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Cinquante-septième année
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29 Févrief 1921
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie {en dehors des Vallées) et Colonies
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Qne-tontes les choses vraies, honnêtes, jnstes, pores, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
MÉDITATION.
« Celui qui a dit: je Vai connu, et
qui ne garde pas ses commandements
est un menteur... (i Jean ii, 3-6).
Ainsi parle un apôtre, mais pas un apôtre
seulement. Ceux qui vivent hors du christianisme observent avec attention les chrétiens. S’ils nous voient, nous qui faisons profession de « connaître» Jésus-Christ, c’est-àdire d’avoir foi en lui, de vivr# suivant sa
Parole, s’ils nous voient semblables à euxmêmes, égoïstes, irritables, avares, durs aux
autres et pleins d’indulgence pour nousmêmes, pire encore peut-être, déshonnêtes
en affaires, immoraux dans notre vie personnelle, ils déclarent, et ils n’ont pas tort,
que nous ne sommes que des hypocrites, des
« menteurs ».
Ce qui est plus grave encore, c’est que,
peu bienveilhants à l’égard du christianisme
lui-même, ils le Jugent d’après ses infidèles
représentants, ils le considèrent comme une
école d’hypocrisie, un moyen offert aux habiles pour faire leur chemin en ce monde:
« Le nom de Dieu est blasphémé à cause de
vous parmi les nations », écrivait saint Paul
à des chrétiens indignes de ce nom. Notre responsabilité est grande ; que nous le vouhons
ou non, sans parler, par notre simple conduite, nous plaidons contre l’Evangile ou
en sa faveur. Car, si la vie d’un mauvais
chrétien sert d’argument contre le christianisme, le témoignage rendu sans qu’il s’en
doutât par le plus humble des disciples de
Jésus-Christ a souvent fait pour éclairer et
toucher des jnqrédules. des ignorants, plus
que tous les raisonnements et tous les discours des défenseurs attitrés du christianisme.
Il y a dans ce fait de quoi nous effrayer et
nous réjouir. Notre responsabilité est grande.
Mais notre conduite a des conséquences
toutes différentes encore; «En celui qui
garde sa parole — la parole de Jésus-Christ
— l’amour de Dieu est véritablement parfait. Par la nous savons que nous sommes
en lui ». C’est nous-mêmes qui pouvons trouver dans la manière dont nous vivons une
cause d’encouragement, une source de Joie.
C’est, pour les chrétiens les plus sérieux, un
sujet de préoccupation et même d’angoisse:
Suis-Je vraiment un chrétien? Est-ce que
J’appartiens à Jésus-Christ? Puis-Je être sûr
de mon salut ? Eh bien ! voici donné par
l’apôtre un moyen de nous Juger nous-mêmes; Si nous «gardons la parole de JésusChrist ... ». Il ne s’agit pas, bien entendu,
de la garder sans aucune défaillance, d’avoir
atteint la sainteté parfaite, ce sommet inaccessible en cette vie, mais d’être attaché de
toutes nos forces, de toute notre âme à cette
parole, de l’avoir acceptée pour la règle absolue et là continuelle inspiration de nos
actes et de repousser tout ce qui lui est contraire. Si vous sentez qu’il en est bien ainsi,
qu un changement profond s’est produit en
vous, que vous ne pouvez plus vivre en paix
- si vous ne faites la volonté de Jésus-Christ et
i que vous êtes prêt à tout sacrifier plutôt
que de lui désobéir, n’est-ce pas la preuve
que, malgré tout ce qui peut susbister enI core en vous du « vieil homme », de votre
nature mauvaise, vous êtes du nombre des
disciples du Sauveur, de ses rachetés, et
que vous pouvez vous réjouir? J. M.
{Le Témoignage).
DEUX VOIX D’OUTRE-TOMBE.
« ...il parle encore quoique mort».
(Hébr. XI, 4).
La première est celle d’un Père de l’Eglise,
car celui qui l’a fait entendre n’appartenait
pas seulement à l’Ecosse, son pays d’originé,
mais à l’église chrétienne du monde entier!
a laquelle s’étendit son influence hénie.
C est la voix d’A lexandre W hite.
Elle a surtout retenti dans cette célébré
eghse de St-George à Edinburgh, pendant
une quarantaine d’années, et non seulement
du haut de la chaire, mais aussi dans ces
merveilleuses classes bibliques, où il faisait
revivre les vieux auteurs puritains, avec lesquels son âme s’identifiait si parfaitement
qu’on a pu dire de lui, avec raison, qu’il était
« le dernier des puritains ».
Je n’entends pas cepéndant glaner dans
ses éloquents sermons, ni dans ses très nourries études bibliques quelques phrases qui le
caractérisent, pas plus que Je ne le demanderai à ses nombreux écrits; l’embarras du
choix pourrait m’induire à allonger indéfiniment cet article, vu que la mine est inépuisable.
Mais il me suffira de recueillir quelquesunes des paroles qui retentirent dans notre
salle synodale, lorsqu’en 1893 nous eûmes
l’iionneur de le recevoir, comme un des députés de la noble Eglise Libre d’Ecosse.
Après quelques expressions d’affectueux attachement à notre église, qui lui était devenue doublement chère, par les liens de parenté qu’il avait contractés, par son mariage,
avec la famille Barbour de Bonskeid, notre
vieille et constante amie, il entra en plein
dans le sujet qui remplissait de Joie son cœur
et nous communiquait que parmi les étudiants universitaires, en Ecosse, la piété
s unissait à la science et que Jamais, comme à
l’heure présente, les vocations pastorales
n’avaient été si nombreuses.
Un problème s’était aussitôt imposé;
« Comment rendre efficace le ministère évangélique ? ».
Le rapport d’une Commission nommée ad
hoc avait été très utile, mais, ajoutait le
docteur White, « nous n’oublions pas que l’efficace du ministère évangélique n’est pas
dans les mains d’une Commission, mais elle
dépend de l’Esprit de Dieu».
«A ce propos, ajouta-t-il, qu’il me soit
permis d’adresser une parole aux Jeunes ministres, qui forment maintenant, leurs habitudes: li Travaillez pour la chaire, travaillez
tous les '¡ours ! « Nulla die sine linea ». Honorez votre chaire. Pensez jour et nuit à votre
chaire. Lors même q'ue vous eussiez une minuscule congrégation, préparez vos discours. Travaillez et vous aurez des auditeurs. Jeunes-et
vieux pasteurs, vivons toujours plus près de
Jésus-Christ, source de vie et d'influence pour
notre mmistère ».
Ces paroles ne sont pas un programme de
cet homme de Dieu, c’est tout lui-même.
Alexandre White n’a pas cessé de travaillei et^ d encourager au travail ses collègues
Jusqu’au dernier moment de sa vie terrestre,
qui se termina paisiblement, pendant son
sommeil, à l’âge de 84 ans, leô Janvier 1921.
Toute la longue carrière qu’il parcourut
ici-bas a été une magnifique illustration de
sa ténacité au travail, puisque, de fils d’un
cordonnier de Kirremuir, et pour un temps
un ouvrier lui-même, il s’éleva au plus haut
niveau de la culture et recouvrit les charges
les plus honorables, comme celle de Doyen
de la Faculté de théologie d’Edinburgh et
de Modérateur de l’Eglise Libre Unie
d’Ecosse.
L’autre voix nous vient d’outre mer.
Lf. M. Stearns, pasteur de l’Eglise réformée épiscopale de l’Expiation, à Germantown (Philadelphie) a répondu à l’appel du
Maître, qui l’introduisait^ dans son repos, le
6 Novembre 1920.
Son nom n’éveillera probablement pas de
grands souvenirs parmi nous, car il n’atteignit certes pas la célébrité du docteur White;
loin de la, mais il a des points de contact
avec lui. Comme lui il a été un infatigable
travailleur et un des plus studieux et zélé
propagateurs de la Parole de Dieu, par le
moyen de classes bibliques, poursuivies pendant plus de trente ans, dans les principales
villes des Etats-Unis de l’Est.
Sa femme, dans une lettre publiée dans
les Nouvelles du Royaume, feuille mensuelle
dont il était l’éditeur, rappelle l’inutilité de
ses efforts pour le persuader, vu son âge
avancé et ses conditions de santé fort compromises, d abandonner sesdongues pérégrinations par le froid et la neige pour ne pas
manquer de présider une de ses nombreuses
classes bibliques.
Il craignait de perdre l’occasion d’atteindre une âme encore hors de Christ.
La demiere fois qu’il put ¿dresser quelques mots à sa congrégation, il choisit ces
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belles paroles d’Esaïe, dans son cas si signiI ficatives ; J'agirai: qui s’y opposera ?
D. M. Stearns fut un homme d’action,
mais pas dans le sens ordinaire de cette exipression; son action à lui fut toute spiritaelle: par le moyen de ses études bibliques
il réveilla un si profond sentiment du devoir pour chaque chrétien de travailler aux
procès du Royaume de Dieu sur la terre
qu’il devint le centre d’un mouvement de libéralité chrétienne, en faveur des missions,
vraiment remarquable. Iln’a Jamais collecté,
jamais sollicité des dons et cependant il a
reçu pour les missions pendant ces six derniers lustres de son activité pastorale,
6.206.116 francs (calculés au pair).
Ses sympathies embrassaient tous les
champs missionnaires et toutes les œuvres
chrétiennes d’évangélisation; notre église a
eu sa part aussi, car chaque année quelques
dons lui étaient assignés.
Qu’il me soit permis, pour montrer quel
éminent esprit missionnaire l’animait, d’évoquer un souvenir personnel. Me trouvant en
fiqlo à Germantown Je désirais rendre visite
à D. M. Stearns, pour le remercier de sa
constante sympathie pour notre œuvre. Un
* ami m’avertit qu’il était souffrant et ne
pouvait recevoir personne, par ordre du
docteur.
Je pensai donc de simplement laisser ma
carte -à sa porte, ne voulant pas quitter la
^ ville sans une attention, que certes il méritait. Sa fille qui vint m’ouvrir ayant parcouru des yeux ma carte ; « Entrez, me ditelle, mon père ne me pardonnerait pas d’avoir
; refusé sa porte à un missionnaire et surtout à
un pasteur évangéliste vaudois; il aurà du
plaisir au moins à vous serrer la main et
vous ne vous arrêterez pas».
Je fus ainsi introduit auprès de D. M.
Stearns, que Je m’attendais à voir étendu sur
sa chaise-longue, et quelle ne fut pas ma
surprise de le trouver, tout enveloppé de
châles, aissis, la plume à la main, à son bureau; sa figure pâle et fatiguée s’épanouit
en me serrant la main. Je me sentis en face
d’un apôtre qui ne connaissait pas les loisirs, dans le service de son Maître. En effet,
à ma remarque, comment dans ces conditions
de santé il était au travail, il me répondit
promptement; « Il y a des âmes qui ne peuvent pas attendre... Je leur dois un message
que le prochain numéro de mon Journal leur
apportera ! ». Il est tombé sur la brèche,
ses dernières paroles, à sa femme, furent;
« Jésus seul peut tout ».
En réunissant ces deux voix d’outretombe, il me semble qu’elles s’accordent et
se fondent pour faire vibrer d’un son de
grande actualité la parole du Maître, qui
devrait être notre devise, à tous nous ses
disciples : « Il faut que Je fasse, tandis qu’il ’
est Jour, les œuvres de Celui qui m’a envoyé; la nuit vient où personne ne peut travailler ». Arthub Muston.
CHRONIQUE VAUOOISE.
\
LA TOUR. Notre fête du 17 Février s’est
passée magnifiquement. Le temps merveilleux nous a favorisés et a permis à un grand
nombre de personnes d’y prendre part. Le
matin à 10 h., nos 400 enfants des écoles
remplissaient tout le premier plan de la
Maison Vaudoise, tandis que« le public, ou
du moins cette partie du public qui avait
pu trouver une place, se logeait dans les galeries. Nous eûmes bon nombre de récitations et chants très bien enlevés par les enfants et deux chœurs magistralement exécutés par notre Chorale qui a voulu faire
comprendre à nos braves compagnards (qui
trop souvent célèbrent le 17... chez eux) que
la fête de notre Emancipation ne doit pas
intéresser seulement les enfants. MM. Bosio
et B. Pascal adressèrent quelques paroles
d occasion et M. Ph. Grill clôtura par la
prière. Quel dommage que les enfants n’aient
pas reçu, comme les autres années, l’opuscule du 17, qui cette année n’a pas été imprimé par la Société d’Histoire Vaudoise !
Les enfants reçurent chacun une michette
de pain, une orange et une plaque de chocolat.
Le chocolat avait été généreusement donné
par la Ditta M. Talmone que nous remercions
de tout notre cœur.
— A midi 90 personnes prenaient part, à
l’Hôtel de l’Ours, à une agape fraternelle.
A la fin, plusieurs orateurs : MM. le maire D.
Jahier, D. Bosio pasteur, Emile E5mard,
Attilio Jalla, B. Pellegrin. On releva le fait
significatif que un tourassin ait été appelé à
occuper la charge de maire de la ville de
Venise.
— Le soir l’Union Chrétienne de Jeunes
Gens et la Chorale nous donnaient une soirée avec un programme très et presque trop
riche; aussi le public était trop nombreux
pour la capacité de la salle; nous espéron^
que dans d’autres occasions semblables les
organisateurs ne voudront pas distribuer un
nombre de billets supérieur à celui des places, en évitant ainsi le grave inconvénient
de cette soirée.
— Dimanche passé MM. R. Giampiccoli
et M. Gay de la Société Pra del Torno adressèrent leur appel à un bon public dans l’école
de Sainte-Marguerite.
MASSEL. Notre 17 a été favorisé cette
année par un temps superbe. Comme d’habitude, les enfants de nos écoles, drapeaux
flottants, se rendirent au temple accompagnés de leurs maîtres et de leurs parents.
Toutes nos maîtresses de quartier non vaudoise — une exceptée — ont voulu, non seulement prêter leur concours à la bonne réussite de la fête en préparant pour leurs élèves
quelques bonnes récitations, mais ont tenu
à les accompagner personnellement au temple et prendre part à notre joie. Après une
bonne allocution du Pasteur se déroula le
programme très riche en dialogues, récitations, monotones, le tout intercalé par le
chant de cantiques français et italiens. Bon
nombre de nos élèves bnt Joué leur rôle en
vrais artistes en herbe.
Le message affectueux que S. E. le ministre Facta a l’habitude de nous adresser toules les années à l’occasion de notre fête a été
accueilli par de vifs applaudissements. Nos
enfants reçurent une michette de pain, une
orange et un morceau de chocolat.
Le soir, à 7 h. dans la grande salle du
Reynaud, une quinzaine de Jeunes gens et
de Jeunes filles de nos deux Unions, dirigées
par M.lle A. Chauvie, nous ont donné une
soirée récréative de bienfaisance qui a été
fort goûtée et appréciée par le nombreux
public accouru. Sans faire de noms, nous
dirons que tous les acteurs ont été à la hauteur de la tâche et que plusieurs même ont
été admirables par l’entraii^, le naturel et
la complète assurance avec lesquels ils ont
Joué leur rôle.
POMARET. Le 8 Février est décédée
M.me Marie Madeleine Mathè veuve Constantin, de 68 ans, aux A3mar. L’expression
de notre sympathie à la famille affligée. >4
_ — M. l’instituteur Jules Massel, capitaine de complément, s’est éteint le 13
Février à l’Hôpital Vaudois, où il était entré
le II matin. Il avait été blessé trois fois pendant la guerre, et la troisième fois on n’avait
pas pu extraire la balle de shrapnel de la
région pulmonaire : très probablement ce faq
a causé sa mort. Il était très connu et très
apprécié : les deux médailles accordées à son
courage font preuve de son ardent amour
pour la patrie. Une vraie foule a pris part
au solennel enterrement: en comptant les instituteurs, intervenus avec leurs écoles, les représentants des Sociétés Militaires, de l’Armée, des Sociétés de la Pérouse, on a calculé
plus de 1.500 personnes. MM. les pasteurs
B. Léger, J. Marauda, P. Chauvie et Fr.
Peyronel étaient présents et ont pris part à
la fonction. Les cantiques Gloire à toi. Père
eternel et O beati su nel cielo, chantés à l’église par des parents et amis, d’après le
désir du défunt, ont prodondément ému
1 auditoire. Les paroles de consolation aux
parents affligés, adressées par le pasteur, ont
rappelé la grande vérité de l’Evangile : « Celui
qui perd sa vie dans ce monde, la conserve
pour la vie étemelle ». M. Massel devait réciter avec la jeunesse de la paroisse, le 17
courant, dans une soirée récréative, dont le
revenu devait être consacré aux malades de
1 Hôpital. Le deuil de la famille a été partagé
2
par les compagnons par les amis et collègues
et par toute la jeunesse de l’Oise, qui pleurent le courageux soldat tombé au moment
où la vie semblait lui promettre les fruits eu
vue desquels il avait tant souffert.
— La fête du 17 a renouvelé les souvenirs
d’avant-guerre; pour la première fois après
tant d’années elle a commencé par la promenade des écoles, guidées par la musique.
Le programme des récitations au temple a
été très apprécié par les nombreux auditefuts. Dans leurs discours les orateurs, MM.
le pasteur B. Léger et le prof. C. Jalla, ont
parlé de la fidélité à la foi des pères et du
respect pour la croyance des autres. Après
le service, les écoles se sont assemblées dans
la cour de l’Hôpital pour réjouir les malades
avec des hymnes de circonstance, sous la
direction de M. l’instituteur Peyrot.
— Le diner, à l’Asile, a réuni une soixantaine de personnes. Une nouveauté était la
présence d’un catholique, auquel on a fait
remarquer l’esprit de tolérance qui dominait
dans la saUe et dans les toasts. Sur la liberté,
sur le devoir de fraternité et sur l’utilité des
écoles pour la population vaudoise ont parlé
M. le pasteur Léger et MM. Jean Balme,
Phil. Peyrot. Barth. Coucourde, Origène
Genre, Ch. Grill.
La fanfare, dirigée par M. Suppo, a pris
part à la fin du dîner.
— ^ Vivement aÿectés -par le départ prématuré du regretté M. Jules Massel à la jeunesse si enthousiaste et si riche d’’activité bienfaisante, nous exprimons d sa famille si douloureusement éprouvée Vexpression de notre
sympathie bien fraternelle.
La Direction.
PRALI. Départ de M. et M.me Pascal.
M. le pasteur H. Pascal et sa compagne viennent de partir pour l’Amérique du Sud où
notre frère va succéder à M. Pierre Bounous
dans la direction de l’église de Cosmopolita,
dans l’Uruguay.
Nous citons ces lignes d’tme correspondance privée:
« Avant de quitter l’ItaJie nous vous envoyons nos salutations affectueuses et nos
bons souhaits. Gardez-nous votre affection
et demandez quelquefois à Dieu de nous
bénir dans notre nouveau champ de travail ».
C’est avec regret que nous les voyons
partir du milieu de nous ; mais nous les remercions d’avoir répondu à l’appel de l’Administration, en donnant un exemple de
dévouement et de fidéhté au ministère chrétien. Nous les accompagnons de nos meilleurs vœux et ne les oubherons pas dans nos
pneres.
Ph. g.
A la veille de son embarquement, M. Pascal
nous prie depuis Gênes de transmettre ses salutations bien cordiales à ses chers paroissiens
de Praly vers lesquels se dirige en cette heure
sa pensée affectueuse et émue.
« A Dieu », cher collègue et cher ami, nous
vous suivons avec votre compagne de nos vceux
les plus fraternels. Qu'Il vous bénisse et vous
garde! La Direction.
PRAMOL. XVII Février. Nos météréologues de la montagne se trompent donc aussi
parfois: s’ils s’aviseront de nous répéter encore qu’il n’y a pas de XVII Février sans
neige à Pramol, nous leur rappellerons celui
de 1921.
Un soleil merveilleusement chaud pour la
saison; le concours de Ta fanfare de Peumian,
un programme comprenant : discours du
Pasteur, lettre de S. E. le ministre Facta,
cinq chants (enseignés pour l’occasion par
notre nouveau maître-chantre M. Barthélemy Jahier), plus de quarante récitations
(diligemment préparées par nos maîtresses
d’école ou nos maîtres de Bible), une ronde
enfantine très agréable ; et enfin distribution
d’une brochure (Valdo), d’un journal pour
enfants et naturellement aussi de pain, oranges et chocolat — voilà en style télégraphique plus qu’il n’en faut pour vous dire que
notre fête des enfants a été célébrée d’après
nos bonnes et sympathiques règles traditionnelles. L’assemblée n’a pas ménagé ses applaudissements aux présents et aux absents
qui ont concouru à sa bonne réussite, et en
particulier à M. Barth. Long de New-York
pour sa bonne contribution et à M. Albert
Rostan de Turin qui a généreusement triplé
notre commande de son excellent et « victorieux » chocolat.
A midi et demi une soixantaine de convives prennent part au dîner soigneusement
servi par M. Jules Jahier dans la grande
école. Discours du Pasteur et de l’assesseur
EU Combe.
Le soir ce sont nos deux Unions qui se
produisent et entretiennent leur nombreux
public pendant deux heures et demie... et
en trois langues: le patois, s’il vous plaît,
outre le français et l’italien. Après une évocation historique (condamnation de G. Varaglia, 17 Février 1558) et une poésie religieuse, cinq pièces de théâtre en un acte,
trois monologues et trois chœurs sont exécutés à la satisfaction générale par nos artistes improvisés.
Bonne soirée et bonne recette. Un merci
de grand cœur à notre jeunesse. E. T.
ROME a par deux lois célébïé la date mémorable du 17 Février et d’une manière telle
que cet anniversaire laissera diez tous une
impression de profonde reconnaissance, de
réconfort et d’espoir. Ce fut d’abord, le Dimanche 13, le culte qui réunit au temple de
Piazza Cavour une assemblée extrêmement
nombreuse et où M. le pasteur Alexandre
Simeoni, après avoir retracé les événements
capitaux qui aboutirent heureusement à
l’émancipation des Vaudois, exposa avec
un tact louable, quelle grande, quelle magnifique mission l’Eghse Vaudoise veut et
doit remphr en Italie. Plusieurs parmi les
journaux politiques de la capitale se sont
plu à rappeler le geste juste et généreux du
roi Carlo Alberto, puis à rendre compte de
la cérémonie de Piazza Cavour en des termes très sympathiques.
Jeudi soir les Vaudois de Rome, et les
Romains vaudois, se sont à nouveau réunis
pour fêter entre amis, en iamüle, la glorieuse
journée. C’est dans la vaste salle, annexe du
temple de Piazza Cavour, merveilleusement
fleurie et toute pavoisée de grands drapeaux
tricolores au dessus desquels couraient, en
festons, de pesantes guirlandes de laurier,
piquées de légers criflammes et du bleu ruban vaudois, que M. le pasteur et M.me Simeoni, qui avaient bien voulu se charger de
l’organisation de la soirée, reçurent les nombreux invités.
Ceux-ci — ils étaient trois cents et plus —
prirent confortablement place autour des
tables hospitalières que des mains féminines
avaient gracieusement garnies de fleurettes
précoces, et plusieurs heures durant, ils furent régalés des meilleures productions et
de cantatrices de talent et d’excellents musiciens, tel Marco Peyrot, dont l’imposant
instru ent joua, tour à tour, joyeux et sonore, grave et délicieusement doux.
Le clou de la soirée ? Nous hésitons à décider s’il appartint à M. Giampiccoli, qui,
montant et remontant sur la scène, annonça
les numéros du programme avec ce petit
mot qui a le don de mettre à l’aise, de dérider
tous les visages, ou à l’essaim de jeunes Vaudoises, « venues tout exprès de là-haut », la
coiffe sur le chignon et la quenouille sous le
bras, pour nous chanter à ravir le Coro delle
filatrici. II y avait bien parmi elles, quelques
mouchoirs coloriés de ciociare, voir même
un blanc bonnet de Hollandaise aux deux
ailes prétentieuses, mais, dans notre enthousiasme, nous n’eûmes pas de peine à ne reconnaître en elles que des Vaudoises descendues directement des Vallées. Emus, les spectateurs bissèrent: ils auraient fait bien davantage si l’heure du thé n’avait sonné.
Un thé que nous renonçons à décrire puisqu’aucun mot ne saurait vous donner le goût
d’un seul des gâteaux exquis qui nous y furent servis. Mais ce que l’on sentait surtout,
c’est que promoteurs et organisateurs de
cette agréable réunion avaient voulu, jusque dans les détails, donner l’impression à
tous les membres de l’Eglise que, dans cette
saUe avenante où ils étaient chez eux, tous
les préparatifs faits à leur intention avaient
été présidés par un sentiment d’amour fraternel et d’affection profonde, dans un esprit sincèrement chrétien. Et nous croyons
qu’ils y ont réussi !
RORÂ. La Fête du 17 Février, favorisée
par un soleil printanier, a été célébrée avec
■un entrain tout nouveau. Notre temple a
vu reparaître les drapeaux de nos écoles,
dont quelques-uns se plaignaient déjà avec
raison de la fumée et de la poussière. Après
le culte solennel d’ouverture, nos 130 enfants ont développé leur attrayant programme de récitations, de rondes et de chants.
Quelques beaux chœurs chantés par notre
modeste chorale, dont notre ami Jean de la
Rounc forme le nerf, ont fait vibrer l’âme
de l’assemblée. — Un affectueux message
de S. E. l’av. Facta, ministre des finances,
a été salué avec des applaudissements. Le
syndic M. F. Toum, après un discours de
circonstance prononcé par M. le lieutenant
Jean Gelso, procède à la distribution des
croix de guerre aux parents de nos glorieux
soldats tombés pour la patrie. — Après cette
touchante cérémonie, le S5mdic lit rme belle
lettre de M. F. Humbert Toum, établi à
Paris, qui a fait parvenir 50 francs pour encourager les meilleurs élèves de nos écoles.
Dix d’entre eux reçoivent avec étonnement
5 francs chacun avec des paroles d’encouiagement. La dernière partie de la fête n’est
pas la moins intéressante pour les élèves:
de bonnes corbeilles bien garnies sont là pour
répondre à leur bel appétit. Un gros merci au
syndic M. Toum qui a offert gratuitemeit
le pain pour tous les enfants.
Le repas fraternel, organisé à Ciò Braere
par la Société des Jeunes Gens, à été renvoyé à Dimanche 20 courant, à cause d’im
ensevelissement.
La soirée de bienfaisance, soigneusement
préparée par les membres du Cercle Josué
Janavel en faveur du missionnaire des A. C.
D. G. à l’Erithrée, a eu un succès réj ouissant.
Le riche programme de comédies éducatives,
de monologues, poésies et chants a été développé avec verve par MM. J. Gelso, Cor
rado Morel.- César Durand, Robert Tourn,
Victcw Tomm. Robert MottrgEa, et J[. Morel,
ainsi que ]par nos braves unionistes M.lles
I. Rivoir, Attîlia Morel, Madeleine Mourglia,
Gabrîelle Laurent. Nous remercions les membres de la Chorale et M. C. Salvarani qui a
voulu combler les intervalles par les productions mélodieuses du phonographe. Quoique
l’entrée fut presque gratuite, l’encaisse nette
de la soirée s’élève à la belle somme de
frs. 250.
— Dans l’après-midi du 17 Février,
un cortège imposant dans lequel figuraient
un grand nombre d’amis venus de la plaine,
accompagnait au cimetière la dépouille mortelle de Tourn-Boncæur Moïse. Après une
douloureuse et violente maladie, ce frère, si
connu dans le pays et au dehors, a été rappelé de ce monde, laissant dans le deuil sa
nombreuse parenté. Nous renouvelons à sa
compagne et à sa famille l’expression de notre vive sympathie chrétienne, en demandant
à Dieu que l’épreuve soit transformée en bénédiction par la vertu de la foi et de « l’espérance qui ne trompe point ».
SAINT-JEAN. Favorisée par un temps
superbe notre fête du 17 Février a été des
mieux réussies. A 10 h., dans le temple, la
fête plus proprement dite des enfants avec
un très joli programme de récitations, de
rondes et de chants. Particulièrement applaudis la « ronde des travailleurs », le dialogue VEmancipazione et fort goûtées les
poésies de Lina Schwarz. La Chorale, quelque peu réduite, mais pleine d’entrain, a
pris part à la cérémonie. Comme clôture, une
abondante distribution de bonnes choses aux
enfants: un, petit pain blanc, une grosse
plaque de chocolat, donné par la Ditta Talmone toujours généreuse, une orange, une
brochure historique.
Nos remercîments chaleureux au corps
enseignant qui a si bien préparé cette fête
et à M. Coïsson en particulier pour tous ces
beaux chants qui l’ont agrémentée.
A midi, dans la salle Albarin, toute pavoisée, a eu lieu le banquet traditionnel avec
70 et plus de convives. Une vraie fête de famille avec discours nombreux et très applaudis.
Le soir à 8.30, soirée récréative de notre
Union Chrétienne de Jeunes Gens, à la Maison Vaudoise, avec un très riche programme.
Particulièrement appréciés: M.lles Gay, Marauda, Malanot; MM. Artus-MartineUi, Ernest Benech, Archetti. Salle comble.
La soirée a été répétée avec le même succès
le Samedi. La recette, en vue de la bienfaisance, simplement magnifique.
— Distinctions. Nous apprenons avec plaisir que le Ministère de l’Instruction a décerné le diplôme des « huit lustres d’enseignement », avec médaille d’or, à nos instituteurs
M. Joseph Long, de St-Jean, et M. Barthélemy Coïsson, de Praly. Nos meilleures félicitations.
Chronique politique.
On dirait que la Chambre s’est ressaisie
et qu’elle se propose de regagner le temps
perdu par la faute des socialistes. En effet
le projet sur le pa n est désormais à bon port :
les premiers articles sont définitivement approuvés et la discussion continue sur la deuxième partie du projet contenant les mesures
financières à adopter pour rembourser au
Gouvernement les milliards qu’il continuera
à perdre sur la gestion du pain, malgré la légère augmentation qui vient d’être approuvée. Et voilà encore nos socialistes qui ne
désarment pas et combattent à outrance
l’augmentation de l’impôt sur le vin, soutenant que c’est une boisson de première nécessité (!). Les cléricaux qui s’érigent en défenseurs de l’agriculture, se sont unis aux
socialistes pour la circonstance; mais le nouvel impôt de 30 francs par hectolitre, nullement exagéré, sera voté à n’en pas douter,
ainsi que toutes les autres mesures financières destinées à restaurer nos pauvres finances.
Parmi les projets qui vont être examinés
immédiatement après les mesures financières
dont nous venons de parler, mentionnons
celui en faveur des employés de l’Etat, celui
du contrôle sur les Industries et enfin le
projet Croce sur l’examen d’Etat. Viendraient ensuite les budgets dont on espère
pouvoir commencer la discussion avant les
prochaines vacances de Pâques. Voilà du
pain sur la planche pour toute la saison.
Le SÉNAT vient de voter les modifications
à la loi sur les locations d’immeubles. D’après
ces nouvelles dispositions, moyennant une
légère augmentation progressive fixée par la
loi, le propriétaire ne pourra résilier le bail
de son locataire qu’en 1924. On prétend que
les propriétaires ne seraient guère satisfaits.
Nous constations dernièrement que les
CONFLITS ENTRE SOCIALISTES BT « FASCISTI »
étaient de moins en moins fréquents; mais
cela ne veut pas dire qu’ils aient totalement
cessé et qu’on n’ait à déplorer par-ci par-là
des actes de violence qui, s’ils n’ont plus les
funestes conséquences de ceux de Bologne
ou de Castellamare, n’en sont pas moins
profcpdément regrettables; tel le conflit
tout récent de Bra, entre ex-légionnaires de
Fiume et « fascisti » d’un côté et ouvriers et
communistes de l’autre. Un mort et quatre
blessés. Nous persistons .cependant à croire
que les choses vont mieux; et, s’il est vrai
que la Direction du Parti Socialiste vient,
par une circulaire envoyée à toutes les sections, d’exhorter tous les « compagnons » à
la modération, et à ne recourir à la violence
que lorsqu’il s’agit de défendre leurs droits
ou leur liberté, vous verrez que les violences
des « fascisti » tomberont d’elles-mêmes et
que nous aurons la paix à l’intérieur, plus tôt
que nous n’osions l’espérer.
Le Gouvernement français vient d’accorder
la récompense suprême à trois de ses plus
vaillants généraux qui se sont particulièrement distingués pendant la dernière guerre.
MM. Fayolle, ancien commandant du corps
d’armée français en Italie, Franchet d’Esperey et Lyautey sont nommés maréchaux de
France.
Lundi 21 courant, la nouvelle Conférence
INTERALLIÉE s’est réunie à Londres pour la
révision du traité de Sèvres (question d’Orient) et pour tâcher de régler définitivement avec l’Allemagne les questions du désannement et de l’indemnité. C’est dire qu’à
côté des délégués de l’Entente vont siég^
ceux de la Grèce, de la Turquie... et de l’Allemagne. Souhaitons que les décisions qu’on
va y prendre nous rapprochent toujours plus
du jour béni où la paix sera un fait accompli.
D’après les premiers résultats connus jusqii’ici concernant les Élections politiques
EN Prusse, il résulterait que les socialistesmajoritaires et les communistes ont gagné
plusieurs sièges; les conservateurs ont pareillement gagné le 50 %, tandis que la débâcle des démocrates serait certaine. Il paraît
cependant que la nouvelle Chambre prussienne ne différera guère de l’ancienne et
que le bloc entre majoritaires et catholiques,
détenant actuellement le pouvoir, aurait
encore une petite majorité. j. c.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
HELENE BEUX-VINCON
Abonnements payés.
1921 : Villar: Jalla C., Saret — Talmon M ,
Id. — Bonnet P., Id. — Albo J. D., anc.. Id.
— Armand-Hugon C., Ville — Geymonat
S., Ciarmis — Ayassot T., ancien. Id. —
Janavel M., Id. — Fontana-Caïms J., Id. —
Janavel J., Id. — Geymet Cath., veuve, Id.
— Salomon J. Pierre, Id. — Bouïsse P.,
Teinau — Charbonnier J. E., Id. — Charbonnier J., Ciàvignai — Dalmas J., Teinau
— Gormet, famille, St-Christophe — Gönnet M., Fornel — Salomon M. née Bertinat,
Buffa — Michelin M., Peui — Gönnet Et. feu
E., Fin menu — Michelin-Salomon A., veuve
Favat, Buffa — Rivoire J., Prado — Planchón J., Ruà — Gönnet M., veuve. Id. —
Baridon P., Ciavoun — Salomon P., anc.,
Gamiers — Barolin J. E., anc., Cassarot —
Puy Elisée, Subiasc — Giraudin D., Id. —
Grand Anna, Piantà — Vigne E., Garins —
Vigne Josué, Id. — Caïrus M.me, veuve,
Cucuruc — Nicolet A., Maossa — Garnier
M., Bessé — Gaydou C., Moutiers — Pascal
A., veuve, Cucuruc — Geymonat D. de D.,
Bessé — Puy Elise, Id. — Albarea D., Boudeina — Caïrus J., Id. — Frache J. P.,
Combe — Chanforan J., Palet — Fontana
D., Combe — Jahfer M., veuve. Id. — Garnier E. de J. D., Meynet — Catalin Etienne
de J., Bessé — Cordin E., Maossa — Geymonat Jean, Bessé — Bertin Rivoire Margu.,
Ruà — Bertin Jeanne, Garins — Cordin Ida,
Subiasc — Lautaret S., Envers — Mondon
et Pontet, Brianza — Charbonnier Elisée,
Fin menu — Bouïsse Et., Teinau — Geymet J. D., Ciarmis — Long H., Ville — Allio
J. P., Id. — Dalmas frères. Id. — Barus S.,
Id. — Salomon M., Prafrè — Gönnet Talmon M., Saret — Berton J., Id. — Gonnet
Roland D., Id. — Long Gonnet M., Ville —
Mondon-Marin M., Sablón — Cougn J., Roccaroussa Frache J. D., Ciarmis — Charbonnier S., Teinau — Dalmas M., veuve. Id.
— Allio Et, Id. — Mondon Bertinat M., Id.
— Dalmas M. et L., Id. —- Bertin J. D., Cougnet — Davit M., Subiasc — Baridon M.,
veuve, Chiaus — Garnier M., Meynet —
Dalmas J., Combe — Gras Antoine, Teinau
— Michelin Salomon C., Saret — Charbonnier M., Ville — Dalmas J. D.,- Teinau.
Le fils GUIDO ainsi que les parents, touchés
des témoignages rendus en souvenir de leur
bien-aimée
remercient tous ceux qui ont pris part à ses ^
funérailles et expriment particulièrement leur
vive reconnaissance à MM. les pasteurs Marauda et Tron, et aux autres personnes qui,
dans ces jours douloureux, leur ont manifesté
leur sympathie.
Saint-Germain, le 17 Février 1921.
tSîtiiii TrrunifíÍT'rf