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Clnqaante-iDeavième année.
8 Juin 1929
N° 25
LECHO
VALLEES
PARAISSANT CHA( ÜE VENDREDI
Par an Pour 6 mois
Vallées Vaudoise, . ■ . “ . . ^......................L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies ... ! »’ 10,— 6,~
Etranger ................................................. 15,_ g,
Plusieurs-abonnements à la même adresse .... » 14,—
Etats-Unis d’Amérique................................ 1 doll. ^ doll.
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de. VÉcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
vx. Le Numéro ItO centimes w
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, Jnstes, pares, aimables.!•.. dignes de loaange, occopent vos pensées. (Phil. IV, 8).
ïaoanDe^ ^uinnmépaiïB?.
On pouvait lire dernièremet, dans bon
nombre de journaux politiques, tin petit
entrefVM, passablement suggestif et qu’il
vaut la peine de résumer : « Afin de prévenir et empêcher les trop fréquentes absences des maîtres et maîtresses d’école
qui résultent des rapports parvenus 'aux
autorités scolaires, le Ministère de Vlnstructkm est en tnæin de compiler une statistique, province par province, au sujet
des absences pour nudadie et des frais de
suppléance qui en résultent... Dans cèrtaines provinces, ces frais se montent à environ mille lires par an pour chaque instituteur ou institutrice !... Et ce qui est plus
grave, c’est que le personnel jeune abuse
plus que l’ancien de ces vacances surnuméraires... Ce qui fait qu’on va surveiller
et réduire les congés pour cause de maladie ».
— Eh bien ! et après ? Vous n’allez pas
insinuer que notre corps enseignant Vaudois est visé de son côté, dans son ensemble, par cette monition ? Oh que non !
Nous avons une trop haute estime de nos
collègues de tous les degrés., Nous savons
que, à très peu d’exceptions près, ils ont
le sentiment du devoir et celui de la dignîtë professionnelle ; qu’on peut compter
sur leur parfait dévouement. Or, quii dit
dévouement, dit sacrifice ; et parmi les sacrifices que nous sommes appelés à faire
pour le bien des enfants qui nous sont confiés, il y a aussi celui de nos aiseé ét de
notre bien-être individuels, et même —
dans une certaine mesure — celui de notre santé. Nous sa,vions tout ceja dès le
premier jour où nous avons embrassé avec
enthousiasme la plus noble des professions.
Il y a eu parmi nous des gens qui ont
donné à l’école toutes leurs énergies, toutes leurs forces, jusqu’à leur dernier souffle et qui sont morts héroïquement sur la
brèche. Saluons très bas. Il y en a eu d’autres, il y en a d’autres, et peut-être en
plus grand nombre qu’on ne pense, qui
font fi des petites imommodités et même
d indispositions plus gra.,ves ; qui sont affligés toute leur vie d’une santé débile et
qui, fiévreux parfois, quittent leur lit pour
se rendre la ou un devoir impérieux les
appelle. Ce sont ceux qui ont une conscioice et savent lui obéirce sont aussi
ceux qui ne grèveront jamais le budget
de l’Etat de frais de suppléance.
■Malheureusement il y en a d’autres —
fort peu chez nous, et enipre parmi des
gens qui ne liront '¡yrohablem.ent pas ces
lignes — qui ne sont pas affligés de scrupules excessifs à l’endroit des « vacances
surnuméraires », et pour lesquels toutes
les occasions, tous les prétextes sont bons
lorsqu’à s’agit de déserter l’école : une légère tombée de neige, un jmtit rhume, une
indisposition insignifiante, un devoir secondaire ou de famille à remplir —- alors
que neuf fois sur dix on pourrait tout
aussi bien le renvoyer — un petit voyage
d agrément, une partie de plaisir, et que
sais-je encore..., sans compter les heures
de 45 minutes et les ingénieuses réductions d’horaire des jours où l’on ne peut
décemment pas s’absenter!
Nous avons amèrement déploré, ici mêil n’y a pas bien longtemps, la multi
plicité des vacances légales, pour fêtes civiles et religieuses, et nous savons qu’il
n’est nullement dans l’intention du Gouvernement fasciste d’en réduire le nombre,
au contraire. Ajoutez-y les vacances surnuméraires que les inconscients ou les inconscientes s’octroient de leur propre chef,
et dites-nous combien de jours, combien
d’heures par semaine et par mois vont rester pour l’enseignement. Nous ne comprenons pas qu’on jouisse, sans remords, d’un
bien 'mal acquis, et ne comprenons pas davantage qu’on puisse jouir d’une journée
et parfois de plusieurs journées de congé
que rien ne peut honnêtement justifier.
Il fallait donc des sanctions pour ces
gens-là, des pénalités. Et elles vont venir,
et nous applaudissons de grand cœur au
Gouvernement qui se propose de les appliquer, ne pouvant faire appel au sentiment
du devoir et de la responsabilité. Il y aura
encore des congés pour maladies dûment
constatées ou pour tels devoirs impérieux
qu’on ne saurait remettre sans de fâcheuses conséquences ; mais du jour où l’on réduira les appointements en proportion des
journées d’absence insuffisamment motivées — om le fait déjà pour les suppléants
des écoles secondaires — les « vacances
surnuméraires » vont, comme par enchantement, diminuer du quatre-vingts pour
cent. j
La méfhode Coué.
(De L'Ami Chrétien).
Tout le monde connaît plus ou moins la
méthode Coué à laque.Ue on attribue des
quantités de guérisons. C’est bien simple ;
Le matin, à votre réveil, vous dites vingt
fois ; « Aujourd’hui et dans tous les domaines je vais de mieux en mieux ». Et
pour que le nombre y soit, vous tenez
entre vos doigts une ficelle sur laquelle
vingt nœuds ont été faits, en répétant la
phrase sacramentelle. Le soir, la même
chose. Et ça vous guérit. A force de se
dire que l’on va bien on finit par bien aller.
C’est ce que l’on appelle de l’auto-suggestion. Et quelque ridicule que soit cette
méthode, il s’y trouve certains éléments de
vérité. Car en se remontant le moral on
augmente les chances que l’on a de se guérir le corps.
On pourrait, on devrait même, transporter le procédé Coué dans les affaires de la
vie spirituelle et de la santé morale. Et
voici comment :
Vous vous réveillez ; vous avez toute
une journée devant vous, des heures de
travail ou d’oisiveté, des occasions de faire
du bien ou du mal, ou d’en recevoir ; des
tentations petites ou grandes ; un temps
précieux à bien employer ou à gaspiller ;
beaucoup de connu et beaucoup d’inconnu.
Vous ne pensez guère à tout cela. Vous
faites votre toilette, sans vous demander
ce qui viendra après. Et vous voilà engagé dans la vie, sans résolutions, sans
idées, au hasard, les yeux fermés. Une
journée commencée dans ces conditions risque fort d’être gaspillée et même de mal
finir. Ce n’est certes pas comme cela qu’il
faut faire.
Alors, pourquoi ne pas employer la méthode Coué ?
Laissons, si vous voülez, la ficelle et les
^ngt nœuds. Laissons également la phrase
réglementaire. Mais gardons l’idée qu’on
|>eut et qu’on doit se persuader des choses
bonnes et vraies, tant et si bien qu’elles
Ÿous feront une bonne journée et même
hne bonne vie.
?
4 A votre réveil, au lieu de penser à des
■i'anités, ou à rien du tout, dites-vous et
tpétez-vous sérieusement et à plusieurs
prises : «Je suis chrétien... Je suis chré■ÿèuj.. Je suis chrétien ». Au mot de chréén attachez le sens profond, sérieux, bienïsant qu’il a et doit avoir, et pensez aux
et aux devoirs qu’il implique pour
vous. Vous arriverez ainsi à donner à
votre qualité de chrétien une réalité et une
wehr qu’elle n’avait pas eue jusqu’à pré^nt : et vous ne manquerez pas de constater, au cours de la journée, que l’exercice spirituel auquel vous vous êtes livré
1| matin, vous empêchera de faire les choqu’im chrétien ne doit pas faire, et
■^^s en fera faire que, quoique chrétien,
\^us oubliiez ou négligiez de faire.
^ Répétez cet acte d’auto-suggestion à
i^di, terminez votre journée en vous disant encore, avec résolution; « Je suis chrétien », et vous verrez que vous deviendrez
de jour en jour davantage ce que vous
\|us suggérez. Toute votre personne subira les bonnes conséquences de ce procédé, si simple, si sage et si pratique.
Ce n’est ni M. Coué ni moi qui avons
inventé ce système. Il y a bien longtemps
que l’apôtre Pierre l’a recommandé, quand
il écrivait aux chrétiens d’Asie les paroles
suivantes : « Ainsi donc. Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous
de cette même pensée que celui qui a souffert dans la chair a cessé de pécher...» (1
Pierre IV, 1-2). Il décrit une pensée comme une arme intérieure dont s’est pourvu
le chrétien, arme précieuse, utile, grâce à
laquelle l’ennemi ne peut plus l’atteindre et
avec laquelle il peut, lui, frapper l’ennemi.
Et tel est bien le cas pour l’homme qui,
au lieu de rester dans le vague, a tenu à
préciser sa qualité de chrétien et s’est
«mis dans l’esprit», qu’il l’est et dans le
cœur qu’il veut l’être. Il possède désormais
la certitude nécessaire pour déterminer sa
vie dans le sens vraiment chrétien. 11
n’a qu’à entretenir cette conviction, non
seulement en sanctifiant son réveil quotidien par la déclaration qu’il se fait à luimeme d’être un chrétien, mais en y ajoutant des chefees plus importantes encore :
la prière, la Bible, les Sacrements.
Bt le système Coué ainsi adapté à la vie
chrétienne ,ne sera pas une affaire de mode
où les enfatillages ne manquent pas, mais
une ligne de conduite fixe et raisonnable
dont il ne cessera de recevoir infiniment
de bien. H. Di
Pornographie... et Bible.
Gageons que vous ne saisissez pas quel
rapport il peut y avoir entre ces deux
substantifs ayant une signification totalement disparate. Nous non plus, d’ailleurs.
Mais nous ne comprenons rien, à ce qu’il
paraît, ni les tms ni les autres ; car sachez
qu’on vient de découvrir, rien moins qu’à
Rome, s’il vous plaît, des analogies, ignorées jusqu’ici, entre la littérature porno
graphique et la Bible. Il faut raconter ça,
d’après les correspondants de la capitale
de maints journaux politiques.
A la date du 31 mai 1923, sauf erreur-,
un épisode caractéristique s’est déroulé
dans un quartier excentrique de la capitale, au .cours d’une procession religieuse.
On fêtait la Madone de la Miséricorde
dans le populaire « rione » du Celio ; lorsque, après la fonction, sur la place même
de l’église, la foule des fidèles ayant réuni
en un tas des livres et des opuscules pornographiques, ainsi que « des Bibles des
Protestants » soustraites à des citoyens
catholiques, en fit un bel autodafé. Pendant que le feu consumait ces livres, jugés
tous également impies et dangereux, le
député populaire Cingolani — veuillez retenir ce .nom — monté sur une chaise, haranguait la foule fanatisée, lui représentant les dangers de la pornographie et des
lectures immorales. J’ajoute que cette nouvelle, stupéfiante pour nous, a été transmise à quantité de journaux et insérée
sans un mot de réprobation ni de simple
commentaire.
Cette scène de fanatisme moyenâgeux,
qui a lieu sous les auspices d’un député
catholique, nous remplit d’indignation.
Nous comprenons parfaitement la mentalité du « popolino » ignorant de nos grandes villes et de nos campagnes : on lui a
dit que ,1a « Bible des protestants » ,n’est
pas la vraie Bible, que sa lecture est dangereuse pour l’âme et pour le corps. Et il
le croit. Comment pourrait-il en douter ?
Mais qu’un représentant de la nation, un
homme instruit — je suppose que l’hon.
Cingolani est instruit —• s’applique à souffler sur ce fanatisme, à l’exploiter pour
des buts inavouables, voilà qui nous dépasse, malgré tout ce qu’on a pu voir et
entendre en Italie ces derniers temps. La
Bible des protestants ! Et vous croyez que
les prêtres, les Cingolani et consorts son|
en bonne foi lorsqu’ils affirment que les
traducteurs protestants de la Bible en ont
dénaturé le sens et y ont introduit subrepticement ce qu’ils dénomment leurs
« hérésies » ? Il faudrait être des naïfs
pour le croire. Ce n’est pas la diffusion de
la soi-disant Bible des Protestants que les
prêtres et les Cingolani redoutent, c’est
la Bible tout court, dont la lecture ouvrirait des yeux qu’ils tiennent à voir fermés, coûte que coûte. Et vous les verriez
demain s’insurger contre les Protestants
et entraver leur œuvre, lors même qu’ils
ne distribueraient que des Bibles éditées
par la fameuse société de Saint-Jérôme.
Il faut donc redire encore et répéter sans
fin que l’Eglise de Rome a peur de la Bible, qu’ eUe n’ en veut absqlument pas et
qu’elle fera toujours tout son possible pour
éviter que le peuple la lise.
Notre très modeste protestation n’aura
qu’un faible écho, et probablement pas le
moindre écho en Italie ; mais nous tenions à dénoncer à nos amis de l’étranger ce nouvel acte de fanatisme, venant
après tant d’autres du même acabit, et
qui coïncide avec la fameuse interpellation à la Chambre du même Cingolani
—, toujours lui, lui partout! — sur
la soi-disant « question de Monte Mario » et les dangere (!) de la propagande prote.stante en Italie. C’est donc
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toute une campagne, ingénieusensent organisée, contre l’œuvre et l’infliMnce du
Protestantisme italien, campagne menée
bon train par- nos ennemis de toujours,’
sous l’œil indulgent de nos gouvernants et
à la faveur du silence complice des libéraux. Au fait, y a-t-il encore des libéraux
en Italie ? c.
M. Charles de Freycinet.
Parmi tes personnalités marquantes du
protestantisme français, M. Charles de
Freycinet, qui vient de s’éteindre à Paris
à l’âge de 94 ans, est certes une des plus
universellement connues, des plus appréciées, des plus illustres. Sénateur pendant
une quarantaine d’années, membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie
française ; tour à tour ministre des Affaires Etrangères, des Travaux Publics et de
la Guerre; président du Conseil à plusieurs
reprises, sans parler de toiutes les autres
très hautes fonctions de confiance dont il
a été revêtu au cours de sa longue carrière, M. de Freycinet a joué un rôle des
plus importants — parfois prépondérant
— dans la politique de son pays.
L’ingénieur de premier ordre que fut
M. de Freycinet était trop absorbé par ses
études et par ses multiples devoirs de sénateur et de ministre pour prendre une
part active aux affaires ecclésiastiques de
son église ; mais, remarque M. Draussdn
dans Evangile et Liberté, « c’est bien sous
l’austère diæipline de la Eéforme qu’a été
faite son éducation et que s’est formé
l’homme aux principes solides, à la di;oiture incorruptible, à l’idéal de justice, de
vérité, de liberté, le patriote que ses adversaires politiques les phis intraitables
saluaient avec respect. Le protestantisme
est donc pleinement autorisé à te compter
au nombre de s^ plus authentiques représentants et des fils dont il a le droit d’être
fier ». (J’observe, en passant, que pas un
de nos soi-disant journaux libéraux n’a
cru devoir relever la qualité de protestant
de rülustre défunt!).
Les obsèques nationales, avec les délégations du Président de la République, des
deux Chambres, de l’Académie et de tpus
les grands corps de l’Etat, furent célébrées
au temple protestant de fEtoile, sous la
présidence du pasteur Russier. D’après le
désir formulé par le défunt, aucun discours ne fut prononcé, vu que « honneur
devait être rendu à Dieu seul». Au cimetière, M. Poincaré, entre autres, rend, au
nom du Gouvernement et de FAcadémie,
un hommage ému d’admiration et de reconnaissance à la mémoire du patriote sans
tache, du serviteur dévoué de la France.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNB. Samedi dernier a eu lieu
l’ensevelissement de notre sœur Anna Rivaire veuve Malan, décédée à Prassuit à
l’âge de 90 ans. Nous exprimons à la famille notre sympathie chrétienne.
COURMAYEUR, le 25 mai 1923.
C’est avec un profond regret que nous
voyons partir pour l’Amérique notre cher
conducteur M. Chartes Arnoulet et sa famille. Pendant son ministère dans notre
pays, grâce à son grand dévouement et .à
son activité, nous avons vu renaître nos
deux églises, celtes de Courmayeur et de
La Salle, qui étaient devenues à peu prfe
désertes, et se repeupler en attirant à l’Evangile — du catholicisme — im beau
nombre de chrétiens fervents et bien
convaincus.
Nous souhaitons à l’ouvrier qui viendra
le remplacer de continuer cette belle œuvre à laquelle M. Arnoulet avait consacré
tout son cœur, afin que notre belle vaüée
d’Aoste tout entière puisse suivre le bel
exemple de la conversion en masse de la
population de Nus.
Lorsque, à l’église, M. Arnoulet nous a
annoncé son départ cMnitif, noits avons
assisté à une scène vraiment touchante,
qui est l’eJ^ression. sincère de notre profonde affecMon et de notre regret de te
voir partir pour un pays si éloigné.
Que notre pensée et nos prières accompagnent notre cher M. Arnoulet, sa courageuse épouse et leurs deux bébés ; nos
vœux sincères à eux, ansi qu’à l’église de
Bejgrano, où ü est attendu avec joie par
nos frères d’Amérique, qui le réclament
«sans déliai». C. M.
LA TOUR. M. le modérateur B. Légeiet M. A. Rostan, caissier de la Table, viennent de rentrer à Torre Pellice. Nous leur
souhaitons la plus cordiale bienvenue.
— La mort vient de frapper plusieurs
familles de notre paroisse. — Le 24
mai un jeune homme, Jean Roland, de
l’Envers, nous a quittés après une longue
maladie ; le 26, notre sœur Catherine Bounous, de Via Pellice, était emportée d’une
manière soudaine. Le 29 mai nous avons
accompagné au cimetière la dépouille mortdle de M.me Stalîé, des Guichards, veuve
de l’ancien StaUé et la doyenne de la paroisse, puisqu’elle est arrivée à l’âge de
92 ans. Tout le monde l’aimait cette bonne
grand’mère qui avait toujours une parole
aimable pour tous, et notre sympathie va
à sa famille, ainsi qu’aux autres familles
frappées par le deuil.
— Nous recevons un faire-part nous
annonçant que sœur Emilie Stockmayer,
diaconesse à notre Hôpital de La Tour, a
eu la douleur de perdre, samedi 2 juin, sa
mère. Toute notre sympathie à notre chère
Sœur.
— Nous avons fêté le jour du Statute
en faisant,- dans l’après-midi, une très
belle promenade de la jeunesse de la paroisse à la Gianavella. Toutes les Unions
étaient représentées et la journée a été
des meilleures. A la Ginnavella M. le prof.
J. JaUa a illustré les lieux historiques qui
nous entouraient et quelques artistes nous
ont donné un gentil programme de récitations. ^
— Les anciens élèves du OoUège répandus dans le monde seront heureux d’apprendre que leur chère et vénérable société « Eco dello Studio » vient de célébrer
son 64ijne anniversaire. La « soirée » traditionnelle a eu lieu samedi dernier à l’Ecole Normale, sous la présidence de l’étudiant Giuseppe Casti^ione, devant un public restreint d’invités et de professeurs.
Les travaux présentés ou récités par Jean
Chauvie, Alex. Amour et Furio Donaggio
ont été goûtés et applaudis, ainsi que le
beau discours du jeune président, débité
sans la moindre hésitation. Le rapport annuel, précis et soigné, lu par te secrétaire
Achdte Deodato, nous apprend que la Société, qui a traversé une crise pénible,
vient de se ressaisir : qUe a actuellement
14 menibres effectifs pleins de bonne volonté ; les travoMX de l’année sont au nombre de 93 et abordent courageusement les
sujets les plus... disparates. Les séances,
naturellement quelque peu mouvementées,
ont été tenues régulièreifient.
Les exhortations paternelles et les encouragements de quelques professeurs,
traduisent le sentiment de l’assemblée ;
après quoi, la séance est levée et nos jeunes amis se préparent avec enthousiasme
à faire honneur à la traditionnelle troisième partie, sur laquelle nous manquons de
renseignements précis.
— On nous dira dans une autre partie
du journal avec quel élan la fête nationale
dju Statute a été célébrée dans toute l’Itahe. Et Torre PeEice prend largement part
à ces réjouissances patriotiques. Toutes
les rues sont abondamment pavoisées. A
10 h. 1|2, devant une foule très nombreuse
a lieu, place Victor Emmanuel, l’inauguration du drapeau des mutilés de Val PeHice
avec un discours vibrant de patriotisme
du député Villabruna. La solennité nationale est pareillement rappelée et soulignée
au temple vaudois, dans te discours du
pasteur Bosio.
POMARET. ‘ M. le Directeur de l’Hépital
Vaudois a r^, pour les réparations d’urgenee, le® dems suivants, pour iesquéls il
remercie de tout cœur : Cotonificio di Porosa Argentina, L. 10.000 ; Cooperativa
Agricola di Consumo di Pomaretto, 200 :
M. Jacques Prinzio, Villar Perosa, 50.
— Pour Pentecôte, le Pasteur a reçu à
la communion de l’église 24 jeunes gens et
jeunes filles de la paroisse.
— M. Adrien Louis Pons et M.Ue Marguerite Grill ont célébré leur mariage, le
2 juin, à la mairie et au temple. Meilleurs
vœux !
PRAMQL. (Retardée). Le mois de mai
a été un -mois de fêtes (fêtes bien modestes) pour les, Pramollins ; tout d’abord
nous avons eu, le dimanche 6 mai, la fête
des mères de famille, avec culte de circonstance, et, dans l’après-midi, réunion à la
cure avec thé, chants et loterie d’objets
confectionnés par les jeunes filles de l’Union Chrétienne.
Le dimanche 13 mai, fête de la Jeunesse,
à l’occasion de la venue à Pramol des jeunes gens et des jeunes filles de Massel,
sous la direction de M. l’ancien-évangéliste
D. Gaydou, qui a présidé aussi le culte
principal ; le dimanche dé Pentecôte, 20
mai, a eu lieu la fête des enfants de l’école
du dimanche avec distribution de douceurs
et de prix ; et enfin, le 27 mai, dernier
dimanche du mois, nous eûmes l’inauguration du « Posto di Pronto Soccorso » avec
l’intervention du délégué de la Croix Rouge
M. le prof. Attüio Jalla qui prononça le
discours de circonstance et de MM. Louis
Marauda, membre de la Table, et du docteur Cardon, qu(i, eux aussi, adressèrent,
avec le Pasteur, de courtes allocutions à
l’assemblée réunie dans la grande école.
Nous tenons à remercier chaleureusement le prof. Attüio Jalla pour l’intérêt
qu’il a démontré pour notre modeste
initiative.
7.me et 8.me listes de souscriptions pour
le « Poste de Secours » : Collecté à Pramol,
L. 33 — Adolphe Comba, Turin, 5 — Héli
Long, maréchal. Id., 10 — Henri Long,
Id., 5 — Emile Tron, pasteur, 10 — Long
Ernest, Spezia, 10 — Sappé Adolphe, Alexis et Louise, Cannes, 65 — Long Henri,
Pignerol, 10 — Famille Long-Clapier, StJean, 10 — Humbert Long, St-Germain, 5.
Collecté à New-York par M. A. Barth.
Long : A. B. Long, dollars 10,50 Alice
Travers, 6 - Henri Ernest Jahier, 5 - Henriette John Cooper, 10 - Edvy Sappé, 2 Famille Guido Grül, 1 - Célestine Grill,
0,50 - Emile Long, 10 - Madeleine Plavan,
0,50 - Célestine Reynaud, 0,50 - Angèle
Ribet, 0,25 - Henri Jahier, L. it. 200 Henri Long, 100 - au change L. it. 1200.
— Total 7.me et 8.me listes, L. 1363 —
Listes précédentes, L. 1477 — Total général L.'2840,60. D- P
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TORRE PELLICEfromo).
Vedere in 4*^ pagina:
HI
“ULKE
Ifoivelles M Fails divers.
Vn. baptême mormon. — Depuis que
Gelifive a l’honneur d’être devenue le siège
de la Société des Nations, toute les sectes
exotiques s’appliquent plus que jamais à
acquérir dans notre ville au moins un
pied-à-terre, où ils puissent dresser une
tribune de propagande. Les Saints des
Derniers Jours .nous sont donc revenus,
et M. Serge-J. BaUif annonce des conférences dans 1e quartier de Saint-Gervais.
Il fait des prosélytes, puisque, le 3 février, les missionnaires mormons ont procédé, aux bains de la Jetée des Pâquis, au
baptême par immersion d’une dame de
notre ville. Ua température du lac où
l’on a plongé la néophyte n’était, ce jourlà, que de 5 degrés centigrades, ce qui a
dû causer à la nouvelle convertie un saisissement physique qui a bien pu troubler
son émotion religieuse. Le Conseil administratif de la Ville, auquel les mormons
avaient demandé l’autorisation d’user des
bains publics, avait fait surveiller la cérémonie par le garde du port, qui en avait
éloigné les profanes.
(Semaine Religieuse).
%.
•tí
Une protestation des ministres des différents cultes. — Les ministres des différents cultes représentés à Paris, viennent, d’après le Temps, de publier une
protestation, dont voici tes principaux
passages :
« Le gouvernement des Soviets s’en
prend à l’idée religieuse, sans distinction
de confession ni de culte. C’est une lutte
ouverte, dont le but avéré est de déraciner de l’âme du peuple la religion considérée comme inutile et dangereuse.
« L’exécution du métropolite de Pétrograd. Benjamin, le récent procès de Mgr
Cieplak, l’exécution de Mgr Budkewicz,
l’emprisonnement du patriarche Tykhon et
les menaces proférées contre lui en attendant son jugement, ont provoqué une
légitime horreur, une universelle réprobation.
« Nous protestons unanimement contre
un régime de violence religieuse que rien
ne saurait motiver ; nous faisons appel à
l’opinion publique du monde entier pour
que, par tous les moyens en son pouvoir,
elle aide à mettre fin à la persécution qui
opprime nos frères de Russie et pour
qu’elle s’emploie à en secourir les malheureuses Victimes ».
Suivent les signatures des quatorze ministres représentant les cultes chrétien et
israëlite.
Grande-Bretagne. — On compte actuelltement dans ce pays plus de deux
cents écoles communistes, alors qu’il n’y
en avait que 97 en 1910'. Il y en a une
vingtaine à Londres. Dans ces écoles, on
fait apprendre aux élèves des maximes
de ce genre : « Tu ne dois pas être patriote » ; « Tu dois pousser à la révolution » ; « Tu dois déclarer la guerre des
classes». Les communistes ont institué
des écoles du dimanche communistes,
avec ce principe : « Ua religion est
l’opium des esclaves». A cause du désarroi qu’entraîne ce mouvement, le Parlement a voté tout récemment une loi punissant de prisons et d’amendes les insti-'
tuteurs qui se livrent à un enseignement
subversif. (Eglise Nationale).
I
m
I
* * *
Le rmrade de Pie X. — « La Croix », du :
5 mai 1923, dans un article intitulé :.j
« Vers la béatification de Pie X », donne ^
la liste des miracles qui lui sont imputés. ;
Nous en extrayons ce qui suit, en souli*'|
gnant toutefois la superstition de ce culte '
de Pie X :
Huit mois à peine après la mort du saint •
Pontife, c’était te cas merveilleux de
fille du cheminot Valentini Alberico.
Elle avait trois ans et était réduite à
l’extrémité par une grave maladie. Le mé- ’
y
3
decin, qui ne voulait pas décourager la
mère, disait aux voisins et amis :
« Je fais tout ce qu’il est possible de
faire, mais la maman peut être certaine
que sa fille n’en reviendra pas ! ».
La pauvre mère implora Pie X et fit
un vœu. Quelques heures après, à la stuXjéfaction du médecin, la fillette était
guérie (!).
En 1920,. la supérieure du noviciat de
la Doctrine Chrétienne, à Nancy, agoni^ sait, quand, par l’intercession du Pape,
elie fut ramenée à la santé. Son médecin
se porta garant d’une intervention miraeuleuse, et consigna, par écrit, les preuves de l’impossibilité absolue d’une guérison naturelle.
Non moins prodigieuse apparaît celle
d’une fillette de dix ans, victime d’un accident d’automobile..., et celle de cette
religieuse Eédemptoriste, affligée d’un
chancre mortel et que sauva l’attouchemeht d’un col ayant appartenu à Pie X.
Cette dernière merveile a été attestée
par le cardinal Vives y Tuto.
De même, le retour à la vie et à la parole de Dom Rafael Merry del Val, père
du cardinal, secrétaire d’Etat.
Mais arrêtons ici une liste qui ne se
terminerait jamais, tant il y a de documents exaltant la gloire de l’insigne serviteur de Dieu, déjà canonisé en quelque
■ sorte par la foule qui l’appelle : Santo !
(Saint). (Le Christianisme).
CHRONIQUE POLITIQUE.
Au Parlement, la monotonie habituelle
des séances a été brusquement interrompue par le discours formidable du député
ex-fasciste hon. Misuri. Il a fait un diagnostic sévère mais impartial sur la situation actuelle du fascisme qui a grand tort
de vouloir s’identifier avec l’Etat et d’avoir
accueilli et absorbé un si grand nombre
d’éléments hétérogènes et d’opportunistes
qui“ ont'étouffé sa mentabté primitive.
Une épuration définitive est indispensablé
et tous les partis nationaux ont droit de
cité dans la vie publique et doivent pouvoir collaborer librement à la grandeur et
au bien-être de la patrie. Ce discours courageux a produit dans le pays un effet
d’autant plus grand que le soir même
M. Misuri a été brutalement attaqué et
blessé à coups de bâton, à la sortie de
Montecitorio. Il a provoqué aussi la démission du sous-secrétaire à l’Agriculture et
de quelques autres députés fascistes qui
se sont permis de l’approuver. Par contre,
les files du fascisme se sont accrues d’un
nouveau membre influent en la personne
du sénateur Gentile, qui a motivé son
adhésion par l’identification du fascisme
et du «libéralisme de la liberté dans la
loi ». M. Gentile est, sans contredit, un
grand philosophe; mais, évidemment, dans
ce cas, il manque de logique !
La véritable essence du fascisme a été
proclamée, encore une fois, par M. Mussolini qui, apres avoir désavoué l’attitude de
la Chambre, sans daigner l’honorer d’un
seul discours, a retrouvé, dans une tournée triomphale en Vénétie, toute la fougue
de son éloquence enflammée pour annoncer, inopinément, une seconde «ondée»
fasciste et tonner, juste à la veille de la
célébration du Statuto, contre le Parlement et les vieux partis politiques. Franchement, nous commençons,à être fatigués
de toutes ces cérémonies, de tous ces cortèges, et -aussi de tous ces discours contredisants, la plupart imbus de rhétorique,
qui ne contribuent certes pas à créer une
bonne impression à l’étranger. I^a nouvelle
liausse impreæionnante du change en est
la preuve! Heureusement que, sous les
coups cinglants des fascistes, te libéralisme
se réveiUe et défend étequemment sa raison d’être par le moyen de la presse et au
Sénat où le sénateur Albertini a prononcé
Un remarquable discours à cet égard.
La discussion sur l’exercice proviajire
vient de se clore par une courte mais claire
exposition du Ministre des finances. Il nous
annonce que le budget des différents Ministères, qui se trouve maintenant sous
son contrôle direct, prévoit pour l’année
prochaine une économie de 380 millions.
La Chambre a ensuite approuvé, à grande
majorité, un ordre du jour de confiance au
Gouvernement et lui a accordé l’exercice
provisoire jusqu’au 30 juin 1924. Elle a
aussi initié l’examen de la réforme des Codes et sera appelée à discuter prochainement le nouveau projet électoral qui a obtenu l’approbation de M. Mussolini. Le
projet est fondé sur le système majoritaire dont nous avons parlé; la votation
se fera sur une base nationale, mais chaque région fixera la liste de ses propres
candidats.
— Un épouvantable ouragan s’est déchaîné dans te val d’Ossola et dans toute
la zone du lac Majeur ; il a causé des dégâts considérables et on déplore quelques
victimes.
— L’agression subie par trois députés
socialistes, de la part des « camelots du
roi », qui imitent, en France, nos systèmes
fascistes, a soulevé un grand tuinulte à la
Chambre et donné lieu à d’imposantes manifestations en faveur de la république ;
tes députés ont approuvé, avec plus de 500
voix favorables contre 67 opposants, les
dépenses pour les quatre premiers mois
d’occupation de la Ruhr.
— Malgré l’accord intervenu, par l’entremise du Gouvernement de Berlin, entre les mineurs et les industriels qui ont
concédé une augmentation de salaire, les
troubles n’ont pas encore pris fin dans les
légions occupées et le mécontentement de
la classe ouvrière s’étend un peu partout.
Les salaires ont augmenté, depuis la
guerre, de 3.300 fois, mais le prix des vivres s’est accru de 12.000 fois ! — Pendant que l’Allemagne donne les dernières
retouches à son nouveau projet de réparations, M. Poincaré se, rend à Bruxelles
pour établir, avec M. Jaspar, un plan
franco-belge, qui sera soumis aux Alliés,
et qui représentera le minimum des exigences des deux pays. Il y a un vague espoir d’arriver enfin à une entente, grâce
aussi à l’intervention de M. Baldwin, un
très habile financier.
— A Lausanne, notre délégué a obtenu
d’Ismet pacha la reconnaissance de la souveraineté de l’Italie sur l’île de Castellorizzo, en vain réclamée jusqu’ici. A. S.
Domenica 10 Giugno, alte ore 9.30, si
terrà nel salone dell’Esposizione di ottica
di Torino (nel parco del Valentino), il Primo CONGRESSO 'DEI CINEMATOGRAFI
EDUCATIVI e delle Proiezioni scolastiche.
L’iniziativa è suggerita dal desiderio di
iniziare l’affiatamento fra le numerose organizzazioni sorte, specie nel dopo guerra,
per diffondere le cinematografie di carattere sano, educativo, e per dotare le scuole
di materiale per le proiezioni luminose,
Il Congresso durerà un giorno solo, perchè nella presente stagione, prossima agli
esami, si vuol risparmiare agli insegnanti
un’assenza prolungata e tratterà quindi
assai rapidamente e soltanto nei loro
Aspetti pratici — di realizzazione —- i vari
problemi che si affacciano ai numerosi cultori del metodo visivo nell’insegnamento e
nell’educazione.
ESITO DEL CONCORSO
per un Dialogo sceneggiato da reci~
tarsi nelle feste dell'Albero di Natale.
La Commissione esaminatrice, riunitasi dopo che ciascuno dei suoi membri
aveva tetto personalmente e accuratamente i lavori, ha ad unanimità aggiudicato :
Il 1“ premio di L. 100 al dialogo intitolato « Il cuore » e contrassegnato dal
motto ; « Résister ».
«
Il 2° premio di L. 50 al dialogo intitolato « Il piccolo Natale», controfirmato
« Thea ».
Nessun altro lavoro è stato giudicato
degno del terzo premio.
Aperte le buste contenenti i nomi si è
trovato che il « Résister » é..¡. un gentile
incognito, il quale desidera che il suo
premio venga suddiviso fra un orfanello
ed una orfaneUa che rispondano a certe
condizioni da lui stesso stabilite.
Non possiamo che aderire e plaudire,
ma non potrebbe « Résister » desistere dal
suo incognito, almeno per quel che riguarda la Commissione ?
La busta contrassegnata dal pseudomino «Thea» conteneva il nome di Nelly
Buffa, una giovane vecchia amica dei
nostri bambini.
Congratulazioni ai vincitori !
Roma, 25 Maggio 1023.
Per la Commissione : Ines Ferkeri.
, VARIETÉS.
Les dix commandements pour « tuer »
une Société :
1. Ne fréquente pas les assemblées de ta
Société.
2. Quand par hasard tu t’y rends, arrive
en retard.
3. Quand il fait mauvais temps, reste'
chez toi.
4. Critique ferme ceux qui travaillent,
surtout les membres du Comité.
5. N’accepte aucune fonction, aucune tâ, che, car il est plus facile de critiquer
que de travailler.
6. Et quand même tu aies refusé toutes tea
charges, sois froissé de n’en avoir obtenu aucune. Et pour montrer ton mécontentement, boude à l’écart. ®
7. Quand le Président t’invite à dire ton
avis, réponds : Ça m’est égal. Mais
après la séance dis ton avis.
8. Quand quelques membres de ta Société s’unissent pour travailler, toi qui
ne fais rien traite-les de clique.
9. Paie tes cotisations le plus tard possible et seulement après avoir reçu un
commandement de payer; cela par
principe et pour compliquer la besogne du caissier.
10. Ne fais pas attention aux nouveaux
membres, ou, si tu les remarques, que
ce soit du haut de ta grandeur.
(La VeiMée).
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autres choses. Le christianisme accompbra
en vérité beaucoup de choses utiles dans
le monde ; mais s’il est accepté pour accomplir ces choses utiles, il n’est pas le
christianisme. Le christianisme combattra
le bolchévisme, mais s’il est accepté pour
combattre le boJebévisme, ü n’est pas le
christianisme. Le christianisme produira
une nation unifiée; mais s’il est aréepté
pour produire une nation unifiée, il n’est
pas le christianisme. Le christianisme produira une nation pleine de santé ; mais s’il
est accepté pour produire ime nation
pleine de santé, il n’est pas le christianisme. Le christianisme préparera la paix
iatematiornajle ; mais s’il est accepté pour
produire la paix internationale, ü n’est
pas le christianisme. Notre Seigneur dit :
^« Cherchez d’abord le royaume de Dieu et
sa justice, et toutes ces choses vous seront
données par dessus». Mais si vous cherchez le royaume de Dieu et sa justice pour
que toutes ces choses vous soient ajoutées,
vous perdrez ces choses et le royaume de
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Bobbio Pellice - Pastore: Eniioo Tron, S.
Lucrna S. Giovanni - Pastore: Emilio Tron.
MaHcllo - Sig. D. Gajdou.
Ferrerò - Pastore: Luigi Micol.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pnnaretto - I^astore: Giulio Tron,
Frali • Pastore Guido Comba.
Pramoilo - Pastore: Davide Pons.
Praroatìno - Pastore: Augusto Jahier.
Riclaretto: - Pastore: G. Maraùda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Cbisone -Pastore : Enrico Tron. J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
ViUarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta ■ Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Ém., 164.
Ben^ento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro. 17.
- Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G- G. Ribetti, Casa Foglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
"•^••®la_- Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
_ -Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Via Cir-v
convallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Foiueron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15
Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayenr - Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
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Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51 ; Pastore
V. Sommani.
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B. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assaròtti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi. 18 - Culto
ogni Domenica alle ore ig,3o - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Sm. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia ■
Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore;
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
VarveUi.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) 1
- Pastore: B. CeUi, 2, Vicolo S. Andrea, f
Vittoria - Chiesa EvangeUca - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cas~
siere, 107, Via Tre Novembre,RomB.{i).
Facoltà di Teologia: Roma (26) - ViaPietro
Cossa, 42 : Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
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Preside: Prof. D. Jahier.
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Direttore : Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pom.Ate.tto - Direttore : Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice).
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Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
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rema, Dovadola, Forano, Grotte, Pa-’
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
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