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•’t'Niyÿ—'
Soizante-et-unième année.
6 Février 1925
N» 6
L
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to'
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
^itNEMENTl
Par an
L
Pour 6 moia
PE.
Vallées Vaudoises V ."..................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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Jean Coïssmt, professeur.
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de l’année.
«V Le Numéro: ISO eentlmet w
«H
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...» dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
fs: Dieu a tant aimé le monde qu’il
a donné son Pils unique afin que
quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu’il ait la vie éternelle ».
Jeun III, 16.
..jPèlerin de lia douleur qui portés ta
croix sur les pas de, Jésus, dis-nous si tu
foules d’un pied .joyeux les tombes des
bonheurs terrestres ? Dis-nous si, dans les
flammes qui consument ta demeure périssable, tu contemples les lueurs glorieuses de la cité étemelle ? Dis-nous si ton
pèlerinage s’accomplit et s’achève dans la
félicité divine ?
'Nous croyons que ton cœur s’est élargi
et ouvert à jla joie ; nous croyons que la
paix y est entrée et qu’il a été purifié;
noi^ croyons que la révolte, est bannie de
ton âme. Mais le, calice de la douleur estil moins amer ? Peut-iJ jamais être doux
et agréable aux lèvres ? Ta douleur, toute
ta douleur, s’est-elle transformée, en joie?
La perspective de nouvelles douleurs te
ravit-elle ?
Pèlerin de la douleur, il te souvient encore, n’est-ce pas ? de, ce temps lointain
quand il est mesuré par la longueur des
jours de l’homme, où tu vivais dans l’insouciance. Tu ne disais pas : « Mangeons
et buvons, car demain nous mourrons » ;
mais tu mangea,is et buvais et te rassaisiais de folles joies comme si le jour ne
devait point finir. Tu pensais parfois à
Celui de qui nous recevons la vie et qui
en tient les destinées dans ses mains,
mais les fumées du banquet te voilaiènt
la face du Dieu juste et saint. Tu t’abandonnais sans trouble aux convoitises de la
chair, des yeux, à l’orgueil de la vie. Puis,
la maladie, le deuil, l’infortune t’ont visité ; ils ont éloigné tes compagnons de
plaisir, tu t’es trouvé solitaire dans ta
demeure, silencieuse. Le voile qui te cachait les réalités suprêmes s’est déchiré
et tu as compris ta misère, tu as reconnu
le châtiment, tu as pris le sac et t’es couvert de cendres, tu t’es repenti sur ta
couche baignée de larmes. Alors tu as
quitté le grand chemin battu par la foule
de ceux qui s’en vont errant comme des
brebis sans berger, tu es entré par la porte
étroite dans les sanctuaires du Dieu trois
fois saint, et là, prosterné devant Celui
qui est aussi le Père des miséricordes,
l’amour rédempteur en Jésus-Christ, tu as
été pardonné et purifié dq, tes souillures.
Pèlerin de la douleur, le jour où Ites
souffrances t’ont poussé dans le bercail
divin tu as cru que désormais ta course
s’accomplirait dans la joie. Depuis ce jour
béni, quelque chose en effet a été transformé dans ta vie : un rayon de lumière
céleste éclaire ta marche. Mais la douleur
a reparu sous d’autres formes ; elle n'a
pas cessé de côtoyer ton chemin, de le
couper et recouper en tous les sens et parfois d’y creuser de larges et profonds
sillons...
...Pèlerin de la douleur, tu n’es ni un
héros, ni un saint, mais tu veux faire la
volonté de. ton Dieu, tu aimes ton chef et
tu veux le suivre ; tu le suis, de bien loin
parfois, mais sans jamais le perdre de vue.
Nulle auréole ne ceint visiblement ton
front, et pourtant ton chemin monte vers
la gloire;,^ vie est un perpétuel miracle
inaperçu des hommes dont le sens est
charnel. Tu es parti de la plaine marécageuse où tu t’enlisais, tu as franchi un
premier rideau de collines accidentées, tu
as parcouru des plateaux ravinés, tu es
arrivé au pied d’une large et haute chaîne
de montagne dont tu as gravi successivement plusieurs contreforts, ne redescendant dans les vallées humides que pour remonter ensuite plus haut. Tu approches
des cimes, un air vivifiant emplit ta poitrine, ton regard embrasse un vaste horizon, la voûte du ciel s’élargit sur ta
tête,, bientôt, semble-t-il, le sommet, sera
visible à tes yeux et tu le foulea-as d'un
pied vainqueur.
Pèlerin de la douleur qui a parcouru un
long et difficile che,min pour arriver jusque là, regretterais-tu les étapes faites, et
aspirerais-tu à redescendre dans la plaine?
Voudrais-tu, pour effacer tes souffrances passées, si cela était possible, échanger les lumières et les vertus acquises
dans ta course pour les erreurs, l’impuissance, la sottise et l’orgueil insensé de tes
premiers pas ? Pèlerin de la douleur, ne
te convient-ü point de, bénir tes souffrances ? N’ont-elles point brisé le cercle magique dans lequel ¡La nature enchante mais
enferme notre faible esprit ?—’H’ont-ellei3
point révélé la folie du cœur quand il s’attache à cette figure du monde qui passe ?
N’ont-elles point redressé et affermi la volonté qui fléchissait et s’inclinait à tous les
penchants pernicieux, à tous les vains désirs, à toute les passions de l’âme îrrégénérée ? Peux-tu renier ces moyens de ton
affranchissement spirituel, méconnaître la
bonté de cette sévère discipline ? Pe,ux-tu
considérer la douleur comme hôte inconnu
dont la présence importune, comme un ennemi qu’il faut craindre et haïr ? N’esteUe pas l’ami de tous les jours, le compagnon fidèle de ton pèlerinage, le gardien
vigilant de ton âme, l’aiguillon de tes vertus? Peux-tu encore éprouver le besoin
d’une rédemption ? N’est-eUe pas accomplie en fait par la régénération de ton
âme ?
Dis-nous, pèlerin de la douleur, te fautil une autre rédemption ?...
•Ernest Rostan.
Menus propos
Les pires ennemis de la religion.
Si nous rangeons sous la rubrique cidessus le sujet de notre causerie d’aujourd’hui, ce n’est pas pour en diminuer l’importance, qui est considérable, mais uniquement dans le. but de, donner à nos modestes remaTques ce caractère familier
qui les mette à la portée de tous les
iecte.urs.
Quais sont donc, à votre avis, les pires
ennemis de la religion, de notre religion
chrétienne-protestante, bien entendu ? Les
incrédules, peut-être? Je ne pense pas.
Il y a fort peu d’incrédules avoués, parmi nous. Nous n’en connaissons que de
très très rares exemplaires parmi les intellectuels... d’un certain acabit, et encore
on doit dire à leur honneur qu’ils ne font
généralement pas de propagande pour
faire adopter leurs idées.
Il faut chercher ailleurs, alors. Les indifférents Ils sont déjà plus dangereux,
vu leur nombre et par le fait même qu’ils
sont très tolérants, ne disant jamais du
mal de la rqligion, laissant que chacun
‘ croie ce que, bon lui semble, le laissant libre de pratiquer ou de ne pas pratiquer.
Ils ne feront jamais aimer la religion, bien
sûr, mais en tout cas ils ne, la feront pas
détester par les chrétiens faibles ou superficiels.
Cherchons encore. Les impies, les blasphémateurs, 'les impurs, les ivrognes, les
ennemis jurés de l’Evangile ? Voilà de.
pauvres gens, fort à plaindre, qui font ou
qui peuvent faire bea,ucoup de mal, par
leur mauvais exemple ou leurs propos
malséants, à leur famüle, ou dans leur entourage immédiat, mais dont la grossièreté ou l’impiété, presque toujours repoussante, les met à l’écart des honnête gens.
sont, quand même, de redoutables ennemis de la religion, mais vous allez voir
qu’il y en a de bien, pires emcore.
Lep pires ennemis de la religion, ceux
qui exercent une influence délétère sur
l’organisme de, l’église, qui en éloignent les
faibles et les indécis, sont les hypocrites.
— Mais, dira-t-on, montrcErnous des chrétiens où l’on n’aperçoive pas de désaccord
entre les paroles e,t les acte ; « la religion
*4 eau« intarrviptioïv 4tâ deeisoiîvlo, po,T
adepte inconséquents », disait dernièrement un tel dont le nom m’échappe. A ce
compte nous sommes tous, qui plus qui
moins, des hypocrite. Ne forçons pas le
sens des mots. Je vise ici tout spécialement les hypocrite qui se drapent trop
ostensiblement du manteau de la religion,
les tartufes à la voix onctueuse, qui vous
bombardent de, passages de l’Ecriture, vous
les appliquant à tort et à travers, dont
la religion est toute en surface., toute en
dehors, dont le christianisme de, parade
couvre, parfois des vices inavouables. Vous
en ccxnnaissez, de, ces zélateurs, qui ne sont
pas toujours des voisins souhaita,blés. Vous
en rencontrerez d’autres, dont les yeux
sont tournés vers le ciel, mais dont le cœur
demeure fortement attaché aux biens de
ce monde et bien plus disposés à vous donner unie, prière qu’un billet de cinq francs
pour une collecte ou un secours urgent à
un pauvre. « C’est inouï », me faisait remarquer un jour un ami, « combien un
pseudo-christianisme, une certaine forme
de piété se marie facilement à l’avarice,».
Une simple boutade, à l’apparence, mais
qui a malheureusement du vrai.
Voilà des gens qui font un mal incalculable, à la religion, qui la font détester par
les adversaires déclarés et qui en éloignent
les indifférents. Comment ne remarquerait-on pas, dans l’entourage de, l’hypocrite, que l’indifférent ou l’ennemi de la
religion est parfois un bien meilleur voisin, qu’il a plus de cœur, plus de conscience, plus de générosité que le «chrétien» dont nous venons de parler? (Comment ne pas en tirer certaines redoutables, quoique fausses, conclusions? De là
à affirmer que les gens religieux sont autant de mauvais sujets, il n’y a qu’un pas,
et ils n’hésitent pas à le franchir.
«Nous sommes jugés, dès ici-bas, par
nos actions et non par nos paroles » :
Voilà une vérité apparemment banale,
mais que nous oublions trop souvent. Il y
en. a qui insistent beaucoup sur le devoir
du chrétien de rendre son témoignage
sans jamais renier sa foi. Nous me vou
lons pas le moins du monde les en blâmer;
mais ncfâ gens, qui ne se payent pas de
mots, subiront plus facilement la bonne
influence de ceux qui ne songent pas à
faire parade de leurs croyances, qui sont
sobres de. paroles, mais dont la conduite
de tous les jours, la vje tout entière s'harmonise avec les gra,nds préceptes de la religion du Christ. j. c.
Les Cbeialiers de la Paii.
Dtepuis la fin de la guerre un grand désir de paix a envahi tous les cœurs. Des
groupements nombreux se sont fondés
dans tous les pays, pour assurer ,a,u monde
une, paix duraMe et pour promouvoir une
entente toujours plus grande entre les
peuples.
L’Association des Chevaliers de la Paix
est une, nouvelle manifestation de ce genre,
mais présente deux caractères frappants :
1" Elle a été fondée par un offider de l’armée française ; 2" elle a pris naissance
pendant l’occupation de, la Rhur, c’est à
dire da,ns les circonstances les plus défavora,yiies à un effort de pacification parmi les peuples.
mouvement.
iEnvoyé dails la Rhur avec l’armée d’occupation, le lieutenant Bach, fils d’un pasteur de Strasbourg et ancien étudiant en
Théologie, sentit le besoin de s’unir à des
coreligionnaires pour célébrer le culte public. Ne pouvant s’unir à des français, il
chercha à entrer en contact avec des protestants allemands. Les débuts ne furent
pas faciles. ¡Mais en se tenant strictement
sur le terrain religieux, il réussit bientôt
à gagner la confiance et le respect de tous
et fut accueilli cordialement par Eglises et
Unions Chrétiennes. Peu à peu il put même prendre une part importante à l’activité religieuse des ces communautés ; dans
l’espace de deux mois il présida trente-six
études bibhques, et il fut même, invité à
dire quelques mots à la fête annuelle des
Unions Chrétiennes de Jeunes 'Getis de la
région de Gelsenkirchen. ,E$i cette occasion
il parla à une grande foule qui remplissait la plus grande saUe de concert de la
viUe.
Et s’étant ainsi rencontré avec ces chrétiens allemands sur Je terrain strictement
religieux, il eut, par contre-coup, de grandes facihtés pour l’exercice de ses fonctions militaires.
Voici un exemple typique. Un jour de.
vendredi saint, M. Bach entre dans un
temple et assiste à la Sainte-Cène. Il s’approche parmi les derniers, et quel n’est
pas son étonnement en voyant à ses côtés
le bourgmestre de la viUe, avec lequel il
était en assez mauvais rapports. Le pasteur officiant leur donne la communion.
Puis le lieutenant Bach s’éloigne. Tout à
coup une main se pose sur son épaule :
c’est le bourgmestre qui lui serre la main
en silence. Depuis ce jour tous les petits
malentendus furent écartés d’un commun
accord. Le Christ, à Sa Table Sainte, avait
unis deux de ses diciples, qui désormais
étaient frères.
L’entente fut si bonne, que les autorités françaises, émerveillées par l’action pacificatrice exercée par ce jeune lieutenant,
l’envoyèrent, peu après, dans une région
2
où la situation était extrêmennent tondue. Et
là encore, grâce à son esprit de conciliation
et de compréhension, et grâce surtout à
1 esprit de J&us-jChrist agissant par lui,
il obtint le mêmes résultats.
Frappé, alors, par ce fait, que la puissance du Christ peut faire tomber les barrières les plus hautes, et que des chrétiens
convaincus peuvent toujours, sç comprendre et s’aimer sur le terrain religieux,
alors que leurs idées politiques sont diamétralement opposées; et souffrant, d’autre part, de l’esprit de suspicion et de
haine qui règne parmi les peuples et tout
particulièrement entre français et allemands, cet officier de, l’armée française
s est fait l’apôtre de la paix, ou mieux,
selon le titre qu’il affectionne, «le Chevalier de la Paix ». Et maintenant il adresse
un appel à tous les jeunes chrétiens du
monde, décidés à être fidèles au (Maître et
qui croient à la puissance, de l'amour chrétien, les invitant à s’unir à lui, et à devenir eux aussi des «Chevaliers de la
Paix », pour former tous ensemble une
« Association des Jeunes Protestants de
toutes nationalités».
Voici quelques extraits des statuts.
But : Rétablir un peu de paix sur la
terre en groupant sous le drapeau du
Christ, dans son esprit de fraternité évangélique, les bons patriotes des différentes
nations du monde. *
Méthode : Chercher dans les milieux de
bon aloi des chrétiens ardents; les faire
correspondre individuellement ou par
groupes sur des sujets religieux et sociaux. Créer entre eux un courant de
sympathie et de confiance respectueuse.
Supprimer les conflits en faisant vivre,
grâce à leur consécration au Sauveur, le
plus grand nombre de chrétien possible en
bonne intelligence.
Covditions d'admission au nombre des
Chevaliers de la Paix ;
1" Avoir Christ pour Sauveur;
2“ Vouloir aimer son prochain comme
soi-même ;
3 Vouloir avoir une vie agissante ;
4“ S’engager devant Christ à ne poursuivre dans sa participation à l’œuvre aucun but politique;
5“ Accepter de signer la déclaration de
la Société (cette déclaration contient l’expression d’une foi complète dans la puissance du Christ, la condamnation de la
théorie qui fait de la guerre un fait voulu
par Dieu, et l’affirmation que l’on veut
travailler pour la paix, tout en restant
un enfant de sa patrie, mais d’une patrie
considérée comme une province de l’humanité) ;
6 S engager partout où le Sauveur
nous conduira, peur faire triompher ses
idées en nous, à dire crânement ce que
nous dicte notre conscience ;
7“ S’engager à tout faire pour que, la situation économique et politique ne soit
pas aggravée, et cela dans le seul but d’éviter aux humbles de nouvelles souffrances.
Tels sont, en quelque mots, les principes de cette Association, qui compte déj.à
plus de 500 membres en France, et un
nombre égal de membres et d’amis de
I œuvre en Allemagne. De plusieurs autre pays le capitaine Bach a reçu de nombreuses adhésions.
Remarquons, surtout en terminant, que
les promoteurs entendent se tenir exclusivement sur le terrain religieux, car ils ne
voient pas d’autres moyens pour établir la
paix sur la terre, si ce n’est la rénovation intérieure ét le rapprochement des
cœurs èn Christ. Ce mouvement, nous
semble-t-il, s’appuie sur le seul fondement
solide. Notre vœu sincère c’est que Meu
donne à ces Chevaliers, qui se lèvent ainsi
au service du IPrince de la Paix, d’être
trouvés toujours fidèles, et de voir enfin le
succès couronner leurs efforts, afin que
leur fondateur, le capitaine ¡Bach, voie
réalisé le vœu qu’il formulait dernièrement en ces termes : « Que je devienne, en
tant qu’officier de l’armée française, une
glorieuse inutilité », R. Coïsson.
Voir Abonnements payés en 4“® page.
MouYelles Hissionnaires.
(Le déficit de la Société des Missions de’
Paris, pour l’exercice 1923-24, est réduit
à 16.Q00 francs. Mais, dans moins de deux
mois, aura lieu la clôture du nouvel exercice, sur lequel pèse une insuffisance de
fonds bien grande encore.
Plus de cinq cents Eglises ont célébré,
le 25 janvier, le dimanche des Missions.
Les missionnaires en congé sont tous en
tournée. Plusieurs d’entre eux, parmi lesquels les frères Jalla, sont réunis à Castres pour l’exposition missionnaire, ouverte
du 2 au i9 courant.
Deux jeunes missionnaires viennent
d'être consacrés : M. Jean Ramseyer, destiné au Zambfeie après qu’il aura épousé,
en avril prochain, M.Ue Susie pascal, fille
de notre compatriote, le missionnaire de
Masitisi; et M. Jean DautheviUe, destiné
à Madagascar.
répété, à plus forte raison, pour lés Hôpitaux et l’Orphelinat qui sont un sujet
de continuelles préoccupations pour la
Commission qui doit veiller à l’équilibre
de leur budget.
Le 27.me Rapport
du Refuge Roi Charles-Albert
vient de paraître et se distingue, comme
toujours, par sa sobriété substantielle et
des données on ne peut plus suggestives.
Le «Refuge» est, comme chacun sait,
le benjamin, de nos Institutions de bienfaisance ; a.ussi ne, faut-il pas trop s’étonner si les dons y affluent de tous côtés.
Lorsque le Président d’une, œuvre de ce
genre peut écrire des phrases comme' celles-ci . « Au point de vue financier l’année
1924 a été une bonne année » ; « nous sommes heureux de pouvoir annoncer un nouveau progrès dans les collectes, aux Vallées, dans les Eghses d’Italie... et parmi
les .Vaudois de l’étranger»; «les dons en
nature ont aussi fait des progrès réjouissants », etc., c’est que les « affaires » ne
vont pas trop mal, n’est-ce pas, et nous
devons nous en réjouir.
La coljlecte pour les besoins de l’exercice
annuel a dépassé la somme de L. 50.000;
les fonds de dotoition de l’année, atteignent
le chiffm, de L. 91445. entièremeat capi.
talisés, bien entendu. Parmi les lits dotés
il y en a un de M. et M.me Ferrero en
souvenir de leur fils Guido ; un de M.me
LeidheuserwGardiol, de, Milan, en souvenir
de son mari M. H. Leidheuser ; un troisième in memoriam de M. Gustave Turin;
un quatrième fondé par une Anonyme de
Genève, que M.lle M. iBarde a su intéresser au Refuge et qui envoie la somme, de
5.000 francs suisses; un cinquième de
L. 20.000: Coniugi Almari4Fviesi. Enfin,
le (lit Jules lElane est porté de L. 12.000 à
24.000 par les soins de la veuve M.me J.
Blanc-Noyer.
Le Refuge n’a cependant pas à se louer
de la générosité des Communes, dont plusieurs ne pourraient pas être plus chiches.
« Telle Commune, avec 5 recouvrés, verse
20 lires (je dis vingt lires!) par an»,
«telle autre, avec 4 recouvrés, donne 25
lires!». Et songez que «le Refuge fait
épargner aux Communes des milliers de
lires qu’elles seraient tenues à verser comme frais de spedalüà» à d’autres hôpitaux... si le Refuge n’existait pas! Il est
bon que le public soit informé de certaines choses, et il est à souhaiter que les
pécheurs s’amendent.
Des 61 malades présents au début de
l’année, 11 sont morts et 12 sont partis ;
avec les 21 nouvelles admissions, le nombre des recouvrés, au 31 décembre dernier,
était de 59.
Le rapport rend le meilleur témoignage
à la mémoire de l’avocat J. Gay, membre
de la Commission et ami éprouvé du Refuge; à la directrice, sœur Alice; aux
sœurs Emilie Bertinat et Elisa Pfiffer,
ainsi qu’à tout le personnel du Refuge
En constatant la bonne marche de l’Etablissement et la rétive solidité des finances, nous n’avons garde de, laisser
croire que le Refuge n’a plus besoin d’être
soutenu par les dons ordinaires et extraordinaires. Ce n’est pas au moment où la
vie renchérit tous les jours qu’une œuvre
comme celle-là ne doit plus compter sur
la générosité des âmes charitables. Et ce
que nous disons pour le Refuge doit être
CHRONiOUE VAUDOiSE
->100] »
A'HBADIA’ AiLPINA' (Pignerol). M.me
Marguerite Bassignana veuve Meynier
vient de s’éteindre soudainement, dans sa
maison de l’Abbadia, à l’âge de, 75 ans. En
attendant quelques détails sur ses funéraiUâs, qui eurent lieu mardi dernier, nous
nous empressons de témoigner notre profonde sympathie aux enfants de la défunte., et d une façon toute spéciale au
pasteur doct. Henri Meynier, de Florence.
ANGROGNE. iVoici encore une bonne
nouvelle pour nos compatriotes. A la somme de L. 550 annoncée dans le dernier numéro, qu un angrognin... de Pômona (Californie), destinait aux écoles de quartier
de la Paroisse, il faut ajouter encore
L. 620. Il s’agit donc de L. 1170, au total,
que M. H. Edouard Caisson nous envoie,
«pour les écoles de quartier d’Angrogne
exclusivement », afin que les angrognins
se souviennent du défunt Henri Coïsson,
du donateur et de sa famille.
M. Edouard Coïsson désire que le don
soit accompagné de cette mention : « A la
mémoire de notre filleul et neveu Hmri
Coïsson, né à Martinail (Angrogne), le
Ijer août 1884 et décédé à Sonoma (Californie), le 12 mars 1924.
« L’Eternel l’a donné, l’Eternel l’a ôté ;
que le nom de l’Eté,rnel soit béni.
« H. lE. Coïsson ».
Je me suis empressé de remercier ,1e, donateur généreux, au nom de ma Paroisse
d’origine, en attendant qu’elle le fasse directement elle-même.
J ai la somme de L. 1170 par devers moi,
à la disposition de la Paroisse. j. c.
LA TOUR. M. Guido Rivoir, qui a subi
dernièrement ses examens et sa thèse
pour 1 obtention de sa licence théologique,
vient de quitter les Vallées pour se rendre dans nos colonies de l’Amérique, du
Sud, ou il est appelé a exercer son œuvre
pastorale. Il s’est embarqué samedi 6 courant, sur le Nazario Saura, et voguera
bientôt sur les grandes eaux. Que Dieu
1 accompagne dans son long voyage.
Le dîner traditionnel du 17 février aura
lieu à l’Hôtel de l’Ours, à midi et quart.
Les billets sont en vente à l’Hôtel même.
L A. (S. D. G. de ,La Tour est en train
de préparer, selon la bonne habitude
qu’elle donne depuis tant d’années au public Vaudois, la soirée du 17 février, qui
aura lieu, D. V., à 20 h. 30, dans l’AuIa
Magna du College V9,udois. Le programme détaillé sera publié dans le prochain
numéro.
IMARSEILLE. Mariages: Le samedi 15
novembre a été béni le mariage de iM. Arthier Pierre Henri de Jean, de la paroisse,
de Perrier-Maneille (commune de Tra,verse), avec M.Ue Peyran'Louise, de la, même paroisse et localité.
Le 29 du dit, celui de notre unioniste
(M.lle Amélie GaUian, de la paroisse, de StGiermain (Chabrans), avec M. Tron Théodore, de Bovil.
Nos meilleurs vœux pour l’avenir de ces
chers époux.
Décès : Le 4 décembre dernier, un
long cortège accompagna à sa dernière demeure la dépouille mortelle de notre sœur,
M.me Genre Marianne Henriette née Poët,
originaire de la paroisse de Perrier-Maneifle,
enlevée à l’affection commune après quelques jours de maladie, à l’âge de 63 ans.
Fidèle servante du Maître, elle s’est endormie dans Ses bras avec la ferme espérance, de trouver dans l’au-delà la douce
Paix. Cette chrétienne fervente manifesta
hautement son sincère attachement à l’Evangile, ce qui aida beaucoup son fidèle
compagnon, M. le colporteur Jacques
Genre, originaire de la paroisse de Rodoret, dans sa noble mission qu’il exerce depuis tant d’armées au sein de notre colonie et de la ville de Marseille tout entière.
A la suite d’une chute d’un tramways
en marche, décéda à Marseille, le 6 décembre, notre ami M. Hermann Schacher, âgé
de 51 ans. M. le pasteur Gros et M. lie
consul Lebal, de la coloniie Suisse de Marseille, lui rendirent le meille,ur témoignage.
Le mardi 3 janvier eurent-lieu les obsèques de M.Ue Marguerite Gaydou, de la
paroisse d’Angrogne, âgée de 72 ans. M.
le pasteur Fraissinet, qui présida ses funéraiïles, fit l’éloge de sa carrière, car, tout
en se dévouant pour les œuvres du Seigneur, elle occupa pendant 45 ans une
place de confiance, au service d’une famiUe
de cette vflle.
, A tous les parents affligés, l’expression
de nos sincères condoléances. !
H. Bo.uchakd.
iMASSEL. Cette paroisse a eu, dimanche
25 janvier, la « visite d’Eglise », présidée
par M. H. Tron, secrétaire-délégué de la
Commission exécutive. Par une heureuse
innovation, l’assemblée des membres a été
convoquée non pas à l’issue du culte principal, mais au Reynaud, dans l’après-midi.
Un entretien intéressant a eu lieu sur les
sujets proposés par le Consistoire : le.
chant sacré, l’électorat féminin, les vocations pastorales et la presse religieuse. A
l’occasion de, la visite, d’Eglise, des réunions
spéciales ont été tenues dans les écoles de
Salse, Balsille, Robers et Grange-Didier,
où M. Tron a fait vibrer une note, énergique d’appel à la consécration de la vie
et au témoignage chrétien.
PRAMOL. Nous pensons que c’est, en
effet, une bonne chose de tenir ouverte la
collecte en faveur de nos « petites écoles »,
car si les dons n’arrivent pas aussi abondants qu’on le voudrait par le canal de
L’Echo, il en arrive aussi par ailleurs. —
Aussi remercions-nous cordialement M. et
M.me Adolphe Sappé-Long, à Château de
jViarmes (Seine et Oise), qui ont envoyé
L. 30 pour cet objet, et leur oncle, M. Héli
Long, maréchal 3“ Alpini, à Turin, qui a
envoyé ,L. 15. ' p. (j.
SAINT-JEAN. Noces d’argent. Dimanche dernier, par une radieuse, journée,
presque de printemps, une nombreuse société d’amis et de- parents était convoquée,
à La Rocca de St-Jean, pour y fêter les
noces d’argent de J. Jacques WiOelm, de
Villesèche, et Marie Peyrat, de Prali, mariés en 1900, à Marsei(Ile, par un Pasteur
français, et établis maintenant à St-Jean.
Une fête charmante et bien réussie sous
tous les rapports et où régna jusqu’au i
soir la plus franche gaîté. |
Les deux époux, très bien conservés et ;
très alertes encore, reçurent bien des sou- ’
haits et surtout celui de fêter encore j
leurs noces d’or, si .Dieu ¡leur accorde d’y ;
arriver. |
TURIN. A l’occasion du 75.me anniver- ’
saire de sa fondation, l’Eglise de Turin
eut une imposante réunion dans le vaste i
temple de Via Pio Quinto, le dimanche 25
janvier, pour un culte d’actions de grâce.
Dans jl,e but de rappeler d’une façon
utile et pratique l’heureux évènement, la «
Paroisse décide, d’ouvrir une souscription i
en vue de construire, dans la cour — entre le temple et la maison d’habitation — *
une vaste salle pouvant contenir, a.vec les t
galeries, 5(X) personnes. La construction '
projetée doit servir pour les fêtes, con- i
férences, soirées, ventes de bienfaisance
et maintes autres activités sociales. Î
iLe projet, soigneusement préparé par >
l’ing. Decker, est tout prêt, et M. Schalck '
s’est engagé à concourir pour la moitié des
frais, à la condition que «les frères de
l’Eglise» s’engagent à contribuer pour
l’autre moitié. Or, comme il s’agit de la
Paroisse de Turin, c’est comme si la vaste
salle était déjà construite. (Une correspondance sur le sujet nous arrive en retard).
— M.me veuve Anne Madeleine Frache
vient de décéder chez son gendre, M. Fr.
Monney. Le corps a été transporté, mercredi 5 courant, à Luse,rne Saint-Jean, où
eurent lieu les obsèques. Notre sympathie
va à la famille affligée et en particulier à
M.me et M. Francis Monney, respectivement fille et gendre de la défunte.
3
r*
.— Un deuxième décès est celui de M.me
Ernestine Prochet née Wunembur'ger, décédée à l’Hôpital Vaudois et dont le corps
fut inhumé à Torre pellice. Nos vives condoléances au mari de la défunte, M. Albert
Prochet, de la Caisse d’Epargne, à son fils,
ainsi qu’à tous les parents.
Au-dessus des problèmes de la politique
proprement dite il en est un qui forme le
sujet des préoccupations générales : nous
voulons parler du problème de la vie chère.
II ne se passe, pas de jour que les journaux ne nous annoncent l’augmentation
continuelle du prix du pain dans la plupart des Communes d’Italie, tellement
qu’on ne saurait dire où et quand cela finira. Si le malheur d’autrui pouvait nous
servir de consolation, nous aurions lieu
d être satisfaits en voyant que d’autres
pays d’Europe, plus riches que le nôtre,
sont logés à la même enseigne ; témoin
1 Angleterre, où le pain a aussi renchéri,
et, si nous en évaluons le prix en monnaie
italienne, nous constatons qu’il n’est guère
loin de 3 lires par kg. Cette augmentation
se vérifie aussi en France, en Suisse et
ailleurs.
Cet état de choses provient du fait que,
la récolte de blé de 1924 ayant été maigre en Europe, les pays producteurs ont
recouru aux marchés américains ; la forte
demande a fait monter le prix du blé. A
la Boursia des blés de Chicago on ne fait
que spéculer à la hausse et des fortunes
immenses sont gagnées ou perdues en
quelques heures.
iDans une des dernières séances du Conseil des Ministres, il avait été question
d’accorder aux employés de l’Etat une
augmentation de l’indemnité |de, « vie
chere » ; cependant, un récent communiqué officiel du Gouvernement dit que cette
indemnité est subordonnée aux disponibilités du budget : elle est donc problématique. D’où le mécontentement des intéressés et de certains journaux fascistes
et filofascistes qui prennent leur défense
et mènent une campagne acharnée contre
M. De Stéfani, ministre des finances, accusé de ne pas vouloir accorder l’amélioration, dernier, par contre, se* défend
en disant que les 517.00l|i) employés de
l’Etat sont rétribués avec 5 milliards par
an eh que pour une augmentation^ même
seulement du 10 p|0, il faudrait qui l’Etat
trouvât un demi-milliard en faisant des
économies ou en recourant à ’ ouveaux
impôts. 'Nous approuvons le! sci i ul i
Ministre des finances, et, du reste, son de\'oir est de veiller à l’équilibre du budget •
d'autre part nous observons qu'une augmentation de traitement aurait comnip
résultat une recrudescence de vie chère
Le Sénat s’est prononcé sur la reior?ne
électorale dans la réunion de~ 7 uieaux
qui eut heu mercredi, 28 couran fana
jorité des bureaux a approuve 1© retouif au
collège uninominal, mais a été contraire aux
innovations introduites dans le proj t de
loi, voire: l'abolition du ballon âge c i prc
ssntation en 7 jours des cardidaiu s si
gnées par 400 électeurs, ciaignant que
cela puisse causer d© graves inconvénients
pendant le cours des opérations électorales.
La discussion sur le budget de la Jüstica ayant pris fin, Iq Sénat l’a approuvé
a grande majorité. Actuellement on discute le budget des Travaux publics, apr^
lequel on passera à celui de l’Instructiôîi
qui demandera deux ou trois séances au
moins, et ce n’est pas trop!
Les journaux nous apportent la nouvelle de la démission du parti fasciste de
M. Torre, ex-commissaire des chemins de
fer, ainsi que de deux autres députés de
la province d’Alexandrie qui se solidarisent ayec lui. La «médaille d’or» Gemelli
a aussi donné sa démission de député et
de membre du parti fasciste. Ce fait a
produit une grande impression dans les
milieux politiques.
France. Après son discours à la Chamuq qui a déterminé la suppression de
1 Ambassade du IFatican, M. Herriot a
parle dernièrement de la nécessité d’entretenir des rapports avec le « grand peuple russe» qui est un élément important
pour la politique en iEurope et en Asie.
a en outre fait ressortir dans son discours, très applaudi, l’immuable défiance
française envers l’Allemagne qui a violé
le traite de Versailles en ne désarmant
pas, et qui continu© au contraire à s’armer en échappant au contrôle de la Mission militaire interalliée.
Lundi, 2 courant, la Chambre française
a clos la discussion du budget des affaires
étrangères en donnant 314 voix favorables
au Gouvernement contre 250 des oppositions.
Allemagne. M. Luther, le nouveau chancelier, a fait, aux représentants de la
presse étrangère, un discours par lequel
il a répondu à M. Herriot, en repoussant
toutes ses accusations au sujet de la violation du traité de, Versailles. A qui devons-nous croire ?
— L’ex-Kaiser a' fêté à Doorn (PaysBas), son 66.me anniversaire. Il a reçu,
pour l’occasion, des milliers de télégrammes de souhaits et félicitations par ses
ex-sujets, ce qui est assez symptomatique
et démontre une fois de plus que, bien
que républicaine pour la forme, l’Allemagne est restée, monarchiste dans le, fond,
et vénère toujours son «Vieux Dieu de
la guerre ».
iGrèce. iLes affaires se brouillent de nouveau dans les Balcans. La Turquie a expulsé de son territoire le patriarche œcuménique de, Constantinople en déterminant une tension croissante, dans ses rapports avec la 'Grèce, qui a envoyé une
note-de protestations aux nations d’Europe et an appellera en outre à la Société
des Nations. Espérons que le conflit ne
dégénérera pas en guerre déclarée. t.
BIBUOGRAPHIE.
PiERO CiiiMiNELLi: Il Salmo d’oro (Itinerario di vita mística). Casa Editrice, Biíychnis - ;Roma. — Prix : L. 10 - Etranger, L. 18.
Je méditais un modeste article sur la
poésiq des Psaumes lorsque je reçus un
magnifique livre dû à la plume de Pie,ro
ChimineUi qui, sur sa lyre bien accordée,
chante les beautés et les profondeurs spirituelles du IPsaume XXIII : « L’Eternel
est mon berger ».
En huit chapitres l’auteur nous fait
goûter toute la joie, tout le bonheur de
l’homme qui se confie entièrement en Dieu:
heureux lorsqu’4 se repose « dans les verts
pâturages», «près des eaux paisibles»,
heureux quand « il marche dans la vallée
de l’ombre de la mort» ou qu’il est en
face de ses adversaires, puisqu’t peut dire
à l’Eternel : « Tu es avec moi ».
L’écrivain aime son sujet et il en tire
deg accents qui nous émeuvent et nous
font du bien. Il fait revivre devant nos
yeux des scènes de vie orientale pleines
de douce poœie et nous offre un livre bien
adapté, comme antidote, à la vie tracassée, fiévreuse, de notre, civilisation d’occident. Ce sera pour les lecteurs un ouvrage qui repose, nourrit et élève l’âme.
Neuf tableaux du peintre Paolo Paschetto aident à mieux saisir, suivre et
goûter la pensée,.
IVouvelles et faits divers.
Amérique. iUn Jésus nègre. L’intéressante revue Dos evangdlische Deutschland
raconte une bien curieuse histoire dans
son numéro ,du 9 novembre. Il s’est tenu
réce,mniient a New-York, dit-elle, un grand
congrès de nèpes qui a, entre autres décrions, projeté la création d’un,e puissante
lépublique noire en Afrique et qui s’est
clos par un,e étrange cérémonie. En. présence de plus de 6000 nègres et sous la
présiidence d un évêque catholique-romain,
nègre lui aussi, on y a solennellement proclamé que Jésus-Chri|st, la vierge Marie et
Jœeph avaient la peau noire lainsii que
tous les autres signes caractéristiques de
la raoe n^re.
La revue que nous citons conclut par les
lignes suivantes, qu’qlle emprunté au Baslcr ViMskfreund et qui nous .paraissent
pleines de bon sens. On est tenté de rire
en songeant au plaisir enfantin que ces
braves nègres ont pris à une telle affirmation. Il y aurait plutôt lieu de s’en humilier. Car faut-ii qu’ils aient une piètre opinion des blancs pour ne plus .pouvoir admettre que Jésus ait appartenu à cette
race ! IJ convient d’autre part de remarquer que .beaucoup d’hommes qui se
croyaient très supérieurs aux nègres ont,
au cours des siècles, procédé à l’égard de
Jœus exactement de la même façon que le
congrès de New-York. Que de sectes, d’E^
glises, de^ classes sociales, de partis, considèrent Jésus comme leur appartenant en
propre et le déforment à leur image ! Ce
que ces noirs ont fait n’est en somme
qu’un cas de plus, et encore bien inoffensif, de ce que nous faisons en général.
Au fond, Jésus nous scandalise, parce
qu’ijl a été non pas tel que nous le voudrions, mais tel que Dieu l’a voulu. Et
alors, scientifiquement ou naïvement, chacun selon ses moyens, nous nous appliquons à supprimer Je scandale.
L élection présidentielle et la prohibition
aux Etats-Unis. Le président Coolidge, qui
n’a jamais caché qu’il entendait faire tous
ses efforts pour appliquer à fond la prohibition de l’alcool, a été réélu presque triomphalement, ce qui donne un bien rude dé
menti à ceux qui prétendent qu’aux EtatsUrkis on est dégoûté de la prohibition, et
que seule une petite poignée de fanatiques
en veut encore. Si les antiprohibitionnistes
étaient si nomibreux que cela, pourquoi celui qui, en réalité, était leur reprfeentant,
le sénateur La Follette, qui descend, à ce
qu’on prétend, ,d’un vigneron vaudois, n’at-il obtenu que 13 voix, qui font bien
maigre figure à côté des 379 voix de M.
CooUdge ?
Une femme gouverneur d’un Etat. Le
Texas a élu, par plus de 2Cp.000 voix, une
femme, Mre Fergusson, gouverneur de cet
Etat. C’iest la première fois que, dans tous
les Etats-Unis, le fait se produit.
(Semaine ReligicMse).
S® H» H»
Iles Britanniques. L’origine des deux
minutes de silence. Bien des personnes se
sont peut-être demandé quelle pouvait
être l’origine de cette institution par laquelle l’anniversaire de l’armistice de la
grande guerre (11 novembre 1918) est
célébré dans tout l’Empire britannique
par deiux minutes .de silence, consacrées
au recueillement et à la prière : « le, silence
de l’Empire», comme on l’a appelé éloquemment. Il paraît — à ce que raconte
le docteur IDearmer dans le Christian
World — que, bien .des années avant la
guerre, un missionnaire anglican, faisant
une campagne d’évangélisation dans la
Nouvelle,-Zélande, se trouva une fois dans
un endroit où le seul lieu de culte était
une salle de réunion des Quakers. Il assista à un service silencieux, dont les Quakers sont coutumiers, et en fut si frappé
que, de retour en Anglete,rre, il réunit un
groupe d’amis qui pratiquèrent ensemble
cetta forme ,de dévotion. 'Bientôt l’-usage se
répandit dans certains milieux anglicans :
dé“gr,andes réunions commençaient par
deux minutes de prière silencieuse. Lorsque, l’on organisa le premier anniversaire
de l’armistice, en 1919, la proposition fut
faite d’observer quelques minutes de silence, en souvenir des morts, dans l’Empire
entier. La suggestion, dit le docteur Dearmer, fut immédiatement adoiptée: par les
autorités. A l’origine de ce.tte pratique est
la Société des Amis (les Quakers) et à l’ori,gihe de la Société est la personne de, son
fondateur Georges Fox.
(Semaine Religieuse).
* * Ht
Russie. ¡La grande pitié des écoles. Dans
son numéro du 7 décembre, la revue Das
evangélische Deiitschland reproduit un
rapport qui a été présenté récemment au
Comité exécutif (Parlement) de l’Union
des Répubhques des Soviets par le camarade Lunatscharski, commissaire de l’Instru,ction publique.
Il y avait en Russie, avant la guerre,
62.000 écoles populaires, fréquentées par
4.200.000 enfants. En octobre 1924, il n’en
resbadt que 40.000, avec 3.700.000 élèves.
Dans beaucoup de localités, c’est à peine
si le 20 OjO des enfants va en classe. Et
parmi les écoliers eux-,mêmes, il arrive
souvent que 1© tiers seul puisse suivre régulièrêment les leçons, car beaucoup de ces
malheureux petits manquent de vêtements
ou de soulieirs. .De plus, la plupart, des sal.les d’écoles ne sont pas cha,uffées en hiver.
Les manuels font défaut. On n’en fournit
qu’un seul pour quatre élèves. L’enseignement supérieur n’est pas dans une situation
moins pitoyable. Là, on pourchasse tout
étudiant suspect d’hétérodoxie soviétique.
Dans ces derniers mois on n’en a pas expulsé moins de 13.000 « de souche capitaliste ou bourgeoise». Lunatscharski, au
reste, estime ces mesures encore trop modérées. H accuse les Universités de ren/enmer beaucoup « d’éléments dangereux »
et réclame une épuration plus radicale.
Les instituteurs ont touché, pendant le
premier semestre de 1924, un traitement
mensuel de 14 roubles (environ 35 frs.)
dans les villes et de 10 roubles dans les
cam,pagnes. Le budget de l’Instruction publique (30 millions de roubles) n’est aujourd’hui que le dixième de ce qu’il était
avant la guerre. — Lunatscharski déclare
que les circonstances actuelles l’obligent à
supprimer 1© 20 0|0 des écoles. Il s’en désole, car il mesure, toute la portée d’une
telle décision. « Les conséquences, dit-il,
en sont effrayantes ! ». Le même commissaire écrit, dans un article de fond de l’/svestia (17 octobre 1924): «Au point de
vue de l’instruction populaire, notre pays
est au dernier rang de toutes les nations
d’Europe ».
Et dire qu’il y a chez nous des gens qui
admirent le r%-ime soviétique et nous le
prônent. Ne savenUils donc rien de ces
choses ou bien se moquent-ils de nous ?
Institutions Hospitalières Vaudoises.
M.me M. Cappeftlini, Rome, fleurs à la mémoire de M.lle Lydie Roman, L. 67,S0.
Prière d’insérer:
Fondé (en 1879
L’iRClIS DE El PRESSE
^ « VOIT TOUT ».
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édite : l’Argus de l’Officiel, contenant tous
les votes des hommes politiques ; recherche articles et tous documents passés, présents, futurs. B’Argus se charge de toutes les publicités et de la publication dans
les journaux, de tous articles et informations.
PENSÉE.
IJ n’y a pas à s’étonner si une quantité
de connaissances, qui ne réussissent pas à
rendre un homme sage, ont tendance naturelle à le rendre présomptueux et arrogant.
C’est indiscutable qu’aucun homme honnête ne devrait s’enrichir par des méthodes qui nuisent à la société dans laquelle
il vit. Rour la même raison nous devons
affirmer qu’une personne mérite bien de
ses concitoyens lorsque ses labeuis rapportent plus en faveur des caisses publiques
que de sa propre poche.
Nous nous plaignons sans cesse que notre
vie est courte, et nous agissons constamment coimme si elle ne devait jamais finir.
Addison (1672-1719).
Jean Coissan« directeur-responsablt.
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La famüle CHARLIEB MICOL, vivement touchée des preuves d’affection et
de sympathie qui lui ont été témoignées
à l’occasion de la mort de sa chère
remercie publiquement tous ceux qtd, de
près et de loin, ont ainsi voulu prendra
part à sa profonde douleur.
Massel, 31 janvier 1325.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALJ.I VALDESI
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Corate.
FRALI - Pastore ; G. Bertinatti.
PRAMOLID - Pastore ; Pietro Chauvle.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jaliier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
■RODOREITO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
(KBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViUe Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni PetraJ, Casa Boglietti Bottallno.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA r Chiesa : Via del MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carilo V, 49 C.
DALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavla, ivi.
BASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Pasulo, ivi
DHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
(DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
DOURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 storo : V. Sommaui, ivL
Chiesa : Via ManzonL 13
store: E. Meynier, ivi.
FIUME -"Chiesa : Via Sem Benelli, 6
Pa
Pa
Pa
Corso Vittorio
store : Arnaldo Comba,
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
22. -- Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioflfredo, 50 - Pastore •
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
^TTPo> Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista : G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ■
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Samplerdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: s!
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa': Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rlvoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale ai celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lé§et, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cèssa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern. Ccmiba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Peillce,
Via Arnaud, 31. — Commiasìtìne delle pubblicazioni : pxof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
OONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Diretto« : Pastore F. Grill.
OONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Slg.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoBet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
■ Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice -. Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore P. A. BUlour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont.
22, Torino.
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VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
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semestre) - Bertalot Frédéric, Id. - Durand Jacqueline, Vivian, Ip verso Pinasca
(10) - Castagna Catherine, Clot, Id. (10)
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A., Reynaud, Inverso Pinasca (10) - Ribet
J. Jacques, Faure, Pomaretto (10) - Coucourde César, Vivian, Inverso Pinasca (10)
- Long Henri,, Id., Id. (10) - Balme Alexandre, GiUes, Pomaretto (1,0) - Jahier
Pierre, Fayole, Inverso Ihnasca (9) - Ladini ÌM.me, Pomaretto - iferaJ Jacques, Id.
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Id. (10) - Ribet Louis, Roberts, Id. (10) Jahier Cécile, Teitas, Id. - Bleynat Louise,
Lausa, Pomaretto (10) - Comba Guido,
pasteur, Id. (10) - Pterrou François, Ne.wYork - GriU J. et H„ Id. - Beux Auguste,
St-Louis - Rostan Clémentine, New-York.
Proli: Perrou Lydie, Coins (10) - Rostan Suzanne, Pommiers - Grill Louis, Jourdan - Berger Catherine née Grill, Adroits
- Grin François feu Pierre, Ville - Grill
Jean, Coins - Rœtan Marie, Ghigo (10) Richard Jean, Ville (10) - Rostan Pierre,
Ghigo - Garrou François, Ville - .Peyrot
Louis, Oi^ères (10) - Ghigo J. Daniel feu
Etienne, Ghigo (10) - Barus Louis, ancien,
Id. (10) - Pascal François, Ville (10)
Grill Henri, Orgères (10) - Rostan Albert,
Pommiers (10) - Grill Jean feu Pierre,
Ville (10) - Berger Philippe feu Antoine,
Adroits - Garrou Jean, Yille - Peyrot Jean
feu Antoine, Orgères (10) - Rostan J. Et.,
syndic, Ghigo (!^0) - Perrou Jeanne veuve
Menusan, Adroits (10) - Martinat Jacques, Orgères (10) - Richard Etienne,
Jourdan (10) - Rostan J. Etienne, Pommiers (10) - iPons Louis, Fontaines, Salse
(10) - Pons J. Pierre feu Matth., Id., Id.
Pramollo : Peyronel J. J., Maison Neuve,
Piene (10) - Beux J. Pau|, Freinas Tournim (10) - Reynaud veuve Plavan, Peumian (10) - Costabel Louise, Michelet (10)
- Long Louis, Arvur - Sappé Henri feu
Jean, Piene (10) - Bouchard J. J., Ruà Peyronejl Théophile, Maison Neuve, Piene
(10) - Beux J. J., Sappiat - Long Alexis
feu Henri, Piene (9) - Long Madeleine,
Clot (10) - Bertalot Jean feu Jean, AUier
- Long Frédéric feu Jean, Ribet (9) - 'Long
David, Ruà - Reynaud François, Peumian
- Bounous Louis, Id. - Balmas Jean feu
François, Id. (10) - Sappé Henri feu François, Piene (10) - Long Jean feu Henri,
Sappiat - Menusan Henri, Piene (10) Travers Paul, Chaureng - Sappé Jean, Allier - Long ¡Daniel, Piene (10) - ¡Long
Emüe, Id. (9) - Sappé Jacques, Id. (i9) Bertalot Henri feu Jean, Allier - Sappé
Ilda, piene (10) - Jahier Jules, Ruà - Beux
Henri, Sappiat - Bouchard Lamy, Ruà.
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