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandfl)
Pastore : da destinarsL
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SiUi
vio Long, Estaeldh Jacinto Aranz: F: (L Ét-i
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santai
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Grio1ii|
Estación WUdermuth, F. C. C. A.
COLONIA EL SOMBBERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre RU») »
Visitata periodicamente.