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V#
Cinquante-troisième année.
21 Décembre 1917
N. 51.
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L ÉCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie ..... Fr. 3,—
Etranger ................................................—
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4,—
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Fgypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
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On s’abonne: â Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans tontes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D’abonnement se paye d'arance.
Poar tontes les annonces, s’adresser 4 l’Imprimerie Alpine,
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S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Taxât, past., Worre Pellice
et pour l’Administration à M. J. C0I88OH, prof., Worre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux dù
commencement de l'année.
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ne seront pas pris en considération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Avis important... et importun
—■ Une grande joie — I,a page de nos
soldats — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
AVIS IMPORTANT... et IWOrtUD.
Nous avons la douleur d'annoncer à^nos
fidèles abonnés el lecteurs que, à partirjiu
l.r janvier 1918 et jusqu’à l’aurore de
meilleurs jours, nous sommes obligés
d’augmenter sensiblement le prix de notre
journal. C’est la loi qui le veut, et l’on ne
transige pas avec les lois, surtout enteirips
de guerre. De par la loi donc (voir le décret
du 6 décembre 1917) tous les journaux du
royaume — grands et petits— sont tenus
d’augmenter leur prix d’abonnement, au
moins des trois quarts et aucune jeuille
jût-elle encore plus minuscule que la nôtre,
ne pourra plus se vendre au-dessous de
10 centimes.
Cela étant, voici les nouveaux prix que
nous avons dû établir:
Par an Pour 6 mois
Vallées Vaudoises jrs. 4,— 2,—
Italie » 4,50 2,25
Etranger » 7,— 5,50
Par paquets d’au moins 10 numéros, à
la mêrne adresse, 1rs. 3 le numéro, plus
les jrais de poste. — Conditions spéciales
pour les revendeurs.
Nous nous rendons parfaitement compte
que cette innovation regrettable va nous
enlever un certain nombre d’abonnés. Ceux
qui s’imposaient déjà un sacrifice en nous
envoyant jrs. 2,50 ou 3, se résoudront difficilement à nous adresser les frs. 4 ou les
frs.. 4,50 que nous leur réclamons pour
l’année prochaine. Mais, Dieu merci, la
majorité de nos abonnés, peut aisément
s’imposer ce petit surcroit d’un franc et
demi, et nous ne voulons pas douter de
leur patriotisme vaudois. Tous ceux qui
peuvent se réabonner sans que cela constitue pour eux un poids intolérable, vont
nous aider à jaire vivre et prospérer la
jeuille vaudoise. Vous ne voudriez pas
avoir sur la conscience de la laisser s’étioler
et mourir, pour épargner trente sous, n’estce pas ?
Courage donc, songez que ces temps calamiteux vont, avec l’aide de Dieu, prendre
fin, et que le sacrifice que vous allez vous
imposer ne vous sera très probablement
réclamé que pour le 1918 seulement.
Nous prions vivement tous ceux qui
nous ont réglé leur abonnement pour 1918
sur la base de l’ancien tarif, de bien vouloir
compléter la somme par un nouveau mandat sur la poste.
L’Echo des Vallées.
UNE GRANDE JOIE.
Duc II, 10
A vous officiers et soldats exposés aux
rigueurs de l’hiver, au feu et aux trahisons de l’ennemi, à vous prisonniers
forcés à une inaction détestée, à vous
parents qui passez vos jours et vos
nuits dans l’anxiété et la douleur, à tous
également qui souffrez, languissez ou
craignez, écoutez les cloches de Noël qui
vous apportent un message d’amour,
d’espérance et de paix.
Chers soldats, pour vous la grande
joie consisterait à retourner bien vite
à la maison, reprendre votre place au
cercle de la famille et goûter le bonheur
de. la paix tant soupirée. Ce moment
là viendra bientôt, ne craignez rien,
l’heure du grand dénouement approche
et chacun portera ses responsabilités.
En attendant, je vous répète le grand
message de l’ange aux bergers: «Je vous
annonce une grande joie ». Dans les vastes plaines de la Vénétie, sur les cimes
élancées du Trentin, dans la lointaine
Macédoine, soldats recevez^le message.
Cette grande joie, c’est la descente de
Christ sur la terre, c’est la venue de notre meilleur ami qui ne veut pas la mort
du pécheur, mais sa conversion et sa
vie, c’est l’homme de la souffrance qui
a voulu se charger de notre croix, c’est
le vainqueur du péché et de la mort,
c’est le libérateur, le juste juge qui vous
voit, qui vous suit pas à pas, qui vous
encourage, qui vous apporte un rayon
de lumière céleste dans l’accomplissement
de tout votre devoir en cette occurence.
Soldats, en face de l’ennemi, en présence
de la force brutale qui voudrait écraser
le droit des faibles et la justice, ditesvous que vous combattez pour une bonne
cause, pour reconquérir ce que Christ a
apporté sur la terre; la justice et la liberté. Christ avec vous, accomplissement
de votre devoir, voilà la grande joie,
que vous saurez apprécier quand yous
serez de retour. Bon Noël, ô chers soldats, regardez à Christ et reçevez-le dans
vos cœurs.
Chers officiers, nous en avons un bon
nombre appartenant à notre petit peuple; plusieurs sont tombés au champ
d’honneur, quelques-uns sont prisonniers,
mais la masse se trouve encore dans les
rangs, à la tête des compagnies, marchant en avant avec foi et bravoure.
Nous sentons que sur vous pèse une
grande responsabilité! Hier encore vous
étiez assis sur nos bancs du Collège, et
vous voilà à l’avant-garde pour donner
des ordres, mais surtout pour donner
l’exemple. Chers officiers, vous êtes au
service de la patrie, mais avant tout à
celui du grand capitaine. Puissiez-vous
posséder la foi du centenier de Capernaüm; puissiez-vous imiter le vaillant
Corneille, le premier capitaine Italien
converti à l’Evangile. Avec une telle foi
et des dispositions semblables, nous pouvons compter sur vous, et votre cœur
tressaillera de joie le jour de la Noël,
que vous passerez au milieu de vos soldats, intrépides et braves, fidèles à votre
poste.
Chers prisonniers, votre-nombre va en
augmentant en Autriche et maintenant
en Allemagne. Vous êtes sur une terre
étrangère, loin du bruit des canons, loin
du danger, mais aussi bien loin de votre
patrie, de vos familles, de votre peuple.
Vous devez être pris par la nostalgie et
votre cœur doit être bien gros, réduits
à l’impuissance comme vous l’êtes, méprisés et n’ayant probablement pas toujours votre pain quotidien. Chers prisonniers, la joie qui a été annoncée par
l’ange aux bergers est aussi pour vous.
Christ apporte son rayon de joie en Autriche, en Allemagne comme chez nous.
Vous avez du temps pour vous recueillir, pour méditer. Profitez-en pour vous
fortifier dans votre foi, pour vous donner complètement à Christ; saisissez ce
temps d’inaction pour vous préparer à
revenir au milieu de nous pleins d’ardeur, de zèle, pour effectuer le bien et
travailler à l’avancement du règne de
Dieu.
Chers parents, vous qui êtes à l’arrière,
laissés seuls à la tâche, vous qui constatez chaque jour le vide laissé au foyer,
vous qui tremblez à chaque instant en
voyant le facteur vous apporter une lettre, sous la crainte d’une mauvaise nouvelle, vous qui vivez dans l’anxiété,
dites : Noël vous,laissera-t-il indifférents ?
La joie s’arrêterait-elle au seuil de votre
maison? Vos cœurs se raidiront-ilsjcontre Dieu, parce qu’il n’a pas encore arrêté le fléau? O chers parents, que la
joie de Noël s’empare de tout votre être:
ayez du courage, de la foi, de Ja persévérance! Faites partager ces sentiments
à vos soldats qui demandent à être
encouragés et à vous sentir heureux.
Dans cette longue attente que votre
foi se développe et que votre vie spirituelle se manifeste.
A vous tous ô défenseurs de la patrie,
à nous tous chrétiens, enrôlés au service du Maître, le message de l’ange est
adressé: « Je vous annonce une grande
joie». A Ce message, répondons: Amen,
ô notre Dieu, Amen.
O Jésus, ta présence, c’est la vie et la paix;
Da paix dans la souffrance et la vie à jamais.
C. A. Tron.
LA PAGE DE NOS SOLDATS.
— Ecco quanto scrive il cappellano,
tenente Adolfo Tron :
In uno deigprimi giorni della nostra
ritirata 1’ autovettura che conduceva un
Enfants de Dieu, chrétiens sincères
qui gémissons en présence dés calamités
du temps présent, ne soyons pas comme
Rachel qui n’a pas voulu être consolée,
notre tâche est bien définie : il nous faut
imiter l’exemple de Moïse, d’Aron et
Hur; levons les mains vers le ciel et
prions Dieu, afin qu’il hâte le temps de
la paix, qu’il fasse triompher le bien sur
le mal, qu’il apporte la délivrance des
peuples, qu’il agisse par son Esprit sur
les cœurs en détruisant l’orgueil, l’égoïsme, l’attachement excessif aux choses d’ici-bas, en créant une nouvelle
humanité.
ufficiale i ncaricato di missione pericolosissima, u improvvisamente circondato
da truppe germaniche. L’automobilista
fatto prigioniero, fu trattenuto al suo
posto e costretto ad accompagnare i
nuovi padroni, ufficiali tedeschi, su e giù
per le vie del fronte, presso le truppe
nemiche che avanzavano. Servizio duro
e doloroso dal quale lo liberò l’animo
suo straordinariamente audace e coraggioso. L’occasione propizia giunge tosto :
un giorno eludendo la diffidente sorveglianza degli ufficiali tedeschi, introduce
la sua autovettura in una strada che
condì:cava alle linee italiane. Un auto
mitra ’ matrice italiana che s’avanzava,
inve ì l’autovettura con raffiche di proietti'!, ; gli ufficiali tedeschi fuggono sparando colpi di rivoltella sul nostro automobilista, che rimasto per vero miracolo leggermente ferito soltanto, ritrova
con le truppe italiane la gioia della liberazione.
L’ardimentoso automobilista è il soldato Pons Umberto di Teopompo della
Parrocchia di Pomaretto.
Alle numerose attestazioni di ammirazione noi desideriamo unire la nostra.
E non possiamo nascondere il senso particolare di vivo compiacimento che in
noi sorge, quando oltreché al soldato
Pons pensiamo alla numerosa schiera
dei militari valdesi della 2^ Armata i
quali tutti, ufficiali e soldati dettero nelle
ben note, dolorose vicende, prove di valore e di nervi ben temprati.
Le soldat Micol Adolphe nous envoie
ses bons vœux pour Noël et Nouvel-An;
nous le remercions et le journal lui dira
ce que nous leur souhaitons à tous; le
soldat Giov. Pietro Richard donne de
bonnes nouvelles, salue et remercie; le
soldat Coîsson Adolphe est bien, salue
parents et amis; le soldat Luigi Balmas,
qui est à Brescia, est anxieux de recevoir le journal, envoie son abonnement
et réclame des opuscules que nous nous
efforçons d’envoyer; Gian PaoloPaschetlo
est bien, salue et remercie; le sergent
Rinesi Giovanni se plaint de ce qu’il ne
reçoit plus le journal et salue; Jean Pascal réclame le journal et salue; le mitrailleur Albert Bouchard nous adresse
une touchante et bonne lettre dont nous
le remercions sincèrement; le soldat
Jourdan Emile, de la Tour, est heureux
de recevoir le journal, et envoie par son
canal, ses salutations aux parents et
amis; nous insérons la lettre des deux
gendarmes Piocolino, de Caserte et de
Jouve, de Si-Germain ; le cap. major Jean
Tron est bien et salue; nous lui envoyons
nos meilleures salutations; Monari Giulio
languit le journal et envoie ses salutations aux amis ; Daniel Salomon et Boulssa
du Teynaud, saluent, sont bien et attendent le journal avec anxiété; le caporal
Jouve Jean est bien, donne son adresse
et salue.
Nous recevons du Comité de Turin:
Dal cappellano Fuhrmann in data
(10-12-917): il sergente alpino Goss Fernando di Torino e il caporal maggiore
Gardiol (portaferiti) sono sani salvi, ma
prigionieri; un sergente e il caporale
Revel di Pramollo (classe 98), dopo essere stati presi anch’essi coi compagni,
riuscirono a fuggire, non senza aver sottratto al nemico le loro mitragliatrici,
per questo atto sono proposti ad una
ricompensa al valore; essi furono sorpresi alle spalle. Sono in grado di dare
buone notizie del soldato Bouchard, alpino, 9H comp. mitr. ; soldato Enrico
Jahier, genio; tenente Decker Emilio;
capitano Ettore Borgstròm, cavalleria.
— Zona di guerra, 10-12-17.
Sig. Direttore,
Ci prendiamo la libertà di scriverle la
presente con preghiera di trasmetterla
sul giornale l’Echo.
Dopo il nostro ripiegamento da G.
Giunti a P., il nostro primo pensiero è
stato quello di visitare la Chiesa ed il
sig. Pastore Bonifazi. In questa visita
abbiamo avuta l’occasione di conoscerci
noi sottoscritti (fratelli in Gesù Cristo)
che malgrado aver seguite le stesse sorti,
venendo fin qui dalla stessa zona, pure
non ci conoscevamo.
Essendo qui ambedue riuniti il nostro
pensiero è rivolto a tutti i nostri fratelli che per la stessa causa compiono
il proprio dovere.
La preghiamo caldamente affinchè a
mezzo del suo pregiato giornale voglia
trasmettergli i più cari saluti ed auguri
di forza e coraggio, affinchè animati dal
vero sentimento cristiano e patriottico,
la vittoria sarà sicura. Assicurando tutti.
¿Éik.
2
parenti ed amici, sulla nostra buona salute, gli porgiamo i più fervidi saluti di
cuore.
Voglia gradire Lei unito alla sua Signora, i nostri distinti saluti e ringraziamenti. Devotissimi
Carabiniere Piocolino Bernardino
» Jouve Emanuele.
CHRONIQUE VAUOOISE
ANGROGNE. Dimanche dernier nous
avons eu la visite d’Eglise faite par la
Commission Exécutive de notre district,
sous la présidence du secrétaire de la
Commission, M. le pasteur Louis Marauda de Pignerol, accompagné par le
vice-président, M. le prof. Edouard Longo
de La Tour. Une imposante assemblée
d’environ 300 personnes remplissait le
temple de Saint-Laurent, écoutant dans
le plus grand recueillement le sermon
clair^'et pratique de M. Marauda sur ces
paroles d’Exode XXXIV, 14 : « L’Eternel est un Dieu jaloux ». Ensuite, après
que le président eut déclaré avoir constaté le bon ordre des régistres et de la
comptabilité de la paroisse, eut lieu un
entretien sur les deux sujets à l’ordre
du jour : Sanctification du Dimanche et
Contributions volontaires ; entretien fraternel qui, nous l’espérons n’aura pas
été vain.
La visite proprement dite a été pré-^
cédée et suivie de réunions d’appel à Prassuit-Vernet, à Cacet-Rivoire et au Serre,
où M. Marauda put s’adresser partout
à des auditoires nombreux et attentifs,
qui n’oublieront certes pas les chaleureuses exhortations à la repentance, à
la conversion et à la foi, qui leur furent
tour à tour adressées. M. Marauda visita aussi l’Ecole du Dimanche du Serre,
à la joie des 85 enfants qui la composent.
Nous remercions encore les deux membres de la Commission Exécutive pour
leur bonne visite, dont nous gardons un
excellent souvenir, demandant à Dieu
qu’il la fasse concourir au réveil religieux de notre chère Eglise. E. R.
BARI. Nous lisons dans le Corriere de
Bari que M. le lieutenant Attilio J alla
continue à faire une propagande active
pro Croce Rossa. Le l.r Octobre il a
donné une conférence à Molfetta, présidée par le maire, D.r Poli, devant un
auditoire très nombreux. Le sujet traité
a été: La gloria della Croce Rossa, démontrant tout le bien qu’a fait la croix
rouge en faveur des soldats blessés. La
recette a dépassé les 600 francs; le jour
suivant, une quête publique organisée
par le prof. Jalla avec la vente de fleurs
et de petits drapeaux a produit francs
454. Quelques jours après, M. Attilio
Jalla se trouvait à Carato, répétant sa
conférence dans le vaste théâtre de la
ville bondé d’auditeurs et vivement applaudi. Nous nous félicitons avec notre
jeune professeur, qui continue à déployer
son activité au bénéfice de la patrie.
—Les journaux nous apportent la douloureuse nouvelle de la mort subite,
produite par une hémorragie cérébrale,
du D.r Cotta-Morandini, capitaine de la
croix rouge, au poste de la gare centrale de Turin. 11 a déployé une énergie
extraordinaire dans l’accomplissement de
sa tâche, estimé par tous ses subalternes. Il paraissait devoir vivre longtemps
et heureux, doté d’une santé florissante;
il était père depuis quelques temps de
deux beaux jumeaux, espoir de la famille, quand cette hémorragie est venue
tronquer le bel avenir de cet homme qui
savait se donner et rendre service à son
prochain. — Nous exprimons à M.me
Cotta-Morandini et à M.me Vola, ainsi
qu’à tous les parents, notre plus profonde sympathie. Que le Seigneur accorde sa force et sa consolation dans
cette grande épreuve.
— A nos bien-aimés soldats.
A vous qui défendez le sol sacré de
notre belle Italie, un groupe de petits
enfants souhaite un bon Noël et une
bonne fin et meilleur commencement;
ils vont redoubler de zèle et prieront
que le Dieu tout puissant qui a donné
son fils pour nous sauver, vous donne la
santé, la force, mais surtout qu’il vous
bénisse, vous protège et qu’il fasse vite
terminer cette guerre afin que vous aussi
puissiez fêter Noël au sein de vos familles, près de vos parents et de vos
enfants. Ne pouvant vous envoyer à
tous un cadeau nous vous envoyons à
tous avec nos bons souhaits un tendre
baiser. — Que Dieu vous bénisse.
Vos petits amis: Riri Bedot - Finette
Miller - Jean Maurin - Aline Giani
Dagna - Céline Vertu.
Envers Doni, i8 Décembre . igiy.
— Patronato Scolastico di Torre Pellice. Venerdì 21 corrente, alle ore 20
è convocata nel solito locale del Municipio, l’assemblea generale del Patronato
Scolastico. Tutti i soci e gli amici della
provvida istituzione sono vivissimamente
pregati d’intervenire alla seduta. — Ordine del giorno: 1° Bilancio preventivo
1918 — 2° Norme pratiche da stabilire
per l’assistenza scolastica — 3° Proposte
varie.
Il Vice-Presidente G. Coïsson.
— Madame Rosine Pons née Gonin, profondément touchée des preuves d’affection qui lui ont été témoignées dans
l’épreuve qui lui a enlevé sa chère sœur
M.me Augustine Bérard, remercie vivement ainsi que toutes les personnes qui
ont bien voulu assister aux obsèques de
celle qu’il a plû à Dien de rappeler à lui.
POMARET. Sar le témoignage d’un
de ses compagnons d’armes, le fusilier
Rostan Paul peut, selon toute probabilité, être considéré comme prisonnier.
Notre sympathie est assurée à sa famille.
LA TOUR. Plusieurs familles qui attendaient avec anxiété des nouvelles de
leurs soldats viennent d’en recevoir, seulement, ces nouvelles arrivent toutes
d’Allemagne, ce qui indique qu’ils sont
prisonniers de guerre. — Le capitaine
Armand-Hugon, le lieutenant Adolphe
Revel, les soldats Prospère Hugon, David Rivoire, J. Gag, F. Malan et le
sergent Revel sont du nombre. Les parents sont rassurés, et nous en remercions Dieu.
— Dimanche dernier les réunions des
mères de famille ont recommencé; que
Dieu les bénisse.
— Mardi prochain le jour de Noël,
M. le Modérateur E. Giampiccoli présidera, D. V., le culte, suivi de la célébration de la Ste-Cène.
— En souvenir de M.lle Marie Meille
(7.me Liste): M.me Rosine Micol, L. 1
—^ M.lle Violette Vinay, 3 — M.lle Esther
Vinay, 1 — M.lle Sophie Servettaz, 50
— M.lles Elena e Giulia Forneron, 2 —
M. et M.me Adolphe Giampiccoli, 10 —
M.lle Marie Bonnet, 1,95 — M.me Ausonia Balma-Malan, 2 — M.lle Anna
Charbonnier, 2 — M.lle Susette Pascal, 2
M.me Terruzzi-Pavarin, 2 — M.me
Cléanthe Cocito-Turin, 5. L. 81,95
Listes précédentes » 423,30
D’après ce qu’écrit aussi l’aumônier
M. D. Bosio, le caporal major Jahier
Emile feu Louis, des alpins, serait aussi
probablement parmi les prisonniers. ,
Des soldats Menusan Henri de la M.
T. et fusilier Peyronel Jean Henri de
Barthélemy, du capor. major alpin PlavanïHenri de Jean et des gendarmes
Soulier Henri et Maurin Charles leurs
familles n’ont pas de nouvelles depuis
avant la malheureuse offensive austroallemande.
Nous venons d’apprendre que le bersailler Plavan Jean est à l’hôpital à Bologne avec les fièvres intestinales, que
l’alpin Sappé Charles est à l’hôpital
d’Acqui, blessé à la main gauche et que
les alpins, capor. Ribet Charles et soldat
Ribet Henri .¡ sont àl^rhôpital^de^’camp
049, le premierjavec les^^fièvres rhumatismales et l’autre à cause d’une contusion à la main gauche. — On nous dit
que le capor. major Bertalot Henri et
l’artilleur Bounous Barthélemy feu Barthélemy se trouvent eux aussi à l’hôpital.
Pour les uns et pour les autres nous
formons les vœux les plus ardents.
St-JEAN. Refuge Roi Charles-Alberl.
Lit Major Jean Ribet — 28»« Liste:
Per mezzo della Sig.ra R.
Miegge: In pegno di riconoscenza per i giovani eroi
del 1899, ed in memoria del
valoroso Francesco Coisson;
un parente da Roma L. 50,—
Listes précédentes » 7.735,—
Total L. 7.785,
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI
est une|Commune de mille âmes, de la
province de Campobasso. Nous avons là
une bonne congrégation, pleine de zèle
et de vie spirituelle. L’Administration a
pu y faire construire un beau petit temple avec sa cloche, et nos membres se réunissent régulièrement pour le culte et
l’école du dimanche, cette dernière, dirigée par une jeune sœur, très vivante
et passionnée pour la musique. Les jeunes
gens sont pi'esque tous favorables au
mouvement évangélique; seulement, là,
comme partout, ils sont au front. Nos
amis voudraient bien avoir un Pasteur
à poste fixe, mais ils ne murmurent pas
et sont heureux des visites périodiques
de M.r Cornelio, évangéliste à Benevento.
Quiconque a le privilège de visiter ce
petit troupeau, s’en retourne en emportant un souvenir agréable.
Nonyelles politiques.
Total L. 505,25
. PR AL Y. Une nouvelle bien douloureuse vient de nous être communiquée
par «rufficio Notizie Militari». Le jeune
caporal Grill Benjamin de Jean de la
Ville, naguère encore si plein d# courage et de vie, vient de tomber, le 27
Nov., frappé à mort par un éclat d’obus,
face à l’ennemi. Nous renouvelons à la
famille éplorée et surtout à la mère,
dont la santé est ébranlée, l’expression
de notre vive et sincère simpathie. Que
Dieu veuille remplir le vide immense
qui s’est produit dans ces cœurs.
— L’aumônier M. Pascal communique
à la famille que le lieutenant des alpins
Grill Jean Etienne est parmi ceux que
l’on considère très probablement prisonniers de l’ennemi, son bataillon ayant
résisté jusqu’à ce qu’il a été décimé.
Son cousin, le fusilier Grill Etienne
feu Jean Etienne de Marseille est aussi
parmi les «dispersi», n’ayant plus donné
de nouvelles depuis le 9 octobre dernier.
Nous espérons que leurs familles respectives recevront bientôt des nouvelles
rassurantes à leur égard.
PRAMOL. Nouvelles de nos soldats.
L’aumônier M. Pascal nous annonce que
le caporal Beux Héli, le capor. major
Sappé Adolphe et son frère Alexis, selon
toute probabilité, ont été fait prisonniers de l’ennemi. Au dernier moment
on nous dit que le caporal major Sappé
Ad. a envoyé à sa famille une carte
dans laquelle il dit être en santé, prisonnier en Allemagne.
secret pour discuter la situation militaire. De nombreux députés ont signé
une demande pour la levée de l’immunité parlementaire contre deux ou trois
de leurs collègues qui ont fait de la propagande défaitiste.
— Les premiers résultats connus des
élections russes à la Constituante donnent
la majorité aux socialistes révolutionnaires. Viennent ensuite les maximalistes qui gardent actuellement le pouvoir
par le terrorisme et la violence. De Pétrograd et de Berlin on annonce officiellement la conclusion d’un traité d’armistice en vue de la paix. La guerre
civile entre les troupes maximalistes et
les généraux Korniloiî et Kaledine n’a
pas eu encore de résultats décisifs. Chaque parti s’attribue la victoire. Une âpre
bataille s’est livrée devant Rostof sur le
Don, où les cosaques auraient été battus.
— Une révolution a éclaté au Portugal contre le gouvernement. Des émeutes sanglantes se sont produites surtout
à Lisbonne et à Porto. La cherté de la
vie a été l’occasion, mais des raisons
politiques sont intervenues. Le cabinet
démocrate Costa a été renversé et remplacé par un gouvernement provisoire
dont M. Sidnio Paes est le chef. Le président de la république, M. Machado,
mis d’abord en état d’arrestation, a été
conduit à la frontière avec sa famille.
Le parti vainqueur a affirmé son intention de maintenir tous les accords internationaux de la nation portugaise.
E. L.
Four P « Echo » des Soldats.
Sœur Madelaine Tourn Fr. 2,—
Susanne P. iîobert, St. Jean » 3,—
N. N., St. Second » 2,50
Edouard Balmas, soldat, Padoue » . 1,50
Eev. Donald Miller DD., Bordighera» 3,—
Balmas Luigi, Bre.scia » 5,—
Michel Coucourde, Envers-Pinache» i,—■
Ad. Comba, Gênes » 1,50
Ab. payés et non quittancés.
Donald Miller D. D., Bordighera fr. 4,50 p. 1918
Michel Coucourde, Envers
Pinache » 2,50 » »
Jenny Long, Pérouse » 2,50 » »
Evodie Mondon, Gênes » 3,— » »
M.me Ern. Malan, Turin » 6,-^ « »
Marie BaroUn, Villar » 2,50 » »
Jeanne Lausarot, Bobbio » 2,50 » »
Ant. Eibet (Clot) Pomaret, solde 1917 et
fr. 2,50 pour 1918.
Ad. Comba, Gênes, solde 1918 (fr. 4,50) et
fr. 3 Pro francese, 1917.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Des combats acharnés ont été livrés
cette semaine entre la Brenta et la Piave.
De nombreuses troupes autrichiennes ont
attaqué nos positions du Col della Berretta et pendant que d’autres détachements se portaient vers le Col dell’Orso,
de fortes unités allemandes ont assailli
à l’est le mont Spinoncia et les défenses
du Calcino. Quelques positions que nous
avions dû d’abord abandonner ont été
réoccupées presque intégralement. Les
attaques ont été surtout violentes dans
la région du Col Caprile et au saillant
du Monte Solarolo. Par sa conduite magnifique et sa résistance énergique notre infanterie, appuyée d’une façon splendide par nos propres batteries ét les
batteries françaises, a maintenu ses positions et a repoussé l’ennemi. Seulement au quatrième jour l’adversaire, qui
n’avait pas ralenti le bombardement intense des arrières de nos positions, après
avoir renouvelé sa préparation d’artillerie et rassemblé de nouvelles forces
a répété l’attaque dans la soirée, réussissant à rejoindre le col Caprile. De
nouvelles attaques et contre-attaques
n’ont pas modifié les positions respectives.
Au fond de la vallée de la Brenta
nos artilleries ont arrêté des troupes ennemies qui avançaient en rangs serrés
contre nos positions de San Marino. Une
tentative analogue dans la Val Giudicarle contre un poste d’observation a
été nettement repoussée. L’activité aérienne est toujours très vive. Nos aviateurs ont abattu quatre appareils ennemis et bombardé des troupes dans la
zone au nord du monte Grappa et entre
la Piave et la Livenza. Quatre avions
allemands ont été descendus par des
^artilleurs anglais.
— La Chambre s’est réunie en comité
La più graiida Caria
del teatro delia Ciierra
Per aderire a numerosissime richieste la
Gazzetta del Popolo ha fatto eseguire
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(il giornale più diffuso di Torino e del Piemonte, con una tiratura di 240 mila copie)
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dieci centesimi; perciò comperandoli giorno per giorno si verrà a spendere in un anno lire 3®. — Appena
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assicurato agli abbonati, che con sole
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