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ensemble à leur vrai bien*. ;
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consistant en un'pé'fif discours plein .
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2
de pensées saines sur le priï-dli
temps et prononcé, il y a utt an
environ, parunjournaliste célèbre,
entré 'depuis dans son repos, le
Doct. Irénée Prime, de New-York.
Inwité à prendre la parole, pendant cinq minutes, dans une réunion annuelle des Unions Chrétiennes de jeunesgens, àNew-York,
il monta à la tribune et prononça
l’allocution suivante:
« Mes jeunes amis! On m’invite à
vous parler pendant cinq minutés.;,,
mais pas au delà. Cinq raimiBfes, c’est
peu pour la parole, c^est beaucoup
pour l’action. En cinq minutes une
ville est en flammes, un navire est
perforé, une âme est perdue. La
faute d’un instant peut causer l’infortune d’une vie entière. Si vous
prenez ceci à coeur, rna mission auprès de vous sera accomplie en um
minute au lieu de cinq, Un instant
de relâchement, de défaillance peut
amener uq malheur à jamais irréparable. Il suffit de cinq minutes pour
un crime, un péché, une simple
fa 11 te, ' un devoir négli géet- fleÿ consé^uences durent autant que nous.
C’est dans une minute de forte tentation charnelle qu’ Esaü .vendit son
droit d’aînesse; combien de milliers
■ de jeunes gens qui perdent pour
moins que, cela un héritage éternel!
Vm .seule action déloyale, un seul
mot profane font sur Pâme une tache
que rOcéan même ne pouirait laver.
Cinq minutes, jeunes amis! et votre
réputation est perdue, votre confciénee chargée de remords, vos
■parents descendent avec douleur au
tombeau.
*
» Mais si cinq minutes suffisent
pour tant de maux, que de bonnes
choses, en revanche, ne peuvent pas
êtrè accomplies dahs le même temps!
En cinq ans on ne prend pas une
meilleure décision qu’en cinq minutes.
Vous avez le choix: en cinq minutes
vous pouvez prendre la résolution
qui transformera toute votre vie.
» Ayez soin des sous, les écus se
garderont tout seuls, » dit le proverbe. Employez bien les minutes,
vous en ferez des-heures. Voici de
^elle manière j’ai écrit un petit
ouvrage répandu dans le public: dans
là salle à manger se trouvait en permanence de l’encre, une plume et
du papier; lorsque le déjeuner n’était
pas servi exactement à l’heure,
j’écrivais quelques mots ou quelques
lignes, suivant que j’avais plus ou
moins longtemps à attendre. Petit à
petit le livre fut écrit et j’eus lajoie
d’apprendre qu’il avait été en bénédiction à plusieurs. H ne m’avait pas
coûté un seul instant que j’eusse pu
employer utilement à autre chose.
Les gpiittelottes d’eau, les petite gtaias tiè sable',
Font les grands oc6ana et la. terre habitable; > 1
» John Bradford disait: « Je re• garde comme perdue l’heure dans
» laquelle je n’ai pas pu faire quelque
9 bien par ma parole ou par ma
» plume. » Senèque nous enseigne
que le temps est le seul trésor à
l’égard duquel l’avarice est une vertu.
Si j’avais pu consacrer à l’étude toutes
les cinq minutes que j’ai perdues par
des visites inutiles ou qu’on m’a dérobées en n’étant pas' exact à des
rendez-vous, j’en saurais plus et par
conséquent j’en pourrais plus que je
n’en sais et n’en peux aujourd’hui.
Ne dissipez donc pas les minutes de
votre temps, mais ne dérobez qias
non plus ce bien à d’autres en les
faisant attendre.
» Cinq minutes malin et soir pen-
3
dant trois ans peuvent vous mettre
en possession d’une langue étrangère.
L’argent perdu se retrouve, une fortune dissipée se refait, on recouvre
la santé par des remèdes et des précautions; mais le temps gaspillé ne
revient jamais.
y> Les minutes sont plus précieuses
que les joyaux; la vie entière ne se
compose que de minutes. Les minutes
sont des degrés de diamant qui nous
mènent à la sagesse et à l’aisance
dans ce monde; ce sont aussi les
innombrables degrés de l’échelle par
laquelle nous gravissons au ciel.
» II me faut conclure avant que le
président m’avertisse qüe j’ai dépassé
le temps règlementaire. Cliers amis,
ne méprisez pas tes cinq minutes! Il
n’en faut pas tant pour une bonne
action. Les instants bien employés
vous assurent ici bas une existence
utile ethonorable et porteront des fruits
jusque dans l’éternité. »
Dernières nouvelles de Dons. Ugon
et des passagers de VAbissinia
Les dernières lettres de notre frère,
M. Ugon, portent la’date du 18 c.,
à bord du Roma, dans la rade de
Gibraltar. On attendait pour le surlendemain l’arrivée du paquebot/aw
qui devait transporter à Montévideo
environ la moitié des passagers de
VAbissinia; les autres, c’est-à-dire
environ 600, avaient été déjà em► ■ barques au port de Mazagan sur le
Sirio avec 1000 autres passagers, tous
de 3® classe. Il doit être d’énormes
dimensions ce Sirio qui petit loger
dans ses flancs 1600 personnes, outre
son équipage!
Quelques détails sur le naufrage de
VAbissinia et les conditions dans lesquelles se sont trouvés les passagerâ
en général, et en particulier nos amis
vaudois, ne seront pas sans intérêt
pour les lecteurs du Témoin.
C’est le 30 novembre à 10 b. du
matin que le bateau est allé s’ensabler,
mais en même temps s’enfermer entre
deux rochers comme dans un éleau,
à un kilomètre de la côte, à 47 kil.
au sud de Darelbeida ou Casablanca,
et à 50 kil. au nord de Mazagan, on
arabe Idida. A cet endroit la côte est
sablonneuse; landis-queàl kii. au nord
et à 1 kil. au^sird, le rivage est hérissé de rochers. — Le débarquement
a pu se faire sans perle de vies, sauf
deux, un bédouin et une femme de
la Lombardie, mais au milieu d’une
confusion et d’un désordre inimaginables ; des personnes étrangères aux
passagers du navire ont déclaré que,
du commencement à la fin, la conduite de l’équipage cl des offleiers,
sauf exceptions.^ a été... inexplicable,
(le terme dont on se sert est beaucoup plus fort). — Nous venons d’apprendre, avec une très vive satisfaction,
que le commandant du port de Gênes
procède en ce moment à une enquête
sérieuse sur les circonstances qui ont
produit et celles qui ont accompagne
ce désastre.
Environ 600 passagers ont été dirigés au sud sur Mazagan et 500
parmi lesquels ceux de 1® classe et .
Mr. Ugon, acheminés sur Casablanca,
ou Darelbeida, petite ville de 8 à
10.000 habitants, aux rues étroite^
et sales, dans laquelle les naufragés
après avoir dormi huit nuits sur
la terre, ont pu s’abriter, quelques-uns dans des lits, un peu ici,
un peu là; la plupart, au moins sous
4
.. 4
des hangars. La compagnie leur a
fourni le.s vivres. Mais, comme le
bagage avait été al)andonné sur le
vaisseau et qu’on n’en avait pas de
nouvelles, quiconque avait quelque
argent à dépenser, a dû acheter très
clièrement les pièces de linge ou
d’habillement les plus indi.spensablcs.
Impatienl.s de savoir ce qu’éiait
devenu leur hagagé et combien on
pourrait en sauver, M. Ugon avec le
jeune Gonti et un, autre passager ont
parcouru à dos de chameau et pourvus do lentes, l’espace qui les séparait du lieu du naufrage. „Ils y ont
Irouvoi le 3® oCficiier, le docteur et
le commissaire du. ^ord, avec l’agent
consulaire italien ûa Darelbcida
p'és sous des lentes, avec une quinzaine de malclols ilalien.s, et environ
le même nombre de hateücrs et de
soldats arabes. Leur apparition n’a
pas eu l’air de plaire beaucoup à cette
société, qui ne les attendait sans
doute pas.
Le bâteau était exactement k la
même place, mais la mêr dérorlail
sur le rivage.avec une telle, violence
qu’il leur fallut attendre deux ¡ours
avant de pouvoii;^obtenir des bateliers
arabes qui les conduisissent à bord.
Le bâteau était abandonné, mais
le pavillon italien flottait encore à son
mât. Le compartiment des machin’es
et tout l’arrière sont intacts, l’avant
seul est endommagé; l’eau y pénètre
et monte ou descend avec la marÎe,
mais elle ne s’élève jamais à plus
d’un mètre au des.sus de la cale. Là
sont les caisses des passagers. Les
' cabines de i® classe ont été pillées,
à moins que les objets qu’elles renfermaient n’aient été retirés en lieu
sûr. On a respecté dans celle de Mr.
Ugon un volume de la Bible poly
gloUa, une hébraïque, un plan
de la colonie, quelques papiei’s sans
valeur pour les pillards et les jouets
et un paire de sabots des enfants. Il
est avéré que le commandant a quitté
le bâteau le dernier, c’est donc en sa
présence que le pillage a dû avoir lieu.
Tristes et découragés nos voyageurs
retournent à Darelbeida,s-où, ideux
jours après, (le 13), le paquebot jRohi«
e§lallé les cbcrcbcr pour les conduire
à Gibraltar. Au moment où nous traçons ces ligues, ils doivent être depuis
huit jours à bord du Java en route
pour Montevideo. On a, au dernier
moment, (le 17), apporté à M. Ugon
une malle pleine d’habillements ayant
passé quinze jours dans l’eau, et dans
un état tel qu’il aurait préféré ne pas
les revoir, comme il ne reverra jamais les onze caisses contenant toutes
sorte d’emplettes, livres pour lui et
pour d’autres, commissions de tout
genre. De tout ce qui lui a été remis,
M. Ugon n’a sauvé que ce qu'on lui
a donné au moment du départ et
qu’il a pu placer dans sa valise.
Si, à Gibraltar, on a vivement'félicité les p'assagers de VAbimma d’en
avoir été quitte pour la perte de leur
bagage puisque toute la côte du Maroc
est extrêmement,dangereuse; si nos
amis et compalfiotes ont dû se sentir
' pénétrés de reconnaissance envers le
Seigneur qui les a miséricordieusement
épargnés, et si nous le sommes très
.sincèrement avec eux, nous ne voulons pas taire les très pénibles préoccupations que;nous ont causées les
circonstances de ce triste accident. —
Nous désirons ardemment que l’enquête qui se fait en ce moment à
Gènes mette au clair devant notre
intelligence les deux question.*; suivantes :
5
t. Comiiienl «’esibii fait que
sinia sorti du détroit de iGlbrallar
par un temps très clair, soit alléi^
au bout de quinze l)eures.de niarcbey
échouer à 1 kil. de la côte africaine,
à 50 lieues marines à l’est de la ligne
qu’elle devait suivre et sur de:^ écuéils
qne loiis les navigateurs doivent connaître? Nous avons enlendm-direique
ce paqdebot faisait son premiervoyage
à la Piala; en aurait-il été.de même
du commandant? La compagnie de
navigation auraitmlle commisi’impar-donnable imprudence de confier les.
vies de 1200 personnes à la conduite
d’un homme incapable, ou inexpérimenté? ’
El si le commandait du paquebot
élait un homme capable et s’il avaîl'
avec lui dès' Officiers expériraehfès *
comiiienl ont-ils pu ne pas s’assurer
de la direction suivie par le- bâteau
préersément lorsqu’il était le' plus indispensable de la bien établir? C’est
l’honneur »iwêmei ide ia'mafnne:îilalienne qui est en jeu et il est nécei|r
saire qu’il soit bien clairement sau-;
vogardé.!r:r,- ... '
2. Gomment s’fist-iLfaitque, pendant
dix’jours, l’on' n’ait absotynenl rien
tenté pour sauver les marchandises
et le bagage, tandis)qu’aux premiers
jours, cela eût-été nOn seulement
possible, mais facile, mu imotris du
côté del la mer.^ iEt enfin .paru qui,
avec l'assistance, -ou l’assentirtiePt de
qui le. pillage des cabines: a-t-il été
fait, et qui a tenté de d’empêcher?
— Encore une fois, l'honneur de notre
marine, et en partieqliér celui de là
société à laquelle:»appartient 1’^:ûîssinia , exigent impérieusement qne la
lumière se fasse sur toutes ces questions. Puis, si nous pouvions arriver
jusqu’à lui, nous demanderions au
gquvernement ; même s’il n’â iaucpiie
sur.vei.llance à exercer sur -la .iquahtilé
et sur la qualité des-:icarga.isons do
chair. liuïnaine,-iel s’il n’aipiis la droit
d’établir une limite que l’avidité'des
armateurs Ue puisse )pas‘dép;asser.;. ;
■ ' ■' ‘ P.'^LÀSïABET/ ’i
Mi JEAN rGiibRNIER
Tous les àmis 'de ce frère' aurohi'
appris, comme iiolis,' avec douleur
le départ prématuré de M. J, GARNiiiit,'
décédé, là’ sômaine dérrii'ère à Ca,h'nés.'
Nous croyons répOnci're à leur désir,
en consacrant quelqués” lignés' à' la
mémoire de ce ndele ouvrier, , sitôt
enlevé‘à''sà.famille et a rEgiiseV"' ''
Né à',*’Bobbib-Peilice en l'844, *ie
jeune Garnier entra de bonne heure
au Collège‘de là Tour ,’ do'rif il^ û't|f
avec succès, 'les quatre premières
classes. Empêché, par des circdnslances
de famille, de poursuivré lés longues.'
et côûteüfçs'éWdes classiques, il àcheyà
Son 'êdûèàt'iofï 'à noU^e'Î*eole‘Nôrm^Îe|^^
qu’il quitta, munl''de son brevél'^e
capabilé'po'uf l’ëHsei|nemént'pBm'aii’e,
en '1862. 'Sem ’j^àssàgè au'Eplféèfi''lh'î
assiira unè’'ètipêfîôiuté ■mab'(ïbëé*dyb
sa càrriêré. A pëine âgé’de 'Ï8' ans,
Pécôlé subsidiaire db feÉ"’Jé'an îiii fut
cdnfféé %'t: il; la dirigea', 'd’dû'é mâltiéré
l rês‘ ■ sk i sfaisa n lé,' ' jt éh dà'k ,u il e a^d éé.'
Appelé, ■éfîs'uité, à rérripHr l'es ibnctioris
d’instituteur à Pîetra-Maralài, ‘près
d’Aîexandrie, Garnier p déploya tànt
d’activité et de» zèle, 'qu’àprés ilh'»an
en 1864-, la Gommission ÿEvangéf'
lisaiion’le transféra à'Florencé’bfr il
demeura, à’ia tête de nos éfc'àles,
jusqu’en 1871.
A celte dernière-époque, pyantbesoin d’un inslitoleuDinslruif v' i ferme
6
et possédant, à un haut degré, l’aptitude de l’enseignement, pour ouvrir
une école vaudoise à Rome, la Commission s’adressa à M. *Garnier, lequel, après quelque temps d’hésitation, parce que on voulait, à tout
prix, le retenir à Florence où il était
fort aimé, s’empressa toutefois de répondre à l’appel. C'est dans la capitale
que notre regretté ami s’est dépensé,
sans réserve, pendant onze années
d’un labeur incessant. Outre ses fonctions d’instituteur, et on sait si elles
sont fatiguantes, J. Garnier a toujours
dirigé une école du dimanche et
remplacé tel ou tel autre de nos
évangélistes souvent absent, même
pendant des mois, surtout en été
■ quand le travail est plus pénjble. En
outre, pendant nombre d’apnées, cet
instituteur qui paraissait infatigable
avait encore assumé la rédaction d’un
journal pédagogique qui lui donna
plus de Iracasseries’que de satisfaction,
et il”se chargea aussi de la direction
intérieure de rinsutulion en faveur
des enfants pauvres ou bî'p^éiiris'^
fondée par M“» Gould.
Cependant, à la longue', ^la , forte
fibre de notre arni ne put résister
à un travail siinlense et ininterrompu.
A la suite de quelques contrariétés
que sa sensibilité de cœur iuifit éprouver trop vivement, il tomba gravement
malade . et fut obligé d’abandonner
même la direction de sa chère école
du dimanche» ;»•
Ayant obtenu quelques mois de congé
rendus nécessaires par le triste état
de sa santé, Garnier vint'aux Vallées
demander à l’air natal, et au repos
le plus absolu, le rétablissement de
ses forces.
Mais à peme se fut-il un peu restauré
il eut hâte de se remettre à l’œuvre.
allant occuper le poste de maîtreévangéliste à San Fedele d’Inlelvi,
Avec son entrain habituel, quoique
ses forces fussent loin de répondre
à sa bonne volonté, il consacra son
temps à l’école qu’il fit prospérer et
à l’évangélisaüon. — Un an plus tard,
c’était en 1883, nous trouvons M.
Garnier à Cannes, où l’on vient d’inaugurer une œuvre d’évangélisation en
faveur des nombreux italiens qui passent par cette ville. N’élanl plus revêtu
celle fois, que des fonctions d’évangéliste, il se consacre tout entier à
cette œuvre pour, laquelle il avait,
depuis longtemps, prouvé de posséder
les qualités essentielles. Aussi vit-on,
bieuvvile, se former un auditoire réfulier comptant, en moyenne, de 50
à 6Q personnes, et pendant la première
année,‘non moins d’un millier d’italiens
ouvriers pour la plupart, eurent l’occasion d’entendre les vérités salutaires
de l’évangile.
Au mois de mai dernier, 16 ouvriers,
Qpnvenableraent préparés par l’instruction religieuse qu’ils avaient reçue
par le ministère de M. Garnier, furent admis à Iparliciper à la Sainte
Cène. — La station de Cannes était
fondée.
L’activité de notre frère, s’étendant
hors des portes de Cannes, fil sentir
ses bienfaisants effets dans les localités
avoisinaiates jusqu’à St. Raphaël et,
pendant les derniers mois de l’été dernier, jusqu’à Nice, où il venait remjjlacer régulièrement un de nos évangélistes qui se trouvait en congé. —
C’est pendant qu’il déploie ainsi tout
le zèle et l’activité d’un ouvrier en possession d’une santé robuste, lui qui
ne s’était jamais complètement remis,
depuis qu’il avait quitté Rome, que le
Maître l’arrête tout à coup.
7
■i
í
Après quelques mois de souffrances,
supportées en chrétien éprouvé,
Garnier est entré dans son repos. Carrière, hélast trop courte à notre gré;
mais comme elle a été remplie! Il a
commencé à 18 ans, et à 41 il est retiré par le Seigneur de la moisson'.
Que dirons-nous à la jeune épouse
privée si’iôt de son épouX ? — «Ma
grâce le suffit p, pour toi et pour tes
quatre jeunes orphelins ; je suis ton
consolateur et je leur serai Père. (Ps.
68,,'’6;,146,’9). J. P. Pons.
Nous empruntons à une lettre de M.
le pasteur J. Long, les détails qui suivent sur les derniers moments et' la,
se
puitui’è dfe'M. Garnier, Pendant'les
dernières semaines sa maladie, qui
avait duré quatre mois, a été accompagnétS’de'souffrances trèsaigiies, mais
la patience et la soumission chrétiennes de notre frère.ont été, en exemple
à tous ceux qm'l’onl visité.
Le jour des funérailles a réuni autour de son cercueil des représentants
de presque toutes les Eglises évangéliques de Cannes. A maison
mortuaire et au cimetière,'MM. les
pasteurs A. Malan, D. Biiffa et J. Long
MM. les pasteurs des Eglises françaises, le directeut' de l’œuvre Mac
Al! ont rendu leur témoignage^d’affection et de regret au défunt et
rappelé les grandes consolations et les
glorieuses espérances de l’Evangile.
La mort de Mr. G, laissera un
grand vide parmi les italiens de Cannes
qui fréquentaient ses réunions, lis
l’aimaient beaucoup, comme on eut
l’occasion de le constater, de bien
des manières-, durant sa longue maladie.
: M
Ah cps engelures !
— Avez-vous des engelures ?
— Vous me semblez passablement
curieux de ce qui me concerne, et...
— Oh pardon ! Ce n’est que pour
vous im|iquer un remède, pour le
les guéri K
*— Dans ce cas, je vous remercie,
et je vous donne de suite la parole.
— Voici donc un remède très simple et en même temps efficace. Il
suffit de .badigeonner plusieurs fois
par jour et surtout le soir en se couchant, les parties atteintes avec de
la tenture alcoolique de benjoin. Une
petite bouteille de 50 centi'més suffit
pour plusieurs et vous la trouvez argent comptant chez votre pharmacien.;
— Voilà mon élrenne de Nouvel An
pour mes amis qui ont des engelures
dont j’ai le bonheur d’être exempt.
E. B.
ProgramiBè de’la Semaine de Prières
Lundi, 4 janvier. — Louanges et
Actions de gtâc^. Pour tous les
bienfaits temporels et spirituels que
Dieu nous a accordés; pour son lon-g
support, sa fidélité, sa miséricorde;
pour le privilège d’avoir pu annoncer
l’Evangile en toute liberté. — Ps
CXLVIl et CXLVIII; 2 Sam VI: v. 12
à 16; iS Çhron. XXIX: 10 à 15.
Mardi^^5 janvier. ■— Htmiliatim.
Confession de nos péchés, nationaux,
sociaux, individuels. Ingratitude, égo'isme, orgueil, jalousie, paresse
spirituelle, frivolité, mondanité; timidité à confesser le nom de'’’JésusChrist. — Esaîe LVIII; Ps. LI; Jérém.
III; 12 à 23.
Mercredi, 6 janvier, — La Famille,
Parents, enfants, serviteurs. Culte do
G
^ A >
8
mcslic^u®! difçanehé, el du
jeudi. Union de jeunes gen.s. Inslruclion religieuse.,,,-r-,Uroü. IVcl tXXIlI:
15 à 26"; Ucxü'cr. ,VÏ : 1 à 9 ; Eph.
Vl'i"U^Îi''1or‘ ' • ■■ ....
r li., l. *
Uo’d
Jeu'cÎi'j ' 7 janvièr. — .I^cs M^èsiòns.
Id'p l*aDcr¿íss'érrVcíit de re’s!prit mi.s
síorítínire,-p'ó;nr quie Dicu istieGile ée
nouvelles vocalions. Evangéliâalion
Missions, .du Lessoulo, ,du Zaïnbèzf,
du èé.n.égal) dcTaïli ; pour la Mai.son
des Missions ;'pou¿ (a conversion des
Juifs; pour les Soifel5S*'et les œuvres
* î'feligielTses el. les œuvres pour la
ppiSîsa, olirél’ienne,. ;4c(- •
a.48:. -Ram. Xhi22. à..36; -lMc7,X:,y..
l‘..a 22 el XXI-V;'<45 à.fin. /ïom; X..
'l'f ■'* ' '^i
‘’.'yen’ireii', 8, janvrejl'pr'
L\iS gouVèmé'ràeriis la'justice et Ta
p'àÇx';'’Ja'^' lutte 'COPl-re l’dwtifoiaiîlé;!
l’iifiompérrincei W teiwiice.soasitoutes
¡¿9j’pes; ilosnprogrès do,'la, .civili
stiiion, chi'éikupe,- T .W- T
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Sanië4i., ,9 janvier ~ L’ Eglise el
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que j’aJ: vu, avant el après. IVEdole
ijil .dimanche était invitée à céléppei’
la fêle da.ps le temple.,, bien chauffé
pour ia, çirconslànce. Chaque'élève,
en çnirànt,i‘allaii drôTc?i sort groupe,
ÒU il était attendu'par son moniteur
ou sa-morti»lri'ce ; .à un' ; signal donné
par le Uireeteur ,')e ira,vaiT eomni,éncc.
N’ayant rien de|SpéciaÌ.4lair,e(,j’:il]ais
dégroupe en groupe prèianMïne éfeillé allcntive. La leçon dit joiir' était
fa Naissance du”Sau-vcur. Elle fut
très bien expliqdéé.ipar une f'oulode
questions' que l’on ¡sentait aypir ¡élé
préparées dans une réunipn > quia
lieu, mVt-on dit, tous Tes Véridl’edis.
; Compie il m’était' doiix de penser que
eeni-soixyhie-ei-dix biïfiitus;i l’éiito
dh;l’enfance:, étaient soni Untseiisaintè
éHèz lé pasteur, directeur de l’écPlè',
: lui «ÎTpireni commeitérrioign-àgnldè reeoftoaissance les quatrpiijvidttmée. nde
dé ,l’Israël ,_des AlpéS;, dp j ,
mettant ainsi l'éur pasteur, ‘ s^ lion
vaiidols déjà en compagPi'ë de'tjuel
Su’un qui ie rendra nièîiieirr enéore.
¡eureuse: paroiéseAioù lefe moniteùi's
i ppn ¡çontêntSi dérihieH^ .ifairq'.rle -.de-;
r>a mii.ACf rtAiii'Innf l^ocCântiaÎ
v9,i,r.;,|Ce ,qui est pqprtfjnt J’ess.epfiçl!,
savent, àulieu de recevoir ■ dés ' en
étílítagf
s, en donner éuX-rnê'més
(ïés'‘'8é’dyàn'fs et T uhï'té dlflfbor'ps ‘'dé'i
CHrisfr; —'>7è44 XfiîV Ps CXXXIlLli'l
; et' d’amièiÇbÎan choisis¡i 'N'eipénsez-i
youslpaa que: Ce.fait,, s'il, est connu,
: espit^ra bien des paroisses qui se
plqt^nqnf do ne pas, frpHvçi; de mon.ilépi'si'à rhi'eiix çhërcfieiCëûres'qu’elj le'S'le SoT des'CIb.s h’eSt’pas
Çlusipfàètilei què le i reste * de liiog
alliPCS;^ i\l : : •’■I ' l- |i; '
'di I-. ‘ r.' ;lii.
'u:VtL3U|SÈCi«? On. ihousrécr,it:ir-:.);;
-1)« Jfáiiipiassé le tohiviée .Noël; auf:
Clps,',ei ;i!l» m®;Semhle. d0i;TOon dôWiiîi
dp,:,.\iqusj (dire .|çs/ impressions, qute¡
réh'rapporte. Jè né parlerai pas'du,
Del, auditoire qui a rempli l'e lerapife*
atl^iséCvice prinéi-pàlp’Car o’ëst chose
poPraïè.iCei qiait'.m’est' resté, .c’est' cèi
Tvri.
Tir ’'i'io ■ H.l ^i.) '7'ilè
I Á'.imsfi.'d'liinüfin;'-'^'• '■ .-u.ii obiv !]’ i;
; . ,^e.,o(\qqqpe despqce,¡jnouf„oblige à
ren,voyier. ,à pins ta rd ¡deux artiçles, déjà •
i ooíhpostós,, SUD;îles Gonâili'ons dei rVi wioW/ ainsi qti'e divers auireS.i-'
Í.U '■ .! • '
AÍ¿htJhULÍ.I I
! EcNEST Roaiñir, tíértmUí ^íimiwtsírafewr
PÌgnerol, Imprim. Chílntore et MascarelU.