1
pi
«S^^nrant ayec la Poste,
ifoj* ‘•’abonnement par
Sïà
an
Fr. 3
. ■ f> 6
’in ex. à la même
ehaeun Fr. 6
fiû?®:SDe, Autriche-Hongrie,
ïj Brésil, Danemark,
^Sypte, Hollande, Suède,
Dft ’ par aboiiHewent
w^-siai Belon l'AMord d^g
Att Tl s'abonne
d’Admînîfttration ;
l'iiSw « • Pasteurs; et à
^^a^gjesson à Torre Peîlice.
19 Avril 1900
Année XXXV. N. 16. w O fj*
L'abonnement se paye d’avance. 9.- rt-
Annonces: 80 centimes par espace de ligne pour 1 fois — 15 cen- . times de 2 à 5 fois et 10 cen- times pour 6 fois et au dessus. îT Oq CD
S’advesseï' pour la Sédactloii à M. N. Tourn, prof., ïorre relHee et pour l'Administration & M. Jean Jalla, prof., Tom pelHce. ë C? C
Tout changement d'adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du com- mencement de Tannée. H
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
^ Paraissant chaque Jeudi.
»ei-ez témoins. A«t. 1,3. Suivant la vérité avec la cliavité. Eph. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI 10.
Ech,
Sommaipe s
'OB de la semaine — La vieille maison ~
Missions — “ Solidarité „ — Clironiiine
^ Nouvelles et faits divers — Revue
Politiq^ue — Soiiseriptiona — Annonces.
Echos de la semaine
grand évènement, qui occupe
I place d’honneur dans tous les
j.l^'^aux du monde entier, c’ est
^^Inauguration, qui a eu lieu samedi,
(jg la grande Exposition universelle
Paris, Les plus merveilleux prods de r industrie sous toutes ses
J, '^ïïies, de la science, des arts, de
.Activité humaine dans toutes ses
^ 3-nches infiniment variées, se troug dt réunis sur les bords de la Seine
l’admiration de millions
jg '’‘siteurs, qui accourront de toutes
Parties du monde. C’est un speccie grandiose, imposant, et nul ne
HAtYiianrAr inrli-ff/ifoTif on rki*A
Proi
’^''■it demeurer indiflFérent en pré'•® d’une telle démonstration du
^^•^grès accompli par l’humanité penles dernières années du siècle
. Mais ce n’ est pas là ce qui nous .
le plus et suscite en nous les
plus grandes espérances. Il y a ici
plus qu’ une « fête du travail » et
une occasion de nobles jouissances :
il y a une solennelle affirmation de
la fraternité des peuples et de la
solidarité de tous les hommes. C’est
ce qu’ont très bien compris les deux
éminents personnages qui ont pris
la parole à l’inauguration, M. Millerand, Ministre du Commerce, et M.
Loubet. Président de la République.
Le premier magnifie les progrès de
la science, mais il voit ces progrès
surtout dans le développement des
institutions qui s’inspirent aux principes de la solidarité humaine. Quant
au discours de M. Loubet, il est empreint d’une telle élévation de pensées que nous voudrions pouvoir le
transcrire tout entier. En voici les
passages principaux :
« La République française, dit-il,
n ’ a pas eu seulement la pensée
d’instituer un concours de merveilles
visibles. Notre ambition est plus
haute. La France a voulu apporter
une contribution éclatante à l’avènement de la concorde entre les peuples. Elle a conscience de travailler
pour le bien du monde, au terme de
ce noble siècle, dont la victoire sur
l’erreur et sur la haine a été, hélas !
incomplète, mais qui nous lègue une
O
Ö
O
N
H
2
122 —
foi toujours vivace dans le progrès....
L’Exposition sera surtout une éblouissante et immense école d’enseignement mutuel.....
« Malgré le rude combat que .se
livrent les peuples sur le terrain de
l’industrie, du commerce, et sur le
terrain économique, ils ne cessent
pas de mettre au premier rang de
leurs études les moyens de soulager
les souffrances, d’organiser 1’ as.sistance, de répandre l’enseignement,
de moraliser le travail, d’as.surer des
ressources' à la vieillesse.
«...Cette œuvre d’harmonie, de
paix, de progrès, si éphémère qu’en
soit le décor, n'aura pas été vaine.
La rencontre pacifique des gouvernements du monde ne demeurera
pas stérile. Je suis convaincu que
grâce à l’affirmation persévérante de
certaines pensées généreuses, dont
le siècle fini.«sant a retenti, le vingtième siècle fera luire un peu plus
de fraternité sur un peu moins de
misères de tout ordre. Je suis convaincu que bientôt, peut-être, nous
aurons franchi un stade important
de la longue évolution du travail
vers le bonheur et de l’homme vers
l’humanité. C’ est sous ces auspicès
et ces espérances que je déclare ouverte l’Exposition de 1900».
On ne saurait mieux dire, et nous
h’avons qu’un vœu à exprimer : c’est
que le G-ouvernement français soit
conséquent et s’inspire, dans tous
ses actes, à ces nobles sentiments
exprimés par le chef de l’Etat. Qu’il
travaille de toutes ses forces à l’établissement de la paix et de la con- .
corde entre les peuples, de la fraternité et de la solidarité entre les
hommes, que tous les autres états
fassent de même, et l’humanité fera,
dans le vingtième siècle, des progrès
dont nous n’avons aucune idée ; en
particulier, le « rude combat » des
peuples sur le terrain économique
ne sera plus accompagné de rudes
et sanglantes batailles avec tous les
moyens de destruction que la science
invente de jour en jour.- Ces com
bats-là, il faut que le vingtième siècle
les voie disparaître des pays où règne
la civilisation, et surtout de ceuX
qui « invoquent le nom de Christ »•
N. T.
LA VIEILLE MAISON
....“ Il faut que vous naissi®^
de nouveau „.
,Teaii III, 7.
J’ai pa.ssé près d’une vieille maison
entourée de quelques arbres dispU'
tant les derniers restes de leur vi'
gneur à 1’ étreinte mortelle de gros
lierres et d’autres parasites. A peine
protégée des incursions des chiens
errants par un mur d’enceinte dont
il ne restait que quelques pans isoles
se déroulait autour de 1’ antique demeure une assez vaste étendue d®
terrain couverte de végétation inutU®
enchevêtrant ses pousses vivaces dans
un épouvantable désordre. La maison
elle-même s’élevait grise et mornSi
laissant passer par mille lézardes
béantes de petites touffes d’herbes
folles, faisant pendre en toutes di'
récrions ses volets disjoints aux gond®
ballants, et présentant même en pin'
sieurs endroits les ouvertures abso'
lument dégarnies d’anciennes porte®
et fenêtres, grands trous noirs dont
r œil se détournait comme par inS'
tinct, craignant de découvrir quelqn®
chose des ruines et de la dégrada'
tion de l’intérieur. Une telle atmoS'
phère de tristesse et d’abandon pe.saj'"
sur r ensemble du tableau que j’ava*^
hâte de passer plus loin. — Pourtanj'
le site était beau, le bleu du ciej
aussi pur, le soleil aussi riant
qu’ailleurs, et du sein même de ton
le délabrement de ces lieux je croya|®
entendre monter un soupir semblahl_
à une prière: «Nous ne vouloti^
point mourir mais vivre, vivre ca
la vie est bonne et la mort nous fa
peur ! » — Oui, c est vrai, vivre, rede
venir un toit béni abritant une h®^''
reuse famille...., mais.... à une coi^'
3
- isä
■ ^ition : c’ est que la vieille bicoque
®oìt démolie, rasée et refaite à neuf
fond en comble, que les arbres
soient taillés, émondés, délivrés de
leurs vampires par quelques bons
coups de bâche, que le terrain inculte
soit remué jusque dans ses profondeurs, débarrassé dos mauvaises herbes
ot de leurs racines, fumé avec soin..,.
Et pourquoi pas? Jm miracle est
possible. 1 .a maison est faite de
, pierres de taille qui, bien que branlantes, n’ en sont ptis moins bonnes
pour cela, les arbres ont encore de
la sèv'e, le terrain de la fertilité....
est vrai, tout pourrait revivre 1 »
Et je m’en allai le cœur plus à
l’aise, souhaitant que quelque amateur moycnné voulût bien un jour
transformer ces décombres en un
foyer vivant et joymux.
Cher frère, chère sœur qui lisez
ces lignes et qui pensez que votre
existence présente rappelle le tableau de la vieille maison, qui
sentez que tout en vous ii’ est que
ruines accumulées parce que la mort,
salaire du péché, a. tout atteint fatalement.... Oh! n’est-ce pas, vous ne
'voulez pas mourir? Les vestiges épars
et défigurés de l’image divine qui
est en vous protestent contre la
dissolution qui vous mine et crient
au fond de votre conscience: «Nous
Voulons vivre, vivre et ne point
rnourir!» Oh! j’aime à croire que
Vous voulez ainsi vivre. Mais pour
Vous aussi il y a une condition: c’est
que vous abandonniez vos ruines,
telles qu’ elles sont, entre les mains
du divin Réparateur des brèches,
de Celui qui a la puissance de tout
restaurer. Allez à Jésus tels que
Vous êtes, avec toutes vos souillures,
avec tous vos regrets, avec vos années
gaspillées et perdues ; allez à Lui
^t laissez-le faire, et Lui-même opérera en vous ce phénomène au.ssi
rnystérieux que réel qui s’appelle
la nouvelle naissance ; Il fera de
Vous Sa propre image et vous vivrez
pour Lui. Et quand vous vous sentiriez si avancé dans la vie qu’il
vous semble que le Seigneur ne
saura plus que faire de votre vieillesse, ne craignez point, allez quand
même à Jésus; non seulement II vous
sauvera, mais II se servira encore
de vous pour Sa gloire, même à la
heure. Pensez au brigand sur
la croix: il ne lui restait que peu
de minutes à vivre ici-bas ; que pouvait-il donc faire, quelle mivre accomplir ? Vous le savez. Les simples
mots de témoignage rendu à Christ
qu' il prononça avant d’expirer furent
un fruit que la grâce de Dieu a
tellement multiplié à travers les siècles que cet homme sera chargé de
tant de gerbes au jour de la rétribution que certainement sa couronne
de gloire sera une des plus brillantes
dans la maison du Père. Ne craignez
donc point. Le Seigneur ne dédaigne
pas vos ruines ; Il les aime et soupire après elles. Donnez-les I.ui seulement sans retour et sans réserve.
— Il les transformera et vous vivrez.
« Allez à Lui et votre âme vivra. »
A. L.-J.
Un courrier du Zambèze vient
d’arriver. Daté de Loatile le 12
décembre, il est parti de Sesheke le
16 janvier, a touché Boulawayo le
21 février, et est parvenu à la Tour
le 16 avril, nous ne savons par quelle
route, et en tout cas avec un fort
retard. Nous en extrayons les détails
suivants, de la plume de M. Adolphe
Jalla.
« Encore un deuil : Dieu a repris
à lui M. Rittener dans la nuit du
g au 10 décembre, après une semaine
de dysenterie avec complications. Il
était d'une force extraordinaire, faisant le travail de deux, connaissant
parfaitement la charpenterie; un chrétien simple mais conséquent, et dont
la perte est vivement sentie. Elle est
grave pour l’école industrielle, et
pour le moment elle semble irrépa-
4
- m
rable. Que Dieu épargne notre mission, et nous rende plus fidèles et
zélés, nous qu’ il a merveilleusement
gardés. Qu’ il soit la consolation de
cette jeune veuve de 24 ans, et le
protecteur du petit orphelin ! MM.
Béguin, Burnier, Liénard et moi, les
élèves évangélistes et quelques envoyés du roi, nous sommes joints au
personnel de Séfoula pour le service
funèbre. Le nouveau résident,le major
Harding, a tenu à s’y trouver aussi.
Le docteur de Prosch doit partir
pour Sesheke où madame Lemue est
très gravement malade. Pauvre docteur ! il est miné lui-même par une
fièvre de cheval oscillant entre 40®
et 41L
Graziella a eu un autre fort accès
de fièvre, qui a duré 2 jours. Elle
a perdu de ses couleurs, mais a déjà
retrouvé son entrain. Emma se fortifie un peu, mais ses névralgies
quotidiennes sont toujours aussi mauvaises.
Le roi n’a pas oublié son désir de
voyager; il continue à en parler.
Il a fait ce matin quelques investitures de chefs pour en remplacer
trois, qui ont été destitués pour ivrognerie. L’un des nouveaux. Monono,
a été choisi parce que, au Lessouto,
où il avait été envoyé avec Jacob,
il a toujours refusé de boire la bière
enivrante que les chefs lui offraient.
Les missionnaires de Morija l'ont
cru près du royaume de Dieu ; qu’ Il
veuille en faire le bras droit de
notre Mokamba, un témoin de la
grâce. Le deuxièmé est Katama,
neveu du roi par alliance, et un
renégat ; le troisième est Makoti,
payen, mais assez bon connaisseur
des vérités bibliques. La cérémonie
publique a été solennelle, les orateurs
ont surtout insisté sur la nécessité
de combattre F ivrognerie ».
M. et M.me Jeanmairet partiront
le 12 mai pour le Lessouto, et seront
accompagnés ou suivis de près par
les autres ouvriers ou dames missionnaires que la guerre avait jusqu’à
présent empêchés de rejoindre
stations. On estime qu’ il n’y a pi"*
J- ------- ----------1 X .y j-endte
de danger, pour eux, à
maintenant au Lessouto.
se
‘^SOLIDARITE,,
C’est le nom que l’on a donl*^
en France, à une institution poP",
laire, de création toute récente, *
laquelle nous ne pouvons que soU'
haiter le plus heureux succès. Voi<"'
à ce sujet, quelques détails, que no>^
reproduisons du Témoignage.
Qu’ est-ce que c’ est qu’ une soh"
darité ?
C’est une sorte de Maison du
où la classe ouvrière trouve un t®'"
fuge contre toutes sortes de tentatio***
auxquelles elle est exposée, où
amis aussi désintéressés qu’ éclaif^
se mettent en rapports suivis aV6®
les travailleurs, où riches et pauvre®'
bourgeois et ouvriers, savants ®
ignorants, chrétiens et non chrétie*'*
se rencontrent pour se connaîtr®'
dissiper les préjugés qui les séparenl^'
et travailler à rétablir F harmoOj"
sociale sur les bases d’une cordial®
fraternité, ou, si l’on veut, d’u®®
véritable solidarité.
Les organisateurs et inventeurs d
ces institutions appelées «Solidarité®*
commencent donc par fonder un
blissement qui ne soit ni une chapell®'
ni une école, mais un lieu qui tis®
à la fois de la salle de conférenc®*
et du cercle et qui, en offrant a"
peuple de nobles délassements, pul®^
se substituer au cabaret. C’est Fesp^^
chrétien qui devra dominer dans c®
établissement, et pourtant les
de toute opinion devront s’ y senta
à l’aise, puisqu’on respectera toujoü^
leur liberté et leur dignité.
Le zèle de quelques jeunes pastept"
a doté de cette institution les viU®*
de Lille et de Roubaix. Bientôt pd®
« Solidarité » sera édifiée à Al®^'
Mais c’ est à Rouen qu’ il était t®'
5
^el-vé de voir réaliser ce. bel idéal
la façon la plus brillante.
Un laïque chrétien, habitant Rouen,
^9'iiiénagé à ses frais, rue SaintUtlaire, dans un vieux quartier populaire, un vaste édifice, d’aspect
Monumental. La façade ressemble à
celle d’ une église ; l’intérieur, divisé
deux étages, affecté anciennement
^ l’hôpital des franciscains, comprend
^■ti rez-de-chaussée une vaste salle
pouvant contenir 450 personnes ; au
premier étage, plusieurs salles d’inéSule grandeur qui se prêteront merveilleusement à des destinations va’■'oes, bibliothèques, salles de cours
Pour une université populaire, locaux
Pour des réunions religieuses musicales, professionnelles, etc.
La cour qui précède le bâtiment
principal est flanquée à droite par
Coquet restaurant de tempérance
^Vec chambres à louer ; à gauche,
P^r une agence de renseignements
gratuits.
A côté du généreux fondateur de
^ maison, il n’ est que juste de
gommer l’inspirateur de l’oeuvre,
,L le pasteur W. Monod.... Je tiens
^ rendre hommage à son amour
"^u peuple, à sa parole originale et
Profonde, où l’imagination la plus
s’ allie souvent au bon sens le
plus pratique. « La vie, dit-il est
Une. Vous n’ avez pas le droit d’exi^®r-du peuple qu’ il se résigne ici-bas
^ Une vie misérable, en attendant
jus joies et les dédommagements de
jf vie future. Si vous voulez que
Ouvrier ouvre son cœur à la foi et
. l’espérance, il faut améliorer sa poSition terrestre, travailler à son reevement matériel. Soulagez sa conUition ici-bas, et alors il pourra songer
\ ûtre un homrhe, à devenir un
Unrétien, à aimer Dieu, etc., etc..
Revenons à la Solidarité de Rouen...
journée de l’inauguration a été
ÎJ^U-rquée par une conférence fraternelle
^ la-quelle assistaient' une vingtaine
pasteurs et quelques laïques. C’est
^'^turellement le christianisme social,
pour parler plus exactement, ■
pratique, qui a été le sujet de cet
entretien. Im soir, une foule imposante s’ est réunie dans la vaste salle
de la Solidarité, pour écouter les
paroles toujours élevées du vénérable
M. Gaufrè.s, de M. le pasteur W.
Monod, de M. Legrain, président
de la Ligue antialcoolique, de M.
le pasteur Roberty, et de bien d’autres, accourus de tous les points de
la France pour saluer en la Solidarité de Rouen la fleur qui annonce
r essor d’un nouveau printemps.
E. Rœhricii.
ciaîïiO]'JiQFï(
M. le Modérateur ,T. P. Pons est
parti pour l’Angleterre et l’Ecosse. Il
y recevra le bonnet de docteur, que
lui a décerné l’Université de Glasgow,
et représentera l’Eglise Yaudoi.se a différentes assemblce.s. Nous lui souhaitons un heureux voyage.
La Tour. Le Rapport financier du
Consistoire pour l’année 1899 vient
de paraître, un peu en retard, comme
d’habitude, moins cependant que d’habitude « puisque ce rapport, lisons-nous,
vous sera, remis au commencement
d’Avril et non plus eu Mai ou en
Juin! » Le Consistoire demande avec
raison que l’on fasse un effort pour
rentrer dans la règle, « évitant les
inconvénients que présente la rentrée
tardive des dons et souscriptions qui
alimentent les diverses œuvres de notre
E'riise >. On a malheureusement pris
l’habitude de faire la collecte annuelle
à la fin de chaque année, tandis qu’elle devrait être faite dès le commencement. L’année passée,°par exception,
le Consistoire l’a commencée de bonne
heure, mais pour la suspendre bientôt
et ne l’achever qu’aux derniers mois
de l’année. Le Rapport recommande
aux membres de la paroisse « d’apporter eux-mêmes leurs offrandes au
collecteur, quand celui-ci ne se présente pas pour les solliciter. Hélas!
6
126
avec les lidbltuJes qui régnent cliez
nous, il faut intervertir et recoiuinaiïder au collecteur de se présenter à
temps pour solliciter les offrandes
quand les souscripteurs ne viennent
pas les apporter oux-mêinosi
Le rapport constate qite les dons
en faveur des Mission-'^ ont été moins
abondants qu’à l’ordinaire. — On a
aussi dû, faute do fonds, diminuer le
nombre des secours distribués périodiquement aux pauvres de la paroisse.
Nous citons en entier le paragraphe suivant, qui n’ intérosso pas seulement la paroisse de la Tour, mais
toute r Eglise vaiidoise :
«Qu’il nous soit permis de vous
’j-ecominandor, d’une manière toute
.spéciale, la sousüri|)tion au profit do
notre œuvre á\Iíi>anf)/'lisatwii cii ltix\\e.
L’année que uoiih traversons est dos
plus critiques, notamment à cause de
la guerre où so trouve engagée la
Grande Bretagne. 11 est de notre devoir de donner aux ouvriers qui ac■ complissont un travail souvent si pénible et au Comité qui les dirige un
témoignage de notre sollicitude clirétienne, nous souvenant que chacun de
nous est responsable de l’état spirituel
'dans lequel vivent et meureut nos
concitoyens, et que c’est à notre petite
Eglise que le Soigneur a confié, en
tout premier lieu, la grande tâche de
leur apporter la coimaissauco du saliiG.
La souscriptioti pour frais do culte,
écoles et œuvres de l’Eglise a produit
L. 1992,70; pour 1 ’ Evangélisation
630,95; pour les Missions 916,80;
pour œuvres diverses 135,45. Ea collecte à la porte des temples a donné
L. 839,15.
Villai'. 1/ Union chrétienne du
Yillar a tenu a donner à son ancien
p)résidcnt, M. le professeur Ricca, un
témoignage d’affection et de recoiinaissance, en lui faisant cadeau d’une
bicyclette, « dans la pensée, dit le
correspondant de VAuDimtore, d’établir
ainsi un trait d’union entre le AGllar
et le Pomaret». Heureuse pensée!
Nous avons besoin qu’il y ait beau
coup de traits d’union entre nue vit ,
et l’antre et entre les paroisses dl*
môme vallée.
Nouvelles et faits divers
France. Nous avons parlé, il Í
quelque temps , du mouvement,,
réforme dans la Corrèze et part’
lièrement à Madrauges. Le joli P®
temple qu’ou vient de bâtir dans C®
localité pour l’usage des protesta,
a été inauguré le 11 mars. La
monie, à laquelle assistaient eiU"
500 personnes venues de toutes ;
communes voisines, a été des P'
édifiantes. A trois heures, il y
ti«''
un second servic.e, iivoc, consécrai ,
‘ 11 fl
III*
au saint ministère de M. Kngônû
. * ni
olielin. C’est entre ces deux services 4
s’est produit l’inciilont fâcheux 9"*
ôté démesurément grossi par qucE’^^j
journaux politiques français, et
le télégraphe a apporté l'écho
journaux italiens. En voici
aiithontiquo tel que le donne
Bertrand, dirGotour de la Société
vangélique de France.
La cérémonie de la dédicace s
pas.séo très calmoment. C’est l'ap'
lA
midi vers 2 h. 1;2 qu’en se l'S’i'
au temple pour la conséonition d®
Michelin, quel(|ues jeunes gens
Treiijimc ( et non pas de Madranή|;,
jl«'
glise romaine, eurent la curiosité
voir ce que l’on faisait daris^®®^j.j
l'jgllse. Eu se rapprochant, ils ¡¡j:
jurent que les chant,s partaient)
las de l’Eglise, mais d’un h*™,,,;
Qur
pas üe l'iDgliso, mais d’un ^
sous lequel so trouvaient une
taine de personnes. Le curé de
ges les haranguait, faisant le
à la Itéforme et traînant dans la “
Luther et Calvin, Après avoir dein^ÿ;
si la conférence, étant on plein
était contradictoire, cos jeunes
écoutèrent un moment. Puis I’un
indigné des propo.i calomnieux
contre nos Réformateurs, ne put ® j|ii
pêcher de protester. Il demand®
7
127
J'*’'® de parlor aussi à son auditoire
frétai us ])apes. Exaspérés de cette
I ''testation inattendue, les quelques
"ffliues qui étaient là, se précipitèrent
"ûtre lui et le jneuiicèrent. L’un do
j p's amis lut jeté par terre et ^dolenlfrappé. Ce fut lo signal d’une
^§arre qui, du veste, no dnr.a pas
i\ l’arrivé de ouelqnes pasteurs
t|üi ________ 1____L___________________
v^*’fint chez nous nos jeunes gens.
®ttx personnes reçurent des coups,
ais en sommo, rien do p'i'ave. Seule, on dut faire venir la gendarmerio
® Treignac pour éviter de nouveaux
®8ordres, les amis du curé ayant
] ®féré de.s monacos très /i-ravos contre
jeunes ^ens, menaces qu’ils ao
''''talent d’exécuter quand la nuit
venue........
déparèrent les adversaires ot ramo
Reviie Politique
“etto
fié .Chamlire closo la poHtitpie intérieure se
aQit à rien. La, presse de la péniiisule
J "'Me même s’être désintéressée des raauiJte,s eiiqdiatiqnes que les partis socialiste
répubiieitin ont adressés au ]inya sitôt
*• clôture du l’iirlemcnt, pour lums
n ,?®’f?ner, d leitr iriniiière, de la, comlnito
'’s ont tenue au cfnirs des dernières sémioes.
i" Sirandc niasse do la. nation ne les jirend
q "'‘é'wemeiit pas au .sérieux, iio demandant
t, tvavaiiler et à être laissée en paix.
Le 14. ;i (.„ iig„ ,iiip rénnitm du
J,""eil des ¡nini.stro.s dan,s laquelle on ne
J, est occupé que dos artaires oi-dinaires de
¿J 'l|hdstrntiün. A la proehaine ouverture
" Chamlire,s on di.scutera. d’abord les bnd0t dans les séances du imitiii ([iielqiie.s
ten'a d’ordre ééoiinniiriue qui ai
dent depuis trop Iniiytpinps.
majorité du iiriuce liéréditaire d’Alle. "§ne sera solemiellciMont oélébrAo dans qnel¿'p i'"l"^''i"'l6 '1® Berlin.
(,g,V'®Perenr d’Autriché-Hoiifi-rie et son chan^ ,’®r prendront part à cette fête de fninille
'"■quelle Guillaume II semble attacher une
_ ande importance. On a voulu voir dans
” t'vooluüua réuniuTi des dciiK pni.s.snnts
jj^l'ereurs .antre eluise qn’une simple visite
pa I*M'te.s.se ; le vieux François Josepli ne va
'Itf Berlin, dit-on, sans un but politique.,..
t_ Oil ne saurait préciser. Pourijnoi, ajontet'as''' troi.sièine allié.a, P Italie, ii’est-elle
tp'.' "ivitée, et eüinment e.xidiquer ce. iiianqne
Ig^^îards'i Voilà ce qu’on se deniandora dans
' tercles officiels. Quoi qu’ U eu soit le
comte Laiiüa, va retourner à Berlin pour la
cimiiistaiice, .avant d’entrer dans ses nonamlles
i'oncrions d’aide de camp du roi Humbert,
La .situation de lard Koberts et de son
armée d’invasion de l'Orang-e est devenue
difficile, presque critique. Avec la persévérance
qni les caractérise les Boers so maintiennent
sur le il.anc droit de 1’ enneini qn’ ils harcèlent
sans relâche, en s’efforçant de l’attirer dans
de.s embuscades ; et ils y ont imrfois réussi.
Des force,s i!on,sid6ralde,s continmmt à entourer
BlueuitViiitcin. Du reste, on n’ it que des nouvelles obsenrea sur les opérations des derniers
jûun, et il est fort possible que l’armée
anglaise prépare d’importants mouvements
qu’elle désire tenir cachés, Au K. il paraît
que, le colonel l’iumer anrait échoué dans la
tent.ative de délivrer Maféking', et les affaires
n’iraient guère mieux au Natal, s’il e.st vrai
que les Anglais ont rétrogradé jusque près
de Ladysmith. Les Angl.ais espèrent beaucoup
de l'expédition par Béira et le territoire
portugais qni pénétrera ilireotemeut dans le
Transvaal.
17 expusitiimi de l’avis a été inaugurée le
14 c. Une foule immense se pressait autour
du président de la République ; tous les
édifices publics éf.aiont iiavoisés. S])ecfacle
grandiose inoubliable. Dans sou discours, M.
Loubet déclare qne “ la France, a voulu apporter une contribution éclatante à V avènement (le la concorde entre les peuples;....
1’ exposition sera une éblonissante et immense
école d’enseignement mutuel Kt a.préa avoir
salué les representant.s étrangers, il ajoute.
“ ,1' e8])ère que le 20.mo siècle fera luire im
lien pins de fraternité sur un peu moins de
misères „. La section italienne e.st à peu près
en ordre et fora hoiincnr à notre patrie.
j. C.
Le Min. de 1’ I. P. vient d’obtenir, pour
le.s institntenrs et institntrioea élémentaires
et leurs familles, le r.«ibais du 40 au 60 pour
cent sur les voies ferrées.
„ Trois bourses, de 000 francs chacmie, pour
l’étude de.s langues anglaise et allemande,
seront assignées en juin d’après eoncoura.
Les titniaives devront résider à l'étranger
an moins 4 mots consécntif.s.
— A 1’ occasion de V Exposition de Paris,
on distribue des billets aller et retour, entre
Turin et Paris, valables .'lO jours.
le cla3.se L. 148,50 ; 2.6 cl. 106,75 ; Te
cl, 63,85.
Il y ,a,en outre, une série de billets circuhtires de le et 2.e classe.s, valabies 60 jours.
— Parmi ceux qui expo.sent les produits
de leur industrie à l’Exposition de Paris,
non.s remarquoi» la Société anglo-italienne
qui o.xploite les ininiéres de talc et graphite
des vallées de Pérouse et S. Martin; la
maison Louis Tnriu de S. Jean, pimdnctenr
de .Kaolin ; De Fernex et Giretti poqr la soie.
8
M
— 128
Souscription pour lo Jariliu Alpin "lìostaiiia.,.
Vai S.t Martin
MM. Doct. Paul Regard de Genève
par le Doct. A. Eostan Frs. 20
Pb. Roatan Pasteur au Pender 10
Ales. Poet notaire an Perrier 2
J.u Jacq. Gnig'ou boulaiig-er, Perrier 1
Henri Pellegriii, nota.ire an Perrier 1
Bm. Pons Secrét. communal, Perrier 1
J.n Henri Matthieu Perrier 2
Antoine Grill feu Etienne, Pommiers 1
Jacq. Henri Pascal, ancien, Chabran 1
Ph. Eibet, Chabran 1
Henri Bibet feu Pierre, Chabran 0,40
Ph. Pons feu Philippe, Chabran 0,30
Jean Pons feu Philippe, Chabran 0,25
Marg.te Micol feu Jacq., Chabran 0,20
Alex. Genre, Sjmdic, Bouvil 1
J.n Pierre Grill, Bouvil (Bâtie) 0,80
J.n J.ques Bibet, Bouvil (Oombacrosa) 0,50
J.n François Grill, Bouvil (Oombacrosa) 0,50
Ph. Grill feu Philippe, Bouvil (Bâtie) 0,50
Jacques Beynand. Bouvil (Granges) 0,50
J.n Pierre Genro-Bert., Bouvil (Vrocs) 0,40
J.n Constantin, Bouvil (Peyroune) 0,30
Ahram Genre, Bouvil ( Vrocs) 0,25
Franchino Salengo, Bouvil (Peyroune) 0,20
J.n Grill fèu Etienne, Bouvil (Bâtie) 0,20
Alex. Genre-Bert, Bouvil (Vrocs) ' 0,20
Total f.rs 46,30
Pour les affamés des Indes.
Listes précédentes L. 173,55
Quelques élèves de l’Ecole de
iilles, Bobi 2
MM. P. Gilles 1
Michelin Salomon, ancien 1
N. N, 2
N. N. 2
Frédéric Negrin, Paris 5
Ph. Gaudin (Hoc du Gay) 3
M.me V.vo Èonmn 3
G. Maggiore prof. 5
M. Costabel secf. 2
E. G. D. 5
E. L. 5
D. J. 2
J. Cüïsson men. 2
A. Balmas 5
E. B. et O. B, 0,60
Geaime Pierre 2,00
Vola Daniel O,.50
M.me V.ve J. Pmidie 1,50
Total L, 223,15
Au moment de mettre en pages, nous recevons une liste de Ma.ssel. Nous la publierons
la semaine prochaine,
Demoiselle Anglaise, pouvant eusoigner l’angliiis, Îa peinture et ^
peu de musique et sachant pari«*
français, cherche place d’institutric®
ou de dame de compagnie, dans uh®
famille chrétienne. — Sadresser à 1’^®'
ministration.
~ APPAETEMENT
à louer, à 5 minutes de la Tout)
au pied de la colline. — Glas et eu**
potable.
S’adresser à l’Administration d**
journal.
la luida dell’italiano a ïari§i
AT Jv lOOO
per Toccasione della Grande Esposizione
Per Poccaaioiifi della prossima îïâposizioiie
vursale di Parigi, la Gazzetta del Popolo fa un boEï®'
Himo regalo a coloro oh© prenderanno Vabbouamè»*''
per mP intera annata.
Dà loro in dono una elegante GUIDA ILLUSTRATA
DELL’ITALIANO A PARIGI, che si sta ora st»^
pando appositamente per gli abbonati della
del i^opolo. Gotesta O I_m>A sarà di grana®
utilità a tutti quelli che vorranno fare un
îielïa capitale francese. y
Inoltre la Gazzetta dei Popolo si è assicurata
1900 la pubblicazione di romanzi originali di An»®*
Giulio Rarrili, di Edoardo Calandra, di Vittori®,^
................ e di altri acclama»*
Bersezio, di De Gafityne
scrittovi.
Il SERVIZIO TELEGRAFICO della Gazzetta
Popolo verrà pel 1900 ancora ampliato, e, grA^*®
alPacquisio di una quarta macchina rotativa
zionata, detto giornale sarà in grado di escire
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate e m
pubblicare al mattino le ultimissimo notizie del***
notte.
Coloro che si abbonano alla
del Popolo direttamente al suo
d’amministrazione in Torino, o con vaglia o
cartolina-vaglia, hanno diritto:
1. Alla Gazzetta del Popolo della Domeni®**’
settimanale, illustrata t ... '
2. Alla Croiiaea Agricola, eolie lezioni
Semla Aof'nria dell’Università Ai Torino, e coi
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
3. Al BollftUino Ufllciale delle Estrazioni
ziarìe, colla Tui>d/a bimensile dei corsi dei valor»
titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa*
Coloro che prenderanno l’abbonamento diretti'
mente alPAmminiatrazione della Gazzetta del
in Torino riceveranno gratuitamento la CrotiA®
Agricola, le Estrazioni Finanziarie e là Gazze»*^
del Popolo della Domenica (letteraria-illustrat^
L’abbonamento per le quattro pubblicazioni riùùjL
costa L. 1,60 al mese. L. 4,80 per tre mesi, L.
per sei mesi, L. 19,20 per un anno. . »
Gli abÌMniiUi annuali avranno diritto alluGUIDT
DELL’ITALIANO A PARIGI NEL 1900,
sta preparando per la Gazzetta del Popolo,
V edizione di lusso, cent, iio oltre l’importare u®
rabbonamenio annuo al giornale. ,
J. JALLA, gérant-administrateurLa- Tour — Imprimerie Bessou.